Violon

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Les Concerts du Cloître
« Soirée Romantique »
Violon : Natacha Triadou
Piano : Christophe Larrieu
Mercredi 16 Juillet 2014 - 20 h30
Salons de
La Préfecture de Tulle
Annonce
Les Concerts du Cloître
Présentent
Mercredi 16 Juillet à 20 h 30
Salon de la Préfecture de Tulle
« Soirée Romantique »
Violon : Natacha Triadou
Piano : Christophe Larrieu
Tarifs : 8 à 17 €
Réservation :
Office intercommunal de Tulle
Place Jean Tavé
Tel : 05 55 26 59 61
Contact et renseignements : 06 08 60 92 11
Mr Brousse - Président
Natacha Triadou – Violoniste
"Elle apportera un grand crédit à la culture en France" Lord Yehudi MENUHIN
Le talent exceptionnel de Natacha Triadou a été reconnu par les plus grands maîtres du violon.
Après sa découverte de l'instrument à l'âge de 4 ans, ses premiers contacts avec le public deux ans plus
tard, sa formation se poursuit au Conservatoire de Toulouse où elle obtient, à 12 ans, le 1er Prix de
solfège et l'année suivante la Médaille d'Or de violon décernée par un jury prestigieux (Quatuor
YSAŸE, M. PLASSON).
A 14 ans, suite à sa participation au Festival « Pablo Casals » de Prades, elle bénéficie des conseils de
Gérard POULET, et donne sa première prestation télévisée à la Halle aux Grains de Toulouse.
Sa rencontre avec Lord Yehudi MENUHIN est déterminante : impressionné par son jeu, il lui demande
de venir étudier dans son école près de Londres.
Elle y enrichit son art grâce à ses conseils, à ceux de Wen Zhou LI, de Christopher ROWLAND, de
Peter NORRIS et également à ceux d’autres grands maîtres de la scène musicale internationale. Elle se
produit très souvent en concert et jouera sous la direction de Lord Yehudi MENUHIN au Queen
Elisabeth Hall de Londres.
A l’issue de cette formation prestigieuse, elle rejoint la classe de Petru MUNTEANU à la
Musikhochschule de Lübeck en Allemagne et y étudiera ensuite avec Maria EGELHOF. Dans le même
temps, Zachar BRON l’invite à participer à ses Master-classes dont celles qu’il anime dans le cadre du
Schleswig-Holstein Musik Festival.
Plus tard, elle rencontre Alberto LYSY qui lui offre la possibilité d'intégrer l’International Menuhin
Music Academy (IMMA) de Gstaad en Suisse, où elle reçoit son enseignement ainsi que celui de Jeremy
MENUHIN et d'autres grands artistes.
Tout au long de son parcours, elle a bénéficié des conseils de nombreuses personnalités du monde
musical parmi lesquelles, Mauricio FUKS, Veda REYNOLDS, Mihaela MARTIN, Bogdan
ZVORISTEANU, Gyula STULLER, Philippe GRAFFIN, Jean-Pierre WALLEZ, Liviu PRUNARU,
Gérard JARRY, Clothilde MÜNCH, Zoria SHIKMURZAJEVA, Adelina OPREAN, Dong-Suk KANG...
Passionnée de musique de chambre, elle a travaillé ou joué avec de grands artistes parmi lesquels le Trio
à Cordes de Paris, Christoph RICHTER, François KILLIAN, Ettore CAUSA, Paul COLETTI, Stanimir
TODOROV, Pierre BARTHEZ, Oleg KASKIV, Eric CHUMACHENCO, Igor KELLER, Luc
STELLAKIS, Christophe LARRIEU, Attila FALVAY (Quatuor KODALY), Gàbor TAKÁCS-NAGY,
Mélina BURLAUD, Maxime GANZ, Franz HELMERSON, Carole PRESLAND, Michel LETHIEC,
Paul COKER, Alison RHIND, Jean-Paul LECOT, Mookie LEE-MENUHIN, Ronan
O'HORA, Matthias ENDERLE (Quatuor CARMINA) ...
