LE MOT DU PRESIDENT Depuis l’année passée, e, le Comit Comité a introduit dans l’agenda de notre communauté les 3 temps forts de l’histoire contemporaine de notre peuple : • le YOM HASHOAH, période p noire de l’humanité où six millions des nôtres périrent rirent dans les chambres à gaz et les fours crématoires ; • le YOM HAZIKARON, commémorant comm le sacrifice des soldats pour la défense de la terre d’Israëll et des innocents morts lors d’actes de terrorisme ; • le YOM HAATSMAOUT, célébrant c l’indépendance d’Israël. Toutes ces commémorations, morations, et surtout les deux dernières, derni sont organisées par nos soins pour pallier à l’absence de l’ambassade d’Israël d’Isra à Kinshasa. Tout au long de cette année, e, nos pens pensées ont été vers ces hommes et ces femmes qui ont donné leur vie, depuis la seconde guerre mondiale jusqu’au sacrifice des soldats d’aujourd’hui, en passant par la ddétermination des pionniers de l’indépendance, pour obtenir et défendre fendre la terre de leurs ancêtres. anc Oui, chaque année, e, nous prenons un peu plus conscience de la valeur de ces héros h qui, jour après jour, ont protéggé la vie des israéliens et des juifs au péril de leur propre existence, et qui continuent encore à le faire en accomplissant des actes de bravoure. Comme je l’ai dit dans mon discours du Yom Haatsmaout, notre communauté a un devoir de solidarité envers Israël ; cette solidarit solidarité se traduit par une contribution, tant morale que matérielle rielle ou culturelle que nous exprimons tous les jours par nos engagements, nos actions, notre conviction que nous avons besoin d’Israël, d’Isra et notre attachement alimenté par notre mémoire historique. L’aventure « Kadima » a début buté il y a un peu moins d’un an. C’était une entreprise audacieuse ! Nous avions d’ailleurs fort justement choisi le titre de notre revue, « Kadima » signifiant, en hébreu, breu, « en avant ». Nous n’en sommes qu’au numéro trois, mais depuis la parution du premier exemplaire, bien de choses se sont pass passées. L’écho dont cette publication a été l’objet nous a renforc renforcé dans l’idée qu’il fallait tout mettre en œuvre pour assurer des bases solides à ce projet, notamment en cherchant des coopérations coop rations avec d’autres initiatives juives, en Europe ou ailleurs dans le monde. Les contacts ne manquent pas et sont assez fructueux. Grâce Gr à Kadima, de nouveaux liens avec certaines communautés communaut s juives ont vu le jour dans des domaines aussi vari variés que l’art, la littérature, litt rature, la religion, etc…. Aussi, nous avons un programme assez chargé charg ; après avoir inscrit et numéroté chaque livre individuellement, et informatisé informatis le système, nous allons finalement ouvrir bientôt la bibliothèque « Bertha et Avner Hasson » qui contient environ 200 ouvrages, nous allons poursuivre le cycle de conf conféérences, et nous allons démarrer un ciné-club avec des films israéliens liens ou au moins des fictions juives. Nous avons également l’intention d’ouvrir un mini-cercle, dans l’enceinte de la synagogue, où o chacun pourra se rendre après son travail pour rencontrer des amis, boire un verre, jouer au backgamon, lire un livre ou regarder la télé. t C’est avec plaisir et enthousiasme que j’ai accepté, accept il y a un an et demi, d’occuper la fonction de pré président de notre communauté. communaut Ce défi me paraîtîît d’autant plus exaltant que je me sais entouré entour d’une équipe quipe dynamique et engagée, engag et, surtout, de membres qui ont à cœur le succès succ s de notre mission. Voilà pourquoi je suis fier d’ê d’être le président pr de cette petite communauté qui est grande dans mon coeur….. Aslan PIHA 4 LA VIE JUIVE UNE COUTUME EXPLIQUEE Aujourd’hui Les Téfilines Un des téfilines se porte au bras gauche, face au cœur. Les lanières sont enroulées autour du bras et de la main et trois fois autour du majeur. En portant le téfiline face au cœur, le Juif doit se souvenir que ses émotions doivent être dirigées vers le service de D.-ieu. Les téfilines sont deux petites boîtes de cuir attachées à des lanières de cuir noir, longues et étroites. Le «Shema» ainsi que d’autres versets importants de la «Torah» sont écrits sur de minuscules rouleaux de parchemin et placés dans les téfilines. Le deuxième téfiline est placé au-dessus du front, entre les deux yeux, les lanières nouées sur la nuque. Il rappelle au Juif qu’il doit garder son esprit et ses pensées tournées vers D.-ieu et vers ses enseignements. Jusqu’à ce jour, dans le peuple d’Israël, trois « signes-symboles », la mezouza (voir Kadima 02), les té t filines, le talleth, marquent l’attachement de ce peuple à son D.-ieu. Bien que faisant parti d’un rituel immuable dans le peuple juif, ces trois « signes », dont la Bible parle, ont aussi un sens spirituel et messianique. Les téfilines, appelés aussi phylactères (morceaux de papyrus sur lequel on inscrivait des prières), sont un « SIGNE » qui marque ce peuple d’une manière particulière, comme le berger marque ses brebis d’un signe de couleur. On y lit dans le Deutéronome : « Tu les lieras comme un signe sur tes mains et ils seront comme des frontaux entre tes yeux… ». On doit mettre les téfilines chaque jour. Ainsi, chacun a le pouvoir de lier tout son être à D.