Evaluation de la qualité de l`air intérieur dans des bâtiments lorrains

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Evaluation de la qualité de l’air intérieur dans
des bâtiments lorrains performants en
énergie
Novembre 2014
Octobre 2014
Mai 2013
Evaluation de la qualité de l’air intérieur
dans des bâtiments lorrains performants
en énergie
Rapport
 AIR LORRAINE
 Contrat
Diffusion :
 libre
 contrôlée
Destinataire :
Ademe/Centre de Sophia-Antopolis-Service bâtiment
Références dossier :
20122013_CAI_Prébat Version du 26 novembre 2013
Références client :
Convention SB 2012-n° 312
Nombre d’exemplaires édités : 2
Nombre de volumes : 1
Nombre de pages du rapport hors annexes : 31
Nombre d’annexes : 11
Air Lorraine
Pôle de Metz : 20, rue Pierre Simon de Laplace 57 070 METZ
Pôle de Nancy : 20, allée de Longchamp 54 600 VILLERS-LES-NANCY
Tel : 03.87.74.56.04 / 03.83.44.38.89
Mail : [email protected]
Surveillance de la qualité de l’air dans des bâtiments lorrains performants en énergie
Synthèse
Evaluation de la qualité de l’air intérieur dans des bâtiments lorrains
performants en énergie
Pourquoi effectuer des mesures dans des bâtiments performants en énergie ?
L’objectif de la présente étude est de déterminer si les bâtiments performants en énergie sont de nature à atteindre les
performances énergétiques attendues tout en garantissant une qualité sanitaire satisfaisante de l’air. Au niveau national,
cette étude s’intègre dans le cadre du programme national "Bâtiments Performants en Energie" de l'Observatoire de la
Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) (dispositif national OQAI-BPE). Les mesurées ont été réalisées dans des bâtiments concernés
par le volet air intérieur du Programme de Recherche et d’Expérimentation sur l’Energie dans le Bâtiment (PREBAT). Au
niveau régional, cette étude s’inscrit également dans l’action « mesurage de la qualité de l’air intérieur » du Plan Régional
Santé Environnement (PRSE 2).
Comment ont été réalisées les mesures ?
Différents indicateurs de la qualité de l’air intérieur ont été évalués : les indicateurs de renouvellement de l’air, les polluants
issus des matériaux de construction et des pratiques et les polluants liés au système de chauffage et à la combustion selon un
protocole harmonisé au niveau national et élaboré dans le cadre du dispositif national OQAI-BPE. 22 logements répartis sur
quatre immeubles d’habitation (A,B, C et D) ont ainsi fait l’objet de deux campagnes de mesures à deux saisons contrastées
(hiver et été).
L’air est-t-il suffisamment renouvelé dans les logements ?
Les niveaux moyens de CO2 mesurés dans les logements sont pour leur ensemble inférieur à la valeur médiane résultant de la
campagne nationale de l’OQAI dans les logements. En ce qui concerne le diagnostic des systèmes de ventilation réalisé par le
CEREMA, le non-respect de mise en œuvre des bouches d'extraction et l'installation d’éléments mobiliers par les usagers
n'ont pas permis d'avoir une vision globale sur les débits de ventilation. Les débits qui ont pu être mesurés sont dans
l'ensemble cohérents vis-à-vis de la réglementation, mais ces éléments sont insuffisants pour conclure sur la qualité globale
du renouvellement de l'air.
Quels sont les résultats communs à l’ensemble des bâtiments ?
En ce qui concerne les paramètres de confort, les taux d’humidité les plus faibles ont été observés dans les logements
équipés d’une VMC double flux.
Pour le formaldéhyde et le benzène qui font l’objet d’une réglementation en air intérieur, les niveaux mesurés sont
3
3
respectivement inférieurs à la valeur guide de 30 µg/m pour le formaldéhyde et de 5 µg/m pour le benzène et se situent
dans les niveaux médians observés lors de la campagne nationale logement de l’OQAI. Par ailleurs, pour l’ensemble des
bâtiments, les niveaux de NO2 et de radon sont faibles et inférieurs aux valeurs de références.
Le tabagisme actif dans certains logements a entrainé des valeurs élevées pour les PM2,5 conduisant à un dépassement de la
valeur limite dans l’un des appartement et à des dépassements de la valeur guide indicative dans quatre logements répartis
dans les différents bâtiments.
Quels sont les résultats significatifs pour chaque bâtiment ?
Des concentrations importantes en composés organiques volatils de la famille des terpènes ont été relevées dans tous les
logements du bâtiment A. La présence de matériaux en bois et le nettoyage fréquent des parquets et des sols avec des
produits d’entretien peuvent expliquer cette observation.
Des dépassements de la valeur limite pour le thrichloroéthylène ont été observés dans l’ensemble des logements du
bâtiment B lors de la campagne hivernale. Il s’agit vraisemblablement d’une pollution ponctuelle puisqu’une baisse très
importante des niveaux a été observée quelques mois après lors de la campagne estivale.
Les concentrations les plus faibles pour la majorité des polluants ont été observées dans le bâtiment C.
Le bâtiment D se caractérise par des concentrations un peu plus élevées que les autres bâtiments pour certains aldéhydes et
certains composés organiques volatils. Ceci pourrait être lié au fait que les campagnes ont été réalisées quelques mois après
les
travaux.
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Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Sommaire
1.
Contexte et objectif de l’étude ............................................................................................................... 5
2.
Description des opérations concernées ................................................................................................. 6
3.
Mise en œuvre du protocole .................................................................................................................. 7
3.1. Coordination entre Air lorraine et le CEREMA pour la mise en œuvre des protocoles .................. 7
3.2. Polluants mesurés ........................................................................................................................... 7
3.3. Techniques de mesures employées ................................................................................................ 8
3.3.1.
Les paramètres de confort : température et humidité ........................................................... 8
3.3.2.
Q-Track .................................................................................................................................... 8
3.3.3.
Tubes à diffusion passive......................................................................................................... 9
3.3.4.
Micro-Vol ............................................................................................................................... 10
3.3.5.
Badge Kodalpha ..................................................................................................................... 10
3.3.6.
Moisissures ............................................................................................................................ 10
3.4. Plan d’échantillonnage .................................................................................................................. 11
3.4.1.
Stratégie d’échantillonnage spatiale ..................................................................................... 11
3.4.2.
Stratégie d’échantillonnage temporelle ................................................................................ 12
4. Outils d’interprétation des résultats ......................................................................................................... 13
4.1 Valeurs limites .................................................................................................................................... 13
4.2 Valeurs guides réglementaires et valeurs guides indicatives ............................................................ 14
4.2 Valeurs de comparaison ..................................................................................................................... 14
5. Résultats .................................................................................................................................................... 15
5.1 Les paramètres de confort et le renouvellement de l’air ................................................................... 15
5.1.1 Les paramètres de confort........................................................................................................... 15
5.1.2 Le renouvellement de l’air ........................................................................................................... 16
5.2 Les polluants issus des matériaux et des activités .............................................................................. 18
5.2.1 Le formaldéhyde .......................................................................................................................... 18
5.2.2 L’acétaldéhyde et l’hexaldéhyde ................................................................................................. 19
.............................................................................................................................................................. 21
5.2.3 Le benzène ................................................................................................................................... 21
5.2.4 Les composés organiques volatils................................................................................................ 22
5.3 Les polluants indicateurs des systèmes de chauffage et de la combustion ....................................... 25
5.3.1 Les PM2,5 ...................................................................................................................................... 25
5.3.2 Le NO2 .......................................................................................................................................... 27
5.4 Le radon et les moisissures ................................................................................................................. 28
5.4.1 Le radon ....................................................................................................................................... 28
5.4.2 Les moisissures ............................................................................................................................ 28
6.
Conclusion et perspectives ................................................................................................................... 30
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Annexe 1 : Descriptif du bâtiment A ............................................................................................................. 32
Annexe 2 : Descriptif du bâtiment B ............................................................................................................. 34
Annexe 3 : Descriptif du bâtiment C ............................................................................................................. 36
Annexe 4 : Descriptif du bâtiment D ............................................................................................................. 38
Annexe 5 : Sources des polluants en air intérieur ......................................................................................... 40
Annexe 6 : Résultats campagne nationale « Logements » de l’OQAI réalisée entre 2003 et 2005 (567
logements)..................................................................................................................................................... 42
Annexe 7 : Résultats des mesures de ventilation.......................................................................................... 44
Annexe 8 : Résultats obtenus pour le CO2..................................................................................................... 48
Annexe 9 : Résultats obtenus pour le formaldéhyde .................................................................................... 49
Annexe 10 : Résultats obtenus pour l’acétaldéhyde et l’hexaldéhyde ......................................................... 50
Annexe 11 : Résultats obtenus pour les composés organiques volatils ....................................................... 50
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
2
Liste des figures
Figure 1 : Q-Track. ........................................................................................................................................... 8
Figure 2 : Tubes passifs Radiello® et son support (à gauche) et tube passif Gradko (à droite) ...................... 9
Figure 3 : Micro-Vol. ...................................................................................................................................... 10
Figure 4 : Badge Kodalpha. ........................................................................................................................... 10
Figure 5 : Bouche d’extraction (source CEREMA)......................................................................................... 16
Figure 6 : Positionnement de la bouche d’extraction .................................................................................. 17
Figures 7 : bouches d’extraction ne respectant pas l’éloignement des 20cm d’un bord de mur ou plafond
précisé dans le DTU 68.3. ............................................................................................................................ 17
Figure 8 : Concentrations moyennes de CO2 dans les logements ................................................................ 18
Figure 9 : Résultats pour le formaldéhyde ................................................................................................... 19
Figure 10 : Résultats pour l’acétaldéhyde .................................................................................................... 20
Figure 11 : Résultats pour l’hexaldéhyde ..................................................................................................... 20
Figure 12 : Résultats pour le benzène .......................................................................................................... 21
Liste des tableaux
Tableau 1 : Configuration des bâtiments ........................................................................................................ 6
Tableau 2: Caractéristiques constructives....................................................................................................... 6
Tableau 3 : Logements instrumentés ........................................................................................................... 11
Tableau 4 : Pièces instrumentées en fonction des polluants ....................................................................... 11
Tableau 5 : Dates de campagnes pour les différentes opérations ............................................................... 12
Tableau 6 : Synthèse des valeurs limites ...................................................................................................... 13
Tableau 7 : Synthèse des valeurs guides ...................................................................................................... 14
Tableau 8 : Résultats obtenus pour les paramètres de confort ................................................................... 15
Tableau 9 : Résultats obtenus pour les composés organiques volatils ........................................................ 22
Tableau 10 : Résultats obtenus pour le 1-méthoxy-2-propanol .................................................................. 23
Tableau 11 : Résultats obtenus pour les composés organiques volatils ....................................................... 23
Tableau 12 : Résultats obtenus pour le limonène et l’alpha-pinène dans le bâtiment A ............................ 24
Tableau 13 : Résultats obtenus pour les PM2,5 ............................................................................................. 26
Tableau 14 : Résultats obtenus pour le NO2................................................................................................. 27
Tableau 15 : Résultats obtenus pour le radon ............................................................................................. 28
Tableau 16 : Résultats obtenus pour les indices de contamination fongique. ............................................ 29
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
3
Liste des abréviations
BBC : Bâtiment Basse Consommation
BPE : Bâtiments Performants en Energie
CEREMA : Centre d’Etudes et d’expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement)
COV : Composés organiques volatils
CSTB : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
ERP : Etablissement recevant du public
HCSP : Haut Conseil de Santé Publique
kWhep : kilowatt/heure d’énergie primaire
OQAI : Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur
PAC : Pompe à Chaleur
PREBAT : Programme de Recherche et d'Expérimentation sur l'Energie dans le Bâtiment
SHON : Surface hors œuvre nette
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
4
1. Contexte et objectif de l’étude
En France, les secteurs résidentiel et tertiaire constituent les premiers consommateurs d’énergie. De ce
fait, la prise en compte du changement climatique est depuis plusieurs années au cœur des enjeux du
bâtiment. En effet, depuis 2013, tous les bâtiments nouvellement construits doivent répondre à des
exigences de bâtiments économes en énergie, tandis que la généralisation des bâtiments à énergie
positive devra se faire en 2020.
Dans ce contexte, la transition énergétique dans le bâtiment passe par la conciliation de plusieurs
objectifs : Maîtriser les dépenses énergétiques en assurant une bonne qualité de l’air intérieur. Il apparait
donc essentiel de déterminer si ces bâtiments sont de nature à atteindre les performances énergétiques
attendues tout en garantissant une qualité sanitaire satisfaisante de l’air et le confort des occupants et si
ce n’est pas le cas d’en comprendre les causes pour éviter que des erreurs soient reproduites à grande
échelle.
Afin de répondre à cette problématique, l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) a mis en
place le programme national Bâtiments performants en énergie (programme OQAI-BPE) visant à collecter
les données de qualité d'air intérieur et de confort dans les bâtiments performants en énergie, neufs ou
nouvellement réhabilités. Le protocole harmonisé au niveau national développé par l'OQAI, sous la
direction du Centre scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) avec ses partenaires scientifiques et
techniques1a été mis en œuvre dans plusieurs bâtiments concernés par le volet « Qualité de l’Air Intérieur
» du programme PREBAT (Programme de Recherche et d'Expérimentation sur l'Energie dans le Bâtiment).
Les résultats obtenus et les données collectées ont été intégrés à la base nationale de référence gérée et
exploitée par l'OQAI en vue de leur exploitation à l'échelle du territoire national.
En Lorraine, quatre opérations correspondant à quatre immeubles collectifs ont été retenues pour la mise
en œuvre de ce protocole. Les mesures des polluants et le renseignement des questionnaires
d’accompagnement de la mesure ont été effectuées par Air Lorraine. Le CEREMA (Centre d’Etudes et
d’expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement) s’est chargé de l’évaluation
des aspects de confort thermique, visuel et acoustique et de ressenti des occupants et des mesures de
débit ou de pression des systèmes de ventilation. Cette étude s’inscrit dans l’action « mesurage de la
qualité de l’air intérieur » du Plan Régional Santé Environnement (PRSE 2) de Lorraine.
Un descriptif des opérations concernées sera tout d’abord exposé dans le rapport, suivi d’un état des lieux
détaillé de la mise en œuvre du protocole. Les différents outils réglementaires à disposition seront
ensuite présentés, puis utilisés pour l’interprétation des résultats obtenus lors des différentes campagnes.
