Optique TD2 Interférence à deux ondes TSI 2015-2016 L’ordre d’interférence est défini par ) = ∆) = 6 = ,∆ - Exercice 1 : application du cours On considère le système interférentiel des trous ,∆ $ * $ et pour , on peut en déduire la longueur d’onde : = = 500 Exercice 3 : Etude expérimentale des fentes d’Young d’Young baignant dans l’air. Un faisceau laser incident envoie un faisceau parallèle dont la longueur d’onde dans le vide est . Les rayons passants par traverse un milieu (L) d’indice et d’épaisseur . La distance = = 1 et = 1 . Soit (, , 0) un point quelconque de l’écran où sont observées interférences et tel que ≪ et ≪ les Afin d’observer une figure d’interférence plus lumineuse et plus étendue (les trous d’Young étant petits, peu de lumière est transmise), on utilise des fentes d’Young distante de éclairées par une fente source monochromatique de longueur d’onde . La lentille . permet d’avoir un pinceau de lumière parallèle et la lentille de projection . (de distance focale / et stigmatique dans les conditions de Gauss supposées réalisées) concentre la lumière dans son plan focal où l’on place l’écran & : 1) 2) Si = 1, donner l’expression de la différence de marche en un point de l’écran. a) (L) est maintenant du verre d’indice = 1,5. Donner l’expression de la différence de marche ′ en un point de 1) Déterminer la différence de marche () en 2) Déterminer le nombre de franges brillantes fonction de , et /′ ainsi que l’interfrange l’écran. Sachant que = 20µ, où se situe la b) dans cette situation. frange d’ordre de zéro (appelée frange observables si la largeur 1 des fentes est 1 = 0,1 et si la distance entre les fentes centrale). c) = Reprendre la question précédente si (L) est placée en entrée de dans la situation initiale puis = La frange d’ordre zéro est donc en = ∓ ∓1# ± ( − 1) ( )! ≈ = 0,5 en tenant compte du phénomène de diffraction. Il faut se souvenir que le stigmatisme de la lentille n’impose aucune différence de chemin optique entre les rayons qui interférent sur l’écran ! Dans les conditions de Gauss : En plaçant une photodiode au centre reliée à un compteur est on d’interférence apprécie ( )! $% la variation de l’ordre 2≈ ≈ * 3 donc () = 3 Donc l’interfrange est donnée par )( + 5) − )() = 1 . Exercice 2 : Problème de physique soit 5 = Dans l’expérience des fentes de Young, avec une source Le nombre de d’interfranges observables est limité par S la diffraction dont l’ouverture angulaire et est donnée à ponctuelle et monochromatique, les sources secondaires sont distantes de = = 1 et la distance des fentes à l’écran est = 1. La distance sur l’écran & entre les franges brillantes d’ordre -3 et 3 est ∆ = 3 ; que peut-on déduire ? $% 3 l’infini par $ 6 = 789 3 et est donné par : 2 × ;<= > ;% <= 8 = 2× = 10. Soient 10 interfranges et 10 franges brillantes. 6 Rq : en lumière blanche, la zone d’interférence est limitée par la longueur de cohérence en effet ?,,@33 = $ 6 ≈ 5 avec cependant AB ≈ 1µ. Optique TD2 TSI 2015-2016 Exercice 4 : Cohérence spatiale 2e méthode : Une source formée de deux sources ponctuelles D et On peut aussi résonner en thermes de différence de D incohérentes entre elles, sur un axe parallèle à celui de à une distance ′ éclaire le dispositif des trous d’Young. Les deux sources sont supposées monochromatiques, de longueur d’onde et de même amplitude. La distance = est telle que ≪ et E ≪ phase. Si pour tout x on : ∆NFH − ∆NFG = (2M + 1)P alors on a brouillage. 1= $% = 1 IM + L 2 Donc la taille maximale d’une source étendue est donc $% = 1 O 6 soit 1mm (cette distance est appelée longueur de cohérence) 1 3e méthode : D’un point de vu quantitatif, on somme les éclairements des deux sources et : 1) Expliquer qualitativement que la figure Q = 2Q R1 + #ST U d’interférence peut se brouiller pour plusieurs valeurs de la distance D D. 2) Confirmer ce résultat par le calcul en prenant 1 = 0 et 1 = 1 ≪ ′. Quelle est la dimension 1 maximale (dite 3) largeur de cohérence) d’une source étendue ou d’une fente dite fine permettant de conserver la figure d’interférence ? = 500 et = 1 = 0,5, L’annulation du contraste