Répertoire des analyses labor team w ag Répertoire des analyses homepage e-mail www.team-w.ch [email protected] centrale fax hors des heures d'ouvertures 071 844 45 45 071 844 45 46 071 844 45 00 heures d'ouvertures: lundi – vendredi samedi 08.00 – 12.15 13.30 – 17.30 09.00 – 11.00 adresse postale labor team w ag case postale 9001 Saint-Gall adresse de livraison labor team w ag Blumeneggstr. 55 9403 Goldach impressum: rédaction Dr. med. Thomas Weibel Dr. sc. nat. Mara Ceragioli impression Schmid-Fehr AG, Goldach copyright© labor team w ag 1 Répertoire des analyses labor team w ag 2 3409 Acamprosate (Campral®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 100 – 450 g/l Facturation: N° pos (OFAS): 1485.00 5060 Points tarifaires 140.00 Acétazolamide Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 10 – 20 mg/l Inhibiteur de l'anhydrase carbonique, médicament pour le glaucome Facturation: N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 115.00 388 Acétylcholine, anticorps anti-récepteur à l’, Ac anti-récepteur à l’acétylcholine Sérum, 1 ml Norme: < 0.4 nmol/l En cas de myasthenia gravis des anticorps se forment contre le récepteur nicotinique d’acétylcholine. Ils provoquent des perturbations postsynaptiques et diminuent le nombre de récepteurs. Le taux d’anticorps est lié au degré de gravité des manifestations cliniques. Le titrage permet un meilleur contrôle. Présence constatée: myasthenia gravis généralisée à 90%, à 20% pour la myasthenia gravis oculaire. Facturation: N° pos (OFAS): 1096.00 Points tarifaires 87.00 4122 Acétylcholine, M3 m-, anticorps anti-récepteur à l’, Ac anti-récepteur à l’acétylcholine, M3 mSérum, 2 ml Norme: négatif Présence: bloc cardiaque congénital, schizophrénie, syndrome de Sjögren, cardiomyopathie dilatée, maladie de Chagas. Facturation: N° pos (OFAS): 1096.00 Points tarifaires 87.00 519 Acide 5-hydroxyindolacétique, HIAA, Sérotonine, métabolites Urines, 50ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale, acidifiées avec 10ml de HCl à10%) Norme: < 38.0 mol/24 h < 3.5 mol/mol créatinine L’acide hydroxyindolacétique (HIAA) est le métabolite principal de la sérotonine qui est produite à partir du tryptophane dans les cellules carcinoïdes. La sérotonine est stockée dans les granules neurosécrétrices de la tumeur ou émise dans le sang. La plus grande partie de la sérotonine parvenant au plasma est absorbée par les thrombocytes (plaquettes) et métabolisée en HIAA. La sérotonine stimule l’activité du duodénum et du jéjunum de telle sorte que des diarrhées peuvent apparaître. Autres symptômes du syndrome carcinoïde: flush, téléangiectasie faciale, crampes abdominales, crises d’asthme et fibrose de l’endocarde droit. Lorsque la tumeur se trouve dans le versant de la veine porte, les symptômes carcinoïdes n’apparaissent que si des métastases existent dans le foie car la sérotonine est décomposée en HIAA dans le foie. Si le carcinoïde se trouve hors le versant de la la veine porte, les symptômes apparaissent plus tôt. Taux élevé: syndrome carcinoïde, épilepsie, maladie coeliaque. Remarques: lors du dosage de HIAA 5 dans l’urine il faut renoncer aux médicaments et aliments suivants, deux jours avant et pendant la collecte d’urine, ceci afin d’éviter des résultats faussés: Médicaments: chlorpromazine et dérivés; salicylates, paracétamol, guaifénésine, amantadine. Aliments contenant de la sérotonine: ananas, aubergines, avocats, bananes, kiwis, groseilles, melons, mirabelles, champignons, groseilles à maquereau, tomates, noix, quetsches, noix de pécan, café, cacao. En cas de résultats peu clairs ou de taux limite d’HIAA il est recommandé de doser la sérotonine dans le sérum (s’y reporter). Facturation: N° pos (OFAS): 1011.00 Points tarifaires 81.00 Acide d-lysergique diéthylamide, LSD 524 Urines, 10 ml 5241 Sérum, 2 ml 7381 Cheveux Norme: urines négatif sérum voir rapport cheveux voir rapport Alcaloïde insipide de hallucinogène de l’ergot, provenant du champignon Claviceps purpura. Sous forme de pilules, de poudre cristalline, en ampoule, ou soluble dans l’eau. Fabrication synthétique possible. Induit un état analogue à l’ivresse durant 8 à 10 heures avec perception intense de couleurs, pseudo-hallucinations et hallucinations. En cas d’abus : mydriase, tachycardie, sueurs, hyperréflexie, nausées et vomissements. A fortes doses : dépression respiratoire, bradycardies. Présence dans l’urine pendant une semaine. Remarque: cf drogues, dépistage Facturation: urines N° pos (OFAS): 1687.00 Points tarifaires 13.00 sérum N° pos (OFAS): 1683.00 Points tarifaires 110.00 cheveux N° pos (OFAS): 1684.00 Points tarifaires 140.00 Acide folique, Vitamine M 342 Sérum, 1 ml 1980 Sang EDTA Norme: sérum < 1 an 1 – 3 ans 3 – 6 ans 6 – 9 ans 9 – 16 ans > 16 ans 14.1 – 51.1 nmol/l 3.0 – 35.0 nmol/l 1.0 – 31.0 nmol/l 5.0 – 30.0 nmol/l 2.0 – 24.0 nmol/l 6.0 – 38.0 nmol/l Répertoire des analyses labor team w ag 3 érythrocytaire 294 – 1360 nmol/l L’acide folique (acide pteroyl-monoglutamique) produit dans les plantes et les bactéries de la flore intestinale se trouve dans de nombreux tissus végétaux et animaux (légumes, champignons, levure, foie, lait). La résorption a lieu dans le duodénum et le jejunum. La réserve d’acide folique est reflétée par le taux d’acide folique intraérythrocytaire, bien qu’une carence latente soit mieux détectée avec le dosage de l’acide folique présent dans le sérum. L’acide folique est nécessaire à la synthèse de la purine, c’est une coenzyme du métabolisme des acides aminés. Les tissus et cellules à prolifération élevée réagissent de façon très sensible à une carence, en particulier les cellules sanguines, mais aussi les muqueuses et les os. Le premier signe d’un manque d’acide folique est la baisse de folate dans le sang et l’apparition de granulocytes hypersegmentés, puis les muqueuses se modifient - inflammations et ulcérations des muqueuses (stomatite, glossite, malabsorption) -, des troubles neurologiques et psychiatriques apparaissent, ainsi qu’une anémie mégaloblastique, ostéolyses en cas de carence grave, blocage de la croissance osseuse en période de croissance. Besoin accru durant la grossesse, naissances prématurées, allaitement, phase de croissance, infections, anémies hémolytiques, hémodialyse, tumeurs malignes. Taux abaissé: anémie mégaloblastique, syndrome de malabsorption (maladie coeliaque, sprue, suites opératoires, médicaments bloquant la résorption: phénytoïne, phénobarbital, daraprime, contraceptifs oraux, antibiotiques), alcoolisme, besoin accru durant la grossesse et l’allaitement, anémie hémolytique chronique, affections hémolytiques. Remarque: 95% de l’acide folique se trouve dans les érythrocytes, 5% dans le sérum. L’absorption dans les érythrocytes est influencée par la vitamine B12. L’acide folique des érythrocytes permet d’interpréter le degré de gravité d’une carence en acide folique. Il est indépendant des effets à court terme de l’alimentation. Une déficience latente se manifeste de manière plus sensible dans le sérum. Attention: le carence en acide folique n’exclut pas un déficit parallèle en vitamine B12 ou en fer. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1329.00 Points tarifaires 13.10 érythrocytaire N° pos (OFAS): 1330.00 Points tarifaires 21.00 3506 Acide gamma-aminobutyrique, GABA Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 583 < 50 mol/l N° pos (OFAS): 1044.00 Acide homogentisique Urines, 10 ml acidifiées à pH 2–3 Norme: < 300 mg/l Facturation: N° pos (OFAS): 1423.00 533 Points tarifaires 69.00 Points tarifaires 81.00 Acide homovanillique, HVA Urines, 50 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale, acidifiées avec 10 ml de HCl à 10%) Norme: < 10 ans < 25.8 µmol/24h < 2.1 µmol/mmol créatinine > 10 ans < 48.4 mol/24 h < 3.9 mol/mmol créatinine L’acide homovanillique est un produit essentiel dans le métabolise de la dopamine en même temps que l’acide dihydroxyphénylacétique (DOPAC). Le dosage de l’acide homovanillique sert à établir le diagnostic de tumeurs sécrétant de la dopamine (neuroblastomes). Taux élevé: neuroblastome, tumeurs sécrétant de la dopamine (phéochromocytome malin). Remarques: il faut cesser de prendre les médicaments suivants 8 jours avant la collecte d’urine et pendant cette collecte: méthyldopa , clonidine, guanéthidine, réserpine, béta bloquants, médicaments à base de chinidine, ampicilline, érythromycine, tétracycline. voir aussi catécholamines Facturation: N° pos (OFAS): 1424.00 Points tarifaires 81.00 2375 Acide hyaluronique Sérum, 1 ml Norme: < 75 g/l La fibrose hépatique et son évolution en cirrhose sont souvent la conséquence de maladies chroniques du foie , notamment d’hépatites virales chroniques. L’évaluation quantitative des processus de transformationfibrotique fournit d’importantes informations, notamment chez les patients atteints d’hépatite C chronique. L’acide hyaluronique est un glycosaminoglycane , qui est synthétisé essentiellement dans les fibroblastes ou dans les cellules spécialisées des tissus synoviaux. La concentration d’acide hyaluronique augmente au cours des maladies du foie en raison d’une diminution de son élimination (fibrose hépatique, cirrhose du foie) ou d’un augmentation de sa synthèse (inflammation). Sur la base des connaissances actuelles, le dosage sérique de l’acide hyaluronique est le paramètre le plus sensible et le plus fiable de toutes les procédures non invasives étudiées jusqu'à présent pour déterminer le degré de fibrose hépathique. Taux élevé: cirrhose du foie (paramètre d’évolution), polyarthrite rhumatoïde, sclérodermie, psoriasis, affection pulmonaire chronique, tumeurs, insuffisance rénale, abus de nicotine Facturation: N° pos (OFAS): 1622.00 Points tarifaires 65.00 694 Acide lignocérique, Acide gras, C24 Sérum, 5 ml Norme: Facturation: voir rapport N° pos (OFAS): 1316.00 Points tarifaires 95.00 Acide méthylmalonique 2078 Sérum, 2 ml 2079 Urines, 10 ml Norme: sérum urines 50 – 300 nmol/l < 3.70 µmol/mmol créatinine Répertoire des analyses labor team w ag 4 L’acide méthlmalonique joue un rôle dans le métabolisme des acides aminés et des acides gras. La vitamine B12 est le co-facteur pour l’enzyme méthyl-malonyl-CoA mutase. Une carence en Vitamine B12 inhibe l’activité de la mutase. Cela suscite une accumulation de l’acide méthylmalonique. Taux élevé: carence en vitamine B12, méthylmalonacidurie (enzymopathie innée) Remarque: voir aussi homocystéine Facturation: N° pos (OFAS): 1657.00 Points tarifaires 110.00 2580 Acide organiques, analyse Urines, 10 ml Norme: non décelable L’analyse inclut : les acides adipique, succinique, pyruvique, fumarique, glutarique, glycérique, glycolique, homogentisique, hydroxybutyrique, hydroxy-isovalérianique, hydroxyphényl-acétique, hydroxyphénylpyruvique, hydroxyphényl-lactique, hydroxypropionique, isovalérianique, méthyl-malonique-, lactique, orotique, oxoglutarique, phénylactique, sébacique, subérique et l’isovaléryl-glycine. Facturation: N° pos (OFAS): 1658.00 Points tarifaires 250.00 2337 Acide orotique Urines, 10 ml Norme: < 1 an < 7.0 mg/g créatinine 1 – 10 ans < 5.0 mg/g créatinine > 10 ans < 2.0 mg/g créatinine Dérivé de pyrimidine: Produit intermédiaire lors de la biosynthèse des bases pyrimidiques l’uracile et la cytosine ; se trouve dans le lait des mammifères et la levure. On attribue à l’acide orotique synthétique un effet protégeant le foie et on suppose même qu'il puisse prévenir contre les maladies cardiovasculaires, étant donné qu'il semble avoir un effet positif sur le taux de cholestérol (médecine complémentaire). Facturation: N° pos (OFAS): 1559.00 Points tarifaires 68.00 542 Acide oxalique, Oxalate Urines, 20 ml: spot ou urines de 24 h avec indication de la quantité totale Norme: 0.36 mmol/24 h < 32 mmol/mol créatinine Une élimination accrue d’oxalate dans l’urine peut provoquer la formation de calculs d’oxalate de calcium. Des déficiences enzymatiques congénitales sont la cause de l’hyperoxalurie primaire qui se manifeste rarement (oxalose: transformation de la glycine en oxalate). Par contre une hyperoxalurie secondaire peut être causée par l’absorption d’aliments contenant de l’oxalate (par exemple les épinards, la rhubarbe, le chocolat noir, le thé, le café, le cacao) ou encore par une hyperabsorption entérique (m. de Crohn, après une opération de l’intestin grêle, une iléostomie, colite ulcéreuse). Facturation: N° pos (OFAS): 1590.00 Points tarifaires 37.00 629 Acide phytanique Sérum, 3 ml Norme: 2.0 – 5.0 mg/l Taux élevé: m. de Refsum (trouble métabolique avec polyneuropathie, ataxie cérébelleuse, retinitis pigmentosa). Héméralopie, surdité, anomalies osseuses, ichtyose, protéinémie (liquide céphalorachidien). Facturation: N° pos (OFAS): 1315.00 Points tarifaires 250.00 Acides aminés 769 Sérum, 5 ml (à jeun) 556 Urines, 50 ml (urines de 24 heures avec indication de la quantité totale) Norme: voir rapport Tous les acides aminés sont détermines lors de l’analyse «Acides aminés». Alanine, Acide -aminobutyrique, Arginine, Asparagine, Acide asparagique, Carnosine, Citrulline, Acide cystéique, Cystine, Glutamine, Acide glutamique, Glycine, Histidine, Hydroxyproline, Isoleucine, Leucine, Lysine, Méthionine, 3-Méthyl-Histidine, Ornithine, Phénylalanine, Phosphoéthanolamine, Proline, Sarcosine, Sérine, Taurine, Thréonine, Tryptophane, Tyrosine, Valine Sérum N° pos (OFAS): 1042.00 Points tarifaires 205.00 Urines N° pos (OFAS): 1044.00 (2x), 1488.00, 1043.00 Points tarifaires 290.00 Acides biliaires 1986 Sérum, 1 ml (à jeun) 1987 Selles, taille d’une noisette sérum < 6.0 mol/l selles 2.0 – 9.0 µmol/g Les acides biliaires sont synthétisés à partir du cholestérol dans le foie et liés à la glycine ou la taurine. Les acides biliaires conjugués remplissent une fonction essentielle pour l’assimilation de la graisse en produisant des micelles dans l’intestin grêle. Environ 90% des acides biliaires secrétés avec la bile sont réabsorbés dans l’iléon et sont intégrés dans un circuit entérohépatique. Lorsque la circulation entérohépatique est interrompue dans l’iléon par une prolifération bactérienne ou des affections inflammatoires (m. de Crohn), la production de micelles est perturbée. Les acides biliaires non résorbés arrivent dans le colon et causent une stéatorrhée et une diarrhée (syndrome de perte d’acide biliaire). La perte d’acide biliaire entraîne une production compensatoire dans le foie et ainsi contribue au risque lithogène de la bile et une formation fréquente de calculs de cholestérol. En conséquence de la stéatorrhée, on constate une résorption accrue des acides oxaliques (fixation intestinale du calcium aux acides gras) avec tendance à former des calculs rénaux d’oxalate. Taux élevé: hépatopathies, surprolifération anaérobe dans l’intestin, fistule cholécystocolique, dysfonction de l’iléon, Maladie de Crohn de l’iléon Facturation: N° pos (OFAS): 1340.00 Points tarifaires 60.00 Norme: 2358 Acides gras Sérum, 5 ml Répertoire des analyses labor team w ag C16 Acide palmitique C18 Acide stéarique C18 Acide oléique C18 Acide linoléique C18 Acide linolénique C20 Acide phytanique C22 Acide béhénique C24 Acide lignocérique C26 Acide hexacosanoique Norme: voir rapport Facturation: N° pos (OFAS): 1315.001316.00 1966 Points tarifaires 185.00 Acide sialique Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 3955 Points tarifaires 95.00 Acide méfénamique (Ponstan®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 2.0 – 10.0 mg/l Antirheumatique non-stéroïdale Facturation: N° pos (OFAS): 1052.00 678 Points tarifaires 345.00 Acides gras dans les selles Selles, portion de la grandeur d’un noix Norme: <2.8g/100g Facturation: N° pos (OFAS): 1316.00 2280 5 1.0 – 2.6 µmol/l N° pos (OFAS): 1316.00 Points tarifaires 95.00 Acide sialique lié aux lipides, LSA Sérum, 2 ml Norme: 15.0 – 20.0 mg/dl Le LSA est un composant des mucines qui forment la partie principale des sécrétions visqueuses du corps. Entre 98 et 99,5 % de l’acide sialique total est lié aux protéines dans le sérum, c'est-à-dire sont présents avec les protéines dans des solutions aqueuses. Seulement une petite partie de l'acide sialique est associé aux lipides, c’est-à-dire lipophile, lié à des structures que sont généralement des gangliosides et ne sont pas solubles dans l’eau. Les cellules tumorales se développent à la surface d'un grand nombre de gangliosides. On considère ceci comme une condition requise au fait que les cellules tumorales puissent disséminer des métastases dans l’organisme et ne puissent pas être éliminées par le système immunitaire. Ces cellules se distinguent nettement des cellules normales par une accumulation du LSA dans les cellules tumorales. En raison du métabolisme accéléré et de la teneur plus élevée en LSA à la surface des cellules tumorales, la concentration sanguine du LSA est plus élevée. Le LSA peut donc être considéré comme un marqueur tumoral non spécifique. Taux élevé: affections malignes: diverses tumeurs malignes (marqueur tumoral non spécifique) affections bénignes: processus inflammatoires, grossesse, abus nicotinique Facturation: N° pos (OFAS): 1424.00 Points tarifaires 81.00 Acide urique 212 Sérum, 1 ml 529 Urines, 10 ml liquide articulaire 1 ml Norme: sérum < 270 µmol/l < 372 µmol/l < 325 µmol/l < 350 mol/l < 420 mol/l urines 1.2 – 4.2 mmol/24 h < 0.8 mol/mol créatinine L’acide urique est un produit final du métabolisme des purines. L’élimination s’effectue à 80% par la voie rénale. Les taux élevés sont dus surtout à une élimination rénale réduite. Sérum: Taux élevé: goutte, insuffisance rénale, tumeur malignes (surtout avec une chimiothérapie ou avec une thérapie par radiation), diabète sucré, syndrome de Lesch-Nyhan (syndrome héréditaire récessif d’hyperuricémie avec dysfonction du système nerveux central), thrombocytémie essentielle, intoxication au plomb (élimination rénale réduite), syndrome de Bartter, médicaments: diurétiques thiazide, tuberculostatiques; hyperthyroïdie, hyperparathyroïdie, acromégalie, alcool, jeûne, prééclampsie (marqueur précoce). Taux abaissé: synthèse réduite d’acide urique, maladies hépatiques graves, élimination rénale accrue (déficience tubulaire), médicaments: allopurinol, coumarine, corticoïde, salicylate à fort dosage (> 3.0g par jour), phénylbutazone, œstrogène, xanthinurie. Urines: Taux élevé: goutte, nécrose cellulaire, déficience tubulaire, néphrolithiase urique. Taux abaissé: goutte, insuffisance rénale, exsiccose, allopurinol, diurétiques, salicylates, acidose, prééclampsie, hyperthyroïdie, acromégalie, maladie de stockage du glycogène, intoxication au plomb. Facturation: N° pos (OFAS): 1738.00 Points tarifaires 2.80 360 < 30 jours 30 jours – 12 mois 12 mois – 9 ans f > 9 ans m > 9 ans Acide valproïque, Valproate (Depakine®, Convulex®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: Antiépileptique 346 – 693 mol/l Répertoire des analyses labor team w ag 6 L’acide valproïque est utilisé dans les absences pyknoleptiques et les accès d’épilepsie. Il inhibe la décomposition de l’acide -butyrique dans le système nerveux. Après administration orale et résorption l’acide valproïque est éliminé en 8 à 15 heures par le foie (90%) et par les reins (5%). En 2-3 jours le steady-state est atteint. Effets secondaires: toxicité hépatique, pancréatite, thrombocytopénie, hyperammonémie. Facturation: N° pos (OFAS): 1070.00 Points tarifaires 15.90 5286 Acide valproïque libre Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 34.6 – 69.3 μmol/l Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1070.00 548 Points tarifaires 15.90 Acide vanylmandélique, VMA Urines, 50 ml ou 50 ml des urines de 24 h avec indication de la quantité totale, acidifiées avec 10 ml de HCl à 10% Norme: < 33.0 mol/24 h < 3.5 mol/mmol créatinine L’acide vanylmandélique est un