1
ADEME, AIR&BIO, Air Normand, Air Rhône-Alpes, ASPA, CETE Nord-Picardie, CETE de l’Ouest, CERTES/Université Paris-Est Créteil,
COSTIC, DHUP, EHESP, Ecole des Mines de Douai, HUS/Service pneumologie, INERIS/LCSQA, LCPP, LHVP, PEUTZ, Université CergyPontoise, Université Lyon 1/CNRS écologie microbienne
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
5
2. Description des opérations concernées
Quatre opérations (A, B, C et D) suivies dans le cadre du programme PREBAT ont été retenues en Lorraine.
Il s’agit de quatre immeubles collectifs répartis sur deux départements et trois communes.
L’environnement proche de chaque bâtiment est précisé en annexes 1 à 4.
Parmi ces quatre bâtiments, trois sont des bâtiments récents. Seul le bâtiment C a fait l’objet d’une
réhabilitation qui s’est achevée en janvier 2011. Le tableau ci-dessous présente la surface, le nombre de
logements et de niveaux ainsi que la date de construction ou de réhabilitation de chaque bâtiment.
Tableau 1 : Configuration des bâtiments
Nom de
l'opération
Type de
travaux
Surface SHON
2
(m )
Nombre de
logements
Nombre de
niveaux
Date de fin de
construction ou
de réhabilitation
A
Construction
1 692
17
5
Juin 2009
B
Construction
853
8
5
Septembre 2010
C
Réhabilitation
1 165
12
3
Janvier 2011
D
Construction
5358
73
5
Juin 2012
Les caractéristiques constructives et les systèmes des bâtiments sont détaillées dans le tableau 3 :
Tableau 2: Caractéristiques constructives
Nom de
Chauffage
Ventilation
Enveloppe/mode
constructif
Règlement
thermique
Label
énergétique
obtenu ou en
cours
Double flux
Ossature bois
RT 2005
Energie
positive (non
labellisé)
60
Double flux
Béton/ossature
bois
RT 2005
Passivhaus
51
l'opération
A
B
Batterie
chaude
électrique sur
VMC double
flux
Récupération
de la chaleur
de la VMC et
Pac air/air
C
Chaudière bois
Double flux
Béton/briques
RT 2005
D
PAC gaz à
absorption
Simple flux
Béton/ossature
bois
RT 2005
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Labellisé passif
par La Maison
Passive France
Label BBC
2005
EFFINERGIE
Consommation
conventionnelle
d’énergie
primaire
(kWhep/m²/an)
55
44
6
Parmi les bâtiments, les opérations B et C sont passives, c’est-à-dire que leur consommation d’énergie est
nulle. Le bâtiment D répond au label BBC 2005 (Bâtiment Basse Consommation) qui correspond à une
consommation maximale fixée à 65 kWhep/m²/an. Il s’agit également du bâtiment le moins
consommateur d’énergie primaire.
Les annexes 1 à 4 précisent les principaux matériaux et équipements de chaque bâtiment ainsi que les
activités et pratiques d’aération dans les différents logements. Ces annexes ont été établies à partir des
résultats des questionnaires administrés par le CEREMA.
3. Mise en œuvre du protocole
3.1. Coordination entre Air lorraine et le CEREMA pour la mise en œuvre des protocoles
AIR LORRAINE a mis en œuvre la partie « mesures de polluants» (chimique, radon et microbiologique)
ainsi que le renseignement des questionnaires d’accompagnement de la mesure. De son côté, le CEREMA
a administré les autres questionnaires (descriptif du bâtiment et de ses occupants, usage et perception)
et a réalisé les mesures de débit d’extraction et de soufflage ou de pression au niveau des bouches de
ventilation.
Air Lorraine s’est chargée de la coordination avec le CEREMA afin que les mesures de débits/pression
soient effectuées en même temps que les mesures des polluants de manière à ce que ces dernières se
déroulent dans des conditions habituelles de fonctionnement de la VMC.
Le présent rapport décrit les parties du protocole mises en œuvre par Air lorraine. Les résultats des
mesures de ventilation effectuées par le CEREMA seront cependant présentés ci-après.
3.2. Polluants mesurés
Les paramètres et les polluants suivis dans l’air dans le cadre de cette étude sont :
-
les paramètres de confort (température et humidité),
-
le dioxyde de carbone (CO2), indicateur du confinement,
-
les aldéhydes : formaldéhyde, acétaldéhyde et héxaldéhyde,
-
16 Composés Organiques Volatils (COV) appartenant à différentes familles :
 deux éthers de glycol : 2-butoxyéthanol et 1-métoxy-2-propanol,
 trois composés chlorés : tétrachloroéthylène, 1,4 dichlorobenzène et trichloroéthylène,
 sept hydrocarbures aromatiques monocycliques : benzène, toluène, éthylbenzène, o-xylène,
mp-xylènes, styrène, 1,2,4 triméthylbenzène,
 deux terpènes : limonène et -pinène,
 deux alcanes : le n-décane et le n-hexane.
-
le dioxyde d’azote (NO2),
-
les particules en suspension de diamètre inférieur à 2,5 µm (PM2,5),
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
7
-
le monoxyde de carbone (uniquement en cas de source de combustion dans le logement),
-
le radon,
-
les moisissures.
Les différentes sources pour ces différents polluants sont précisées en annexe 5. Les mesures de ces
polluants ont été mises en œuvre conformément aux différentes annexes du protocole harmonisé à
destination des bâtiments performants en énergie (Programme OQAI-BPE) décrit dans le document
« Base de référence sur la qualité de l’air intérieur, le confort et les consommations énergétiques des
bâtiments performants en énergie » 2
3.3. Techniques de mesures employées
3.3.1. Les paramètres de confort : température et humidité
Les mesures de température et d’humidité ont été effectuées par l’intermédiaire de sondes qui permettent
l’enregistrement de ces paramètres toutes les 10 minutes selon l’annexe 14 du protocole OQAI-BPE2
3.3.2. Q-Track
L’utilisation d’un Q-Track™ (modèle 7565) permet de connaitre, toutes
les 10 minutes, l’évolution de la concentration en dioxyde de carbone
(CO2) dans l’air ambiant par l’intermédiaire d’un capteur infrarouge
non dispersif. Le suivi de ce dernier permet d’évaluer le degré de
confinement d’une pièce.
Avant chaque campagne, une vérification à 0 et 1700 ppm des Q-Track
est réalisée. L’écart maximum toléré entre la réponse de l’appareil et le
niveau du mélange étalon est de 10 %.
Si l’écart observé dépasse cette tolérance, il est nécessaire de procéder
à l’opération d’ajustement du zéro avec de l’azote pur et à la mesure
d’un mélange étalon de 1700 ppm de CO2 dans l’azote.
Figure 1 : Q-Track.
La mesure du confinement par l’intermédiaire du Q-Trak a été effectuée conformément à l’annexe 4
(Protocole de mesure du confinement de l’air intérieur) du protocole OQAI-BPE2.
OQAI (2013), Base de référence sur la qualité de l’air intérieur, le confort et les consommations énergétiques des bâtiments performants en
énergie - stratégie générale de collecte des données, Protocole n° OQAI-CSTB-2012-106, février 2013, 31p.
2
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
8
3.3.3. Tubes à diffusion passive
Le suivi des concentrations dans l’air a été effectué au moyen de tubes à diffusion passive pour les
polluants gazeux suivants :
 les Composés Organiques Volatils (COV),
 les aldéhydes,
 le dioxyde d’azote (NO2),
La mesure des COV, des aldéhydes et du NO2 a été effectuée selon les procédures décrites dans les
annexes 5, 6 et 7 du protocole OQAI-BPE 2.
Les tubes passifs de type « Radiello » permettant la mesure des aldéhydes et des COV sont constitués de
2 tubes cylindriques concentriques : un tube externe, le corps diffusif, fait office de filtre en arrêtant les
poussières et un tube interne, la cartouche, contient le réactif spécifique au composé à absorber.
Pour le NO2, les tubes de type « Gradko » (équivalents à la marque Passam AG) comprennent un seul
élément cylindrique bouché à son extrémité.
Figure 2 : Tubes passifs Radiello® et son support (à gauche) et tube passif Gradko (à droite)
La quantité de molécules piégées dans la cartouche est proportionnelle à sa concentration dans
l’environnement.
Dans la pièce à investiguer, le tube passif est suspendu à l’horizontal et ceci pour une durée de 7 jours.
Pendant le prélèvement, les polluants gazeux traversent le corps diffusif jusqu’à la zone de piégeage
formée par la cartouche absorbante. Après exposition, la cartouche est placée dans un tube verre et
envoyée à un laboratoire d’analyse. Les concentrations dans l’air moyennes des polluants sur l’ensemble
de la période d’exposition (en µg/m3) seront déterminées par analyse différée des échantillons en
laboratoire :


le laboratoire de la Fondazione Salvatore Maugeri (Padova-Italie) pour l’analyse des COV (NF EN
ISO 16017-2) et des aldéhydes selon les spécifications de la norme NF EN ISO 16000-4,
le laboratoire de chimie Air Lorraine pour l’analyse du NO2 par dosage colorimétrique selon la
norme NF X 43-009.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
9
3.3.4. Micro-Vol
La concentration en PM2,5 a été déterminée avec des préleveurs Micro-Vol. Ces
préleveurs, de petites dimensions, vont permettre de récolter sur des filtres en
téflon les particules en suspension de diamètre inférieur à 2,5 µm. Les
prélèvements ont été effectués pendant 7 jours. Les plages de programmation
du prélèvement sont de 17h à 8h le lendemain pour les jours de semaine et
24h/24h pour le week-end.
Figure 3 : Micro-Vol.
Les filtres sont pesés avant et après prélèvement à humidité et température
contrôlée par le Laboratoire d’Hygiène de La Ville de Paris (analyse
gravimétrique selon la norme EN 14907). Ce qui permet de déterminer la
concentration en PM2,5 pendant la semaine de mesure en µg/m3. Afin de valider
les résultats, un filtre blanc est réalisé pour chaque campagne de mesure.
La mesure des PM2, 5 a été mise en œuvre conformément à l’annexe 10 « protocole de mesure des
particules en suspension dans l’air » du protocole OQAI-BPE2.
3.3.5. Badge Kodalpha
La mesure de l’activité volumique du Radon a été réalisée par un
dosimètre radon KODALPHA qui est un détecteur de particules alpha.
Il permet de réaliser des mesures "intégrées" de la radioactivité
naturelle due au gaz radon. Les mesures ont été effectuées sur une
durée de deux mois conformément à l’annexe 11 (protocole de
mesure de l’activité volumique du radon) du protocole OQAI- BPE2.
Figure 4 : Badge Kodalpha.
3.3.6. Moisissures
La détermination des moisissures est décrite dans l’annexe 9 (protocole de détection de la contamination
fongique) du protocole OQAI-BPE2 et consiste, dans un premier temps, au remplissage d’un questionnaire
auprès des habitants permettant de suspecter ou non la présence de moisissures.
En complément, un examen visuel de l’ensemble des pièces des logements investigués est également
réalisé. En cas d’observation d’un développement fongique, des prélèvements surfaciques de moisissures
sont alors effectués.
En parallèle, l’envoi des chromatogrammes obtenus lors de l’analyse des COV au CSTB permet de
déterminer l’indice de contamination fongique qui donne la possibilité de statuer sur un développement
fongique actif. Le CSTB s'appuie sur l'émission, dès les premières heures du développement fongique, de
Composés Organiques Volatils d’origine microbienne (COVm) spécifiques. Ces derniers diffusent dans
l'environnement et constituent une empreinte biochimique dont la détection signale une activité
fongique. L’indice développé permet de statuer sur un développement fongique actif, y compris dans les
cas de contaminations précoces et/ou « cachées ».
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
10
3.4. Plan d’échantillonnage
3.4.1. Stratégie d’échantillonnage spatiale
Pour chaque opération, les logements à investiguer ont été déterminés en concertation avec le maître
d’ouvrage afin d’obtenir, dans la mesure du possible des logements situés à différents étages de
l’immeuble et à différentes expositions. Pour chaque immeuble, 3 logements ont été instrumentés,
hormis pour le bâtiment B où seulement 2 appartements ont été équipés.
Tableau 3 : Logements instrumentés
Nom de l'opération
Appartement instrumenté
Etage
Appartement 1
Rez de jardin
Appartement 6
A
Rez de chaussée
ème
Appartement 17
2
Appartement 2
B
Rez de chaussée
ème
Appartement 7
C
et 3ème étage
3
étage
Appartement 3
Rez-de chaussée
Appartement 6
1 étage
er
ème
Appartement 9
2
B104
B305
B503
D
étage
er
1 étage
ème
3 étage
ème
5 étage
A noter que l’appartement 6 du bâtiment A, l’appartement 9 du bâtiment C et l’appartement 7 du
bâtiment B Nancy ont fait l’objet d’un changement de locataires entre la phase t1 et la phase t2.
Pour chaque logement, deux pièces ont été instrumentées : il s’agit du salon et de la chambre principale.
Un point de mesure à l’extérieur du bâtiment a également été défini pour la mesure de certains polluants.
Tableau 4 : Pièces instrumentées en fonction des polluants
Polluants
Pièces concernées
Température et humidité
CO2
Toutes
Toutes
Aldéhydes
Composés organiques volatils
NO2
Radon
Particules PM 2,5
CO
Toutes sauf extérieur
Toutes
Toutes
Uniquement RDC
Toutes sauf pièces repos (chambre)
Uniquement si source combustion
Moisissures
Indice de contamination fongique
Si moisissures visibles
Toutes sauf extérieur
Aucun des logements ne disposant de source de combustion, les mesures de monoxyde de carbone n’ont
pas été réalisées.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
11
3.4.2. Stratégie d’échantillonnage temporelle
Pour les bâtiments neufs et réhabilités, le suivi temporel des bâtiments comporte 3 phases :



Une phase initiale t0 (quand l’opération le permet), à moins de 3 mois après l’emménagement
des occupants ;
Une phase t1 durant la première saison d’été (entre mai et septembre) ou d’hiver (entre
novembre et février);
Une phase t2 durant la saison suivante, été ou hiver.
Dans le cadre de cette étude la phase t1 a été réalisée pendant la phase hivernale et la phase t2 pendant la
phase estivale.
Lorsque le bâtiment a déjà été livré depuis un certain temps, la phase t0 n’est pas réalisée. De ce fait la
phase t1 commence dès que possible. La phase t2 est réalisée environ 6 mois après la phase t1.
Pour les quatre opérations, la phase t0 à moins de 3 mois après l’emménagement des occupants n’a pas
pu être réalisée, les habitants ayant emménagés plus de trois mois avant la réalisation du projet. Les
phases t1 et t2 ont été mises en œuvre dans les quatre bâtiments.
