interiorFR.qxd 10/24/05 2:25 PM Page 1 Co mité d’éthique de la r e c h e rch e de Sa nté Can ada • Ra p po r t annu el 2004 Poursuite de la création d’une culture d’éthique de la recherche interiorFR.qxd 10/24/05 2:25 PM Page 2 C O M M U N I Q U E R A V E C Pour de plus amples renseignements sur le Comité d’éthique de la recherche (CER) de Santé Canada, veuillez communiquer avec l’agent principal du CER par téléphone, au numéro (613) 941-5199, ou consulter le site Web du CER au http://www.hc-sc.gc.ca/sr-sr/advice-avis/reb-cer/index_f.html N O U S interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 1 T A B L E D E S M A T I È R E S Avantpropos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 À propos du rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 Réalisations de 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 Principales activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 Survol des principaux indicateurs du CER . . . . . . . .6 Activités de formation, présentations et autres réunions du CER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 À propos du Comité d’éthique de la recherche de Santé Canada . . . . . . . . . . . . . . . .6 Commentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 Regard sur l’avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 Fonctionnement du CER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 Contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 Discussion des propositions de recherche . . . . . .10 Processus décisionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 Communications continues . . . . . . . . . . . . . . . .11 Aide du Secrétariat du CER . . . . . . . . . . . . . . . . .11 Profil du Comité d’éthique de la recherche de Santé Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 Membres du Comité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 Annexe A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 Annexe B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 1 interiorFR.qxd 2 10/24/05 2:26 PM Page 2 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 3 Message du président du Comité d’éthique de la recherche, Message de l'expert scientifique en chef intérimaire (Santé Canada), J’ai le plaisir de présenter le rapport du Comité Après deux années de fonctionnement, j’ai le plaisir d’éthique de la recherche de Santé Canada de de constater que le Comité d’éthique de la recherche 2004. Ce deuxième rapport annuel reflète une année (CER) contribue à modifier l’approche adoptée par de progrès constants et de consolidation, alors que les chercheurs du ministère dans leurs travaux de la culture de la réflexion éthique sur les travaux de recherche faisant appel à des sujets humains. L’examen recherche faisant appel à des sujets humains et à des déontologique est devenu une composante acceptée, groupes de populations se répand progressivement voire bien accueillie, de la façon dont nous menons dans les activités auxquelles le personnel de Santé des recherches à Santé Canada. Canada participe. Nous avons acquis une certaine expérience à la suite des commentaires formulés par plusieurs intervenants aux activités, ce que le Comité encourage. Le Comité espère enrichir ses membres en ajoutant à son noyau plusieurs collègues à titre de substitut. Le Comité profite de l’occasion pour faire part de son appréciation de l’excellent soutien attentif qu’il continue de recevoir du Bureau de l’expert scientifique en chef. Les résultats provenant de l’Enquête auprès des chercheurs de 2004 révèlent que les chercheurs apprécient les conseils éthiques donnés par le CER de même que le caractère opportun des décisions. À titre d’expert scientifique en chef, je suis reconnaissant pour la vérification de l’éthique dans nos recherches. Mais les bénéficiaires ultimes de leur travail acharné et de leur dévouement sont les personnes participant aux projets de recherche dont les droits humains et les intérêts sont protégés par le processus. C’est notre meilleur indicateur du succès. Dr Bernard Dickens Dr PierreGerlier Forest 3 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 4 À propos du rapport Le présent rapport est publié chaque année afin d’informer le public, les chercheurs de Santé Canada et les autres parties intéressées des réalisations, des plans d’avenir et des rôles du Comité d’éthique de la recherche (CER) de Santé Canada. Ce rapport, qui est bien plus qu’un résumé des activités du Comité, démontre la façon dont les scientifiques de Santé Canada, du domaine des sciences biomédicales à celui des sciences sociales, collaborent afin de renforcer la culture vibrante de l’éthique de la recherche à l’intérieur du Ministère. Dans le rapport de cette année, nous parlons de la façon dont nous avons atteint tous les principaux objectifs que nous nous étions fixés pour 2004 et que, dans certains cas, nous avons dépassé, et nous dressons un aperçu des activités proposées du CER pour 2005. De plus, nous présentons un résumé du rôle du CER et le profil des membres du Comité, des professionnels éminents qui excellent dans la poursuite et la promotion de l’éthique de la recherche à l’échelle de Santé Canada. 