Forces Titaniques Nuisibles - Collection de journaux anciens

29'
Ainn'r.
-
-N"
11.773.
Saint
Guy.
CENTIMES
Jeudi
12
Juin
1913.
LE LITTORAL
«ÏÏÏÏTEw
ORGANE QUOTIDIEN
DES
STATIONS HIVERNALES
^^17"
JOBRNAL POLITIQUE, LITTERAIRE
ET
MONDAIN
DE
CANNES
ET
DE
L'ARRONDISSEMENT
DE
GRASSE
ABONNEMENTS
Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes.
Fr.
Autres Départements
»
Etranger
et
Union Postale
>
te*
Afc«itm«m«nC* pu-famt
da 1er««
Six Mois
15
18
a*
Un
An
22
Fortuné
ROBACBV, Fondateur
Réducteur
en
Chef
t
Bdouard PÉGQJILHAIV
&DHEII8TEATIOJI
ET
RÉDACTION
:
Rue
Hache,
,
CANNE*
Lsi nimiifltt
••
l«itr«i
n
uni pu
rirnUi.
Ui
l>ttm
••
iltrtatMM IHI ninéti.
Annonces
{7*
col.
4'
page]...
O f. 25
Annonces ïégilc$(g col. 4»p.)
O f. 26
Annonces légales (3e page)...
O 1. 5O
Avis
de
Décès,
de
Messe
et de
Remerciements
t fr.
Annonces
(}
page).
O f. BO
Chronique locale.
1 fr
»
2
fr. »
la ligne
Quotidien dt-* «soiy donnant
l<&m
dernières dépêche^
Comment
Immobiliser l'Allemagne
et
égarer
les
Forces Titaniques Nuisibles
/Vos lecteurs
oni lu
avec
un vif
intérêt
les remarquables articles publiés,
sur la
politique internationale
cl la
guerre
bal-
kanique,
par
le. Général
de
Tcherep-Spiri-
dowicht,
le
fxmslaviste connu,
qui.
vient
d'inaugurer
à
Pari*,
la
Ligue Franco-Sla-
v<*
destinée
ù
souder
en un
bloc redouta-
ble, presque in.vineihle,
In
h'eaiice
(4o mil-
lions d'homme*)
el la
{{are
Slav.e
(?.if)
mil-
lions).
Beaucoup
de
personnes
qui oni lu
les ar-
ticles du générai dans notre journal
: « Le
Plan
de
ï'Allemajini'
», (je 12
Mors)
;
le
« Dérm'mbmnrnl
n
dv. la
France
(le 17
Mars)
;
les «
Forces Titaniques
», {le
h
Avril)
; «
L'EnlenU) Franco-Allemande
Impossible
(le
-y).
Avril), nous
oni
fait
ob-
server, qu'nprvs avoir signalé le,
mal, l'il-
lustre, patriote si,ire lierait compléter
son
étude
en
traçant
[es
moyens susceptibles
d'éviter
les
dangers
par lui
dénoncés.
Nous a.vons soumis
au
général
de
Spiri-
dowiehl celle imlicieiist' remarque.
Il
nous
a auxsilnl tiihissc I,.* noies suivantes
qui
saut d'inilanl plus d'arlualilé
que In
Haute
Finance
île
l'nris, méi'onnao sunl l'intérêt
iwlintwl.
m
prêter ti:>5 millions
n
In Chine
qui
m: h's
rendra jamais
et qui les
utilise-
ra pour envahir
lu
Russie Alliée
sans
compter
le
supplément
de 5o
millions
qu'un qroupi'
de
banquiers antipatriotcs
vont souscrire sou*
te
pn'-lejie fallacieux
de créer
une
Bnnquv Industrielle,
en Chi-
ne.
Puisse
le
bas
de
laine (nuirais, après
Ui
lecture
de ces
notes, refuser
de
participer
à l'emprunt chinois
nui est un
emprunt
à
fonds perdus.
