Sujet : Rôle de la signalisation β
ββ
β2-adrénergique sur l’auto-immunité dans le diabète de type 1
Encadrement
Nom et prénom du directeur de thèse : Dr Blandine LIEUBEAU
% d'encadrement : 40%
Mail du directeur de thèse : blandine.lieubeau@oniris-nantes.fr
Téléphone du directeur de thèse : 02.40.68.77.18
Fax du directeur de thèse : 02.40.68.78.05
Nom et prénom du co-encadrant : Dr Julie HERVE
% d'encadrement : 60%
Mail du co-encadrant : julie.herve@oniris-nantes.fr
Téléphone du co-encadrant : 0240687718
Fax du co-encadrant : 0240687805
Laboratoire d'accueil
Intitulé : Laboratoire d’ImmunoEndocrinologie Cellulaire et Moléculaire (IECM), UMR-A 707, Université de
Nantes/INRA/ONIRIS
Nom et prénom du responsable du laboratoire: Dr JM BACH
Nom et prénom du responsable de l'équipe : Dr J HERVE/Dr B. LIEUBEAU
Projet de thèse
Le diabète de type 1 (DT1) est une maladie provenant de la destruction auto-immune, par des lymphocytes T, des
cellules pancréatiques secrétant l’insuline. Le DT1 touche 15 millions de personnes dans le monde, avec un coût
financier annuel par patient des plus élevés.
Ainsi il est nécessaire d’identifier les mécanismes induisant la rupture de tolérance au soi à l’origine de la maladie
afin d’en prévenir l’apparition chez les sujets à risque et de découvrir de nouvelles stratégies thérapeutiques pour
les malades.
L’objectif général du projet est d’étudier le rôle du système nerveux sympathique
β
ββ
β
2-adrénergique (β2-AR) dans la
pathogénie du DT1. Les objectifs spécifiques sont (1) d’étudier les effets biologiques de la stimulation β2-AR des
cellules dendritiques (CD), (2) d’analyser le dialogue entre CD et LT autoréactifs et (3) d’identifier des approches
thérapeutiques du diabète ciblant le système β2-AR.
Les CD expriment les récepteurs β2-AR. Ces cellules orchestrent la réponse immunitaire adaptative et jouent un
rôle central dans la physiopathologie des maladies auto-immunes, notamment du DT1. Elles peuvent activer les
lymphocytes T « autoréactifs » responsables de la destruction des cellules β du pancréas et sont les médiateurs
de la tolérance immunitaire. Des variations d’expression des récepteurs β2-AR ont été mises en évidences chez
des patients présentant certains désordres auto-immuns (sclérose en plaque (SEP), polyarthrite rhumatoïde…).
Enfin, le gène codant le récepteur β2-AR se situe dans un locus de prédisposition génétique : (i) à la SEP chez
l’homme et (ii) au DT1 chez le rat.
Le travail du doctorant concernera
1- l’étude des effets de la modulation du système β2-AR sur l’incidence de diabète chez la souris NOD wt et β2-
AR KO
2- le dialogue CD/LT CD
8
+
in vivo dans des modèles murins de DT1 (souris NY8.3, wt et 2-AR KO).
3- l’analyse de l’expression du récepteur β2-AR chez les patients humains présentant un DT1.