
Ici, en utilisant la relation g´
en´
erale F=−E0
p(z), l’´
energie potentielle Ep(z)
s’´
ecrit :
Ep(z) = −ZPzdz =−Z−mg dz =mgz +K
Pzdz =−mg dz, l’axe (0, ~ez)´
etant orient´
e vers le haut. Kest une constante
d’int´
egration. Il reste `
a d´
efinir une position de r´
ef´
erence o`
uEp= 0, par exemple
en z= 0. Alors, K= 0 et l’´
equation 2 devient :
∆Em=1
2mv2
f−mgh0= 0
Ce qui aboutit ´
egalement `
a la solution 1 : vf=√2gh0. Cette solution est
homog`
ene, g´
etant une acc´
el´
eration en m.s−2multipli´
ee par une longueur. On
remarque que la vitesse finale ne d´
epend pas de la masse dans ce cas, et une petite
bille aura mˆ
eme vitesse finale qu’une enclume.
AN: vf = sqrt(2.*9.8*10.) = 14 m/s
3. Une force de frottement de norme constante Fest ajout´
ee. Dans ce cas, le
th´
eor`
eme de l’´
energie cin´
etique s’´
ecrit :
∆Ec=1
2mv2
f=XW(forces) = W(~
P) + W(~
F) = mgh0−F h0
Le travail des frottements W(~
F) = −F h0est n´
egatif et r´
esistant. Cette ´
equation
s’´
ecrit encore :
1
2mv2
f=h0(mg −F)
Ce qui aboutit donc `
a l’expression de la vitesse finale :
vf=r2gh0−2F h0
m
Nous avons vu que gh0a bien la dimension d’une vitesse au carr´
e, tout comme
2F h0/m, qui est en N.m.kg−1, avec N=kg.m.s−2. En plus de l’homog´
en´
eit´
e,
on peut v´
erifier que le comportement aux limites est correcte. Ici, pour F= 0,
on retrouve l’´
equation 1 sans frottement, et on remarque que Fne peut pas ˆ
etre
sup´
erieur `
amg, valeur au-del`
a de laquelle notre solution n’est plus r´
eel, l’int´
erieur
de la racine ´
etant n´
egative. C’est une limite de notre mod`
ele.
Ainsi, il est possible de calculer la vitesse finale pour F=20 N :
AN: vf = sqrt(2.*9.8*10.-2.*20.*10./10.) = 12.5 m/s
Mais pas pour F=200 N > mg,mg ´
etant environ ´
egal `
a 98 N.
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