
29'
 Ainn'r.
 -
 -N"
 11.773.
 —
 Saint
 Guy.
CENTIMES
Jeudi
 12
 Juin
 1913.
LE LITTORAL
«ÏÏÏÏTEw
 ORGANE QUOTIDIEN
 DES
 STATIONS HIVERNALES
 ^^17"
JOBRNAL POLITIQUE, LITTERAIRE
 ET
 MONDAIN
 DE
 CANNES
 ET
 DE
 L'ARRONDISSEMENT
 DE
 GRASSE
ABONNEMENTS
Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes.
 Fr.
Autres Départements
 »
Etranger
 et
 Union Postale
 >
te*
 Afc«itm«m«nC* pu-famt
 da 1er •« •«
Six Mois
15
18
a*
Un
 An
22
Fortuné
 ROBACBV, Fondateur
Réducteur
 en
 Chef
 t
 Bdouard PÉGQJILHAIV
—
 &DHEII8TEATIOJI
 ET
 RÉDACTION
 :
 Rue
 Hache,
 *«,
 CANNE*
 —
Lsi nimiifltt
 •••
 l«itr«i
 n
 uni pu
 rirnUi.
 Ui
 l>ttm
 •••
 iltrtatMM IHI ninéti.
Annonces
 {7*
 col.
 4'
 page]...
 O f. 25
Annonces ïégilc$(g col. 4»p.)
 O f. 26
Annonces légales (3e page)...
 O 1. 5O
Avis
 de
 Décès,
 de
 Messe
 et de
 Remerciements
 t fr.
Annonces
 (}•
 page).
 O f. BO
Chronique locale.
 1 fr
 »
2
 fr. »
la ligne
Quotidien dt-* «soiy donnant
 l<&m
 dernières dépêche^
Comment
Immobiliser l'Allemagne
et
 égarer
 les
Forces Titaniques Nuisibles
/Vos lecteurs
 oni lu
 avec
 un vif
 intérêt
les remarquables articles publiés,
 sur la
politique internationale
 cl la
 guerre
 bal-
kanique,
 par
 le. Général
 de
 Tcherep-Spiri-
dowicht,
 le
 fxmslaviste connu,
 qui.
 vient
d'inaugurer
 à
 Pari*,
 la
 Ligue Franco-Sla-
v<*
 destinée
 ù
 souder
 en un
 bloc redouta-
ble, presque in.vineihle,
 In
 h'eaiice
 (4o mil-
lions d'homme*)
 el la
 {{are
 Slav.e
 (?.if)
 mil-
lions).
Beaucoup
 de
 personnes
 qui oni lu
 les ar-
ticles du générai dans notre journal
 : « Le
Plan
 de
 ï'Allemajini'
 », (je 12
 Mors)
 ;
 le
« Dérm'mbmnrnl
 n
 dv. la
 France
 (le 17
Mars)
 ;
 les «
 Forces Titaniques
 », {le
 h
Avril)
 ; «
 L'EnlenU) Franco-Allemande
Impossible
 (le
 -y).
 Avril), nous
 oni
 fait
 ob-
server, qu'nprvs avoir signalé le,
 mal, l'il-
lustre, patriote si,ire lierait compléter
 son
étude
 en
 traçant
 [es
 moyens susceptibles
d'éviter
 les
 dangers
 par lui
 dénoncés.
Nous a.vons soumis
 au
 général
 de
 Spiri-
dowiehl celle imlicieiist' remarque.
 Il
 nous
a auxsilnl tiihissc I,.* noies suivantes
 qui
saut d'inilanl plus d'arlualilé
 que In
 Haute
Finance
 île
 l'nris, méi'onnao sunl l'intérêt
iwlintwl.
 m
 prêter ti:>5 millions
 n
 In Chine
qui
 m: h's
 rendra jamais
 et qui les
 utilise-
ra pour envahir
 lu
 Russie Alliée
 —
 sans
compter
 le
 supplément
 de 5o
 millions
qu'un qroupi'
 de
 banquiers antipatriotcs
vont souscrire sou*
 te
 pn'-lejie fallacieux
de créer
 une
 Bnnquv Industrielle,
 en Chi-
ne.
