THEORIE MICROSCOPIQUE DES REACTIONS NUCLEAIRES ET POTENTIEL OPTIQUE
initial fondamental du noyau, Les voies c'
intervenant dans le second membre correspon-
dent
h
une excitation intermediaire du noydu
i
cible (fig. 1) donc correspondent
h
des processus du 2kme ordre en V
°
CP
Si nous nCgligeons ces eff ets du
=a
2kme ordre cette Cquation devient
:
fij.
4
Si maintenant nous considCrons ces
Cquations (4) pour c'
f
c (a,
JO)
,
les voies c"
correspondent aux deux types de
c"
processus indiquCs sur la fig.2,
cl
Donc en ler ordre en V
nous negligerons toutes les
e(4.X)
voies c"
#
c(ao Jo) et obtenaws
E
kq.
%
alors un systkme approchC dlCquations
:
donc un systhe dlCquations dCcouplees decri-
vant la diffusion Glastique et inClastique,
Connaissant la solution de la premikre equation
(7.a),
il
est alors facile de montrer que les
autres Cquations admettent une solution simple
qui conduit
h
l'expression suivante de la matri-
ce S correspondant
h
la diffusion inClastique
:
oh uE,(r) et uE6-> sont solutions de
l'dquation (7. a) correspondant aux potentiels
I
et
vkC
(r)
respectivement
.
Nous avons
vC'C'
ainsi obtenu la matrice S dans l'approxima-
tion de Born avec ondes distordues
.
que
nous avons obtenu cette expression, Vcc et
Vccl sont les Clhents de matrice de l'interac.
tion nucleon-nuclCon mais
il
est bien connu que
pour reproduire la diffusion Clastique l'interac-
tion nucleon-nucleon doit Stre remplacee par
une interaction effective complexe ou pot entiel
optique.
Ceci peut fitre montre rigour eusement
.
En effet, soit P l'operateur projection dCfini
dans le sous espace des &tats c' retenus dans
les Cquations (4) et
Q
l'opdrateur
Q
=
1
-
P.
Soit
JI
(P) la fonction d'onde
$
dCveloppCe
sur ce sous-espace restreint
,
on peut montrer
que, si on impose que les elhents de matrice
de S calculCs dans ce sous-espace soient
identiques
h
ceux obtenus en resolvant le pro-
blkme exactement,
JI
(P) devra Stre solution de:
(E-HA-T-v) $(P)=O
Donc dks que l'on est oblige de rendre
fini le systeme initialement infini et de le rame-
ner
B
un systkme de dimension P, on devra dans
(4)
remplacer l'interaction nucleon-nucleon par
une interaction effective qui peut stre calculee
suivant
(9)
et sera une interaction complexe.
Dans les Cquations (4)
,
Vcct devra alors Stre
rernplacC par
:
2
QaJlvl
t~<tIIVIQalJl>
'Kcc'
=
vcc*+
IeQ
(
10)
E
-
El
+
is
1) si
P
contient tous les Qats corres-
pondants
h
de larges sections dficaces, le
2kme terme de
qfccl
sera faible devant VCCl
et la partie rCelle de
Vcc,
sera dominde par
l'interaction nuclbon-nucleon. Toutefois l'ex-
clusion de certaines voies inelastiques fait
apparafir e une partie imaginaire et les Cqua-
tions
(4)
devront &re rCsolues en rempla~ant
Vccl par Vcc*
+
iW
CC'
2) dans l'approximation du
ler
ordr e ou
DWBA conduisant aux Cquations (7), le 2&me
terme de (10) pour les Clements diagonaux de
,
est alors une some de carrCs dont
certains seront certainement trks importants.
vcc
ou
potentiel optique sera alors trks dif-
ferent de Vcc
.
D'autre part, d'aprks (10)
,
le potentiel optique correspondant aux voies
indlastiques c' pourra &re different du poten-
tie1 optique pour la voie Clastique si l'Ctat
excite corr espondant du noyau a une structure
trks diffCrente de lr&tat fondamental (en parti-
culier si cet &tat est
un
Qat trks collectif).
Enfin les elkments non diagonaux de seront
certainement proches de ceux de l'interaction
nucleon-nucleon, puisqu'alors le 2he terme
de (10) ayant un signe non dCfini pourra, en
moyenne, &re supposd nul, Dans les calculs
de DWBA, on pourra donc utiliser
(8)
oh les
fonctions u: et u:, seront solutions de (7.a),
VCtant
r
+place par des potentiels optiques
complexes qui
en
principe dependent de la voie