Natacha TRIADOU s'est produite lors de nombreux concerts, en France comme à l'étranger, et
notamment, a participé à des festivals renommés parmi lesquels le Festival Menuhin (Gstaad Suisse), le
Festival « George Enescu » (Roumanie) , ou encore d'Estoril au Portugal, le Festival de Cordes sur Ciel,
le Festival Mozaria, le Festival "Ville en Musique" de Troyes, le Festival "les Arts en Folie" de Sarlat,
Festival "Les Nuits de Lauzerte, les Interlaken Classics (Suisse) etc.
Elle a joué en soliste avec le Chamber Orchestra of London, la Camerata Lysy, l’Orchestre
Philharmonique Européen, l'Orchestre Symphonique du Mans, ou la Camerata Menuhin etc. dans des
lieux prestigieux telles que le Victoria Hall de Genève, le Paul Klee Zentrum de Berne, la Tonhalle de
Zürich, la Cathédrale Saint Etienne de Toulouse, la Cathédrale Sainte Cécile d'Albi, la Basilique de
Lisieux, la Basilique Saint Sernin, la Basilique Notre-Dame des Victoires à Paris etc.
Elle a également donné de nombreux concerts en formation de chambre, ainsi qu'avec piano ou orgue.
Son sens musical et sa grande virtuosité lui permettent d'aborder tous les répertoires et c'est ainsi qu'elle
a enthousiasmé le public lors de ses divers récitals en solo.
En janvier 2012, elle a joué la première mondiale du Concerto pour violon "Madness and Salvation"
d'Adrien CASSEL au Théâtre de Fontainebleau avec l'Orchestre Philharmonique sous la direction de
Fabrice FORTIN.
Christophe Larrieu – Pianiste
et chef d’orchestre
Après des études de piano avec notamment Annie d’Arco et Lucette Descaves, Christophe Larrieu
obtient trois Premiers prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (piano,
accompagnement et direction de chant), tout en étudiant la direction d'orchestre. Chef de chant pour des
productions lyriques ainsi qu'au CNSM de Lyon, il accompagne aussi des instrumentistes, tel le
violoniste Tedi Papavrami, lors de concerts et festivals en France comme à l'étranger.
Musicien éclectique, il a pratiqué aussi la musique de salon et de genre (une longue collaboration
avec le groupe "Sorties d”Artistes ") et est également pianiste et arrangeur de Jazz, se produisant
régulièrement avec son trio. Ses arrangements symphoniques sur des chansons de C. Nougaro et J. Brel
ont été interprétés par l'Orchestre National du Capitole sous la direction de Tugan Sokhiev (Festival de
Carcassonne) ainsi que l'Orchestre National de Belgique et l’Orchestre Symphonique de Mulhouse
dirigés par Patrick Davin.
Assistant-chef d’orchestre au Théâtre du Capitole de Toulouse depuis 1997, il collabore
régulièrement avec des chefs de renommée internationale. Il y a dirigé des représentations de La
Mascotte, La Fille de Madame Angot, Les Mousquetaires au Couvent, La Périchole, L'Auberge du Cheval Blanc,
et des ouvrages pour enfants Le Petit Ramoneur, L'Arche de Noé, Le Paradis des Chats et Der Jasager de
Kurt Weill. En Février 2013, il dirige son premier opéra, l’Enfant et les Sortilèges, donné sur la scène du
Capitole par les solistes et l’orchestre du Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse.
Il accompagne par ailleurs au piano de nombreux artistes lyriques à l’occasion des récitals des
Midis du Capitole ; il s’est également produit en 2012 à l’Amphi-Bastille avec le ténor Topi Lehtipuu,
qu’il retrouvera pour des récitals en Pologne et au Canada, ainsi qu’avec le ténor américain Lawrence
Brownlee pour un récital au Grand Théâtre de Genève en janvier 2014.
Il est pianiste du Concours International de Chant de Marmande depuis 2009.
Programme
Gabriel Fauré
(1845 - 1924)
Sonate n°1 op.13 en la Majeur
Allegro molto
Andante
Allegro vivo
Allegro quasi presto
Le compositeur et l’œuvre
Gabriel Fauré, à force d'avoir été ânonné dans tous les conservatoires de France, et pris comme règle
immuable de l'harmonie à la française, a fini par être fossilisé par l'histoire. Et son œuvre est peu jouée,
incomprise, et en tout cas ignorée.