Il
y a
Ui
un
devoir
de
pa! rioli^nte éclai-
et
c'est
au surplus une
(/(M'.W/MM
de sau-
vegarde finnih'ivvi'
nu
héiu'dee
des
capita-
listes
qui
fvr.m! bien
de
11e
pus
oublier
que prêter
ù In
''.hine, c'est
à
la (ois W<T
son argent
à
l'eau
et
donner
auz
ennemis
de
la
France
des
verges pour
la
fouetter.
E.
P.
Nous exposerons
les
mesures
les
plus
étudiées
et
les
plus efficaces pour
faire échouer
le
piau <les pangennauis-
tes,
qui
r-l
d'iuiliiul plus redoutable
qu'il sera Miulemi
par 1rs
foires ïila-
iiifiues
qui
gouvernent
le
inonde.
Résumons donc,
le
plan
des
Panger-
manistes lesquels, comme nous
le
révèle
la Gazette
ilr
Francfort,
ont
révssi
à
hypnotisa toni
le
peuple allemand.
Ce
dernier
ne
ieud
qu'à
effectuer
des
« trouées sanglante-; <liiri<
le
monde
» et
à accomplir
des <<
tàclies plus gran-
des
», que ne l'a été la
création
d'un
Empire allemand
!
En quelques mots .répétons
ce que
nous avons
dit de ce
plan
:
A) D'abord épuiser
la
Russie
par le
demi-cercle
des 700 millions d'ennemis,
avec
l'Autriche
à sa
tète,
et par les-
volutions
intérieures;
B)
Puis, avec
la
coalition, l'Allema-
gne
en
tête,
en
tout
200
millions
d'hommes, démembrer
la
France
et lui
arracher
une
contribution
de
guerre
de
50 milliards;
C) Enfin
de 20
à
30
points différents
des littoraux hollandais, belges
et
fran-
çais annexés
à
l'Allemagne, lancer
sur l'Angleterre, simultanément,
une
nuée d'aéroplanes,
de
dirigeables,
de
sous-marins,
de
submersibles, d'hydro-
planes,
etc.,
construits avec
les mil-
liards français.
En
proposant
à
l'Irlan-
de
son
indépendance (temporaire),
les
Allemands envahissant Londres,
ce se-
ra alors
la «
Deutschland ûber ailes
»,
l'entente avec l'Allemagne étant abso-
lument impossible.
Pour leur propre salut,
la
France
et
l'Angleterre doivent s'efforcer
de ren-
dre irréalisable
la
première étape,
c'est-à-dire faire
la
Russie inattaqua-
ble
!
C'est pourquoi
il
faut absolument
:
1° Balayer
de
l'Europe
la
Turquie,
cette jonction
du «
demi-cercle
des en-
nemis
»
(i) en
livrant Gonstantinople
aux alliés
ou en
l'internationalisant.
2° Disloquer l'Autriche
(i)
l'âme
de
ce
«
demi-eercle
» en
proposant
aux
Habsbourg
2
milliards
de
dédommage-
ment pour l'échange
de
leur couronne
impériale contre
une
couronne royale
(royaume d'Autriche avec Vienne
com-
me capitale, indépendant
de
l'Allema-
gne
ou en
faisant partie d'après
le-
sir
des
austro-allemands).
3° Inviter
la
l'.ussie
à
se
proclamer
« Empire Slave
» ou
«
Slavie
»
et
à
proposer
à la
Bulgarie,
au
Monténé-
gro,
à
la
Roumanie (demi-latine, demi-
slave)
et
à
la
Serilie
d'y
participer
ab-
solument
sur les
mêmes bases propo-
sées
par
la
Prusse
a la
Bavière,
à la
Saxe,
au
Wurtemberg,
etc.,
pour
for-
mer l'empire Allemand.
4"
La
même prupusilinii
sem
faite
à
tous
Ios
autres Slitvos. Ainsi s'effec-
tuera pacifiquement
la
résurrection
de
la Pologne
que
nous étudierons
une au-
tre fois.
Le
Tsar
de
Russie n'aura
qu'à
faire
don de la,
Pologne russe
à
lui-
même,
en sa
qualité d'empereur Slave,
et, restant
mi de
Pologne,
à
lui don-
ner
un
Grand-duc impérial comme
-
gent.
