Résultats :
1066 posts ont été codés en fonction du thème.
• Dans 73% des posts, des informations étaient fournies (44% impliquaient une histoire personnelle, 29% impliquaient des conseils). Dans
20% des posts, un soutien était fourni.
• Les activités essentielles de la vie quotidienne (telles que la maison, la prise en charge médicale et la gestion financière) étaient les sujets
les plus souvent abordés.
• La gestion de la santé était l’activité essentielle de la vie quotidienne la plus souvent abordée (y compris la gestion de la douleur, la gestion
des médicaments, l’alimentation, l’exercice physique et les interactions entre le patient et le prestataire de soins).
Conclusion :
Les participants utilisent principalement les pages spécifiques à la polyarthrite rhumatoïde sur Facebook afin de partager des histoires, des
conseils et un soutien dans le domaine de la gestion et de l’entretien de la santé. Alors que ce média possède de nombreuses
conséquences positives potentielles, telles qu’un meilleur soutien social et le partage de stratégies efficaces à mettre en place dans la vie
quotidienne, ses inconvénients potentiels sont notamment des conseils médicaux souvent dispensés par des personnes dont les
qualifications sont inconnues.
Il incombe aux professionnels des soins de santé de comprendre et de se pencher sur le rôle de ce média quant à la participation sociale de
leurs patients.
4. Formation en ligne
Lineker S et al. Arthritis Rheum. 2014 Nov;66(11):S851-2. ACR Abstract 1933
Apprendre à connaître l’arthrite en ligne : la formation continue basée sur Internet favorise la diffusion
des directives pratique relatives à l’arthrite auprès des prestataires de soins primaires dans les
régions rurales/éloignées.
Contexte/But :
Les prestataires de soins primaires (physiothérapeutes, médecins du travail, infirmiers, médecins généralistes) éprouvent souvent des
difficultés à avoir accès à des informations pertinentes et à jour concernant l’arthrite, en vue de fournir des soins optimaux.
Un programme en ligne de formation continue portant sur l’arthrite, visant à diffuser des directives de pratique clinique relatives à l’arthrite, a
été développé, testé et évalué afin de tenter de trouver une solution à ce problème.
Méthodes :
Des modules de formation en ligne ont été développés en ce qui concerne l’ostéoarthrite (OA) et la polyarthrite rhumatoïde (PR), sur base
de directives publiées adaptées aux soins primaires (meilleures pratiques), de contributions d’experts dans ce domaine et d’une évaluation
des besoins. Le programme a été testé dans deux régions rurales/éloignées où la prévalence de l’arthrite est élevée et où les ressources
humaines dans le domaine de la santé sont insuffisantes.
La connaissance des directives relatives aux meilleures pratiques a été mesurée en attribuant un point pour chaque meilleure pratique
appliquée à un scénario de cas hypothétique, puis en additionnant les points de manière à obtenir un score total relatif aux meilleures
pratiques. La confiance et la satisfaction ont été mesurées sur des échelles d’évaluation numériques à 10 points (0_pas satisfait/pas du tout
confiant ; 10_extrêmement satisfait/confiant).
Résultats :
• Parmi les prestataires de soins primaires qui ont achevé les modules (OA n=34 ; PR n=32), les scores relatifs aux meilleures pratiques se
sont améliorés de manière significative (OA avant = 2,8/10, après = 3,8/10, p < 0,01 ; PR avant = 3,9/12, après = 4,6/12, p< 0,01).
• Davantage de prestataires ont recommandé l’ergothérapie/la protection des articulations dans le scénario de cas d’OA (avant = 32,4%,
après = 58,8%, p = 0,01) après avoir suivi le module.
• Davantage de prestataires ont recommandé la formation du patient pour les cas de PR (avant = 46,9%, après = 68,8%, p = 0,04).
• La satisfaction en ce qui concerne la capacité à prendre en charge l’arthrite s’est également améliorée (OA avant = 7,0, après = 8,0, p <
0,01 ; RA avant = 6,0, après = 7,0, p < 0,01).
• Des augmentations significatives de la confiance en divers aspects des soins particuliers à l’arthrite ont aussi été observées (p < 0,05).
• Après avoir suivi le module consacré à l’ostéoarthrite, les participants ont vu leur confiance s’améliorer en ce qui concerne l’examen