se produira pour un brouillage des deux figures d’interférence : les sources étant incohérentes entre elles, on additionne les éclairements. +2Q X1 + #ST R Avec #ST\ + #ST] = 2 cos I 2P 1 Y − ZW[ ′ aKb ℰ() = 4Q X1 + #ST Y 2P I LVW L #ST I a b L P 1 2P 1 Z #ST R Y + ′ ZW[ Le contraste est donc donné par : e = f#ST I e retrouve une 1 annulation pour O 6 $ = = O O 6 $ = Lf on soit 1 = $% = Pour aller plus loin (***) : e 1 méthode : On utilise maintenant le dispositif ci-dessous. On a donc une différence de marche pour les rayons issus de D et pour les rayons issus de D. FG = − 6 et FH = L’ordre 0 de D vérifie : ? = = Les minimas de D vérifient : ?@ = 1= 1 6 1 IM + L 2 Donc la taille maximale d’une source étendue est donc $% = soit 1mm (cette distance est appelée longueur de cohérence) ′ H G IJK L$% La source est une fente de largeur 21 (distance entre les bords verticaux) et de hauteur ℎ ≫ 1 (pas de diffraction verticale par les bords horizontaux haut et bas). Chaque point de la source émet une amplitude de vibration identique. 4) Donner l’expression du contraste en fonction de la largeur 1. On notera iQ() = M(1 + #ST Y I O $ + a LZ i\ l’éclairement élémentaire d’une fente élémentaire de la largeur i\ avec Optique M TD2 constante. Proposer une application numérique définissant une fente source fine TSI 2015-2016 Déterminer l’angle minimal mesurable associé à la première annulation du contraste. Là Comme chaque point de la source est décorrélé des autres, il faut simplement sommer les éclairements : 2P \ Mℎ R1 + #ST U Y + ZVW i\ 6/ 6/ Q() = j Soit : Q() = 2Q Y1 + T5# I O6 $ L × #ST I O $ LZ encore $′ les o 1e méthode : La différence de phase respective est : I O $ 3= I + O $ 3= o − L o L Un premier brouillage impose alors : ∆NK () − ∆N () = P : on retrouve la résultat précédent Une fente fine avec C=0,9 : 1 = incohérentes : Ainsi le contraste s’annule la première fois pour : 1= sont o et ∆N () = P1 e = lT5# Y Zl ′ sources chaque étoiles sont respectivement en /′ et −/′ . ∆NK () = Le contraste vérifie alors : les éclairements s’additionnent et les franges centrales de $′ m Soit pour n = $% 2n =1 une première annulation pour une angle n minimal donné par : n?@ = 2P1 ′ un angle n très faible, de même éclairement ℰ et assimilables à deux sources ponctuelles non cohérentes entre elles. = 5 × 10 p qi = 0,1′′(seconde d’arc) 2e méthode : On retrouve ce résultat rigoureusement avec la somme des éclairements : P ℰ() = 4Q R1 + #ST I nL #ST U Exercice 5 : Problème de physique (étoiles double) On considère deux étoiles à l’infini faisant entre elles $% 789 2P I LVW Et donc une annulation du contraste pour n = O $ O Exercice 6 : Cohérence temporelle Une raie n’est jamais parfaitement monochromatique car un atome émet un train d’onde de fréquence r pendant une durée s et pas pendant un temps infini. L’analyse de Fourier associe à ce type de signal une largeur spectrale ∆r avec s ∆r = 1. 1) Montrer que la différence de marche introduite par un système interférentiel de type fentes l’observation d’Young ne peut d’interférences permettre que si la différence de marche ne dépasse pas une valeur ? que l’on déterminera avec les On place un filtre devant les fentes de Young afin de ne conserver qu’une longueur d’onde = 0,5µ (longueur dans le vide-le milieu du travail étant aussi assimilé à du vide). Les fentes sont distantes de qui est une valeur réglable jusqu’à ? = 50#. L’observation se fait sur un écran à l’aide d’une lentille de distance focale /′. constante du sujet. 