produit de décomposition des catécholamines et joue un rôle dans le diagnostic des tumeurs du système sympathico-adrénalien. Du fait que les tumeurs renforcent la synthèse et la libération de catécholamines, on constate une augmentation de leur concentration dans le plasma et une forte élimination dans l’urine ainsi que de leurs produits de décomposition. Taux élevé: phéochromocytome, neuroblastome, hypertension artérielle essentielle. Taux abaissé: sans signification. Remarque: dans la mesure du possible arrêter de prendre les médicaments suivants 8 jours avant et pendant les prélèvements d’urines: méthyldopa, clonidine, guanéthidine, réserpine, bétabloquants, médicaments contenant de la chinidine, ampicilline, érythromycine et tétracycline. Les aliments suivants sont à éviter deux jours avant et pendant les prélèvements d’urines: café, thé, bananes, noix, fromage, vanille, agrumes; éviter le stress. Pour le diagnostic d’une tumeur produisant de la catécholamine il est recommandé de doser aussi les catécholamines dans les urines de 24 heures (s’y reporter). Facturation: N° pos (OFAS): 1742.00 Points tarifaires 76.00 504 Acide δ-aminolévulinique, ALA Urines, 50 ml (urines de 24 heures avec indication de la quantité totale, acidifiés avec 10 ml d’acide chlorhydrique (10%)) Norme: < 34.3 mol/24 h IBE: < 10 mol/mmol < 3.0 mmol/mol créatinine L’acide delta-aminolévulinique est un produit intermédiaire issu de la biosynthèse de la porphyrine. L’acide delta-aminolévulinique est généré par la succinyl coenzyme A, la glycine et le pyridoxalphosphate par l’intermédiaire de la synthétase de l’acide delta-aminolévulinique. Le porphobilinogène est produit par la condensation de deux molécules ALA avec l’aide de la synthétase de l’enzyme PBG. Taux élevé: porphyrie hépatique aiguë: porphyrie aiguë intermittente (AIP), coproporphyrie héréditaire, porphyria variegata (PV), porphyria cutanea tarda (PCT). Les crise aiguës de porphyrie peuvent être causées par des médicaments (induction de la synthétase de l’enzyme ALA δ), barbituriques, sulfamides, aminopyrine, griséofulvine, contraceptifs oraux. Intoxication au plomb: du fait de l’inhibition de la synthétase de PBG ALA δ on constate une augmentation de ALA δ dans le sang. Etant donné le stockage du plomb dans la moelle osseuse on peut éventuellement constater des taux faussement normaux de ALA δ dans le sang. Au contraire le ALA δ reste à un taux élevé dans l’urine, au moins un an après une intoxication au plomb. Remarque: le dosage commun du porphobilinogène, de la porphyrine et du ALA δ est recommandé. Le ALA δ peut être à un taux normal durant le temps de latence d’une porphyrie hépatique. Pour les porphyries érythropoïetique : taux normal. voir aussi porphyrine voir diagnostic porphyrie Facturation: N° pos (OFAS): 1263.00 Points tarifaires 44.00 387 Actine, autoanticorps, Aac anti-actine Sérum, 1 ml Norme: négatif Anticorps contre fibres de la musculature lisse. Présence avec anticorps contre muscle lisse. Taux élevé : hépatite autoimmune type Ia, polymyosite, infections virales. Facturation: N° pos (OFAS): 1098.00 Points tarifaires 52.00 747 Actinomycètes, Actinomyces Sérum, 1 ml Dépistage d’anticorps Norme: < 1:160 Les actinomycètes sont un groupe hétérogène de bactéries proches des corynébactéries et des mycobactéries. Il y a des actinomycètes anaérobes facultatives et aérobes obligatoires: Actinomycètes anaérobes facultatifs: Actinomyces pyogenes, Actinomyces israelii, Actinomyces odontilycus Présence: flore buccale Signes cliniques: actinomycose de la cavité buccale, actinomycose pulmonaire, actinomycose abdominale, affection canaliculaire du sac lacrymal, infections génitales, IUD, caries etc. Actinomycètes aérobes obligatoires: nocardia, streptomyces, dermatophilus, actinomadura, gordona, cellulomonas etc. Présence: eau et sol Signes cliniques: abcès cutanés et sous-cutanés (pied de Madura), infections pulmonaires purulentes et cavitaires, septicémie. Facturation: N° pos (OFAS): 3386.00 (3x) Points tarifaires 64.00 Répertoire des analyses labor team w ag 748 7 Acylcarnitine Sang EDTA, 3 ml Norme: < 0.4 Ratio L’acylcarnitine joue un rôle dans le diagnostic de dysfonctionnements métaboliques congemitaux. Taux élevé: perturbations de l’oxydation des acides gras, acides aminés, déficit d’acetyl-CoA à chaînes moyennes, acidurie propionique, acidurie isovalérianique, acidurie méthylmalonique, acide glutarique. Facturation: N° pos (OFAS): 2415.00 Points tarifaires 350.00 Adénosine monophosphate cyclique, AMP cyclique, cAMP 749 Plasma EDTA congelé, 3 ml 750 Urines congelés, 10 ml (urines de 24 heures avec indication de la quantité totale) Norme: plasma EDTA urines voir rapport 2.0 – 6.0 µmol/24h 0.18 – 0.53 µmol/mmol créatinine La sécrétion d’AMP cyclique mesurable dans l’urine se compose d’une partie issue du plasma et d’une autre issue des reins, elle est désignée par le terme d’AMP cyclique. La quantité de cAMP produite par le rein dépend du nombre de tubules et de la concentration de parathormone. Une forte concentration de parathormone entraîne une augmentation dans la formation de cAMP par stimulation de l’adénylatcyclase dans la corticosurrénale, qui est émise par les cellules tubulaires dans l’urine primaire. La sécrétion de l’AMP cyclique totale est mesurée d’après la présence de créatinine dans l’urine ou d’après le filtrat glomérulaire (dosage de la créatinine dans l’urine et le sérum). Taux élevé: hyperparthyroïdie, après injection PTH en cas d’un type type II Pseudohypoparathyroïdie, occasionnellement pour hypercalcémies tumorales; Taux abaissé: hypoparathyroïdie (type I pseudohypoparathyroïdie: après injection PTH ne présente pas d’augmentation). Facturation: N° pos (OFAS): 1254.00 Points tarifaires 68.00 Adénovirus Virus ADN, 65 à 80 nm; agent pathogène de maladies respiratoires aiguës, y compris la fièvre pharyngoconjonctivale, la kératoconjonctivite et les pneumonies. Entraîne souvent chez le petit enfant des gastroentérites comme les rotavirus. 405 Adénovirus, anticorps Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 4050 Points tarifaires 28.00 Adénovirus ADN Frottis (set PCR) Norme: Facturation: 2712 < 1:8 N° pos (OFAS): 3001.00 négatif N° pos (OFAS): 3007.00 Points tarifaires 195.00 Adiponéctine Sérum, 2 ml Norme: > 9 μg/ml Adiponéctine est exprimée dans les cellules graisseuses. Elle stimule l’oxydation des acides gras (par le biais de la stimulation de l’activité des AMP-kinases), réduit les acides gras libres dans le sang et améliore la sensitivité de l’insuline dans les cellules graisseuses, dans le fois et dans le muscle squelettique. De plus, des effets vasoprotecteus et anti-inflammatoires ont été décrits. Le taux de plasma des femmes est plus élevé chez les femmes que chez les hommes. L’adiponéctine corrèle inversement avec le degré d'obésité, en particulier les adiposités viscérales, l'hyperinsulinémie, la résistance à l'insuline et le risque de cardiopathie coronarienne. L’adiponéctine est pour cette raison décrite comme « biomarqueurs pour la résistance contre l'insuline ». Après une réduction du poids ou une thérapie avec un glitazone, les valeurs du plasma augmentant. Augmentation du taux : Insuffisance rénale chronique, diabète mellitus de type 1, anorexia nervosa. Diminution du taux : adipositas, diabète de type 2, syndrome métabolique. Une estimation de risque pour une résistance à l’insuline et l’artériosclérose est indiquée. Taux de sérum : <7 μg/l risque élevé à très élevé 7-9 μg/l risque normal >9 µg/l risque minime Facturation: N° pos (OFAS): 1355.00 Points tarifaires 68.00 1949 ADN, Crithidia luciliae – anticorps anti-ADN Sérum, 1 ml Norme: négatif La crithidia luciliae est un flagellaire (monocellulaire) pourvu d’un grand cinétoblaste (mitochondrie géante) contenant beaucoup d’ADN à double brin. Les auto-anticorps ADN ds peuvent être attestés avec une grande spécificité mais peu de sensibilité. Remarque: le dosage est utile surtout dans le cas de résultats incertains dans le test autoanticorps ADN à double brin. Facturation: N° pos (OFAS): 1112.00 Points tarifaires 52.00 281 ADN à double brin, autoanticorps, Aac anti-ds ADN, ADN natif, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Les auto-anticorps ds-ADN sont dirigés contre l’ ADN, les complexes de protéines ADN et les protéines associées à la chromatine. Ils peuvent signaler un lupus érythémateux disséminé, en particulier lorsque des Répertoire des analyses labor team w ag 8 anticorps antinucléaires (ANA) sont attestés par immunofluorescence sur les cellules Hep2 (structure homogène ou à grain fin et des mitoses positives). Sensibilité haute et spécifité basse pour LED. Taux élevé: LED, autres collagénoses, pas pour lupus médicamenteux. Remarque: dans les cas incertains il est recommandé de doser les auto-anticorps anti-chromatine (s’y référer) ou de recourir à l’immunofluorescence pour attester la présence d’auto-anticorps ADN à Crithidia luciliae (s’y référer). voir aussi ANA Facturation: N° pos (OFAS): 1112.00 Points tarifaires 52.00 1948 ADN à simple brin, autoanticorps Aac anti-ss-ADN Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Taux élevé: LED, lupus médicamenteux, arthrite rhumatismale, collagénoses diverses, hépatite autoimmune. Remarque: le dosage des auto-anticorps ADN à simle brin n’est plus recommandé, étant trop peu spécifique. Facturation: N° pos (OFAS): 1152.00 Points tarifaires 52.00 124 Adrénocorticotropine, ACTH, Corticotropine Plasma EDTA congelé, 2 ml Norme: 08:00 – 10:00 h 1.5 – 13.9 pmol/l 20:00 – 22:00 h 1.3 – 6.6 pmol/l L’ACTH est synthétisée dans les cellules basophiles de l’hypophyse et stockée dans les granules . Le facteur stimulant le plus important est la corticotrophine produite dans l’hypothalamus. Par l’intermédiaire d’un mécanisme de rétrocontrôle négatif l’ACTH stimule par les récepteurs la formation d’hormone stéroidienne dans la corticosurrénale. Demi-vie 10 minutes. Taux élevé: insuffisance corticosurrénale primaire, hyperplasie surrénale (syndrome de Cushing hypothalamique et hypophysaire), tumeurs produisant de l’ACTH (hypokaliémie et acidose métabolique), fréquent pour le carcinome bronchique microcellulaire (paranéoplastique). Taux abaissé: insuffisance corticosurrénalienne secondaire (hypothalamique-hypophysaire) adénome corticosurrénalien, carcinome corticosurrénalien, hyperplasie corticosurrénalienne bilatérale idiopathique. Remarque: la concentration d’ACTH est physiologiquement variable, plusieurs prises de sang effectuées dans des délais courts (par exemple 3 déterminations à distance de cinq minutes). Interprétation toujours avec valeurs de cortisol. Facturation: N° pos (OFAS): 1239.00 Points tarifaires 68.00 2264 Affection pulmonaire de l’aviculteur, précipitines Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 2273 Affection pulmonaire de l’éleveur de pigeon, précipitines Sérum, 2 ml Norme: Pigeon IgG Facturation: 1992 perruche IgG, e90 < 15.0 mg/l pigeon IgG, e91 < 7.5 mg/l perroquet IgG, e92 < 12.0 mg/l Points tarifaires 93.00 < 7.5 mg/l N° pos (OFAS): 1454.00 Points tarifaires 43.00 Agglutinines froides, Anticorps antiérythrocytaires Sérum, 37° C Préchauffer le tube et l’aiguille, procéder à la prise de sang, laisser coaguler le sang complet à 37° (incubateur ou bain-marie) durant deux heures, centrifugation à chaud (faire marcher 5 minutes avant). Puis pipeter le sérum dans un tube de plastique à fermeture vissée, inscrire la mention “sérum, 37° C“ ainsi que les coordonnées du patient, conserver à température ambiante (voir notice de pré-analyse). Norme: négatif Les agglutinines froides sont des autoanticorps antiérythrocytaires, en général de type IgM complète avec spécificité anti I, qui se fixent aux érythrocytes de façon réversible à des températures situées entre 0° C et la température corporelle. Elles peuvent causer une hémolyse intravasculaire qui aboutit en cas extrême à une crise hémolytique par activation du complément. Elles sont décelables à faibles doses chez les personnes en bonne santé. La critère décisif est le taux élevé et la température optimale. Taux élevé: maladie chronique primaire des agglutinines froides (rare, en général chez les personnes âgées, formation fréquente d’anticorps monoclonaux IgM kappa); maladie des agglutinines froides postinfectieuse aiguë secondaire (mycoplasme pneumoniae, mononucléose infectieuse, cytomégalie, rubéole; Maladies chroniques secondaires des agglutinines froides: tumeur maligne du système lymphoréticulaire. Remarque: test direct de Coomb en présence d’agglutinines froides en général positif. Facturation: N° pos (OFAS): 1483.00 Points tarifaires 9.20 4384 Agomélatine (Valdoxan®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 8.8 – 21 g/l Antidépresseur Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 203 Alanine aminotransférase, glutamatinopyruvique Sérum, 1 ml (sans hémolyse) Norme: < 1 jour 1 – 5 jours 5 jours – 1 an Points tarifaires 86.00 ALAT, < 31 U/l < 52 U/l < 60 U/l ALT, SGPT, Transaminase Répertoire des analyses labor team w ag 9 1 – 12 ans < 39 U/l f 12 – 17 ans < 23 U/l m 12 – 17 ans < 26 U/l >17 ans < 50 U/l L’ALAT est dissoute dans le cytoplasme des cellules hépatiques, la demi-vie étant de 47 heures. L’ALAT a une activité spécifique dans le foie dix fois supérieure à celle existant dans le cœur et les muscles du squelette et peut être ainsi considérée comme une enzyme spécifique du foie. Elle convient à la détection des affections hépatiques; paramètre important de nécrose hépatique. Taux élevé: hépatite virale aiguë, hépatite chronique (virale, autoimmune), intoxication hépatique (champignons, médicaments), cirrhose, ictère rétentionnel, tumeurs hépatiques, métastases, cholécystite, cholangite, stéatose du foie, insuffisance cardiaque, foie cardiaque, leptospirose, mononucléose, m. de Bang, pancréatite aiguë, infarctus, porphyrie, travail musculaire intense, hémolyse. Remarque: valeurs élevées fausses dues à l’hémolyse, congestion veineuse trop longue lors du prélèvement sanguin. Facturation: N° pos (OFAS): 1020.00 Points tarifaires 2.50 751 Albendazol (Zentel®) Sérum, 2 ml Norme: Anthelminticum Facturation: 100 – 800 µg/l N° pos (OFAS): 1071.00 Points tarifaires 99.00 Albumine 228 Sérum, 1 ml 505 Urines, 10 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale) 1674 Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: < 5 jours 20 – 36 g/l 5 jours – 3 ans 34 – 42 g/l 3 – 15 ans 38 – 54 g/l > 15 ans 35 – 52 g/l urines < 30 mg/24h < 3.0 mg/mmol créatinine < 3 – 25 mg/mmol créatinine: microalbuminurie 25 mg/mmol créatinine: macroalbuminurie liquide céphalorachidien 60 – 240 mg/l L’albumine est synthétisée dans le foie, la demi-vie dans le plasma est de 20 jours. La peau est le réservoir d’albumine. L’albumine remplit d’importantes fonctions en tant que protéine de transport (bilirubine, acides gras, acides aminés, hormones, ions, médicaments). De plus elle assure la pression osmotique colloïdale et joue le rôle de protéine en phases aiguës. Les dysfonctionnements de la fonction hépatique entraînent une limitation de la synthèse de l’albumine. Taux élevé: exsiccose, hémoconcentration Urines: néphropathie diabétique, hypertension, glomérulonéphrite, collagénose, amyloidose, carcinomes Taux abaissé: carences alimentaires, malabsorption, dysfonctionnements hépatiques caractérisés, inflammations aiguës, syndrome néphrotique, perte de protéine gastrointestinale (lymphangiectasie, m. de Crohn, colite ulcéreuse, m. de Whipple, maladie coeliaque, tumeur maligne, pancréatite chronique, infections gastrointestinales aigues, gastroentéropathie allergique, oedème angioneurotique), analbuminémie et hypoalbuminémie héréditaire, brûlures, grossesse, hyperhydratation. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1021.00 Points tarifaires 2.50 urines N° pos (OFAS): 1023.00 Points tarifaires 12.00 1673 sérum Albumine/IgG, rapport liquide céphalorachidien/sérum Sérum, 1 ml et Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: voir rapport La détermination simultanée de l’albumine dans le sérum et le liquide céphalorachidien permet de différencier les maladies affectant le système nerveux central. Le rapport est élevé pour la synthèse de l’immunoglobuline intrathécale (infections virales, bactériennes et mycotiques, sclérose en plaque, toxoplasmose, lymphome du système nerveux central, métastase cérébrale, carcinose méningée). En cas d’une augmentation des protéines dans le liquide céphalorachidien sans production locale d’immunoglobuline (phases précoces de méningites, polynévropathies, phase précoce du syndrome de Guillain-Barré, tumeurs cérébrales, métastases cérébrales, infarctus cérébraux, traumatismes cérébraux, atrophie cérébrale), pas d’élévation du rapport. Remarque: voir aussi bandes oligoclonales. Facturation: N° pos (OFAS): 1021.00(2x), 1451.00, 1450.00, 1440.00, 1456.00, 1441.00, 1457.00 Points tarifaires 60.80 117 Aldolase Sérum, 1 ml (sans hémolyse) Norme: < 2 ans < 12.0 U/l 2 – 16 ans < 9.0 U/l 16 – 150 ans < 7.6 U/l Taux élevé: atrophie musculaire de type Duchenne, courbatures, traumatisme musculaire, infarctus du myocarde, dermato-polymyosite, hépatite active, pancréatite hémorragique, trichinose, hémolyse. Facturation: N° pos (OFAS): 1025.00 Points tarifaires 5.00 Aldostérone 125 Sérum, 1 ml 555 Urines, 20 ml (urines de 24 heures avec indication de la quantité totale) Norme: sérum < 1 an couché 1 – 3 ans couché 3 – 7 ans couché 7 – 11 ans couché 3.4 – 2196.0 pmol/ll 83.4 – 1001.0 pmol/l 66.7 – 1279.0 pmol/l 50.0 – 473.0 pmol/l Répertoire des analyses labor team w ag 10 11 – 16 ans couché 16.7 – 306.0 pmol/l > 16 ans couché 48.7 – 270.0 pmol/l > 16 ans debout 63.9 – 522.6 pmol/l urines 7.5 – 70.0 nmol/24h 1.5 – 8.5 nmol/mmol créatinine L’aldostérone, hormone stéroïdienne cortico-surrénalienne de la zone gloméruleuse, assure la résorption du sodium et de l’eau dans les reins, l’équilibre électrolytique et aqueux et influence la pression sanguine en coordination avec le système rénine-angiotensine. Elle augmente l’élimination du potassium et stimule la réabsorption tubulaire du sodium. L’hypovolémie et/ou l’hyponatrémie augmentent dans l’apparail juxtaglomérulaire la synthèse de la renine. Cela conduit par une augmentation de la concentration de l’angiotensine II à une augmentation de la synthèse d’aldostérone et ainsi à un accroisement de la résorption rétrograde de l’eau et du sodium et à une escrétion de potassium. À l’inverse il y a un feedback négatif. L’aldostérone dans l’urine correspond à peu près à la production quotidienne et représente le paramètre stable par rapport au taux fluctuant d’aldostérone dans le sérum. L’aldostérone est secrétée à 0.5% sous forme libre, non métabolisée et non conjuguée, environ 10% sous forme d’aldostérone 18-glucuronide, environ 40% de tétrahydroaldostérone (métabolite principal, métbolisé dans le foie) et environ 50% sous forme de métabolites non identifiés. Taux élevé: hyperaldostéronisme primaire, syndrome de Conn (adénome corticosurrénalien); hyperplasie corticosurrénalienne (hyperaldostéronisme idiopathique); hyperaldostéronisme secondaire: hypertension rénovasculaire, hypertension maligne, insuffisance cardiaque, grossesse, hyperréninisme primaire, cirrhose avec œdème et ascite, syndrome néphrotique, thérapie diurétique excessive, syndrome de Bartter. Taux abaissé: hypoaldostéronisme idopathique, m. de Addison, hypokaliémie, hypoaldostéronisme secondaire, suppression par glucocorticoïdes synthétiques. Remarque: pour les femmes détermination dans la première partie du cycle si possible. Arrêter les médicaments (au moins 8 jours avant) si possible: diurétiques, antihypertenseurs, laxatifs, préparations à base de potassium, corticostéroïdes. Au moins 2 