Souvent réduite à l'univers de la mélodie française, son œuvre aussi essentielle de musique de chambre
réémerge lentement, dégagée de l'image terrorisante du vieux professeur de conservatoire, du
"conservateur", qu'il semblait être du bon goût français. Pourtant il commença dès 1875 par de la
musique de chambre et son dernier souffle musical sera le curieux quatuor à cordes op. 121.
Fauré composa deux sonates pour violon et piano aux deux extrémités de son âge, la première en 1875,
et la seconde en 1916.
La sonate en la majeur, la première jeta en fait les fondations de la musique de chambre française.
À trente ans, Fauré tout en s'appuyant sur les schémas les plus classiques, risque une confrontation
directe avec la musique de chambre germanique (Brahms !).
Bien sûr ce défi ne tourne pas en sa faveur, mais le jeune Fauré aura essayé, neuf ans avant la "Sonate"
de Franck, et malgré les efforts nationalistes et souvent vains de Lalo, Saint-Saëns, malgré la création du
groupe de la Société Nationale, machine à fabriquer de la bonne musique sérieuse, estampillée France à
100 %, pour clouer le bec au monde germanique. Et sa tentative demeure le premier manifeste digne de
ce nom.
Composée en Normandie durant l'été 1875, la première sonate fut très tôt éditée, et jouée, bien sûr, avec
un immense succès, car portée aux nues par la vieille garde des gardiens de l'orthodoxie.
"M. Fauré s'est placé d'un bond au niveau des plus grands maîtres" (Saint-Saëns).
La seconde, la superbe sonate op. 108, œuvre de maturité et très personnelle ne sera elle accueillie
qu'avec indifférence.
Aussi donc, comme un manifeste d'Hernani, la première sonate de Fauré, se penche sur des principes de
clarté et de luminosité propres à ce que l'on croyait être l'essence de la musique française.
Elle se pose surtout les problèmes des relations violon-piano, et surtout de la technique particulière du
violon.
Suivi pas à pas par un virtuose, Fauré fait ses gammes, loin de ce qui fera plus tard sa marque propre : un
son ondoyant et intemporel.
Pour le moment le jeune Fauré est plus proche de la musique de salon. À la même époque il écrit des
recueils de mélodies, ses premières nocturnes, quelques barcarolles.
Et l'on retrouve effectivement cette houle lente, ce rythme berceur, ces harmonies irisées présentes dans
ces autres œuvres.
1/5
Mais en fait cette musique patriotique doit beaucoup, vraiment beaucoup, à Schumann et à ses
balancements. Mais toute douleur est ici évacuée, toute folie aussi, et il ne reste que la volonté de
séduire, de charmer, de captiver par de délicieux imprévus.
Nous sommes bien dans l'univers des salons de Madame Verdurin décrit par Proust, et non pas dans les
méandres d'une quelconque forêt. Cette grâce, si proche parfois de la mièvrerie, était l'esthétique de
l'époque, et Fauré, poussé par son redoutable parrain Camille Saint-Saëns, devait passer par là.
Plus tard il ira bien plus haut.
Cette sonate de près de vingt-cinq minutes comprend, en respectant pieusement toutes les règles
classiques, quatre mouvements : Allegro molto - Andante - Allegro vivo - Allegro quasi presto.
Le premier mouvement exposé deux thèmes assez proches l'un de l'autre, mais qui portent en eux déjà la
marque fauréenne la sinuosité. Une certaine emphase, ou plutôt ampleur, est présente. Le violon est
chargé du lyrisme, de la beauté du chant, le piano des ancrages romantiques.
L'andante est frère jumeau des barcarolles, et sa forme lied-sonate dégage un certain mystère, et
l'utilisation intense du chromatisme se rapproche aussi de l'univers mélodique par un climat instable et
rêveur. Ce nocturne presque schumannien est le moment le plus émouvant de la sonate avec un violon
qui frissonne, un piano qui le soutient à peine.
l'Allegro vivo joue le rôle du scherzo, et s'appuie sur une certaine jubilation rythmique, mais contrôlé
tout de même, comme il se doit entre gens de bonne compagnie.
C'est le morceau de bravoure pour le violon avec de faux effets tziganes.
Le final de forme, sonate trouve le climat du début, enjôleur, mais avec des éclats plus passionnés, avec
des passages tournoyants et un feu d'artifice final.
