Les pages 6-10

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LE MOT DU PRESIDENT
Depuis l’année passée,
e, le Comit
Comité a introduit dans l’agenda de notre communauté les 3
temps forts de l’histoire contemporaine de notre peuple :
• le YOM HASHOAH, période
p
noire de l’humanité où six millions des nôtres
périrent
rirent dans les chambres à gaz et les fours crématoires ;
• le YOM HAZIKARON, commémorant
comm
le sacrifice des soldats pour la défense de
la terre d’Israëll et des innocents morts lors d’actes de terrorisme ;
• le YOM HAATSMAOUT, célébrant
c
l’indépendance d’Israël.
Toutes ces commémorations,
morations, et surtout les deux dernières,
derni
sont organisées par nos
soins pour pallier à l’absence de l’ambassade d’Israël
d’Isra à Kinshasa.
Tout au long de cette année,
e, nos pens
pensées ont été vers ces hommes et ces femmes qui
ont donné leur vie, depuis la seconde guerre mondiale jusqu’au sacrifice des soldats
d’aujourd’hui, en passant par la ddétermination des pionniers de l’indépendance, pour
obtenir et défendre
fendre la terre de leurs ancêtres.
anc
Oui, chaque année,
e, nous prenons un peu plus conscience de la valeur de ces héros
h
qui, jour après jour, ont protéggé la vie des israéliens et des juifs au péril de leur propre
existence, et qui continuent encore à le faire en accomplissant des actes de bravoure.
Comme je l’ai dit dans mon discours du Yom Haatsmaout, notre communauté a un devoir
de solidarité envers Israël ; cette solidarit
solidarité se traduit par une contribution, tant morale
que matérielle
rielle ou culturelle que nous exprimons tous les jours par nos engagements, nos
actions, notre conviction que nous avons besoin d’Israël,
d’Isra et notre attachement alimenté
par notre mémoire historique.
L’aventure « Kadima » a début
buté il y a un peu moins d’un an. C’était une entreprise
audacieuse ! Nous avions d’ailleurs fort justement choisi le titre de notre revue,
« Kadima » signifiant, en hébreu,
breu, « en avant ». Nous n’en sommes qu’au numéro trois,
mais depuis la parution du premier exemplaire, bien de choses se sont pass
passées. L’écho
dont cette publication a été l’objet nous a renforc
renforcé dans l’idée qu’il fallait tout mettre
en œuvre pour assurer des bases solides à ce projet, notamment en cherchant des
coopérations
coop
rations avec d’autres initiatives juives, en Europe ou ailleurs dans le monde. Les
contacts ne manquent pas et sont assez fructueux. Grâce
Gr
à Kadima, de nouveaux liens
avec certaines communautés
communaut s juives ont vu le jour dans des domaines aussi vari
variés que
l’art, la littérature,
litt rature, la religion, etc….
Aussi, nous avons un programme assez chargé
charg ; après avoir inscrit et numéroté chaque
livre individuellement, et informatisé
informatis le système, nous allons finalement ouvrir bientôt la
bibliothèque « Bertha et Avner Hasson » qui contient environ 200 ouvrages, nous allons
poursuivre le cycle de conf
conféérences, et nous allons démarrer un ciné-club avec des films
israéliens
liens ou au moins des fictions juives. Nous avons également l’intention d’ouvrir un
mini-cercle, dans l’enceinte de la synagogue, où
o chacun pourra se rendre après son
travail pour rencontrer des amis, boire un verre, jouer au backgamon, lire un livre ou
regarder la télé.
t
C’est avec plaisir et enthousiasme que j’ai accepté,
accept il y a un an et demi, d’occuper la
fonction de pré
président de notre communauté.
communaut Ce défi me paraîtîît d’autant plus exaltant que
je me sais entouré
entour d’une équipe
quipe dynamique et engagée,
engag et, surtout, de membres qui ont
à cœur le succès
succ s de notre mission.
Voilà pourquoi je suis fier d’ê
d’être le président
pr
de cette petite communauté qui est grande
dans mon coeur…..
Aslan PIHA
4
LA VIE JUIVE
UNE COUTUME EXPLIQUEE
Aujourd’hui
Les Téfilines
Un des téfilines se porte au bras gauche, face au cœur. Les lanières sont
enroulées autour du bras et de la main et trois fois autour du majeur. En
portant le téfiline face au cœur, le Juif doit se souvenir que ses émotions
doivent être dirigées vers le service de D.-ieu.
Les téfilines sont deux
petites boîtes de cuir
attachées à des lanières
de cuir noir, longues et
étroites.
Le «Shema» ainsi
que d’autres versets
importants de la «Torah»
sont écrits sur de
minuscules rouleaux de
parchemin et placés dans
les téfilines.
Le deuxième téfiline est placé au-dessus du front, entre les deux yeux,
les lanières nouées sur la nuque. Il rappelle au Juif qu’il doit garder son
esprit et ses pensées tournées vers D.-ieu et vers ses enseignements.
Jusqu’à ce jour, dans le peuple d’Israël, trois « signes-symboles », la mezouza (voir Kadima 02), les té
t filines, le
talleth, marquent l’attachement de ce peuple à son D.-ieu. Bien que faisant parti d’un rituel immuable dans le peuple juif,
ces trois « signes », dont la Bible parle, ont aussi un sens spirituel et messianique.
Les téfilines, appelés aussi phylactères (morceaux de papyrus sur lequel on inscrivait des prières), sont un « SIGNE »
qui marque ce peuple d’une manière particulière, comme le berger marque ses brebis d’un signe de couleur. On y lit dans
le Deutéronome : « Tu les lieras comme un signe sur tes mains et ils seront comme des frontaux entre tes yeux… ».