à 4 semaines avant: spironolacton. Les bétabloquants, antagonistes α centraux, antiacides et corticostéroïdes donnent des valeurs basses erronées. Des valeurs élevées erronées peuvent être causées par les sympathicotoniques, les diurétiques, les laxatifs et les inhibiteurs de l’ovulation. Le sodium, le potassium et la créatinine dans l’urine sont d’autres paramètres de laboratoires qui peuvent donner des indications. La détermination simultanée de la rénine est recommandée. voir aussi rénine. Facturation: N° pos (OFAS): 1026.00 Points tarifaires 30.00 2708 754 Alfentanil (Rapifen®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Analgésique Facturation: N° pos (OFAS): 1065.00 Points tarifaires 140.00 Allopurinol (Zyloric®, Allopur®, Mephanol®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: Urostatique Facturation: Allopurinol Oxypurinol 2.0 – 20.0 mg/l 2.0 – 20.0 mg/l N° pos (OFAS): 1051.00 (2x) Points tarifaires 230.00 Alphabloquants Pour les informations complémentaires voir les substances individuelles N°analyse Médicament 5315 Carvedilole Autres sur demande zone thérapeutique <74 µg/l zone toxique Alprazolame (Xanax®) 2548 Sérum 2 ml 3608 Urines, 10 ml Norme: Antidépressiv Facturation: sérum urines 5.0 – 50 ng/ml négatif sérum urines N° pos (OFAS): 1065.00 N° pos (OFAS): 1071.00 Points tarifaires 140.00 Points tarifaires 99.00 Aluminium 378 Sang hépariné, 4 ml 586 Urines, 20 ml < 1.10 g/l < 2.2 mol/l < 200 mol/mol créatinine L’aluminium qui n’est pas un oligo-élément essentiel est absorbé dans le sérum par l’intermédiaire de l’alimentation quotidienne en concentration relativement faible. Des quantités plus élevées peuvent être constatées après une absorption plus forte ou une élimination insuffisante. L’aluminium possède une affinité très variée avec les divers organes. Les taux bas peuvent avoir déjà des effets très toxiques pour le système nerveux central (encéphalopathie causée par l’aluminium). Les patients souffrant d’insuffisance rénale ont besoin quotidiennement de hautes doses d’hydroxyde d’aluminium (Alucol®) pour eviter une hyperphosphatémie. Ces doses entraînant un risque d’intoxication. Facturation: N° pos (OFAS): 1041.00 Points tarifaires 105.00 Norme: sang hépariné urines Répertoire des analyses labor team w ag 11 Alvéolite allergique extrinsèque, anticorps Poumon du fermier Pseudotuberculose aspergillaire Affection pulmonaire de l’aviculteur Affection pulmonaire au contact du malt Aspergillose Affection pulmonaire du fromager Bagasosse, Subérose, Affection pulmonaire viticulteur A. pulmonaire du cultivateur de tomates Contact des chiens Affection due à la cellulose, Poussière de bois, Subérose, Séquiose Champignonniste Humidificateur Nocardiose Candidiase pulmonaire Mycoses pulmonaires Mycoses affectant divers organes 3699 Micropolyspora faeni Foin Aspergillus fumigatus Aspergillus niger Mucor racemosus Aureobasidium pullulans Penicillium notatum Penicillium ssp. Thermoactinomyces vulgaris Pigeon, excrément Pigeon, sérum Pigeon, plume Aspergillus fumigatus Perruche, sérum, excrément, plume Perroquet, sérum, excrément, plume Pigeon, sérum, excrément, plume Aspergillus fumigatus Aspergillus flavus Aspergillus fumigatus Aspergillus nidulans Aspergillus niger Aspergillus repens Aspergillus terreus Aspergillus clavatus Aspergillus amstelodami Aspergillus oryzae Aspergillus versicolor Penicillium camemberti Penicillium roqueforti Thermoactinomyces vulgaris Penicillium brevi-compactum Aspergillus versicolor Alternaria tenuis Alternaria alternata Aspergillus fumigatus Penicillium frequentans Aureobasidium pullulans Fusarium species Mikropolyspora faeni Mucor species Penicillium species Rhizopus Thermoactinomyces candidus Thermoactinomyces vulgaris Mikropolyspora faeni Thermoactinomyces vulgaris Thermoactinomyces vulgaris Aureobasidium pullulans Mucor mucedo Mucor racemosus Mucor spinosus Fusarium culmorum Mikropolyspora faeni Rhizopus nigricans Nocardia asteroides Candida albicans Penicillium notatum Penicillium virdicatum Cladosporium cladosporoides. Fusarium pulm. Amantadine (PK-Merz®, Symmetrel®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 300 – 600 g/l anti-parkinsonien, virostatique Facturation: N° pos (OFAS): 1083.00 Points tarifaires 86.00 Amibes Les amibes sont des protozoaires (rizopodes). L’entamoeba histolytica est absorbée avec des aliments contaminés, l’eau potable ou l’eau du bain. La période d’incubation varie d’une semaine à plusieurs années. La personne infectée peut éliminer des kystes infectieux (formes minuta) sans toutefois présenter des signes de maladie. L’infection peut durer des années, pouvant guérir spontanément ou récidiver avec constipation, coliques, syndrome de dysenterie, amibiases extra-intestinales ou abcès hépatiques. Les autres sortes d’amibes (entamoeba coli, e.bütschii, endolimax nana, e.hartmanni, dientamoeba fragilis) sont aussi présentes dans l’intestin et dans les selles mais ne provoquent pas de manifestations cliniques. Répertoire des analyses labor team w ag 12 406 Amibes, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:20 En cas d’amibiase invasive le système immunitaire est stimulé et des anticorps se forment. L’attestation de la présence d’anticorps réussit dans 95% des cas pour l’amibiase extra-intestinale. Dans le cas d’abcès du foie dus aux amibes les anticorps sont attestés une à deux semaines après les manifestations cliniques. Facturation: N° pos (OFAS): 3514.00 Points tarifaires 29.00 5510 Amibes, Lamblia Selles dans SAF N° art. M526 Détection d’agent pathogène, cystes dans les selles Facturation: N° pos (OFAS): 3501, 2526.00 Points tarifaires 136.00 362 Amikacine (Amikine®) Sérum, 1 ml (taux) minimum: < 8.5 mol/l (taux) minimum: prise de sang avant traitement (taux) maximum: 34.0 – 42.0 mol/l (taux) maximum: 15 à 30 min. après la fin de la perfusion ou 1 heure après administration im. toxique > 68 mol/l Demi-vie d’élimination: 2.5 h Aminoglycoside Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 351 Amiodarone (Cordarone®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.8 – 3.9 mol/l Desméthylamiodarone (métabolite): 0.8 – 4.5 mol/l L’antiarythmique de classe III fait partie des antagonistes du sodium avec stabilisation de la membrane des cellules du muscle cardiaque. Les domaines d’application sont les arythmies ventriculaires et atriales (prolongation du temps du potentiel d’actio et la période réfractaire). Taux de résorption: 22 - 86%; liaison protéine du plasma 96%; durée de demi-vie 14 à 100 jours avec tendance au cumul. Les taux d’amiodarone indiquent le taux des médicaments dans le plasma, le métabolite desméthylamiodarone est éliminé 3 à 4 semaines plus tard. Un taux normal d’amiodarone en relation avec un taux élevé de desméthylamiodarone indique un surdosage probable. Cf aussi desméthylamiodarone Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 2138 Amisulpride (Solian®) Urines, 10 ml Norme: Neuroleptique Facturation: 50 – 600 g/l N° pos (OFAS): 1578.00 Points tarifaires 86.00 Amitriptyline (Saroten®, Tryptizol®) 758 Sérum, 2 ml 759 Urines, 10ml Zone thérapeutique: 180 – 900 nmol/l toxique > 1450 nmol/l Demi-vie: 10 – 75 h L’amitrityline fait partie des antidépresseurs tricycliques. Le métabolite nortryptiline est particulièrement efficace. Les principaux domaines d’utilisation sont les dépressions. En dehors d’une stimulation du système sympathique des effets sympatholytiques aigus se manifestent lors d’un dosage plus fort (perturbations orthostatiques de la circulation, perturbations du rythme cardiaque etc). La sécheresse buccale, les perturbations de la miction sont caractéristiques des effets anticholinergiques. Intoxications : arythmies; tachycardie paroxystique supra-ventriculare et bloc atrio-ventriculare, agitation, hallucinations, hyperacousie, crampes, fièvre, coma. Remarque: il n’y a pas de lien entre la concentration dans le plasma et l’effet thérapeutique. Eventuellement en augmentation pour une thérapie simultanée aux benzodiazépines et métoprolol. Facturation: N° pos (OFAS): 1696.00 Points tarifaires 15.90 3393 Amlodipine (Norvasc®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 5.0 – 15.0 g/l Inhibiteur calcique Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 760 Points tarifaires 99.00 Ammoniaque Plasma EDTA, 2ml congelé. Centrifuger immédiatement après la prise de sang, congeler ou apporter au laboratoire dans l’heure qui suit. Norme: 250 – 940 g/l L’ammoniaque résulte du métabolisme cellulaire des protéines, des purines, des acides aminés, des amines et de la dégradation des protéines par les bactéries dans l’intestin (25%). Moins de 1% de l’ammoniaque existe sous forme non ionisée avec un pH normal du sang. Dans des conditions alcalines la partie non-ionisée augmente, et une lésion toxique du système nerveux central en résulte. La décomposition s’effectue dans le foie par le cycle de l’urée. Taux élevé: atteinte grave du parenchyme hépatique (cirrhose avancée, atteinte aiguë du foie à la suite d’une hépatite ou d’une intoxication). Facteurs extra-hépatiques d’une lésion hépatique: apport protéinique trop élevé, hémorragies gastro-intestinales, infections, alcool, hypokaliémie, thérapie diurétique, alcalose métabolique, diurèse réduite, shunt de porto-cave (pas de possibilité de décomposition par les cellules Répertoire des analyses labor team w ag 13 hépatiques), déficience enzymatique rare dans le cycle de l’urée (hyperammonémie) chez le nourrisson et le jeune enfant. Syndrome de Reyes. Remarque: pour déterminer l’ammoniaque ne pas dépasser 20 à 30 minutes entre la prise de sang et la centrifugation. La concentration d’ammoniaque est trois fois supérieure dans les érythrocytes à celle du plasma. Si l’échantillon est laissé trois heures à température ambiante, la valeur de départ peut être multipliée par deux. Valeurs élevées fausses suite à l’hémolyse et au tabagisme. Facturation: N° pos (OFAS): 1045.00 Points tarifaires 42.00 2471 Amoxicilline (Clamoxyl®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: Vallée 0.5 – 1.0 mg/l Pic 5.0 – 15.0 mg/l Aminopénicilline Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 Amphétamine 515 Urines, 20 ml 5159 Sérum, 2 ml Norme: urines négatif sérum < 15 µg/l 30% éliminées par les reins dans les 48 heures; élimination plus forte avec pH de bas taux. Examen, un à trois jours après la prise des amphétamines. Remarque : de nombreux médicaments contiennent des dérivés d’amphétamines. Durée attestée de 2 à 4 jours. Remarque: cf. dépistage des drogues et méthamphétamine Facturation: urines N° pos (OFAS): 1687.00 Points tarifaires 13.00 sérum N° pos (OFAS): 1683.00 Points tarifaires 110.00 2648 Amphiphysin 1, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:10 Anticorps anti-amphiphysine 1 La preuve de la présence de cet anticorps permet principalement de dépister un carcinome occulte en cas de symptômes neurologiques correspondants, en particulier dans le cadre du syndrome dit de l’homme raide ou SHR. Cependant, des estimations fiables sur la sensibilité du diagnostic de l’autoanticorps anti-amphiphysine-1 en cas de SHR paranéoplasique ne sont pour le moment pas possibles en raison du faible nombre de patients positifs à l’anticorps. Les anticorps anti-amphiphysine-1 ne sont cependant pas spécifiques au syndrome SHR, étant donné qu’ils ont été mis en évidence dans des cas d’encéphalomyélite paranéoplasique ainsi que dans 4% des patients atteints d’autres syndromes neurologiques paranéoplasiques. Taux élevé: syndrome paranéoplasique de l’homme raide, polynévrite sensorielle subaiguë (neuronopathie), encéphalomyélite. Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 44123 Amylase, isoenzymes de l’ Sérum, 1 ml Norme: amylase salivaire < 47 U/l Type pancréatique P2 < 53 U/l macroamylase 0.0 U/l amylase totale < 100 U/l Séparation en isoenzymes par électrophorèse. La macroamylase est un complexe constitué d’amylase, d’IgG ou IgA, d’albumine ou d’antitrypsine 1, qui ne peuvent être éliminés par les reins. En cas d’hyperamylasémie existant depuis longtemps et dont l’origine n’est pas déterminée il est recommandé de rechercher les macroamylases. Lien avec les lymphomes, les myélomes et le SIDA. Facturation: N° pos (OFAS): 1049.00 Points tarifaires 195.00 206 Amylase pancréatique, p-amylase Sérum, 1 ml Norme: < 6 mois < 8 U/l 6 – 12 mois < 23 U/l 1 – 17 ans < 39 U/l > 17 ans < 53 U/l Pour le diagnostic des pancréatopathies la détermination de l’amylase du pancréas est supérieure à celle de l’amylase-. La sensibilité à l’identification d’une pancréatite est (comme pour la lipase) supérieure à 95% (amylase-, ca. 85%). Taux élevé: pancréatite aiguë, accès aigu de pancréatite chronique, ulcère pénétrant dans le pancréas, pseudokystes du pancréas, tumeurs du pancréas, kystes à échinocoques, abcès du pancréas, traumatismes du pancréas, abdomen aigu, après CPRE, insuffisance rénale, hépatite virale. Facturation: N° pos (OFAS): 1592.00 Points tarifaires 3.60 Amylase, Alpha amylase 113 506 761 762 Sérum, 1 ml Urines, 10 ml (urines spontanées) Pleura, 1 ml Ascite, 1 ml Norme: sérum urines pleura ascite < 69 ans > 69 ans < 125 U/l < 160 U/l < 450 U/l < 100 U/l < 100 U/l Répertoire des analyses labor team w ag 14 L’amylase alpha est synthétisée dans l’épithélium sécrétoire de toutes les glandes salivaires et les acini de la vésicule biliaire et émise dans le tube digestif. Après une filtration glomérulaire totale l’amylase est absorbée à 50% par les tubules. Taux élevé: pancréatite aiguë, phase aiguë d’une pancréatite chronique, ulcère pénétrant dans le pancréas, pseudokystes du pancréas, tumeurs du pancréas, kystes échinocoques, abcès du pancréas, traumatismes du pancréas, maladies des glandes salivaires (parotide, oreillons), abdomen aigu, après CPRE, paranéoplastique (pancréas, ovaire, bronches), médicaments (diurétiques, oestrogènes, sulfapyridine, infusion d’hydroxyéthylamidon), intoxication (alcool, opiacées, nicotine, héroïne, théophylline, paracétamol etc), brûlures, cétoacidose diabétique; hypertriglycéridémie (risque élevé de pancréatite); insuffisance rénale; hépatite virale,sarcoidose, typhus abdominale. Remarque: pour déterminer l’amylase dans l’urine, même méthode que pour la détermination dans le sérum, mais l’analyse de l’urine collectée sur 24 heures permet d’améliorer l’exactitude car les augmentations épisodiques sont inclues. Cf aussi amylase du pancréas, ísoenzyme de l’amylase. Pour le diagnostic des pancréatopathies la détermination de l’amylase du pancréas est supérieure à celle de l’amylase-. La sensibilité à l’identification d’une pancréatite est (comme pour la lipase) supérieure à 95% (amylase-, ca. 85%). Facturation: N° pos (OFAS): 1047.00 Points tarifaires 2.50 Analgésiques Pour les informations complémentaires voir les substances individuelles N°analyse 2280 2708 2139 5287 1904 1943 5295 4973 2281 2037 5095 2069 347 2782 614 3508 624 625 5269 653 672 690 5999 2279 2137 Médicament Acide méfénamique (Ponstan®) Alfentanil (Rapifen®) Buprénorphine (Temgesic®) Buprénorphine (urine) Chloroquine (Chlorochin®, Nivaquin®) Diclofénac (Voltaren® o.a.) Fentanyl Hydromorphone Ibuprofen (Brufen®) Indométacine (Indocid® o.a.) Lornoxicam Métamizole (Novalgin® o.a.) Naproxène (Proxen®, Apranax®) Oxycodone (Oxycontin®, Oxynorm®) Paracétamol (Acétaminophène), (Panadol® o.a.) Péthidine Phénazone Phénylbutazone (Butadion®) Piroxicam Propyphénazone (contenu dans plusieurs médicaments) Salicylate (Aspirin®, etc.) Sulfasalazine (Salazopyrin®) Tapentadol Tramadol (Sérum) Tramadol (Urin) Zone thérapeutique 2.0 – 10.0 mg/l voir rapport 0.5 – 5.0 g/l 0.00 – 3.00 g/l 20 – 200 g/l 0.1 – 2.5 mg/l voir rapport 5.0 – 15.0 g/l 15 – 30 mg/l 0.3 – 2.5 mg/l voir rapport 1.0 – 12.0 mg/l 25.0 – 75.0 g/ml 5.0 – 50.0 g/l 5.0 – 25.0 mg/l 100 – 500 ng/ml 5 – 20 g/ml 40 – 100 mg/l voir rapport 1.5 – 12.5 mg/l 20 – 250 mg/l 20 – 50 mg/l 25 – 375 g/l 200 – 600 µg/l Zone toxique > 500 g/l > 4000 mg/l > 100 mg/l > 50 g/ml > 200 mg/l > 400 mg/l negativ Autres sur demande 1910 Analyse des chromosomes: amniocentèse Sang héparine, 5 ml liquide amniotique Facturation: N° pos (OFAS): 2000.00, 2001.00, 2003.00 327 Points tarifaires 805.00 ANCA, Anticorps cytoplasme des neutrophiles Sérum, 2 ml Norme: négatif Autoanticorps dirigés contre diverses enzymes dans les granules de granulocytes et monocytes neutrophiles. La recherche s’effectue au moyen de la fluorescence immunitaire indirecte de préparation de granulocytes; C-ANCA: granulomatose de Wegener (10%); polyartérite microscopique (45%), syndrome de Churg-Strauss (10%); périartérite noueuse (5%), glomérulonephrite (25%) P-ANCA: granulomatose de Wegener (10%), polyartérite microscopique (45%), syndrome de Churg-Strauss (65%); périartérite noueuse (15%), glomérulonephrite (65%); syndrome de Goodpasture X-ANCA: m. de Crohn, colite ulcéreuse, cholangite sclérosante primaire, hépatites autoimmunitaires, LED, polyartérite ANCA atypique: maladies inflammatoires de l’intestin, vasculite cutanée, fibrose kystique, hépatite auto immunitaire. Remarque: si le résultat est positif, un test des anticorps MPO et PR3 est automatiquement effectué. Dans un cas classique le C-ANCA est positif pour PR3 et P-ANCA pour MPO. La fluorescence nucléaire permet d’analyser aussi les anticorps antinucléaires. Lorsque des anticorps antinucléaires sont présents il n’est pas possible d’indiquer le titrage pour P-ANCA ou X-ANCA. Screening: N° pos (OFAS): 1160.00 Points tarifaires 37.00 Typage: Points tarifaires 195.00 Répertoire des analyses labor team w ag 2460 15 Androstandiol glucoronide Sérum, 2 ml Norme: 0.5 – 5.4 µg/l 0.1 – 6.0 µg/l m 3.4 – 22.0 µg/l L’androstandiol glucoronide est un métabolite du métabolisme périphérique des androgènes (testostérone, dihydrotestostérone), qui joue un rôle important pour le diagnostic de l’hirsutisme idiopathique . Les études ont montré que les patientes atteintes d’hirsutisme pouvaient présenter des taux normaux de testostérone, d’androstènedione et de dihydrotestostérone, alors que les valeurs d’androstandiol glucoronide étaient élevées. Taux élevé: hirsutisme, ovaires polykystiques Facturation: N° pos (OFAS): 1054.00 Points tarifaires 68.00 268 f < 50 ans > 50 ans Androstènedione Sérum, 2 ml Norme: < 10 ans < 1.8 nmol/l 10 – 14 ans < 10.5 nmol/l 14 – 19 ans < 10.8 nmol/l > 40 ans < 10.5 nmol/l m 10 – 14 ans < 3.8 nmol/l 14 – 20 ans < 9.2 nmol/l 20 – 40 ans < 10.9 nmol/l > 40 ans < 9.2 nmol/l L’androstènedione fait partie avec la DHEA (déhydroepiandrostérone) des cétostéroïdes 17, synthétisée à partir de la progestérone à 60% dans la corticosurrénale, le reste de la production provenant de l’ovaire. L’androstènedione est le précurseur des hormones stéroïdiennes (oestrone, oestradiol, testostérone et dihydrotestostérone). La production circadienne de l’androstanédione est soumise à un mécanisme de feed-back de l’ACTH et à l’influence de la sécrétion de LH. Au milieu du cycle le taux de l’androstènedione est multiplié. L’androstènedione peut être augmenté dans un déficit en 21-Hydroxylase par un bloquage enzymatique. Taux élevé: hyperfonction corticosurrénale, hyperplasie corticosurrénale, hirsutisme adrénalien, syndrome adrénogénital, hyperandrogénémie, virilisation, ovaires polykystiques, tumeurs ovariennes, syndrome de Cushing, adiposité, grossesse. Taux abaissé: insuffisance corticosurrénale, postménopause, thérapie au clomifen, insuffisance ovarienne, drépanocytose, thérapie par glucocorticoïdes. Remarque: la détermination doit avoir lieu dans la première moitié du cycle (phase folliculaire). Facturation: N° pos (OFAS): 1055.00 Points tarifaires 30.00 f Angiotensine, enzyme de conversion de l’, ACE, ECA 219 Sérum, 2 ml 764 Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: sérum 8.0 – 52.0 U/l liquide céphalorachidien < 2.00 U/l L’ ACE est une enzyme importante du système rénine-aldostérone et du système kallicréine-bradykinine. L’effet de l’ACE réside dans la formation de l’angiotensine II vasoconstrictrice et augmentant la pression sanguine, de plus elle catalyse la décomposition de la bradykinine à effet vasodilateur. L’ ACE se trouve en partie liée dans la membrane des cellules de l’endothélium des capillaires pulmonaires et est émise dans le plasma dans le cas de certaines maladies pulmonaires granulomateuses. Taux élevé: sarcoïdose, alvéolite allergique, hépatite, cirhose biliaire, diabète sucré, Lèpre, maladie de Gaucher, bérylliose, asbestose, silicose, VIH, maladies rénales, histiocytose maligne, hyperthyroïdie, grossesse, MCTD. Taux abaissé: myélome multiple, lymphome malin, néoplasie pulmonaire, hypothyroïdie Remarque: Les inhibiteurs ACE augmentent la concentration d’ACE. La concentration présente des différences considérables selon les individus mais reste stable pour chaque individu. Les membres d’une même famille présentent souvent des résultats semblables. C’est pourquoi on suppose que la concentration d’ACE est déterminée génétiquement. Cf ACE délétion-polymorphisme Facturation: N° pos (OFAS): 1059.00 Points tarifaires 23.00 765 Angiotensine, enzyme de conversion de l’, poly-morphisme de délétion ACE, ECA, poly-morphisme de délétion Sang EDTA, 5 ml La concentration présente des différences considérables selon les individus mais reste stable pour chaque individu. Les membres d’une même famille présentent souvent des résultats semblables. C’est pourquoi on suppose que la concentration d’ACE est déterminée génétiquement. On a pu constater un polymorphisme d’insertion (I) et de délétion (D). Trois génotypes existent: DD ; II et ID. Les patients homozygotes DD présentent en moyenne des concentrations d’ECA doubles de celles des patients homozygotes II. Ces derniers temps, des études ont montré que le D-allèle est plus fréquent chez les patients avec coronaropathie et hypertrophie ventriculaire que dans les groupes sains. Chez les patients avec coronaropathies sans facteurs de risques significatifs il semble donc indiqué de définir le génotype ACE afin de procéder à un diagnostic et d’influencer le choix d’une thérapie. Il n’est pas encore clair si l’athérosclérose est stimulée par D-allèle. et qu’il existe une participation à l’apparition de la sarcoïdose. Facturation: prix sur demande 5288 Amphotéricine B Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Facturation: N pos (OFAS) : 1176.00 3557 Points tarifaires 84.00 Annexine V IgG, IgM, autoanticorps, Aac anti-annexine Sérum, 2 ml Répertoire des analyses labor team w ag 16 Norme: IgG < 5.0 U/ml IgM < 5.0 U/ml L’annexine V est une protéine anticoagulante qui possède une forte affinité pour les phospholipides et se trouve sur la surface apicale des syncytiotrophoblastes et dans les cellules endothéliales des nerfs du cordon ombilical. Elle maintient la fluidité du sang dans le placenta. Les anticorps anti-annexine V sont utilisés non seulement comme marqueurs de risque d’avortement spontané récurrent, mais semblent aussi jouer un rôle dans les échecs des tentatives fécondation in vitro (les anticorps anti-annexine V se lient aux syncytiotrophoblastes et induisent une réduction importante de la concentration en gonadotropine par une apoptose des trophoblastes). Facturation: N° pos (OFAS): 3472.00 (2x) Points tarifaires 84.00 Antiarhythmiques Pour les informations complémentaires voir les substances individuelles N°analyse Médicament 351 Amiodarone (Cordarone®) 3511 Desméthylamiodarone 596 Chinidine 1947 Disopyramide (Norpace®) 1971 Flecaïnide (Tambocor®) 2052 Lidocaïne (Xylocaïne®) 2074 Méxilétine (Mexitil®) 644 Procaïnamide (Pronestyl®) 3173 Propafénone (Rytmonorm®) 730 Vérapamil (Isoptin®) Autres sur demande Zone thérapeutique 0.8 – 3.9 mol/l 0.8 – 4.5 mol/l 1.0 – 5.0 mg/l 2.0 – 5.0 g/ml 0.2 – 1.0 mg/l 1.5 – 5.0 g/ml 0.1 – 2.0 g/ml 4.0 – 10 g/ml 0.05 – 1.0 mg/l 50 – 350 µg/l Zone toxique > 10 mg/l > 7 g/ml > 8 g/ml > 3 g/ml > 16 g/ml >1.5 mg/l Antibiotiques Dosage durant le traitement afin d’éviter un surdosage ou un sous-dosage (en particulier en cas de dysfonctionnement rénal ou hépatique ainsi que pour les prématurés et les nouveaux-nés). Important: moment de la prise de sang (voir substances particulières) N°analyse Antibiotiques/Antimycotiques 362 2471 5288 3219 5289 3806 5298 1901 5299 3349 5290 2301 4167 1972 487 5312 5292 5302 340 632 5303 5304 3108 Amikacine (Amikine®) Amoxicilline (Clamoxyl®) Amphotéricine B Céfazoline (Kefzol®) Ceftazidime Ceftriaxone (Rocephin®) Céfuroxime Chloramphénicol Ciprofloxacine Clarithromycine (Klacid®) Clindamycine Doxycycline Fluconazole Flucytosine (Ancotil®) Gentamycine (Garamycin®) Itraconazole Linézolide Métronidazole Nétilmycine (Netromycin®) Piperacilline (Pipril®) Pyrazinamide Rifabutine Rifampicine (Rimactan®) 3858 5305 384 5291 Teicoplanine Terbinafine Tobramycine (Obracin®) Triméthoprime/Sulfaméthoxazole (Bactrim®) 726 Vancomycine (Vancocin®) Autres sur demande 280 Zone thérapeutique (minimum) < 8.5 mol/l 0.5 – 1.0 mg/l voir rapport 10 – 150 mg/l voir rapport 10 – 100 mg/l voir rapport 1.0 – 5.0 mg/l voir rapport 1.0 – 5.0 mg/l voir rapport 1.0 – 5.0 mg/l < 10 mg/l 25.0 – 50.0 mg/l < 2.0 mg/l 0.03 – 0.50 mg/ 5.00 – 20.0 mg/l voir rapport < 2.0 mg/l 1.0 – 5.0 mg/l voir rapport voir rapport 0.1 – 1.0 mg/l 5.0 – 60.0 mg/l voir rapport < 0.2 mg/l voir rapport 3.4 – 6.7 mol/l Zone toxique (Pic) 34.0 – 42.0 mol/l 5.0 – 15.0 mg/l 10.0 – 20.0 mg/l 50 – 100 mg/l 5.0 – 10.0 mg/l 5.0 – 12.0 mg/l 20.0 – 70.0 mg/l 4.0 – 10.0 mg/l pic >12.0 mg/l toxique 5.0 – 10.0 mg/l 13.4 – 26.8 mol/l Anticorps antinucléaires, AAN, Facteurs antinucléaires, ANA Sérum, 1 ml Norme: negatif Les anticorps antinucléaires, ANA, englobent l’ensemble de tous les anticorps contre les antigènes nucléaires. Ils sont dirigés contre des éléments cellulaires se trouvant principalement dans le nucléoplasme, dans la matrice nucléaire, le nucléole et en partie dans le cytoplasme. Le dépistage ANA permet de détecter de nombreux antigènes nucléaires grâce à un procédé fluorescent. L’analyse est effectuée au moyen de l’immunofluorescence indirecte sur des cellules Hep-2 (culture de cellules cancéreuses du larynx). Il est possible de différencier et d’interpréter les manifestations cliniques en déterminant les anticorps selon la méthode ELISA ou Blot (ADN à double brin, chromatine, histone, screen ENA 7 et différenciation de SS-A, SS-B, Sm, RNP, Scl70, Jo-1, CENP-B). Maladie Anémie hémolytique autoimmunitaire AAN en pourcentage des cas 40 – 50 Répertoire des analyses labor team w ag Hépatite active chronique autoimmunitaire Thyroidite autoimmunitaire Syndrome de CREST LE discoïde Dermatomyosite LE induit par médicament Mononucléose Myasthénie gravis Polymyosite Cirrhose primaire biliaire, PBC Arthrite rhumatismale Grossesse Syndrome de Sharp = MTCD Syndrome de Sjögren Sclérodermie LE systémique Personnes en bonne santé, âgées 17 30 – 50 20 – 40 95 21 – 50 40 95 30 – 70 35 – 50 40 40 50 50 99 50 30 99 30 Etats ou maladies où des AAN peuvent apparaître: Sclérose en plaques, parents sains de patients atteints de collagénose, tumeur maligne, leucémies paranéoplastiques, psoriasis, patients hémodyalisés, maladies infectieuses. Evaluation: négatif: (<1:80) Pour LED supposé: ds-DNA autoanticorps, chromatine auto- anticorps Pour autres collagénoses supposées : dépistage ENA-7 positif: (>1:80) Fluorescence «homogène» ou «fine granulation» avec mitoses positives: Indication de LED ; poursuite de la recherche avec définition des autoanticorps dsADN, autoanticorps chromatine Fluorescence «mouchetage grossier»: indication de LED, syndrome de Sjögren, syndrome de Sharp; poursuite de la recherche avec détermination ENA-7. Fluorescence « centromère »: Indication du syndrome de CREST Fluorescence « nucléolaire »: Indication de sclérodermie. Poursuite de la recherche avec détermination de ENA-7. Fluorescence «tâches nucléaires multiples»: Indication d’une cirrhose biliaire primaire. Recherche avec détermination des autoanticorps mitochondriques, autoanticorps M2. Remarque: titrage de > 1:320 probabilité de maladie autoimmunitaire (collagénose). De nombreux autres échantillons fluorescents existent qui ne sont pas mentionnés ici. Leur signification pour le diagnostic est indiquée dans le rapport. Facturation: N° pos (OFAS): 1191.00 Points tarifaires 50.00 164 Anticorps irréguliers, dépistage, Test de antiérythrocytaires, Anticorps antiérythrocytaires Coombs indirect, Sérum, 2 ml et Sang EDTA (avec indication du nom, prénom et de la date de naissance). Norme: négatif Attestation des alloanticorps irréguliers, antiérythrocytaires. Immunisation par antigènes des érythrocytes lors de transfusions, grossesse, avortement. Pour la maladie hémolytique du nouveau-né (MHN) seuls les anticorps de type IgG sont pertinents, passant dans le placenta. e Dépistage pendant la grossesse: premier examen au début de la grossesse, second examen entre la 24 e et la 28 semaine. Remarque: un résultat positif peut être confirmé par une spécification des anticorps et un titrage. voir«titrage-spécification». En présence d’anticorps avec risque de MHN il est recommandé de rechercher l’antigène correspondant chez le père de l’enfant – voir «antigène érythrocytaire chez le père» Facturation: N° pos (OFAS): 1287.00, 1288.00 Points tarifaires 43.30 163 Anticorps irréguliers, spécification, Spécification des alloanticorps antiérythrocytaires Sérum, 2 ml et Sang EDTA (avec indication du nom, prénom et de la date de naissance). Pour un test de dépistage demander le test de recherche d’anticorps irréguliers (Analyse N° 164). Le test permet d’affiner la spécification dans le cas d’un test anticorps irréguliers positif. Un titrage est effectué en plus de la définition des anticorps. En cas de MHN (maladie hémolytique du nouveau-né) seuls les anticorps du type IgG sont pertinents, passant dans le placenta. En présence de tels anticorps il est recommandé de rechercher l’antigène correspondant chez le père de l’enfant pour évaluer le risque de MHN. voir «antigène des érythrocytes chez le père de l’enfant». Sur le rapport le risque de MHN est indiqué ainsi que la pertinence transfusionnelle des anticorps. Les alloanticorps les plus importants dans la grossesse Risque de MHN Anti-c,anti-C, anti-E, anti-A, anti-B, anti-Co(b), anti-Cw, antiKp(a) et anti-Kp(b), anti-Lu(b), anti-S, anti-Wr(a) MHN rare Anti-e, Anti-s, anti-Fy(a) et anti-Fy(b), anti-Jk(a) et-anti-Jk(b), Anti-Lu(a), Anti-M (seulement IgG), anti-N Répression directe de Anti-Kell l’érythropoièse Attention pas de signe d’hémolyse, l’anémie ne peut être constatée que par une ponction du cordon ombilical (détermination de l’hémoglobine chez le fœtus). Détermination d’anticorps pertinents dans la grossesse: Contrôles réguliers du titrage: e toutes les 4 semaines jusqu’à la 28 semaine Répertoire des analyses labor team w ag 18 e toutes les deux semaines pour augmentation du taux à partir de la 32 semaine Eventuellement autres analyses pour évaluer l’hémolyse chez le fœtus (sonographie Doppler de l’arteria cerebris media, amniocentèse, cordocentèse) Remarque: un taux bas peut indiquer une liaison des anticorps maternels avec les érythrocytes fœtaux. Facturation: N° pos (OFAS): 1286.00, 1287.00, 1289.00 Points tarifaires 103.30 Antidépresseurs Pour les informations complémentaires voir les substances individuelles N°analyse 4384 2548 758 3413 1912 1917 1922 1934 1940 1951 1976 1994 4317 2036 365 2062 2075 2121 2077 349 604 5284 616 4869 677 691 3629 718 729 Médicament Agomélatine (Valdoxan®) Alprazolame (Xanax®) Amitriptyline (Saroten®) Bupropion (Wellbutrin®) Citaloprame (Seropram®) Clomipramine (Anafranil®) Clozapine (Leponex®) Desipramine Dibenzépine (Noveril®) Doxépine (Sinquan®) Fluoxétine (Fluctine®) Fluvoxamine (Floxyfral®) Hydroxyzine (Atarax®) Imipramine (Tofranil®) Lithium (Lithiofor®, Litarex®) Maprotiline (Ludiomil®) Mianserine (Tolvon®) Mirtazapine (Remeron®) Moclobémide (Aurorix®) Néfazodone (Nefadar®) Nortriptyline (Nortrilen®) Opipramol Paroxétine (Deroxat®) Réboxétine (Edronax®) Sertraline (Zoloft®) Sulpiride (Dogmatil®) Trazodone (Trittico®) Trimipramine (Surmontil®) Venlafaxine (Efexor®) Desméthylvenlafaxin Autres sur demande Zone thérapeutique 8.8 – 21.0 ng/ml 5.0 – 50 ng/ml 50 – 250 g/l 25 – 100 g/l 25 – 250 g/l 68 – 475 nmol/l 50 – 700 g/l 30 – 300 g/l 50 – 250 g/l 10 – 200 g/l 60 – 450 g/l 30 – 300 g/l 30 – 100 g/l 50 – 150 g/l 0.5 – 1.2 mmol/l 50 – 250 g/l 30 – 120 g/l 10 – 100 µg/l 300 – 1000 µg/l 0.1 – 2.3 mol/l 50 – 250 g/l voir rapport 30 – 500 g/l 10 – 60 g/l 10 – 150 g/l 50 – 750 g/l 0.7 – 1.0 mg/l 68 – 680 nmol/l 30 – 400 µg/l 60 – 400 µg/l Zone toxique > 400 g/l > 3000 g/l > 500 g/l > 1000 g/l > 1000 g/l > 500 g/l > 500 g/l Antiépileptiques, Anticonvulsifs Remarque pour le prélèvement: au plus tôt 4 demi-vies après début du traitement (steady state) le matin avant la prise de médicament, au plus tôt 4 heures après la dernière prise de médicaments (voir substances particulières) N°analyse 360 5286 3535 352 1918 353 1962 354 3950 355 4383 2066 346 356 357 358 2107 2753 359 5350 3965 7322 437 Médicament Acide valproïque (Depakine®) Acide valproïque libre Barbexaclone (Maliasin®) Carbamazépine (Tegretol®, Timonil®) Clonazépame (Rivotril®) Éthosuximide (Suxinutin®) Felbamate (Taloxa®) Gabapentine (Neurontin®) Lacosamide (Vimpat®) Lamotrigine (Lamictal®) Lévétiracétam (Keppra®) Méphenytoïne Mésuximide (Petinutin®) Oxacarbazépine (Trileptal®) Phénobarbital (Luminal®) Phénytoïne(Phenhydan®,Epanutin®) Phénytoïne libre Pregabaline (Lyrica®) Primidone (Mysoline®) Retigabine Rufinamide (Inovelon®) Stiripentol Sultiame (Ospolot®) 2354 438 361 2878 Tiagabin (Gabitril®) Topiramate (Topamax®) Vigabatrine (Sabril®) Zonisamide (Zonegran®) Zone thérapeutique 346 – 693 µmol/l 34.6 – 69.3 μmol/l 43 – 129 mol/l 17 – 51 mol/l 45 – 190 nmol/l 210 – 710 mol/l 10 – 100 mg/l 2 – 12 mg/l 2.5 – 13.6 mg/l 0.5 – 4.5 mg/l 5.0 – 30.0 mg/l 4.00 – 16.0 mg/l 10 – 40 mg/l < 3 g/ml 43.1 – 129.3 mol/l 5 – 20 mg/l 4.0 – 7.9 mol/l 0.5 – 5.0 mg/l 9.1 – 55.0 mol/l 0.31 – 1.75 mg/l 2.0 – 25.0 mg/l voir rapport <15 ans 1 – 6 mg/l >15 ans 6 – 10 mg/l 5 – 50 g/l 12 – 36 µmol/l 23 – 192 µmol/l 10.0 – 40.0 mg/l Zone toxique > 250 nmol/l > 1000 mol/l > 215 mol/l > 25 mg/l L > 92 mol/l > 20 mg/l Répertoire des analyses labor team w ag 19 Autres sur demande 3665 Anti-factuer Xa Plasma citraté congelé, 1:10 Norme: prévention < 0.25 U/l thérapeutique 0.5 – 1.0 U/l Les héparines de faible poids faible produisent en raison de leurs structures et de la répartition de leurs poids molécules une inhibition privilégiée du facteur Xa. En conséquence, il ne se produit pas d’allongement de l’aPTT lors de l’utilisation prophylactique ou thérapeutique d’une héparine de faible poids moléculaire. Le dosage de l’héparine de faible poids moléculaire est fonction du poids. Des tests en laboratoire ne sont généralement pas nécessaires. Indications pour le dosage de l’activité de l'anti-facteur Xa: insuffisance rénale, grossesse, traitement prolongé, risque élevé d’hémorragie ou de thrombose, obésité ou maigreur extrême, nourrissons, jeunes enfants Remarque: Le prélèvement sanguin doit avoir lieu dans les 2 à 4 heures suivant l’injection sous-cutanée de l’héparine de faible poids moléculaire. Facturation: N° pos (OFAS): 1347.00 Points tarifaires 79.00 Antigène carcinoembryonnaire, CEA, ACE 173 Sérum, 1 ml 3637 Liquide de ponction (Pleura, Aszite) < 3.5 g/l fumeur < 7.5 g/l Le CEA est une glycoprotéine et ne se trouve normalement que dans l’épithélium endodermique. Demi-vie: 2 à 8 jours. La glycoprotéine apparaît aussi dans certains tissus malins. Le CEA est relativement peu spécifique et modérément sensible en tant que marqueur tumoral. Il est d’une grande importance clinique pour le carcinome colorectal. Taux élevé: cancer colorectal, métastases du foie, cancer médullaire de la thyroïde, cancer du sein, tumeur du pancréas, des voies biliaires, de l’œsophage, des ovaires, du col de l’utérus, cancer bronchique non microcellulaire. Affections bénignes: fumeurs, hépatite, m. de Crohn, colite ulcéreuse, diverticulite, pneumonie, emphysème pulmonaire, cirrhose éthylique. Facturation: N° pos (OFAS): 1227.00 Points tarifaires 20.00 Norme: 3533 Antigène sérique associé au cancer, CASA Sérum, 2 ml Norme: < 6.0 U/ml L'antigène CASA (Cancer Associated Serum Antigen) est une mucine épithéliale. Cette glycoprotéine est exprimée à la surface des cellules tumorales de l'épithélium des ovaires et d'autres organes et présente une concentration sérique plus élevée chez les patientes atteintes d'un cancer des ovaires, mais aussi dans les cas de cancer du sein et du poumon. Contrairement à l’antigène CA 125, l’antigène CASA ne présente pas une élévation significative chez les patientes atteintes d’endométriose, de tumeurs bénignes des organes génitaux internes et de tumeurs ovariennes à faible malignité. Taux élevé: cancer de l’ovaire, cancer du sein, cancer du poumon Facturation: N° pos (OFAS): 1219.00 Points tarifaires 44.00 168 Antigènes érythrocytaires du père d’enfant Sang EDTA, 4 ml noter le nom, le prénom et la date de naissance Recherche indiquée en cas d’alloanticorps antiérythrocytaires durant la grossesse, chez la mère de l’enfant. Recherche d’antigène érythrocytaire chez le père de l’enfant afin d’évaluer le risque de maladie hémorragique du nouveau-né (MHN). Remarque: noter les coordonnées de la mère de l’enfant et le dernier numéro de commande sur le formulaire de demande. Un rapport est completé avec une évaluation du risque de MHN et les recommandations pour un follow-up. Facturation: N° pos (OFAS): 1288.00 Points tarifaires 33.00 181 Antigène spécifique de la prostate, PSA total, Prostate, antigène Sérum, 1 ml Norme: < 4 g/l L’antigène spécifique de la prostate est, comme la phosphatase acide spécifique de la prostate, une glycoprotéine, un produit de sécrétion spécifique des cellules glandulaires de la prostate et donc un marqueur tumoral spécifique. Il existe pour la plus grande part sous forme complexée. Taux élevé: affections malignes: cancer de la prostate Affections bénignes: prostatite, hyperplasie bénigne, infarctus prostatique; rétention urinaire, palpation de la prostate, vélo. Remarque: prise de sang avant examen rectal (toucher rectal); des affections bénignes de la prostate peuvent provoquer des élévations nettes de PSA. Pour les taux situés entre 0.9 et 13.0 ng/ml il est recommandé de procéder à un dosage du PSA libre ou PSA complexé. Les taux élevés de PSA total (>13.0 ng/ml) sont un signe de malignité. Facturation: N° pos (OFAS): 1626.00 Points tarifaires 11.80 182 Antigène spécifique de la prostate, libre, PSA libre, Prostate, antigène libre Sérum, 2 ml Norme: Part dans le PSA totale < 18% cancer de la prostate doit être suspecté > 18% adénome prostatique bénin est probable Le PSA se trouve dans le sérum, sous forme de complexe chez les patients atteints d’affections de la prostate. La part de PSA libre par rapport au PSA normal est toutefois moins élevée chez les patients souffrant d’un cancer que chez les patients atteints d’une affection bénigne. Remarque: le dosage n’est recommandé que si le PSA total est à un taux de 0.9 à 13.0 ng/ml. Des taux élevés de PSA total (> 13.0 ng/ml) sont un signe de malignité. Répertoire des analyses labor team w ag 20 Facturation: 146 N° pos (OFAS): 1626.00 Points tarifaires 11.80 Antigène spécifique de la prostate complexé, PSA complexé, cPSA Sérum, 1 ml Norme: < 3.3 g/l Part dans le PSA totale > 81% cancer de la prostate doit être suspecté < 81% adénome prostatique bénin est probable Le dosage du PSA