Cette sonate vous donnera peut-être l'envie d'aller plus loin dans Fauré et bien des merveilles vous
attendent alors, Quintette, quatuor avec pianos…
Gil Pressnitzer
2/5
Programme
Georges Enescu
(1881 - 1955)
Sonate n°3
« dans le caractère populaire roumain »
Moderato malinconico
Andante sostenuto e misterioso
Allegro con brio, ma non troppo mosso
Le compositeur et l’œuvre
Georges Enesco (en roumain : George Enescu), né le 19 août 1881 à Liveni (Moldavie roumaine)
et mort le 4 mai 1955 à Paris, est un compositeur roumain.
Il fut également violoniste virtuose, chef d'orchestre, pianiste et pédagogue.
La Sonate « dans le caractère populaire roumain », pour piano et violon, en la mineur op. 25, est la
dernière des trois sonates pour ce duo instrumental de Georges Enesco, composée en 1926. Il s'agit d'un
des chefs-d'œuvre emblématiques du musicien, à mettre au même niveau que les sonates pour violon et
piano de Béla Bartók, qu'elle surclasse d'ailleurs en lyrisme comme en naturel 1. Ses deux premières
sonates étaient des compositions de jeunesse écrites en 1897 et 1899, soit plus de vingt-cinq ans avant sa
troisième. Celle-ci est dédiée à Franz Kneisel.
Comme l'indique son titre, bien que fortement inspirée du folklore roumain, cette sonate n'en est
nullement une transcription mais une réinvention de l'intérieur. La démarche du musicien est donc
différente de celle de l'écriture de ses Rhapsodies roumaines, qui étaient aussi de relative jeunesse.
Enesco emploie plusieurs caractéristiques "locales" dans sa partition : gamme chromatique,
hétérophonie (léger décalage temporel des voix sans qu'on puisse réellement parler de canon), l'emploi
privilégié de certains invervalles, l'utilisation de quarts de tons, etc. Il insiste sur le choix du terme
"caractère" plutôt que "style" dans le titre de la sonate, soulignant par là son authenticité. La partition
est extrêmement riche d'annotations pour le jeu du violoniste (coups d'archet, vibrato…), ce qui a fait
affirmer à Yehudi Menuhin que "jouer la partition, c'est interpréter l'œuvre" ; l'ensemble laisse
cependant une impression d'improvisation tout-à-fait à la manière "tzigane" (que l'on retrouve aussi
dans le Caprice roumain pour violon et orchestre du même compositeur).
Elle comporte trois mouvements et dure environ vingt-cinq minutes.
3/5
Programme
César Franck
(1822 - 1890)
Sonate en La Majeur
Allegretto ben moderato
Allegro
Recitativo-Fantasia (ben moderato)
Allegretto poco mosso
Le compositeur et l’œuvre
César Auguste Jean Guillaume Hubert Franck, né le 10 décembre 1822 à Liège (Royaume-Uni des
Pays-Bas), mort le 8 novembre 1890 à Paris, professeur, organiste et compositeur d'origine belge,
naturalisé français en 18701, est l'une des grandes figures de la vie musicale française de la seconde
partie du XIXe siècle.
La Sonate pour violon et piano en la majeur FWV 8, une des plus connues du répertoire pour violon
et piano, est l'œuvre la plus jouée de César Franck : il en existe plus de 180 enregistrements à ce jour.
Cette œuvre est caractéristique du compositeur : architecture travaillée, thèmes nombreux et variés
auxquels la forme cyclique chère à Franck donne l'unité d'ensemble. Elle est aussi remarquable pour
l’équilibre des rôles et le dialogue entre les deux instruments, traités à parité, ainsi que par la maîtrise du
tempo demandée aux interprètes, qui doivent souvent retenir leur jeu pour accroître tension et émotion.
Composée à l'été 1886, elle est dédiée au violoniste belge Eugène Ysaÿe, qui la créa avec Mme BordesPène le 16 décembre 1886 à Bruxelles.
L'exécution dure environ une demi-heure.
4/5
Programme
Pablo de Sarasate
(1844 – 1908)
Fantaisie sur Carmen
Allegro moderato
Moderato
Lento assai
Allegro moderato
Moderato
Le compositeur et l’œuvre
Pablo de Sarasate, de son nom complet Pablo Martín Melitón de Sarasate y Navascués était un violoniste et
compositeur espagnol, né le 10 mars 1844 à Pampelune, mort le 20 septembre 1908 à Biarritz. Il était l’un des
violonistes virtuoses les plus célèbres de son époque.
