Forces Titaniques Nuisibles - Collection de journaux anciens

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2 9 ' Ainn'r. - - N " 1 1 . 7 7 3 . — S a i n t G u y .
CENTIMES
Jeudi 12 Juin 1913.
LE LITTORAL
«ÏÏÏÏTEw
ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES ^ ^ 1 7 "
JOBRNAL POLITIQUE, LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSE
Fortuné ROBACBV, Fondateur
Six Mois Un An
ABONNEMENTS
Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr.
Autres Départements
»
Etranger et Union Postale
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15
18
22
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t e * Afc«itm«m«nC* pu-famt da 1er •« •«
R é d u c t e u r e n Chef t Bdouard
—
PÉGQJILHAIV
&DHEII8TEATIOJI ET RÉDACTION : R u e H a c h e , * « , CANNE* —
Lsi nimiifltt ••• l«itr«i n uni pu rirnUi. Ui l>ttm ••• iltrtatMM IHI ninéti.
Annonces {7* col. 4' page]... O f. 2 5 Annonces (}• page). O f. B O
Annonces ïégilc$(g col. 4»p.) O f. 2 6 Chronique locale. 1 fr »
Annonces légales (3e page)... O 1. 5O
2 fr. »
Avis de Décès, de Messe et de Remerciements
t fr.la ligne
Quotidien dt-* «soiy d o n n a n t l<&m d e r n i è r e s dépêche^
Comment
Immobiliser l'Allemagne
et égarer les
Forces Titaniques Nuisibles
/Vos lecteurs oni lu avec un vif intérêt
les remarquables articles publiés, sur la
politique internationale cl la guerre balkanique, par le. Général de Tcherep-Spiridowicht, le fxmslaviste connu, qui. vient
d'inaugurer à Pari*, la Ligue Franco-Slav<* destinée ù souder en un bloc redoutable, presque in.vineihle, In h'eaiice (4o millions d'homme*) el la {{are Slav.e (?.if) millions).
Beaucoup de personnes qui oni lu les articles du générai dans notre journal : « Le
Plan de ï'Allemajini' », (je 12 Mors) ; le
« Dérm'mbmnrnl n dv. la France (le 17
Mars) ; les « Forces Titaniques », {le h
Avril) ; « L'EnlenU) Franco-Allemande
Impossible (le -y). Avril), nous oni fait observer, qu'nprvs avoir signalé le, mal, l'illustre, patriote si,ire lierait compléter son
étude en traçant [es moyens susceptibles
d'éviter les dangers par lui dénoncés.
Nous a.vons soumis au général de Spiridowiehl celle imlicieiist' remarque. Il nous
a auxsilnl tiihissc I,.* noies suivantes qui
saut d'inilanl plus d'arlualilé que In Haute
Finance île l'nris, méi'onnao sunl l'intérêt
iwlintwl. m prêter ti:>5 millions n In Chine
qui m: h's rendra jamais et qui les utilisera pour envahir lu Russie Alliée — sans
compter le supplément de 5o millions
qu'un qroupi' de banquiers antipatriotcs
vont souscrire sou* te pn'-lejie fallacieux
de créer une Bnnquv Industrielle, en Chine.
Puisse le bas de laine (nuirais, après Ui
lecture de ces notes, refuser de participer
à l'emprunt chinois nui est un emprunt à
fonds perdus.
Il y a Ui un devoir de pa! rioli^nte
ré et c'est au surplus
éclai-
une (/(M'.W/MM de sau-
vegarde finnih'ivvi' nu héiu'dee des capitalistes qui fvr.m! bien de 11e pus oublier
que prêter ù In ''.hine, c'est à la (ois W<T
son argent à l'eau et donner auz ennemis
de la France des verges pour la fouetter.
E. P .
Nous exposerons les mesures les plus
étudiées et les plus efficaces pour
faire échouer le piau <les pangennauistes, qui r-l d'iuiliiul plus redoutable
qu'il sera Miulemi par 1rs foires ïilaiiifiues qui gouvernent le inonde.
Résumons donc, le plan des Pangermanistes lesquels, comme nous le révèle
la Gazette ilr Francfort, ont révssi à
hypnotisa toni le peuple allemand. Ce
dernier ne ieud qu'à effectuer des
« trouées sanglante-; <liiri< le monde » et
à accomplir des << tàclies plus grandes », que ne l'a été la création d'un
Empire allemand !
nemis » (i) en livrant Gonstantinople
aux alliés ou en l'internationalisant.