2) Soit une source ponctuelle rayonnant deux fréquences t et t et éclairant des fentes d’Young. Montrer l’annulation du contraste si = ? Optique TD2 TSI 2015-2016 On retrouve ce résultat en considérant une source Pour aller plus loin (***) constituée de deux fréquences : Nous allons maintenant décrire une source à l’aide d’une densité spectrale w. . yz ). (r) (u(r)v = rectangulaire 1e méthode 2P 2P Q = 2Q U2 + #ST Y (t )Z + #ST Y (t )ZV # # 2P t − t P L Z #ST I (t + t )LV Q = 4Q U1 + #ST Y I # # 2 (}H }G )* Pour chaque doublet de fréquence, on a La source considérée est ponctuelle et éclaire un dispositif de trous d’Young. B = alors on perd le contraste, il faut donc bien une source dont la largeur spectrale vérifie : (}H }G )* ∆r ≤ # B ≤1 2e méthode : La différence de phase respective est : ∆NK () = On assimile la source à une superposition d’ondes quasimonochromatiques de fréquence r et de largeur ir auxquelles on 2 Y1 + #ST I associe un iQ() = éclairement ()LZ ir. () donne la différence de O{ B O B et ∆N () = (t )() O B (t )() Un premier brouillage impose alors : ∆NK () − ∆N () = P marche en et # la vitesse de l’onde dans l’air assimilé à 2(t − t ) () = 1 # du vide. 3) Déterminer l’éclairement puis le contraste observé et retrouver le résultat de la question précédente. 4) Expliquer le tracé de l’éclairement ci- dessous. Pour une source plus complexe, il convient d’intégrer car toutes les ondes sont incohérentes : ∆{ {% K ℰ ℰ() = j ∆{ {% ∆{ {% K iQ() = 2 j ∆{ {% 2Pr ZV ir U1 + #ST Y # P∆r 2Pr ℰ() = 2 ∆r U1 + T5# Y Z #ST Y ZV # # P∆r # 5) Est-il possible d’apprécier facilement cette annulation de contraste avec le dispositif des fentes d’Young en utilisant une lampe spectrale dont la longueur de cohérence est de l’ordre du centimètre ? L’amplitude des oscillations (fixée par la visibilité) s’annule pour O∆{ B = P et limite le contraste au voisinage de cette situation : brouillage des franges. Rq : Limitation liée à la diffraction $ 6 ≈ 789,~ soit ?,, ≈ $ 6 soit ?,, = $ 6 de quelques alors que si AB ≈ 1#…on ne peut pas apprécier la perte de cohérence temporelle (en lumière blanche, la Avec les résultats de Fourier et la superposition longueur de cohérence limite la taille de la figure de nécessaire de trains d’onde cohérents entre eux alors : d’interférence avant la diffraction). ≤ #s soit ≤ B ∆} Optique TD2 TSI 2015-2016 Exercice 7 : Interférence entre ondes cohérentes d’obtenir un pinceau de lumière parallèles constitué de d’amplitude différente rayons en phases en entrant dans les tubes. Deux fentes d’Young parallèles (S1) et (S2) horizontales très On considère l’interférence entre deux ondes cohérentes émises par le dispositif des trous d’Young fines laissent passer le faisceau à la sortie des tubes (T1) et (T2). plongés dans l’air assimilé à du vide. Ces trous n’ont pas tout à fait la même taille ce qui se traduit par une amplitude maximale respective notée et n avec 0 < n ≤ 1. 1) Tracer le graphe donnant le contraste e en 2) Pourquoi cherchons-nous à faire interférer fonction de n des vibrations de Commenter pour n ≥ 0,5 même d’amplitude ? 1) l’écran repéré par la variable . On supposera Il faut reprendre toute la démonstration avec : () = H et () = q G 2) , donc ≫ et ≫ i. Quelle est la différence de chemin optique (ou différence de marche) au centre C de l’écran l’éclairement est donné par : ℰ() = M( + q + 2q #ST∆N) ℰ? = M (1 + q) et ℰ? = M (1 − q) Soit un contraste donné par e = Quelle est, lorsque (T1) et (T2) sont ouverts, la différence de marche en un point M de et l’ordre d’interférence lorsque (T1) correspondant On vide très progressivement le tube (T1) au valve. Dans quel sens voit-on défiler les franges sur l’écran ? 4) Exprimer la nouvelle différence de marche une fois différence T1 vidé. de d’interférence ) ′ 5) est recherché dans le cas des interférences à ondes. On pourra noter cependant que passé q = 0,5 les fluctuations du contraste sont minces. Exercice 8 : Mesure de l’indice de l’air L’indice de l’air n’est que très légèrement supérieur à 1 et dépend de la température et de la pression D. Sa mesure requiert une méthode interférométrique. L’interféromètre de Rayleigh utilisé comporte deux tubes cylindriques parallèles identiques de grande longueur A, initialement ouvert à l’atmosphère par deux valves. Ils sont fermés à leurs extrémités par des opercules en verre optiquement plans. La face d’entrée de l’interféromètre est éclairée par une source lumineuse monochromatique de longueur d’onde dans le vide éclairant une fente (S) très fine horizontale placée au foyer d’une lentille (Lc) permettant ensuite ) sont moyen d’une pompe à vide puis on ferme la (K G ) interférer des ondes de même amplitude. C’est ce qui (T2) ouverts ? 