Puisse
 le
 bas
 de
 laine (nuirais, après
 Ui
lecture
 de ces
 notes, refuser
 de
 participer
à l'emprunt chinois
 nui est un
 emprunt
 à
fonds perdus.
Il
 y a
 Ui
 un
 devoir
 de
 pa! rioli^nte éclai-
ré
 et
 c'est
 au surplus une
 (/(M'.W/MM
 de sau-
vegarde finnih'ivvi'
 nu
 héiu'dee
 des
 capita-
listes
 qui
 fvr.m! bien
 de
 11e
 pus
 oublier
que prêter
 ù In
 ''.hine, c'est
 à
 la (ois W<T
son argent
 à
 l'eau
 et
 donner
 auz
 ennemis
de
 la
 France
 des
 verges pour
 la
 fouetter.
E.
 P.
Nous exposerons
 les
 mesures
 les
 plus
étudiées
 et
 les
 plus efficaces pour
faire échouer
 le
 piau <les pangennauis-
tes,
 qui
 r-l
 d'iuiliiul plus redoutable
qu'il sera Miulemi
 par 1rs
 foires ïila-
iiifiues
 qui
 gouvernent
 le
 inonde.
Résumons donc,
 le
 plan
 des
 Panger-
manistes lesquels, comme nous
 le
 révèle
la Gazette
 ilr
 Francfort,
 ont
 révssi
 à
hypnotisa toni
 le
 peuple allemand.
 Ce
dernier
 ne
 ieud
 qu'à
 effectuer
 des
« trouées sanglante-; <liiri<
 le
 monde
 » et
à accomplir
 des <<
 tàclies plus gran-
des
 », que ne l'a été la
 création
 d'un
Empire allemand
 !
En quelques mots .répétons
 ce que
nous avons
 dit de ce
 plan
 :
A) D'abord épuiser
 la
 Russie
 par le
demi-cercle
 des 700 millions d'ennemis,
avec
 l'Autriche
 à sa
 tète,
 et par les ré-
volutions
 intérieures;
•
 B)
 Puis, avec
 la
 coalition, l'Allema-
gne
 en
 tête,
 en
 tout
 200
 millions
d'hommes, démembrer
 la
 France
 et lui
arracher
 une
 contribution
 de
 guerre
 de
50 milliards;
C) Enfin
 de 20
 à
 30
 points différents
des littoraux hollandais, belges
 et
 fran-
çais annexés
 à
 l'Allemagne, lancer
sur l'Angleterre, simultanément,
 une
nuée d'aéroplanes,
 de
 dirigeables,
 de
sous-marins,
 de
 submersibles, d'hydro-
planes,
 etc.,
 construits avec
 les mil-
liards français.
 En
 proposant
 à
 l'Irlan-
de
 son
 indépendance (temporaire),
 les
Allemands envahissant Londres,
 ce se-
ra alors
 la «
 Deutschland ûber ailes
 »,
l'entente avec l'Allemagne étant abso-
lument impossible.
Pour leur propre salut,
 la
 France
 et
l'Angleterre doivent s'efforcer
 de ren-
dre irréalisable
 la
 première étape,
c'est-à-dire faire
 la
 Russie inattaqua-
ble
 !
C'est pourquoi
 il
 faut absolument
 :
1° Balayer
 de
 l'Europe
 la
 Turquie,
cette jonction
 du «
 demi-cercle
 des en-
nemis
 »
 (i) en
 livrant Gonstantinople
aux alliés
 ou en
 l'internationalisant.
2° Disloquer l'Autriche
 (i)
 l'âme
 de
ce
 «
 demi-eercle
 » en
 proposant
 aux
Habsbourg
 2
 milliards
 de
 dédommage-
ment pour l'échange
 de
 leur couronne
impériale contre
 une
 couronne royale
(royaume d'Autriche avec Vienne
 com-
me capitale, indépendant
 de
 l'Allema-
gne
 ou en
 faisant partie d'après
 le dé-
sir
 des
 austro-allemands).
