Chapitre 6 : PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION

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Chapitre 6 : PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION
I) Les organes reproducteurs
A)) Chez la femme
B) Chez l’homme
II) La fonction de reproduction chez l’homme
A) Les fonctions du testicule adulte
1)) Le testicule, « usine à spermatozoïdes
p
»
2) Le testicule, glande génitale endocrine
B) La régulation du taux des hormones
sexuelles mâles
1) L’hypophyse
yp p y
commande le testicule
2) L’hypophyse est sous le contrôle de
l’hypothalamus
3) L’importance du rétrocontrôle
III) La fonction de reproduction
p
chez la femme
A) Le déroulement des cycles sexuels féminins
1) Le cycle de l’endomètre utérin
2) Le cycle ovarien
3) La synchronisation
y
des cycles
y
ovarien et
utérin
B) Le complexe hypothalamo-hypophysaire
contrôle l’activité des ovaires
1) Une commande hormonale à deux niveaux
2) Un jeu complexe de rétroactions
IV) D’autres processus biologiques contrôlés
par les hormones
A) Hormones et comportement sexuel
B) La rencontre des gamètes
C) La fécondation et le début de la
grossesse
1) Le devenir immédiat de la cellule-œuf
2) Les modifications hormonales du début de
grossesse
3) Le développement embryonnaire
V) La maîtrise de la procréation
A) La régulation des naissances
1) La contraception hormonale
2) La contragestion précoce et non
« contraception d'urgence »
3) L’interruption volontaire de grossesse
(IVG)
B) L’aide médicale à la procréation (AMP)
1) L’infertilité
é et ses causes
2) Un éventail de techniques
3) Les nouvelles implications de la FIVET
4) La surveillance de la grossesse
1
I) Les organes reproducteurs
A) Chez la femme
2
I) Les organes reproducteurs
B) Chez l’homme
l homme
3
II) La fonction de reproduction chez l’homme
A) Les fonctions du testicule adulte
1) Le testicule, « usine à spermatozoïdes »
Chaque testicule contient des centaines de tubes pelotonnés (les tubes
séminifères) dans lesquels naissent les spermatozoïdes
L’épididyme est formé d’un conduit sinueux de 6m de long que les spz
parcourent en 20 jours environ, ils y acquièrent leur mobilité
Au moment de ll’éjaculation
éjaculation, ll’épididyme
épididyme se contracte et expulse les spz à
travers le canal déférent jusqu’aux glandes annexes dont ils reçoivent les
4
sécrétions
II) La fonction de reproduction chez l’homme
A) Les fonctions du testicule adulte
1) Le testicule, « usine à spermatozoïdes »
1677 : 1ère observation de spz par Leeuwenhoek,
Leeuwenhoek inventeur du microscope
Les spz sont des cellules très différenciées : mobiles grâce à leur flagelle,
ces cellules sont spécialisées pour apporter jusqu’au gamète femelle le
matériel
té i l génétique
é éti
contenu
t
d
dans
l « tête
la
têt »
Un spermogramme
permet d’évaluer
le nombre et la
mobilité des spz
5
II) La fonction de reproduction chez l’homme
A) Les fonctions du testicule adulte
1) Le testicule, « usine à spermatozoïdes »
A p
partir de la p
puberté, les testicules
produisent des spz de façon continue, quelle
que soit l’activité sexuelle (mille milliards)
Les spz se forment dans la paroi des tubes
séminifères en 64 à 72 jours (spermatogenèse)
Les spermatogonies
p
g
((cellules g
germinales
souches) se multiplient par mitoses
Lors de la progression vers la lumière, les
cellules subissent la méiose puis se
différencient
Les cellules de Sertoli contrôlent l’évolution
de la spermatogenèse
è
et jouent un rôle
ô
nourricier
6
Rappel : la méiose
7
II) La fonction de reproduction chez l’homme