2° Disloquer l'Autriche (i) l'âme de
ce « demi-eercle » en proposant aux
Habsbourg 2 milliards de dédommagement pour l'échange de leur couronne
impériale contre une couronne royale
(royaume d'Autriche avec Vienne comme capitale, indépendant de l'Allemagne ou en faisant partie d'après le désir des austro-allemands).
3° Inviter la l'.ussie à se proclamer
« Empire Slave » ou « Slavie » et à
proposer à la Bulgarie, au Monténégro, à la Roumanie (demi-latine, demislave) et à la Serilie d'y participer absolument sur les mêmes bases proposées par la Prusse a la Bavière, à la
Saxe, au Wurtemberg, etc., pour former l'empire Allemand.
4" La même prupusilinii sem faite à
tous Ios autres Slitvos. Ainsi s'effectuera pacifiquement la résurrection de
la Pologne que nous étudierons une autre fois. Le Tsar de Russie n'aura qu'à
faire don de la, Pologne russe à luimême, en sa qualité d'empereur Slave,
et, restant mi de Pologne, à lui donner un Grand-duc impérial comme régent.
De itirine que la Bavière no dépend
pas île (iiiillaume. roi de Puisse, mais
île ( i u i H i i u i i H 1 I I . r : u [ i < ' M ' i i r a l l e n i a n d . d e
m ê m e la P o l o g n e future n e d é p e n d r a
plus du Tsar de Russie, mais sera soumise à Nicolas IL empereur slave.
Ce geste tellement noble, ([ui comporte des conséquences et aviintiigi-incalculables pour la sécurité de la
France, de la Russie, de la Race blanche toute entière même, — est aussi
facile à accomplir que celui de tel ou
tel particulier qui retirerait sa bourse
de la poche droite pour In mettre dans
la poche gauche.
La Pologne russe devenue indépendante de lu Russie, .s'attirera la Pologne autrichienne et entrera dans la
« Slavie » au même titre que la Russie
et les autres royaumes participants.
5° Relever écoiiomii/urmenl lu Russie, laquelle ayant 172 millions d'hahilants ,pourrait mettre 17 millions de
soldats sur le champ contre les Teutons, les jaunes et les musulmans, si
elle en avait les moyens, tandis qu'aujourd'hui elle ne peut armer (et encore en théorie) que G millions, c'est-à-dire pas plus que l'Allemagne à elle seule.
Ce relèvement économique se réalisera :
A) En créant un syndicat anglo-frtmco-russe pour acheter tout le blé en
Rvssie. Les prix monteront, les paysans y gagneront. En cas de guerre,
l'exploitation en sera a -êtée et ainsi
l'Allemagne subira la faminr ! Ce sera
En quelques mots .répétons ce que
un bon moyen pour refroidir le chauvinous avons dit de ce plan :
nisme de notre belliqueuse et menaA) D'abord épuiser la Russie par le
çante voisine.
demi-cercle des 700 millions d'ennemis,
La Gazette du lihin et de Wcslpliaavec l'Autriche à sa tète, et par les ré- lie consacre un long article de iéle à la
volutions intérieures;
question de l'alimentai ion du peuple
• B) Puis, avec la coalition, l'Allemaallemand en temps de guerre. Mlle congne en tête, en tout 200 millions
clut que si l'Allemagne était impliquée
d'hommes, démembrer la France et lui
dans une guerre contre les puissances
arracher une contribution de guerre de
de la Triple-Entente, la famine ne tar50 milliards;
derait pas à exercer ses ravages dans
l'Empire, surtout si le conflit se proC) Enfin de 20 à 30 points différents
duisait
avant la date des récoltes. La
des littoraux hollandais, belges et franGazette, propose donc de créer imméçais annexés à l'Allemagne, lancer
diatement des approvisionnements de
sur l'Angleterre, simultanément, une
réserve d'environ i millions de tonnes
nuée d'aéroplanes, de dirigeables, de
de blé, qu'on conserverait autant que
sous-marins, de submersibles, d'hydropossible dans les entrepôts éloignés
planes, etc., construits avec les mildes frontières.
liards français. En proposant à l'Irlande son indépendance (temporaire), les
n) En adjoignant à l'Institut franAllemands envahissant Londres, ce seçais de. Pétersbourg des experts jurés
r a alors la « Deutschland ûber ailes »,
français pour étudier sur place les enl'entente avec l'Allemagne étant absotreprises russes et facililer la partici-,
lument impossible.
pation des capitaux français. En déPour leur propre salut, la France et
l'Angleterre doivent s'efforcer de rendre irréalisable la première étape,
c'est-à-dire faire la Russie inattaquable !