Pour le bâtiment B, la phase estivale t2, n’a pas pu être réalisée dans l’appartement 2 en raison d’un refus
des occupants. Pour chaque phase, le questionnaire d’accompagnement de la mesure a été remis aux
occupants et complété. Le CEREMA est intervenu dans les logements en même temps qu’Air lorraine, soit
à l’installation du matériel soit à la fin de la campagne.
Le tableau ci-après synthétise les dates d’intervention dans les différents bâtiments.
Tableau 5 : Dates de campagnes pour les différentes opérations
Nom de l'opération
Dates de campagne
phase t1
Dates de campagne
phase t2
A
21 au 28 janvier 2013
24 juin au 1 juillet 2013
B
14 au 21 février 2013
C
10 au 17 décembre 2012
3 au 10 juillet 2013
D
5 au 12 février 2013
sauf appartement 104 :
du 12 au 19/02/2013
13 au 20 juin 2013
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
er
9 au 16 septembre 2013
(sauf appartement 2)
12
4. Outils d’interprétation des résultats
Parmi l’ensemble des polluants évoqués ci-avant, le benzène et le formaldéhyde sont réglementés dans
certains établissements recevant du public par le décret n° 2012-14 du 5 janvier 20123 et le décret
n° 2011-1727 du 2 décembre 20114 et disposent d’une valeur guide et d’une valeur limite.
Par ailleurs, pour certains polluants mesurés dans le cadre de cette étude, des valeurs limites (ou d’action
rapide) et des valeurs guides indicatives sont définies dans le protocole OQAI-BPE2. Les tableaux ci-après
recensent les différentes valeurs limites et valeurs guides à disposition.
La valeur limite désigne la valeur au-delà de laquelle des investigations complémentaires doivent être
menées afin d’identifier et de neutraliser les sources dans le but de ramener les teneurs intérieures en
dessous de la valeur repère. La valeur obtenue lors de chaque phase de mesure est comparée à la valeur
limite.
La valeur guide pour l’air intérieur désigne un niveau de concentration de polluants de l’air intérieur,
déterminé pour un espace donné à atteindre à long terme pour protéger la santé des personnes. La
moyenne des valeurs obtenue lors des deux phases de mesures est comparée à la valeur guide.
4.1 Valeurs limites
Les valeurs limites de concentrations de certains polluants mesurés dans l’air intérieur dont le
dépassement nécessite d’enclencher une information immédiate des propriétaires et/ou des occupants
des locaux à réception des résultats de mesure ont été définies dans l’annexe 21 « Fiche reflexe BPEOQAI » du protocole OQAI-BPE2 et sont présentées dans le tableau ci-après.
Tableau 6 : Synthèse des valeurs limites
Polluant
Valeur limite
Benzène
10 µg/m
Formaldéhyde
100 µg/m
Tétrachloroéthylène
Trichloroéthylène
Référence
3
3
1 250 μg/m
10 μg/m
2
décret n° 2012-14 du 5 janvier 2012 et décret n° 20113
1727 du 2 décembre 2011 (ERP)
3
Arrêté du 5 décembre
Pour les locaux contigus à une installation de nettoyage à
5
sec
HCSP (2012)
6
(bâtiments existants)
3
3
PM2,5
50 μg/m pour PM2,5
Radon
400 Bq/m et1 000 Bq/m
3
HCSP (2013)
3
7
Arrêté du 22 juillet 2004 (écoles)
8
3
Décret n° 2012-14 du 5 janvier 2012 relatif à l'évaluation des moyens d'aération et à la mesure des polluants effectués au titre de la surveillance
de la qualité de l'air intérieur de certains établissements recevant du public.
4
Décret no 2011-1727 du 2 décembre 2011 relatif aux valeurs-guides pour l’air intérieur pour le formaldéhyde et le benzène.
5
Arrêté du 5 décembre 2012 modifiant l’arrêté du 31 août 2009 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la
protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2345 relative à l’utilisation de solvants pour le nettoyage à sec et le
traitement des textiles ou des vêtements paru au Journal Officiel du 9 décembre 2012.
6
HCSP (2012) – Avis relatif à la fixation de valeurs repères d’aide à la gestion pour le trichloroéthylène dans l’air des espaces clos, 6 juillet 2012, 3
p.
7
HCSP (2013) – Valeurs repères d’aide.
8
Arrêté du 22 juillet 2004 relatif aux modalités de gestion du risque lié au radon dans les lieux ouverts au public paru au Journal Officiel du 11
août 2004.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
13
4.2 Valeurs guides réglementaires et valeurs guides indicatives
La valeur guide pour l’air intérieur désigne un niveau de concentration de polluants de l’air intérieur,
déterminé pour un espace donné à atteindre à long terme pour protéger la santé des personnes. Les
différentes valeurs guides réglementaires et les valeurs guides indicatives définies dans le cadre de
l’annexe 22 « Trame type de rendu des résultats pour les bâtiments d’habitation » du protocole OQAIBPE2 sont présentées dans le tableau ci-après.
Tableau 7 : Synthèse des valeurs guides
Polluant
Valeur guides pour l’air intérieur
3
(µg/m )
Acétaldéhyde
Valeur guide indicative : 160 µg/m
Benzène
Valeur guide réglementaire : 5 µg/m à compter
er
3
er
du 1 janvier 2013 et 2 µg/m à compter du 1
janvier 2016
Référence
3
Anses, 2014
9
3
3
Formaldéhyde
(m+p)-xylènes
Valeur guide réglementaire : 30 µg/m à compter
er
3
er
du 1 janvier 2015 et 10 µg/m à compter du 1
janvier 2023
Décret n°2011-1727 du 2
3
décembre 2011 (ERP)
O-xylène
Valeur guide indicative pour les xylènes : 200
3
µg/m
Styrène
Valeur guide indicative : 250 µg/m
Tétrachloroéthylène
Valeur guide indicative: 250 µg/m
3
HCSP, 2010
Toluène
Valeur guide indicative: 300 µg/m
3
Koistinen et al. 2008
Trichloroéthylène
Valeur guide indicative: 2 µg/m
NO2
Valeur guide indicative: 20 µg/m
PM2,5
Valeur guide indicative: 20 µg/m à compter du
er
1 janvier 2015
Koistinen et al. 2008
10
3
3
(HCSP, 2012)
3
(Anses, 2013)
9
5
11
3
(HCSP, 2013)
6
4.2 Valeurs de comparaison
Afin de permettre de comparer les résultats obtenus par rapport au parc de logements français, les
résultats sont mis en perspective par rapport aux valeurs statistiques obtenues lors de la campagne
nationale « Logements » de l’OQAI réalisée entre 2003 et 2005 (567 logements enquêtés sur 7 jours) et
notamment la médiane et le percentile 95. La médiane correspond au 50ème percentile, c’est-à-dire que
50 % des logements ont présenté des valeurs inférieures à cette valeur. De même, pour le percentile 95,
95 % des logements ont présentés une valeur inférieure à cette valeur lors de la campagne logement.
Cette étude a été menée par l’OQAI afin d’établir un état des lieux représentatif de la situation des 24
millions de résidences principales en France métropolitaine.
9
Proposition de valeurs guides de qualité d’air intérieur, L’acétaldéhyde, Avis de l’Anses-Rapport d’expertise collective
Koistinen K, Kotzias D, Kephalopoulos S et al. (2008). The INDEX project : executive summary of a European Union project on
indoor air pollutants. Allergy, 63:810-819
11
Anses (2013) Propositions de Valeurs Guides de qualité d’Air intérieur, Dioxyde d’azote (NO2). Février 2013. Avis et rapport.
10
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
14
Cet état des lieux est descriptif des logements entre 2003 et 2005 avant la mise en place des exigences
relatives à l’économie d’énergie. Ces différents résultats sont présentés en annexe 6.
A noter qu’au moment de la rédaction de ce rapport, les statistiques spécifiques aux bâtiments
d’habitation performants en énergie enquêtés dans le cadre du programme OQAI-BPE ne sont pas
disponibles pour comparaison.
5. Résultats
Pour rappel, le logement 2 du bâtiment B n’a pas pu être instrumenté lors de la phase 2. Les moyennes
annuelles n’ayant pas pu être calculées, seuls les résultats de la phase hivernale seront donc présentés cidessous.
5.1 Les paramètres de confort et le renouvellement de l’air
5.1.1 Les paramètres de confort
Le tableau ci-dessous présente les moyennes de température et d’humidité enregistrées dans chacun des
logements comparées aux valeurs médianes observées lors de la campagne nationale logement de
l’OQAI.
Tableau 8 : Résultats obtenus pour les paramètres de confort
Température (°C)
Nom de
l'opération
Appartement
instrumenté
1
A
6
17
2
B
7
3
C
6
9
B104
D
B305
B503
Valeur médiane - Campagne
nationale Logements OQAI
Pièce
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Autre
Chambre
Humidité (%)
Hiver
Eté
Hiver
Eté
21,9
19,6
22,5
20,9
21,5
19,3
20,2*
18,3*
20,4
19,5
22,9
23,5
23,2
22,4
23,1
22,4
21,1
18,8
21,9
23,7
21,0
19,1
20,3
19,4
23,3
23,4
22,3
22,4
24,6
23,6
24,7
24,2
25,8
24,9
27,0
26,8
27,1
25,9
25,7
23,5
24,6
24,1
25,7
25,2
22,5
23,5
29,6
35,2
29,9
33,1
25,1
30,2
40,3*
30,5*
28,5
27,8
21,1
22,3
23,2
22,3
33,3
30,6
32,0
32,1
31,2
35,9
43,6
46,4
39,8
43,8
44,2
44,4
38,4
41,1
47,3
45,3
50,3
54,1
42,2
45,9
42,3
48,7
59,7
55,5
50,9
51,2
48,2
47,9
55,3
51,4
*Résultat présenté à titre indicatif car les valeurs n’ont pas pu être enregistrées sur l’intégralité de la période.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
15
En ce qui concerne les températures, les valeurs moyennes mesurées dans les logements sont la plupart
du temps plus élevées que les médianes de la campagne nationale logement que ce soit pour la
campagne hivernale ou la campagne estivale.
Par ailleurs, dans la majorité des logements, les températures mesurées dans le salon sont supérieures à
celles des chambres. Les températures observées dans les logements sont plus élevées en été qu’en hiver.
Les températures les plus élevées ont été observées lors de la campagne estivale dans le bâtiment C, avec
des valeurs se situant entre 24,9 et 27,1 °C. La période de mesure s’est caractérisée par un temps
anticyclonique et des températures élevées à l’extérieur ce qui explique les valeurs relevées à l’intérieur
des pièces.
Les taux d’humidité enregistrés dans les logements instrumentés apparaissent majoritairement plus
faibles que les médianes de la campagne nationale logement. La présence de VMC double flux dans la
plus grande partie des logements pourrait expliquer cette observation. En effet en hiver, les moyennes
des humidités relatives intérieures se situent à 27% pour les logements équipés d’une VMC double‐flux et
33 % pour ceux équipés d’une VMC simple flux Hygro A. A noter qu’un air sec cumulé à des températures
élevées peut favoriser la sensation d’inconfort. En été, l’humidité de l’air des logements est plus élevée
qu’en hiver puisqu’elle s’élève de 39,8 à 59,7%.
5.1.2 Le renouvellement de l’air
5.1.2.1 Les dispositifs de ventilation
Les résultats des mesures de débit d’extraction et de soufflage ou de pression au niveau des bouches de
ventilation effectués par le CEREMA sont présentés en annexe 7. Seules des mesures partielles ont pu
être effectuées dans les différents logements en raison des divers encombrements (largeur utile
insuffisante pour faire passer le cône de mesure) qui n’ont pas permis d’accéder à l’ensemble des
bouches. Lorsque les débits (ou pression) ont pu être mesurés, ils apparaissent cohérents vis-à-vis de la
réglementation. Toutefois, il n'est pas possible de conclure quant à la conformité globale des différents
systèmes rencontrés.
Entretien des éléments apparents
D’une manière générale, les bouches d’extraction sont souvent
sales (dépôt de poussière sur la grille), aussi bien dans la cuisine que
dans la salle de bain ou les sanitaires.
Par ailleurs les bonnes pratiques d’entretien de ces éléments ne sont
pas connues par les occupants (tous les 2 mois comme le préconise
certains fabricants).
Figure 5 : Bouche d’extraction
(source CEREMA)
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
16
Mise en œuvre des systèmes
Selon les préconisations du DTU 68.3 (NF DTU 68.3 Installations de
ventilation mécanique), dans les logements, les bouches
d’extraction doivent respecter certaines règles de positionnement,
à savoir :
-
Situées à une hauteur supérieure à 1,80m du sol
Eloignées de plus de 20 cm d’un bord de mur et
plafond.
Cette 2ème règle a pour vocation de pouvoir faciliter les mesures de
débits à réception du bâtiment puis lors de son exploitation
(passage d’un cône de mesure).
Figure 6 : Positionnement de la bouche
d’extraction
Comme en témoigne les photos ci-après, cette distance de 20 cm n’a pas toujours été respectée dans les
logements (bouche collée contre un angle de murs, passage de divers réseaux…).
Photos : bouches d’extraction ne
respectant pas l’éloignement des
20cm d’un bord de mur ou plafond
précisé dans le DTU 68.3.
Source : Cerema
Figures 7 : bouches d’extraction ne respectant pas l’éloignement des 20cm d’un bord de
mur ou plafond précisé dans le DTU 68.3.
Source : Cerema
Balayage de l’air
Le balayage de l’air n’est pas apparu toujours très efficace pour les différentes
raisons suivantes :
les portes sont très rarement détalonnées et aucune grille de transfert
ne vient compenser cette carence,
l’aménagement intérieur réalisé par l’occupant vient parfois perturber
les flux d’air (mobilier placé devant les bouches notamment),
dans les bâtiments tertiaires, l’espacement entre les bouches d’insufflation et d’extraction n’est
pas toujours suffisant.
Etanchéité des réseaux
La mise en œuvre des conduits de ventilation n’a pas fait l’objet d’une vérification lors de cette campagne
QAI-BPE. Toutefois, le non respect de certains débits ou pressions, comme le précise l’annexe 7, peut-être
dû à une mauvaise étanchéité des réseaux.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
17
5.1.2.1 Le dioxyde de carbone
Le graphique ci-dessous présente les moyennes en dioxyde de carbone obtenues sur les deux phases de
mesure enregistrées dans chacun des logements comparées à la médiane observée lors de la campagne
nationale logement qui s’élève à 756 ppm. L’ensemble des résultats détaillé pour chaque logement est
présenté en annexe 8.