complexé peut apporter des informations supplémentaires permettant un diagnostic différentiel entre les affections bénignes et malignes pour les taux de PSA situés dans la zone grise (4.0 -10 ng/ml) pouvant aussi être provoqués par des affections bénignes de la prostate. Remarque : le PSA complexé a une stabilité supérieure au PSA libre dans le sérum. Facturation: N° pos (OFAS): 1626.00 (2x) Points tarifaires 23.60 766 Antihyaluronidase, Streptocoques, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 300 U/ml Anticorps induits par des streptocoques, éventuellement infections de la peau dues à des streptocoques. Le co-dosage avec les anticorps DnaseB antistreptocoques et anti-streptolysine permet de maximaliser la spécifité. Facturation: N° pos (OFAS): 3472.00 Points tarifaires 42.00 279 Antistaphylolysine, AstaR, Staphylocoques, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 2.0 U/ml Si l’organisme est envahi par des staphylocoques (par exemple à la suite de l’infection d’une blessure) il réagit en formant des anticorps contre la toxine des staphylocoques, la staphylolysine. Les anticorps antistaphylolysine sont décelables environ 2 à 3 semaines après l’infection. Taux élevé: infection causée par des staphylocoques Facturation: N° pos (OFAS): 3470.00 Points tarifaires 18.00 277 Antistreptodornase B, ADNase B, DNase B, Ac antistreptococciques, Streptocoques, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 14 ans < 75 U/ml 14 – 18 ans < 240 U/ml >18 ans < 200 U/ml La ADNase B, un isoenzyme de 4 ADNases, est produite par pratiquement toutes les streptococcus pyogenes (streptocoques groupe A). Dans le cas d’une infection aux streptocoques le système immunitaire réagit en produisant des anticorps contre la ADNase B. Il faut évaluer la présence d’anticorps ADNase B de façon plus spécifique que par le test antistreptolysine O. Toutefois l’examen combiné des paramètres ASL + anti ADNase + antihyaluronidase permet d’obtenir un meilleur diagnostic. Chez 80% des malades souffrant de fièvre rhumatismale active et de glomérulonéphrite les titres d’anticorps sont augmentés, de même chez les patients atteints d’infections de la peau (souvent porte d’entrée des infections) malgré une ASL normale. Facturation: N° pos (OFAS): 3471.00 Points tarifaires 42.00 275 Antistreptolysine O, ASL, Streptocoques, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 200 U/ml Si l’organisme est envahi par des streptocoques, il réagit en formant des anticorps contre la toxine produite par les streptocoques, la streptolysine (ASL). En raison de la ressemblance moléculaire antigène de la streptolysine avec diverses structures tissulaires (par exemple le sarcolemme du muscle cardiaque) les anticorps de l’antistreptolysine ne sont pas seulement actifs vis-à-vis des streptocoques mais se manifestent dans certains organes de manière destructrice. Une maladie due aux streptocoques peut alors apparaître avec une tendance à l’évolution chronique. Pour diagnostiquer une infection à streptocoques de façon sûre il est recommandé de déterminer la hyaluronidase antistreptocoques et la Dnase B antistreptocoques (voir aussi anticorps streptocoques). Les anticorps ASL sont décelable 4 à 8 semaines après une infection aux streptocoques (streptococcus pyogenes) des voies respiratoires (ce n’est pas le cas, ou rarement, après une infection de la peau) et disparaissent lentement au cours des semaines et des mois suivants. Les titrages isolés ne permettent pas un diagnostic. Seule une multiplication par deux du titre prouve l’existence d’une infection récente. Il est recommandé de procéder à un dosage 2 ou 3 semaines après. Dans le cas d’une hausse significative du titre ou d’un taux pathologique pendant des semaines, il faut envisager une nouvelle thérapie antibiotique en prévention d’une infection secondaire même après un traitement d’une infection primaire. Remarque: des résultats faussement positifs peuvent être obtenus dans le cas d’une augmentation de lipoprotéine sérique béta, dans le cas d’affections hépatiques et d’infections bactériennes. Facturation: N° pos (OFAS): 3471.00 Points tarifaires 42.00 141 Antithrombine III, AT III Plasma citraté, 1:10 Norme: 70 – 125 % L’AT III est une protéine importante dans la régulation du système de l’hémostase. Elle inhibe les facteurs de coagulation IIa, IXa, Xa, XIa et XIIa. L’effet inhibiteur est particulièrement fort sur la thrombine (IIa) et le facteur Xa. En présence d’héparine l’effet inhibiteur est tellement rapide qu’il entraîne un blocage immédiat de l’effet de la thrombine. Une concentration inférieure à la normale signale un déséquilibre avec une forte tendance à la coagulation et un risque de thromboembolie. L’AT III forme un complexe non dissociable des enzymes de coagulation. Ce complexe est éliminé par le système macrophage monocytaire. Il y a ainsi consommation d’ AT III dans le cas d’une coagulation intravasculaire de taux élevé ou anormal. L’AT III est ainsi un indicateur relativement spécifique de formation irrégulière de thrombine. Taux abaissé: déficit héréditaire d’AT III, lésion avancée du parenchyme hépatique, syndrome de défaillance polyviscérale (multiple organ dysfunction syndrome MODS), septicémie, syndrome néphrotique, Répertoire des analyses labor team w ag 21 lymphomes malins avancés, gastroentérite exsudatoire, coagulopathie, prise d’inhibiteurs d’ovulation, phase néonatale, thérapie à l’héparine. Taux élevé: thérapie marcoumar, cholestase, stade aigü de l’inflammation, déficit en vitamine K. Remarque: une activité AT III entre 50 et 70% représente un déficit d’inhibiteur qui ne compense plus les processus de coagulation en cas d’activité normale ou élevée des procoagulants et entraîne un risque accru de maladies thromboemboliques. Les valeurs obtenues sous anticoagulation, héparine ou dérivées de la coumarine, ne permettent pas d’établir un diagnostic. Facturation: N° pos (OFAS): 1081.00 Points tarifaires 21.00 4494 Anti Tr-anticorps, PCA-2 Sérum, 2 ml Norme: négatif Anticorps trouvés chez des patients avec le syndrome de Hodgkin atteints d'une DPC (dégénérescence cérébelleuse paranéoplasique). Facturation: N° pos (OFAS): 1154.00 Points tarifaires 37.00 Antitrypsine, α1157 Sérum, 1 ml Norme: 0.9 – 2.0 g/l L’antitrypsine alpha 1 est une protéine de phase aiguë, elle inhibe l’activité des enzymes protéolytiques. Les lieux de synthèse sont les hépatocytes, les macrophages alvéolaires et les monocytes. La plus grande activité inhibitrice est dirigée contre l’élastase sécrétée par les granulocytes. En cas de déficit, l’activité de l’élastase non inhibée entraîne une métabolisation de l’élastine alvéolaire et un emphysème. Les carences en AT-1 sont divisées en acquises : les déficiences acquises en AT-1 sont causées par l’inactivation de l’AT-1 par des oxydants présents dans la fumée de cigarette. Pour les déficiences innées voir alpha-1 antitrypsine phénotype. Taux élevé: réaction phase aiguë, carcinome de l’épithélium pavimenteux, adénocarcinome Taux abaissé: manque d’antitrypsine-1, emphysème pulmonaire, hépatite, ictère, cirrhose hépatique. 7561 Selles Norme: 5.4 – 26.8 mg/100g L’alpha-1-antitrypsine est produite dans le foie et est normalement excrétée en petites quantités dans les selles. Comme l’alpha-1-antitrypsine n'est pratiquement pas résorbée ni dégradée dans l'intestin, elle convient particulièrement au dépistage des entéropathies. La lésion de la muqueuse intestinale entraîne une pullulation dans la lumière intestinale. L’alpha-1-antitrypsine reflète l’état inflammatoire de la paroi intestinale (en fonction de la fuite d’albumine via les surfaces lésées). Les taux sériques de l’alpha-1antitrypsine (protéine en phase aiguë) peuvent subir des variations considérable ets donc aussi entraîner des valeurs élevées dans les selles. Taux élevé: rectocolite hémorragique, maladie de Crohn, maladie de Whipple, syndrome de l’anse borgne, entérocolite nécrosante, tuberculose intestinale, maladie cœliaque, troubles lymphatiques acquis (thoraciques, abdominaux), lymphome intestinal. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1032.00 Points tarifaires 23.00 selles N° pos (OFAS): 1033.00 Points tarifaires 195.00 756 Antitrypsine, α1-, phénotype Sang EDTA Pour l’antitrypsine-1 un polymorphisme génétique existe: type normal PiMM. Les autres phénotypes ont une concentration d’antitrypsine-1 de bas taux (par exemple le phénotype PiZZ n’atteste que 10 à 20% de l’activité enzymatique). Un manque d’antitrypsine-1 héréditaire peut être reconnu par la détermination du phénotype en cas de cirrhose, ictère chez l’enfant, emphysème pulmonaire. Les caractéristiques d’une concentration basse d’antitrypsine-1 indiquent un risque accru d’emphysème pulmonaire chez les fumeurs. Phénotype PiZZ (homozygote): 1-antitrypsine, réduction du taux à 10 – 20% Phénotype PiSZ: 1-antitrypsine, réduction du taux à < 40% Phénotype PiMZ: 1-antitrypsine, réduction du taux à <60% Phénotype PiSS: 1-antitrypsine, taux: ~50% Phénotype PiZO/PiOO: 1-antitrypsine, taux: 0 – 10% Facturation: N° pos (OFAS): 2022.00, 1033.00 (2x) Points tarifaires 473.00 768 Apolipoprotéine, génotype E Sang EDTA le génotype homozygote de l’ApoE2 est associé avec l’hyperlipoproteinémie du type III, laquelle est fortement athérogène. Facturation: N° pos (OFAS): 2115.00, 2022.00 Points tarifaires 177.00 118 Apolipoprotéine A I Sérum, 1 ml Norme: 1.1 –2.1 g/l Taux abaissé: risque cardiaque élevé Facturation: N° pos (OFAS): 1087.00 767 Points tarifaires 19.90 Apolipoprotéine A II Sérum, 1 ml Norme: 0.26 – 0.51 g/l Pas d’importance pour la détermination du risque cardiaque Facturation: N° pos (OFAS): 1087.00 Points tarifaires 19.90 239 Apolipoprotéine B Sérum, 1 ml Norme: 0.5 – 1.4 g/l Taux élevé: risque cardiaque élevé Facturation: N° pos (OFAS): 1089.00 Points tarifaires 19.90 Répertoire des analyses labor team w ag 22 Apoliprotéines Les apoliprotéines sont des éléments des lipoprotéines. Il en existe un grand nombre dont seules quelquesunes ont une importance. Composition des lipoprotéines : Chylomicrones ApoB-48, Apo CI-III, Apo IV, ApoE VLDL ApoE VDL ApoB-100 HDL Apo AI Lp (a) Apo AI, ApoB-100 LDL ApoB Remarque: voir aussi analyse particulière et lipoprotéine (a) (Lp(a)) 3498 Aquaporine-4 autoanticorps, NMO IgG Sérum, 1 ml Norme: < 15 ac-ratio La neuromyélite optique (maladie de Devic) est une inflammation de la moelle épinière caractérisée par une paraplégie et par une inflammation progressive, en l’espace de quelques heures ou jours, d’au moins un nerf optique, accompagnée de troubles de la vue qui peuvent aller jusqu'à une cécité unilatérale ou bilatérale. La neuromyélite optique est une affection rare (env. 1 % des maladies démyélinisantes). Elle a été considérée comme une variante de la sclérose en plaques puis reconnue comme pathologie à part entière. Taux élevé: neuromyélite optique (maladie de Devic) Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 679 Argent Urines, 10 ml Norme: Facturation: 2359 < 0.90 µg/l prix sur demande Aripiprazole (Abilify®) Sérum, 2 ml Antipsychotique Zone thérapeutique: 100 – 300 g/l Facturation: N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 140.00 Arsenic 571 Sérum, 2 ml 557 Urines, 10 ml 771 Cheveux, 1 g Norme: sérum < 2.1 µg/l urines < 33 nmol/mmol créatinine cheveux voir rapport L’arsenic est présent dans les insecticides et les pesticides. La plupart des combinaisons à l’arsenic sont rapidement résorbées aussi par l’épiderme, éventuellement en quantités toxiques. L’arsenic est stocké surtout dans la kératine de la peau en liaison avec les groupes des sulfhydryles. Une partie est rejetée par l’intermédiaire des pellicules et des cheveux, l’élimination s’effectuant surtout par les reins. Manifestations d’intoxication: Aiguës: œdème tissulaire, nausées, vomissements, gastro-entérite aiguë avec diarrhées (eau de riz), état de choc à la suite de perte d’eau, d’électrolyte et de protéines, avec complications rénales (oligurie, anurie). Chroniques: modifications des pigmentations de l’épiderme (mélanose arsenicale), hyperkératose (précancérose) sous forme de lésions verruqueuses sur les paumes des mains et les plantes des pieds; chute de cheveux et rayures transversales blanchâtres des ongles (rayures de Mees); catarrhe nasopharyngé, salivation, diarrhée, abattement, apathie; polyneuropathie; hépatopathie latente. Facturation: N° pos (OFAS): 1092.00 Points tarifaires 120.00 Arylsulfatase A 772 Sérum, 2 ml 558 Urines, 10 ml (urines spontanées ou de 24 heures avec indication de la quantité totale) Norme: sérum urines 3.6 – 9.4 nmol/h/ml 41- 178 nmol/h/ml 94- 288 nmol/h/mg créatinine L’arylsulfatase A métabolise le sulfatide. Un déficit d’activité entraîne rapidement une accumulation de sulfatide. Ce trouble du métabolisme peut mener à une leucodystrophie métachromatique: Inhibition du développement à la suite de la démyélinisation des voies nerveuses, diminution des réflexes proprioceptifs musculaires. Au cours de l’évolution de la maladie disparition des capacités acquises; troubles du langage (dysarthrie) allant jusqu’à la perte du langage (aphasie), ralentissement du développement intellectuel. La paralysie bulbaire et pseudobulbaire, ainsi que la cécité et la perte de contact avec le monde environnant en sont les conséquences. Taux abaissé: leucodystrophie metachromatique (L’arylsulfatase est diminué fortemont ou n’est pas décelable). Remarque: en cas d’urine trop acide ou trop alcaline, (pH 4/10) l’activité de l’arylsulfatase peut disparaître. Facturation: N° pos (OFAS): 1087.00 Points tarifaires 19.90 Ascite 10 ml, prélèvement stérile Détermination du lactate: ascite 1 ml dans tube NaF Détermination du fibronectine: 1 ml dans tube EDTA Répertoire des analyses labor team w ag 23 protéine totale, albumine, LDH, amylase, cholestérol, glucose, leucocytes, lactate. On obtient fréquemment des informations plus sûres en déterminant les paramètres dans l’ascite et le sérum: par ex. albumine, amylase, LDH. Des taux élevés de cholestérol (>1.15 mmol/l) peuvent indiquer une affection maligne de l’ascite. Des valeurs du fibronectine > 100 mg/l peuvent être une signe de malignité. 386 Asialoglycoprotéine, autoanticorps récepteur à l’, Aac anti-ASGPR, ASGPR, Sérum, 1 ml Norme: négatif Les anticorps contre le récepteur d’asialoglycoprotéine peuvent être attestés en cas d’hépatites autoimmunes. Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 202 Aspartate aminotransférase, glutamatinooxalacétique AST, SGOT, ASAT, Transaminase Sérum, 1 ml Norme: < 1 jour < 122 U/l 1 – 5 jours < 110 U/l 5 jours – 1 an < 89 U/l 1 – 12 ans < 56 U/l 12 – 17 ans < 27 U/l > 17 ans < 52 U/l L’ASAT existe dans le foie, le cœur et les muscles du squelette, la demi-vie dans le plasma est de 17 heures. L’enzyme est dissoute à 30% dans le cytoplasme et liée à 70% aux structures mitochondriques. Paramètre de la nécrose hépatique. Taux élevé: hépatite active et chronique (virale, auto-immune), cirrhose du foie, ictère obstructif, atteinte toxique du foie (par ex. empoisonnement par les champignons, tétrachlorure de carbone), tumeurs du foie, métastases, cholécystite, cholangite, leptospirose, mononucléose, médicaments, pancréatite aiguë, infarctus, insuffisance cardiaque (foie cardiaque), maladies des muscles du squelettiques, travail physique intense, myocardite, péricardite, infarctus rénal, embolie pulmonaire, infarctus cérébral (augmentation à ème jour après la manifestation aiguë). partir du 2 Remarque: fausse valeurs élevées après congestion veineuse lors de la prise de sang, hémolyse. La sensibilité et spécificité de l’ ASAT pour les maladies hépatiques sont moindres que celles de l’ALAT. Facturation: N° pos (OFAS): 1093.00 Points tarifaires 2.50 2796 Ataxie de Friedreich, Maladie de Friedreich, Morbus Friedreich, mutation Sang EDTA Norme: voir rapport Pour l’examen, il est nécessaire d’obtenir des informations sur l’anamnèse, les antécédents familiaux et la symptomatologie clinique. Facturation: N° pos (OFAS): 2130.02, 2021.00, 2022.00 (3x), 2910.00 Points tarifaires 592.00 773 Aténolol (Atenil®, Tenormin®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 0.05 – 1.00 mg/l Bétabloquant Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 3816 Points tarifaires 99.00 Atomoxétine (Strattera®) Sérum, 1 ml Thérapeutique du TDAH/inhibiteur du recaptage de la noradrénaline Zone thérapeutique: 150 – 800 g/l Facturation: N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 140.00 2117 Autoanticorps anti-CCP, Cyclic Citrullinated Peptide, Peptide citrulliné cyclique Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC La méthode sérologique standard pour diagnostiquer l’arthrite rhumatoïde et le dosage du facteur rhumatoïde. La spécificité d’une valeur de facteur rhumatoïde (légèrement) augmentée est insignifiante. On a pu démontrer que la présence d’autoanticorps anti-peptide cycliques citrullinés a une spécificité manifestement plus élevée avec une sensi-bilité proche de celle du facteur thumatoïde. La spécificité pour une arthrite rhumatoïde est de 95% et la sensibilité indiquée à environ 70%. Chez le patients présentant également un facteur thumatoïde élevé, la sensitivité et la specifité croissent jusqu’à 95%. Les patients avec un taux d’anticorps anti-CCP élevé présentent souvent une évo-lution plus sévère. Taux élevé: arthrite rhumatoïde, autres collagénoses, maladies inflammatoires Remarque: Il n’est toujours pas possible d’établir le diagnostic d’une arthrite rhumatoïde sur la seule base d’un résultat de laboratoire; il faut accorder plus d’importance au diagnostic clinique. Facturation: N° pos (OFAS): 1108.00 Points tarifaires 28.00 2126 Autoanticorps anti-Hu Sérum, 2 ml Norme: négatif Autoanticorps antineuronaux en cas de syndromes neurologiques paranéoplasiques (encéphalomyélite, neuropathies sensorielles et autonomes). Dans env. 80% des cas, les anti -Hu anticorps sont associés à une carcinose bronchiale microcellulaire. Facturation: N° pos (OFAS): 1150.00 Points tarifaires 37.00 Répertoire des analyses labor team w ag 24 2127 Autoanticorps anti-Ri Sérum, 2 ml Norme: négatif Autoanticorps antineuronaux en cas de syndromes neurologiques paranéoplasiques. Les autoanticorps anti Ri sont très rares. Jusqu'à présent, ils ont été décrits chez des patients présentant une ataxie axiale ainsi qu’un syndrome myoclonie / opsoclonie. Dans la plupart des cas, la tumeur de base est un carcinome mammaire ou un carcinome bronchial microcellulaire. Chez les enfants, ils peuvent être également associés à un gliobastome ou un médulobastome. Facturation: N° pos (OFAS): 1152.00 Points tarifaires 37.00 2449 Autoanticorps anti-titine Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Autoanticorps , dont la présence peut être associée à une myasthéniegrave, surtout avec thymome ou carcinome thymique. Taux élevé: myasthénie grave (particulièrement en présence d’un thymome ou d’un carcinome thymique). Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 2128 Autoanticorps anti-Yo Sérum, 2 ml Norme: négatif Autoanticorps antineuronaux en cas de syndromes neurologiques paranéoplasiques. Ne surviennent que chez les femmes et sont associés à une ataxie aiguë ou subaiguë chez des patientes présentant un carcinome ovarien ou mammaire. Les anti Yo- anticorps sont rarement décrits dans le cas d’autres tumeurs gynécologiques. Facturation: N° pos (OFAS): 1154.00 Points tarifaires 37.00 2703 Azathioprine (Imurek®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 0.10 – 2.00 mg/l Médicament immunosuppressive Facturation: N° pos (OFAS): 1578.00 2115 Points tarifaires 86.00 B-Type Natriuretic Peptide, BNP, Brain Natriuretic Peptide, NT-pro BNP Sérum, 1 ml Norme: f < 50 ans < 155 ng/l > 50 ans < 222 ng/l m < 50 ans < 84 ng/l > 50 ans < 194 ng/l Le peptide natriurétique de type B, BNP, est un polypeptide qui est synthétisé dans les myocytes des ventricules cardiaques, relargué dans la circulation générale de façon permanente et se comporte comme un véritable hormone de stress. Ceci a pour effet d’augmenter la natriurèse, de réduire la résistance vasculaire périphérique et de antagoniser le système de rénine-angiotensine-aldostérone et le système endothélial. Il existe un lien direct entre le taux de BNP et le risque d‘une insuffisance cardiaque. Par conséquent, la mesure du taux sanguin permet de tirer des conclusions sur la gravité d’une insuffisance cardiaque (des valeurs > 1000 ug/l sont les signes d’une insuffisance cardiaque de I-IV selon classes NYHA). En outre, l’examen permet de différencier une dyspnée d’origine pulmonaire ou cardiaque (pour une genèse purement pulmonaire le BNP se situe dans la norme). De plus, un contrôle thérapeutique de l’insuffisance cardiaque est possible. Taux élevé: Insuffisance cardiaque Remarque: Nous dosons le NT-pro BNP qui est la forme la plus stable de dégradation de BNP dans le sérum. Facturation: N° pos (OFAS): 1576.00 Points tarifaires 70.00 Babésies Les babésies sont des protozoaires existant dans le sang des animaux domestiques ou sauvages. Ils parasitent les érythrocytes. Les babésies pathogènes pour l’homme déclenchent des symptômes semblables à la malaria (surtout chez les personnes ayant subi une splénectomie). 774 Babésies détection direct 2 – 3 frottis sanguins non colorés Sang EDTA Norme: négatif Détection directe dans les frottis sanguins coloré (petites formes en anneau ou en gouttes) et dans la goutte épaisse. Facturation: N° pos (OFAS): 3533.00 Points tarifaires 91.00 5489 Babésies PCR Sang EDTA Norme: Facturation: 775 négatif N° pos (OFAS): 3456.00 Points tarifaires 180.00 Baclofène (Lioresal®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.10 – 0.60 mg/l Myorelaxants Facturation: N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 115.00 Répertoire des analyses labor team w ag 618 25 Bandes oligoclonales Sérum, 2 ml et Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: négatif Une séparation des molécules d’IgG s’effectue dans le liquide céphalorachidien et dans le sérum selon leur spécificité antigènique. Dans le cas d’une pure perturbation de barrière hémato-encéphalique on trouve le même motif oligoclonal dans le liquide céphalorachidien et dans le sérum. Les fractions d’IgG qui ne sont présentes que dans le liquide céphalorachidien correspondent à une synthèse locale d’IgG. Résultat positif: sclérose en plaques, carcinose méningée, métastases Remarque: cf quotient albumine-IgG (LIGI) Facturation: N° pos (OFAS): 1461.00 Points tarifaires 195.00 3535 516 Barbexaclone (Maliasin®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 43 – 129 mol/l Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1070.00 Points tarifaires 16.00 Barbituriques Urines, 10 ml Norme: négatif cf Drogues, dépistage Les barbituriques sont employés comme sédatifs, hypnotiques, narcotiques injectables, antiépileptiques et antagonistes fonctionnels en cas d’intoxications avec des substances entraînant des convulsions (par ex. le DDT, la strychnine) ou après surdosage d’anesthésiques locaux. Effets secondaires à la suite de fortes doses : somnolence dans la journée, perturbations de l’équilibre, ataxie et aussi des réactions gastrointestinales et cutanées (œdème, exanthème, dermatite exfoliante). A la suite d’un surdosage de barbituriques des réactions de manque peuvent apparaître telles que: agitation, tremblements, sentiment de faiblesse et d’angoisse allant jusqu’aux crampes et aux psychoses toxiques (delirium tremens). Les intoxications aux barbituriques faisant suite à des tentatives de suicide se manifestent par des pertes de conscience, des arrêts respiratoires et cardiaques et des accidents circulatoires. En raison de répartitions inégales dans les tissus et le système vasculaire, des périodes d’éveil intermittentes peuvent apparaître. L’absorption des barbituriques s’effectue dès l’estomac, l’élimination rénale peut s’accélérer par alcalinisation de l’urine, avec NaHCO3. Remarque durée de présence dans les urines trois jours ( phénobarbital jusqu’à deux semaines) Facturation: N° pos (OFAS): 1685.00 Points tarifaires 13.00 Bartonella henselae, Maladie des griffes de chat La maladie se transmet à l’homme par morsures ou griffures mais aussi par des infections dues à des souillures ou encore par les poux, les tiques et les puces du chat. La maladie typique commence chez les personnes ne présentant pas de suppression du système immunitaire par une papule à l’endroit de la blessure, 4 à 6 jours après la morsure ou la griffure d’un chat ou éventuellement d’un chien. Environ deux semaines après, l’infection des ganglions apparaît au niveaux du cou et de la tête ou aux extrémités supérieures pendant deux semaines à deux ans. Une fièvre persistante accompagne 1/3 des cas. Autres symptômes : maux de tête, manque d’appétit, arthralgies, symptômes oculaires, exanthème ou splénomégalie. Au bout de 2 à 4 mois le malade se rétablit spontanément. Une complication systémique peut avoir lieu 1 à 6 semaines après la lymphadénopathie avec manifestations de symptômes neurologiques, tels que: encéphalopathie, paralysies, coma, radiculite ou polynévrite. Dans la plupart des cas les symptômes durent environ deux semaines puis disparaissent sans laisser de séquelles. La lymphadénopathie caractéristique guérit spontanément dans la plupart des cas, c’est pourquoi un traitement antibiotique n’est pas vraiment nécessaire pour les cas ne présentant pas de complications. Remarque: diagnostic différentiel d’une lymphadénopathie, EBV, CMV, toxoplasmose, chlamydia trachomatis, SIDA, maladie du systéme lymphatique. voir aussi maladie des griffes de chat 476 Bartonella henselae anticorps Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 5491 Points tarifaires 72.00 Bartonella henselae PCR Frottis Biopsie Pus Liquor Sang EDTA Norme: Facturation: 3581 IgG < 1 : 64 IgM < 1 : 20 N° pos (OFAS): 3555.00, 3553.00 négatif N° pos (OFAS): 3363.00 Points tarifaires 180.00 voir rapport N° pos (OFAS): 1366.00 Points tarifaires 105.00 Baryum Sérum, 1 ml Norme: Facturation: Répertoire des analyses labor team w ag 26 Benzodiazépines Les benzodiazépines sont les tranquillisants les plus utilisés. Ils sont résorbés rapidement et bien (concentration maximum dans le plasma 1 à 2 heures après la prise orale); métabolisés dans le foie, ils sont inactivés en combinaison avec l’acide glucoronique et éliminés par les reins. Les effets principaux sont les suivants: anxiolyse (répression des états anxieux et agités, action tranquillisante, aide au sommeil, action relaxante sur les muscles et anticonvulsions. Une prise continuelle peut mener à une destruction de la structure du sommeil, à des pertes cognitives, à une dépendance et une accoutumance. De plus l’effet de nombreuses substances se trouve renforcé: en particulier par l’alcool, les hypnotiques, les analgétiques, les stimulants. Durée de la présence dans l’urine jusqu’à deux semaines (selon la demi-vie de la substance). Pour les déterminations quantitatives voir les substances particulières. N°analyse 786 1902 1915 1918 3128 1939 1974 1979 2056 Médicament Bromazépam (Lexotanil®) Chlordiazépoxide (Librax®) Clobazam (Urbanyl®) Clonazépame (Rivotril®) Clorazépat (Tranxilium®) voir Desméthyldiazépam Diazépam (Valium®) / Desméthyldiazépam Flunitrazépam (Rohypnol®) Flurazépam (Dalmadorm®) Lorazépam (Temesta®, sérum) Lorazépam (Temesta®, urines) zone thérapeutique 50 – 200 g/l 400 – 3000 g/l 100 – 400 g/l 45 – 190 nmol/l 600 – 1500 g/l 200 – 500 g/l 600 – 1500 g/l 5 – 40 g/l 2 – 20 g/l 20 – 250 g/l 2763 2057 Lormétazépame (Loramet®, Noctamid®) 2076 Midazolam (Dormicum®) 602 Nitrazépam (Mogadon®) 607 Oxazépam (Seresta®, Anxiolit®) 5307 Prazépam (Demetrin®) 693 Témazépam (Normison®) 713 Triazolam (Halcion®) Autres sur demande 517 voir rapport 2.0 – 25.0 µg/l 20 – 200 g/l 40 – 180 g/l 500 – 2000 g/l 200 – 500 g/l 200 – 800 ng/ml 2.0 – 20.0 g/l zone toxique > 300 g/l > 250 nmol/l > 2000 g/l > 50 g/l > 200 g/l > 300 g/l > 2000 g/l > 1000 ng/ml Benzodiazépines, qualitatif Urines, 10 ml Norme: Facturation: négatif N° pos (OFAS): 1687.00 Points tarifaires 13.00 Bêtabloquants pour les informations complémantaires voir les substances individuelles N°analyse 743 773 5315 5826 2045 2073 2081 3861 609 630 652 683 706 Médicament Acébutolol (Sectral®) Aténolol (Atenil®, Tenormin®) Carvedilole Céliprolol Labétalol (Trandate®) Métoprolol (Lopresor®, Beloc Zok®) Nadolol (Corgard®) Nébivolol Oxprénolol (Trasicor®) Pindolol (Visken®) Propanolol (Inderal®) Sotalol (Sotalex®) Timolol (Timoptic®) zone thérapeutique 0.5 – 1.2 mg/l 0.05 – 1.0 mg/l <74 g/l 50 – 500 µg/l 50 – 250 g/l 50 – 300 µg/l 100 – 200 g/l 1.0 – 8.0 g/l 50 – 200 g/l 20 – 100 µg/l 20 – 300 ng/ml 1 – 3 g/ml min. 5 – 50 ng/ml max. 20 – 200 ng/ml zone toxique > 2000 g/l > 1000 ng/ml Autres sur demande 780 Bêta-Trace protéine, β-TP Secrétion nez ou oreille (ev. prélèvement Merocell) Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: secrétion < 0.5 mg/l liquide céphalorachidien > 6.0 mg/l La protéine Bêta-Trace est une prostaglandine synthéase D, qui peut être détectée dans le liquide céphalorachidien et autres fluides corporels (périlymphe, endolymphe). Dans le cas des sécrétions aqueuses d’origine inconnue provenant du nez ou de l’oreille, la présence de la protéine Bêta-Trace dans les sécrétions est indicative d’une rhino- ou otoliquorrhoe. Cette nouvelle analyse remplace le test de détermination de la bêta-2-transferrine, méthode utilisée jusqu'ici dans ces cas; la nouvelle méthode montre une sensibilité et spécificité significativement plus élevée. Remarque: La sécrétion est prélevée directement ou au moyen de petites éponges Merocell (laisser deux heures). Ensuite les éponges sont déposées dans un récipient stérile et étanche (par ex. tube d’analyse d’urine) et marquées avec indication du côté (nez, oreille). Facturation: N° pos (OFAS): 1200.00 Points tarifaires 315.00 209 Bilirubine conjuguée, directe Sérum, 1 ml Norme: < 5.1 mol/l Répertoire des analyses labor team w ag 27 Taux élevé: hépatite virale aiguë, cirrhose du foie, stéatose, tumeurs du foie, cholelithiase, cholangiocarcinome, carcinome de la tête du pancréas, atrésie intra et extrahépatique du canal cholédoque, cholestase idiopathique récidivante, rhabdomyolyse, syndrome de l’hyperbilirubinémie (syndrome de DubinJohnson, syndrome de Rotor), atteintes toxiques du foie. Remarque: l’analyse n’a de sens que si la bilirubine totale est élevée. La différence entre la bilirubine totale et la bilirubine conjuguée permet de déterminer la bilirubine non conjuguée. Une hyperbilirubinémie principalement indirecte apparaît lors des anémies hémolytiques, les grands hématomes, à la suite de transfusions, en cas de rhabdomyolyse et de m. Gilbert-Meulengracht ainsi que syndrome Crigler-Najjar. Facturation: N° pos (OFAS): 1206.00 Points tarifaires 3.60 210 Bilirubine totale Sérum, 1 ml Norme: < 103 mol/l nouveau-né < 137 mol/l enfant prématuré 1 – 2 jours < 171 mol/l nouveau-né < 205 mol/l enfant prématuré 2 – 5 jours < 205 mol/l nouveau-né < 257 mol/l enfant prématuré 5 – 7 jours < 171 mol/l nouveau-né < 257 mol/l enfant prématuré > 7 jours < 22.0 mol/l 80 à 85% de la bilirubine produite quotidiennement provient de la décomposition d’érythrocytes. La bilirubine indirecte, non conjuguée, liposoluble est liée à l’albumine et ne peut donc quitter la circulation sanguine par le rein, mais se concentre fortement dans le système nerveux central (ictère nucléaire). Une partie de la bilirubine indirecte est séparée de l’albumine dans les sinusoïdes du foie et transformée en bilirubine hydrosoluble, directe conjuguée et parvient dans l’intestin par les voies biliaires. Les bactéries intestinales la transforment en urobilinogène, réabsorbé à 70% par l’intestin (circuit entérohépatique). L’urobilinogène restant est métabolisé dans l’intestin en stercobilinogène et éliminé dans les selles. Taux élevé: hépatite virale, cholestase, (cholélitiase, carcinome du canal cholédoque), carcinome du pancréas, atrésie du canal cholédoque) cholangite, cirrhose du foie, stéatose du foie, tumeur du foie, métastases du foie, atteinte toxique du foie, abus d’alcool, anémie hémolytique, ictère du nouveau-né, maladie hémolytique du nouveau-né (rhésus ou incompatibilité AB0), urémie, syndrome hémolytiqueurémique, syndrome hyperbilirubine (syndrome de Gilbert = maladie de Meulengracht, syndrome de DubinJohnson, syndrome de Rotor), grands hématomes, transfusions importantes, salmonellose, leptospirose, ascaridoses. Remarque: les facteurs perturbants sont l’hémolyse (taux abaissé), lipémie (taux élevé), la lumière (taux abaissé). Le dosage simultané de la bilirubine directe et la bilirubine totale permet une appréciation détaillée de la hyperbilirubinémie. Facturation: N° pos (OFAS): 1207.00 Points tarifaires 3.20 2428 < 1 jour Biotinidase Sang EDTA ou sang sur buvard Norme: > 30% Dépistage néonatal du déficit en biotinidase. La biotinidase est une enzyme qui intervient dans le processus de transformation de la biotine à partir de la biocytine et de la biotine liée aux protéines. Un déficit en biotinidase entraîne un déficit en biotine accompagné d’une chute des cheveux, d'un exanthème, d’une conjonctivite, de crampes, d’un retard du développement psychomoteur et de surdité chez les nouveau-nés. Facturation: N° pos (OFAS): 1209.00 Points tarifaires 115.00 781 Biperidène (Akineton®) Sérum, 5 ml Zone thérapeutique: 10 – 100 µg/l Antiparkinsonien Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 Bismuth 734 Sérum, 1 ml 735 Urines, 10 ml Norme: Facturation: 1798 sérum urines prix sur demande voir rapport < 1.2 µg/g créatinine Bisoprolole Sérum, 2 ml Norme: 10 – 100 g/l Bloquant adrénorécepteur β1- sélectif (béta-bloquant) Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 563 Bladder Tumor Antigen, BTA Urines, 10 ml sans additif Norme: < 14 U/ml Le BTA est utilisé comme marqueur tumoral pour les tumeurs de la vessie (sensibilité 70%, spécificité 60%) Taux élevé: Affections malignes: tumeurs de la vessie Affections bénignes: affections bénignes et malignes de la prostate, urolithiase, néphrites et tumeurs rénales. Remarque: la mesure du BTA ne remplace pas la cystoscopie dans le diagnostic des tumeurs de la vessie. Facturation: N° pos (OFAS): 1219.00 Points tarifaires 44.00 Répertoire des analyses labor team w ag 28 782 Blastomyces, anticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Le blastomyces dermatitidis est l’agent de la blastomycose nord-américaine. C’est un champignon pathogène pour l’homme causant des mycoses généralisées. Il provient des zones endémiques d’Amérique du Nord et du Sud et se trouve surtout dans le sol. Sous nos latitudes la maladie apparaît très rarement. Les infections ont lieu par transmission aérienne et se caractérisent par des granulomes apparaissant dans les organes touchés. Souvent une atteinte pulmonaire primaire ne peut être détectée; par la suite, atteinte de la peau, des poumons, des os et du foie sous forme d’infection chronique granulomateuse. Facturation: N° pos (OFAS): 3402.00 Points tarifaires 33.00 783 Bordetella parapertussis Kit prélèvement nasopharyngien N° art. M224 Norme: négatif Détection de l’ADN des bactéries au moyen du PCR. Bordetella parapertussis, manifestations semblables à celles de la coqueluche. Facturation: N° pos (OFAS): 3368.00 Points tarifaires 180.00 Bordetella pertussis, coqueluche La bordetella pertussis (agent de la coqueluche), la b.parapertussis (manifestations semblables à celles de la coqueluche) et b.bronchiseptica ( très rare chez l’homme) font partie de la famille des bordetella. Au bout d’une incubation de 7 à 21 jours la maladie évolue selon trois phases: le stade catarrhe (1 à 2 semaines), le stade convulsif (2 à 4 semaines avec des quintes de toux nocturnes), le stade décroissant avec une régression des quintes de toux. Une personne ayant été atteinte de coqueluche est immunisée par la suite, mais cette immunité ne protège pas des infections causées par la b. parapertussis et la b. bronchiseptica. L’IgM et IgA sont des marqueurs d’infection aiguë ou d’une réaction à la suite d’une vaccination. Les IgG signalent une infection ou une vaccination. Pour les infections pures (ou les suites de vaccination) une montée d’IgA peut se manifester (même en cas de maladie infra-clinique). Les anticorps pertussis IgM, IgG et IgA apparaissent 2 à 3 semaines après le début de la maladie et parviennent à un maximum au bout de 7 à 9 semaines, les anticorps IgA pouvant persister plus longtemps que les anticorps IgM. Les anticorps IgM et IgA disparaissent en général après 4 à 6 mois. Les anticorps IgG persistent pour des années. 407 Bordetella pertussis, IgG, IgM, IgA, Pertussis, sérologie Sérum, 1 ml Norme: IgG < 20 kU/l IgM < 9 kU/l IgA < 15 kU/l Remarque: à la suite de réactions croisées avec d’autres bactéries gram-négatives on peut parvenir à des résultats faussement positifs (plus fréquemment pour les anticorps IgM que pour les IgA). Facturation: N° pos (OFAS): 3373.00, 3371.00, 3372.00 Points tarifaires 108.00 408 Bordetella pertussis ADN Kit prélèvement nasopharyngien N° art. M224 Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3368.00 Points tarifaires 180.00 788 Bordure en brosse, autoanticorps, Aac anti-bordure en brosse, Reins, anticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Des résultats positifs sont possibles en cas de néphrite tubulointerstitielle. Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 784 Borna disease Virus, BDV Sang citraté 1:10 Le virus de Borna fait partie des virus mononégavirales (parenté avec le virus de la rage et de la rougeole). Il passe pour être le prototype d’une nouvelle famille (les bornaviridae) car il est le seul virus ARN non segmenté, en bride négative ou isolée, enveloppé qui se réplique dans le noyau cellulaire. La maladie de Borna, existant à l’origine chez le cheval et le mouton, a acquis une grande importance quand des rapports sérologiques ont signalé des infections chez l’homme et attesté la présence d’antigènes viraux et d’acides nucléiques dans les leucocytes périphériques de patients psychiatriques. Chez les animaux (chevaux, moutons, bœufs, chats, oiseaux) le virus déclenche une méningoencéphalite. Le virus persiste ensuite la vie durant. Chez l’homme on constate une coincidence de l’infection virale aiguë et de manifestations cliniques psychiatriques aiguës. Pour les dépressions récurrentes endogènes (unipolaire et bipolaire) un parallèle entre une infection BDV et un épisode dépressif aigu a pu être constaté. On suppose qu’une tendance génétique aux perturbations psychiques et des facteurs de stress personnels peuvent favoriser le développement d’affections latentes et ainsi d’effets pathogènes éventuels. On suppose que le BDV est actif dans le système limbique. D’après des expériences pratiquées sur des animaux (rats) le BDV a vraisemblablement un effet sur le réseau des neurotransmetteurs dans le système limbique. Les modes de transmission naturels du BDV sont peu connus. Les infections humaines sont sans doute répandues dans le monde entier. Il n’existe pas de prévalence pour des groupes ethniques particuliers. Démarches thérapeutiques : antidépresseurs et traitement au sulfate d’amantadine. Remarque: les anticorps ne sont détectables dans le plasma qu’à la suite de phases d’activation du BDV. Un résultat négatif n’exclut pas une infection par le virus de Borna. Facturation: prix sur demande Répertoire des analyses labor team w ag 29 Borrelia burgdorferi, Borréliose de lyme, Maladie de Lyme, Lyme La borrelia Burgdorferi, l’agent pathogène de la borreliose de Lyme, fait partie des spirochètes. Elle est transmise par les tiques. La maladie de Lyme est endémique dans les régions de forêts, elle apparaît en été et en automne. Son vecteur, la tique (ixodes ricinus) est répandue dans toute l’Europe. En Suisse,20 à 30% des tiques sont contaminées par la borréliose, jusqu’à 1000 mètres d’altitude. Contamination par contact avec buissons, sous-bois et l’herbe. Clinique: certaines phases de la maladie peuvent être sautées ou seuls certains symptômes se manifestent, les manifestations de la maladie sont très diverses. stade I II III 403 Symptômes Erythème migrant, lymphadénose cutanée bénigne, fièvre, maux de tête, myalgies Méningoradiculite, méningopolyneurite (syndrome Bannwarth), radiculomyélite, parésie des nerfs cérébraux (V,VII), uvéite, choriorétinite, rarement endomyopéricardite (cardite de Lyme), myosite Acrodermatite chronique atrophique, mono-polyarthrite (synovite), neuroborréliose (encéphalomyélite avec parésie, troubles sensitifs, troubles mnesiques, troubles de la conscience.) sérologie anticorps seulement dans 20 à 50% des cas prévalence d’anticorps IgG, attestation d’anticorps 70-90%. Présence d’anticorps dans 90 à 100% des cas. Borrelia burgdorferi, IgG/IgM Sérum, 1 ml Liquide céphalorachidien, 1 ml Liquide articulaire Norme: IgG/IgM < 1.0 MOC En phases précoces les anticorps anti-borrelia burgdorferi ne sont pas présents malgré des symptômes cliniques évidents : un traitement antibiotique est indiqué. Dans les stades avancés et dans le cas d’une borréliose pas claire il est nécessaire de procéder à un traitement indépendamment des résultats sérologiques. Pour les patients asymptomatiques il est difficile d’établir un diagnostic car il n’existe pas de marqueur d’activité. Les anticorps persistent même après une thérapie réussie pendant des mois ou des années. Les contrôles pendant la maladie ne sont pas indiqués. En cas de symptômes peu clairs ou de manifestations neurologiques, il est nécessaire d’exclure la possibilité d’une infection de type encéphalite à tiques, FSME, (IgG,IgM) car le virus FSME est aussi transmis par les même arthropodes. Une surinfection d’origine bactérienne peut aussi être à l’origine d’une rougeur de la peau. Dans le cas d’un résultat positif du test IgG ou IgM un test de confirmation est automatiquement effectué (interprétation voir rapport). Facturation: N° pos (OFAS): 3374.00, 3375.00 Points tarifaires 64.40 404 Borrelia burgdorferi, test de confirmation Sérum, 1 ml Norme: voir rapport Remarque: en cas de résultat positif lors du dépistage IgM/IgG le test de confirmation est effectué automatiquement. Interprétation: voir rapport. Facturation: N° pos (OFAS): 3376.00, 3377.00 Points tarifaires 140.00 392 Borrelia burgdorferi ADN Liquide articulaire Liquide céphalorachidien Biopsie de la peau (ev. sang EDTA) Norme: négatif Attestation d’ADN bactérienne par PCR Sensibilité: biopsie de la peau 50 – 70% liquide céphalorachidien 30% liquide articulaire 50 – 70% sang sensibilité faible Facturation: N° pos (OFAS): 3378.00 Points tarifaires 180.00 6219 Borrelia burgdoferi, révélation dans la tique tique Après une morsure d'une tique le doute est présent, si le parasite est contaminé ou non par l'agent pathogène de la borréliose de lyme. Une infection possible peut être qu'exclue, après absence de signes cliniques et de marqueurs sérologiques. Avec la recherche génétique directe du Borrelia burgdorferi dans la tique elle-même, cela nous permet d'évaluer le risque d'une infection. Facturation: N° pos (OFAS): 3523.00 points tarifaires: 79.00 Bromazépam (Lexotanil®) 786 Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 50 – 200 µg/l toxique > 300 g/l 562 Urines, 20 ml Le bromazépam fait partie des dérivés des benzodiazépines éliminés assez rapidement (6 à 24 heures), il est assimilé au groupe des tranquillisants. Indications: états aigus et chroniques de tension, d’agitation et d’angoisse, troubles du sommeil. Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 787 Bromocriptine (Pravidel®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antiparkinsonien, thérapie de l’hyperprolactinémie Répertoire des analyses labor team w ag 30 Facturation: N° pos (OFAS): 1578.00 Points tarifaires 86.00 Bromure 785 Sérum, 1 ml 561 Urines, 10 ml (urines de 24 heures avec indication de la quantité totale) Norme: voir rapport Zone thérapeutique: voir rapport Antiépileptique En cas d’utilisation de dérivés du bromure (hypnotiques) le bromure décomposé par le métabolisme peut s’accumuler et se concentrer dans le système nerveux central. Les symptômes observés dans ces cas sont comparables à ceux du «bromisme» : agitation, perte de mémoire, délire dans les cas graves ; dermatites (acné), rhume, conjonctivite et purpura. Facturation: N° pos (OFAS): 1215.00 Points tarifaires 58.00 Brucellose, Fièvre de Malte, Fièvre de Bang, Mélitococcie, Maladie de Bang La brucella est un agent pathogène fréquent chez l’animal, en particulier: le bœuf pour la brucella abortus (m. de Bang), les moutons et les chèvres pour la b.mellitensis (fièvre de Malte), le porc pour la b.suis, le chien pour la b.canis (rare). La transmission à l’homme s’effectue par l’intermédiaire d’aliments contaminés (lait non pasteurisé, fromage de chèvre) ou par contact direct (boucherie, vétérinaires, agriculteurs) de la peau ou des muqueuses avec des animaux contaminés ou des sécrétions animales (liquide amniotique etc). Pour le maladie de de Bang l’incubation est de 2 à 6 semaines. La maladie débute par une poussée de fièvre de 38 à 39°. Autres symptômes : hépatosplénomégalie et lymphadénopaties. Les infections dues à la b.melitensis peuvent entraîner des symptômes typhiques avec une fièvre élevée et persistante, pouvant même être mortels. Les complications des infections dues à la brucella se manifestent sous la forme d’arthrite, spondylite, orchite, endocardite, pneumonie, thrombophlébite, parotidite, pleurésie à un stade avancé avec des symptômes neurologiques et psychiatriques. 428 Brucellose, anticorps IgG, IgM Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 790 < 1:8 N° pos (OFAS): 3381.00 (2x) Bupivacaïne (Carbostesin®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: voir rapport toxique > 8.0 mg/l Anesthésique local Facturation: N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 70.00 Points tarifaires 115.00 Buprénorphine (Temgesic®) 2139 Sérum, 1 ml 5287 Urine, 5 ml Zone thérapeutique: sérum urine Analgétique, opioide sémisythétique 0.5 – 5.0 g/l 0.00 – 3.00 g/l 21390 Norbuprérphine (métabolite) Zone thérapeutique: Facturation: 3413 3513 0.5 – 5.0 g/l Sérum Urine N° pos (OFAS): 1052.00 N° pos (OFAS): 1051.00 Bupropion (Wellbutrin®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 25 – 100 g/l Antidépresseur Facturation: N° pos (OFAS): 1052.00 Points tarifaires 185.00 Buspirone (Buspar®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 6.0 g/l Anxiolytique Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 236 Points tarifaires 185.00 Points tarifaires 115.00 Points tarifaires 86.00 C-peptide Sérum, 2 ml Norme (à jeun): 300 – 900 pmol/l La proinsuline est synthétisée dans les cellules B du pancréas. Elle se compose des chaînes A et B de l’insuline et du peptide C liant les deux chaînes. Dans la sécrétion de l’insuline le peptide C est séparé de l’insuline en quantité équimolaire. Mais les deux substances ne sont pas en concentration correspondante dans le sérum, car le peptide C n’est pas métabolisé dans le foie, au contraire de l’insuline, et possède une demi-vie plus longue. Le peptide C représente donc un paramètre précieux pour estimer la sécrétion et la réserve d’insuline du pancréas. Taux élevé: insulinome, hypoglycémie factice due aux sulfonylurées (rapport peptide C/insuline <1) ; diabétiques type II. Taux abaissé: diabète type I, hypoglycémie factice due à l’insuline exogène. Répertoire des analyses labor team w ag 31 Remarque: estimation du besoin d’insuline dans les deux années suivantes. Proportion peptide C/glucose sérique >70 (pmol/l/mmol) : pas de besoin d’insuline, < 70 pmol/mmol: besoin d’insuline éventuel. Peptide C <300 pmol/l et glucose sérique élevée à jeun: signale un diabète type I. Peptide C >300 pmol/l et glucose sérique élevée à jeun: diabète type II. Facturation: N° pos (OFAS): 1244.00 Points tarifaires 37.00 Crachat Tube stérile, 50 ml (couvercle jaune) N° art. M515 Indications générales: prélèvement le matin après le réveil tousser directement dans le tube stérile pas de salive éventuellement provoquer le crachat par la physiothérapie ou inhalation avec solution d’eau salée à 5% stérile et préchauffée. 465 C1, inhibiteur de l’estérase, C1-INH Sérum, 2 ml Norme: 15 – 35 mg/dl L’inhibiteur de l’estérase C1 est le seul inhibiteur des composants du complément C1r et C1s activés qui sont à l’origine de la voie classique de l’activation du complément. Le C1-INH empêche ainsi une activation excédentaire du système complémentaire. Par ailleurs il est l’inhibiteur plasmatique le plus important pour le facteur actif de coagulation XII (FXIIa) et la callicréine, avec lesquels il forme un complexe inactif de façon rapide et irréversible. Cette formation s’effectue dans les hépatocytes. Une carence héréditaire de l’inhibiteur C1 est la cause de l’angio-œdème héréditaire. La transmission est autosomique avec pénétrance incomplète. Cet œdème se manifeste par des enflures du visage, des extrémités, des voies respiratoires et des organes abdominaux (crampes, diarrhées). L’angio-oedème peut être causé par un trouble de la synthèse de C1-INH (concentration faible) ou par une insuffisance fonctionnelle (faible activité) de C1-INH. Taux abaissé: angio-oedème héréditaire, angio-oedème acquis: lymphome, myélome multiple, LLC, cirrhose du fois, prééclampsie, pneumonies. Remarque: en cas de trouble fonctionnel de C1 –INH la concentration est normale mais la fonction réduite. Dans de tels cas il est nécessaire de procéder à une détermination fonctionnelle. Pour l’angio-oedème héréditaire C2, C4 und CH100 sont à un taux abaissé. Lors d’angio-oedème C1, C2, C4 sont abaissés. Facturation: N° pos (OFAS): 1497.00 Points tarifaires 28.00 792 C1, inhibiteur de l’estérase, C1-INH, activité Plasma citraté congelé 1:10 Norme: 70 – 130 % Une baisse de fonction de C1 INH est constatée chez les patients souffrant d’angio-oedème héréditaire qui n’entraîne pas une synthèse réduite de C1–INH mais un dysfonctionnement. Remarque: voir aussi concentration de C1-INH. La plupart du temps CH100, C2, C4 sont à un taux abaissé. Facturation: N° pos (OFAS): 1296.00 Points tarifaires 54.00 143 C1q, fixation Sérum, 1 ml Norme: < 7.6 mg/l Procédé standard permettant de déceler l’existence de complexes immuns circulants. Taux élevé: LED, arthrite rhumatismale, vasculite, syndrome de Sjögren, MCTD, infections virales et parasitaires, glomérulonéphrites, tumeur maligne, maladies inflammatoires chroniques. Remarque: voir aussi complexes immunitaires. Surtout contrôle du déroulement de la maladie. Facturation: N° pos (OFAS): 1463.00 Points tarifaires 72.00 793 C1q, complément Sérum, 1 ml Norme: 5.0 - 30.0 mg/dl Procédé standard permettant de déceler l’existence de complexes immuns circulants. Taux élevé: LED, arthrite rhumatismale, vasculite, syndrome de Sjögren, MCTD, infections virales et parasitaires, glomérulonéphrites, tumeur maligne, maladies inflammatoires chroniques. Remarque: voir aussi complexes immunitaires. Surtout contrôle du déroulement de la maladie. Facturation: N° pos (OFAS): 1504.00 Points tarifaires 36.00 794 C2, complément Sérum congelé, 1 ml Norme: 1.4 - 2.5 mg/dl Taux élevé: réactions phase aiguë Taux abaissé: LED, angio-oedème héréditaire Facturation: N° pos (OFAS): 1499.00 796 Points tarifaires 36.00 C3, facteur néphrite Sérum, 2 ml Norme: voir rapport Taux élevé: néphrite, glomérulonéphrite membranoproliférative Facturation: N° pos (OFAS): 1504.00 Points tarifaires 36.00 797 C3, proactivateur, Facteur properdine B, C3PA Sérum, 1 ml Norme: Facturation: voir rapport prix sur demande Répertoire des analyses labor team w ag 32 159 C3c, complément Sérum, 1 ml Norme: < 3 mois 0.6 – 1.5 g/l < 6 mois 0.7 – 1.8 g/l > 6 mois 0.9 – 1.8 g/l Taux élevé: réactions phase aiguë Taux abaissé: LE aiguë, glomérulonéphrite membranoproliférative, déficit congénital en C3 Facturation: N° pos (OFAS): 1501.00 Points tarifaires 23.00 795 C3d, complément Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 160 < 20.0 % N° pos (OFAS): 1501.00 Points tarifaires 23.00 C4, complément Sérum, 1 ml Norme: 0.1 – 0.5 g/l Taux élevé: réactions phase aiguë Taux abaissé: anémie hémolytique autoimmune, angio-oedème héréditaire, LE Facturation: N° pos (OFAS): 1503.00 Points tarifaires 23.00 798 C5, complément Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 799 80 – 120% N° pos (OFAS): 1463.00 C6, complément Sérum congelé, 1 ml Norme: 80 – 120% Facturation: N° pos (OFAS): 1503.00 390 Points tarifaires 72.00 Points tarifaires 23.00 C7, complément Sérum, 1 ml Norme: 80 – 120% Taux élevé: réaction immunologique, phase aïgue. Facturation: N° pos (OFAS): 1503.00 Points tarifaires 23.00 394 C8, complément Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 3900 Points tarifaires 23.00 C9, complément Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 176 80 – 120% N° pos (OFAS): 1503.00 80 – 120% N° pos (OFAS): 1503.00 Points tarifaires 23.00 CA 125 Sérum, 2 ml Norme: < 35 kU/l Marqueur tumoral CA 125 est présent dans les cellules épithéliales des ovaires, des trompes, et de l’endomètre mais est produit aussi par d’autres épithélia (bronches, colon par exemple). Demi-vie: 5 jours. Taux élevé: Affections malignes: cancer séreux de l’ovaire. Pour les cas de cancer de l’ovaire prouvés la montée ou la baisse du taux de CA-125 sont en relation avec la progression ou la régression du tumeur maligne. Cancer de l’endomètre, du col de l’utérus, du foie, des voies biliaires, tumeurs gastro-intestinales, adénocarcinome du pancréas, cancer bronchique, cancer du sein. Affections bénignes: tumeurs des annexes, annexite, léiomyome, péritonite, insuffisance cardiaque et rénale, cholélithiase, hépatite aiguë, affections hépatiques chroniques, pancréatite aiguë, affections autoimmune, endométriose, grossesse (premier trimestre). Remarque: carcinome péritonéale, CA-125 de l’ascite plus élevé que dans le sérum. Facturation: N° pos (OFAS): 1216.00 Points tarifaires 24.00 177 CA 15-3 Sérum, 2 ml Norme: < 28 U/l Marqueur tumoral CA 15-3 est produit dans les muqueuses et se trouve dans les produits excrétés. Seulement sous forme de traces chez les personnes saines. Demi-vie: 5-7 jours. Taux élevé: maladies malignes, carcinome du sein, métastases, cancer de l’ovaire, cancer de l’endomètre, cancer du col, tumeurs gastro-intestinales, cancer du pancréas, cancer du poumon. Maladies bénignes: hépatite, cirrhose du foie, insuffisance rénale, maladies pulmonaires, fibroadénome, mastopathie Remarque: adapté pour le contrôle du traitement et de l’évolution. Meilleure possibilité de diagnostic en combinaison avec CEA. Facturation: N° pos (OFAS): 1217.00 Points tarifaires 20.00 Répertoire des analyses labor team w ag 174 33 CA 19-9 Sérum, 2 ml Norme: < 37 kU/l Marqueur tumoral Le Ca 19-9 est un antigène glycolipide, considéré aussi comme un haptène des déterminants des groupes sanguins Lewisa. Il est d’une importance principale dans le diagnostic précoce, le traitement et le contrôle du cancer du pancréas, du cancer hépatobiliaire et stomacal (ici en combinaison avec un deuxième marqueur tel que CEA). Chez les personnes en bonne santé et les patients ayant le groupe sanguin rare Lewis-a/b-négatif (3 à 10% de la population) on ne peut avoir de résultats mesurables de CA 19-9 car il leur manque une enzyme pour l’expression de l’épitope CA 19-9. En cas de présence de l’antigène du groupe sanguin Lewisa des concentrations élevées peuvent apparaître dans les sécrétions. Des phénomènes de cholestase avec un taux élevé de γ-GT faussent également le résultat. Taux élevé: Maladies malignes: cancer du pancréas, cancer du foie, des voies biliaires, de l’estomac, du colon, du rectum, cancer de l’ovaire. Maladies bénignes: pancréatite, cholécystite, cholélithiase, hépatite chronique, cirrhose du foie, mucoviscidose, durant la menstruation et la grossesse. Remarque: en cas de tumeurs du tractus gastro-intestinal, meilleur diagnostic en combinaison avec CEA. Facturation: N° pos (OFAS): 1218.00 Points tarifaires 24.00 395 CA 27.29 Sérum, 1 ml Norme: < 38 U/l Glycoprotéine polymoléculaire. Elle est produite par les muqueuses (comme la CA 15-3). La sensibilité lors du cancer du sein est plus élevée que celle de CA 15-3. Sinon ce paramètre correspond à CA 15-3. Taux élevé: Affections malignes: cancer du sein, cancer de l’ovaire, cancer de l’endomètre, cancer du col de l’utérus, tumeurs gastro-intestinales, cancer du foie, du pancréas, cancer du poumon. Affections bénignes: hépatite, cirrhose du foie, insuffisance rénale, affections pulmonaires, fibroadénome, mastopathie. Remarque: approprié à un traitement et au contrôle de son déroulement. Meilleur diagnostic avec CEA. Facturation: N° pos (OFAS): 1219.00 Points tarifaires 44.00 175 CA 50 Sérum, 2 ml Norme: < 25 kU/l Marqueur tumoral CA-50 est un antigène des hydrates de carbone associé aux tumeurs. Il n’est pas limité à un organe déterminé. L’examen ne convient pas à une détection mais doit être effectué avec d’autres marqueurs tumoraux. Taux élevé: Affections malignes: cancer du pancréas, du foie, des voies biliaires, métastases du foie, cancer de l’estomac, cancer colorectal. Cancer de l’ovaire, cancer de l’œsophage, cancer bronchique, cancer du sein. Affections bénignes: cholélithiase, pancréatite, cirrhose du foie, mucoviscidose, diabète, péritonite. Remarque: ce marqueur tumoral n’est plus recommandé car il n’apporte pas plus d’informations que CEA, manque de spécificité. Facturation: N° pos (OFAS): 1219.00 Points tarifaires 44.00 189 CA 72-4 Sérum, 2 ml Norme: < 4.0 kU/l Marqueur tumoral Le CA 72-4 est une glycoprotéine semblable à la mucine associée aux cancers digestifs et ovariens. il est d’une grande importance clinique étant donné sa spécificité élevée (>95%) pour le cancer de l’estomac par rapport aux affections gastro-intestinales bénignes. La concentration du sérum est en corrélation avec le volume de la tumeur, le stade et la formation des métastases. Le test est relativement peu adéquat pour une détection ou l’établissement d’un diagnostic. Taux élevé: Affections malignes: cancer de l’estomac, cancer de l’ovaire (mucineux), tumeurs des voies biliaires, de l’œsophage, du pancréas, tumeurs du sein, de l’endomètre et du col de l’utérus. Affections bénignes: pancréatite aiguë, cirrhose du foie, affections pulmonaires, kystes ovariens, affections rhumatismales. Remarque: pour le cancer de l’estomac, diagnostic amélioré avec CEA et CA 19-9, pour le cancer de l’ovaire avec CA 125. Facturation: N° pos (OFAS): 1219.00 Points tarifaires 44.00 2229 Cabergoline (Cabaser®, Dostinex®) Sérum, 2 ml Norme: < 0.1 g/l lors prise de 1 mg Inhibiteur de la prolactine/antagoniste de la dopamine Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 Points tarifaires 86.00 Cadmium 398 Sang EDTA 564 Urines, 10 ml (urines de 24 heures avec indication de la quantité totale) sang EDTA < 3 g/l urines voir rapport Le cadmium est un composant dans les alliages, les colorants, les piles et se trouve en grande quantité dans les boues d’épuration. Après l’épandage il peut donc se trouver intégré à la chaîne alimentaire. Etant Norme: Répertoire des analyses labor team w ag 34 donné sa haute capacité de liason avec les protéines