C'est pourquoi il faut absolument :
1° Balayer de l'Europe la Turquie,
cette jonction du « demi-cercle des en-
(I) L» Suèdo (H la Finlande), l'A]Icm«f(nij ( r t Ici
Provinces Baltiques, qui se révoltèrent un 1906), l'Autriche (et U Pologne russe nriteo par elle a la révolte),
la Roumanie (et la Bessarabie), la Turquie (et le Caucafle), la Perse. l'Aiganistun (et l'Asie Centrale), U
Chine, Io Japon et le Siiim (f|ui ont contracté une alliance Jaune contre les Anglais. Français et RUNSCH) en
tout plus de 700 millions d'hommes.
(2) Voir mon liv : UEm
Ui de la Franct r
i Autriche, la Sécu-
veloppant l'industrie russe, on arrivera à évincer l'importation de la pacotille de l'Allemagne, qui touche en Russie un demi-milliard par an. Comme le
prix de la main-d'œuvre et de la matière première, en Russie, sont inférieurs à ceux de l'Allemagne, comme
l'ouvrier russe est plus intelligent que
l'ouvrier allemand, celle-ci ne pourra
pas élever de concurrence aux productions russes sauvegardées par les droits
d'entrée.
La perte, d'un mililard et demi par
an forcera l'Allemagne à cesser l'augmentation effrénée de son budget militaire.
C) En conslituswiil le ennui <lr l'empereur
Mcoltix
II e n t r e l a n i e r
Baltique
et la mer \oire. ee qui enrichira le
pays et permettra aux torpilleurs français et russes de se transporter de la
Baltique dans la Méditerranée et viceversa.
») En construisant le canal VolgaDon, qui offrira un débouché aux produits et matières premières de la Sibérie, de l'Oural, du bassin du Volga
dans la Méditerranée avec Marseille
comme entrepôt et port distributeur.
F) /•'/' créant un e Syndicat Anglojr/iiieo-slnre » pour exploiter les énormes richesses minières, forestières et
autres de Russie et des pays halkaniques.
F) KII ouvrant pour toujours les détroits des Dardanelles et ihi Bosphore
atin :1e procurer des déli(e;ehi''s stables
à ions ies produits ru^r-. v\\ l'urope.
(, Kn faisant, le trajet de •• I'aris-Pélershour^ in nu seul jour (et 2 nuits),
en construisant le chemin de fer en
Bussie
Pakow-Stoksmanhof-Iurbourg
de 'i50 kilomètres et furboiirg-Gumbinen en Prusse, île 7(1 kilomètres.
n) Mu aii^nK'ulant l'étude du français en llus-ie cl che/, les Slaves.
I) \ii\ auguienlani l'élude du russe
en France.
j) En organisant des voyages ù
prix réduits en Russie, comme le fait
le Journal /l'Allemagne pour l'Allemagne.
K) Kn rtiitslrtiisiiiil la ligne OdessaMonléni'iiro-Adrii'l/i/ifi qui en n! ri hue-
ra beaucoup au rappiiiehruienl de la
Russie, de la Roumanie, de la Bulgarie,
de la Serbie, du Monténégro, de l'Italie et de France, contournant les Tenions.
C,o> mesures seront très réalisables et
très avantageuses pour la France aussi
bien du côté politique que du côté financier et économique, quand les entreprises russes seront bien étudiées
par les experts français, de l'Institut
français de Pétersbourg et p a r les
hommes d'alfaires.
