A. Soit l’ensemble des paires (r,s) qui par l’Éq. (1) donnent des t plus petits ou égaux à x, un
nombre entier naturel quelconque. Nous appelons M(x) le nombre de telles paires (r,s). Nous avons
obtenu:
• pour x = 100, M(x) = 176
• pour x = 1 000, M(x) = 188
• pour x = 10 000, M(x) = 1 939
• pour x = 100 000, M(x) = 19 559
• pour x = 1 000 000, M(x) = 196 093
• pour x = 10 000 000, M(x) = 1 962 716
Pour plus de détails, voir Tableau I.
Quand x → ∞, nous avons7 que
M(x) = (π/16) × x. (2)
Une meilleure approximation est donnée par8
M(x) = (π/16) × x − 1/4 × x1/2.
B. Soit le nombre de t distincts, satisfaisant l’Éq. (1), qui sont inférieurs ou égaux à x. Nous
appelons N (x) le nombre de tels t. Nous avons obtenu :
• pour x = 100, N(x) = 159
• pour x = 1 000, N(x) = 143
• pour x = 10 000, N(x) = 1 280
• pour x = 100 000, N(x) = 11 498
• pour x = 1 000 000, N(x) = 104 701
Pour plus de détails, voir Tableau II
Quand x → ∞, nous avons que
N(x) = c × x/(ln x)1/2 (3)
selon un théorème dû à Landau10, avec c une constante.
Dans la même limite, nous pouvons remplacer l’Éq. (2) par
N(x) = c × x1/2π(x)1/2 (4)
où π(x) est le nombre de nombres premiers plus petits ou égaux à x. La constante c est de l’ordre
de 0.37
6 M(100) = 17 qui comprend : 1² + 2² = 5, 1² + 4² = 17, 1² + 6² = 37, 1² + 8² = 65, 3² + 2² = 13,
3² + 4² = 25, 3² + 6² = 45, 3² + 8² = 73, 5² + 2² = 29, 5² + 4² = 41, 5² + 6² = 61, 5² + 8² = 89,
7² + 2² = 53, 7² + 4² = 65, 7² + 6² = 85, 9² + 2² = 85, 9² + 4² = 97.
7 Nous remercions Andrew Granville de nous avoir signalé cette relation simple.
8 Il est bon de noter les excellentes approximations suivantes :
M(x) = (π/16) × x – 1/4 × x1/2, avec M(x) = (pairs)² + (impair)² ≤ x.
L(x) = (π/16) × x – 1/2 × x1/2, avec L(x) = (pairs)² + (pairs)² ≤ x.
K(x) = (π/16) × x, avec K(x) = (impairs)² + (impairs)² ≤ x, avec pairs et impairs désignant les nombres naturels
correspondants.
1/2 [L(x) + K(x)] = (π/16) × x – 1/4 × x1/2.
9 N(100) = 15 qui comprend : 5, 13, 17, 25, 29, 37, 41, 45, 53, 61, 65, 73, 85, 89, 97.
10 Voir note 7.
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