Pablo Sarasate était fils d’un chef de fanfare militaire. Il se produisit pour la première fois en public à l’âge de huit
ans, puis étudia tout d’abord à Madrid puis au Conservatoire de Paris (dans la classe de Joseph Massart) où il
remporte des premiers prix de violon et de solfège en 1857 et d’harmonie en 1859. Dès 1859, il se produisit en
tournée dans toute l’Europe aussi bien que dans les deux Amériques, du Nord et du Sud. Il acquiert un
stradivarius en 1866 avec lequel il parfait sa technique sans faille ainsi que sa grâce. Sarasate a fait don à sa ville
natale des multiples présents qu’il a reçus de ses nombreux admirateurs.
Sarasate est le dédicataire d’un certain nombre d’œuvres, dont la Symphonie espagnole d’Édouard Lalo, le Concerto
pour violon n° 3 op. 61 et l’Introduction et Rondo Capricioso op. 28 de Camille Saint-Saëns ou la Fantaisie écossaise
(Scottish Fantasy) de Max Bruch et du second concerto op.22 de Henryk Wieniawski.
Les propres compositions de Sarasate sont principalement des morceaux brillants destinés à mettre en valeur sa
virtuosité. La plus connue de ses œuvres est probablement Zigeunerweisen (1878), morceau pour violon et
orchestre. Cinq ans plus tard, en 1883, il composa un autre morceau pour violon et orchestre, Carmen-Fantaisie,
qui reprenait des thèmes utilisés dans l’opéra Carmen de Georges Bizet. Il réalisa également des arrangements
pour violon de diverses œuvres d’autres compositeurs. Dans les premières années du XXe siècle, il a participé à
quelques enregistrements. Un disque « Gramophone » avec l’ange graveur (marque de fabrique de Berliner,
inventeur du disque phonographique) contient deux enregistrements de Sarasate, l’un, « Miramar-Zortzico », op.
42, sur une face, l’autre « Tarentelle » (de « Introduction et Tarentelle », op. 43), sur l’autre face. Ce sont deux
solos de violon, exécuté par l’auteur, cela est précisé sur l’étiquette du disque. La référence du disque sur
l’étiquette est G.C.-37933. Les références gravées au centre du disque sont pour une face « 42600 » et 37933 VI et
sur la seconde « 42610 » et 37934 VIII. Il a également enregistré « Zigeunerweisen » op. 20 no 1, « Caprice
Basque » op. 24, « Capriccio Jota » (de « Introduction et caprice-jota » op. 41), « Habanera » op. 26 no 2,
« Zapateado » op. 23 no 2, « Nocturne » op. 9 no 2 et le « Prélude » de la Partita no 3 en mi maj. de Jean-Sébastien
Bach.
« Fantaisie sur Carmen », Op. 25, composée par Pablo de Sarasate en 1883, est une fantaisie pour violon écrite
sur le thème de l’opéra Carmen de Georges Bizet. Cette œuvre contient une adaptation de l’Aragonaise, de
l’Habanera, d’un interlude, de la Seguedilla et de la danse des gitans de l’opéra de Bizet.
Allegro moderato : après une courte introduction, le violon joue sur un thème de l’Aragonaise, l’entr'acte du
4e acte. Le violon utilise des glissandos, des notes harmoniques et des pizzicatos.
Moderato : ce mouvement emploie des thèmes, très ornés, de la Habanera de l’acte 1
(« L’amour est un oiseau rebelle »).
Lento assai : le thème de ce mouvement est celui de Carmen qui se moque de Zuniga dans l’acte 1
(« Tra la la … Coupe-moi, brûle-moi ») ; il se termine en notes harmoniques.
Allegro moderato : la Seguidilla de l’acte 1 (« Près des remparts de Séville ») est jouée avec des ornements
comprenant des pizzicatos, des trilles, des glissandos.
Moderato : ce mouvement est basé sur la scène au début du 2 e acte où Carmen et ses amies Frasquita et Mercédès
s’amusent avec Zuniga et d’autres officiers (« Les tringles des sistres tintaient ») ; il se termine dans tempo
accéléré très virtuose.
5/5
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