Le principe de correspondance 2 mai 2014
Nous pouvons consid´erer que la Th´eorie Classique est correcte lorsqu’elle
est appliqu´ee aux objets macroscopiques, c.`a.d. lorsque nous pouvons
consid´erer les discontinuit´es quantiques comme des infiniment petits.
Dans tous ces cas “`a la limite”, les pr´evisions de la Th´eorie quantique
doivent co¨ıncider avec celles de la Th´eorie classique : c’est une condition
tr`es restrictive que l’on impose `a la Th´eorie quantique. (C’est ce que nous
avons explicitement invoqu´e dans le probl`eme du corps noir (voir page 73).)
Pour r´ealiser cette condition aux limites, on pose en principe qu’il existe
une analogie formelle entre Th´eorie quantique et Th´eorie classique.
Un exemple de ce principe de correspondance est la “traduction”
quantique du fait que l’´energie totale de la particule est ´egale `a la
somme de l’´energie cin´etique et de l’´energie potentielle : l’´equation de
Schr¨odinger. On y arrive avec les r`egles de correspondance suivantes
(`a une dimension) :
E→i¯h∂
∂t p→¯h
i
∂
∂x
Equation de Schr¨odinger
Equation d’onde. Nous avons recherch´e une ´equation d’onde pour
les ondes de mati`ere qui satisfasse aux ´equations de de Broglie E= ¯hω
et p= ¯hk, qui soit lin´eaire pour la fonction d’onde ψ(x, t) et qui montre
explicitement que l’´energie totale de la particule est ´egale `a la somme de
son ´energie cin´etique et de son ´energie potentielle. A une dimension :
−¯h2
2m
∂2ψ(x, t)
∂x2+V(x, t)ψ(x, t) = i¯h∂ψ(x, t)
∂t
La densit´e de probabilit´e de trouver la particule en x`a l’instant test
P(x, t) = ψ?(x, t)·ψ(x, t) = |ψ(x, t)|2Max Born 1926