A) Les fonctions du testicule adulte
2) Le testicule, glande génitale endocrine
La testostérone est une hormone
testiculaire
responsable
de
la
différenciation
de
l’appareil
génital
masculin pendant le vie embryonnaire et du
développement des caractères sexuels
secondaires à la puberté
La testostérone est sécrétée par
les cellules interstitielles ou
cellules de Leyd
Leydig
g et déversée
dans le sang pour agir sur les
organes cibles
Elle permet entre
spermatogenèse
autre
la
8
II) La fonction de reproduction chez l’homme
B) La régulation du taux des hormones sexuelles mâles
1) L’hypophyse commande le testicule
Un fonctionnement insuffisant de la glande hypophyse peut entraîner de
graves perturbations au niveau de l’appareil génital (atrophie des testicules,
régression des caractères sexuels secondaires)
L’anté-hypophyse est une glande endocrine qui sécrète
deux
hormones
agissant
sur
les
gonades
(gonadostimulines
g
ou g
gonadotrophines)
p
LH (Hormone Lutéinisante)
stimule la sécrétion de
testostérone
é
par les
l cellules
ll l
de Leydig
La lutéine est un
pigment jaune
FSH (Hormone FolliculoStimulante)
stimule
la
spermatogenèse
(via
les
cellules de Sertoli)
9
II) La fonction de reproduction chez l’homme
B) La régulation du taux des hormones sexuelles mâles
1) L’hypophyse commande le testicule
Chaque pulse de LH déclenche un
pulse de testostérone
10
II) La fonction de reproduction chez l’homme
B) La régulation du taux des hormones sexuelles mâles
2) L’hypophyse est sous le contrôle de l’hypothalamus
L activité de ll’hypophyse
L’activité
hypophyse est elle
elle-même
même soumise au
contrôle d’un centre nerveux tout proche,
l’hypothalamus
11
II) La fonction de reproduction chez l’homme
B) La régulation du taux des hormones sexuelles mâles
2) L’hypophyse est sous le contrôle de l’hypothalamus
Certains
neurones
de
l’hypothalamus sécrètent une
neurohormone,
la
GnRH
(Gonadotropin
Releasing
Hormone), qui commande la
libération de FSH et LH
La sécrétion de GnRH est également pulsatile
12
II) La fonction de reproduction chez l’homme
B) La régulation du taux des hormones sexuelles mâles
3) L’importance du rétrocontrôle
La testostérone est sécrétée de façon
pulsatile grâce aux pulses de LH
Elle exerce un rétrocontrôle négatif sur
l sécrétion
la
sécréti n pulsatile
puls til de
d LH (et
( t FSH)
(via la GnRH)
L’injection massive de testostérone
stoppe les pulses de LH (et FSH) (via la
GNRH)
Les neurones sécréteurs de GnRH
possèdent
des
récepteurs
à
la
testostérone
Castration
Implant de T
13
II) La fonction de reproduction chez l’homme
B) La régulation du taux des hormones sexuelles mâles
BILAN
14
III) La fonction de reproduction chez la femme
A) Le déroulement des cycles sexuels féminins
L’évènement le plus visible du fonctionnement cyclique de l’appareil génital
féminin est la menstruation q
qui marque
q le début de chaque
q cycle
y
Elle correspond à l’écoulement par le vagin d’un liquide composé de sang
incoagulable mêlé de mucus et de débris de l’endomètre (muqueuse qui tapisse
ll’intérieur
intérieur de la cavité utérine)
La durée varie de 3 à 8 jours (débute à la puberté et s’achève à la ménopause)
15
III) La fonction de reproduction chez la femme
A) Le déroulement des cycles sexuels féminins
1) Le cycle de l’endomètre utérin
Cinq phases successives caractérisent l’évolution de l’endomètre ou muqueuse
utérine
é
durant les 28 jours du cycle
« Dentelle
utérine »
myomètre
Remplir
le bilan
16
III) La fonction de reproduction
chez la femme
A) Le déroulement des cycles sexuels
