4
LE MOT DU PRESIDENT
Depuis l’ann
é
e pass
é
e, le Comit
e, le Comit
é
a introduit dans l’agenda de notre communaut
les 3
temps forts de l’histoire contemporaine de notre peuple
temps forts de l’histoire contemporaine de notre peuple
:
le YOM HASHOAH, p
le YOM HASHOAH, p
é
riode noire de l’humanit
é
o
ù
six millions des n
ô
tres
p
é
rirent dans les chambres
rirent dans les chambres
à
gaz et les fours cr
é
matoires
;
le YOM HAZIKARON, comm
le YOM HAZIKARON, comm
é
morant le sacrifi ce des soldats pour la d
é
fense de
la terre d’Isra
ë
l et des innocents morts lors d’actes de terrorisme
l et des innocents morts lors d’actes de terrorisme
;
le YOM HAATSMAOUT, c
le YOM HAATSMAOUT, c
é
l
é
brant l’ind
é
pendance d’Isra
ë
l.
Toutes ces comm
é
morations, et surtout les deux derni
morations, et surtout les deux derni
è
res, sont organis
é
es par nos
soins pour pallier
à
l’absence de l’ambassade d’Isra
l’absence de l’ambassade d’Isra
ë
l
à
Kinshasa.
Tout au long de cette ann
é
e, nos pens
e, nos pens
é
es ont
é
t
é
vers ces hommes et ces femmes qui
ont donn
é
leur vie, depuis la seconde guerre mondiale jusqu’au sacrifi ce des soldats
leur vie, depuis la seconde guerre mondiale jusqu’au sacrifi ce des soldats
d’aujourd’hui, en passant par la d
d’aujourd’hui, en passant par la d
é
termination des pionniers de l’ind
é
pendance, pour
obtenir et d
é
fendre la terre de leurs anc
fendre la terre de leurs anc
ê
tres.
Oui, chaque ann
é
e, nous prenons un peu plus conscience de la valeur de ces h
e, nous prenons un peu plus conscience de la valeur de ces h
é
ros
qui, jour apr
è
s jour, ont prot
é
g
g
é
la vie des isra
é
liens et des juifs au p
é
ril de leur propre
existence, et qui continuent encore
existence, et qui continuent encore
à
le faire en accomplissant des actes de bravoure.
Comme je l’ai dit dans mon discours du
Comme je l’ai dit dans mon discours du
Yom Haatsmaout
, notre communaut
é
a un devoir
de solidarit
é
envers Isra
ë
l
; cette solidarit
; cette solidarit
é
se traduit par une contribution, tant morale
que mat
é
rielle ou culturelle que nous exprimons tous les jours par nos engagements, nos
rielle ou culturelle que nous exprimons tous les jours par nos engagements, nos
actions, notre conviction que nous avons besoin d’Isra
actions, notre conviction que nous avons besoin d’Isra
ë
l, et notre attachement aliment
par notre m
é
moire historique.
L’aventure
«
Kadima
»
a d
é
but
but
é
il y a un peu moins d’un an. C’
é
tait une entreprise
audacieuse
! Nous avions d’ailleurs fort justement choisi le titre de notre revue,
! Nous avions d’ailleurs fort justement choisi le titre de notre revue,
«
Kadima
»
signifi ant, en h
é
breu,
breu,
«
en avant
»
. Nous n’en sommes qu’au num
é
ro trois,
mais depuis la parution du premier exemplaire, bien de choses se sont pass
mais depuis la parution du premier exemplaire, bien de choses se sont pass
é
es. L
é
cho
dont cette publication a
é
t
é
l’objet nous a renforc
l’objet nous a renforc
é
dans l’id
é
e qu’il fallait tout mettre
en œuvre pour assurer des bases solides
en œuvre pour assurer des bases solides
à
ce projet, notamment en cherchant des
coop
coop
é
rations avec d’autres initiatives juives, en Europe ou ailleurs dans le monde. Les
rations avec d’autres initiatives juives, en Europe ou ailleurs dans le monde. Les
contacts ne manquent pas et sont assez fructueux. Gr
contacts ne manquent pas et sont assez fructueux. Gr
contacts ne manquent pas et sont assez fructueux. Gr
â
ce
à
Kadima, de nouveaux liens
avec certaines communaut
avec certaines communaut
é
s juives ont vu le jour dans des domaines aussi vari
s juives ont vu le jour dans des domaines aussi vari
é
s que
l’art, la litt
l’art, la litt
é
rature, la religion, etc….
