Studio-théâtre Alfred-Laliberté
/du 6 au 9 novembre 2013
L’École supérieure de théâtre de l’UQAM présente
une production dirigée
LA MOUETTE
Texte d’Anton Tchekhov, traduction française de André Markowicz et
Françoise Morvan
Mise en scène de Christian Lapointe
DISTRIBUTION
Audrey Leblanc :
Arkadina
Jean-Philippe Rozon :
Trigorine
Louis Lacombe
Petrowski : Treplev
Véronique Lachance :
Nina
Michel Bertrand :
Sorine
Marie-Luce Gervais :
Macha
Mickael Tétrault-
Ménard : Dorn
Pierre-Raphaël Roux :
Medvedenko
Pascale Lanthier-
Bourbonnais : Paulina
Gabriel Bombardier :
Chamraïev
ÉQUIPE DE CONCEPTION
CHRISTIAN LAPOINTE Mise en scène
CHARLOTTE GIRARD Assistanat
ANDRÉANE ROY Dramaturgie & rédaction
MAUDE PELLETIER Direction de production
DOMINIC DUBÉ Scénographie
JONATHAN T. SAUCIER Costumes
PASCAL COUSINEAU Lumières
CLAIRE RENAUD Accessoires
MARIE-ÈVE BERNARD Conception sonore
ARIANE BRIÈRE/ Habilleur/habilleuse & aide aux costumes
EMMANUELLE BROUSSEAU
JUSTIN D. SIMONE/ Machinistes & aide aux décors
MARIE-FRANCE BEAUCHAMP
ÈVE-LYNE BERTRAND/ Manipulation des éclairages
GUILLAUME LUSSIER
LAURIE CHARBONNEAU Manipulation du son et de la vidéo
ENCADREMENT PÉDAGOGIQUE
YVON BARIL Assistance à la mise en scène, régie et direction de production
ANGELA KONRAD Dramaturgie
MARIE-CLAUDE LEFEBVRE Voix et diction
ANICK LABISSONNIÈRE Décors
VÉRONIQUE BORBOËN Costumes
NANCY BUSSIÈRES Éclairages
NANCY TOBIN Conception sonore
PHILIPPE POINTARD Accessoires
PIERRE PRZYSIEZNIAK Peinture scénique
NANCY TOBIN Conception sonore
CRÉDITS MUSICAUX :
Mammoth - Dimitri Vegas And Like Mike, Neon - Sander van Doorn, Prutataaa - Afrojack and
R3hab, No Yellow Lines - Mount Sims, Illusions Mista T, Primer VenaCava, Daftastic - Dyro ,
Elements - Lindsey Stirling, ViLLΛGE Takeover, Written Emotions MitiS, Kick Out The Epic
Motherfucker - Dada Life, Metaphor Dyro, Does This Always Happen Mogwai, Sensitive Data -
Chris Korda, Frag Out - DJ ASSASS1N, -Blasterjaxx Camp & Dave Till, Rock Like This- Julien H Mulder,
Fragments
Important : Il y aura utilisation d'un stroboscope pendant les représentations.
À PROPOS DU METTEUR EN SCÈNE
Christian Lapointe est une tête chercheuse : à la fois auteur, acteur et metteur en scène, il
s’intéresse aussi à l’art de la vidéo, à la composition musicale et aux dispositifs interactifs. En
2000, il fonde le Théâtre Péril, avec lequel il développe en autodidacte sa pratique artistique
singulière pendant quatre ans, avant de compléter une formation de mise en scène à l’École
nationale de théâtre du Canada en 2005. Depuis, il partage son temps entre la création, l’écriture
et la pédagogie. Il est aussi co-directeur artistique du Théâtre Blanc, artiste associé à Recto-Verso
et cofondateur de CINAPS. Avec La Mouette, il monte sa première comédie.
PROPOS DU METTEUR EN SCÈNE
La pratique de Christian Lapointe s’oriente autour de deux courants distincts : le symbolisme et le
performatif. Au départ, il s’intéresse à la dramaturgie et à l’esthétique symboliste en s’attaquant à
des auteurs comme Yeats (Le chien de Culann) et Villiers de l’Isle-Adam (Axël). C’est à travers
ce répertoire qu’il élabore la notion de paraphrase, qui consiste à exacerber les rapports
d’immédiateté entre le réel et la fiction au moment de la représentation. Ces rapports
d’immédiateté se font jour lorsque, à partir du texte dramatique qu’il énonce, l’acteur invente en
son for intérieur un sur-texte qui traite de l’espace scénique et de ce temps, prégnant et présent, qui
l’englobe lui, le public et tout ce qui se passe en scène et en salle durant la représentation. Puis, en
empruntant aux codes de la performance et à l’esthétique dite in-yer-face, avec des spectacles
comme Shopping and F***ing et Vu d’ici, Christian Lapointe poursuit plus avant le
développement des rapports d’immédiateté, la performance étant un art de l’exacerbation du
présent. C’est avec Limbes, en 2009, qu’il opère un rapprochement des deux pans esthétiques liés à
sa pratique : le spectacle se déploie en trois fragments, 3 répétitions-variations du même texte,
les deux styles, d’abord présentés de façon cloisonnée, se rencontrent et se superposent lors du 3e
fragment, non plus sous la forme de la confrontation, mais plutôt dans une dynamique de
réconciliation. Avec La Mouette, on retrouve ce même rapprochement du symbolisme et des codes
performatifs, mais cette fois, le metteur en scène cherche plutôt à opérer une réconciliation qui
dépasse le stade esthétique : c’est à un exercice de friction entre le réel et la fiction qu’il se livre.
Dès les premières minutes de La Mouette, le jeu d’immédiateté se divulgue de manière
ostentatoire : l’ensemble des comédiens s’adresse directement à la salle avec les mots de
Tchekhov, par l’entremise d’une discussion d’après-spectacle fictive. Avec ce jeu de paraphrase
qui consiste à superposer et à réconcilier le temps de la salle et celui de la scène, c’est toute la
mécanique théâtrale qui se trouve mise à nue, sans pour autant que la fiction théâtrale s’en trouve
annihilée. En utilisant la partition dramatique tchekhovienne tout en exacerbant les rapports
d’immédiateté qui dévoilent et déjouent les pièges du faire-semblant, Christian Lapointe cherche à
opérer une réconciliation entre le réel et la fiction ou du moins, à maintenir un glissement
permanent entre les deux, afin que se crée ce carrefour, cet espace de subjectivation et
d’objectivation que le théâtre peut susciter, dans un partage constant entre les territoires de la
frivolité et ceux de l’éternité.
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