4 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 5 Réalisations de 2004 Pour le CER, 2004 a été une année de réalisations qui • Procéder à l’élaboration et à l’adoption d’un ont été rendues possibles en partie grâce aux efforts processus d’appel, qui sera affiché en ligne très déployés au cours des années précédentes, au moment bientôt pour le personnel et les chercheurs de Santé de la création du Comité. Après avoir trouvé sa position Canada puissent le consulter. à l’intérieur du Ministère (et ce, dans un laps de temps relativement court), le CER et ses normes éthiques sont vite devenus des éléments centraux du travail des chercheurs du Ministère. Comme l'expert scientifique • Élaborer et lancer le site Web du CER http://www.hcsc.gc.ca/sr-sr/advice-avis/reb-cer/index_e.html • Établir une liste de membres suppléants dont la en chef l’indique dans son message de l’Avant propos nomination sera recommandée au Comité par le du présent rapport, «L’examen déontologique est devenu sousministre de Santé Canada. une composante acceptée, voire bien accueillie, de la façon dont nous menons des recherches à Santé Canada.» • Maintenir le travail continu avec le Conseil national d’éthique en recherche chez l’humain (CNERH) Le CER du Ministère a pour mission de s’assurer que afin d’offrir une formation aux chercheurs et aux les travaux de recherche satisfont aux normes les plus gestionnaires de Santé Canada. élevées en matière d'éthique et que l’on offre la plus grande protection possible aux participants qui servent de sujets humains. Le CER a travaillé inlassablement afin de s’acquitter de ses responsabilités. Ses principales • Continuer à faire de courtes présentations sur le CER auprès des groupes à l’intérieur de Santé Canada. • Assurer une formation permanente des membres responsabilités consistent notamment à fournir un du CER afin qu’ils demeurent informés des questions examen déontologique pour divers projets de recherche touchant l’éthique de la recherche à Santé Canada et réalisés par le Ministère, à mettre à jour les lignes dans les communautés plus larges de la science et de directrices du CER afin d’y inclure un nouveau processus la recherche. d’appel sur l’éthique de la recherche et à conseiller les cadres supérieurs des questions relevant du CER. • Permettre aux membres du CER et au personnel du Secrétariat du CER d’assister à des conférences sur divers sujets liés à l’éthique et à la protection de la Principales activités du Comité et du Secrétariat du CER : vie privée. • Réviser les Lignes directrices opérationnelles et le Manuel des politiques et des procédures du CER. • Participer à des comités de Santé Canada portant sur des sujets liés à la protection de la vie privée et sur la • Concevoir un plan de conformité afin de s’assurer gouvernance du CER. que tous les projets de recherche effectués sur les humains par Santé Canada sont assujettis à l’évaluation et à l’approbation du CER, le dernier de ces éléments étant encore en cours. 5 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 6 À propos du Comité d’éthique de la recherche de Santé Canada Fondé en 2002, le Comité d’éthique de la recherche (CER) est un organisme consultatif indépendant qui veille à ce que l'ensemble des travaux de recherche effectués chez des sujets humains menés par Santé Canada ou des chercheurs participants répondent aux normes scientifiques et éthiques les plus élevées. Il est tout aussi important de s'assurer que des mesures de protection sont conçues en vue de protéger les participants qui servent de sujets pour ce type de recherche. L'étendue des activités du CER demande d'évaluer l'ensemble de la recherche suivante avec des êtres humains : • dans des circonstances d'étude interne; • menée au sein de Santé Canada concernant le soutien technique ou de la consultation, dont l'équipement, les laboratoires ou d'autres installations; • Participer à la Alberta Research Ethics Community renseignements supplémentaires au Comité et 12 ont Consensus Initiative (ARECCI), initiative de l’Alberta été jugées par le président du CER ou le Secrétariat du Foundation for Medical Research, afin d’améliorer la CER comme n’exigeant pas d’examen déontologique. perspective éthique des projets producteurs de savoir (c’est à dire, recherche, amélioration de la qualité, évaluation du programme) dans les soins de santé. De plus, parmi le nombre total de demandes, le président a estimé que 31 nécessitaient une évaluation accélérée. • Contribuer à l’élaboration de politiques et de procédures nationales et internationales portant sur l’éthique de la recherche en participant à des conférences financées par le CNERH et l’Association canadienne des comités d’éthique de la recherche. Survol des principaux indicateurs du CER Tous les travaux de recherches effectués sur les humains réalisés à Santé Canada doivent être évalués et approuvés par le CER. Du 1er octobre 2003 au 30 septembre 2004, le Comité a reçu 70 demandes d’examen déontologique de diverses directions générales du Ministère. Ce nombre est presque identique au nombre d’examens réalisés l’an dernier (68). En 2004, une grande majorité des demandes d’examen déontologique envoyées à Santé Canada provenait de la Direction générale de la santé de la population et de la santé publique (DGSPSP), de la Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs (DGSESC) et de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI), soit 23 p. 100, 18 p. 100 et 16 p. 100 respectivement. Le reste était composé de demandes provenant de la Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA, 6 p. 100), de la Direction générale de la politique de la santé (DGPS, 2 p. 100), de la Direction Parmi ces demandes, 39 ont été approuvées telles quelles; 12 nécessitaient que des conditions soient remplies ou qu’elles soient modifiées; 7 ont été reportées afin que le chercheur principal fournisse des 6 générale de l'information, de l'analyse et de la connectivité (DGIAC, 2 p. 100) et du Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT, 1 p. 100). interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 7 • entreprise en collaboration ou en partenariat avec les chercheurs de Santé Canada et externes; • financée à l'aide de subventions et de contributions; • dirigée selon le contrat. Le CER relève de l'expert scientifique en chef (Santé Canada) et est appuyé par un secrétariat situé dans le Bureau de l'expert scientifique en chef, qui comprend un gestionnaire, un agent principal et un adjoint administratif. Dans le cadre de la fonction d'évaluation complémentaire du Comité, le Secrétariat du CER dispense une formation sur l'éthique de la recherche aux gestionnaires et aux chercheurs ministériels de Santé Canada. Activités de formation, présentations Un total de 82 participants ont assisté aux séances et autres réunions du CER qui ont eu lieu aux dates et aux endroits suivants : Parmi les principales activités du Comité, il y a les le 13 novembre 2003 (Ottawa), le 12 mars 2004 réunions régulières du CER, les séances de formation (Ottawa) et le 15 mars 2004 (Toronto). et les présentations organisées par le Secrétariat à l’intention du personnel de Santé Canada afin de faire connaître les questions d’éthique de la recherche à l’intérieur du Ministère. En 2004, les membres du Comité se sont réunis tous les mois, selon la charge de travail du groupe, afin d’examiner les demandes d’examen déontologique. Ils ont invité les auteurs de demande et les chercheurs à venir leur faire une brève présentation, qui était suivie d’une période de questions, afin de les aider à faire l’évaluation. En novembre 2003 et en mars 2004, de concert avec le Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain (CNERH), le Secrétariat du CER a entamé des séances d'orientation pour le personnel et les gestionnaires de Santé Canada. Le programme de la séance comportait Le Secrétariat du CER a également fait plusieurs présentations auprès de divers groupes du Ministère afin de faire connaître davantage le CER : • Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, novembre 2003 (Thunder Bay); • Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs, novembre 2003; • Région de l’Ontario et du Nunavut, bureau du directeur général régional, janvier 2004 (Toronto); • Programme de la stratégie antidrogue et des substances contrôlées, janvier 2004 (Ottawa); • Équipe de l'évaluation nationale pour les enfants (EENE), mars 2004 (Ottawa). une vaste étendue de présentations : • un historique de l'éthique de la recherche; • un examen des violations, des arrêts clés et des codes d'éthique professionnelle; • une introduction à l'Énoncé de politique des trois Conseils (EPTC) : Éthique de la recherche avec des êtres humains; • un aperçu de la Loi sur la protection des renseignements personnels ainsi que de la collecte et de l'utilisation secondaire des renseignements personnels; • un examen des procédures d'obtention d'un examen déontologique du CER. 7 interiorFR.qxd 10/25/05 11:03 AM Page 8 « Le Se c r é t a ri at du CER a été ext r ê m e m e nt utile et a facilité les processus n é ce s s a i res pour la préparation du projet en vue de sa présent ation au CER de Sa nté Ca n a d a . Le Comité a fait pre u ve d’un très grand pro fessionnalisme et a posé les bonnes questions sur les nombreux aspe cts du pro j e t, i n c l u a nt la pro te c tion de la co n f i d e nt i a l i t é . » Dr Erling Rud Chercheur, Santé Canada Commentaires Enquête auprès des chercheurs Les chercheurs ont indiqué qu’ils étaient très satisfaits En 2003, le CER a embauché la firme Praxis Research des points suivants : afin d’entreprendre une évaluation indépendante de • la clarté de la plupart des aspects du processus l’efficacité et de l’efficience du Comité et du processus de demande (mais on pourrait améliorer les d’approbation des travaux de recherche. Le taux de communications électroniques); réponse a été très impressionnant (80 p.100) et les commentaires reçus étaient très positifs. En 2004, on a réalisé une enquête de suivi afin d’évaluer l’opinion des chercheurs au sujet du CER au cours de sa deuxième année de fonction«Presque tous les commentaires étaient favorables : la plupart d’entre eux ont indiqué que les formulaires étaient