G3. Diabète - Corrigé Corrigé, exercice 1, p.17 DT1 DT2 Patient Patient 1 Symptômes Perte de poids Obésité Polyurie Hypertension Hyperglycémie à jeûn Hyperglycémie à jeun Glucose (hyperglycémie) et Glucose dans le sang corps cétoniques dans les Triglycérides en excès dans urines (du à dégradation de le sang protéines par le foie) Importance des facteurs génétiques/environnementaux Plutôt génétique Patient 2 Grosse importance des facteurs environnementaux Injection d’insuline en cas Injection d’insuline d’hyperglycémie è mesure de l’hyperglycémie Médicaments améliorant la prise de glucose Traitements Changement alimentation : limitation sucre et graisse + pratique de sport Corrigé, exercice 2, p.17 L’excès de glucose apporté par la diète induit une hyperglycémie qui stimule le stockage de glucose dans le foie (limité), dans les muscles (limité) et dans les adipocytes (illimité). La personne prend donc du poids sous forme de graisses (triglycérides stockés dans les adipocytes). Corrigé, exercice 3, p.18 Lien de parenté avec DT1 Jumeau homozygote Frère ou sœur Enfant (père) Enfant (mère) Aucun lien Génome en commun 100% 50% moyenne 50% 50% 0% Facteur de risque > x200 25x à 50x 20x à 25x 10x à 15x 1 Corrigé, exercice 4, p.18 Aggravant Protecteur La possession d’un génome donné peut prédisposer à l’apparition d’un diabète de type 1 mais le contrôle génétique n’est pas absolu : d’autres facteurs interviennent. Il existe des facteurs aggravants et protecteurs. Corrigé, exercice 5, p.18 A fur et à mesure que la fréquence d’alimentation au sein diminue, la fréquence de DT1 augmente. La baisse majeure des années septantes est suivie par une hausse du DT1 atteingant près de 40/100 000. L’alimentation peut donc avoir un rôle. Hypothèse : le lait maternel a un pouvoir protecteur. Le lait de vache induit des allergies induisant une suréaction du système immunitaire. Corrigé, exercice 6, p.18 Enfants ayant développé un DT1 : 11/49 = 22,5% Enfants n’ayant pas développé un DT1 : 2/105 = 2% Les entérovirus peuvent induire un DT1 puisque l’infection est 10x plus fréquente chez les enfants atteints que sains. Mais ils ne sont pas le seul facteur puisque 77.5% des DT1 n’ont pas contracté d’infection. Corrigé, exercice 7, p.18 Le déclenchement du diabète de type 1 est lié au génome puisque plus la parentée est élevée et plus le risque de contracter la maladie est grande (jusqu’à 200x plus pour des vrais jumeaux) (doc. 2). On a ainsi pu établir un lien entre certains gènes du groupe HLA II (dont le gène DR) et le diabète de type 1 (doc. 3). Certains allèles semblent favoriser le DT1, d’autres jouent un rôle protecteur. L’existence de facteurs environnementaux est reconnue dans le diabète de type 1 mais leur nature est controversée. Plusieurs hypothèses sont avancées : virus, alimentation des nourrissons au lait de vache … Il serait possible que plusieurs facteurs différents soient capables de déclencher un diabète chez des sujets génétiquement prédisposés. Corrigé, exercice 8, p.20 Lien de parenté avec DT1 Jumeau homozygote Frère ou sœur Enfant (père) Enfant (mère) Aucun lien Génome en commun 100% 50% moyenne 50% 50% 0% Facteur de risque 22.5-45x 10-20x 3-6x 3.5-7x 1 Il existe une cause génétique au DT2, un vrai jumeau ayant 22.5 à 45x plus de chance de développer la maladie. Toutefois, ce lien est moins fort (4 à 8x moins) que dans le DT1. Les gens d’une même famille vivant ensemble, ils partagent aussi une partie des facteurs environnementaux. Il est difficile de faire la différence entre les deux. Corrigé, exercice 9, p.20 Il existe certains allèles pour lesquels le lien avec le DT2 est avéré comme l’allèle EIF4A2 T remplacé par le C. Corrigé, exercice 10, p.20 Les Pima sont plus sensibles au DT2 que les Mexicains non-Pima (< 3 % DT2, contre 7,5% ou 49%). Mexicains Pima et non-Pima ayant des conditions de vie similaires (obésité, activité physique), on peut conclure à une origine génétique du DT2. Toutefois, la grande différente observée entre les Pima mexicains et américains (7,5% ou 49%) montre l’importance essentiel de l’environnement. Les facteurs essentiels semblent être l’obésité (70% d’obésité chez les américains contre un peu plus de 10% chez les mexicains) et l’activité physique (7,5h/semaine pour les américains contre plus de 25 pour les mexicains). Corrigé, exercice 11, p.20 Le DT2 a des origines génétiques. En effet, bien qu’il soit difficile d’écarter les facteurs environnementaux, la présence d’un parent malade augmente le facteur de risque de développer la maladie (doc. 6). On observe aussi des différences de fréquence entre différentes ethnies qui confirme cette hypothèse (doc. 8). Des gènes comme le gène EIF4A2 seraient impliqués (doc. 7). Toutefois, l’importance des facteurs génétiques est beaucoup plus réduite que dans le cas du DT1. Les observations faites au sein de la même ethnie démontrent l’importance des facteurs environnementaux, particulièrement des conditions de vie comme l’alimentation (obésité) et la pratique d’activité physique (doc. 8). Corrigé, exercice 12, p.21 Méthode Capteur implanté Capteur implanté directement dans le bras. Effectue des mesures en continue. Relié à lecteur par onde. Cible Avantages DT1 DT2 Plus de piqure nécessaire. Meilleures informations (médecin, patient). Courbes de tendance. Traitement ajusté. Possibilité d’alerte. DT1 Rémission Pendant plusieurs années, le corps fonctionne normalement. DT1 Guérison La membrane étant semi-perméable, elle empêche la réaction immunitaire. Cellules beta de culture, cochon, … Greffes de cellules pancréatiques Les cellules remplacent les cellules beta manquantes et produisent de l’insuline. Implantation d’une membrane bioartificielle et injection de cellules pancréatiques Remplacement des cellules Inconvénients Position du capteur (possibilité d’arrachage). Injection à vie. Pas de guérison. Disponibilité des greffons Risques liés à l’opération Médication anti-rejet Durée de vie limitée du greffon Opération Corrigé, exercice 13, p.21 Réponse personnelle Pour quelles raisons devrait on redouter de placer la santé du patient entre ces mains ? Un patient ne devrait-il quoiqu’il en soit connaître et comprendre sa maladie ? Le savoir est-il réservé à une élite ? Craint-on de devoir passer plus de temps en information ?