3° Inviter
 la
 l'.ussie
 à
 se
 proclamer
« Empire Slave
 » ou
 «
 Slavie
 »
 et
 à
proposer
 à la
 Bulgarie,
 au
 Monténé-
gro,
 à
 la
 Roumanie (demi-latine, demi-
slave)
 et
 à
 la
 Serilie
 d'y
 participer
 ab-
solument
 sur les
 mêmes bases propo-
sées
 par
 la
 Prusse
 a la
 Bavière,
 à la
Saxe,
 au
 Wurtemberg,
 etc.,
 pour
 for-
mer l'empire Allemand.
4"
 La
 même prupusilinii
 sem
 faite
 à
tous
 Ios
 autres Slitvos. Ainsi s'effec-
tuera pacifiquement
 la
 résurrection
 de
la Pologne
 que
 nous étudierons
 une au-
tre fois.
 Le
 Tsar
 de
 Russie n'aura
 qu'à
faire
 don de la,
 Pologne russe
 à
 lui-
même,
 en sa
 qualité d'empereur Slave,
et, restant
 mi de
 Pologne,
 à
 lui don-
ner
 un
 Grand-duc impérial comme
 ré-
gent.
De itirine
 que
 la
 Bavière
 no
 dépend
pas
 île
 (iiiillaume.
 roi de
 Puisse, mais
île
 (iuiHiiuiiH1
 II.
 r:u[i<'M'iir
 alleniand.de
même
 la
 Pologne future
 ne
 dépendra
plus
 du
 Tsar
 de
 Russie, mais sera
 sou-
mise
 à
 Nicolas
 IL
 empereur slave.
Ce geste tellement noble,
 ([ui com-
porte
 des
 conséquences
 et
 aviintiigi--
incalculables pour
 la
 sécurité
 de
 la
France,
 de la
 Russie,
 de la
 Race blan-
che toute entière même,
 — est
 aussi
facile
 à
 accomplir
 que
 celui
 de tel ou
tel particulier
 qui
 retirerait
 sa
 bourse
de
 la
 poche droite pour
 In
 mettre dans
la poche gauche.
La Pologne russe devenue indépen-
dante
 de lu
 Russie, .s'attirera
 la
 Polo-
gne autrichienne
 et
 entrera dans
 la
« Slavie
 » au
 même titre
 que la
 Russie
et
 les
 autres royaumes participants.
5° Relever écoiiomii/urmenl
 lu Rus-
sie, laquelle ayant
 172
 millions d'hahi-
lants ,pourrait mettre
 17
 millions
 de
soldats
 sur le
 champ contre
 les Teu-
tons,
 les
 jaunes
 et les
 musulmans,
 si
elle
 en
 avait
 les
 moyens, tandis qu'au-
jourd'hui elle
 ne
 peut armer
 (et
 enco-
re
 en
 théorie)
 que
 G
 millions, c'est-à-di-
re
 pas
 plus
 que
 l'Allemagne
 à
 elle seule.
Ce relèvement économique
 se
 réali-
sera
 :
A)
 En
 créant
 un
 syndicat anglo-frtm-
co-russe pour acheter tout
 le
 blé en
Rvssie.
 Les
 prix monteront,
 les pay-
sans
 y
 gagneront.
 En cas de
 guerre,
l'exploitation
 en
 sera
 a
 -êtée
 et
 ainsi
l'Allemagne subira
 la
 faminr
 !
 Ce
 sera
un
 bon
 moyen pour refroidir
 le
 chauvi-
nisme
 de
 notre belliqueuse
 et
 mena-
çante voisine.
La Gazette
 du
 lihin
 et de
 Wcslplia-
lie consacre
 un
 long article
 de
 iéle
 à
 la
question
 de
 l'alimentai
 ion du
 peuple
allemand
 en
 temps
 de
 guerre. Mlle
 con-
clut
 que si
 l'Allemagne était impliquée
dans
 une
 guerre contre
 les
 puissances
de
 la
 Triple-Entente,
 la
 famine
 ne tar-
derait
 pas
 à
 exercer
 ses
 ravages dans
l'Empire, surtout
 si
 le
 conflit
 se pro-
duisait avant
 la
 date
 des
 récoltes.
 La
Gazette, propose donc
 de
 créer immé-
diatement
 des
 approvisionnements
 de
réserve d'environ
 i
 millions
 de
 tonnes
de
 blé,
 qu'on conserverait autant
 que
possible dans
 les
 entrepôts éloignés
des frontières.
n)
 En
 adjoignant
 à
 l'Institut fran-
çais
 de.