faciles à suivre et qu’ils n’ont eu aucun problème à les remplir.» • le temps requis pour les étapes du processus d’évaluation; • les services fournis aux chercheurs par le Secrétariat du CER; • l’interaction entre la plupart des chercheurs et le Comité. nement (voir `Enquête auprès des chercheurs de 2004 – Le rapport permettait également de soutenir que les Rapport sommaire`). Une fois chercheurs étaient intéressés à voir des améliorations encore, le taux de réponse a apportées aux aspects suivants du travail du CER : été très impressionnant : 38 • clarifier les documents et le processus d’examen questionnaires sur 49 ont été déontologique; remplis par les chercheurs, et • améliorer au sein de Santé Canada la perception selon le rapport : «Une forte de la valeur qu'a en général le fait de recevoir majorité des répondants ont l'approbation du CER, en particulier dans les cas indiqué qu’ils étaient «satis- où une telle approbation a déjà été accordée par faits» ou «très satisfaits» avec la plupart des étapes du processus». En faisant remarquer que 10 chercheurs ont élaboré sur leurs réponse, le rapport révèle que «presque tous les commentaires étaient favorables : la plupart d’entre eux ont indiqué que les formulaires étaient faciles à suivre et qu’ils n’ont eu aucun problème à les remplir.» un autre organisme d’examen; • étudier des moyens d'accroître la participation du chercheur aux séances de formation; • s’assurer que le Comité est composé de membres ayant une expertise dans la discipline et la méthodologie proposée de l’auteur de la demande. « Chaque fois que le CER nous demandait de faire le suivi d’un po i nt ou d’une question d’ é t h i q u e, la seule chose à laquelle je pensais c’était : « Nous aurions dû y pe n s e r ! » , ou «J’ a u rais dû y pe n s e r ! » . C’est avec une grande appréciation que je re m e rcie le Se c r é t a ri at du CER de l’aide qu’il nous a offe rte ava nt et après chaque réunion… Je me réjouis de re n co nt rer le Se c r é t a ri at et d’en appre n d re d ava ntage sur le CER au cours de la prochaine année. » 8 Dr Katherine Dinner Chercheure, Agence de santé publique du Canada interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 9 Regard sur l’avenir Depuis les débuts du CER en 2002, le Comité a travaillé • Soutenir le travail continu avec le Conseil national avec acharnement afin d’élaborer et de mettre au point d’éthique en recherche chez l’humain (CNERH) afin des processus d’examen déontologique et d’accroître de fournir de la formation aux chercheurs et aux la sensibilisation au sein de Santé Canada à propos gestionnaires de Santé Canada. des enjeux touchant l’éthique de la recherche. Le CER a des plans tout aussi ambitieux pour 2005. Dans le cadre de ses efforts continus afin de promouvoir les normes d’éthique de la recherche les plus élevées à Santé Canada, le CER et le Secrétariat du CER entreprendront les activités énumérées cidessous. • Donner des conseils de façon continue sur les enjeux éthiques à l’expert scientifique en chef. • Revoir le Manuel des politiques et des procédures du CER afin qu’il traite des questions de conformité et du processus visant à composer avec des services coopératifs et supplémentaires offerts par Santé Canada. • Étudier des solutions de rechange qui permettront aux chercheurs de présenter au CER leur demande d’examen déontologique par voie électronique. • Poursuivre la participation aux comités de • Dresser une liste de membres remplaçants et recommander leur nomination au sein du Comité par le sousministre adjoint de Santé Canada. • Embaucher des étudiants pour l’été afin de poursuivre l’élaboration des politiques du CER et la conception d’un système de gestion des dossiers. • Maintenir la participation auprès de la Alberta Research Ethics Community Consensus Initiative (ARECCI) afin d’améliorer la surveillance éthique des projets dans le domaine de la santé. • Déployer des efforts soutenus afin de perfectionner les aptitudes de tous les membres du CER et du personnel du Secrétariat du CER en planifiant à leur intention leur participation aux conférences organisées par le CNERH et l’Association canadienne des comités d'éthique de la recherche (ACCER). Santé Canada sur les questions comprenant la protection de la vie privée, la gouvernance du CER et l’accréditation. 9 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 10 Fonctionnement du CER Contexte Discussion des propositions de recherche Avant l'instauration du CER, on abordait l'éthique de la Il est essentiel que les membres du CER assistent recherche de Santé Canada de manière ponctuelle. Bien aux réunions afin que les projets puissent être évalués que cette approche se révélait efficace en vue de traiter de façon adéquate et que le CER puisse acquérir une plus d'un enjeu clé, vers la fin des années 90, le besoin expérience collective. Le calendrier des réunions à d'un processus éthique officialisé de la recherche venir des CER sera affiché dans le site Web à l’intention comme prescrit par l' Énoncé de politique des trois Conseils des chercheurs afin que ceux ci puissent planifier (EPTC) : Éthique de la recherche