féminins
f
2) Le cycle ovarien
L’ ovaire libère de façon cyclique des gamètes,
cellules reproductrices : c
c’est
est ll’ovogenèse
ovogenèse
Les ovogonies (cellules germinales souches) se
multiplient par mitoses
Les cellules subissent ensuite la méiose (cf. 7)
La cytocinèse est inégale
Le globule polaire contient les
chromosomes excédentaires
L’ovocyte est entouré d’une
enveloppe
de
cellules
folliculaires
folliculaires,
ll’ensemble
ensemble
formant un follicule
17
III) La fonction de reproduction chez la femme
A) Le déroulement des cycles
sexuels féminins
2) Le cycle ovarien
Dès la naissance, les follicules se développent ;
puberté l’activité devient cyclique
y q :
à la p
J1-J13 : Phase folliculaire, développement d’un
follicule cavitaire dominant
J14 : Ovulation, éclatement du follicule mûr et
expulsion de l’ovocyte
J15 J28 : Phase lutéale,
J15-J28
lutéale transformation en
corps jaune
Remplir
mp r
le bilan
18
III) La fonction de reproduction chez la femme
A) Le déroulement des cycles sexuels féminins
3) La synchronisation des cycles ovarien et utérin
Les ovaires contrôlent le
cycle utérine
Les œstrogènes (sécrétées par les cellules
de la thèque
q et de la g
granulosa et le corps
p
jaune) permettent le développement des
caractères
sexuels
secondaires,
la
prolifération de la muqueuse utérine…
La progestérone (sécrétée par le corps
jaune) permet le développement et le
maintien de la muqueuse utérine,
utérine ll’inhibition
inhibition
des contractions, l’augmentation de la
température corporelle…
La
chute
des
provoquent les règles
hormones
19
III) La fonction de reproduction chez la femme
B)) Le complexe
p
hypothalamo-hypophysaire
yp
yp p y
contrôle
l’activité des ovaires
1) Une commande hormonale à deux niveaux
Comme chez l’homme, l’hypophyse, sous le
contrôle de l’hypothalamus, sécrète des
gonadostimulines
indispensables
au
fonctionnement des ovaires
FSH (Hormone Folliculo-Stimulante) :
stimule la croissance du follicule dominant
et donc permet la sécrétion des
oestrogènes
LH (Hormone Lutéinisante) : déclenche
l’ovulation (pic ou décharge ovulante) et
permet la formation du corps jaune donc la
sécrétion de progestérone
La GnRH stimule la sécrétion de LH et FSH
Remplir
le bilan
20
III) La fonction de reproduction chez la femme
B)) Le complexe
p
hypothalamo-hypophysaire
yp
yp p y
contrôle
l’activité des ovaires
1) Une commande hormonale à deux niveaux
Comme chez l’homme,, les sécrétions
hypophysaires (LH et FSH) sont
pulsatiles, mais la fréquence et
p
des p
pulses ne sont p
pas
l’amplitude
constantes au cours du cycle
Un pic de LH ou « décharge
ovulante » provoque l’ovulation au
è
14ème
jour
L’hypothalamus agit sur l’hypophyse
par l’intermédiaire
l’i t
édi i
d la
de
l GnRH.
G RH Un
U
pic de GnRH provoque le pic de LH.
21
III) La fonction de reproduction chez la femme
B)) Le complexe
p
hypothalamo-hypophysaire
yp
yp p y
contrôle
l’activité des ovaires
2) Un jeu complexe de rétroactions
Les œstrogènes
è
exercent un rétrocontrôle
é
ôl
négatif sur la sécrétion de LH
Guenon
ovariectomisée
t0 : Perfusion
continue d’O
t1 : injection
forte d’O
Remplir
l bilan
le
bil n
Avant l’ovulation, les œstrogènes augmentent
j
jusqu’à
’à un seuil
il ett exercentt alors
l
un
rétrocontrôle positif sur l’hypophyse
22
III) La fonction de
reproduction chez la femme
BILAN
23
IV) D’autres processus biologiques contrôlés
par les hormones
B) La rencontre des gamètes
Au moment de ll’éjaculation
éjaculation, le sperme déposé au fond du vagin contient 350
millions de spz.