 Pétersbourg
 des
 experts jurés
français pour étudier
 sur
 place
 les en-
treprises russes
 et
 facililer
 la
 partici-,
pation
 des
 capitaux français.
 En dé-
(I)
 L»
 Suèdo
 (H la
 Finlande),
 l'A]Icm«f(nij
 (rt Ici
Provinces
 Baltiques,
 qui se
 révoltèrent
 un
 1906),
 l'Au-
triche
 (et U
 Pologne russe nriteo
 par
 elle
 a
 la
 révolte),
la
 Roumanie
 (et la
 Bessarabie),
 la
 Turquie
 (et
 le
 Cau-
cafle),
 la
 Perse.
 l'Aiganistun
 (et
 l'Asie
 Centrale),
 U
Chine,
 Io Japon
 et le
 Siiim
 (f|ui ont
 contracté
 une
 al-
liance
 Jaune contre
 les
 Anglais.
 Français
 et
 RUNSCH)
 en
tout
 plus
 de 700
 millions d'hommes.
(2)
 Voir
 mon liv
Ui
 de la
 Franct
 r
:
 UEm
i
 Autriche,
 la
 Sécu-
veloppant l'industrie russe,
 on
 arrive-
ra
 à
 évincer l'importation
 de la
 paco-
tille
 de
 l'Allemagne,
 qui
 touche
 en Rus-
sie
 un
 demi-milliard
 par an.
 Comme
 le
prix
 de la
 main-d'œuvre
 et de la ma-
tière première,
 en
 Russie, sont infé-
rieurs
 à
 ceux
 de
 l'Allemagne, comme
l'ouvrier russe
 est
 plus intelligent
 que
l'ouvrier allemand, celle-ci
 ne
 pourra
pas élever
 de
 concurrence
 aux
 produc-
tions russes sauvegardées
 par les
 droits
d'entrée.
La perte,
 d'un
 mililard
 et
 demi
 par
an forcera l'Allemagne
 à
 cesser l'aug-
mentation effrénée
 de son
 budget mili-
taire.
C)
 En
 conslituswiil
 le
 ennui
 <lr
 l'em-
pereur
 Mcoltix
 II
 entre
 la
 nier Baltique
et
 la mer
 \oire.
 ee qui
 enrichira
 le
pays
 et
 permettra
 aux
 torpilleurs fran-
çais
 et
 russes
 de se
 transporter
 de
 la
Baltique dans
 la
 Méditerranée
 et
 vice-
versa.
»)
 En
 construisant
 le
 canal Volga-
Don,
 qui
 offrira
 un
 débouché
 aux pro-
duits
 et
 matières premières
 de la
 Sibé-
rie,
 de
 l'Oural,
 du
 bassin
 du
 Volga
dans
 la
 Méditerranée avec Marseille
comme entrepôt
 et
 port distributeur.
F)
 /•'/'
 créant
 un
 e
 Syndicat Anglo-
jr/iiieo-slnre
 »
 pour exploiter
 les
 énor-
mes richesses minières, forestières
 et
autres
 de
 Russie
 et des
 pays halkani-
ques.
F)
 KII ouvrant pour toujours
 les dé-
troits
 des
 Dardanelles
 et
 ihi
 Bosphore
atin
 :1e
 procurer
 des
 déli(e;ehi''s stables
à ions
 ies
 produits ru^r-.
 v\\
 l'urope.
(,
 Kn
 faisant,
 le
 trajet
 de ••
 I'aris-Pé-
lershour^
 in
 nu
 seul jour
 (et
 2
 nuits),
en construisant
 le
 chemin
 de
 fer en
Bussie Pakow-Stoksmanhof-Iurbourg
de
 'i50
 kilomètres
 et
 furboiirg-Gumbi-
nen
 en
 Prusse,
 île 7(1
 kilomètres.
n)
 Mu
 aii^nK'ulant l'étude
 du
 fran-
çais
 en
 llus-ie
 cl che/, les
 Slaves.
I)
 \ii\
 auguienlani l'élude
 du
 russe
en France.
j)
 En
 organisant
 des
 voyages
 ù
prix réduits
 en
 Russie, comme
 le
 fait
le Journal /l'Allemagne pour l'Allema-
gne.