De itirine
que
la
Bavière
no
dépend
pas
île
(iiiillaume.
roi de
Puisse, mais
île
(iuiHiiuiiH1
II.
r:u[i<'M'iir
alleniand.de
même
la
Pologne future
ne
dépendra
plus
du
Tsar
de
Russie, mais sera
sou-
mise
à
Nicolas
IL
empereur slave.
Ce geste tellement noble,
([ui com-
porte
des
conséquences
et
aviintiigi--
incalculables pour
la
sécurité
de
la
France,
de la
Russie,
de la
Race blan-
che toute entière même,
est
aussi
facile
à
accomplir
que
celui
de tel ou
tel particulier
qui
retirerait
sa
bourse
de
la
poche droite pour
In
mettre dans
la poche gauche.
La Pologne russe devenue indépen-
dante
de lu
Russie, .s'attirera
la
Polo-
gne autrichienne
et
entrera dans
la
« Slavie
» au
même titre
que la
Russie
et
les
autres royaumes participants.
5° Relever écoiiomii/urmenl
lu Rus-
sie, laquelle ayant
172
millions d'hahi-
lants ,pourrait mettre
17
millions
de
soldats
sur le
champ contre
les Teu-
tons,
les
jaunes
et les
musulmans,
si
elle
en
avait
les
moyens, tandis qu'au-
jourd'hui elle
ne
peut armer
(et
enco-
re
en
théorie)
que
G
millions, c'est-à-di-
re
pas
plus
que
l'Allemagne
à
elle seule.
Ce relèvement économique
se
réali-
sera
:
A)
En
créant
un
syndicat anglo-frtm-
co-russe pour acheter tout
le
blé en
Rvssie.
Les
prix monteront,
les pay-
sans
y
gagneront.
En cas de
guerre,
l'exploitation
en
sera
a
-êtée
et
ainsi
l'Allemagne subira
la
faminr
!
Ce
sera
un
bon
moyen pour refroidir
le
chauvi-
nisme
de
notre belliqueuse
et
mena-
çante voisine.
La Gazette
du
lihin
et de
Wcslplia-
lie consacre
un
long article
de
iéle
à
la
question
de
l'alimentai
ion du
peuple
allemand
en
temps
de
guerre. Mlle
con-
clut
que si
l'Allemagne était impliquée
dans
une
guerre contre
les
puissances
de
la
Triple-Entente,
la
famine
ne tar-
derait
pas
à
exercer
ses
ravages dans
l'Empire, surtout
si
le
conflit
se pro-
duisait avant
la
date
des
récoltes.
La
Gazette, propose donc
de
créer immé-
diatement
des
approvisionnements
de
réserve d'environ
i
millions
de
tonnes
de
blé,
qu'on conserverait autant
que
possible dans
les
entrepôts éloignés
des frontières.
n)
En
adjoignant
à
l'Institut fran-
çais
de.
Pétersbourg
des
experts jurés
français pour étudier
sur
place
les en-
treprises russes
et
facililer
la
partici-,
pation
des
capitaux français.
En-
(I)
L»
Suèdo
(H la
Finlande),
l'A]Icm«f(nij
(rt Ici
Provinces
Baltiques,
qui se
révoltèrent
un
1906),
l'Au-
triche
(et U
Pologne russe nriteo
par
elle
a
la
révolte),
la
Roumanie
(et la
Bessarabie),
la
Turquie
(et
le
Cau-
cafle),
la
Perse.
l'Aiganistun
(et
l'Asie
Centrale),
U
Chine,
Io Japon
et le
Siiim
(f|ui ont
contracté
une
al-
liance
Jaune contre
les
Anglais.
Français
et
RUNSCH)
en
tout
plus
de 700
millions d'hommes.
(2)
Voir
mon liv
Ui
de la
Franct
r
:
UEm
i
Autriche,
la
Sécu-
veloppant l'industrie russe,
on
arrive-
ra
à
évincer l'importation
de la
paco-
tille
de
l'Allemagne,
qui
touche
en Rus-
sie
un
demi-milliard
par an.