Les glandes de ll’endomètre
endomètre du col
de l’utérus sécrètent un liquide
visqueux : la glaire cervicale,
constituée d
d’un
un réseau de filaments
protéiques
En
période
ovulatoire,
les
œstrogènes
str èn s rendent
r nd nt le
l maillage
m ill
lâche permettant le passage des
spz
24
IV) D’autres processus biologiques contrôlés
par les hormones
B) La rencontre des gamètes
On apprécie les variations de la
structure de la g
glaire p
par sa filance,
c’est-à-dire son aptitude à s’étirer en
fil
En début et fin de cycle,
cycle le col utérin
est obturé par une glaire visqueuse
En milieu de cycle, le col est perméable
Les oestrogènes favorisent la sécrétion
de glaire tandis que la progestérone
inhibe cette sécrétion
Remplir
le bilan
25
IV) D’autres processus biologiques contrôlés
par les hormones
B) La rencontre des gamètes
La glaire cervicale est à ll’origine
origine de 10% des stérilités féminines
Les spz conservent leur pouvoir fécondant 4-5 jours dans les voies
génitales de la femme
L’ovocyte est fécondable pendant les 24 à 36 heures qui suivent
l’ovulation
L rencontre
La
t des
d s gamètes
mèt s a lieu
li dans
d s le
l tiers
ti s supérieur
s pé i
d s trompes
des
t mp s
26
IV) D’autres processus biologiques contrôlés
par les hormones
B) La fécondation et le début de la grossesse
1) Le devenir immédiat de la cellule-œuf
L’union d’un spz et d’un ovocyte aboutit à la formation d’un zygote ou cellule
œuf, c’est la fécondation
Blastocyste
y
Morula
Stade 3 cellules
Segmentation
è
Vers le 7ème
jour après la fécondation, le blastocyste s’implante dans
27
l’endomètre utérin, c’est la nidation
IV) D’autres processus biologiques contrôlés
par les hormones
B) La fécondation et le début de la grossesse
2) Les modifications hormonales du début de grossesse
Trophoblaste : couche de fibroblastes qui délimite l’embryon
Dès le début de la nidation, le
trophoblaste sécrète une hormone,
l’HCG (Gonadostimuline
(G
d
l
Ch
Chorionique
Humaine)
L’HCG a une structure voisine de la LH
et va donc maintenir le corps jaune ce
qui a pour effet
ff
d
de
stimuler
l
l
la
sécrétion des oestrogènes et de la
progestérone (test de grossesse)
Il n’y a plus de chute des hormones
donc plus de règles
28
IV) D’autres processus biologiques contrôlés
par les hormones
B) La fécondation et le début de la grossesse
3) Le développement embryonnaire
Premier trimestre : début de la différenciation des structures corporelles, les
nutriments proviennent de l’endomètre utérin puis le trophoblaste forme le
placenta, début de l’organogenèse (le cœur bat à 21 jours)
A 8 semaines,,
l’embryon
est
appelé
fœtus
(35mm)
29
IV) D’autres processus biologiques contrôlés
par les hormones
B) La fécondation et le début de la grossesse
3) Le développement embryonnaire
Deuxième trimestre : le fœtus atteint rapidement la taille de 30 cm, les
mouvements sont ressentis vers 4 mois, il suce son pouce, avale le liquide
amniotique à 6 mois il réagit aux bruits extérieurs,
amniotique,
extérieurs il est viable
30
IV) D’autres processus biologiques contrôlés
par les hormones
B) La fécondation et le début de la grossesse
3) Le développement embryonnaire
Troisième trimestre : le fœtus croît
rapidement (50cm et 3 à 4 kg)
Le travail ou parturition est
déclenché par la chute des hormones
31
V) La maîtrise de la procréation
A)) La régulation
g
des naissances
Les MAO : méthodes d’auto-observation (régulation naturelle) utilisant la
filance de la glaire cervicale, la température corporelle et d’autres symptômes
indiquant le période féconde chez la femme
Contraception : « ensemble de méthodes visant à éviter, de façon réversible et
temporaire, la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde ou, s’il y a
fécondation, la nidation de l’œuf fécondé » (Larousse) et fiable
Vasectomie, ligature des trompes et rapport interrompu ne sont pas des
méthodes contraceptives
Empêcher l’ovulation : oestroprogestatifs (pilule orale, implant, patch, anneau
vaginal, injections)
Empêcher la rencontre des gamètes : préservatif masculin, mousse, gel ou
éponge spermicides, diaphragme, cape cervicale
Empêcher la nidation = méthodes
contragestives : minipilule et stérilet
32
OMS 2005
V) La maîtrise de la procréation
A)) La régulation
g
des naissances
Efficacité comparative des principales méthodes
contraceptives
Méthode
L efficacité d
L'efficacité
d'une
une méthode contraceptive se
mesure par l'indice de Pearl, indice théorique
égal au pourcentage de grossesses «
accidentelles » sur un an d
d'utilisation
utilisation de la
méthode.