-ieu : * son intelligence, par le téfiline mis sur la tête; * son action et ses sentiments, par le téfiline attaché sur le bras et placé en face du coeur. Ainsi, il est possible d’atteindre un véritable équilibre de paix et d’harmonie. 5 Les quatre passages de la Torah inscrits sur du parchemin et qui se trouvent à l’intérieur des deux petites boîtes îîtes de cuir noir sont les suivantes : • Chema : il affirme l’unité de D.-ieu. Il rappelle notre devoir éternel de Le servir ; • La promesse de D.-ieu de nous récompenser parce que nous aurons respecté les préceptes de la Torah ; • Le devoir du peuple juif de se souvenir qu’il a été libéré de l’esclavage égyptien ; • Le devoir qui s’impose à chaque juif d’enseigner tout cela à ses enfants. On met les téfilines chaque jour sauf le Shabbat et les jours de fêtes et demi-fête. Ils doivent être revêtus au début de la prière du matin. Toutefois, si, pour une raison quelconque, il n’a pas été possible de le faire le matin, on peut les rêvétir plus tard dans la journée. Mais les téfilines doivent être mis avant le coucher du soleil. Seuls les hommes qui ont accompli 13 ans ou ont fait leur bar-mitzva mettent les téfilines. De nos jours, l’usage est répandu qu’un garçonnet commence à les mettre deux ou trois mois avant qu’il ait treize ans. On met les téfilines debout. Il ne faut pas les sortir de leur sac en les secouant, ce qui serait signe de mépris ; on doit les manier avec respect. On place d’abord le téfiline de la main en disant la première bénéfiction; ensuite, on pose immédiatement celui de la tête en proclamant la deuxième bénédiction. On ne doit pas s’interrompre par la conversation ou par des gestes pendant que l’on est occupé à mettre les téfilines. Le gaucher mettra les téfilines sur le bras droit. Le commandement des téfilines est une protection pour l’ensemble du peuple juif. Par le nom de D.-ieu qui y est contenu, ils rallongent les jours de notre vie. Aujourd’hui, plus que jamais, cette protection nous est nécessaire car nous vivons un temps de bouleversement, un temps d’instabilité où il nous faut agir pour assurer notre existence en Israël comme ailleurs. 6 Le Pr Président Katsav avec les téfilines dans l’avion qui l’emmène à Moscou Bar Mitzva au Mur des Lamentations à Jérusalem Il ne faut acheter des téfilines que d’une personne de toute confiance. Car il faut être sûr que les parchemins qu’ils contiennent ont été exactement manuscrits par un sofer (scribe) qualifié et que les boîtes de cuir ont été fabriquées dans les règles. Malheureusement des téfilines mal faits, voire contenant des parchemins imprimés, et non inscrits, ont inondé le marché, et donc ne sont pas valables. Enfin, il est important de savoir que les téfilines doivent être vérifiés au moins deux fois en sept ans. Seule une personne qualifiée peut effectuer cette vérification. 7 UNE FETE JUIVE ... Aujourd’hui : Pessah Pessah est une commémoration religieuse juive d’une durée de 7 jours en Israël et de 8 jours en diaspora en souvenir de l’exode et de la libération lib des Hébreux de l’esclavage en Egypte. Cette fê f te se déroule du 14 au 22 du mois de Nissan du calendrier hébraïque, que, c’estc’est-à-dire entre mi-mars et mi-avril, donc au début du printemps. En hébreu, Pessah signifie « passer par-dessus ». Ce nom vient rappeler qu’au cours des Dix Plaies infligées es aux égyptiens, D.-ieu tua tous les premiers nés égyptiens mais il passa au-dessus des maisons juives. Ceci est décrit dans l’Exode, ou le Second Livre de Moïse. Cette ffête commémore more la sortie d’Egypte de nos anc ancêtres, esclaves des pharaons et l’avènement du peuple juif aprèès le don de la Torah à Moïse sur le mont Sinaï. Pessah ou Pâque s’appelle également « fê f tes des pains azymes » parce que, durant cette ffête, nous nous abstenons de manger ou m même de conserver dans nos demeures du « hamets » ou pain levé et que nous consommons à la place des galettes de pain azyme. Le pain azyme ou Matzah nous rappelle la pr précipitation avec laquelle nos ancêtres quittèrent rent l’Egypte, en emportant leur pain qui n’avait pas eu le temps de lever. La soir de la veille de la ffête, dès qu’il fait nuit, immédiatement après l’office du soir, on organise à la maison la recherche du Hamets (pain, pâte levée, etc…). Afin que cette recherche ne soit pas vaine, et la bénédiction récitée avant, le Birkat hamets, les Hassidim et les Achkénazim laissent un petit morceau de pain dans chaque pièce ; les femmes Sépharades, elles, déposent 10 morceaux de pain à diffé diff rents endroits de la maison ; le père de famille et les enfants doivent les retrouver. Tous feront cette recherche à l’aide d’une lampe ou d’une bougie et d’une plume. La traque du hamets est un rituel, souvent respecté, qui fascine les enfants. 8