6° nationaliser le capital français et
en faire une force Titaniqur. Au lieu
de l'éparpiller en llnlivir. à Antioquia,
au Chili, au Mexique, au Pérou, à 30
jours de voyage et en dehors de tout
contrôle, il faut, le placer en Russie à
I, 2, 3 jours de voyage et ainsi augmenter vile le capital grâce aux bénéfices plus grands réalisés avec moins
d'aléas. Kn même 'emps, voir l'armée
russe doublée en nombre, ce qui sera,
une assurance de vie pour la France
dans la question être ou ne peut être.
Il est certain que le « Syndicat du
Blé », le canal de l'Empereur Nicolas
II, le canal Volga-Don, le premier recevant des Banques russes jusqu'à 80
% du capital nécessaire contre le
dépôt du blé, et les Sociétés des
deux Canaux obtenant l'autorisation
d'émettre des obligations garanties par
l'Etat russe pour les sommes nécessaires à la construction el à la mise, en
exploitation de ces canaux, répartiront à leurs actionnaires des dividendes fabuleux : ce ne sera pas 5, (! % de
gagnés dans les emprunts de Bolivie,
(II) U: Journal du 20 Avril démont • clair,ment, que
toua emprunta exotiques, ne nervai
aucunement I»
Franoe au point de vue politique, U iibcnl eti valeur
bientôt après leur émission, l'acheteur ne peut plus s'en
défaire sans subir de grosses pertew. i i contraire, chaqui' milliard placé en Russie et dans •s Balkans pei.
mettant à celle-ci de doubler sou arn
mgm< nte la
•eenrite de la France.
d'Antioquia, Chine (hélas !!!), etc.,
mais 20, 30, 40 % ! (3)
Ces entreprises doubleront vite le capital français et en feront une vraie
Force Titanique, qui pourra organiser
au service de la France des corps de
débarquement incomparablement plus
nombreux que la Légion étrangère.
Comme nous l'avons dit, la réalisation de ces entreprises permettant à la
Russie de doubler son armée, la satisfaction sera bien mutuelle !
7° Appliquer la fornn/tc-a.'rioine :
n Le musulman, h jaune et h ur protecteur le Teuton, coila les ennemis ! » à
toutes les questions politiques el économiques, et prohiber net tout emprunt
de la Chine, du Japon, de l"Au I ricin1,
etc.
S" Fonder dans la ligue franco-Slave
à Paris, une section de l'Indépendance el y inviter les représentants du Danemark, de la Hollande, de la Belgique, d'Alsace-Lorraine, de la Suisse,
de la Croatie, de la Bohême, de la Hongrie, de la Pologne, enfin de tous les
pays directement menacés par le Pangermanisme. Un projet pour la sécurité mutuelle sera étudié cl, un eontreappel sera lancé similaire à l'appel
paiigciiiiiinisle du " Taeijliche Rundseliu/r >\ lequel nréeoni*e : •< ha qunre
rcouoniiijio doit cliv lu purpuratum à
lu ijuifiv inililaiw ". Chacun de ces
pays peut tenir prête une armée de
250 à 500,000 soldats qui calmera l'avidité des Pangermanistes.
!)' Utirer l'Italie au plan île lu pacification ohliijuloiie île l'Allemagne,
par
l a disirieatinn
d e l ' A u t w i c h e , d'un
côté et de l'autre en proposant aux Italiens le Trentin e| l'Albanie, et en même temps faire venir dans les eaux
monténégrines |0 dreadiioughls russes
de la Mer Noire et un corps de débarquement de 200.(100 soldats russes à
Antivol1!.
10" Conclure l'alliance
Anqlo-Franco-Slure ih :i()0 millions
d'hommes,
ayan! les mêmes ennemis : 'feulons.
Jaunes el Musulmans, en garantissant
r\!:^lelerre d a i ^ la Médilerranée par
l'e-ea !]v ru-se de 10 dreadnoughts,
cons'ruils dans | a Mer Noire, en tenant
en Perse 100.000 soldats russes, et aux
confins des Indes 200.000 hommes
pour garantir la tranquillité des possessions anglaises.