K)
 Kn
 rtiitslrtiisiiiil
 la
 ligne Odessa-
Monléni'iiro-Adrii'l/i/ifi
 qui
 en
 n!
 ri hue-
ra
 beaucoup
 au
 rappiiiehruienl
 de la
Russie,
 de la
 Roumanie,
 de la
 Bulgarie,
de
 la
 Serbie,
 du
 Monténégro,
 de
 l'Ita-
lie
 et de
 France, contournant
 les Ten-
ions.
C,o> mesures seront très réalisables
 et
très avantageuses pour
 la
 France aussi
bien
 du
 côté politique
 que du
 côté
 fi-
nancier
 et
 économique, quand
 les en-
treprises russes seront bien étudiées
par
 les
 experts français,
 de
 l'Institut
français
 de
 Pétersbourg
 et
 par
 les
hommes d'alfaires.
6° nationaliser
 le
 capital français
 et
en faire
 une
 force Titaniqur.
 Au
 lieu
de l'éparpiller
 en
 llnlivir.
 à
 Antioquia,
au Chili,
 au
 Mexique,
 au
 Pérou,
 à
 30
jours
 de
 voyage
 et en
 dehors
 de
 tout
contrôle,
 il
 faut,
 le
 placer
 en
 Russie
 à
I,
 2,
 3
 jours
 de
 voyage
 et
 ainsi
 aug-
menter vile
 le
 capital grâce
 aux
 béné-
fices plus grands réalisés avec moins
d'aléas.
 Kn
 même 'emps, voir l'armée
russe doublée
 en
 nombre,
 ce qui
 sera,
une assurance
 de vie
 pour
 la
 France
dans
 la
 question être
 ou ne
 peut être.
Il
 est
 certain
 que le «
 Syndicat
 du
Blé
 », le
 canal
 de
 l'Empereur Nicolas
II,
 le
 canal Volga-Don,
 le
 premier
 re-
cevant
 des Banques russes jusqu'à
 80
%
 du
 capital nécessaire contre
 le
dépôt
 du
 blé, et les
 Sociétés
 des
deux
 Canaux obtenant l'autorisation
d'émettre
 des obligations garanties
 par
l'Etat russe pour
 les
 sommes
 nécessai-
res
 à la
 construction
 el
 à
 la
 mise,
 en
exploitation
 de ces
 canaux,
 réparti-
ront
 à
 leurs actionnaires
 des
 dividen-
des
 fabuleux
 : ce ne
 sera
 pas 5, (!
 %
 de
gagnés
 dans
 les
 emprunts
 de
 Bolivie,
(II)
 U:
 Journal
 du 20
 Avril démont
toua emprunta
 exotiques,
 ne
 nervai
Franoe
 au
 point
 de vue
 politique,
 U
bientôt après leur
 émission,
 l'acheteur
défaire sans subir
 de
 grosses
 pertew.
 i
qui'
 milliard placé
 en
 Russie
 et
 dans
mettant
 à
 celle-ci
 de
 doubler
 sou arn
•eenrite
 de la
 France.
•
 clair,ment,
 que
aucunement
 I»
iibcnl
 eti
 valeur
ne
 peut plus
 s'en
i
 contraire,
 cha-
•s
 Balkans
 pei.
mgm<
nte
 la
etc.,
d'Antioquia, Chine (hélas
 !!!),
mais
 20, 30, 40 %
 !
 (3)
Ces entreprises doubleront vite
 le ca-
pital français
 et en
 feront
 une
 vraie
Force Titanique,
 qui
 pourra organiser
au service
 de
 la
 France
 des
 corps
 de
débarquement incomparablement plus
nombreux
 que la
 Légion étrangère.
Comme nous l'avons
 dit, la
 réalisa-
tion
 de ces
 entreprises permettant
 à
 la
Russie
 de
 doubler
 son
 armée,
 la
 satis-
faction sera bien mutuelle
 !
7° Appliquer
 la
 fornn/tc-a.'rioine
 :
n
 Le
 musulman,
 h
 jaune
 et h ur
 protec-
teur
 le
 Teuton, coila
 les
 ennemis
 !