Comme
le
prix
de la
main-d'œuvre
et de la ma-
tière première,
en
Russie, sont infé-
rieurs
à
ceux
de
l'Allemagne, comme
l'ouvrier russe
est
plus intelligent
que
l'ouvrier allemand, celle-ci
ne
pourra
pas élever
de
concurrence
aux
produc-
tions russes sauvegardées
par les
droits
d'entrée.
La perte,
d'un
mililard
et
demi
par
an forcera l'Allemagne
à
cesser l'aug-
mentation effrénée
de son
budget mili-
taire.
C)
En
conslituswiil
le
ennui
<lr
l'em-
pereur
Mcoltix
II
entre
la
nier Baltique
et
la mer
\oire.
ee qui
enrichira
le
pays
et
permettra
aux
torpilleurs fran-
çais
et
russes
de se
transporter
de
la
Baltique dans
la
Méditerranée
et
vice-
versa.
»)
En
construisant
le
canal Volga-
Don,
qui
offrira
un
débouché
aux pro-
duits
et
matières premières
de la
Sibé-
rie,
de
l'Oural,
du
bassin
du
Volga
dans
la
Méditerranée avec Marseille
comme entrepôt
et
port distributeur.
F)
/•'/'
créant
un
e
Syndicat Anglo-
jr/iiieo-slnre
»
pour exploiter
les
énor-
mes richesses minières, forestières
et
autres
de
Russie
et des
pays halkani-
ques.
F)
KII ouvrant pour toujours
les-
troits
des
Dardanelles
et
ihi
Bosphore
atin
:1e
procurer
des
déli(e;ehi''s stables
à ions
ies
produits ru^r-.
v\\
l'urope.
(,
Kn
faisant,
le
trajet
de
I'aris-Pé-
lershour^
in
nu
seul jour
(et
2
nuits),
en construisant
le
chemin
de
fer en
Bussie Pakow-Stoksmanhof-Iurbourg
de
'i50
kilomètres
et
furboiirg-Gumbi-
nen
en
Prusse,
île 7(1
kilomètres.
n)
Mu
aii^nK'ulant l'étude
du
fran-
çais
en
llus-ie
cl che/, les
Slaves.
I)
\ii\
auguienlani l'élude
du
russe
en France.
j)
En
organisant
des
voyages
ù
prix réduits
en
Russie, comme
le
fait
le Journal /l'Allemagne pour l'Allema-
gne.
K)
Kn
rtiitslrtiisiiiil
la
ligne Odessa-
Monléni'iiro-Adrii'l/i/ifi
qui
en
n!
ri hue-
ra
beaucoup
au
rappiiiehruienl
de la
Russie,
de la
Roumanie,
de la
Bulgarie,
de
la
Serbie,
du
Monténégro,
de
l'Ita-
lie
et de
France, contournant
les Ten-
ions.
C,o> mesures seront très réalisables
et
très avantageuses pour
la
France aussi
bien
du
côté politique
que du
côté
fi-
nancier
et
économique, quand
les en-
treprises russes seront bien étudiées
par
les
experts français,
de
l'Institut
français
de
Pétersbourg
et
par
les
hommes d'alfaires.
6° nationaliser
le
capital français
et
en faire
une
force Titaniqur.
Au
lieu
de l'éparpiller
en
llnlivir.
à
Antioquia,
au Chili,
au
Mexique,
au
Pérou,
à
30
jours
de
voyage
et en
dehors
de
tout
contrôle,
il
faut,
le
placer
en
Russie
à
I,
2,
3
jours
de
voyage
et
ainsi
aug-
menter vile
le
capital grâce
aux
béné-
fices plus grands réalisés avec moins
d'aléas.
Kn
même 'emps, voir l'armée
russe doublée
en
nombre,
ce qui
sera,
une assurance
de vie
pour
la
France
dans
la
question être
ou ne
peut être.
Il
est
certain
que le «
Syndicat
du
Blé
», le
canal
de
l'Empereur Nicolas
II,
le
canal Volga-Don,
le
premier
re-
cevant
des Banques russes jusqu'à
80
%
du
capital nécessaire contre
le
dépôt
du
blé, et les
Sociétés
des
deux
Canaux obtenant l'autorisation
d'émettre
des obligations garanties
par
l'Etat russe pour
les
sommes
nécessai-
res
à la
construction
el
à
la
mise,
en
exploitation
de ces
canaux,
réparti-
ront
à
leurs actionnaires
des
dividen-
des
fabuleux
: ce ne
sera
pas 5, (!