A
B
C
D
Figure 8 : Concentrations moyennes de CO2 dans les logements
Les concentrations en CO2 observées dans les logements sont inférieures à la valeur médiane logement.
Les valeurs moyennes de CO2 les plus fortes ont été enregistrées dans le salon de l’appartement 1 et dans
la chambre de l’appartement 17 du bâtiment A, avec des valeurs maximales s’élevant respectivement à
1934 et 1505 ppm. Ces valeurs, très ponctuelles, ont été enregistrées lors de la campagne hivernale. Le
règlement sanitaire départemental indique de ne pas dépasser dans un espace clos 1 000 parties par
million (ppm) de CO2 avec une tolérance jusqu’à 1 300 ppm. Dans les logements, on considère que le
confinement est élevé à partir de 1700 ppm.
Les moyennes en CO2 sont globalement plus faibles dans les salons que dans les chambres ce qui est
cohérent au vu du temps consécutif passé dans chacune de ces pièces. Cette différence peut également
être attribuée à un taux de renouvellement d'air différent entre ces deux pièces. Au vu des niveaux
enregistrés pour le CO2, le renouvellement de l’air dans les logements est satisfaisant.
5.2 Les polluants issus des matériaux et des activités
5.2.1 Le formaldéhyde
L’ensemble des résultats obtenus logement par logement et pour les différentes phases est détaillé en
annexe 9. Il apparait, au vu de ces résultats, que la valeur limite de 100 µg/m3 n’a pas été dépassée dans
les logements, que cela soit lors de la phase estivale, ou lors de la phase hivernale. Par ailleurs,
conformément à ce qui est généralement observé pour ce polluant, les valeurs observées lors des
campagnes estivales sont plus fortes que lors de la campagne hivernale.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
18
Le graphique ci-après présente les valeurs moyennes obtenues sur les deux phases de mesures pour le
formaldéhyde, comparées à la valeur guide et à la médiane de la campagne logement.
Figure 9 : Résultats pour le formaldéhyde
La valeur guide de 30 µg/m3 est respectée pour l’ensemble des pièces. Sur les 20 pièces instrumentées
pour les deux phases, 30 % présentent une concentration supérieure à la médiane de la campagne
logement alors qu’aucune ne respecte la valeur guide de 10 µg/m3 applicable au 1er janvier 2023. Le
percentile 95 de la campagne logement qui s’élève à 46,7 µg/m3 n’a pas été atteint. Les valeurs les plus
élevées ont été mesurées dans le bâtiment A (appartement 17) et dans le bâtiment C (salon de
l’appartement 6).
Pour les différents bâtiments, les concentrations sont variables d’un logement et d’une pièce à l’autre. Par
ailleurs, les concentrations en formaldéhyde sont, la plupart du temps, les plus élevées dans les salons
(attenant à la cuisine) que dans les chambres.
5.2.2 L’acétaldéhyde et l’hexaldéhyde
L’acétaldéhyde
Deux autres aldéhydes ont été mesurés dans le cadre de cette étude. Il s'agit de l’acétaldéhyde et de
l’hexaldéhyde dont les résultats détaillés sont présentés en annexe 10. Le graphique ci-après présente les
concentrations moyennes en acétaldéhyde mesurées sur les deux phases. Les résultats sont comparés à la
médiane de la campagne logement.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
19
Figure 10 : Résultats pour l’acétaldéhyde
Pour l’acétaldéhyde, les concentrations observées dans les logements se situent entre 7 et 19,8 µg/m3. La
valeur guide indicative de 160 µg/m3 est largement respectée dans l’ensemble des pièces. Par contre, 16
pièces sur 20 dépassent la valeur médiane de 11,6 µg/m3 soit 80 % des pièces. Le percentile 95 de la
campagne logement qui s’élève à 30 µg/m3 n’a cependant pas été dépassé. Les valeurs moyennes
observées dans le bâtiment D sont un peu plus fortes que pour les autres bâtiments. Ce bâtiment est le
plus récent, ce qui permet d’expliquer ce constat. De plus les concentrations varient peu d’un logement et
d’une pièce à l’autre, indiquant la présence de sources communes à l’ensemble du bâtiment.
L’hexaldéhyde
Le graphique ci-après présente les concentrations moyennes en hexaldéhyde mesurées sur les deux
phases comparées à la médiane et au percentile 95 de la campagne logement.
A noter que l’appartement 2 du bâtiment B présente pour la phase hivernale (cf annexe 10) des valeurs
élevées pour l’hexaldéhyde puisqu’elles s’élèvent respectivement à 128,2 µg/m3 et 89 µg/m3 pour le salon
et la chambre. Le percentile 95 de la campagne nationale logement est largement dépassé. Les sources
d’hexaldéhyde en air intérieur sont les matériaux bois, les produits de traitement du bois, les peintures et
les imprimés neufs. L’introduction, juste avant les campagnes de mesure, d’un tapis, d’une descente de lit
neuve et de meubles neufs en bois reconstitué semble très probablement à l'origine des concentrations
observées. Par ailleurs, l’absence de réalisation de mesures en phase estivale dans ce logement, ne
permet pas de conclure sur l’évolution des niveaux au fil du temps.
En ce qui concerne les autres logements, l’ensemble des concentrations mesurées dépasse la valeur
médiane logement de 13,6 µg/m3. Le percentile 95 est également dépassé dans la chambre du logement
104 du bâtiment D. Comme pour l’acétaldéhyde, les concentrations moyennes les plus fortes sont
observées dans ce bâtiment en lien avec sa construction récente.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
20
Figure 11 : Résultats pour l’héxaldéhyde
5.2.3 Le benzène
Les résultats détaillés pour le benzène sont présentés en annexe 11. Il apparait, au vu de ces résultats,
que la valeur limite de 10 µg/m3 n’a pas été dépassée dans les logements, que cela soit lors de la phase
estivale ou lors de la phase hivernale. Par ailleurs, conformément à ce qui est généralement observé pour
ce polluant, les valeurs observées lors des campagnes hivernales sont plus fortes que lors de la campagne
estivale.
Le graphique ci-après présente les concentrations moyennes en benzène mesurées sur les deux phases
de mesures, comparées à la valeur guide de 5 µg/m3 applicable au 1er janvier 2013 ainsi qu’à la médiane
de la campagne nationale logement. Les valeurs mesurées à l’extérieur sont également indiquées sur le
graphique.
Figure 12 : Résultats pour le benzène
En ce qui concerne le benzène, en moyenne annuelle tous les logements respectent largement la valeur
guide de 5 µg/m3.
Près de la moitié des pièces instrumentées présente une valeur supérieure à la médiane de la campagne
nationale logement (2,1 µg/m3) et à la valeur guide applicable au 1er janvier 2016 (2 µg/m3). Le percentile
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
21
95 de la campagne nationale logement (7,2 µg/m3) n’a pas été atteint. Dans la majorité des bâtiments, les
concentrations entre air intérieur et air extérieur se recoupent indiquant qu’une des sources principales
de benzène dans les bâtiments est l’air extérieur.
5.2.4 Les composés organiques volatils
Le tableau ci-après présente, pour chacun des composés mesurés, la concentration maximale et minimale
observée pour chacun des bâtiments.
<LQ signifie que la valeur mesurée est inférieure à la limite de quantification du laboratoire. Les valeurs
sont indiquées en gras lorsqu’elles dépassent la valeur guide ou le percentile 95 de la campagne nationale
logements. Le détail des concentrations mesurées est disponible en annexe 11.
Tableau 9 : Résultats obtenus pour les composés organiques volatils
A
Concentration en
3
µg/m
min
B
max
min
C
max
min
D
max
min
max
Valeur
guide
Médiane
Campagne
nationale
Logement
OQAI
Percentile
95
logement
Ethers de glycol
1-méthoxy-2-propanol
0,3
1,2
0,4
0,8
0,7
1,7
1,8
28,1
-
1,9
17,8
2-butoxyéthanol
0,8
1,9
2,1
2,5
3,1
5,8
3,1
6,5
-
1,6
10,4
Composés chlorés
1,4-dichlorobenzène
<LQ
0,3
0,1
0,1
0,2
1,6
< LQ
0,5
-
4,2
150,5
trichloroéthylène
< LQ
< LQ
5,9
31,6
< LQ
< LQ
< LQ
< LQ
2
1
7,4
tétrachloroéthylène
0,1
0,3
0,7
3,7
<LQ
< LQ
0,2
0,4
250
1,4
7,4
Hydrocarbures aromatiques monocycliques
1,2,4-triméthylbenzène
0,7
1,1
1,0
1,3
0,6
1,2
1,3
2,1
-
4,1
21,3
éthylbenzène
0,4
1,2
0,6
0,7
0,5
0,6
1,6
3,1
-
2,3
15,0
toluène
5,1
8,5
2,6
7,0
2,0
7,6
3,7
8,1
20
12,2
86,7
m- + p-xylène
1,0
2,4
1,5
1,9
1,1
1,6
2,6
5,6
200
5,6
42,3
styrène
0,9
1,5
0,5
1,0
0,4
1,4
1,5
2,1
250
1
2,7
o-xylène
0,4
0,9
0,7
0,8
0,7
1,2
1,1
3,6
200
2,3
14,7
Terpène
limonène
72,8
127,0
13,2
35,5
14,7
38,1
13,3
20,5
-
-
-
alpha-pinène
364,7
959,8
23,6
30,3
22,7
46,1
44,9
83
-
-
-
Alcane
n-décane
1,2
2,7
1,6
2,2
1,5
5,6
1,7
4,8
-
5,3
56,2
n-hexane
0,1
1,4
0,8
1,1
0,3
1,0
0,3
1,5
-
-
-
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
22
Les éthers de glycol
Pour le méthoxy-2-propanol, les valeurs mesurées dans les logements sont inférieures à la médiane
logement, hormis pour le bâtiment D. Pour ce dernier, la valeur maximale observée s’élève à 28,1 µg/m3,
ce qui est largement supérieur au percentile 95 mesuré lors cette campagne nationale (17,8 µg/m3).
Le tableau 11 ci-après présente les différentes valeurs mesurées dans chacun des logements pour les
deux phases de mesures dans le bâtiment D.
Tableau 10 : Résultats obtenus pour le 1-méthoxy-2-propanol
3
1-méthoxy-2-propanol (µg/m )
Appartement
instrumenté
104
305
503
Pièce
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Phase t1
Phase t2
Moyenne
1,8
2,1
4,8
5,5
35,1
31,5
1,9
1,5
0,4
2,9
12,2
24,8
1,9
1,8
2,6
4,2
23,7
28,1
Seul le logement 503 présente des concentrations élevées pour ce composé. La phase hivernale présente
des concentrations un peu plus fortes que la phase estivale. La présence de 1-méthoxy-2-propanol en air
intérieur est liée à l’utilisation de laques, la fumée de cigarette, les peintures, solvants, colles et encres. Ce
logement est fumeur mais c’est également le cas du logement 305 qui présente a contrario des
concentrations beaucoup plus faibles. Par ailleurs, des travaux de menuiseries ont été réalisés lors de la
campagne estivale dans l’appartement 503, mais cela ne permet pas d’expliquer les niveaux observés lors
de la campagne hivernale.
Pour le 2-butoxyéthanol, les valeurs dans les logements sont plus faibles et se situent dans les niveaux
médians relevés par l’OQAI.
Les composés chlorés
Pour le 1,4 dichloro-benzène et le tétrachloroéthylène, les valeurs mesurées dans les logements sont
faibles et pour leur majorité inférieures aux valeurs médianes logements. La valeur guide indicative de
250 µg/m3 pour le tétrachloroéthylène est très largement respectée. En ce qui concerne, le
thrichloroéthylène, les concentrations sont inférieures à la limite de quantification du laboratoire sauf
pour le bâtiment B. Le tableau ci-dessous détaille les concentrations en thrichloroéthylène observées
pour ce polluant.
Tableau 11 : Résultats obtenus pour les composés organiques volatils
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
23
3
Trichloroéthylène (µg/m )
Appartement
instrumenté
Pièce
2
7
Extérieur
Valeur limite
Phase t1
Phase t2
Moyenne
Salon
Chambre
13,8
19,0
-
13,8
19
Salon
62,5
0,6
31,6
Chambre
11,6
<LQ
0,7
<LQ
10
6,2
<LQ
Valeur guide
indicative
2
La valeur limite de 10 µg/m3 pour laquelle il convient d’identifier et de neutraliser la ou les sources en
cause est dépassée dans les quatre pièces du bâtiment pour la phase hivernale. Les moyennes été/hiver
dépassent également la valeur guide indicative de 2 µg/m3.
Les concentrations mesurées à l’extérieur sont inférieures à la limite de quantification indiquant que
l’origine de la pollution provient de l’intérieur du bâtiment.
Les sources de trichloroéthylène en air intérieur sont les peintures, les vernis, les colles et les
dégraissants. La source précise de trichloroéthylène dans les logement n’a pas pu être identifiée. Pour la
campagne estivale, les concentrations ont fortement baissé dans le logement 7, revenant à des niveaux
très inférieurs à la valeur limite, ce qui indique qu’il s’agissait d’un phénomène ponctuel.
Les hydrocarbures aromatiques monocycliques
Pour le toluène, le m-xylène, le styrène et l’o-xylène, les valeurs guides indicatives sont largement
respectées dans les différentes pièces des logements. Par ailleurs, pour l’ensemble des composés
mesurés aucune valeur ne dépasse le percentile 95 de la campagne logement. Pour les hydrocarbures, les
valeurs les plus fortes ont été majoritairement mesurées dans le bâtiment D en lien avec le caractère
récent du bâtiment.
Les terpènes
Pour le limonène et l’alpha-pinène, le bâtiment A présente des concentrations nettement plus élevées
que dans les autres bâtiments. Le tableau ci-après présente le détail des concentrations observées dans
ce bâtiment.
Tableau 12 : Résultats obtenus pour le limonène et l’alpha-pinène dans le bâtiment A
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
24
3
Appartement
instrumenté
1
6
17
Appartement
instrumenté
1
6
17
Limonène (µg/m )
Pièce
Phase t1
Phase t2
Moyenne
Salon
Chambre
Salon
72,9
73,7
96,6
72,6
97,1
127,5
72,8
85,4
112,1
Chambre
Salon
Chambre
Extérieur
135
98,9
71,4
0,2
Pièce
Salon
Chambre
Salon
Phase t1
343
392
832
Chambre
Salon
Chambre
Extérieur
1018
609
410
0,7
118,9
127,6
103,6
0,4
Alpha-pinène
Phase t2
386
394
624
902
376
555
2,8
126,9
113,25
87,5
0,3
Moyenne
365
393
728
960
493
483
1,8
Les concentrations en limonène et en alpha-pinène sont élevées dans l’ensemble des logements que ce
soit en hiver ou en été. Le logement 6 est celui qui présente les concentrations les plus importantes avec
des valeurs atteignant jusqu’à 127 µg/m3 pour le limonène et 960 µg/m3 en moyenne pour l’alpha-pinène.
