© Emilie Fremont Physique - PC* Lycée Chaptal Optique ondulatoire - Chapitre 2 : Interférences lumineuses entre deux vibrations monochromatiques – Une introduction Problématique : Qu’est-ce que le phénomène d’interférences en optique ? Dans quelles conditions l’observe-t-on ? I. Découverte du phénomène 1. Expériences a. Expérience des trous d’Young y y x x a Source lumineuse monochromatique (laser He-Ne) Écran d’observation Trous d’Young b. Expérience du diviseur d’onde Miroir Source lumineuse monochromatique (laser He-Ne) Lame semi-réfléchissante Lentille de courte focale Cours d’optique ondulatoire -1- Écran d’observation 2013/2014 © Emilie Fremont Physique - PC* Lycée Chaptal 2. Interprétation de l’expérience des trous d’Young Thomas Young (1773-1829), physicien, médecin et égyptologue britannique. Il exerça la médecine toute sa vie, mais il est surtout connu pour sa définition du module de Young en science des matériaux et pour son expérience des fentes de Young en optique, dans laquelle il mit en évidence et interpréta le phénomène d’interférences lumineuses. 3. Interprétation de l’expérience du diviseur d’onde II. Conditions d’observation monochromatiques d’interférences entre deux vibrations lumineuses 1. Eclairement obtenu par superposition de deux vibrations monochromatiques 2. Premières conclusions 3. Comment satisfaire à la condition de cohérence mutuelle entre les deux vibrations ? a. Notion de train d’ondes b. Nécessité des dispositifs interférentiels - Exemples Miroirs de Fresnel Source ponctuelle Biprismes de Fresnel Source à l’infini c. Cela suffit-il ? Cours d’optique ondulatoire -2- 2013/2014 © Emilie Fremont Physique - PC* Lycée Chaptal III. Description des figures d’interférences 1. Eclairement dans le champ d’interférences 2. Forme des franges observées a. Cas où les sources secondaires sont à distance finie de l’écran Hyperboloïdes de révolution (vue en coupe ; la figure de droite est un zoom de la partie centrale de la figure de gauche ; les flèches grisées indiquent la position des deux sources ponctuelles) Lorsque l’écran est parallèle à l’axe des sources secondaires : observation de franges rectilignes Lorsque l’écran est orthogonal à l’axe des sources secondaires : observation d’anneaux concentriques b. Cas où les sources secondaires sont à l’infini Cours d’optique ondulatoire -3- 2013/2014 © Emilie Fremont Physique - PC* Lycée Chaptal IV. Retour sur le dispositif des trous (ou des fentes d’Young) 1. Cas d’une observation à distance finie 2. Cas d’une observation à l’infini 3. Une application : Mesure d’un indice optique x On éclaire le dispositif des trous d’Young par une source ponctuelle à l’infini (λ = 600 nm). L’observation se fait à distance finie. On suppose D a. Devant chacun des deux trous, on place une cuve de longueur L = 1 cm remplie d’air. On note nair l’indice optique de l’air et on donne nair = 1,00029. T1 M O1 S F’1 F1 z a O T2 L1 trous d’Young D écran 1/ Décrire la figure d’interférences observée sur l’écran (éclairement, interfrange, position des franges brillantes…). 2/ Dans la cuve placée devant T1, on remplace progressivement l’air par de l’ammoniac. On observe alors le défilement de 17 franges brillantes en x = 0, dans le sens des x croissants. Expliquer. En déduire l’indice de réfraction n de l’ammoniac. Cours d’optique ondulatoire -4- 2013/2014