rature, la religion, etc….
Aussi, nous avons un programme assez charg
Aussi, nous avons un programme assez charg
Aussi, nous avons un programme assez charg
é
; apr
è
s avoir inscrit et num
é
rot
é
chaque
livre individuellement, et informatis
livre individuellement, et informatis
é
le syst
è
me, nous allons nalement ouvrir bient
ô
t la
biblioth
è
que
«
Bertha et Avner Hasson
Bertha et Avner Hasson
Bertha et Avner Hasson
»
qui contient environ 200 ouvrages, nous allons
poursuivre le cycle de conf
poursuivre le cycle de conf
é
é
poursuivre le cycle de confépoursuivre le cycle de conf
poursuivre le cycle de confépoursuivre le cycle de conf
rences, et nous allons d
é
marrer un cin
é
-club avec des fi lms
isra
é
liens ou au moins des ctions juives. Nous avons
liens ou au moins des ctions juives. Nous avons
é
galement l’intention d’ouvrir un
mini-cercle, dans l’enceinte de la synagogue, o
mini-cercle, dans l’enceinte de la synagogue, o
ù
chacun pourra se rendre apr
è
s son
travail pour rencontrer des amis, boire un verre, jouer au backgamon, lire un livre ou
travail pour rencontrer des amis, boire un verre, jouer au backgamon, lire un livre ou
regarder la t
regarder la t
é
l
é
.
C’est avec plaisir et enthousiasme que j’ai accept
C’est avec plaisir et enthousiasme que j’ai accept
é
, il y a un an et demi, d’occuper la
fonction de pr
fonction de pr
é
é
sident de notre communaut
sident de notre communaut
é
. Ce d
é
me para
î
t d’autant plus exaltant que
ît d’autant plus exaltant que î
je me sais entour
je me sais entour
é
d’une
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é
quipe dynamique et engag
quipe dynamique et engag
é
e, et, surtout, de membres qui ont
à
cœur le succ
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è
s de notre mission.
s de notre mission.
Voil
à
pourquoi je suis er d’
pourquoi je suis er d’
ê
ê
tre le pr
tre le pr
é
sident de cette petite communaut
é
qui est grande
dans mon coeur…..
dans mon coeur…..
Aslan PIHA
5
LA VIE JUIVE
UNE COUTUME EXPLIQUEE
Aujourd’hui
Les Téfi lines
Un des téfi lines se porte au bras gauche, face au cœur. Les lanières sont
enroulées autour du bras et de la main et trois fois autour du majeur. En
portant le téfi line face au cœur, le Juif doit se souvenir que ses émotions
doivent être dirigées vers le service de D.-ieu.
Le deuxième téfi line est placé au-dessus du front, entre les deux yeux,
les lanières nouées sur la nuque. Il rappelle au Juif qu’il doit garder son
esprit et ses pensées tournées vers D.-ieu et vers ses enseignements.
Jusqu’
à
ce jour, dans le peuple d’Isra
ë
l,
trois
«
signes-symboles
signes-symboles
»
, la
mezouza
(voir Kadima 02), les
t
é
tét
lines
, le
talleth
, marquent l’attachement de ce peuple
à
son D.-ieu. Bien que faisant parti d’un rituel immuable dans le peuple juif,
ces trois
«
signes
»
, dont la Bible parle, ont aussi un sens spirituel et messianique.