Les sources pour ces deux composés sont les désodorisants, les parfums d’intérieur, les cires, les
nettoyants pour sol et le bois (alpha-pinène).
L’exploitation des questionnaires indique que le sol des trois logements est nettoyé très régulièrement
(jusqu’à une fois par jour) avec des produits pour sol contenant du limonène.
Du produit pour parquet est également utilisé dans les logements. Par ailleurs, ces trois appartements
sont revêtus de parquet au sol et contiennent de nombreux meubles en bois massifs. La présence de
matériaux bois en quantité importante dans les logements et dans l’ossature du bâtiment, cumulée à
l’utilisation régulière de produits ménagers permet d’expliquer les concentrations observées.
Les terpènes constituent en présence d’ozone des précurseurs pour certains aldéhydes (formaldéhyde et
hexaldéhyde). Les niveaux de formaldéhyde les plus élevés ont été observés dans le bâtiment les Héliades
ce qui pourrait s’expliquer par la présence de terpènes en quantités importantes.
Les alcanes
Pour les alcanes, les valeurs mesurées dans les logements sont faibles et inférieures aux concentrations
observées lors de la campagne logement de l’OQAI.
5.3 Les polluants indicateurs des systèmes de chauffage et de la combustion
5.3.1 Les PM2,5
Le tableau ci-après présente les résultats obtenus pour les PM2,5 dans l’ensemble des logements comparés
à la valeur limite, la valeur guide indicative et aux résultats de la campagne logement. Pour rappel, seuls
les salons ont fait l’objet de mesures pour ce polluant.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
25
Le débranchement du Microvol par les occupants des logements 2 du bâtiment B et de l’appartement
B104 du bâtiment D a entrainé une perte de données.
Pour les PM2,5, le logement B305 présente pour la phase hivernale, une concentration de 104 µg/m3, deux
fois supérieure à la valeur limite de 50 µg/m3. Même si une baisse significative est observée lors de la
campagne estivale, la moyenne des deux périodes reste nettement supérieure à la valeur limite de 50
µg/m3.
L’appartement 7 du bâtiment B présente, pour la phase hivernale, une concentration supérieure à la
valeur limite (52 µg/m3). La phase estivale présente une valeur plus faible (14 µg/m3) mais la moyenne
reste toutefois supérieure à la valeur guide indicative fixée à 20 µg/m3.
D’autres dépassements de la valeur guide ont également été observés dans différents logements : pour
les appartements 1 du bâtiment A et l’appartement 9 du bâtiment C.
Les habitants de ces quatre logements sont fumeurs ce qui n’est pas le cas pour les autres appartements.
Le tabagisme actif à l’intérieur de ces logements est donc principalement à l’origine des concentrations
observées.
Tableau 13 : Résultats obtenus pour les PM2,5
3
PM2,5 (µg/m )
Nom de
l'opération
A
B
C
Pièce
Phase t1
Phase t2
Moyenne
Appartement 1
41,5
10
25,8
Appartement 6
20,7
17
18,9
Appartement
10
7
8,5
Extérieur
28
9
18,5
Appartement 2
-
-
-
Appartement 7
52
14
33,0
Extérieur
29
6
17,5
Appartement 3
3,3
8
5,7
Appartement 6
3,0
8
5,5
Appartement 9
4,6
43
23,8
Extérieur
12
14
13,0
B104
-
10
10
B305
104
17
60,5
B503
26
7
16,5
Extérieur
16
10
13,0
D
Valeur limite
50
Valeur guide indicative
20
Valeur médiane - Campagne
nationale Logements OQAI
19,1
Percentile 95 logement
134
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
26
5.3.2 Le NO2
Le tableau ci-après présente l’ensemble des résultats obtenus pour le dioxyde d’azote dans les différents
bâtiments ainsi qu’à l’extérieur. En raison d’une contamination des blancs de site, les résultats obtenus
pour la phase t2 dans les bâtiments C et D ont été invalidés et ne sont pas présentés.
Les niveaux moyens de dioxyde d’azote sont inférieurs à la valeur guide indicative de 20 µg/m 3 pour
l’ensemble des logements. Par ailleurs, les concentrations observées sont systématiquement plus faibles à
l’intérieur des logements qu’à l’extérieur indiquant que la source principale de NO2 provient de l’air
extérieur.
Tableau 14 : Résultats obtenus pour le NO2
3
Nom de l'opération
NO2 (µg/m )
Appartement
Pièce
instrumenté
Phase t1
Appartement 6
Extérieur
Appartement 2
Appartement 7
Extérieur
Appartement 3
C
Appartement 6
Appartement 9
Extérieur
B104
D
B305
B503
Extérieur
Valeur guide indicative
Valeur médiane - Campagne
12
Logements OQAI 2001
11,4
16,5
17,0
18,5
18,8
19,3
13,3
15,0
20,6
-
11,1
11,9
12,0
12,5
14,7
13,3
17,6
15,0
20,5
-
10,9
7,2
6,9
6,4
10,9
7,2
Salon
15,2
Chambre
12,6
Salon
21,9
Chambre
15,0
20,4
Salon
4,0
Chambre
5,0
Salon
2,8
Chambre
3,1
Salon
2,0
Chambre
7,4
Salon
11,6
Chambre
8,7
Salon
9,3
Chambre
9,3
Salon
10,5
Chambre
8,6
17,9
3
20 μg/m
Appartement 17
B
Moyenne
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Appartement 1
A
Phase t2
26 μg/m3 dans la chambre
12
Qualité d’air intérieur, qualité de vie ‐ 10 ans de recherche pour mieux respire OQAI. Médiane issue de la campagne pilote
réalisée en 2001 dans 90 logements (chambre et cuisine par tube passif) et 9 écoles.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
27
5.4 Le radon et les moisissures
5.4.1 Le radon
Les données obtenues pour le radon pour la phase t1 dans les appartements situés au rez-de-chaussée
sont présentées dans le tableau ci-dessous. A noter que le radon est uniquement mesuré en hiver. Le
bâtiment B n’a pas fait l’objet de mesure de radon car l’appartement n°2 est situé au premier étage et
non au rez-de-chaussée.
Tableau 15 : Résultats obtenus pour le radon
Pièce
Concentration moyenne en
3
Bq/m
Salon appartement 1
21
Chambre appartement 1
8
Salon Appartement 3
<LQ
Chambre Appartement 3
<LQ
Salon appartement B104
20
Nom de l'opération
A
C
D
Chambre appartement B104
Valeur limite
3
400 Bq/m et 1 000 Bq/m
28
3
<LQ : inférieur à la limite de quantification du laboratoire
Les valeurs mesurées pour le radon sont très faibles et largement inférieures aux deux valeurs limites.
5.4.2 Les moisissures
L’ensemble des logements a fait l’objet d’un examen visuel pour la recherche de moisissures. Aucune
trace de moisissures n’a été détectée dans les différents logements. De ce fait, aucun prélèvement de
moisissures par écouvillon ou ruban adhésif n’a été effectué.
A partir des chromatogrammes, le CSTB a déterminé pour le salon de chaque logement, l’indice de
développement fongique. Un indice fongique positif indique un développement fongique non visible.
Dans certains cas, l’indice de contamination fongique est incertain ou n’a pas pu être déterminé.
L’ensemble des résultats obtenus est présenté dans le tableau ci-après.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
28
Tableau 16 : Résultats obtenus pour les indices de contamination fongique.
Nom de
l'opération
A
B
C
D
Pièce
Indice de contamination fongique
Appartement 1
Incertain
Appartement 6
Négatif
Appartement 17
Négatif
Appartement 2
-
Appartement 7
Négatif
Appartement 3
Incertain
Appartement 6
Négatif
Appartement 9
Négatif
B104
Positif
B305
-
B503
Positif
Les logements du bâtiment D présentent un indice de contamination fongique positif témoignant d’un
développement non visible de moisissures. Les taux d’humidité dans ce bâtiment sont effectivement un
peu plus élevés dans ce bâtiment que dans les autres, ce qui peut expliquer ces résultats. A noter
qu’aucun dégât des eaux, problème de condensation ou d’infiltration d’eau n’a été observé dans les
logements.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
29
6. Conclusion et perspectives
L’évaluation de la qualité de l’air intérieur dans quatre bâtiments performants en énergie a permis de
mettre en évidence certains éléments :
Pour les paramètres de confort et de confinement :
-
Les taux d’humidité mesurés dans les logements sont faibles notamment en période hivernale, en
lien avec la présence majoritaire de VMC double flux dans les logements investigués,
-
Les niveaux de CO2 mesurés indiquent un niveau de confinement relativement bas dans les
logements. Concernant le renouvellement de l'air intérieur, l'aération par ouverture des fenêtres
apparait comme une pratique relativement vulgarisée en été comme hiver à travers l'échantillon
de logements étudiés. Les mesures qui ont pu être effectuées sur les systèmes de ventilation
apparaissent cohérentes au regard de la réglementation. Il reste toutefois délicat de conclure
quant à la satisfaction du renouvellement global de l'air intérieur du fait de l’impossibilité de
mesurer l’intégralité des débits dans les logements.
Pour le formaldéhyde et le benzène qui font l’objet d’une réglementation:
-
La valeur guide de 30 µg/m3 est respectée dans l’ensemble des logements pour le formaldéhyde.
L’ensemble des pièces investiguées présentent cependant des niveaux supérieurs à la valeur
guide de 10 µg/m3 à atteindre au 1er janvier 2023. Le bâtiment A présente les valeurs les plus
élevées, en lien avec la présence de terpènes favorisant la formation de formaldéhyde par
photochimie.
-
Pour le benzène, l’ensemble des valeurs mesurées respecte la valeur guide de 5 µg/m3. La valeur
guide de 2 µg/m3 applicable au 1er janvier 2016 est respectée dans la moitié des pièces
investiguées en lien avec l’influence de l’air extérieur.
Pour les autres indicateurs des matériaux de construction, de décoration et des activités :
-
Pour les aldéhydes, les niveaux les plus élevés ont été observés dans le bâtiment D en lien avec le
rapprochement des mesures avec la fin des travaux (juin 2012). Des teneurs élevées en
hexaldéhyde ont été observées dans le logement 2 du bâtiment B lors de la campagne hivernale.
L’introduction d’éléments de mobiliers neufs pendant la campagne de mesure pourrait expliquer
ce résultat.
-
La valeur limite pour le trichloréthylène est dépassée dans l’ensemble des logements du
bâtiment B pour la campagne hivernale. Les niveaux mesurés lors de la campagne estivale sont
beaucoup plus faibles indiquant qu’il s’agissait d’une source ponctuelle de pollution qui n’a pas
pu être identifiée.
-
Des niveaux élevés pour les terpènes (limonène et alpha pinène) ont été mesurés dans l’ensemble
des logements du bâtiment A. La présence de matériaux bois (parquet, meubles…) et le nettoyage
fréquent des sols à base de produits contenant ces composés sont vraisemblablement à l’origine
des concentrations observées.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
30
Pour les composés traceurs de la combustion:
-
Pour les PM2,5, un dépassement de la valeur limite de 50 µg/m3 a été observé dans le logement
305 du bâtiment D. La valeur guide indicative de 20 µg/m3 est quant à elle dépassée dans quatre
logements fumeurs. Le tabagisme actif est donc à l’origine des dépassements observés.
-
Pour le NO2, les niveaux sont pour leur ensemble inférieurs à la valeur guide indicative.
Pour le radon, les niveaux mesurés sont faibles et très en deçà des valeurs limites.
Bien qu’aucune moisissure n’ait été observée visuellement dans les logements, l’indice de
développement fongique est positif dans deux logements du bâtiment D. Ce résultat indique le
développement de moisissures non visibles dans le logement.
Conclusion sur les résultats des campagnes de mesures menées :
Le bâtiment A se caractérise par les concentrations importantes de terpènes relevées dans l’ensemble des
logements. Une caractérisation plus précise des sources de ce polluant en air intérieur pourrait être mise
en œuvre afin de déterminer la part relative à l’utilisation de matériaux bois et celle relative à l’utilisation
de produits ménagers.
Le bâtiment C est celui qui présente globalement les concentrations les plus faibles pour l’ensemble des
polluants.
Pour le bâtiment B, les niveaux élevés mesurés pour le trichloréthylène résultent d’une pollution
ponctuelle. Par ailleurs, la présence de niveaux élevés pour l’hexaldéhyde dans l’appartement 2 n’est pas
inhérente au bâtiment mais est liée au mobilier introduit par les habitants.
Le bâtiment D qui est le plus récent, présente de façon caractéristique des concentrations plus élevées
que les autres bâtiments pour certains aldéhydes et certains composés organiques volatils. Une
campagne de mesure complémentaire pourrait permettre de vérifier la décroissance des concentrations
au fil du temps.
En dehors, des cas particuliers recensés ci-dessus, les concentrations mesurées dans les 22 logements
répartis sur quatre bâtiments, se situent dans les niveaux médians relevés par l’OQAI lors de la
campagne logement.
L’ensemble des données obtenues lors de cette étude ainsi que les questionnaires d’accompagnement
des mesures ont été intégrés dans la base de référence sur la qualité de l’air intérieur, le confort et les
consommations énergétiques des bâtiments performants en énergie gérée par l’OQAI.
L’ensemble des résultats obtenus pourra également être mis au regard des résultats nationaux à
postériori, lorsque les résultats statistiques du programme BPE-OQAI seront publiés.
En complément de ce rapport, des fiches synthétiques des résultats ont été rédigées et remises aux
habitants. Le rappel des bonnes pratiques (ventilation, tabagisme, utilisation des produits d’entretien) a
été effectué auprès des habitants à cette occasion.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
31
Annexe 1
Descriptif du bâtiment A
Type d'établissement : Immeuble collectif d'habitations
Logements concernés : logement 1, logement 6 et logement 17
1. Environnement proche de l'établissement
L'établissement est situé en zone urbaine. Les voies de circulation environnantes sont d'un trafic moyen.
Il y a quelques espaces verts à proximité du bâtiment.
2. Description générale du bâtiment
Le bâtiment comprend 17 logements dont 2 logements de 2 pièces, 8 logements de 3 pièces et 7
logements de 4 pièces.