avec des êtres humains, adéquatement leurs travaux. Pour avoir quorum, cinq était criant. L'EPTC, rédigé par les trois principales membres du CER sur huit doivent être présents aux organisations gouvernementales subventionnaires de réunions. Les recommandations exigeant que des la recherche au Canada – le Conseil de recherches projets fassent l’objet d’une procédure d’examen médicales (le prédécesseur des Instituts de recherche en complet et ne sont adoptées que si les membres santé du Canada), le Conseil de recherche en sciences présents disposent de l’expertise et des connaissances naturelles et en génie et le Conseil de recherches en stipulées par l’EPTC. On demande aux membres sciences humaines – constitue la norme de l'éthique de substituts d’assister aux réunions afin de s’assurer la recherche au Canada. L'EPTC vise à s’assurer qu'un que l’on satisfait aux exigences en matière d’expertise processus responsable, efficace et efficient de l'évaluation et de connaissances. de l'éthique accompagne la responsabilité professionnelle en science. Les principes directeurs du CER, fondés sur l’EPTC, sont joints au présent rapport (annexe A). Le CER planifie ses réunions en fonction de sa charge de travail. Les membres du Comité reçoivent les formulaires de demande deux semaines avant la tenue d’une réunion afin de pouvoir les examiner. Les procès verbaux des réunions sont préparés et sont approuvés par le CER, conformément à sa procédure d’approbation. Les discussions et les documents des décisions prises lors d’une réunion du CER sont conservés en toute confidentialité. 10 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 11 On demande aux chercheurs d’assister aux réunions Communications continues du CER afin de participer aux discussions concernant Les ressources, les formulaires, les politiques et les leur proposition, mais ils ne sont pas présents lorsque le procédures du CER, de même que les rapports annuels, Comité prend sa décision finale. Lorsque le CER compte sont disponibles en ligne dans le site Web du CER à prendre la décision de mettre fin à la recherche ou de l’adresse suivante : http://www.hc-sc.gc.ca/sr-sr/advice- ne pas l’approuver, il doit expliquer ses motifs, par écrit, avis/reb-cer/index_f.html au chercheur et lui permettre de répondre avant de prendre sa décision finale. Le Secrétariat du CER a rédigé une liste des documents que les chercheurs doivent remettre au Comité afin que celu ici fasse l’examen déontologique de leurs projets. Cette liste est affichée dans son site Web. Aide du Secrétariat du CER Le Secrétariat du CER gère tous les aspects administratifs du Comté. Ses principales activités sont les suivantes : organiser toutes les réunions et tous les programmes du CER; gérer toutes les demandes; concevoir et offrir tous les programmes de formation du Ministère pour le Processus décisionnel Tous les projets de recherche faisant appel à des sujets humains seront soumis à un processus d’examen complet par le CER, selon lequel chacun des membres du Comité examine la proposition. Dans certains cas, le CER peut faire une évaluation accélérée des demandes ou une évaluation des demandes exigeant un traitement rapide. CER; élaborer les politiques, les procédures et les lignes directrices opérationnelles du CER; tenir le site Web du CER; recevoir la confirmation écrite des gestionnaires et des chercheurs que leurs travaux de recherche seront réalisés conformément à ce que le CER a approuvé; s’occuper de toutes les communications portant sur les demandes individuelles adressées au CER. Le CER peut recommander l’approbation, le rejet, la modification ou la fin de tout projet de recherche faisant appel à des sujets humains proposés ou en cours qui est réalisé par Santé Canada ou en son nom. 11 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 12 Profil du Comité d’éthique de la recherche de Santé Canada Membres du Comité Le Comité d'éthique de la recherche compte huit membres s’assurent conjointement que Santé Canada représentants experts; un membre possède des adopte une approche cohérente face à l'examen compétences en droit, deux autres en bioéthique, un déontologique de la recherche sur des sujets humains. autre est un chercheur externe à Santé Canada, deux Chacun des membres détient un mandat de trois sont des chercheurs de Santé Canada et deux autres années au sein du CER, pour une période maximale représentent l'ensemble de la communauté. Ces de six années. 