Les t
é
lines, appel
é
s aussi
phylact
è
res (
morceaux de papyrus sur lequel on inscrivait des pri
è
res), sont un
«
SIGNE
»
qui marque ce peuple d’une mani
è
re particuli
è
re, comme le berger marque ses brebis d’un signe de couleur. On y lit dans
le Deut
é
ronome
:
«
Tu les lieras comme un signe sur tes mains et ils seront comme des frontaux entre tes yeux…
»
.
On doit mettre les téfi lines chaque jour.
Ainsi, chacun a le pouvoir de lier tout son
être à D.-ieu :
* son intelligence, par le téfi line mis sur la tête;
* son action et ses sentiments, par le téfi line
attaché sur le bras et placé en face du coeur.
Ainsi, il est possible d’atteindre un véritable
équilibre de paix et d’harmonie.
Les téfi lines sont deux
petites boîtes de cuir
attachées à des lanières
de cuir noir, longues et
étroites.
Le «Shema» ainsi
que d’autres versets
importants de la «Torah»
sont écrits sur de
minuscules rouleaux de
parchemin et placés dans
les téfi lines.
6
Il ne faut acheter des téfi lines que d’une personne
de toute confi ance. Car il faut être sûr que les
parchemins qu’ils contiennent ont
été exactement
manuscrits par un sofer (scribe) qualifi é et que
les boîtes de cuir ont été fabriquées dans les
règles. Malheureusement des téfi lines mal faits,
voire contenant des parchemins imprimés, et
non inscrits, ont inondé le marché, et donc ne
sont pas valables.
Enfi n, il est important de savoir que les téfi lines
doivent être vérifi és au moins deux fois en sept
ans. Seule une personne qualifi ée peut effectuer
cette vérifi cation.
Les quatre passages de la Torah inscrits sur du parchemin et qui se trouvent
à
l’int
é
rieur des deux petites bo
î
tes de cuir noir
îtes de cuir noir î
sont les suivantes
:
Chema
: il affi rme l’unit
é
de D.-ieu. Il rappelle notre devoir
é
ternel de Le servir
;
La promesse
de D.-ieu de nous r
é
compenser parce que nous aurons respect
é
les pr
é
ceptes de la Torah
;
Le devoir
du peuple juif de se souvenir qu’il a
Le devoir du peuple juif de se souvenir qu’il a Le devoir
é
t
é
lib
é
r
é
de l’esclavage
é
gyptien
;
Le devoir
qui s’impose
Le devoir qui s’impose Le devoir
à
chaque juif d’enseigner tout cela
à
ses enfants.
Seuls les hommes qui ont
accompli
13 ans
ou ont fait
leur
bar-mitzva
mettent les
t
é
lines. De nos jours, l’usage
est r
é
pandu qu’un gar
ç
onnet
commence
à
les mettre deux
ou trois mois avant qu’il ait
treize ans.
On met les t
é
lines debout.
Il ne faut pas les sortir de leur sac en les
secouant, ce qui serait signe de m
é
pris
; on
doit les manier avec respect.
On place d’abord le t
é
line de la main
en
disant la premi
è
re b
é
n
é
ction; ensuite, on pose
imm
é
diatement celui de la t
ê
te en proclamant
la deuxi
è
me b
é
n
é
diction. On ne doit pas
s’interrompre par la conversation ou par des
gestes pendant que l’on est occup
é à
mettre
les t
é
lines.
Le gaucher mettra les t
é
lines sur le bras
droit.
Le commandement des t
é
lines est une
protection pour l’ensemble du peuple juif. Par le
nom de D.-ieu qui y est contenu, ils rallongent
les jours de notre vie. Aujourd’hui, plus que
jamais, cette protection nous est n
é
cessaire
car nous vivons un temps de bouleversement,
un temps d’instabilit
é
o
ù
il nous faut agir pour
assurer notre existence en Isra
ë
l comme
ailleurs.