Eléments structurels principaux et équipements :
1- ossature bois
2- isolation intérieure en laine de verre
3- triple vitrage avec châssis bois à l'intérieur et alu à l'extérieur
4- Protections solaires : brise-soleil en aluminium
5- Portes palières en bois
6- Chauffage et ventilation : batterie chaude électrique sur VMC double flux
7- Eau chaude et sanitaire : panneaux solaires thermiques en base. Cogénération couplée à une chaudière
gaz à condensation en appoint.
Revêtements des pièces et mobilier : (classement par ordre d'importance; 1 étant le revêtement
majoritaire)
Revêtements de sols
Revêtements de
murs
Revêtements de
plafonds
Mobiliers
Logement 1
1- synthétique
2- parquet
3- carrelage
1- peinture
2- carrelage
1- peinture
1- bois aggloméré
Logement 6
1- parquet
2- synthétique
3- carrelage
1- peinture
2- carrelage
1- peinture
1-bois massif
2-bois aggloméré
Logement 17
1- parquet
2- synthétique
3- carrelage
1- peinture
2- carrelage
1- peinture
1- bois massif
2- bois mélaminé
3- bois verni
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
32
3. Aération des logements
Logement 1
Logement 6
Type de système
VMC Double Flux
Obturation bouches d'entrée d'air
non
Obturation bouches d'extraction
d'air
non
Ouverture des portes intérieures
Ouverture des fenêtres
portes ouvertes
uniquement le matin
portes fermées
Logement 17
portes ouvertes
Cuisine/séjour : dès
Cuisine/séjour : dès
Cuisine/séjour : dès
nécessaire, problème
nécessaire, problème
nécessaire, problème
d'odeurs de cuisine
d'odeurs de cuisine
d'odeurs de cuisine
Chambres : tous les jours
Chambres : 1/4h par
Chambres : 1/4h 2 fois
moins d'une 1/2h en
jour en hiver
par semaine en hiver
hiver
plus d'une heure le jour plus d'une heure le jour
tous les jours plus d'1h
et la nuit en été
et la nuit en été
jour et nuit en été
7. Activités dans les pièces
Logement 1
Logement 6
Logement 17
Présence de fumeurs
oui
non
non
Utilisation d'encens / bougies
parfumées
Bougies parfumées mais
rarement
-
rarement
Animaux domestiques dans le
logement
Un chat non traité
contre les parasites
1 chat traité au
printemps
2 chiens 15j/an
un chat traité contre les
parasites
Composition du ménage en hiver
2 adultes et 2 enfants
1 adulte et 2 enfants
2 adultes
Composition du ménage en été
2 adultes et 2 enfants
Nouveaux locataires
n’ayant pas emménagé
2 adultes
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
33
Annexe 2
Descriptif du bâtiment B
Type d'établissement : Immeuble collectif d'habitations
Logements concernés : Appartement 2 et appartement 7
1. Environnement proche de l'établissement
Le bâtiment est situé en zone urbaine, proche d'une voie de circulation automobile et d'un parking de
grande taille.
2. Description générale du bâtiment
Le bâtiment comprend 8 logements sur 5 niveaux.
Eléments structurels principaux et équipements :
1- ossature bois et paroi béton
2- isolation rapportée par l'extérieur et par l'intérieur (cellulose insufflée)
3- triple vitrage en bois/alu
4- Protections solaires extérieures : stores
5- Chauffage et ventilation : récupération de la chaleur de la VMC et appoint électrique sur les bouches de
soufflage – VMC double flux
6- Eau chaude sanitaire : PAC sur rejet VMC
Revêtements des pièces : (classement par ordre d'importance; 1 étant le revêtement majoritaire)
Appartement
7
Revêtements de sols
Revêtements de murs
Revêtements de
plafonds
1. synthétique
1. peinture
2. carrelage
1. peinture
2. bois
1. papier peint
2. peinture
1. peinture
1. synthétique
2
Mobilier présent dans les pièces : (classement par ordre d'importance; 1 étant le revêtement majoritaire)
Appartement
Bois
massif
2
2
7
3
Bois
aggloméré
plastique
métal
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Bois
verni
Bois
mélaminé
textile
autre
1
2
1
34
3. Aération des logements
Appartement 2
Appartement 7
Type de système
VMC Double Flux
Obturation bouches d'entrée d'air
non
Obturation bouches d'extraction
d'air
non
Ouverture des portes intérieures
Ouverture des fenêtres
Pièces principales : nuit et jour :
fermées
moins d'1/2h/jour en hiver
Pièces principales : ouvertes le
jour- fermées la nuit
5 minutes par jour en hiver
4. Activités dans les pièces
Appartement 2
Appartement 7
Stockage des produits
d'entretien/décoration/bricolage
Placard de la cuisine et buanderie
(placard du 1er niveau)
cuisine/SDB/WC
Présence de fumeurs
non
oui (campagne hiver)
Utilisation d'encens / bougies
parfumées
Désodorisant dans placard sous
l'escalier
-
Animaux domestiques dans le
logement
Un chat
Un chat (campagne hiver)
Composition du ménage en hiver
2 adultes et 2 enfants
1 adulte
Composition du ménage en été
-
2 adultes
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
35
Annexe 3
Descriptif du bâtiment C
Type d'établissement : Logements pour séniors et centre périscolaire (seuls des logements ont été
instrumentés)
Logements concernés : Logements 3, 6 et 9
1. Environnement proche de l'établissement
L'établissement est situé en zone urbaine, Les voies de circulation environnantes présentent un trafic
faible. Dans un rayon de 3 km, se trouvent une industrie chimique, une industrie textile, une imprimerie et
une déchetterie.
2. Description générale du bâtiment
Le bâtiment comprend 12 logements de type T3, Nombre de niveaux : RDC – 2 étages
Eléments structurels principaux et équipements :
1- mur existant en briques
2- isolation rapportée par l'extérieur en ouate de cellulose et en laine de bois
3- double vitrage au sud, triple vitrage au nord bois et PVC
4- Protections solaires extérieures : débords de toiture
5- Portes palières en bois et aluminium
6- Chauffage et ventilation : chaudière bois en sous-sol – chauffage par ventilo-convecteurs - VMC double
flux
7- Eau chaude et sanitaire : panneaux solaires thermiques et chaudière bois
Revêtements des pièces et mobilier: (classement par ordre d'importance; 1 étant le revêtement
majoritaire)
Revêtements de
sols
Revêtements de
murs
Revêtements de
plafonds
Mobilier
Logement 3
1- carrelage
2- linoléum
1- peinture
1- peinture
1- bois massif
2- bois aggloméré
Logement 6
1- carrelage
2- linoléum
1- peinture
1- peinture
1- bois massif
2- bois aggloméré
Logement 9
1- carrelage
2- linoléum
1- peinture
1- peinture
1- bois massif
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
36
3. Aération des logements
Logement 3
Logement 6
Type de système
VMC Double Flux
Obturation bouches d'entrée d'air
non
Obturation bouches d'extraction
d'air
non
Ouverture des portes intérieures
Ouverture des fenêtres
Jour : ouvertes
Nuit : ouvertes
1/2 h pendant le
ménage été et hiver
Fermée la nuit,
Jour : ouvertes
Nuit : ouvertes
Logement 9
Jour : ouvertes
Nuit : fermées
environ 1/2h/jour en
hiver
jour et nuit en oscillantjour et nuit en oscillantbattant en été
battant en été
4. Activités dans les pièces
Logement 3
Logement 6
Logement 9
non
non
Oui (campagne
estivale)
Utilisation d'encens / bougies
parfumées
non
Utilisation régulière
d'encens et bougies
parfumées
-
Animaux domestiques dans le
logement
non
non
non
Composition du ménage en hiver
1 adulte
1 adulte
1 adulte
Composition du ménage en été
1 adulte
1 adulte
1 adulte et 1 enfant
Présence de fumeurs
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
37
Annexe 4
Descriptif du bâtiment D
Type d'établissement : Immeuble collectif d'habitations
Logements concernés : appartement B 503, B 104 et B 305
1. Environnement proche de l'établissement
Le bâtiment est situé en zone urbaine, au pied d'une voie de circulation automobile et d'une ligne de
tramway. Un chantier de construction était en cours à proximité du bâtiment lors des campagnes de
mesures.
2. Description générale du bâtiment
Le bâtiment comprend :
- 73 logements du studio au T5
- 4 locaux professionnels au rez-de-chaussée
- 4 cellules commerciales au rez-de-chaussée
Seuls les logements ont été instrumentés.
Eléments structurels principaux et équipements :
1- ossature bois et murs béton
2- isolation rapportée par l'extérieur (laine minérale-polystyrène expansé) et par l'intérieur
3- double vitrage en bois
4- Protections solaires extérieures : stores
5- Chauffage et ventilation : PAC géothermique -chaufferie en sous-sol –chauffant – VMC SF hygo A
6- Eau chaude sanitaire : PAC géothermique
Revêtements des pièces : (classement par ordre d'importance; 1 étant le revêtement majoritaire)
Appartement
Revêtements de sol
Revêtements de murs
Revêtements de plafonds
B 503
1. synthétique
2. carrelage (SDB)
1. papier peint
2. peinture
3. carrelage
peinture
B 104
1.synthétique
2. carrelage (SDB)
1. papier peint
2. peinture
3. carrelage
peinture
B 305
1. synthétique
2. carrelage (SDB)
1. papier peint
2. peinture (cuisine, SDB)
peinture
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
38
Mobilier présent dans les pièces : (classement par ordre d'importance; 1 étant le revêtement majoritaire)
Appartement
Bois
massif
B 503
1
B 104
2
B 305
1
Bois
aggloméré
plastique
métal
Bois
verni
Bois
mélaminé
2
3
textile
autre
1
2
3
3. Aération des logements
Appartement B503
Appartement B104
Type de système
VMC Simple Flux HygroA
Obturation bouches d'entrée d'air
non
Obturation bouches d'extraction
d'air
non
Ouverture des portes intérieures
Ouverture des fenêtres
ouvertes de jour et de
nuit
ouvertes de jour et de
nuit
Hiver : moins d'1/2h de
Hiver : moins d'1/2h de
jour – pas de nuit
jour – pas de nuit
Eté : plus d’1h par jourEté : plus d’1h par jour
pas de nuit
Appartement B305
ouvertes de jour et
fermées de nuit
Hiver : moins d'1/2h de
jour – pas de nuit
Eté : toute la journée
3. Activités dans les pièces
Appartement B503
Appartement B104
Appartement B305
Présence de fumeurs
Plusieurs fois par
semaine
non
oui
Stockage des produits
d'entretien/décoration/bricolage
Cuisine – placard de
l'entrée - séjour
Cuisine - toilettes
Cuisine et à l'extérieur
du logement
Utilisation de la hotte aspirante
Pas de hotte
Pas de hotte
Oui fréquemment
Utilisation d'encens / bougies
parfumées
-
-
-
Animaux domestiques dans le
logement
aucun
aucun
1 chat
Composition du ménage en hiver
1 adulte et 1 enfant
1 adulte et 1 enfant
1 adulte
Composition du ménage en été
1 adulte et 1 enfant
1 adulte et 1 enfant
1 adulte
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
39
Annexe 5
Sources des polluants en air intérieur
Aldéhydes
Formaldéhyde
Acétaldéhyde
Hexaldéhyde
Photocopieurs, combustion, fumée de cigarettes, produits d’usage
courant, livres et magazines neufs, panneaux de bois brut, peintures à
phase solvant, matériaux contenant des composés à base de
formaldéhyde (liants ou colles urée-formol), photochimie, panneaux de
particules, panneaux de fibres de bois agglomérés
Photochimie, panneaux de bois brut, panneaux de particules, isolants
Fumée de cigarettes, Photocopieurs
Matériaux bois, produit de traitement du bois, peintures et imprimés
neufs
Polluants indicateurs du chauffage
Particules en suspension
Monoxyde de carbone
Dioxyde d’azote
Proximité d’un chantier/atelier, pollution urbaine extérieure dont trafic
automobile, combustion fioul, charbon, bois, entretien des surfaces,
craie, fumée de tabac, cuisine
Pollution urbaine extérieure dont trafic automobile, appareils de
chauffage et de production d’eau chaude, fumées de tabac
Présence humaine, fumées de tabac, produits d’entretien, pollution
urbaine extérieure dont trafic automobile, combustion du gaz
Moisissures et spores fongiques
Sols, végétaux et tout substrat organique humide via les ouvrants, les systèmes de ventilation ou de
traitement de l’air, endroits humides, mal ventilés, chauds et sombres (atriums, pots, vides
sanitaires…), ameublement souillé ou endommagé par l’eau
Radon
Sols, matériaux de construction, dégazage de l’eau à usage sanitaire
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
40
Composés organiques volatils
Alcanes
n-décane et isomères
White-spirit, colles pour sol, cires, vernis à bois, nettoyants pour sol, moquettes
Ethers de glycol
1-méthoxy-2-propanol
2-butoxyéthanol
Laques, Fumée de cigarette, peintures, vernis, solvants -hydrophiles et lipophiles, colles,
encres
Solvants hydrophiles et lipophiles, peintures, colles, encres
Composés Chlorés
trichloroéthylène
tétrachloroéthylène
1,4-dichlorobenzène
Peintures, vernis, colles, dégraissant métaux, terrains contaminés par d’anciennes activités
industrielles
Dégraissant, émissions processus de nettoyage à sec
Terrains
contaminés
par d’anciennes
Antimites,
désodorisant,
taupicide activités industrielles
Hydrocarbures aromatiques monocycliques
éthylbenzène
Gaz d’échappement, cires
m- + p-xylène
Peinture, vernis, colles, insecticides
benzène
Carburants, fumée de cigarette, produits de bricolage, ameublement, produits de
construction et de décoration
styrène
Matières plastiques, matériaux isolants, carburants
o-xylène
Peinture, vernis, colles, insecticides
toluène
Carburants, peintures, vernis, colles, encres, moquettes, tapis
1,2,4-triméthyl-benzène
Solvants pétroliers, carburants, goudrons, vernis
Terpènes
limonène
alpha-pinène
Désodorisant, parfum d’intérieur, cire, nettoyant sol
Désodorisant, parfum d’intérieur, produit d’entretien, matériaux bois
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
41
Annexe 6
Résultats campagne nationale « Logements » de
l’OQAI réalisée entre 2003 et 2005 (567 logements)
1. Paramètres de confort (température et humidité)
Température médiane du parc de
logements français (°C) 13
Humidité médiane du parc de logements
français (%)14
Médiane
estivale
Médiane hivernale
Médiane
estivale
Médiane hivernale
23,5
19,4
51,4
46,4
22,5
20,3
55,3
43,6
Pièce de sommeil
Autre que pièce
de sommeil
2. Dioxyde de carbone
Pour le CO2, la médiane mesurée lors de la campagne logement est de 756 ppm.