12 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 13 Président Chercheure externe Dr Bernard Dickens (LLB, LL.M., Ph.D., LL.D., R.R.S.C.) Dre Cornelia Wieman (M.D., FRCPC) La Dre Wieman est la première femme psychiatre autochtone du Canada. Depuis 1997, elle est psychiatre consultante auprès des services de santé mentale de la réserve des Six Nations, clinique de santé mentale communautaire située sur le territoire des Six Nations de Grand River. Elle est co-directrice du Indigenous Health Research Development Program et professeure adjointe au Department of Public Health Sciences, de la Faculté de médecine de la University of Toronto. De 2000 à 2004, elle a été directrice à temps partiel du Native Students Health Sciences Program de la Faculté des sciences de la santé de la McMaster University, et elle continue de détenir une nomination professorale à titre de professeure adjointe en clinique au Département de psychiatrie et de neurosciences comportementales. En plus d'agir comme président du Comité d'éthique de la recherche, le Dr Dickens est titulaire de la chaire de professeur Dr William M. Scholl en droit et en politique de la santé à la Faculté de droit, à la Faculté de médecine et au Centre conjoint de bioéthique de la University of Toronto. Il est l'auteur de plus de 350 publications (livres, chapitres, articles et contributions encyclopédiques) qui traitent principalement de droit médical et de la santé. De 1995 à 1999, il a présidé le Comité d’éthique de la recherche sur des sujets humains du Conseil national de recherches du Canada à Ottawa. Il est membre de la Société royale du Canada depuis 1998. La Dre Wieman est co enquêteure sur plusieurs initiatives financées par l’entremise des Instituts de recherche en santé du Canada – l’Institut de la santé des Autochtones, incluant le National Network of Aboriginal Mental Health Research. Elle a été membre du Comité consultatif sur la prévention du suicide qui a élaboré un cadre pour l’Assemblée des Premières Nations et la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits. Elle fait partie du Comité consultatif sur l'évaluation de l'utilisation des médicaments, Services de santé non assurés, Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, de Santé Canada. Elle a également travaillé auprès de la National Aboriginal Achievement Foundation et du Creative Wellness Solutions Act Now, Role Model Program, afin d’élaborer des programmes et de les offrir aux jeunes autochtones. En 1998, elle a gagné le Prix national d'excellence décerné aux Autochtones qui reconnaît la réalisation professionnelle dans le domaine de la médecine. Elle a été récipiendaire inaugurale du Alumni Achievement Award (2002) de la Faculté des sciences de la santé appliquées de la University of Waterloo. 13 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 14 Éthicien Expertise en éthique dans le Représentante de la communauté domaine de la recherche humaine Dr George Webster Il est éthicien clinicien embauché par le Service d'éthique en matière de soins de santé de l'Hôpital général de Saint Boniface à Winnipeg (Manitoba). Il est professeur adjoint à la Faculté de médecine familiale et au Département d'anesthésie de la Faculté de médecine de l'Université du Manitoba. Il est également professeur adjoint au Département de philosophie et professeur agrégé au Centre d'éthique appliquée et professionnelle de l'Université du Manitoba. Le Dr Webster détient une vaste expérience des comités d'éthique et est actuellement membre et conseiller pour le Comité d'éthique de la Société canadienne des anesthésiologistes. Il est membre du Comité d'éthique de l'Association médicale du Manitoba, de l'autorité régionale de la Santé de Winnipeg, du Comité directeur sur l'éthique en matière de santé mentale et du Comité d’examen déontologique national du Réseau canadien pour le VIH (Vancouver, Colombie Britannique). Il a siégé au Comité directeur sur l'éthique en matière de santé mentale et au Comité d'éthique de la recherche de la Faculté de médecine de l'Université du Manitoba. De 1998 à 2003, il a présidé le Conseil national de recherches du Canada et le Comité d'éthique de la recherche de Winnipeg. 14 Dr Michael Enzle (B.A., Ph.D.) Madame Monique Martineau Le Dr Enzle, Ph.D., a été membre du Madame Martineau a été nommée corps enseignant du Département au CER de Santé Canada par Lupus de psychologie de la University of Canada, organisation dont elle a Alberta pendant 30 années. En tenu le rôle de vice-présidente et 2003, il a été nommé directeur à de membre du conseil au niveau plein temps du nouveau Human national pendant plus de 20 années. Research Protection Office (Bureau Elle a travaillé pour un cabinet de la protection des recherches sur d'avocats à Montréal dans le domaine l'humain) de la University of Alberta. de l'administration et est familière M. Enzle participe depuis longtemps avec les précédents et les lois à l'élaboration et à la mise en oeuvre changeantes. Madame Martineau a de politiques d'éthique de la également édité la version française recherche à la University of Alberta. de «Lupus – Disease of 1000 Faces»: Il a présidé plusieurs comités (Lupus – maladie aux mille visages) d'éthique de la recherche y compris et a été membre du Comité de le Comité des politiques d'éthique travail sur la planification stratégique de l'université. M. Enzle siège au de Lupus Canada. Elle est familière Conseil national d'éthique en recherche avec le processus de subventions, sur l'humain, il a, de plus, présidé les ainsi qu'avec les domaines des quatre dernières réunions nationales communications et des relations et il préside maintenant le Comité publiques. d'éducation de ce Conseil. En 2003, M. Enzle a été nommé président du Comité de surveillance des cellules souches des Instituts canadiens