Les représentations sociales du fait sportif :
Un élément central pour construire l’offre de sport
Bibliographie
Abric, J.C, Pratiques sociales et représentations, Paris, PUF, 1994.
Jodelet, D, Les représentations sociales, Paris, PUF, 1989
Leyens, J.-Ph., Yzerbyt, Schadron CHADRON, G. (1996), Stéréotypes et cognition sociale, Bruxelles, Mardaga
Moliner, P, Images et représentations sociales, 1996.
Moliner, P, La dynamique des représentations sociales, Grenoble, PUG, 2000.
Introduction générale
A/ Consommateurs et pratiquants
B/ Les raisons des consommations ou des pratiques
Partie 1 : Comprendre les représentations sociales
1. Les notions de « représentation » et de représentation sociale
1.1. Définition générique et classes de représentation
1.1.1 Définition générale
1.1.2 Deux grandes classes de représentations
1.2 Historique et définition de la notion de représentation sociale
1.2.1 Historique
S. Moscovici, La psychanalyse, son image, son public, 1961.
Définition : « des formes de savoirs naïfs destinés à organiser des conduites et orienter les communications »
1.2.2 Les définitions actuelles
Définition de D. Jodelet (1989) : « Forme de connaissance socialement élaborées et partagées ayant une visée
pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social ».
2. Le concept de représentation sociale
2.1 Les RS, un processus et un produit
D’après D. Jodelet : « […] il existe une relation intime entre l’image et le sens qu’on lui confère ».
2.2 Les RS : un ensemble de croyances, d’attitudes générant des stéréotypes
2.2.1 Croyance :
« Adhésion à une proposition dont la vérité ne peut pas toujours être démontrée. La croyance repose d’une part
sur des éléments de la connaissance, d’autre part sur un sentiment subjectif de l’ordre de l’assertion ».
2.2.2 Attitude
« Disposition interne de l’individu vis-à-vis d’un élément du monde social (groupe social, problème de société)
orientant la conduite qu’il adopte en présence réelle ou symbolique de cet élément » Françoise Askevis-le
Herpeux, La superstition, Paris, PUF, 1988.
« Expression de critères d’évaluation relativement constants, lesquels, du fait d’expériences personnelles et/ou
de la transmission de valeurs culturelles, imprègnent l’évaluation d’objets ou de situations par l’adoption d’une
posture déterminée et influencent par là même le comportement ». W. D Fröhlich, Dictionnaire de psychologie,
1997.
2.2.3 Stéréotypes
« Les stéréotypes sont des représentations concernant un groupe humain » Pascal Morchain, Valeurs et
perception stéréotypée des groupes, Les Cahiers de l’URMIS, 2006.
(…). Ce sont des « croyances partagées concernant les caractéristiques personnelles, généralement des traits
de personnalité, mais souvent aussi des comportements, d’un groupe de personnes » Leyens, Yzerbyt, &
Schadron, 1996
2.3 Dimension collective des RS
2.3.1 Appartenances primaires et secondaires
2.3.2 L’homme pluriel
3. Fonctions et structures des RS
Les RS ont donc des incidences directes sur les croyances et attitudes des individus. Elles dépendent des
groupes sociaux d’appartenance
3.1 Fonctions et structures des représentations sociales
3.1.1 Les fonctions selon Abric
3.1.2 La fonction identitaire, une fonction centrale
3.2 La structure des représentations sociales
4. Dynamique des RS
4.1 Construction d’une RS
4.1.1 Le rôle fondamental de l’éducation : construction des macroreprésentations
4.1.2 les RS vis-à-vis de contextes, d’objet, de phénomènes nouveaux : les microreprésentations
4.2 Processus de modification des RS
4.2.1 Processus de rééquilibration entre pratiques et représentations
4.2.2 L’influence sociale (conformité ; conversion)
« On parle d’influence sociale quand un individu, confronté aux opinions, attitudes, jugements ou
comportements d’autres personnes, est amené à modifier ses propres opinions, attitudes, jugements ou
comportements ». Askevis-le Herpeux, Baruch, C, Carton, A, 2006.
Partie 2 : Etude de cas : Représentations sociales et offre de sport à l’adresse des hommes et des femmes
Introduction
« En quoi consiste l’infériorité intellectuelle de la femme? (…) Que lui manque- t-il? De produire des germes,
c’est à dire des idées ». L’infériorité intellectuelle de la femme doit nécessairement comme son infériorité
physique, entraîner des conséquences sociales ». Grand Dictionnaire Universel du 19ème siècle (1866- 1876)
1. Les femmes et la pratique sportive depuis le début du XXème siècle : une lente conquête d’une citadelle
masculine
1.1 Phase d’exclusion des femmes de la sphère sportive
1.1.1 Les constats
1.1.2 les représentations sociales du sport, de la féminité et de la masculinité
1.2 phase d’acceptation des pratiques sportives des femmes : pratiques « convenables » pour femmes des
classes sociales aisées (années 20 à 50)
1.2.1 Des femmes présentes dans des activités sportives distinctives (tennis, golf)
1.2.2 Le sport : lieu de l’expression d’une masculinité hégémonique
1.2.3 Le comprendre par le biais de la dynamique des représentations sociales
1.3 Phase de généralisation mais de différenciation des pratiques sportives masculines et féminines
1.3.1 Une massification
1.3.2 Mais une différenciation selon les pratiques
C. Louveau, Talons aiguilles et crampons alu, 1979.
2. Représentations sociales et freins à l’égard des pratiques sportives
2.1 Fonctionnement des représentations sociales : les stéréotypes du masculin et du féminin
2.2 Conséquences
2.2.1 Choix des activités sportives en fonction des représentations de ce que la pratique engendre sur
l’apparence
2.2.2 Choix des activités sportives par rapport aux normes du féminin et du masculin
2.2.3 Choix ou non de la compétition par rapports aux normes du féminin et du masculin
2.3 Des pistes par rapport à l’offre de sport
2.3.1 Des vêtements qui respectent les normes sociales genrées
2.3.2 Des lieux de pratique qui permettent d’exprimer le « besoin » ou « non besoin » de compétition
2.3.3 Des types de pratiques mettant plus ou moins l’accent sur la maîtrise technique
2.3.4 Faut-il être « innovant » dans l’offre sportive et bousculer les représentations ?
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