L'essentiel, pour la France el l'Angleterre c'est d'employer leurs efforts
et leurs capitaux à développer la Russie économiquement, afin qu'elle n u i "
se équiper et instruire 17 millions de
soldats contre les ennemis communs
qui sont partout les mêmes : « Les Teutons, hs Musulmuiis et les Jaunes ! »
On trouM'i'ii peut-être ces mesures
trop uiiitieielle-,, mais puisque M. Lerov-!!euulieu affirme que la France,
d'ici à cinq généralious n'aura que
dix millions d'hommes, peut-on s'attendre à ce que ses ennemis impatients
déjà, restent en paix ? Evidemment
non ! Alius c'est la débâcle !
Quand il s'agit d' « Etre ou ne pas
Etre ». aucun .sacrifice, aucune précaution, aucun renforcement ne sont
de trop !
Général A. TCHEIIEP-SPIRIDOVITCH.
ECHOS
Déplacement
M. Yial, premier adjoint, a quitté
noire ville aujourd'hui pour une dizaïnr do jours. Il profitera <îe son passi^e à hiri>. pour s'occuper de divor>es aïï'iiiivs intéressant la Ville, notamment du Collège communal.
Pour les Pauvres
M. Fmiaud Houff, en mémoire de
son père, M. RHe Rouff, dont la mort
a en récemment un si douloureux retentissement, n fait remettre mille fr.
au ïtiirenij de lîienfaisance.
Au nom des malheureux, merci !
Nécrologie
Nous a/jprtitoMs ;ivec un vif regret
le décès <lv ,ïï. C.hiirlcs-Georges Ramoin, pm.> <le noire sympathique et
distingué cun<:ito}cti, M. Emile Ramoin, fondé de pouvoirs à la Cie Algérienne, à Cannes.
Le défunt jnuis.-aif <\p. l'estime et de
la conskliralion géuémles.
Nous prions la famille plongée dans
la désolation de croire à la part sincère que nous prenons ù soir deuil.
.\otivellfis militaires.
Lo Journal Officiel pubUe, ce malin, un
important décret .rendu uii vertu de la
récente lui des cadres de la cavalerie, sur
la nouvelle constitution de l'arme. Ce décret est ainsi couru :
d II sera procédé, pour le i er octobre
prochain, à l'organisation de dix divisions
de cavalerie constituées à trois, éventuellement à quatre brigiidçs ; à chaque division seront affectés un groupe de batteries
à cheval et un groupe cycliste. »
C'est, on le voit, la refonte complète de
l'organisation de 1873, la suppression de
la plupart des brigade? de cavalerie de
corps d'année et l'endh Ninniieiuent ile la
presque lolalilé di-^ r• • •' LTimini-.
Lus d i v i - i n n - « r r i ' i i ! f- • i"i 1 J*'-I->. ;"i l'ai.-, L u n é v i l l e , \ ( . \ u n . Si'd.in. U i . i l n i t s - s u r - M a r n e ,
Lyon, H i a i t n - . hùle.T. ui - , 1 M u n i m i b a n .
11 y i t u n i l i n i - t>|"'< d e d i v i s i o n s ; d i v i s i o n s l o u r d e s f o r m é e - dt 1 c u i r a s s i e r s e t d e
d r a g o n s ; di\ isiun- mixtes,
formées d e
c u i r a s s i e r s , d e d r ; t - " i i - <-\ d e c a v a l e r i e lég è r e , et d n i s i o u s l é g é i e - , | < n n i i é e s d e rég i m e n l s d e l i m i t o n s et tir c a v a l e r i e l é g è r e .
Ku ce (]iii c o n c e r n e la ' a v a l e r i e d e COrpS
d ' à n 111'T, elle e ' n n j u e n d r a , p o u r
chaque
cor])-;, u n réL'inienf -le . ,i-, .tlerie l é g è r e e l ,
e x c e p l i n i i i i e N e i i i r i i t , , | r u \ ut i t r o i s
l'égim e n t s ; d a n > ce d e r n i e r ••,<•, ces r é g i m e n t s
consljluiTcnl
une lni^,ide.
La c a v ; i l e i i r d ' \ J^"< ri' l e - l c r n c o n s t i t u é e
q u e le> r é ^ i n i e n l - d e e ) i a » e u r s d ' V I r i t j u e
s e r o n t r é d u i H d e six à . j u a t r e et les r é g i m e n t s d e s p a h i s p o r t é s île q u a t r e à s i x .
Le doyen
des généraux
français.
