6 882 309 est-il divisible
par 7 ? par 21 ?
Fiche Professeur
TS
Spé
Math
Auteurs : Pierre Lapôtre & Raymond Moché
Objet de l’activité : Arithmétique et algorithmique En fait, on se pose la question pour un
entier n⩾1quelconque. Cela donne un exercice d’arithmétique apparemment peu connu autour de
la divisibilité par 7 (mais aussi par 3 et par 21) avec mise en œuvre algorithmique.
Commentaires :
•Cette activité est plutôt facile. L’application TICE pourrait être proposée en Première.
•Pour savoir si un nombre est divisible par sept, on peut, bien sûr, poser la division ou la faire à la
machine (calculatrice, ordinateur).
•La méthode proposée dans la fiche Élève ne nécessite que du calcul mental lorsque nest petit. La
justifier est plutôt intéressant. La programmer permet d’accéder à de plus grandes valeurs de n. Elle
est sans réel intérêt pratique.
•L’énoncé a été rédigé pour scilab mais l’exercice n’est pas scilab-dépendant. Il suffit de remplacer
dans l’énoncé l’expression « fonction-scilab » par le terme qui convient au logiciel de calcul utilisé.
Pré-requis : En arithmétique, division euclidienne, nombres premiers et lemme d’Euclide (si un
nombre premier pdivise un produit a·bde deux entiers, il divise soit a, soit b) ou unicité de la dé-
composition d’un nombre entier en produit de nombres premiers ; en algorithmique, connaissances de
base de scilab (éditeur de texte scinotes, syntaxe d’une fonction-scilab, boucle tant que, commandes
d’affichage).
Matériel utilisé : Ordinateur équipé de scilab pour les lycées.
Durée indicative : Une heure (la quatrième question peut être omise).
Fichiers téléchargeables :
•Pour les élèves : Fiche Élève (.pdf).
•Pour les professeurs : Fiche Professeur (.pdf) & fichiers DivSept (.sci), DivVingtUn (.sci).
Solution :
1.a - m=q−2u. Par exemple, si n= 1,m=−2; si n= 315,m= 21. Ceci ne doit pas être considéré
comme évident. En effet, on vient de modéliser une démarche concrète (celle qui commence par « On
efface le chiffre des unités, etc »).
1.b - On déduit de n= 10·m+ 21·uque si mest un multiple de 7, nest un multiple de 7. Inverse-
ment, si nest un multiple de 7, 10·mest un multiple de 7. Comme 7 est un nombre premier qui ne
divise pas 10, il divise m, d’après le lemme d’Euclide. Ce raisonnement reste correct si on remplace
7 par 3 ou par 21.
1.c - Comme u⩾0,m⩽q=n−u
10 ⩽n
10
·
À la deuxième itération, s’il y en a une, on a m⩽n
10 ⩽n0
102et ainsi de suite. Donc mdeviendra
<1, donc ⩽0, à un certain moment.
1.d - Toutes les valeurs de mobtenues au cours des itérations sont ⩾−18 car comme q⩾0et u⩽9
(division euclidienne), m=q−2·u⩾−2·u⩾−18.
1.e - À chaque itération, net msont tous les deux soit divisibles par 7, soit non divisibles par 7
(cf.1.b). n0et m1ont donc la même propriété. Cela reste vrai si l’on remplace 7 par 3 ou par 21.
2 - Voici un algorithme commenté qui met en œuvre cette méthode :
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