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Avant-propos 
Pour une lecture rapide 
L’actualité nous montre - s’il en était besoin - combien il est important – pour une entreprise - de s’interroger sur 
la pertinence de son système d’information. Pour ne prendre que cet exemple, quel contraste entre la Redoute – 
hier fleuron de la vente à distance mais aujourd’hui handicapée par un système d’e-Commerce déficient – et 
Amazon qui – s’appuyant sur un système de vente en ligne très performant s’engage aujourd’hui dans le 
commerce …. de fruits et de légumes.  
L’actualité nous conduit par ailleurs à nous poser des questions sur les effets de la mondialisation, ce que fait 
François Lenglet, successivement journaliste à Enjeux-Les échos, la Tribune, BFM business, rédacteur en chef 
France sur la Deux et maintenant responsable de la chronique économique sur RTL. Il nous fait part de son 
analyse dans son livre « la fin de la mondialisation ».  
Dans le présent rapport, car ce n’est pas son objet, nous n’entrerons pas dans les débats des grands économistes 
(depuis David Ricardo jusqu’à plus récemment Paul Samuelson, Paul Krugman et bien d’autres) ayant traité des 
bienfaits ou des méfaits de l’économie mondialisée.  
Même si une vision naïve de l’économie mondiale libérale mérite d’être mise en question, le commerce mondial 
maîtrisé continuera d’être économiquement justifié et il doit donc être facilité, ce à quoi pourvoient les 
technologies de l’information avec le concours de grandes organisations telles que les Nations Unies (UNCEFACT), 
l’Organisation mondiale des douanes, l’Organisation maritime internationale, l’IATA. 
Nous avons tenté de restituer le résultat d’un travail assidu d’intelligence économique afin de comprendre 
comment évolue – grâce aux technologies de l’information – la gestion des chaînes d’approvisionnement.  
Il ne fait guère de doute que toute entreprise doit être vigilante pour gagner le plus possible en compétitivité en 
raison d’une part du poids de la logistique dans l’analyse de la valeur des produits et d’autre part en raison de la 
qualité de service attendue des fournisseurs et due aux clients.  
Nous avons constaté que de nombreuses initiatives ont actuellement cours afin de gérer électroniquement les 
informations relatives au commerce international de bout en bout. Voici les principales : 
• 150 000 entreprises de neuf pays membres de la Pan Asian Alliance (page 87) sont interconnectées grâce 
aux services de leurs neuf plateformes interopérables. Elles s’échangent des documents administratifs 
(douanes et autres organismes) et commerciaux de tous types, y compris ceux des banques et des 
assurances. Le système Unipass des douanes coréennes gère 54 documents de 38 administrations (page 
93). 
• Les 10 ministres de l’économie des pays membres de l’ASEAN ont engagé une action en vue de rendre 
leurs plateformes interopérables pour échanger électroniquement tous les documents publics et privés 
des entreprises de leurs pays et leur permettre ainsi de gérer l’entièreté de leurs chaînes 
d’approvisionnement, procédures régaliennes inclues (page 96). 
• Les ministres du transport de Chine, du Japon, de Corée s’emploient à créer un espace de circulation 
ininterrompue des informations électroniques du transport de marchandises, tous les modes étant 
concernés (page 105). L’initiative de ces ministres est suivie au plus haut niveau des gouvernements : 
Chinese Premier Wen Jiabao, Japanese Prime Minister Yoshihiko Noda and South Korean President Lee 
Myung-bak 
• De nouvelles technologies de transport intelligent permettent des gains de productivité importants, la 
création de corridors verts et le développement de l’optimodalité ou choix des meilleures combinaisons 
de modes de transport (iCargo pages 79 à 84).  
• Il devient possible de suivre la progression de chargements de bout en bout et de grands prestataires de 
services, tels DHL, participent assidûment aux projets innovants, notamment ceux de l’Union Européenne 
dont les entreprises françaises sont trop absentes.