On doit mettre les téfilines chaque jour.
Ainsi, chacun a le pouvoir de lier tout son
être à D.-ieu :
* son intelligence, par le téfiline mis sur la tête;
* son action et ses sentiments, par le téfiline
attaché sur le bras et placé en face du coeur.
Ainsi, il est possible d’atteindre un véritable
équilibre de paix et d’harmonie.
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Les quatre passages de la Torah inscrits sur du parchemin et qui se trouvent à l’intérieur des deux petites boîtes
îîtes de cuir noir
sont les suivantes :
• Chema : il affirme l’unité de D.-ieu. Il rappelle notre devoir éternel de Le servir ;
• La promesse de D.-ieu de nous récompenser parce que nous aurons respecté les préceptes de la Torah ;
• Le devoir du peuple juif de se souvenir qu’il a été libéré de l’esclavage égyptien ;
• Le devoir qui s’impose à chaque juif d’enseigner tout cela à ses enfants.
On met les téfilines chaque jour sauf
le Shabbat et les jours de fêtes et demi-fête.
Ils doivent être revêtus au début de la prière
du matin. Toutefois, si, pour une raison
quelconque, il n’a pas été possible de le
faire le matin, on peut les rêvétir plus
tard dans la journée. Mais les téfilines doivent être mis
avant le coucher du soleil.
Seuls les hommes qui ont
accompli 13 ans ou ont fait
leur bar-mitzva mettent les
téfilines. De nos jours, l’usage
est répandu qu’un garçonnet
commence à les mettre deux
ou trois mois avant qu’il ait
treize ans.
On met les téfilines debout.
Il ne faut pas les sortir de leur sac en les
secouant, ce qui serait signe de mépris ; on
doit les manier avec respect.
On place d’abord le téfiline de la main en
disant la première bénéfiction; ensuite, on pose
immédiatement celui de la tête en proclamant
la deuxième bénédiction. On ne doit pas
s’interrompre par la conversation ou par des
gestes pendant que l’on est occupé à mettre
les téfilines.
Le gaucher mettra les téfilines sur le bras
droit.
Le commandement des téfilines est une
protection pour l’ensemble du peuple juif. Par le
nom de D.-ieu qui y est contenu, ils rallongent
les jours de notre vie. Aujourd’hui, plus que
jamais, cette protection nous est nécessaire
car nous vivons un temps de bouleversement,
un temps d’instabilité où il nous faut agir pour
assurer notre existence en Israël comme
ailleurs.
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Le Pr
Président Katsav avec les téfilines
dans l’avion qui l’emmène à Moscou
Bar Mitzva au Mur
des Lamentations à
Jérusalem
Il ne faut acheter des téfilines que d’une personne
de toute confiance. Car il faut être sûr que les
parchemins qu’ils contiennent ont été exactement
manuscrits par un sofer (scribe) qualifié et que
les boîtes de cuir ont été fabriquées dans les
règles. Malheureusement des téfilines mal faits,
voire contenant des parchemins imprimés, et
non inscrits, ont inondé le marché, et donc ne
sont pas valables.
Enfin, il est important de savoir que les téfilines
doivent être vérifiés au moins deux fois en sept
ans. Seule une personne qualifiée peut effectuer
cette vérification.
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UNE FETE JUIVE ...
Aujourd’hui :
Pessah
Pessah est une commémoration religieuse juive d’une durée de 7 jours en Israël
et de 8 jours en diaspora en souvenir de l’exode et de la libération
lib
des Hébreux
de l’esclavage en Egypte. Cette fê
f te se déroule du 14 au 22 du mois de Nissan
du calendrier hébraïque,
que, c’estc’est-à-dire entre mi-mars et mi-avril, donc au début du
printemps.
En hébreu, Pessah signifie « passer par-dessus ». Ce nom vient rappeler qu’au
cours des Dix Plaies infligées
es aux égyptiens, D.-ieu tua tous les premiers nés
égyptiens mais il passa au-dessus des maisons juives. Ceci est décrit dans l’Exode,
ou le Second Livre de Moïse.
Cette ffête commémore
more la sortie d’Egypte de nos anc
ancêtres, esclaves des pharaons et
l’avènement du peuple juif aprèès le don de la Torah à Moïse sur le mont Sinaï.
Pessah ou Pâque s’appelle également « fê
f tes des pains azymes » parce que,
durant cette ffête, nous nous abstenons de manger ou m
même de conserver dans
nos demeures du « hamets » ou pain levé et que nous consommons à la place des
galettes de pain azyme.
Le pain azyme ou Matzah nous rappelle la pr
précipitation avec laquelle nos ancêtres
quittèrent
rent l’Egypte, en emportant leur pain qui n’avait pas eu le temps de lever.
La soir de la veille de la ffête, dès qu’il fait nuit, immédiatement après l’office du soir, on
organise à la maison la recherche du Hamets (pain, pâte levée, etc…). Afin que cette
recherche ne soit pas vaine, et la bénédiction récitée avant, le Birkat hamets, les
Hassidim et les Achkénazim laissent un petit morceau de pain dans chaque pièce ;
les femmes Sépharades, elles, déposent 10 morceaux de pain à diffé
diff rents endroits
de la maison ; le père de famille et les enfants doivent les retrouver. Tous feront cette
recherche à l’aide d’une lampe ou d’une bougie et d’une plume. La traque du hamets
est un rituel, souvent respecté, qui fascine les enfants.
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