On distingue donc cette efficacité théorique,
théorique
consécutive à l'usage correct de la méthode, et
l'efficacité pratique, calculée sur l'ensemble
de ll'échantillon,
échantillon, y compris les couples n
n'ayant
ayant
pas respecté la méthode (oubli de prise de la
pilule, usage incorrect du préservatif, etc.).
Indice de
Pearl
Efficacité
pratique
Œstro-progestatifs (pilule) 0,1
6à8
Progestatifs (pilule)
0,5
6à8
Dispositif intra-utérin
0,6
0,8
Préservatifs masculins
3
14
Spermicides
6
26
Diaphragme et
spermicides
6
20
C
Cape
cervicale
i l
9 à 26
20 à 40
Méthodes naturelles
4à9
20
Implants
0,1
0,1
HAS 2004
33
V) La maîtrise de la procréation
A)) La régulation
g
des naissances
1) La contraception hormonale
La pilule classique associe un
œstrogène à de la progestérone
(oestro-progestative)
Elle exerce un rétrocontrôle
Ell
ét
t ôl négatif
é tif
sur le complexe HT-HΦ, l’ovaire est
mis au repos et il n’y pas d’ovulation
(l’oubli
(l
ubli 12h lève
lèv le
l rétrocontrôle)
rétr c ntrôl )
Mais la muqueuse utérine subit une
p
croissance normale et l’interruption
de la pilule à J21 provoque les règles Triple verrou : inhibition ovulation,
maintien des règles, glaire compacte 34
V) La maîtrise de la procréation
A)) La régulation
g
des naissances
1) La contraception hormonale
La micro-pilule ne contient que de la
progestérone à faible dose qui agit
sur la glaire cervicale
Cette pilule doit être prise à heure
fixe (3h max de différence)
Elle agit également sur la muqueuse
utérine en empêchant la nidation
La contraception masculine est a l’état de recherche : blocage de la
spermatogenèse,
production de spz non fonctionnels ou inactifs
(température RISUG)
(température,
35
V) La maîtrise de la procréation
A)) La régulation
g
des naissances
2) La contragestion précoce
Certaines méthodes dites contraceptives sont en fait contragestives comme
celles empêchant la nidation : stérilet (dispositif intra-utérin), micro-pilule,
« pilule du lendemain » (Lévonorgestrel : Norlevo® et Tétragynon®)
La pilule du lendemain est un comprimé unique de progestatif fortement
dosé, les effets indésirables peuvent être importants et les conséquences
d’une utilisation répétée
p
sur le long
g terme sont p
peu connus
36
V) La maîtrise de la procréation
A)) La régulation
g
des naissances
3) L’interruption volontaire de grossesse (IVG)
IVG : autorisée depuis 1975,
1975 jusqu
jusqu’à
à 12 semaines de grossesse (en 2001,
2001 loi
Aubry) en cas de détresse de la mère
IMG : jusqu’au terme dans certains cas de danger pour la mère ou si le
f
fœtus
a une forte
f
probabilité
b bili é d’être
d’ê
atteint
i
d’
d’une
affection
ff
i
grave et
incurable
50 m
millions d’avortement
m
par an dans le m
p