 »
 à
toutes
 les
 questions politiques
 el
 éco-
nomiques,
 et
 prohiber
 net
 tout emprunt
de
 la
 Chine,
 du
 Japon,
 de
 l"Au
 I
 ricin1,
etc.
S" Fonder dans
 la
 ligue franco-Slave
à Paris,
 une
 section
 de
 l'Indépendan-
ce
 el
 y
 inviter
 les
 représentants
 du Da-
nemark,
 de la
 Hollande,
 de la
 Belgi-
que,
 d'Alsace-Lorraine,
 de
 la
 Suisse,
de
 la
 Croatie,
 de la
 Bohême,
 de la Hon-
grie,
 de la
 Pologne, enfin
 de
 tous
 les
pays directement menacés
 par le Pan-
germanisme.
 Un
 projet pour
 la
 sécuri-
té mutuelle sera étudié
 cl,
 un
 eontre-
appel sera lancé similaire
 à
 l'appel
paiigciiiiiinisle
 du
 "
 Taeijliche Runds-
eliu/r
 >\
 lequel nréeoni*e
 :
 •< ha
 qunre
rcouoniiijio doit cliv
 lu
 purpuratum
 à
lu ijuifiv inililaiw
 ".
 Chacun
 de ces
pays
 peut tenir prête
 une
 armée
 de
250
 à
 500,000 soldats
 qui
 calmera
 l'a-
vidité
 des
 Pangermanistes.
!)'
 Utirer l'Italie
 au
 plan
 île lu pa-
cification ohliijuloiie
 île
 l'Allemagne,
par
 la
 disirieatinn
 de
 l'Autwiche,
 d'un
côté
 et de
 l'autre
 en
 proposant
 aux Ita-
liens
 le
 Trentin
 e|
 l'Albanie,
 et en mê-
me temps faire venir dans
 les
 eaux
monténégrines
 |0
 dreadiioughls russes
de
 la Mer
 Noire
 et un
 corps
 de
 débar-
quement
 de
 200.(100 soldats russes
 à
Antivol1!.
10"
 Conclure l'alliance Anqlo-Fran-
co-Slure
 ih
 :i()0
 millions d'hommes,
ayan!
 les
 mêmes ennemis
 :
 'feulons.
Jaunes
 el
 Musulmans,
 en
 garantissant
r\!:^lelerre
 dai^
 la
 Médilerranée
 par
l'e-ea
 !]v
 ru-se
 de
 10
 dreadnoughts,
cons'ruils dans
 |a
 Mer
 Noire,
 en
 tenant
en Perse 100.000 soldats russes,
 et aux
confins
 des
 Indes 200.000 hommes
pour garantir
 la
 tranquillité
 des pos-
sessions anglaises.
L'essentiel, pour
 la
 France
 el l'An-
gleterre c'est d'employer leurs efforts
et leurs capitaux
 à
 développer
 la Rus-
sie économiquement, afin qu'elle
 nui"
se équiper
 et
 instruire
 17
 millions
 de
soldats contre
 les
 ennemis communs
qui sont partout
 les
 mêmes
 :
 « Les Teu-
tons,
 hs
 Musulmuiis
 et les
 Jaunes
 !
 »
On trouM'i'ii peut-être
 ces
 mesures
trop uiiitieielle-,, mais puisque
 M. Le-
rov-!!euulieu affirme
 que
 la
 France,
d'ici
 à
 cinq généralious n'aura
 que
dix millions d'hommes, peut-on
 s'at-
tendre
 à
 ce que ses
 ennemis impatients
déjà, restent
 en
 paix
 ?
 Evidemment
non
 !
 Alius c'est
 la
 débâcle
 !
Quand
 il
 s'agit
 d'
 «
 Etre
 ou ne pas
Etre
 ».
 aucun .sacrifice, aucune
 pré-
caution, aucun renforcement
 ne
 sont
de trop
 !
Général
 A.
 TCHEIIEP-SPIRIDOVITCH.
ECHOS
Déplacement
M. Yial, premier adjoint,
 a
 quitté
noire ville aujourd'hui pour
 une di-
zaïnr
 do
 jours.