%
de
gagnés
dans
les
emprunts
de
Bolivie,
(II)
U:
Journal
du 20
Avril démont
toua emprunta
exotiques,
ne
nervai
Franoe
au
point
de vue
politique,
U
bientôt après leur
émission,
l'acheteur
défaire sans subir
de
grosses
pertew.
i
qui'
milliard placé
en
Russie
et
dans
mettant
à
celle-ci
de
doubler
sou arn
•eenrite
de la
France.
clair,ment,
que
aucunement
I»
iibcnl
eti
valeur
ne
peut plus
s'en
i
contraire,
cha-
s
Balkans
pei.
mgm<
nte
la
etc.,
d'Antioquia, Chine (hélas
!!!),
mais
20, 30, 40 %
!
(3)
Ces entreprises doubleront vite
le ca-
pital français
et en
feront
une
vraie
Force Titanique,
qui
pourra organiser
au service
de
la
France
des
corps
de
débarquement incomparablement plus
nombreux
que la
Légion étrangère.
Comme nous l'avons
dit, la
réalisa-
tion
de ces
entreprises permettant
à
la
Russie
de
doubler
son
armée,
la
satis-
faction sera bien mutuelle
!
7° Appliquer
la
fornn/tc-a.'rioine
:
n
Le
musulman,
h
jaune
et h ur
protec-
teur
le
Teuton, coila
les
ennemis
!
»
à
toutes
les
questions politiques
el
éco-
nomiques,
et
prohiber
net
tout emprunt
de
la
Chine,
du
Japon,
de
l"Au
I
ricin1,
etc.
S" Fonder dans
la
ligue franco-Slave
à Paris,
une
section
de
l'Indépendan-
ce
el
y
inviter
les
représentants
du Da-
nemark,
de la
Hollande,
de la
Belgi-
que,
d'Alsace-Lorraine,
de
la
Suisse,
de
la
Croatie,
de la
Bohême,
de la Hon-
grie,
de la
Pologne, enfin
de
tous
les
pays directement menacés
par le Pan-
germanisme.
Un
projet pour
la
sécuri-
té mutuelle sera étudié
cl,
un
eontre-
appel sera lancé similaire
à
l'appel
paiigciiiiiinisle
du
"
Taeijliche Runds-
eliu/r
>\
lequel nréeoni*e
:
< ha
qunre
rcouoniiijio doit cliv
lu
purpuratum
à
lu ijuifiv inililaiw
".
Chacun
de ces
pays
peut tenir prête
une
armée
de
250
à
500,000 soldats
qui
calmera
l'a-
vidité
des
Pangermanistes.
!)'
Utirer l'Italie
au
plan
île lu pa-
cification ohliijuloiie
île
l'Allemagne,
par
la
disirieatinn
de
l'Autwiche,
d'un
côté
et de
l'autre
en
proposant
aux Ita-
liens
le
Trentin
e|
l'Albanie,
et en-
me temps faire venir dans
les
eaux
monténégrines
|0
dreadiioughls russes
de
la Mer
Noire
et un
corps
de
débar-
quement
de
200.(100 soldats russes
à
Antivol1!.
10"
Conclure l'alliance Anqlo-Fran-
co-Slure
ih
:i()0
millions d'hommes,
ayan!
les
mêmes ennemis
:
'feulons.
Jaunes
el
Musulmans,
en
garantissant
r\!:^lelerre
dai^
la
Médilerranée
par
l'e-ea
!]v
ru-se
de
10
dreadnoughts,
cons'ruils dans
|a
Mer
Noire,
en
tenant
en Perse 100.000 soldats russes,
et aux
confins
des
Indes 200.000 hommes
pour garantir
la
tranquillité
des pos-
sessions anglaises.