3. Radon
3
Concentration intérieure en période hivernale (Bq/m )
Pièce de sommeil
Autre pièce que pièce de sommeil
Concentration médiane du parc de
logements français en période
15
hivernale
47
43
13 La valeur médiane a été calculée pour les logements dont les mesures de température ont été réalisées intégralement en
période estivale (entre le 15 mai et le 15 septembre) et en période hivernale (entre le 1er novembre et le 28 février).
14
La valeur médiane a été calculée pour les logements dont les mesures de l’humidité relative ont été réalisées intégralement en
période estivale (entre le 15 mai et le 15 septembre) et en période hivernale (entre le 1er novembre et le 28 février).
15 La concentration médiane a été calculée pour les logements dont le prélèvement du radon a débuté en période hivernale
(entre le 1er novembre et le 28 février).
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
42
4. Les autres polluants
Polluant
Concentration médiane du
parc de logements français
Percentile 95 du parc de
1,2,4-triméthylbenzène
4,1
1,4-dichlorobenzène
4,2
1-méthoxy-2-propanol
1,9
2-butoxyéthanol
1,6
10,4
acétaldéhyde
11,6
30
alpha-pinène
non mesuré
benzène
2,1
éthylbenzène
2,3
formaldéhyde
19,6
hexaldéhyde
13,6
limonène
non mesuré
(m+p)-xylènes
5,6
42,3
o-xylène
2,3
14,7
n-décane
5,3
n-hexane
non mesuré
styrène
1,0
tétrachloroéthylène
1,4
trichloroéthylène
1,0
toluène
12,2
PM2,5
19,1
134,0
NO2
Non mesuré
Non mesuré
logements français
21,3
150,5
17,8
non mesuré
7,2
15,0
46,7
50,1
non mesuré
56,2
non mesuré
2,7
7,4
7,4
86,7
Les concentrations en NO2 n’ont pas été mesurées dans le cadre de la campagne nationale « Logements ».
En revanche, elles avaient été mesurées lors de la campagne pilote réalisée en 2001 dans 90 logements
(chambre et cuisine par tube passif) et 9 écoles. Dans les logements, la médiane mesurée dans la cuisine
s’élevait à 34 μg/m3 contre 26 μg/m3 dans la chambre.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
43
Annexe 7
Résultats des mesures de ventilation
Bâtiment A
Système de ventilation
Le système présent dans les logements est une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) double flux. L’air neuf est insufflé
dans les pièces de vie (chambre, séjour) puis circule vers les pièces de service (cuisine, salle de bains et WC) d’où il est
extrait.
Logement n°1
Pièce
Débit mesuré en
été
Séjour
Chambre 1
Chambre 2
Chambre 3
Cuisine
Salle de bains
WC
76 m /h
3
18 m /h
3
24 m /h
Mesure impossible
3
68 m /h
3
21 m /h
3
26 m /h
Total extraction
115 m /h
3
3
Débit mesuré en
hiver
Débit mini
réglementaire
3
83 m /h
Mesure impossible
3
18 m /h
3
19 m /h
3
55 m /h
3
28 m /h
3
30 m /h
3
45 m /h
3
Les mesures ont été faites dans des conditions
standards d’utilisation du logement : débit
maximal cuisine non actionné (cordelette). Le
réseau de ventilation n’est pas entièrement
équilibré : il y a plus d’air insufflé que d’air
extrait ; toutefois les débits mesurés dans
votre logement paraissent conformes à la
réglementation.
3
113 m /h
90 m /h
Le renouvellement d’air apparait satisfaisant en été et en hiver.
Logement n°6
Pièce
Séjour
Chambre 1
Chambre 2
Chambre 3
Total insufflation
Cuisine
Salle de bains
WC
Total extraction
Débit mesuré en
été
3
66 m /h
3
14 m /h
3
14 m /h
3
18 m /h
3
112 m /h
3
75 m /h
3
16 m /h
3
16 m /h
3
107 m /h
Débit mesuré en
hiver
3
86 m /h
3
17 m /h
3
14 m /h
3
14 m /h
3
131 m /h
3
94 m /h
3
30 m /h
3
16 m /h
3
140 m /h
Débit mini
réglementaire
Débit mesuré en
été
3
81 m /h
Mesure impossible
3
18 m /h
Mesure impossible
Mesure impossible
3
30 m /h
3
23 m /h
3
13 m /h
-
Débit mesuré en
hiver
3
82 m /h
Mesure impossible
3
15 m /h
Mesure impossible
Mesure impossible
3
37 m /h
3
16 m /h
3
23 m /h
-
Débit mini
réglementaire
3
45 m /h
3
90 m /h
Les mesures ont été faites dans des conditions
standards d’utilisation du logement : débit
maximal cuisine non actionné (cordelette). Le
réseau de ventilation est globalement bien
équilibré : il y a environ la même quantité d’air
insufflé et extrait. De plus, les débits mesurés
dans votre logement sont conformes à la
réglementation.
Le renouvellement d’air apparait satisfaisant
en été et en hiver.
Logement n°17
Pièce
Séjour
Chambre 1
Chambre 2
Chambre 3
Cuisine
Salle de bains 1
Salle de bains 2
WC
Total extraction
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
3
45 m /h
Les mesures ont été faites dans des conditions
standards d’utilisation du logement : débit
maximal cuisine non actionné (cordelette). La
configuration et l’emplacement des bouches
n’ont pas permis la mesure de tous les débits.
Néanmoins, les mesures qui ont été effectuées
semblent cohérentes vis-à-vis de la
réglementation.
3
90 m /h
44
Bâtiment B
Système de ventilation
Le système présent dans les logements est une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) double flux. L’air neuf est insufflé
dans les pièces de vie (chambre, séjour) puis circule vers les pièces de service (cuisine, salle de bains et WC) d’où il est
extrait.
Logement n°3
Pièce
Débit mesuré en
été
Séjour
Chambre 1
Chambre 2
Total insufflation
Salle de bains
WC
Cuisine
Cellier
Total extraction
37 m /h
3
25 m /h
3
32 m /h
3
94 m /h
3
15 m /h
3
15 m /h
Mesure impossible
3
20 m /h
-
Débit mesuré en
hiver
3
Débit mini
réglementaire
3
40 m /h
3
23 m /h
3
22 m /h
3
85 m /h
3
16 m /h
3
18 m /h
Mesure impossible
3
20 m /h
-
Les mesures ont été faites dans des
conditions standards d’utilisation du
logement : débit maximal cuisine non
actionné (cordelette).
La configuration et l’emplacement
des bouches n’ont pas permis la
mesure de tous les débits. L'apport en
air neuf est supérieur au débit mini
réglementaire d'extraction , ce qui
tend
à
supposer
que
le
renouvellement d'air intérieur est
satisfaisant.
3
45 m /h
3
75 m /h
En revanche, il n'est pas possible de conclure quant à la conformité des débits d'extraction.
Logement n°6
Pièce
Débit mesuré en
été
Débit mesuré en
hiver
Séjour
Chambre 1
Chambre 2
Salle de bains
WC
Cuisine
Cellier
Total extraction
Mesure impossible
3
29 m /h
3
26 m /h
3
28 m /h
3
17 m /h
Mesure impossible
3
20 m /h
-
Mesure impossible
3
19 m /h
3
21 m /h
3
30 m /h
3
16 m /h
Mesure impossible
3
19 m /h
-
Débit mini
réglementaire
3
45 m /h
Les mesures ont été faites dans des
conditions standards d’utilisation du
logement : débit maximal cuisine non
actionné
(cordelette).
La
configuration et l’emplacement des
bouches n’a pas permis la mesure de
tous les débits. De ce fait, il n’est
possible de conclure quant à la
qualité du renouvellement de l'air
intérieur.
3
75 m /h
Logement n°9
Pièce
Séjour
Chambre 1
Chambre 2
Total insufflation
Salle de bains
WC
Cuisine
Cellier
Total extraction
Débit mesuré en été
Débit mini réglementaire
3
32 m /h
3
16 m /h
3
12 m /h
3
60 m /h
3
29 m /h
3
15 m /h
Mesure impossible
3
16 m /h
-
3
45 m /h
Les mesures ont été faites dans des conditions
standards d’utilisation du logement : débit
maximal cuisine non actionné (cordelette). La
configuration et l’emplacement des bouches
n’a pas permis la mesure de tous les débits. De
ce fait, il n’est possible de conclure quant à la
qualité du renouvellement de l'air intérieur.
3
90 m /h
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
45
Bâtiment C
Système de ventilation
Le système présent dans les logements est une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) double flux. L’air neuf est insufflé
dans les pièces de vie (chambre, séjour) puis circule vers les pièces de service (cuisine, salle de bains et WC) d’où il est
extrait. Un boitier de commande vous permet de régler les débits en fonction de l’occupation réelle de votre logement.
Logement n°2
Régime 1/5
Pièce
Débit mesuré en hiver
Séjour
Chambre 1
Chambre 2
Chambre 3
Chambre 4
Total insufflation
Salle de bains
WC
Cuisine
Total extraction
Régime 3/5
Débit mini
réglementaire
Mesure impossible
3
24 m /h
3
23 m /h
3
26 m /h
Mesure impossible
3
44 m /h
3
28 m /h
3
58 m /h
3
130 m /h
Débit mesuré en hiver
Mesure impossible
Mesure impossible
Mesure impossible
Mesure impossible
Mesure impossible
3
55 m /h
3
34 m /h
3
78 m /h
3
167 m /h
3
45 m /h
3
75 m /h
Débit mini réglementaire
devant être atteint en
Régime 5
3
30 m /h
3
15 m /h
3
135 m /h
3
180 m /h
L’impossibilité d’effectuer toutes les mesures empêche de conclure sur l’équilibrage du réseau (différence entre les
volumes d’air insufflés et extraits). Concernant les débits, la réglementation est respectée en régime minimal. Les débits en
régime intermédiaire semblent cohérents vis-à-vis de la réglementation. Le renouvellement d’air apparait donc satisfaisant
dans le logement.
Logement n°7
Régime 1/5
Pièce
Séjour
Chambre 1
Chambre 2
Total
insufflation
Salle de bains
WC
Cuisine
Total
extraction
Débit mesuré en
hiver
3
52 m /h
3
36 m /h
3
35 m /h
Débit mini
réglementaire
3
Régime 3/5
Régime
automatique
Débit mesuré en
hiver
3
63 m /h
3
45 m /h
3
43 m /h
Débit mesuré en
été
3
69 m /h
3
49 m /h
3
51 m /h
3
123 m /h
151 m /h
3
3
39 m /h
Mesure
impossible
3
49 m /h
45 m /h
-
75 m /h
3
3
Débit mini réglementaire
devant être atteint en
régime 5
3
169 m /h
3
3
46 m /h
Mesure
impossible
3
60 m /h
47 m /h
Mesure
impossible
3
61 m /h
30 m /h
105 m /h
-
-
150 m /h
3
15 m /h
3
3
L’impossibilité d’effectuer toutes les mesures empêche de conclure sur l’équilibrage du réseau (différence entre les
volumes d’air insufflés et extraits). Concernant les débits, la réglementation est respectée en régime minimal. Les débits en
régime intermédiaire semblent cohérents vis-à-vis de la réglementation. Le renouvellement d’air apparait donc satisfaisant
dans le logement.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
46
Bâtiment D
Système de ventilation
Le système présent dans les logements est une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) simple flux hygroréglable. La VMC
hygroréglable adapte les débits de ventilation de votre logement en fonction de l'humidité des pièces d'eau (cuisine, salle
de bains et WC).
Logement B104
Les pressions relevées en été sont
dans les plages de données fournies
par le fabricant. Le renouvellement
d'air semble donc être conforme à la
réglementation en été. d'après les
données constructeur.
Pièce
Pression dans la
bouche en été
cuisine
Salle de bains
WC
155 Pa (Pascal)
82 Pa (Pascal)
152 Pa (Pascal)
Pression dans la bouchePression
en
de référence
hiver
(fabricant)
190 Pa (Pascal)
160 Pa (Pascal)
200 Pa (Pascal)
Entre 80 et 160 Pa
Entre 80 et 160 Pa
Entre 80 et 160 Pa
En revanche, en hiver, les pressions relevées se trouvent hors des plages de données du fabricant dans la cuisine et les
sanitaires. On se trouve donc en position de non conformité sur le réseau et il n'est pas possible de conclure sur le débit
extrait.
Logement B305
Les pressions relevées en été sont
dans les plages de données fournies
par le fabricant. Le renouvellement
d'air semble donc être conforme à
la réglementation en été d'après les
données constructeur.
Pièce
Pression dans la
bouche en été
Pression dans la
bouche en hiver
Pression de référence
(fabricant)
cuisine
Salle de bains
WC
160 Pa (Pascal)
123 Pa (Pascal)
130 Pa (Pascal)
190 Pa (Pascal)
175 Pa (Pascal)
173 Pa (Pascal)
Entre 80 et 160 Pa
Entre 80 et 160 Pa
Entre 80 et 160 Pa
En revanche, en hiver, les pressions relevées se trouvent hors des plages de données du fabricant dans la cuisine et les
sanitaires. On se trouve donc en position de non conformité sur le réseau et il n'est pas possible de conclure sur le
débit extrait.
Logement B503
Les pressions relevées en été et
Pièce
Pression dans la
bouche en été
en hiver se trouvent globalement
hors des plages de données du
cuisine
184 Pa (Pascal)
fabricant. On se trouve donc en
Salle de bains
107 Pa (Pascal)
WC
158 Pa (Pascal)
position de non-conformité sur le
réseau et il n'est pas possible de conclure sur le débit extrait.
