PACE, (Ille-et-Vilaine), Mondonin
Etablissement gallo-romain
D.F.S. de diagnostic
Mars 1998
sous la direction de Gilles LEROUX
avec la collaboration de Frédéric MELEC
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A.F.A.N. Grand Ouest
Ministère de la Culture
Rennes : S.R.A. de Bretagne
1998
Autorisation de fouille n° 1998 / 047 I5it
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I
SOMMAIRE
INTRODUCTION
ORGANISATION DE L'OPERATION
REMERCIEMENTS
LE CADRE GEOGRAPHIQUE
LE MODE OPERATOIRE DU DIAGNOSTIC
PRESENTATION DES DONNEES ARCHEOLOGIQUES
SYNTHESE
TYPE D'INTERVENTION ENVISAGEE
REFLEXIONS DIVERSES
ANNEXES PHOTOGRAPHIQUES
INTRODUCTION
Dans le cadre de leurs campagnes de prospection archéologique du bassin de Rennes,
les prospecteurs du Centre de Recherches Archéologiques du pays de Rennes (Ce.R.A.P.A.R.)
avaient mis au jour, en 1979, un site gallo-romain matérialisé par de simples fragments de
tegulae, près du lieu-dit Mondonin sur la commune de Pacé (Ille-et-Vilaine).
Malheureusement, à l'époque, une partie des parcelles, qui de toute évidence était concernée
par les vestiges, n'avait pu être visitée. Il avait donc été enregistré sous cette forme à la Carte
archéologique du Service Régional de l'Archéologie de Bretagne.
C'est finalement le projet de construction d'un lotissement urbain, de près de cinq
hectares de superficie, en limite nord de l'agglomération actuelle de Pacé, qui allait le
remettre sur le devant de la scène. Cette perspective faisant peser une réelle menace sur les
vestiges, dont il restait malgré tout à mesurer l'importance, le Service Régional de
l'Archéologie a prescrit un diagnostic archéologique sur les parcelles concernées, ayant pour
but de confirmer sa validité et de déterminer son éventuelle ampleur.
ORGANISATION DE l'OPERATION
Gilles LEROUX, chargé d'études à l'A.F.A.N., responsable de l'opération
- préparation de l'opération
- suivi des sondages
- photographies
- rédaction du rapport
Frédéric MELEC, archéologue fouilleur qualifié à l'A.F.A.N.
- suivi des sondages
- topographie
- mise au net des plans (D.A.O.)
REMERCIEMENTS
Les auteurs du présent rapport tiennent à remercier vivement :
- la Mairie de Pacé, maître d'ouvrage du projet immobilier de Mondonin, et financeur de
l'opération de diagnostic archéologique ;
- M. Michael BATT, ingénieur d'études au Service Régional d'Archéologie de Bretagne, pour
le suivi du dossier et ses conseils ;
- M. ROUAULT, maire de Pacé, pédologue, pour ses informations concernant les sols de la
commune de pacé ;
- MM. CHEREL et RABILLER, responsables des services techniques de la ville de Pacé, pour
leur apport logistique à la fouille ;
- M. Didier DUBANT, correspondant Sécurité de l'antenne A.F.A.N. Grand Ouest, pour la
mise en route du chantier ;
-M. Alain PROVOST, archéologue spécialiste de la période gallo-romaine en Bretagne, par
ailleurs inventeur du site de Mondonin, pour ses conseils prodigués sur le terrain ;
- Mlle Françoise LABAUNE, assistante d'études à l'A.F.A.N., pour son examen du mobilier
céramique.
LE CADRE GEOGRAPHIQUE
Topographie 1)
Le site de Mondonin occupe la bordure méridionale d'un plateau dont l'altitude
plafonne à 70 m. Il se situe plus précisément à mi-pente (environ 45 m N.G.F.) d'un versant
exposé au sud qui souligne la vallée peu encaissée du ruisseau de Champalaume.
Le projet immobilier qui touche le site de Mondonin, actuellement situé à moins de
500 m de Pacé, constituera simplement un agrandissement de l'agglomération vers le nord.
Géologie
Les sols sont constitués, à la fois, de limons éoliens qui dorment l'essentiel de la
valeur agronomique de ce secteur occidental du bassin de Rermes, et d'argile provenant de
l'altération du substrat schisteux briovérien. Ils sont invariablement composés de trois
horizons : un niveau humique (0,40 m d'épaisseur), un niveau gris lessivé (0,15 m
d'épaisseur), un niveau argileux de couleur jaune surmonté de petits blocs ou galets de quartz.
A l'exception de ce dernier horizon, l'élément pierreux est totalement absent du site. De cette
manière, il s'inscrit dans le cadre général du bassin de Rennes.
Dans son ensemble, les sols du site de Mondonin ne présentent pas de signe particulier
d'engorgement en eau, ce qui bienr représente un réel atout dans la perspective de
l'installation durable d'un habitat. Quant à son approvisionnement en eau, il a probablement
été assuré par le ruisseau de Champalaume, coulant à moins de 300 m.
Les paysages actuels
Notre intervention a eu pour théâtre un paysage semi-ouvert, conservant seulement
deux tronçons de haies reliques. Malgré les effets des remembrements modernes, le
découpage parcellaire actuel reprend assez fidèlement celui qui a été enregistré par le
cadastre napoléonien en 1851. Nous n'avons donc aucun mal à confirmer, localement, la
discordance totale entre les orientations principales des vestiges archéologiques et celles des
paysages subactuels et modernes.
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