équipe étudieront comment APRIN empêche la croissance des tumeurs. Grâce à leurs découvertes, de futurs
médicaments pourraient soigner les cancers du sein et de l'ovaire en ciblant le gène APRIN.
Pelletier, Jerry
Université McGill
Analyse fonctionnelle de génomes de cancers utilisant une plateforme d'ingénierie basée sur Cas9
L'instabilité génétique mène à des mutations dans les gènes, lesquelles peuvent mener au cancer. Parmi les
nombreuses mutations d’une tumeur, certaines sont essentielles pour son développement et sa propagation,
mais pour les autres, on ne sait pas si elles ont une quelconque utilité et si oui, laquelle. Pour mieux les
comprendre, le Dr Pelletier est en train de concevoir un nouveau système utilisant une technologie capable de
créer diverses mutations dans des cellules et dans un modèle de souris. Il espère ainsi observer leur fonction par
rapport au cancer. Cela pourrait permettre d'identifier de nouvelles mutations importantes, ce qui pourrait mener à
l'élaboration de nouveaux médicaments dirigés contre elles. Bien que le projet du Dr Pelletier se concentre sur le
lymphome de Burkitt, il pourrait avoir des répercussions sur d'autres types de cancer.
I2 Imaging and Technology Development
Mes-Masson, Anne-Marie
Centre de recherche du CHUM – Pavillon Notre-Dame (affilié à l’Université de Montréal)
Titre : Stratification des soins aux personnes atteintes de cancer de l’ovaire se basant sur une évaluation
empirique fondée sur la microfluidique et sur des marqueurs biologiques prédictifs
Il existe de nombreux médicaments de chimiothérapie, qui fonctionnent ou non, selon le type de cancer ou le
patient. Il est souvent difficile pour les médecins de choisir le traitement le plus approprié. Pour déterminer si une
tumeur réagit à un médicament donné, on utilise des échantillons de tissus et de tumeurs. Leur petite quantité
limite la capacité des médecins à faire ces examens. La Dre Mes-Masson, qui travaille dans le domaine de la
microfluidique, souhaite développer une technologie pour tester l’efficacité d’un médicament sur un tout petit
fragment de tumeur. Grâce à cette nouvelle technologie, la recherche de la Dre Mes-Masson pourrait mener à la
découverte des marqueurs biologiques (des signatures moléculaires du cancer qui témoignent de l’efficacité d’un
traitement). Cela pourrait ouvrir la voie à des méthodes plus précises pour prescrire des traitements
personnalisés et suivre leurs effets.
I3 Immunology, Signalling and Stem Cells
Côté, Jean-François
IRCM – Institut de recherches cliniques de Montréal (affilié avec l'Université de Montréal)
Explorer le rôle d'un sous-groupe de gènes d'interférons de type I induits par des oncogènes dans la métastase
du cancer du sein HER2 positif
Les protéines jouent des rôles importants dans le fonctionnement des cellules. Certaines protéines aident les
cellules à demeurer saines, mais d'autres, à la suite de mutations, aident au développement du cancer. Le
Dr Côté étudie un groupe de protéines dont le rôle était jusqu'à présent mal connu. Il a découvert que deux
catégories de protéines, appelées RTP4 et ISGylation, sont associées à un faible taux de survie chez les patients
atteints d'un cancer du sein HER2 positif. Sa recherche évaluera si RTP4 et ISGylation contribuent à l'évolution et
à la propagation (métastases) du cancer du sein. Les métastases étant les principales causes de décès associé
au cancer du sein, la recherche du Dr Côté pourrait permettre de trouver des façons de les prévenir et, ainsi,
améliorer le taux de survie.
Ilangumaran, Subburaj
Université de Sherbrooke
Promouvoir l'immunogénicité dirigée contre les tumeurs grâce à la famille de récepteurs de type NOD à domaine
CARD contenant la protéine 5 (NLRC5)
Le système immunitaire veille contre l'apparition du cancer et l’attaque pour nous protéger. Malheureusement, les
cellules cancéreuses ont développé de nombreuses stratégies pour contrer ces attaques. Par exemple, elles sont
capables de se rendre invisibles aux yeux des lymphocytes, les « soldats » du système immunitaire. Selon de
récentes découvertes, une protéine appelée NLRC5 empêcherait cette technique d'évasion. Le Dr Ilangumaran,