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Pression dans la
bouche en hiver
Pression de référence
(fabricant)
200 Pa (Pascal)
170 Pa (Pascal)
200 Pa (Pascal)
Entre 80 et 160 Pa
Entre 80 et 160 Pa
Entre 80 et 160 Pa
47
Annexe 8
Résultats obtenus pour le CO2
Nom de l'opération
Appartement
instrumenté
1
A
6
17
2
B
7
3
C
6
9
B104
D
B305
B503
Pièce
CO2 (ppm)
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
552
755
528
602
510
714
1047
486
564
647
517
588
353
557
495
619
514
588
424
544
454
476
*Résultat présenté à titre indicatif car les valeurs n’ont pas pu être enregistrées sur l’intégralité de la période = à enlever car pas de
* dans le tableau
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
48
Annexe 9
Résultats obtenus pour le formaldéhyde
3
Formaldéhyde (µg/m )
Nom de l'opération
Appartement
instrumenté
Appartement 1
A
Appartement 6
Appartement 17
Appartement 2
B
Appartement 7
Appartement 3
C
Appartement 6
Appartement 9
B104
D
B305
B503
Pièce
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Valeur guide 2015
Valeur limite
Médiane logement
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Phase t1
12,2
9,2
18,4
12,3
20,7
17,8
17,2
12,2
11,0
6,1
13,4
7,0
18,1
9,3
15,2
14,3
14,0
14,5
25,6
25,1
13,0
12,4
3
30 µg/m
3
100 µg/m
3
19,6 µg/m
Phase t2
Moyenne
18,1
16,1
24,6
25,4
28,7
28,3
26,9
25,8
24,4
19,1
28,7
20,0
22,0
21,7
21,9
15,0
18,7
20,4
18,5
15,2
12,7
21,5
18,9
24,7
23,1
19,0
16,0
18,9
13,1
23,4
14,7
15,2
18,2
17,9
18,2
20,3
21,9
16,7
15,5
49
Annexe 10
Résultats obtenus pour l’acétaldéhyde et
l’hexaldéhyde
3
Nom de
l'opération
Appartement
instrumenté
1
A
6
17
2
B
7
3
C
6
9
B104
D
B305
B503
Acétaldéhyde (µg/m )
Pièce
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
3
Hexaldéhyde (µg/m )
Phase
t1
Phase
t2
Moyenne
Phase
t1
Phase
t2
Moyenne
15,5
11,2
23,6
20,5
15,9
13,8
16,6
15,1
18,3
8,3
12,8
10,1
13,4
11,3
12,4
10,5
22,1
22,9
25,1
26,3
21,5
19,5
13,6
9,7
13,8
15,2
14,1
15,2
13,1
5,7
14,0
14,5
12,4
10,3
10,8
13,4
13,5
9,2
10,3
18,0
16,0
14,6
10,5
18,7
17,9
15,0
14,5
15,7
7,0
13,4
12,3
12,9
10,8
10,7
17,8
18,2
17,2
18,3
19,8
17,8
24,2
18,8
28,7
28,9
18,6
16,2
128,2
89,0
10,2
6,5
9,6
6,5
15,2
9,3
10,8
9,9
47,0
55,8
53,6
49,0
36,0
32,6
29,4
27,7
37,3
47,0
34,7
32,0
32,1
40,2
21,2
20,3
29,9
20,7
26,8
23,3
33,0
38,0
26,7
24,1
21,2
23,4
15,4
13,4
22,6
15,0
10,8
19,1
50,8
55,5
36,7
37,5
40,7
41,9
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
28,2
54,6
55,2
19,7
26,0
45,4
51,2
50
Annexe 11
Résultats obtenus pour les composés organiques volatils
Concentrations en COV en µg/m3 dans le bâtiment A pour la phase t1
Appartement 1
Appartement 6
Appartement 17
Composé
Extérieur
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
benzène
0,4
1,0
0,3
0,4
0,5
1,6
2,8
1-méthoxy-2-propanol
0,1
0,2
0,1
0,2
0,2
0,3
<LQ
trichloroéthylène
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
toluène
4,7
4,1
6,7
9,1
6,3
5,6
2,1
tétrachloroéthylène
0,1
0,1
0,1
0,2
0,3
0,3
0,3
éthylbenzène
0,9
0,9
0,8
0,8
0,7
0,5
0,7
m- + p-xylène
2,3
2,6
2,6
2,2
1,7
1,1
1,7
styrène
1,4
1,5
0,7
0,9
1,1
0,6
0,3
o-xylène
0,9
0,8
1,0
0,9
0,7
0,5
0,7
2-butoxyéthanol
1,2
1,1
0,6
0,6
0,4
0,1
<LQ
alpha-pinène
343
392
832
1018
609
410
0,7
n-décane
1,1
2,0
1,8
2,0
2,9
2,1
0,5
1,2,4-triméthyl-benzène
0,8
1,0
1,6
1,7
1,7
1,3
0,6
1,4-dichlorobenzène
0,2
0,3
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
limonène
72,9
73,7
96,6
135
98,9
71,4
0,2
n-hexane
0.1
0.2
0.2
0.2
1.3
3.6
1.4
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Concentrations en COV en µg/m3 dans le bâtiment A pour la phase t2
Appartement 1
Appartement 6
Appartement 17
Composé
Extérieur
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
benzène
0,8
1,3
1,1
0,6
3,2
0,7
1,3
1-méthoxy-2-propanol
1,1
2,1
0,7
0,6
0,6
0,2
<LQ
trichloroéthylène
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
toluène
6,3
7,4
8,1
7,8
7,9
4,6
0,9
tétrachloroéthylène
0,2
0,2
0,1
0,1
0,2
0,2
0,1
éthylbenzène
0,9
1,5
0,5
0,4
0,5
0,3
0,4
m- + p-xylène
1,9
2,2
1,1
0,9
0,9
0,9
1,2
styrène
1,1
1,4
1,0
1,1
1,1
1,2
0,9
o-xylène
0,9
0,8
0,5
0,4
0,4
0,3
0,5
2-butoxyéthanol
2,2
1,7
1,6
3,1
1,5
1,5
<LQ
alpha-pinène
386,3
393,9
623,7
901,5
375,8
554,7
2,8
n-décane
1,3
1,4
1,5
0,6
2,5
3,0
1,0
1,2,4-triméthyl-benzène
0,6
0,6
0,6
0,5
0,5
0,5
0,5
1,4-dichlorobenzène
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
limonène
72,6
97,1
127,5
118,9
127,6
103,6
0,4
n-hexane
0,4
1
0,9
<LQ
0,5
2,9
1,0
< LQ : inférieur à la limite de quantification du laboratoire
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Concentrations en COV en µg/m3 dans le bâtiment B pour la phase t1
Appartement 2
Appartement 7
Composé
Extérieur
Salon
Chambre
Salon
Chambre
benzène
3,5
3,1
4,2
3,6
2,9
1-méthoxy-2-propanol
31,3
23,2
0,8
0,5
<LQ
trichloroéthylène
13,8
19,0
62,5
11,6
0,1
toluène
7,5
5,9
4,7
3,6
2,8
tétrachloroéthylène
0,8
0,8
2,8
1,0
0,5
éthylbenzène
1,0
0,9
1,0
0,8
0,7
m- + p-xylène
2,6
2,4
2,5
2,0
1,6
styrène
0,9
0,8
0,9
0,5
0,2
o-xylène
1,0
0,9
1,1
1,0
0,7
2-butoxyéthanol
7,4
5,3
1,1
0,6
<LQ
alpha-pinène
40,4
36,7
17,7
12,6
<LQ
n-décane
2,4
2,6
2,6
2,1
1,2
1,2,4-triméthyl-benzène
1,8
1,8
1,6
1,4
1,2
1,4-dichlorobenzène
<LQ
<LQ
0,1
0,1
<LQ
limonène
62,5
45,9
48,6
15,0
<LQ
n-hexane
1,1
1,0
0,8
0,8
0,8
< LQ : inférieur à la limite de quantification du laboratoire
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Concentrations en COV en µg/m3 dans le bâtiment B pour la phase t2
Appartement 7
Composé
Extérieur
Salon
Chambre
benzène
0,6
0,5
0,8
1-méthoxy-2-propanol
0,7
0,3
<LQ
trichloroéthylène
0,6
0,1
<LQ
toluène
9,3
1,6
1,9
tétrachloroéthylène
4,5
0,4
0,1
éthylbenzène
0,4
0,4
0,4
m- + p-xylène
1,2
0,9
1,1
styrène
1,1
0,5
0,1
o-xylène
0,5
0,4
0,5
2-butoxyéthanol
3,0
4,3
<LQ
alpha-pinène
42,9
34,5
0,3
n-décane
1,8
1,1
0,8
1,2,4-triméthyl-benzène
1,0
0,5
0,6
1,4-dichlorobenzène
<LQ
<LQ
<LQ
limonène
22,4
11,3
<LQ
n-hexane
-
-
-
< LQ : inférieur à la limite de quantification du laboratoire
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Concentrations en COV en µg/m3 dans le bâtiment C pour la phase t1
Appartement 3
Appartement 6
Appartement 9
Composé
Extérieur
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
benzène
1,4
1,5
1,3
1,0
1,3
1,4
1,6
1-méthoxy-2-propanol
0,6
0,5
0,5
0,3
2,1
1,6
<LQ
trichloroéthylène
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
toluène
2,7
2,2
6,7
3,2
2,8
2,3
1,3
tétrachloroéthylène
0,1
0,1
<LQ
0,1
0,1
<LQ
<LQ
éthylbenzène
0,6
0,6
0,4
0,5
0,4
0,4
0,3
m- + p-xylène
1,1
1,1
1,0
0,9
1,1
0,9
0,8
styrène
0,6
0,5
1,3
0,6
0,4
0,3
0,1
o-xylène
0,7
0,7
1,0
1,0
0,7
0,7
0,3
2-butoxyéthanol
3,6
2,2
2,7
2,6
2,4
1,9
<LQ
alpha-pinène
20,8
14,0
37,1
32,8
56,9
42,2
0,5
n-décane
1,9
2,0
1,8
1,9
9,7
5,9
1,0
1,2,4-triméthyl-benzène
0,6
0,6
0,6
0,6
1,6
1,0
0,4
1,4-dichlorobenzène
0,2
0,2
0,3
0,5
3,0
2,4
<LQ
limonène
30,9
11,6
56,9
19,7
44,1
21,4
0,1
n-hexane
-
-
-
-
-
-
-
< LQ : inférieur à la limite de quantification du laboratoire
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Concentrations en COV en µg/m3 dans le bâtiment C pour la phase t2
Appartement 3
Appartement 6
Appartement 9
Composé
Extérieur
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
benzène
1,1
3,0
4,2
1,2
2,9
2,5
1,7
1-méthoxy-2-propanol
0,9
0,8
1,9
1,5
1,2
1,1
<LQ
trichloroéthylène
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
toluène
2,0
1,7
8,5
4,3
4,6
3,1
1,2
tétrachloroéthylène
0,1
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
éthylbenzène
0,4
0,4
0,7
0,5
0,8
0,5
0,4
m- + p-xylène
1,1
1,0
1,9
1,4
2,0
1,6
1,0
styrène
0,5
0,4
1,4
0,7
0,9
0,5
0,2
o-xylène
0,8
0,7
1,3
1,1
0,9
0,7
0,4
2-butoxyéthanol
7,9
6,9
8,4
7,1
4,7
4,2
0,1
alpha-pinène
29,0
31,4
30,5
27,3
35,3
32,3
6,0
n-décane
1,5
1,5
1,8
1,1
1,5
1,6
1,1
1,2,4-triméthyl-benzène
0,5
0,5
0,6
0,5
0,7
0,5
0,6
1,4-dichlorobenzène
0,2
0,1
0,3
0,4
0,1
0,1
<LQ
limonène
18,1
22,3
19,2
11,7
13,4
7,9
1,0
n-hexane
0,4
0,3
1,0
0,8
0,5
0,4
0,2
< LQ : inférieur à la limite de quantification du laboratoire
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Concentrations en COV en µg/m3 dans le bâtiment D pour la phase t1
Appartement B 104
Appartement B 305
Appartement B 503
Composé
Extérieur
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
benzène
2,8
3,2
3,0
3,4
3,9
2,5
2,3
1-méthoxy-2-propanol
1,8
2,1
4,8
5,5
35,1
31,5
<LQ
trichloroéthylène
<LQ
0,1
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
toluène
4,0
4,6
10,1
12,4
8,9
8,5
2,0
tétrachloroéthylène
0,3
0,5
0,2
0,2
0,3
0,2
0,2
éthylbenzène
1,9
2,3
4,1
5,1
2,5
2,0
0,4
m- + p-xylène
3,0
3,6
7,4
8,8
5,0
4,2
0,9
styrène
1,8
2,1
2,4
2,8
2,4
2,1
0,1
o-xylène
1,2
1,4
2,0
2,4
2,7
2,2
0,4
2-butoxyéthanol
2,5
2,7
5,9
6,5
1,8
0,8
<LQ
alpha-pinène
66,6
70,2
92,3
98,7
39,2
24,2
<LQ
n-décane
1,7
2,2
2,3
2,1
2,5
2,8
0,6
1,2,4-triméthyl-benzène
1,3
1,6
2,4
3,6
1,9
1,9
0,5
1,4-dichlorobenzène
0,2
0,3
0,5
0,5
<LQ
<LQ
<LQ
limonène
21,8
22,2
31,1
32,4
15,2
9,5
<LQ
n-hexane
1.1
1.4
1.5
1.5
0.1
0.9
<LQ
< LQ : inférieur à la limite de quantification du laboratoire
Surveillance de la qualité de l’air des bâtiments lorrains performants en énergie
Concentrations en COV en µg/m3 dans le bâtiment D pour la phase t2
Appartement B 104
Appartement B 305
Appartement B 503
Composé
Extérieur
Salon
Chambre
Salon
Chambre
Salon
Chambre
benzène
1,1
1,3
1,3
1,2
1,2
1,0
1,2
1-méthoxy-2-propanol
1,9
1,5
0,4
2,9
12,2
24,8
0,1
trichloroéthylène
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
<LQ
toluène
3,4
3,5
2,8
3,8
4,8
4,4
2,4
tétrachloroéthylène
0,1
0,1
0,1
0,1
0,3
0,5
0,1
éthylbenzène
1,2
1,2
0,8
1,0
2,0
1,6
0,4
m- + p-xylène
2,2
1,9
1,9
2,4
5,9
4,4
1,3
styrène
1,9
1,4
0,5
0,8
1,7
1,3
0,2
o-xylène
1,0
0,8
0,7
0,8
4,4
2,9
0,5
2-butoxyéthanol
5,0
5,6
4,4
6,4
5,1
5,5
0,1
alpha-pinène
38,8
95,8
40,0
29,6
111,9
65,5
1,1
n-décane
7,8
5,1
1,8
1,2
2,2
1,7
1,5
1,2,4-triméthyl-benzène
1,8
1,3
0,7
0,7
0,7
0,7
0,6
1,4-dichlorobenzène
0,2
0,2
<LQ
0,1
0,1
<LQ
<LQ
limonène
12,3
18,4
4,5
8,5
19,4
17,1
0,3
n-hexane
0,7
0,8
0,3
0,7
0,6
0,8
0,7
< LQ : inférieur à la limite de quantification du laboratoire
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