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Vaccination de la Rougeole
Quelques interrogations concernant
cette vaccination
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Quelques diagnostics d’une adénopathie unique auxquels on ne pense pas toujours !
La présence d’un ganglion lymphatique palpable est une constatation fréquente au cabinet médical qui est due à un proces-
sus infectieux (infection locale ou générale), ou non infectieux (principalement les lymphomes ou métastases).
Les principales étiologies infectieuses d’une adénopathie périphérique localisée sont résumées dans le tableau ci-dessous
(adapté de ref.1).
Voici les caractéristiques principales de 3 germes moins fréquents, mais auxquels il faut aussi penser.
1. Bartonellose : griffe du chat
Les Bartonella sont des bactéries intracellulaires facultatives qui infectent les cellules endothéliales et les globules rouges.
Parmi les 24 espèces de Bartonella, la moitié sont considérées comme pathogènes pour l’homme. Les 2 plus courantes sont
B. henselae et B. quintana.
Le réservoir naturel de B. henselae est le chat et cette zoonose est mondialement distribuée. Il est transmis à
l’homme principalement par griffure/morsure de chat (transmission par leurs puces aussi possible).
Présentation clinique : la maladie causée par B. henselae touche généralement des personnes en bonne santé, principa-
lement des enfants (plus exposés aux griffures). Une papule ou pustule apparaît au site d’inoculation en moyenne 3-10 j.
après la blessure et persiste pendant 1-3 semaines. Une ou plusieurs adénopathies apparaissent dans le territoire de drainage
de la griffure. La maladie est généralement bénigne ou modérée (myalgies, anorexie, asthénie) et la plupart des patients
présentent un état fébrile. Les enfants sont plus facilement griffés au niveau du cou et du visage et peuvent présenter des
adénopathies cervicales.
Diagnostic : l’immunofl uorescence indirecte est la méthode de référence, mais est réservée aux laboratoires spécialisés. La
sérologie est le test diagnostique le plus utilisé ; il présente une bonne sensibilité (env. 90%), mais une spécifi cité variable
selon le fabricant. La culture des Bartonnella dans des tissus ganglionnaires est peu sensible (env. 10%), mais la PCR, à partir
de ces biopsies tissulaires, a une meilleure sensibilité (50-100%).
Une autre Bartonnelose est la B. quintana (réservoir humain, contexte socio-économique très pauvre, SDF). Elle est beaucoup
plus rare et a été cité comme causant la fi èvre des tranchées.
2. Tularémie : Francisella tularensis
La tularémie est une zoonose due à la bactérie Francisella tularensis, un petit cocco-bacille Gram négatif, aérobie, à tropisme
intracellulaire. Le réservoir de
F. tularensis
est principalement des petits mammifères comme les rongeurs et les lièvres (espèces
sensibles à la maladie), mais aussi d’autres mammifères (sanglier, chat, chien,…), ainsi que des vecteurs insectes et arthro-
podes (tiques !). La répartition géographique de
F. tularensis
se limite principalement à l’hémisphère Nord où il existe 4 sous-
espèces. Les sous-espèces
tularensis
et
holarctica
sont les plus importantes du point de vue médical. La première est principale-
ment présente en Amérique du Nord alors que l’on trouve la seconde sur l’ensemble de l’hémisphère Nord, y compris en Europe.
Adénopathies
spéciales
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Causes infectieuses Fréquentes Rares
Bactéries
– Staphylocoques ou streptocoques – Brucellose
– Angine à Streptocoque A – Diphtérie
– Tréponèmes : Syphilis (T. pallidum),
maladie de Lyme (Borrélia spp.)
– Rickettsiose
–
Maladie des griffes du chat (B. henselae)
– Tularémie (F. tularensis)
– M. tuberculosis – Mycobactéries atypiques
Protozoaires/autres – Toxoplasmose (T. gondii) – Cryptococcose
– Leishmaniose