Salomé
DE OSCAR WILDE
MISE EN SCÈNE ANNE BISANG
DU 22 JANVIER AU 10 FÉVRIER 2008
mardi, vendredi, samedi 20h
mercredi, jeudi 19h
dimanche 17h
en tournée :
Théâtre Kléber-Méleau, Lausanne du 19 au 27 février 2008
Théâtre du Passage, Neuchâtel les 15 et 16 mars 2008
CONTACT
Bernard Laurent
+ 41 / (0)22 320 50 00
Stéphanie Chassot
+ 41 / (0)22 809 60 73
www.comedie.ch
Autour du spectacle…
du 22 janvier au 10 février 2008
Salomé, journal d’images d’une création
exposition de la photographe Hélène Tobler
vernissage 22 janvier à 18h A la Galerie de la Comédie
entrée libre
du mardi au vendredi de 10h30 à 18h et les soirs de spectacle
jeudi 31 janvier 2008
du texte à la scène: passage à l'acte
entretien d'Arielle Meyer MacLeod avec Anne Bisang
12h30
Au studio
petite restauration sur place
dimanche 10 février 2008
Brunch
animé par Laure Adler
avec Anne Bisang, Mireille Dottin Orsini, agrégée de lettres modernes,
et toute l’équipe de Salomé
dès 11h30
Brunch
Au Café du Théâtre
de 12h30 à 14h
Débat et discussion
avec le public
Animations
pour les enfants avec la Bulle d’Air
dès 12h30
Salomé
de Oscar Wilde
mise en scène Anne Bisang
Assistants à la mise en scène Stéphanie Leclercq
Dramaturgie Stéphanie Janin
Chorégraphie Cisco Aznar
Scénographie Anna Popek
Costumes Anna Van Brée
assistée de Grégory Bourrilly
Maquillage/coiffure Arnaud Buchs
Realisation vidéo Alex Baechler
Lumière Laurent Junod
Musique Michel Wintsch
Son Michel Zurcher
Régie générale Edwige Dallemagne
Jeu :
Elidan ARZONI Tigellin, un jeune Romain
Léonard BERTHOLET Soldat 2
Juan BILBENY Iokanaan, le prophète
Lolita CHAMMAH Salomé
Olivia CSIKY TRNKA la cappadocienne
Céline GOORMAGHTIGH Hérodias, femme du tétrarque
Khaled KHOURI « le prince »
Daniel MARTIN Hérode Antipas, tétrarque de Judée
Philippe PANIZZON le page d’Hérodias
Florian SAPEY Soldat 1
Production La Comédie de Genève
en tournée :
Théâtre Kléber-Méleau, Lausanne du 19 au 27 février 2008
Théâtre du Passage, Neuchâtel les 15 et 16 mars 2008
Oscar Wilde dramaturge
« du dandy au bagnard »
Virtuose du paradoxe, du mot d’esprit et de la langue, Oscar Wilde fut d’abord un critique
littéraire, avant de devenir ce poète, écrivain, dramaturge qui passera à la postérité. Le
succès théâtral qu’il connut de son vivant fut aussi fulgurant que bref, avec quatre comédies
de mœurs (L’Eventail de Lady Windermere, Une Femme sans importance, Un Mari idéaI et
L’Importance d’être Constant) qui illuminèrent les saisons théâtrales londoniennes et new
yorkaises de 1892 à 1895. Mais son arrestation en mai 1895, à l’issue du procès qui l’oppose
au père de son amant, coupe court à sa consécration d’auteur. L’Angleterre puritaine et
homophobe oublie aussitôt cet auteur condamné à deux années de travaux forcés pour actes
homosexuels. Sa santé fortement détériorée, il s’exilera en France où il meurt trois ans plus
tard des suites de son incarcération à la prison de Reading.
La trajectoire de Salomé suit un autre destin. Écrit en français en 1891 lors d’un séjour à
Paris, ce drame symboliste, inspiré du théâtre de Maeterlinck, est la plus originale des
œuvres de l’auteur. Prévue pour la saison londonienne de Sarah Bernhardt en 1892, la pièce
est interdite par Lord Chamberlain alors même que les répétitions ont commencé parce qu’elle
met en scène des personnages bibliques. En effet, une loi du 18ème siècle luttant contre
l’aspect subversif des mystères interdit la représentation de figures bibliques sur scène.
Sarah Bernhardt y perd l’argent qu’elle a investi et renonce au projet.
Trois ans plus tard Aurélien Lugné-Poe, qui a fondé le Théâtre de l’Œuvre à Paris, décide de
la créer avec Lina Munte dans le rôle-titre et Max Barbier dans celui de Saint-Jean Baptiste.
Oscar Wilde, alors en prison, écrit à son ami Robert Ross : il est précieux qu’en ce temps de
disgrâce et de honte je puisse encore être considéré comme un artiste. Je voudrais en
éprouver plus de plaisir ; mais il me semble être mort à tout sentiment, excepté ceux
d’angoisse et de désespoir. Néanmoins, faites savoir, je vous prie, à Lugné-Poe que je suis
sensible à l’honneur qu’il m’a fait.
La première mondiale de Salomé a lieu en février 1896 en l’absence de l’auteur. Mais la
musicalité de sa prose (Le mot doit tomber comme une perle sur un disque de cristal disait
Sarah Bernhardt) et la force poétique de ses métaphores vont peu à peu asseoir la réputation
de l’auteur et gagner l’Allemagne. Max Reinhardt la monte au Kleines Theater de Berlin en
1902, puis en 1903 au Neues Theater. En 1905 c’est au tour de Richard Strauss de composer
un opéra sur la base du texte de Wilde, une œuvre volcanique, cruelle et sensuelle à
l’extrême [… qui] fit scandale et fut même interdite jusqu’en 1910 sur les scènes de Grande-
Bretagne. En Angleterre, la censure dont est victime la Salomé de Wilde est déjouée par de
multiples représentations privées, ceci jusqu’en 1931, année de sa première production
publique. En outre, Steven Berkoff la mettra en scène à plusieurs reprises à Dublin, Londres
et New York.
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