de recherche sur la santé. Parmi ses recherches universitaires, notons les questions au sujet du consentement libre, de la confidentialité et des rapports de pouvoir. interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 15 Représentante de la communauté Ma î t re Susy La n d reville (B.SC., LL.B) Comme avocate et infirmière, madame Landreville possède énormément d'expérience dans divers domaines des services de santé. Elle est membre du Barreau du Québec et en tant qu'avocate, elle est intervenante pour une agence sans but lucratif quant aux droits des personnes en ce qui a trait au réseau des soins de santé. Mme Landreville a travaillé dans des hôpitaux et des écoles dans le domaine de la santé publique. Elle a été nommée par le Conseil pour la protection des malades. Chercheure à Santé Canada Dre Agnes Klein (MD, DPH) Dre Chercheure à Santé Canada Dr Tom Wong (MD, MPH, FRCPC) La Klein est médecin-conseil principale du Centre d'évaluation des produits radiopharmaceutiques et biothérapeutiques (CEPRB), retrouvé sous la Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques (DPBTG). Elle a obtenu son diplôme de médecin de la University of Toronto et a suivi une formation en endocrinologie, en biochimie médicale et en santé publique et communautaire. Elle s’est jointe à la Direction des médicaments de Santé Canada à la fin de 1974 et a occupé divers postes scientifiques et de direction à l’intérieur du Ministère et de ses organismes de réglementation, incluant le poste de directrice du Bureau des médicaments humains prescrits et de directrice du Centre d’évaluation des produits biologiques et des thérapies génétiques. Le Dr Wong est directeur de la Depuis avril 2000, la Dre Klein travaille pour la Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques (DPBTG). De 2001 à 2004, elle a été chef (Division de l'évaluation clinique) d’une nouvelle division responsable des demandes d’essais cliniques en plus de l’examen avant la mise en marché et des décisions relatives aux événements après la mise en marché liées aux agents biologiques ou biotechnologiques. Depuis septembre 2004, la Dre Klein est médecin-conseil principale et directrice intérimaire d’un tout nouveau centre d’évaluation mis sur pied à l’intérieur de la DPBTG. Elle est membre active de plusieurs organisations médicales et scientifiques, tant à l’échelle nationale qu’internationale. (Division des maladies infectieuses) Division des infections acquises dans la collectivité, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses de l’Agence de santé publique du Canada. Ayant étudié aux universités McGill, Harvard et Columbia, il est médecin spécialisé dans le domaine des maladies infectieuses et détient une maîtrise en santé publique. Le Dr Wong s'est forgé une carrière impressionnante dans le domaine de la médecine clinique de la santé publique et a publié des articles dans différents journaux. Il a une double nomination professorale Département de médecine de l'Université d'Ottawa et maître de conférences auxiliaire au Département des sciences de la santé publique de la Université of Toronto. Depuis 2003, le Dr Wong est président du Groupe de travail national clinique sur le SRAS, et co-président du Emerging Infectious Disease Research Network et du Comité du groupe de travail expert sur les Lignes directrices canadiennes en matière de maladies transmises sexuellement. 15 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 16 Annexe A Princip es directeurs du Com ité d’é thique d e la recherc h e Le Comité d’éthique de la recherche (CER) suit les principes établis dans l'Énoncé de politique des trois Conseils (EPTC). Ces principes ont largement été adoptés par diverses disciplines de recherche et représentent donc des normes, des valeurs et des aspirations communes de la communauté de la recherche. Le respect de la dignité humaine : Clé de voûte de et toutes les personnes vulnérables ont le droit d'être l'éthique moderne de la recherche. Ce principe vise à protégés avec un soin particulier contre tout mauvais protéger les intérêts multiples et interdépendants de traitement, toute exploitation ou discrimination. Dans la personne, allant de son intégrité corporelle à son le domaine de la recherche, les obligations éthiques intégrité psychologique ou culturelle. Il peut arriver que qu'il convient d'assumer à l'égard de ces personnes ces principes, appliqués isolément, entrent en conflit. Les se traduiront souvent par l'instauration de procédures c h e rcheurs et les CER doivent évaluer soigneusement spéciales destinées à protéger leurs intérêts. tous les principes et le contexte de la recherche afin de pouvoir parvenir à une conclusion raisonnée et justifiable. Le respect de la vie privée et de la confidentialité : Le respect de la dignité humaine fait également intervenir Le respect du consentement libre et éclairé : D'une les principes du respect de la vie privée et du respect façon générale, chacun est censé avoir le droit et la des renseignements personnels. Dans bien des cultures, capacité de prendre des décisions libres et éclairées. la protection de la vie privée et de la