 Il
 profitera
 <îe son pas-
si^e
 à
 hiri>. pour s'occuper
 de
 divor-
>es aïï'iiiivs intéressant
 la
 Ville,
 no-
tamment
 du
 Collège communal.
Pour
 les
 Pauvres
M. Fmiaud
 Houff,
 en
 mémoire
 de
son père,
 M. RHe
 Rouff,
 dont
 la
 mort
a
 en
 récemment
 un
 si
 douloureux
 re-
tentissement,
 n
 fait remettre mille
 fr.
au ïtiirenij
 de
 lîienfaisance.
Au
 nom des
 malheureux, merci
 !
Nécrologie
Nous a/jprtitoMs ;ivec
 un vif
 regret
le décès <lv
 ,ïï.
 C.hiirlcs-Georges
 Ra-
moin,
 pm.> <le
 noire sympathique
 et
distingué cun<:ito}cti,
 M.
 Emile
 Ra-
moin, fondé
 de
 pouvoirs
 à
 la Cie
 Algé-
rienne,
 à
 Cannes.
Le défunt jnuis.-aif
 <\p.
 l'estime
 et de
la conskliralion géuémles.
Nous prions
 la
 famille plongée dans
la désolation
 de
 croire
 à
 la
 part
 sin-
cère
 que
 nous prenons
 ù
 soir deuil.
.\otivellfis militaires.
Lo Journal Officiel pubUe,
 ce
 malin,
 un
important décret .rendu
 uii
 vertu
 de
 la
récente
 lui des
 cadres
 de la
 cavalerie,
 sur
la nouvelle constitution
 de
 l'arme.
 Ce dé-
cret
 est
 ainsi couru
 :
d
 II
 sera procédé, pour
 le ier
 octobre
prochain,
 à
 l'organisation
 de dix
 divisions
de cavalerie constituées
 à
 trois, éventuelle-
ment
 à
 quatre brigiidçs
 ; à
 chaque divi-
sion seront affectés
 un
 groupe
 de
 batteries
à cheval
 et un
 groupe cycliste.
 »
C'est,
 on le
 voit,
 la
 refonte complète
 de
l'organisation
 de 1873, la
 suppression
 de
la plupart
 des
 brigade?
 de
 cavalerie
 de
corps d'année
 et
 l'endh Ninniieiuent
 ile la
presque lolalilé
 di-^
 r•
 • '•
 LTimini-.
Lus
 divi-inn-
 «rri'ii!
 f-
 •
 i"i
 1
 J*'-I->.
 ;"i
 l'ai.-,
 Lu-
néville,
 \(.\ un.
 Si'd.in. Ui.ilnits-sur-Marne,
Lyon,
 Hiaitn-.
 hùle.T.
 ui - ,1
 Munimiban.
11
 y
 ituni
 lini-
 t>|"'<
 de
 divisions
 ;
 divi-
sions
 lourdes
 formée-
 dt1
 cuirassiers
 et de
dragons
 ;
 di\
 isiun-
 mixtes,
 formées
 de
cuirassiers,
 de
 dr;t-"ii-
 <-\
 de
 cavalerie
 lé-
gère,
 et
 dnisious
 légéie-,
 |<nniiées
 de
 ré-
gimenls
 de
 limitons
 et
 tir
 cavalerie
 légère.
Ku
 ce (]iii
 concerne
 la
 'avalerie
 de
 COrpS
d'à
 n
 111'T,
 elle e'nnju endra, pour chaque
cor])-;,
 un
 réL'inienf
 -le
 .
 ,i-, .tlerie légère
 el,
excepliniiiieNeiiiriit,
 ,|ru\ ut
 i
 trois l'égi-
ments
 ;
 dan>
 ce
 dernier
 ••,<•,
 ces
 régiments
consljluiTcnl
 une
 lni^,ide.
La
 cav;ileiir
 d'
 \
 J^"<
 ri'
 le-lcrn constituée
que
 le>
 ré^inienl-
 de
 e)ia»eurs d'VIritjue
seront
 réduiH
 de six
 à
 .juatre
 et
 les
 régi-
ments
 de
 spahis portés
 île
 quatre
 à
 six.
Le doyen
 des
 généraux français.