Le Pr
é
Le PréLe Pr
sident Katsav avec les
t
éfi lines
dans l’avion qui l’emm
è
ne
à
Moscou
Bar Mitzva au Mur
des
Lamentations
à
J
é
rusalem
On met les téfi lines chaque jour sauf
le Shabbat et les jours de fêtes et demi-fête.
Ils doivent être revêtus au début de la prière
du matin. Toutefois, si, pour une raison
quelconque, il n’a pas été possible de le
faire le matin, on peut les rêvétir plus
tard dans la journée. Mais les téfi lines doivent être mis
avant le coucher du soleil.
7
8
Pessah est une comm
é
moration religieuse juive d’une dur
é
e de 7 jours en Isra
ë
l
et de 8 jours en diaspora en souvenir de l’exode et de la lib
et de 8 jours en diaspora en souvenir de l’exode et de la lib
é
ration des H
é
breux
de l’esclavage en Egypte. Cette f
de l’esclavage en Egypte. Cette f
ê
de l’esclavage en Egypte. Cette fêde l’esclavage en Egypte. Cette f
te se d
é
roule du 14 au 22 du mois de Nissan
du calendrier h
é
bra
ï
que, c’est-
que, c’est-
à
-dire entre mi-mars et mi-avril, donc au d
é
but du
printemps.
En h
é
breu,
Pessah signifi e
«
«
passer par-dessus
»
. Ce nom vient rappeler qu’au
cours des Dix Plaies infl ig
é
es aux
es aux
é
gyptiens, D.-ieu tua tous les premiers n
é
s
é
gyptiens mais il
passa au-dessus
passa au-dessus
des maisons juives. Ceci est d
é
crit dans l’Exode,
ou le Second Livre de Mo
ï
se.
Cette f
ê
Cette fêCette f
te comm
é
more la sortie d’Egypte de nos anc
more la sortie d’Egypte de nos anc
ê
tres, esclaves des pharaons et
l’av
è
nement du peuple juif apr
è
è
s le don de la Torah
à
Mo
ï
se sur le mont Sina
ï
.
Pessah ou P
â
que s’appelle
é
é
galement
«
f
ê
fêf
tes des pains azymes
»
parce que,
durant cette f
ê
durant cette durant cette f
te, nous nous abstenons de manger ou m
te, nous nous abstenons de manger ou m
ê
me de conserver dans
nos demeures du
«
hamets
»
ou pain lev
é
et que nous consommons
à
la place des
galettes de pain azyme.
Le pain azyme ou
Matzah
nous rappelle la pr
nous rappelle la pr
é
cipitation avec laquelle nos anc
ê
tres
quitt
è
rent l’Egypte, en emportant leur pain qui n’avait pas eu le temps de lever.
rent l’Egypte, en emportant leur pain qui n’avait pas eu le temps de lever.
UNE FETE JUIVE ...
Pessah
Aujourd’hui :
La soir de la veille de la f
ê
La soir de la veille de la fêLa soir de la veille de la f
te, d
è
s qu’il fait nuit, imm
é
diatement apr
è
s l’offi ce du soir, on
organise
à
la maison la recherche du Hamets (pain, p
â
te lev
é
e, etc…). Afi n que cette
recherche ne soit pas vaine, et la b
é
n
é
diction r
é
cit
é
e avant, le
Birkat hamets
, les
Hassidim et les Achk
é
nazim laissent un petit morceau de pain dans chaque pi
è
ce
;
les femmes S
é
pharades, elles, d
é
posent 10 morceaux de pain
à
diff
é
diffédiff
rents endroits
de la maison
; le p
è
re de famille et les enfants doivent les retrouver. Tous feront cette
recherche
à
l’aide d’une lampe ou d’une bougie et d’une plume. La traque du hamets
est un rituel, souvent respect
é
, qui fascine les enfants.
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