S a i t - o n q u e P a r i s p o s s è d e le d o y e n d e s
ol'lîriers L'énéraux J e ! a r m é e
française,
tj u i h a b i l e d e p u i s d e i n n ^ u e ^ a n n é e s l e 9 e
a r r o n d i s s e m e n t , r u e H-'Htri-iimnl ? C ' e s t l e
g é n é r a l [ i r i - a e , q u i , é l a n t né à l.iuriéville l e
II j u i n 1 S 1 7. r-.| m i 1 é lii*1! . d a n s sa q u a t r e \ i n ^ ' l - i d i \ - s e p t i è m e a 1111• • <•.
Le \ \r\[\ >o!dat e~l m incnie. t e m p s l e
d o y e n d ^ ;iueien^ e | r \ , < d e TKcole P o l y t e c h n i q u e -— il est entré' à l ' E c o l e il y a
M i i \ , m l e - d i \ - s e p l a n s ; ii e s t e n c o r e le d e r n i e r - u i \ ivani d e s <• fiicîei>! q u i o n i p r i s
p a r i , e n I>V'J<|, .ui célMirv - i<" ^,- J,- H u m e ,
au c o u r s d u q u e ! il L'aima, | i a r u n e u r a v e
]>les-.ui'e, la eroi.x de la 1-égiun d ' h o n n e u r .
l.e liéiiénd lïrisar. a p r i s sa n - t r a i h ' il y
a t r e n t e - q u a t r e a n s ; a p r è s u n e fort, b e l l e
c a r r i è r e et avee la c r a v a t e d e c o m m a n d e u r île la L é g i o n d ' h o n n e u r . Les d o y e n s
des g é n é r a u x ><<nl, a p r è c lui : le g é n é r a l d e
d i v i s i o n G r é \ y. q u i e-1 d a n - s,t q u a t r e v i n g t - t r e i z i è m e ,IIIIII'I' ri h a b i l e l ' a r i s ; le
g é n é r a l d e b r i g a d e ['ierr* 1 , q u i v i e n t d ' a \ u i r ( p i a l r e - v i n g l - d m i / r a n s ,•! h a b i l e é g a l e m e n t P a r i s , et le g é n é r a l ,1e b r i g a d e H r e inens, un \ailLmt Stra^bour^eois. aujourd ' h u i â g é d e i j u a t r e - v i n . u t - o n z e a n - , q u i vi!
fort retiré à Versailles.
IJ-S mnins froides.
F é l ï c i t u n s IVMTlk'iii p e i n l r e W i l l e t t e :
il a é t é as~ez s é ' r i e u ^ e m e u f n i a h u l e , l e v o i là c o m p l e t en 1er H r é t a b l i ,
pour
la p l u s
g r a n d e j o i e d e <e> nini-;. r V > | - à - d i r e d e
toni Paris.
T a n d i s q u ' i l -•lait alii'-, il réveillait, v o i o n l i i ' r - p e u r c m \ q u i \ e i i a i e n l le v i s i t e r
ses a n c i e n - - ' i M i u i i - île • -;i ri r a 111risle.il r a c o n l a i l | i a r e \ e n i | i ! e e o m m - ' n l il lil la e o n n a i s s a n r e ,1e \ | . Hiirtli..|i.
Ceh. M- p a y a i t M I ] S , r . ^ u .(7. M. L o u i s
H.irlliou é t a n t t n i n i s l r e .!•• l ' I n t é r i e u r . D é j à
le fulili- p r é > i d e n l d u CoiiM'il é t a i t l ' a m i
des l e t t r e s , d e s a r l s et <W< a r t i s t e s . H' p r é s i d a i t , c e s o : r - ! à , \r h a i n j u e t . d e s j o u r n a listes p a r l e i n e n t j t i n - . d ml W i l l e l i e a v a i t
été pi ié d e d e s s i n e r le m e n u .
T r è s m o d e s t e m e n t le d e s s i n a t e u r se l e n a i t à, l ' é c a r t . Mais l e M i n i s t r e , l ' a p e r r a i l e t
v i n t à l u i , la m a i n t e n d u e ;
— l i a é t é q u e ^ t i u n y\<- v u u - , M .
ttillriI*'. et- m a l i n , au C n n « ( il d e s M i n i s i r e s .
— A l l o n s d m i e , p o u i ' m e d é c o r e r :'
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