
1.1b.dynamique du point en référentiel non galiléen 3
s’agit pas de véritables « actions » exercées sur M : elles ne correspondent pas à une action exercée par
quelque chose sur M. On utilise quand même le mot « force » et on parle de forces d’inertie :
La relation fondamentale de la dynamique s’écrit donc dans un référentiel non galiléen :
ce/
FFF)M(am
ng
++=
ℜ
avec
−= −=
Coriolisde inertie'dforce)M(amF
ntentraîneme'd inertie'dforce)M(amF
"forcesvraies"desrésultanteF
cc
ee
r
r
r
r
Conclusion : dans un référentiel non galiléen, la loi de la quantité de mouvement prend presque le
même forme que dans un référentiel galiléen : il faut cependant rajouter aux « vraies forces », les deux
« pseudo forces » que sont la force d’inertie d’entraînement et la force d’inertie de Coriolis.
2. Force d’inertie d’entraînement
Examinons la forme de cette « pseudo force » dans les deux cas de mouvement du référentiel non
galiléen d’étude qui sont au programme. Soit ℜ
gal
un référentiel galiléen connu et ℜ
ng
le référentiel
d’étude non galiléen dans lequel on souhaite étudier le mouvement du point matériel M.
a) ℜ
ℜℜ
ℜ
ng
est en translation par rapport à ℜ
ℜℜ
ℜ
gal
Considérons l’exemple où ℜ
gal
est le référentiel terrestre et ℜ
ng
le référentiel d’un wagon en
translation sur des rails rectilignes de direction Ox (orienté dans le sens du mouvement du wagon). On
suppose le mouvement du wagon non uniforme bien sûr (sinon le référentiel qu’il constitue serait
également galiléen‼!). Tous les points liés au wagon ont même accélération par rapport au référentiel
terrestre puisque le wagon est en translation; soit
=
x
u
γ
cette accélération : c’est l’accélération de
l’un quelconque des points liés au wagon, c’est ce qu’on a appelé accélération d’entraînement.
Soit M le point matériel dont on étudie le mouvement (bille accrochée à un fil dont l’autre extrémité
est fixée au plafond du wagon par exemple).
)àlié'O(amamF
ngee
R
−=−=
avec ici
xexng
ummFdoncu)àlié'O(a
γ−=γ−=γ=γ=R
Cette « pseudo force » est colinéaire au mouvement du wagon.
• La force d’entraînement est nulle bien sûr si le mouvement du wagon est uniforme (γ=0).
• Si le mouvement du wagon est uniformément accéléré (γ=cst>0), la force d’entraînement est
dirigée « vers l’arrière », elle est de sens « -
x
u
» : par rapport au wagon (ou encore « pour un
observateur lié au wagon »), tout se passe comme si, en plus des « vraies forces » (tension du fil et
poids de M), le point matériel était « poussé » dans le sens « -
x
u
», ou encore « retenu à l’arrière ».
S’il s’agit d’un objet posé sur un siège et pouvant glisser, il va se retrouver « plaqué contre le
dossier ». Cet effet n’existe que « pour un observateur lié au wagon », ce n’est pas une « vraie
force »; cet effet est du au fait que le wagon n’est pas un référentiel galiléen, il est accéléré.
• Inversement, si le mouvement du wagon est uniformément décéléré (γ=cst<0), la force
d’entraînement est dirigée « vers l’avant », elle est de sens « +
x
u
» : par rapport au wagon (ou
encore « pour un observateur lié au wagon »), tout se passe comme si, en plus des « vraies forces »
(tension du fil et poids de M), le point matériel était « poussé » dans le sens « +
x
u
». S’il s’agit