confidentialité En conséquence, le respect d'autrui signifie le respect est vue comme essentielle à la dignité humaine. Les de l'exercice du consentement individuel. Appliqué au normes de vie privée et de confidentialité protègent processus d’examen déontologique, ce principe signifie l'accès aux renseignements personnels ainsi que en pratique l'ouverture d'un dialogue, l'établissement leurs contrôle et diffusion. De telles règles permettent de procédures et le respect des droits, des devoirs et de protéger l'intégrité psychologique et mentale et des exigences sans lesquels un sujet pressenti ne s'accordent aux valeurs qui sous tendent la vie privée, pourrait donner de consentement libre et éclairé. la confidentialité des données et l'anonymat. Le respect des personnes vulnérables : Le respect de la Le respect de la justice et de l'intégration : La notion de dignité humaine entraîne des devoirs éthiques rigoureux justice fait appel aux concepts d'impartialité et d'équité. à l'égard des personnes vulnérables, c'est-à-dire devenues Des procédures intègres signifient que les protocoles sans défense parce que leur capacité de faire des choix de recherche seront évalués selon des méthodes, ou leurs aptitudes sont amoindries. Pour des raisons de des normes et des règles justes et que le processus dignité humaine, de bienveillance, de solidarité et de d’examen déontologique sera appliqué de façon justice, les enfants, les personnes institutionnalisées réellement indépendante. Le principe de justice fait 16 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 17 aussi intervenir la répartition des bienfaits et des d'autres domaines (sciences politiques, économie, fardeaux de la recherche. D'une part, la justice distrib- histoire moderne (y compris les biographies)), où une utive signifie qu'aucun segment de la population ne recherche valide sur le plan éthique peut nuire à la devrait subir plus que sa juste part des inconvénients réputation de personnalités ou d'organisations publiques. de la recherche, ce qui impose des devoirs particuliers à l'égard des personnes vulnérables ou incapables d'assurer la défense de leurs propres intérêts, afin de s'assurer que celles-ci ne sont pas exploitées au bénéfice de l'enrichissement de la connaissance. L'histoire regorge de tels exemples. D'autre part, elle entraîne l'obligation de tenir compte, sans faire de discrimination, des personnes ou des groupes susceptibles de tirer parti de la recherche. La réduction des inconvénients : L'un des principes directement relié à l'analyse des avantages et des inconvénients est celui de non-malfaisance, ou le devoir d'éviter, de prévenir ou de réduire les inconvénients pouvant être subis par d'autres. Les sujets ne doivent pas être exposés inutilement à des risques d'inconvénients, et leur participation doit s'avérer essentielle afin d’atteindre des buts scientifiques et sociétaux importants qui ne pourraient être atteints autrement. L'équilibre des avantages et des inconvénients : En outre, il convient de se rappeler que ce principe L'analyse, l'équilibre et la répartition des avantages et impose de ne faire appel qu'à un nombre minimum des inconvénients sont cruciaux pour l'éthique de la de sujets et de ne faire subir à ceux-ci que le minimum recherche avec des sujets humains. L'éthique moderne de tests nécessaires en vue d’obtenir des données de la recherche exige un rapport positif des avantages scientifiquement valides. et des inconvénients d'un projet donné. Autrement dit, les inconvénients prévisibles ne devraient pas être plus importants que les avantages escomptés. Cet équilibre influence le bien-être et les droits des sujets de recherche, la présomption raisonnée des avantages et des inconvénients des projets et les raisons éthiques justifiant des voies de recherche rivales. La recherche élargissant les frontières du savoir, il est souvent difficile de prévoir exactement l'importance et le genre d'avantages et d'inconvénients associés à une recherche. Jointes au respect de la dignité humaine, ces réalités entraînent des obligations éthiques à toutes les étapes de la recherche - conditions préalables, validité scientifique, conception et réalisation. Ces préoccupations, qui sont L'optimalisation des avantages : L'autre principe relié à l'équilibre des avantages et des inconvénients est celui de bienfaisance, c'est-à-dire le devoir de viser le bien d'autrui et, d'un point de vue éthique, d'optimaliser les avantages nets des projets de recherche. Ce principe s'impose notamment dans certaines disciplines, comme le travail social, l’éducation, les soins de santé et la psychologie clinique. Nous l'avons vu, la recherche avec des sujets humains a pour but d'enrichir le savoir ou de procurer des avantages aux sujets eux-mêmes, à d'autres personnes et à l'ensemble de la société. Dans la majorité des cas, les bénéfices profitent essentiellement à la société et à l'enrichissement des connaissances. particulièrement manifestes en recherche biomédicale et en santé, doivent toutefois être atténuées dans 17 interiorFR.qxd 10/24/05 2:26 PM Page 18 Annexe B Enquête aup rè s de s che rche urs 18