monde dont 220 000 en F
France ((8
millions depuis la loi Veil)
Les méthodes : par aspiration , par curetage, par injection (KCl dans le cœur
ou solution hypertonique dans le liquide amniotique) ou par naissance
partielle
37
V) La maîtrise de la procréation
A)) La régulation
g
des naissances
2) L’interruption volontaire de grossesse (IVG)
Le RU 486 (Mifépristone : Mifégyne®) : avant la 5ème semaine de grossesse,
méthode médicamenteuse d’interruption
p
de g
grossesse,, p
pilule abortive
Cette molécule est
une
anti-hormone,
elle se fixe sur les
récepteurs
à
la
progestérone de la
muqueuse
muqu
u
utérine
u
mais sans reproduire
ses effets
Cela
constitue
le
signal
pour
déclencher les règles
(chute des hormones)
Prise complémentaire
de
prostaglandines
pour stimuler
i l
l
les
contractions
38de
l’utérus
V) La maîtrise de la procréation
B)) L’aide médicale à la p
procréation (AMP)
(
)
1) L’infertilité et ses causes
La probabilité moyenne d’obtenir une grossesse est de 25% par cycle
90%
% y arrivent dans les 2 premières
è
années
é
15% consultent pour des problèmes d’infertilité
Dans 39% des cas, des problèmes
pour les 2 membres du couple
p
existent p
Dans 7% des couples, aucune cause n’est
identifiée
Causes féminines (33%) : troubles de
l’ovulation (température, bilan hormonal),
obstruction ou altération des trompes
i f
infections
i
génitales
é i l
ou malformation),
lf
i )
troubles de la réceptivité des spz (glaire
cervicale)
39
V) La maîtrise de la procréation
B)) L’aide médicale à la p
procréation (AMP)
(
)
1) L’infertilité et ses causes
Causes masculines ((21%)) : oligospermie
g p
((nombre
insuffisant), azoospermie (aucun spz, absence de
production
ou
obturation
des
canaux),
asthénospermie
p
(défaut de mobilité), tératospermie
p
(anormaux)
40
V) La maîtrise de la procréation
B)) L’aide médicale à la p
procréation (AMP)
(
)
2) Un éventail de techniques
gamètes ou d’embryon
y p
permet de remédier à l’impossibilité
p
de
Le don de g
produire des gamètes ou d’éviter une maladie grave héréditaire
L’insémination artificielle avec sperme du
conjoint (IAC) ou d
d’un
un donneur (IAD)
consiste à déposer les spz dans l’utérus
et donc de remédier aux problèmes de
glaire cervicale,
cervicale de nombre ou de
mobilité des spz (qui peuvent être triés
au préalable), 15% de réussite
GIFT : transfert intratubaire de
gamète, directement dans la trompe de
Fallope
41
V) La maîtrise de la procréation
B)) L’aide médicale à la p
procréation (AMP)
(
)
2) Un éventail de techniques
La stimulation ovarienne est un traitement hormonale provoquant la
maturation de follicules et permettant donc de remédier
é
aux troubles de
l’ovulation, elle entraîne des grossesse multiples (réduction embryonnaire !)