3) Le contraste est donc maximal lorsque l’on fait et Donner marche ′ également et la l’ordre au centre dans cette configuration. On notera l’indice de l’air Le comptage du nombre de franges brillantes ayant défilés en C lors d’une mesure faite à 20°C a donné = 98 pour A = 20# avec = 546,10. En déduire alors dans ces conditions. Optique TD2 Interférence à N ondes TSI 2015-2016 Exercice 10 : Spectroscopie par réseau Un réseau éclairé normalement avec la raie verte du Exercice 9 : Etude du réseau par transmission Un réseau par transmission est constitué de fentes parallèles, équidistantes (on parle de pas, noté A, du réseau) et de même largeur . Ce réseau peut être obtenu par gravures de sillons sur une plaque en verre. Typiquement, nous aurons A ≈ 1µ, ≈ 500. mercure = 546,1 donne un maxima pour le deuxième ordre = 2 dans la direction 2 = 36°40 ± 0,5° Quel est le nombre A∗ de trait pas de ce réseau ? Estimer son incertitude. D’après la relation des réseaux : = = @G $% ≈ 547 ± 7 avec : ∆ ∆2 ∆ = Y Z + Y Z ≈ 1% 2 Exercice 11 : Minimum de déviation (***) On éclaire un réseau avec un pinceau de lumière parallèle de longueur d’onde = 500 (dans le vide) et on observe la figure d’interférence à l’infini. Les ondes diffractées par chaque motif interférent du fait de leur cohérence. 1) S’appuyer sur le dessin ci-dessus pour obtenir la formule du réseau par transmission donnant l’expression de 2? , direction pour laquelle est obtenu un maximum de lumière pour un ordre entier ) = ( ∈ ℤ). 2) On se place en incidence normale. a) Combien d’ordre peut-on voir ? Sommesnous limités par la diffraction ? b) Pourquoi le réseau est-il un appareil disperseur ? L’est-il pour tous les ordres ? Connaissez-vous un autre dispositif dispersif ? c) Ecrire la relation des réseaux dans le cas des faibles angles. Comment varie la dispersion avec A ? alors M ≤ $% obtenir précisément, aussi préfère-t-on utiliser la méthode du minimum de alors de 0,1°. Le réseau utilisé avec un goniomètre est décrit ci-dessous : Lunette à l’infini Collimateur 1) 2) Exprimer la déviation du rayon incident. A l’aide de la relation des réseaux en extrémum ?$% et comme J$% démontrer (que l’on minimum) de déviation ≤1 que : donc on peut observer les ordres -2,-1,0,1 2T5 I 7 d’interférence L= ?$ qu’il admettra existe un être un et notée ?@ telle où entier est ordre (interférence constructive) et la longueur d’onde du et 2. La diffraction présente un minimum à 90° et ne rayonnement. sera pas limitante. L’ordre 0 en 2? = 0 concerne toutes les longueurs d’onde en revanche l’ordre 1 présente une déviation fonction de : d’où la dispersion comme un prisme. A noter que l’on différencie les appareils dispersifs par leur résolution mesurant leur aptitude à séparer deux longueurs d’onde proches (typiquement 10 rad/nm pour le réseau et 10 m rad/nm pour le prisme). Pour de faibles angles, on a 2? = déviation à l’aide d’un goniomètre. L’incertitude sur les mesures d’angle est transmission, On a donc : A(T52? − T52 ) = En incidence normale : T52? = Un éclairage en incidence normale n’est pas évident à ?$% (dispersion d’autant plus grande que le pas A du réseau est petit) Pour = 546,1 et l’ordre = 2, on fait tourner le réseau jusqu’à observer la déviation minimale (on note 2?@,K = 164°19′ cette position de la lunette). On fait tourner le réseau de façon à trouver le minimum de déviation pour = −2 (on note 2?@, = 195°44′ cette position de la lunette). Optique TD2 2?@, 3) Faisceau diffracté à l’ordre -2 Faisceau diffracté à l’ordre +2 2?@,K En déduire le pas du réseau avec incertitude. La déviation du faisceau = 2 − 2 . On a % = % −1 Et avec la relation différentielle des réseaux en transmission : #ST2i2 = #ST2 i2 #ST2 = −1 #ST2 2 On a donc deux solutions : 2 = 2 (ce qui correspond à l’ordre 0) et 2 = −2 2 Au minimum de déviation, on a donc : 2T52?,J = $ 2?, $ avec une déviation minimale qui vérifie : − 2?,K = 2?, = 42?, on a 2 sin( ) = ∆7 avec 7 Pour = 1 on trouve = (495 ± 2)q5T/ Avec ∆ ∗ ∗ = I ∆7 ∆? = √2 × 0,1 ∗ £ ∆$ L +I L ≈ ¡7/ ) O $% ¡∆7 / TSI 2015-2016