I. L’expérience de Young
Le médecin et physicien anglais Thomas Young (1733 – 1829) s’intéressa particulièrement au problème de
la nature de la lumière dont il disait qu’il pouvait nous aider à comprendre la nature de nos sensations et
la constitution de l’univers en général. En 1803, après avoir observé des franges dans l’ombre du bord
d’une carte à jouer éclairée par le soleil, il propose une expérience qui montra de façon convaincante la
nature ondulatoire de la lumière et donc la pertinence des idées du physicien et astronome néerlandais
Christian Huygens (1629 – 1695). En faisant passer un faisceau lumineux à travers deux fentes taillées dans
un cache placé à proximité d’un écran, il observe sur cet écran une succession de raies sombres et
brillantes ; cela est le signal d’interférence de deux ondes dont les intensités se retranchent ou s’ajoutent
selon la valeur de la différence de marche.
En analogie avec les phénomènes sonores, il conclut alors de ses mesures que « la largeur des ondulations
qui constitue la lumière rouge doit être dans l’air de l’ordre d’un trente-six millième de pouce ».
1) Description du montage
On utilise un laser produisant une lumière de longueur d’onde λ, placé devant un dispositif appelé fentes
d’Young constitué de deux fentes très fines, parallèles et distantes d’une distance « a ». On observe sur un
écran placé à une distance D des fentes d’Young, une figure horizontale constituée de taches lumineuses. La
distance entre deux franges consécutives brillantes est appelée interfrange noté « i».
L’interfrange i sur l’écran varie lorsque l’on fait varier la distance D entre les fentes et l’écran, la longueur
d’onde λ ou la distance « a » entre les deux fentes.
2) Relation entre les différentes grandeurs
On propose plusieurs formules :