Sait-on
 que
 Paris possède
 le
 doyen
 des
ol'lîriers L'énéraux
 Je !
 armée française,
tj
 u
 i
 habile depuis
 de
 inn^ue^ années
 le
 9e
arrondissement,
 rue
 H-'Htri-iimnl
 ?
 C'est
 le
général [iri-ae,
 qui,
 élant
 né
 à
 l.iuriéville
 le
II juin
 1
 S
 1
 7. r-.| mi
 1
 é
 lii*1!
 .
 dans
 sa
 quatre-
\
 in^'l-idi\-sept ième
 a
 1111•
 •
 <•.
Le
 \
 \r\[\
 >o!dat
 e~l m
 incnie. temps
 le
doyen
 d^
 ;iueien^
 e|r\,<
 de
 TKcole Poly-
technique
 -—
 il
 est
 entré'
 à
 l'Ecole
 il y a
Mii\,mle-di\-sepl
 ans
 ; ii
 est
 encore
 le
 der-
nier
 -ui
 \
 ivani
 des
 <•
 fiicîei>!
 qui oni
 pris
pari,
 en
 I>V'J<|,
 .ui
 célMirv
 -
 i<"
 ^,- J,-
 Hume,
au cours duque!
 il
 L'aima,
 |iar une
 urave
]>les-.ui'e,
 la
 eroi.x
 de
 la
 1-égiun
 d'honneur.
l.e liéiiénd lïrisar.
 a
 pris
 sa
 n-traih'
 il y
a trente-quatre
 ans
 ;
 après
 une
 fort, belle
carrière
 et
 avee
 la
 cravate
 de
 comman-
deur
 île
 la
 Légion d'honneur.
 Les
 doyens
des généraux ><<nl, aprèc
 lui
 :
 le
 général
 de
division
 Gré\ y. qui e-1 dan-
 s,t
 quatre-
vingt-treizième
 ,IIIIII'I'
 ri
 habile l'aris
 ; le
général
 de
 brigade
 ['ierr*1,
 qui
 vient
 d'a-
\uir (pialre-vingl-dmi/r
 ans ,•!
 habile
 éga-
lement Paris,
 et le
 général
 ,1e
 brigade
 Hre-
inens,
 un
 \ailLmt Stra^bour^eois. aujour-
d'hui
 âgé de
 ijuatre-vin.ut-onze
 an-, qui vi!
fort retiré
 à
 Versailles.
IJ-S
 mnins froides.
Félïcituns
 IVMTlk'iii peinlre Willette
 :
il
 a
 été
 as~ez sé'rieu^emeuf
 niahule,
 le
 voi-
là
 complet
 en
 1er
 H
 rétabli,
 pour
 la
 plus
grande
 joie
 de
 <e>
 nini-;.
 rV>|-à-dire
 de
toni
 Paris.
Tandis
 qu'il -•lait
 alii'-,
 il
 réveillait,
 vo-
ionlii'r-
 peur
 cm\ qui
 \eiiaienl
 le
 visiter
ses
 ancien-
 -'iMiuii-
 île
 •
 -;i
 ri ra
 111risle.il
 ra-
conlail
 |iar
 e\eni|i!e eomm-'nl
 il
 lil
 la
 eon-
naissanre
 ,1e \|.
 Hiirtli..|i.
Ceh.
 M-
 payait
 MI ]S,r. ^u .(7. M.
 Louis
H.irlliou
 étant tninislre
 .!••
 l'Intérieur. Déjà
le
 fulili- pré>idenl
 du
 CoiiM'il était l'ami
des
 lettres,
 des
 arls
 et
 <W<
 artistes.
 H' pré-
sidait,
 ce
 so:r-!à,
 \r
 hainjuet.
 des
 journa-
listes
 parleinentjtin-.
 d
 ml
 Willelie avait
été
 pi ié
 de
 dessiner
 le
 menu.
Très
 modestement
 le
 dessinateur
 se le-
nait
 à,
 l'écart. Mais
 le
 Ministre,
 l'aperrail
 et
vint
 à
 lui,
 la
 main tendue
 ;
—
 lia été
 que^tiun y\<-
 vuu-, M.
 ttillri-
I*'.
 et-
 malin,
 au
 Cnn«(
 il
 des
 Minisires.
—
 Allons
 dmie,
 poui'
 me
 décorer
 :'