= anti-GnRH
42
V) La maîtrise de la procréation
B)) L’aide médicale à la p
procréation (AMP)
(
)
2) Un éventail de techniques
Fécondation in vitro (FIV) : dans le cas d’obturation des trompes ou de spz
médiocres ; mise en contact in vitro d
d’un
un ovocyte prélevé par ponction et de
spz, la fécondation se fait spontanément
20% de réussite
FIVETE (fécondation
(fé nd ti n in vitro
it ett transfert
t nsf t d
d’embryon)
mb
n) ou ZIFT transfert
t nsf t
intratubaire de zygote)
43
V) La maîtrise de la procréation
B)) L’aide médicale à la p
procréation (AMP)
(
)
3) Les nouvelles implications de la FIVETE
L’ICSI (intracytoplasmic spz injection)
permet d’injecter le spz directement dans le
cytoplasme
y p
de l’ovocyte
y (23% de réussite)
L’IMSI
(intracytoplasmic morphological
selected
sperm
injection)
avec
un
grossissement plus fort permet de
sélectionner un spz avant injection (taux
2x)
Les mères
L
è
porteuses
t
sontt
autorisées dans certains pays
dé
désormais
i
Utilisation de spz
p « synthétiques
y
q
» à p
partir
de cellules souches embryonnaires de souris
(6/7 ont survécu)
Fig. : Test de fragmentation de l’ADN des spermatozoïdes :
1- Spermatozoïdes « sans halo » = brin d’ADN cassé
2- Spermatozoïdes « avec halo » = brin d’ADN entier
44
V) La maîtrise de la procréation
B)) L’aide médicale à la p
procréation (AMP)
(
)
3) Les nouvelles implications de la FIVETE
Le DPI, diagnostic pré-implantatoire consiste à rechercher certaines
anomalies génétiques sur des embryons obtenus par FIV
- diagnostic par PCR
permet d’identifier des
mutations
et
de
reproduire en grandes
quantités les fragments
d’ADN
- diagnostic par FISH
permet de déterminer
partiellement le contenu
chromosomique
h
i
d’
d’un
noyau
DPC : Diagnostic préconceptionnel sur une biopsie du globule polaire I
45
V) La maîtrise de la procréation
B)) L’aide médicale à la p
procréation (AMP)
(
)
4) La surveillance de la grossesse
Trois
examens
échographiques
sont
préconisés au cours de la g
p
grossesse ((12ème,
22ème et 32ème semaine)
Grâce à un système de sonde placé sur le
ventre de la femme,
femme un faisceau d
d’ondes
ondes
ultrasonores rencontre les organes du fœtus
1ère échographie : grossesse multiple, âge de
l grossesse, malformation
la
lf
importante, clarté
l é
nucale (anormale quand>3mm)
2ème échographie : vérification des organes, sexe
3ème échographie : présentation du fœtus et localisation du placenta,
fonctionnement des organes, taille
46
V) La maîtrise de la procréation
B)) L’aide médicale à la p
procréation (AMP)
(
)
4) La surveillance de la grossesse
L’embryoscopie ou foetoscopie consiste à introduire un système optique par le
col de ll’utérus
utérus afin d
d’observer
observer ll’embryon
embryon dans sa poche des eaux
Elle est utilisée pour déceler d’éventuelles malformations des membres ou
d’une fente labiopalatine (bec-de-lièvre) et des anomalies héréditaires des
extrémités et de la peau
Dosages sanguins et urinaires : albuminurie et glycosurie, rubéole,
toxoplasmose…
Triplo-test
ou
marqueurs
sériques : entre la 15ème et 18ème
semaine, dosage
g de 3 substances
dont le taux s’écarte de la
moyenne lorsque le fœtus est
atteint de trisomie ou spina
bifida
Nouvelle
technique
de
prélèvement
élè
de sang maternell
d
contenant
quelques
cellules
fœtales
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V) La maîtrise de la procréation
B)) L’aide médicale à la p
procréation (AMP)
(
)
4) La surveillance de la grossesse
Les méthodes invasives
Amniocentèse : 15ème-19ème semaine de
grossesse, ponction d’environ 20mL de liquide
amniotique dans lequel se trouve des cellules
fœtales pour l’établissement du caryotype (1
à 2% des analyses positives décèlent 60 à 70%
des cas de trisomie 21), risque de mort du
f
fœtus
d
dans
d
dans
1% à 2% des
d cas minimum
i i
Choriocentèse ou biopsie du trophoblaste : dès
la 8ème semaine
m
de g
grossesse,, p
prélèvement
m
de
cellules du future placenta, risque de mort du
fœtus dans 1% des cas
Cordocentèse : à partir de la 20ème semaine de
grossesse, ponction de sang fœtal dans le
cordon ombilical, risque de mort du fœtus
dans 2% des cas
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