L'essentiel, pour
la
France
el l'An-
gleterre c'est d'employer leurs efforts
et leurs capitaux
à
développer
la Rus-
sie économiquement, afin qu'elle
nui"
se équiper
et
instruire
17
millions
de
soldats contre
les
ennemis communs
qui sont partout
les
mêmes
:
« Les Teu-
tons,
hs
Musulmuiis
et les
Jaunes
!
»
On trouM'i'ii peut-être
ces
mesures
trop uiiitieielle-,, mais puisque
M. Le-
rov-!!euulieu affirme
que
la
France,
d'ici
à
cinq généralious n'aura
que
dix millions d'hommes, peut-on
s'at-
tendre
à
ce que ses
ennemis impatients
déjà, restent
en
paix
?
Evidemment
non
!
Alius c'est
la
débâcle
!
Quand
il
s'agit
d'
«
Etre
ou ne pas
Etre
».
aucun .sacrifice, aucune
pré-
caution, aucun renforcement
ne
sont
de trop
!
Général
A.
TCHEIIEP-SPIRIDOVITCH.
ECHOS
Déplacement
M. Yial, premier adjoint,
a
quitté
noire ville aujourd'hui pour
une di-
zaïnr
do
jours.
Il
profitera
e son pas-
si^e
à
hiri>. pour s'occuper
de
divor-
>es aïï'iiiivs intéressant
la
Ville,
no-
tamment
du
Collège communal.
Pour
les
Pauvres
M. Fmiaud
Houff,
en
mémoire
de
son père,
M. RHe
Rouff,
dont
la
mort
a
en
récemment
un
si
douloureux
re-
tentissement,
n
fait remettre mille
fr.
au ïtiirenij
de
lîienfaisance.
Au
nom des
malheureux, merci
!
Nécrologie
Nous a/jprtitoMs ;ivec
un vif
regret
le décès <lv
,ïï.
C.hiirlcs-Georges
Ra-
moin,
pm.> <le
noire sympathique
et
distingué cun<:ito}cti,
M.
Emile
Ra-
moin, fondé
de
pouvoirs
à
la Cie
Algé-
rienne,
à
Cannes.
Le défunt jnuis.-aif
<\p.
l'estime
et de
la conskliralion géuémles.
Nous prions
la
famille plongée dans
la désolation
de
croire
à
la
part
sin-
cère
que
nous prenons
ù
soir deuil.
.\otivellfis militaires.
Lo Journal Officiel pubUe,
ce
malin,
un
important décret .rendu
uii
vertu
de
la
récente
lui des
cadres
de la
cavalerie,
sur
la nouvelle constitution
de
l'arme.
Ce-
cret
est
ainsi couru
:
d
II
sera procédé, pour
le ier
octobre
prochain,
à
l'organisation
de dix
divisions
de cavalerie constituées
à
trois, éventuelle-
ment
à
quatre brigiidçs
; à
chaque divi-
sion seront affectés
un
groupe
de
batteries
à cheval
et un
groupe cycliste.
»
C'est,
on le
voit,
la
refonte complète
de
l'organisation
de 1873, la
suppression
de
la plupart
des
brigade?
de
cavalerie
de
corps d'année
et
l'endh Ninniieiuent
ile la
presque lolalilé
di-^
r
'
LTimini-.
Lus
divi-inn-
«rri'ii!
f-
i"i
1
J*'-I->.
;"i
l'ai.-,
Lu-
néville,
\(.\ un.
Si'd.in. Ui.ilnits-sur-Marne,
Lyon,
Hiaitn-.
hùle.T.
ui - ,1
Munimiban.
11
y
ituni
lini-
t>|"'<
de
divisions
;
divi-
sions
lourdes
formée-
dt1
cuirassiers
et de
dragons
;
di\
isiun-
mixtes,
formées
de
cuirassiers,
de
dr;t-"ii-
<-\
de
cavalerie
-
gère,
et
dnisious
légéie-,
|<nniiées
de
-
gimenls
de
limitons
et
tir
cavalerie
légère.
Ku
ce (]iii
concerne
la
'avalerie
de
COrpS
d'à
n
111'T,
elle e'nnju endra, pour chaque
cor])-;,
un
réL'inienf
-le
.
