Chapitre 7 Thème 3
Thème 3 Féminin Masculin
Chapitre 7 La prise en charge responsable et conjointe de sa vie sexuelle
Introduction : Livre p 110, 111,112
« L’amour fait autant de sottises que de belles choses » Honoré de Balzac 1842
La compréhension des mécanismes biologiques a permis la mise au point de molécules de synthèse rendant possible une maîtrise de la
procréation
Comment expliquer la maîtrise de la procréation par les hormones de synthèse ?
I) Maîtrise de la procréation et hormones de synthèse
A. La contraception féminine et les hormones de synthèse
Livre p 116
La contraception (contre la conception) est l’ensemble des méthodes réversibles qui empêchent la fécondation et donc la conception d’un
embryon.
L’action des pilules contraceptives hormonales féminines est basée sur l’ingestion d’hormones de synthèse proches des hormones ovariennes.
Elles diminuent fortement la production d’hormones de l’hypophyse, les gonadostimulines (LH et FSH), qui ont une action stimulante sur
la croissance et la maturation des follicules ovariens (qui contiennent l’ovule) : elles empêchent donc l’ovulation.
Ces hormones de synthèse modifient le mucus du col de l’utérus (la glaire cervicale) en le rendant imperméable aux spermatozoïdes.
Elles perturbent aussi le cycle de l’utérus en le rendant impropre à la nidation d’un embryon : elles ont alors une action contragestive.
La contragestion (contre la gestation) est l'ensemble des méthodes de contrôle des naissances agissant après le stade de la conception de
l'embryon
.
PS : Chez l’homme, la contraception préventive repose sur le même principe avec comme objectif l’arrêt de la production de spermatozoïdes mais elle n’est
efficace qu’après plusieurs semaines.
B. La contragestion et les hormones de synthèse
Livre p 117
Les pilules du lendemain sont utilisées en contraception et contragestion d’urgence : elles peuvent bloquer l’ovulation et empêcher la
nidation car elles contiennent une grande quantité d’hormone progestative.
Si aucun moyen de contraception n’a été utilisé et qu’une grossesse non désirée survient, la loi autorise une IVG dans les douze semaines de
grossesse. L’IVG médicamenteuse consiste à prendre des molécules de synthèse proches des hormones sexuelles avant la fin de la 5ème
semaine de grossesse (RU 486 ressemble à la progestérone).
La contragestion ne peut se substituer à la contraception et doit rester exceptionnelle.
C. La procréation médicalement assistée et les hormones de synthèse
Livre p 120, 121
On considère un couple infertile après deux ans infructueux d’essai de procréation sans contraceptifs. L’infertilité peut-être féminine,
masculine ou de couple. Une aide à la procréation peut leurs être proposée (Insémination artificielle, FIVETE Fécondation in Vitro et
Transferts d’embryons)
Un traitement hormonal adapté (oestrogènes) permet la maturation des follicules ovariens et stimule l’ovulation afin d’augmenter les
chances d’obtenir un embryon.
L’implantation des embryons dans la muqueuse de l’utérus nécessite aussi un traitement hormonal progestatif.
L’assistance médicale à la procréation fait l’objet d’une législation depuis les premières lois bioéthiques en 1994, révisées en 2011. Ces lois
doivent permettre le respect du corps humain et la protection des embryons formés.