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BIBLIOGRAPHIE
COMMUNICATION
56 Bull. Acad. Vét. France — 2007 - Tome 160 - N°1 www.academie-veterinaire-france.fr
et déterminer la stabilité de la virulence en fonction du mode
de mise en conservation (Michel & Garcia, 2003); et recherche
de résistance au chloramphénicol et au florfénicol chez des
souches de terrain (Michel et al. 2003).
En parallèle, notre expertise sur le genre Flavobacterium et sur
la famille des Flavobacteriaceae nous a conduit à assurer le secré-
tariat du sous-comité de taxonomie correspondant
(International Committee on Systematics of Prokaryotes,
Subcommittee on the Taxonomy of Flavobacterium and
Cytophaga-like Bacteria) et à créer son site (http://www.the-
icsp.org/subcoms/Flavobacterium_Cytophaga.htm), à publier la
liste des caractères nécessaires à la description des nouvelles bac-
téries de la famille (Bernardet et al. 2002), et à rédiger les cha-
pitres correspondants dans un ouvrage de référence (Bernardet
& Bowman, 2006).
Profitant de notre expertise sur F. psychrophilum et de la créa-
tion en 2000 par l'INRA du réseau AGMIAL visant à séquen-
cer le génome complet de plusieurs micro-organismes d'intérêt
agro-alimentaire, nous avons décidé de séquencer le génome de
la toute première souche isolée en France (et en Europe) en
1986. Le but principal de ce projet était d'identifier les princi-
paux supports moléculaires de la virulence et les constituants
immunogènes de la bactérie afin de comprendre les mécanismes
de l'infection et de fournir des pistes solides pour la mise au point
de vaccins efficaces. Une fois la taille du génome estimée à envi-
ron 3 Mb par électrophorèse en champ pulsé, le séquençage aléa-
toire («whole-genome shotgun») a été effectué avec une cou-
verture finale de 9,3 x. Une première phase d'annotation
automatique a été suivie par une phase d'annotation manuelle
minutieuse. Le génome de la souche comprend un chromosome
circulaire de 2.861.988 pb et un plasmide cryptique de 3407 pb;
le contenu moyen en guanine+cytosine est de 32,54 %. Les
ARN ribosomaux et de transfert sont respectivement au
nombre de 6 et de 49; le nombre prédit de gènes codant pour
des protéines est de 2432. Parmi ces dernières, l'analyse du
génome a révélé des protéines impliquées dans la résistance de
la bactérie aux conditions environnementales difficiles (chocs
osmotiques, lésions de l'ADN dues au rayonnement ultravio-
let, faibles concentrations d'O2, molécules toxiques des vacuoles
des macrophages...), dans la colonisation et la destruction des
tissus de l'hôte (adhésines, hémolysines, métalloprotéases, col-
lagénase, endotoxine...), et dans la réponse de ce dernier à l'in-
fection (protéines de surface reconnues par l'hôte) (E. Duchaud
et al. soumis pour publication). Ces premiers résultats donnent
de précieuses indications sur le mode de vie psychrophile de la
bactérie et sur les interactions hôte-pathogène. L'analyse se pour-
suit et nous essayons en parallèle (1) d'optimiser les outils géné-
tiques existants afin de produire des banques de mutants par
transposition et (2) de développer des méthodes de criblage pour
évaluer leur virulence.
Les travaux effectués par l'équipe sur F. psychrophilum ont
donc suivi une progression logique, de la maladie au génome
en passant par tous les stades de caractérisation des souches. Le
génome devrait permettre, au cours des prochaines années,
d'améliorer notre connaissance de ce pathogène majeur et d'op-
timiser les méthodes de lutte. En outre, le génome de F. psy-
chrophilum peut constituer un modèle pour l'étude des autres bac-
téries ichtyopathogènes et des autres flavobactéries.