,i-, .tlerie légère
el,
excepliniiiieNeiiiriit,
,|ru\ ut
i
trois l'égi-
ments
;
dan>
ce
dernier
••,<•,
ces
régiments
consljluiTcnl
une
lni^,ide.
La
cav;ileiir
d'
\
J^"<
ri'
le-lcrn constituée
que
le>
ré^inienl-
de
e)ia»eurs d'VIritjue
seront
réduiH
de six
à
.juatre
et
les
régi-
ments
de
spahis portés
île
quatre
à
six.
Le doyen
des
généraux français.
Sait-on
que
Paris possède
le
doyen
des
ol'lîriers L'énéraux
Je !
armée française,
tj
u
i
habile depuis
de
inn^ue^ années
le
9e
arrondissement,
rue
H-'Htri-iimnl
?
C'est
le
général [iri-ae,
qui,
élant
né
à
l.iuriéville
le
II juin
1
S
1
7. r-.| mi
1
é
lii*1!
.
dans
sa
quatre-
\
in^'l-idi\-sept ième
a
1111
<•.
Le
\
\r\[\
>o!dat
e~l m
incnie. temps
le
doyen
d^
;iueien^
e|r\,<
de
TKcole Poly-
technique
-
il
est
entré'
à
l'Ecole
il y a
Mii\,mle-di\-sepl
ans
; ii
est
encore
le
der-
nier
-ui
\
ivani
des
<
fiicîei>!
qui oni
pris
pari,
en
I>V'J<|,
.ui
célMirv
-
i<"
^,- J,-
Hume,
au cours duque!
il
L'aima,
|iar une
urave
]>les-.ui'e,
la
eroi.x
de
la
1-égiun
d'honneur.
l.e liéiiénd lïrisar.
a
pris
sa
n-traih'
il y
a trente-quatre
ans
;
après
une
fort, belle
carrière
et
avee
la
cravate
de
comman-
deur
île
la
Légion d'honneur.
Les
doyens
des généraux ><<nl, aprèc
lui
:
le
général
de
division
Gré\ y. qui e-1 dan-
s,t
quatre-
vingt-treizième
,IIIIII'I'
ri
habile l'aris
; le
général
de
brigade
['ierr*1,
qui
vient
d'a-
\uir (pialre-vingl-dmi/r
ans ,•!
habile
éga-
lement Paris,
et le
général
,1e
brigade
Hre-
inens,
un
\ailLmt Stra^bour^eois. aujour-
d'hui
âgé de
ijuatre-vin.ut-onze
an-, qui vi!
fort retiré
à
Versailles.
IJ-S
mnins froides.
Félïcituns
IVMTlk'iii peinlre Willette
:
il
a
été
as~ez sé'rieu^emeuf
niahule,
le
voi-
là
complet
en
1er
H
rétabli,
pour
la
plus
grande
joie
de
<e>
nini-;.
rV>|-à-dire
de
toni
Paris.
Tandis
qu'il -•lait
alii'-,
il
réveillait,
vo-
ionlii'r-
peur
cm\ qui
\eiiaienl
le
visiter
ses
ancien-
-'iMiuii-
île
-;i
ri ra
111risle.il
ra-
conlail
|iar
e\eni|i!e eomm-'nl
il
lil
la
eon-
naissanre
,1e \|.
Hiirtli..|i.
Ceh.
M-
payait
MI ]S,r. ^u .(7. M.
Louis
H.irlliou
étant tninislre
.!•
l'Intérieur. Déjà
le
fulili- pré>idenl
du
CoiiM'il était l'ami
des
lettres,
des
arls
et
<W<
artistes.
H' pré-
sidait,
ce
so:r-!à,
\r
hainjuet.
des
journa-
listes
parleinentjtin-.
d
ml
Willelie avait
été
pi ié
de
dessiner
le
menu.
Très
modestement
le
dessinateur
se le-
nait
à,
l'écart. Mais
le
Ministre,
l'aperrail
et
vint
à
lui,
la
main tendue
;
lia été
que^tiun y\<-
vuu-, M.
ttillri-
I*'.
et-
malin,
au
Cnn«(
il
des
Minisires.
Allons
dmie,
poui'
me
décorer
:'
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