Les sens chimiques: Le système olfactif

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18/04/13
Les sens chimiques:
Olfaction, gustation, système chimiosensoriel trigéminal (substances irritantes)
Évolutivement les plus anciens
Chez l’homme, les odeurs:
Renseignent sur soi-même, sur autrui, sur les animaux et les plantes Aident à identifier les aliments et ce qui est nocif ou suspect dans
l’environnement
Influencent les interactions sociales, la reproduction, les réactions de défense,
le comportement alimentaire, proies, prédateurs
Système gustatif: détecte les substances sapides (solubles dans les graisses ou
l’eau)
Renseigne sur la quantité, qualité, innocuité des aliments ingérés
Système chémosensible trigéminal: substances irritantes, peau/muqueuses,
yeux, nez, bouche
Le système olfactif
Les neurones récepteurs olfactifs (qui détectent les odorants) sont inclus dans l’épithélium
olfactif qui couvre chez l’homme une surface de 5 cm2 dans l’arrière de la cavité nasale
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L’épithélium olfactif humain contient plusieurs millions de neurones olfactifs séparés par des
cellules de soutient de type glial et surmontant une couche de cellules souches. Les neurones
olfactifs se distinguent des autres neurones par leur courte durée de vie (30-60 jours). Ils sont
donc continuellement remplacés par division des cellules souches.
Structure et perception de 12 molécules odorantes
pour l’homme
Carvone
L : menthe
D : cumin
indole
Faible concentration: floral forte
concentration: matière fécale
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Anosmie:
Congénitales ou acquises
Déclin normal de la sensibilité
olfactive avec l’âge
80 odorants
Modifications de la
fonction olfactive
dans ///
-  Démence liée à
l’âge
-  Troubles
psychotiques
(hallucinations
olfactives)
-  diabète
-  prise de certains
médicaments
1/1000 butyl-mercaptan
1/10 cyanure d’hydrogène
Cortex orbitofrontal, piriforme, amygdale
Les récepteurs des odorants
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La variété des odorants est perçue par une grande famille de
récepteurs différents
Rat
1284
384
3-5% des gènes
Expression de gènes de récepteurs olfactifs
Chaque neurone olfactif (NO) exprime 1 seul gène de récepteur
(hypothèse 1 neurone-1 récepteur)
Difficile à tester
Vert: OMP = marqueur des
neurones RO
Rouge: adénylate cyclase
III
Vert: RO 17
Vert: RO M71
1 gène RO donné est exprimé dans 0,05 % à 0,2 % des neurones
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Olfactory Marker Protein
Hiérarchie hypothétique des mécanismes de régulation de l’expression des gènes de
récepteurs olfactifs
Négatif (autres gènes)
ou positif (gène exprimé)
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Organisation du système gustatif
- Produit une représentation de propriétés chimiques et physiques des substances ingérées
-  Avec les systèmes olfactifs et trigéminaux: renseigne sur les qualités hédoniques et nutritives de
la nourriture
-  molécules sapides -> cellules gustatives des bourgeons du goût innervées par des branches des
nerfs crâniens )
-  infos sur température et texture des aliments (viscosité, teneur en MG) extraites par système
somesthésique
Organisation du système gustatif
Noyau gustatif
Infos sensorielles
végétatives (sympa et
para sympa)
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Substances sapides:
Molécules non volatiles, hydrophiles
Intensité perception augmente avec la concentration
Seuils de détection élevés: acide citrique 2 mM, NaCl 10 mM, sucrose 20
mM
Sapides amers (potentiellement dangereux) Quinine 0.008 mM, strychnine
0.0001 mM
Les papilles gustatives
? 5 catégories de saveurs
250 bourgeons
Salé (sels)
Sucré (hydrates C)
Amer (alcaloïdes végétaux
toxiques) Umami (aa)
600 bourgeons
Astringentes (airelles, thé)
Brûlantes (piments)
Graisse
Amidon
métal
3 bourgeons
La sensibilité gustative
diminue avec l’âge
Bourgeons du goût et cellules gustatives(dans
toute la cavité buccale et partie sup. œsophage)
Cellules réceptrice neuroépithéliales
½ vie 2 semaines
? Sérotonine, ATP
Nerfs VII, IX, X
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Les cellules du goût expriment individuellement des
récepteurs différents
Semblable au canal muté
dans la maladie rénale
polycystique
Homme: 30 sous-types de T2R
Chaque cellule peut exprimer plusieurs sous-types
Mutation d’un gène T2R -> incapacité de goûter la phénylthiocarbamide Le codage gustatif: par lignes dédiées
Spécificité du codage périphérique du goût
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Chémoception trigéminale
Neurones nociceptifs polymodaux
Nerfs trijumeau (V)
Mais aussi glossopharyngien (IX) et vague (X)
Sensible aux substances irritantes aux contact des muqueuses de la tête (bouche, nez,
yeux)
SO2, NH3, éthanol, acide acétique, menthol, capsaïcine
-> thalamus (VPM) -> cortex somesthésique
Réponses physiologiques protectrices:
Salivation, pleurs, vasodilatation, sécrétions nasales, sudation, (-) rythme
respiratoire, constriction des bronches
Partie VII. Le développement du SN
Chapitre VII.1 La construction des circuits nerveux
Chapitre VII.2 La guidance des axones vers leur cible et la formation des synapses
Chapitre VII. 3 Expérience sensorielle et accordage synaptique
Chapitre VII.4. Plasticité des synapses et des circuits adultes 9
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Vésicule télencéphalique
Destin des cellules filles dans la zone ventriculaire
Cellule souche neurale
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Migration cellulaire
Glie radiaire
La guidance des axones vers leur cible 11
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Le cône de croissance guide les axones dans le SN en développement
Axone d’une cellule de Mauthner
Progressant dans la moëlle d’un
poisson zèbre vivant
neurites
Neurites (c. ganglion
spinal en culture)
Dessin de Santiago Ramon y Cajal
montrant Des cônes de croissance de neurones de
relais sensitifs de la moëlle
Neurone sensoriel corne
dorsale de la moelle
Les fibres en croissance sont visiblement douées
d’une énergie considérable et elles ont le pouvoir de
se frayer un chemin à travers le protoplasme solide ou
semi-solide des cellules du tube neural. Mais pour le
moment, les conditions qui les guident vers des points
spécifiques nous échappent »
R.G. Harrisson, 1910
La guidance des axones vers leur cible et la formation des synapses
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Structure et action des cônes de
croissance
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Comportement d’un cône de croissance au niveau du chiasma optique
Fibres non croisées
+/- 50% chez les primates
20-30 % carnivores
<5 % rongeurs
0% vertébrés non mammaliens
Les deux théories du guidage des axones
Théorie « moléculaire »
JN Langley
Théorie « fonctionelle »
Paul Weiss
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L’expérience de Paul Sperry
(colliculus upérieur)
Conclusion: les cellules tectales portent une « étiquette » de nature chimique qui identifie sa position. Les
cellules ganglionnaires possèdent des étiquettes complémentaires qui les guident pour établir les connexions.
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