Ouverture sur des thèmes juifs op. 34 S. Prokofiev
Jean Ryckewaert, clarinette
Christian Lalune, violon
Claire Hallet, violon
Pierre Heneaux, violon alto
Fabienne Vénien, violoncelle
Artur Burmistrov, piano
C'est une œuvre de musique de chambre composée en 1919, à partir
de thèmes traditionnels juifs, commandée au compositeur par
l'ensemble juif Zimro à New-York, où Prokofiev venait d'arriver en
1919. Elle est créée à New-York le 26 janvier 1920 avec Prokofiev
lui-même au piano puis à Moscou le 6 mars 1927 et publiée la même
année à Leipzig, chez Gutheil.
Cette œuvre est un des premiers exemples de la stylisation artistique
de la musique klezmer.
2e partie
La bonne Chanson Gabriel Fauré
Gianna Cañete Gallo, soprano
Veronika Bejnarowicz, violon
Anne‐Claude Dejasse, violon
Gontran Karl, violon alto
Florence Sauveur, violoncelle
Artur Burmistrov, piano
En août 1892, Gabriel Fauré met en chantier la première mélodie d'un
nouveau cycle. Cet été-là, à Bougival, le compositeur en vacances a
pour voisins le banquier Sigismond Bardac et sa femme Emma
Moÿse. Cette dernière est en réalité bien plus qu'une simple voisine et
Fauré se prend de passion pour cette « jeune femme d'une trentaine
d'années, jolie mondaine élégante », comme la décrit le poète Albert
Samain quelque temps plus tard. Pour elle, et même grâce à elle,
Fauré composera le cycle La Bonne Chanson, car la « jolie mondaine »
est en plus une remarquable chanteuse, faisant preuve d'« un sentiment
des nuances et d'une pureté d'expression tout à fait rares ». Tant de
qualités ne pouvaient pas laisser indifférent un autre grand musicien :