le cadmium n’est résorbé que partiellement à partir de l’alimentation (3-8%). Le cadmium protéino-lié est stocké à hautes doses surtout dans le foie, et parvient en plus petites quantités dans les reins en liaison avec la thionéine et subsiste pendant longtemps sous cette forme (12 à 35 ans). Le cadmium se répartit comme suit dans les divers organes: rein > foie> poumon > testicules, ovaires > ganglions lymphatiques > muscles. En cas de hautes doses de cadmium, ce sont les reins qui réagissent d’abord par des perturbations fonctionnelles. Des intoxications aiguës peuvent survenir après l’ingestion des sels de cadmium, en général, celles-ci ne mettent pas les jours du patient en danger, au contraire de la fumée d’oxyde de cadmium, engendrée lors de la fonte du cadmium qui entraîne un œdème du poumon. Symptôme d’intoxication chronique: dégénerescence inflammatoire des muqueuses du nez, de la gorge et du larynx (rhume du cadmium), bordure de cadmium autour des dents (anneau jaune), destruction du neuroépithélium olfactif, lésion rénale avec protéinurie, atteintes osseuses semblables au syndrome de Milkman, cachexie générale et lésion des cellules germinatives. Facturation: N° pos (OFAS): 1478.00 Points tarifaires 105.00 1926 Caféine Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: < 10.0 mg/l toxique > 20 g/l La caféine fait partie du groupe des méthylxanthines, comme la théophylline et la théobromine. Elles ont un effet pharmacodynamique en particulier sur le système nerveux central (antagonisme du récepteur d’adénosine), sur les muscles lisses (bronchodilatation, contraction des vaisseaux méningés), sur la musculature (fortes contractions du diaphragme) sur le cœur (effet positif chronotrope et ionotrope, tachycardie et montée de la pression sanguine sous forte dose) et sur le rein (diurèse faible). Les méthylxanthines sont rapidement résorbées, déméthylées en partie oxydées dans le foie et, puis éliminées sous forme de monométhylxanthine et d’acide urique méthylique. Facturation: N° pos (OFAS): 1238.00 Points tarifaires 135.00 127 Calcitonine Sérum, 1 ml Norme: f < 1 an 17.0 – 30.0 ng/l 1 – 5 ans 2.0 – 8.0 ng/l 5 – 10 ans 2.0 – 6.0 ng/l 10 – 18 ans < 4.0 ng/l >18 ans < 10.0 ng/l m < 1 an 13.0 – 18.0 ng/l 1 – 5 ans 6.0 – 13.0 ng/l 5 – 10 ans 3.0 – 8.0 ng/l 10 – 18 ans < 6.0 ng/l >18 ans < 20.0 ng/l La calcitonine est un polypeptide, produit dans les cellules parafolliculaires (cellules C) de la thyroïde. C’est l’antagoniste de la parathormone, elle bloque l’activité des ostéoclastes et entraîne une baisse de la concentration du calcium dans le sang. Elle est d’une grande importance clinique dans le diagnostic et le contrôle des récidives et des métastases dans le cancer médullaire ou le cancer des cellules C de la thyroïde. Taux élevé: Affections malignes: cancer médullaire de la thyroïde, syndrome de Sipple (combinaison phéochromocytome et cancer médullaire de la thyroïde), cancer bronchique microcellulaire, carcinoïdes, cancer du pancréas. Affections bénignes: insuffisance rénale, thyroïdite de Hashimoto, hypergastrinémie, grossesse, inhibiteurs d’ovulation. Remarque: Etant donné que les carcinomes des cellules C apparaissent à 20% dans le cadre d’une fréquence familiale, il est recommandé de procéder à une détection par la calcitonine chez les personnes consanguines (MEN type II). A un stade précoce les taux normaux de calcitonine ne permettent pas d’exclure un cancer médullaire de la thyroïde. A la suite d’une opération, les taux élevés constatés avant l’opération se normalisent. En cas de doute il est recommandé de procéder à un test de stimulation de calcitonine ( voir test). Facturation: N° pos (OFAS): 1221.00 Points tarifaires 60.00 Calcium 242 Sérum, 1 ml 3155 Sang complet (sang EDTA ou sang héparine) 508 Urines, 10 ml (urines de 24 heures avec indication de quantité totale) Norme: sérum < 10 jours 10 jours – 12 ans > 12 ans 1.89 – 2.59 mmol/l 2.19 – 2.74 mmol/l 2.10 – 2.60 mmol/l sang complet 1.12 – 1.58 mmol/l urines 2.5 – 7.5 mmol/24 h 185 – 660 mmol/mol créatinine Le calcium se présente sous forme composée dans le squelette. Dans le plasma il se présente sous forme de calcium libre ionisé, lié à des protéines à 35% (albumine) et à 15% dans des complexes (bicarbonate, lactate entre autres). L’homéostase du calcium est régulée par le calcium ionisé. La production de protéine est dépendante de la concentration d’albumine et du pH. L’acidose augmente, l’alcalose diminue le calcium libre (effet inverse sur le calcium lié à la protéine). La régulation du taux de calcium s’effectue par la parathormone et la vitamine D (s’y reporter). Sérum Taux élevé: ostéolyse (métastase des os), hyperparathyroïdie, plasmocytome, surdosage de vitamine D, hyperthyroïdie, maladie d’Addison, paranéoplastique (production ectopique de peptides semblables à la parathormone chez 10 à 20% des patients atteints de tumeurs; la plupart à un stade avancé, en particulier dans le cancer du sein et le cancer des bronches, type épithélium pavimenteux), dégénerescence osseuse; diurétiques (thiazides), sarcoïdose, hypercalcémie hypocalciurie familiale, syndrome de Burnett. Répertoire des analyses labor team w ag 35 Taux abaissé: perturbation de l’absorption du calcium (par exemple ostéomalacie dépendante de la vitamine D), insuffisance rénale chronique, (pseudo) hypoparathyroïdie, hyperparathyroïdie secondaire, cirrhose du foie, métastases ostéoblastiques, pancréatite aiguë, hyperplasie cortico-surrénale, antiépileptiques, diurétiques de l’anse; glucocorticoïdes. Urines Taux élevé: hypercalcémie tumorale, hypercalcémie paranéoplastique; hyperparathyroïdie primaire, hyperthyroïdie, sarcoidose, syndrome de Burnett, déficit en œstrogène, diurétiques de l’anse, acidose tubulaire, syndrome de Cushing. Taux abaissé: hypercalcémie hypocalciurique familiale, thiazides, déficit en glucocorticoïde, hypoparathyroïdie, pseudophypoparathyroïdie, déficit en vitamine D (ostéomalacie). Remarque: le calcium libre ionisé ne peut être déterminé d’après un envoi d’échantillon. Au cours d’une journée, des fluctuations du taux de calcium peuvent aller jusqu’à 15%. En raison de la forte dépendance du calcium par rapport à la concentration en albumine l’indication est effectuée en tant que calcium corrigé à l’albumine dans des cas où l’albumine n’est pas dans les normes. Pour déterminer le taux de calcium il est recommandé de procéder aux analyses supplémentaires: parathormone (plasma EDTA), TSH, estradiol, phosphate, vitamine D, créatinine, cortisol, ACTH, ACE. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1223.00 Points tarifaires 2.80 urines N° pos (OFAS): 1224.00 Points tarifaires 2.80 sang complet N° pos (OFAS): 1515.00 Points tarifaires 44.00 2190 Calprotectine Selles, portion de la taille d’une noisette Norme: < 50 mg/g selles La calprotectine est un paramètre peu onéreux à rechercher, simple à mesurer, non invasif, objectif et fiable, déterminant l'origine inflammatoire ou néoplasique des maladies gastro-intestinales. La mesure de sa concentration dans les selles sert à différencier les maladies inflammatoires et tumorales de celles d'origine fonctionnelles. Lors de son augmentation dans les cas d'inflammations chroniques de l'intestin (maladie de Crohn et colite ulcéreuse) ainsi que dans le cas de pathologies malignes (adénocarcinomes ou adénomes du colon), les patients peuvent être orientés de manière précoce et de façon ponctuelle vers un examen endoscopique. Cette analyse est idéale pour le contrôle thérapeutique et le dépistage précoce de récidives ou de nouvelles poussées de ces types d'inflammations. Taux élevé: maladies inflammatoires du colon (acutes et chroniques: maladie de Crohn et colite ulcéreuse), tumeur du colon (adénomes et carcinomes) Facturation: N° pos (OFAS): 1219.00 Points tarifaires 44.00 Campylobacter, anticorps Sérum, 2 ml 454 Campylobacter jejuni, intestinalis 455 Campylobacter fetus Norme: Campylobacter jejuni, intestinalis < 1:8 Campylobacter fetus < 1:8 C. jejunis, C. intestinalis: entérite inflammatoire avec fièvre et coliques aqueuses et éventuellements avec présence de sang. Autolimitant au bout d’une semaine. Souvent associé aux séjours à l’étranger. À la suite une arthrite réactive est possible. C. fetus: gastroentérite chez les petits enfants. En cas d’immunosuppression, éventuellement méningite, endocardite, péritonite, arthrite, cholécystite, salpingite, septicémie. Remarque: l’analyse sérologique est moins performante qu’une culture de selles. Une affection causée par le campylobacter est soumise toujours à déclaration obligatoire. Facturation: N° pos (OFAS): 3385.00 (2x) Points tarifaires .00 1985 Canalicules biliaires/épithélium biliaire, autoanticorps, canalicules biliares, Aac anti-épithélium biliaire Aac anti- Sérum, 1 ml Norme: négatif Positif dans certaines formes d’hépatites chroniques et aiguës Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 399 Canaux calcique, autoanticorps, Aac anti-canaux de calcium, Anticorps VGCC Sérum, 2 ml Norme: négatif Les autoanticorps reconnaissent les éléments des protéines des canaux calcique et peuvent être attestés dans le syndrome de Lambert-Eaton. Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 (2x) Points tarifaires 174.00 3833 453 Candesartan (Blopress®, Atacand®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 80 – 180 g/l Antihypertenseur, antagoniste de l’angiotensine II Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 Candida, anticorps Sérum, 1 ml Norme: IgG < 40 kU/l IgA < 60 kU/l IgM < 60 kU/l Remarque : La présence d’IgM et IgA peut signaler une infection aiguë. voir précipitines voir allergie Facturation: N° pos (OFAS):3386.00 (3x) Points tarifaires 96.00 Répertoire des analyses labor team w ag 36 4530 Candida ADN, PCR Frottis (set PCR) Norme: Facturation: négatif N° pos (OFAS): 3362.00 Points tarifaires 180.00 Cannabinoïdes, Haschich, Marijuana, THC, Tétrahydrocannabinol 520 Urines, 20 ml 5209 Sérum, 2 ml Norme: urines négatif cannabis (sérum) < 1.0 µg/l 11-hydroxy-THC (sérum) < 1.0 µg/l Tétrahydrocannabinol (sérum) < 2.0 µg/l Les feuilles de la plante femelle du chanvre indien (cannabis sativa indica) porte le nom de cannabis. Elle produit une sécrétion résineuse contenant les cannabinoïdes, avec les principaux éléments: le cannabiniol, le tétrahydrocannabinol (THC, dérivé le plus important) et le cannabinol. L’effet est semblable à celui de la sérotonine, les petites doses ont un effet plutôt sédatif, les fortes doses causent de l’agitation et des effets psychotiques. Dans le sérum, les métabolites 11-hydroxy-THC et tétrahydrocannabinol seront aussi determinés. Remarque: Durée de présence: Pour un seul joint: 1 – 1,5 jour Fumeur modéré: 5 – 10 jours Gros fumeur: 10 – 20 jours Dépendance: 20 – 40 jours Les joints fumés de façon passive n’ont pas de résultats positifs. voir aussi détection des stupéfiants/drogues. Facturation: urines N° pos (OFAS): 1687.00 Points tarifaires 13.00 sérum N° pos (OFAS): 1683.00 Points tarifaires 110.00 352 2233 Carbamazépine (Tegretol®, Timonil®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 17 – 51 mol/l Prise de sang: avant la prise de la prochaine dose (minimum) ; 6-18 heures après la dernière prise (maximum) Antiépileptique La carbamazépine est un dérivé de la dibenzazépine. Les principaux domaines d’utilisation sont les pertubations psychomotrices, les crises d’épilepsie, les névralgies faciales. Effets secondaires. somnolence, torpeur, nausées, maux de tête, ataxie, tremblements, confusion, réactions allergiques, atteintes hépatiques et leucocytopénie. Numérations régulières recommandées. La carbamazépine présente une ressemblance structurelle et pharmacologique avec les antidépresseurs tricycliques (par ex. l’Imipramine). Elle est liée à 65-80% aux protéines du plasma, la demi-vie est de 20 à 60 heures. Facturation: N° pos (OFAS): 1070.00 Points tarifaires 15.90 Carbidopa Sérum, 2 ml Norme: 20 – 200 g/l Inhibiteur da la decarboxylase/médicament anti-parkison Facturation: N° pos (OFAS): 1578.00 Points tarifaires 86.00 591 Carbimazol (Neo-Mercazole®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 200 - 700 µg/l Prélèvement de sang 1-3 heures après la prise de médicament thyréostatique. Le Carbimazol fait partie du groupe des thioamides. Ces thyréostatiques inhibent la peroxydase thyroïdienne et empêchent ainsi l’oxydation de l’iodure et l’intégration de l’iode dans les résidus thyrosine de la thyréoglobuline. L’inactivation du carbimazol s’effectue dans la thyroïde et le foie. Les produits sont principalement éliminés dans l’urine mais aussi dans la bile. Les thyréostatiques thioamides sont indiqués dans le traitement de l’hyperthyroïdie de Basedow, de l’autonomie disséminée multifocales, d’une crise thyréotoxique et en tant que traitement préopératoire pour toutes les hyperthyroïdies. Effets secondaires possibles: agranulocytose, leucopénie et réactions allergiques (érythème, urticaire, fièvre), arthrite, œdème, manifestations gastro-intestinales. Remarque: demie-vie environ 3 heures Facturation: N° pos (OFAS): 1486.00 Points tarifaires 99.00 4124 Carboanhydrase I, autoanticorps, Aac anti-carboanhydrase I Sérum, 2 ml Norme: négatif Présence: lupus érythémateux systémique (33%), sclérodermie systémique (12%), polymyosite (12%), dermatomyosite (25%), syndrome de Sjögren primaire (17%), endométriose (35-69%), cirrhose biliaire primitive ( 35%), hépatite auto-immune (30%). Faible spécificité de la maladie. Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 371 Carbohydrate deficient Transferrin, CDT, Transferrine désialylée Sérum, 1 ml Norme: < 1.6% La CD-transferrine (CDT) est une variante de la transferrine pour laquelle 3 ou 4 acides sialiques manquent à la molécule. Le mécanisme de ce phénomène anormal de la transferrine est encore en grande partie inconnu. On trouve de fortes concentrations dans le cas de consommation exagérée d’alcool. On suppose qu’un blocage du transfert de glycosyl s’effectue par l’intermédiaire de l’acétaldéhyde. La proportion de CDT augmente lorsque la consommation quotidienne d’alcool dépasse 60 grammes pendant plusieurs Répertoire des analyses labor team w ag 37 semaines. Ceci correspond à une bouteille de vin par jour. Pendant une période d’abstinence le pourcentage de CDT revient lentement à son taux normal. La demi de vie de la CDT est de 9 jours. Lors de la mesure du pourcentage de contenu en CDT par rapport au contenu total en transferrine, les variations de taux de transferrine n’ont pas à être prises en considération ( par ex. femmes enceintes, taux en baisse dans le cas de pertes de protéines rénales ou en cas d’une synthèse réduite des protéines, par ex. lors la cirrhose du foie). Taux élevé: abus d’alcool, hépatite C chronique, cirrhose du foie, tumeurs hépatiques. Remarque: le pourcentage de CDT varie aussi chez les personnes qui ne sont pas alcooliques. N’est pas mesurable dans le plasma EDTA. Facturation: N° pos (OFAS): 1226.00 Points tarifaires 76.00 592 Carboxyhémoglobine, HbCO, CO-hémoglobine Sang EDTA, 2 ml Norme: < 2% fumeur: < 6% Les principales causes d’intoxication au monoxyde de carbone sont les gaz d’échappement des voitures, les appareils de chauffage et les cuisinières fonctionnant mal. L’effet pathologique du CO est dû à son affinité de 240 fois supérieure à celle de l’oxygène avec les sites de fixation de l’oxygène dans l’hémoglobine de telle sorte que le fer à double valence est bloqué dans l’hémoglobine. Ceci entraîne une déviation à gauche de la courbe de dissociation de O2 qui gêne l’apport de l’oxygène transporté dans l’hémoglobine et entraîne un blocage de l’acide carbonique métabolique qui n’a pu être transporté par HbCO. Etant donné la réversibilité de cette réaction, la capacité fonctionnelle de l’hémoglobine peut être rétablie par l’inspiration d’oxygène pur. Symptômes: dans le cas de concentrations faibles de Hb-CO (< 20%) mal de tête, fatigue, battements de cœur. Dans le cas de concentrations entre 20 et 60%, vertiges, perte de connaissance, baisse de température, paralysies, collapsus circulatoire, respiration Cheyne-Stoke, aspect rouge cerise du sang et des tissus. Hb-CO > 70% mortel. Thérapie: faire respirer de l’air sans oxyde de carbone, apport d’oxygène pur. En cas d’arrêt respiratoire, assurer une aide respiratoire, intubation, pas d’analeptiques centraux, normaliser la température du corps. Facturation: N° pos (OFAS): 1398.00 Points tarifaires 42.00 Carnitine Une carence en carnitine se manifeste par une faiblesse musculaire, des myalgies, une cardiomyopathie, une hypoglycémie, troubles du développement. Causes: alimentation déficiente, alimentation parentérale, traitement à l’acide valproique, déficiences enzymatiques innées. La présence de carnitine dans l’éjaculation est liée à la concentration du sperme et sa motilité. Elle reflète la fonction sécrétoire de l’épididyme. L-carnitine 593 Sérum, 2 ml 594 Éjaculation, 2 ml Norme: Facturation: 5930 Carnitine libre Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 478 sérum 3.7 – 8.6 mg/l éjaculation 24.2 - 83.2 mg/l N° pos (OFAS): 1488.00 Points tarifaires 93.00 4.0 – 8.2 mg/l N° pos (OFAS): 1488.00 Points tarifaires 93.00 Carotène, Sérum, 1 ml Norme: 500 – 2500 g/l Le bêta-carotène est un précurseur de la vitamine A, il est synthétisé exclusivement dans les plantes (surtout les carottes) , c’est un colorant de nombreux tissus animaux (tissus graisseux, lait, œufs). Etant donné sa liposolubilité, la résorption n’est possible qu’avec des graisses ou des acides biliaires. À partir du bêta-carotène apparaissent dans le foie deux molécule de vitamine A en raison d’une séparation par symétrique par oxydation symétrique au moyen de la carotinase. La concentration du bêta-carotène dans le sérum permet de mesurer la résorption intestinale des graisses, car des perturbations de l’absorption des graisses alimentaires induisent des taux abaissés (concentration abaissée après 1 à 4 semaines de malabsorption). Taux abaissé: malabsorption des graisses, syndrome globaux de malabsorption (sprue, maladie coeliaque, m. de Whipple, fistule entérocolique, syndrome de l’intestin court et perturbations de l’assimilation des graisses (insuffisance pancréatique, syndrome de perte d’acide biliaire, ictère obstructif, cholestase intrahépatique, insuffisance hépatique). Facturation: N° pos (OFAS): 1202.00 Points tarifaires 58.00 5315 Carvedilole Sérum 2 ml Norme: <74 g/l pic 2 heures après 50 mg Alpha- et Betabloquant Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 Points tarifaires: 86.00 CAST, Cellular Antigen Stimulation Test, Test de stimulation leucocytaire Sange EDTA, 1 tube/allergène Prélèvement lundi - mercredi Le diagnostic spécifique des réactions d’hypersensibilité immédiate, comme la rhinoconjonctivite,,l’asthme, l’urticaire/l’œdème de Quincke et l’anaphylaxie, repose traditionnellement sur des tests cutanés et sur le dosage des anticorps IgE (sIgE) spécifiques des allergènes. Les mastocytes, ainsi que les granulocytes basophiles jouent un rôle central dans les réactions d’hypersensibilité immédiate ; leur activation et la libération consécutive des médiateurs ou l’expression des marqueurs sur la surface cellulaire sont le Répertoire des analyses labor team w ag 38 principe sur lequel se basent les tests cellulaires. Le test CAST® permet le dosage des sulfido-leucotriènes (LTC4, LTD4, LTE4), formés par des granulocytes basophiles prétraités in vitro par IL-3 après stimulation par des allergènes. Ce test est destiné à établir l’hypersensibilité à divers allergènes, tels que le venin de guêpe ou d’abeille, les AINS, lesbêta-lactamines et une variété d’autres médicaments. Après l’administration de corticoïdes, d’acide cromoglicique ou d’indométacine, le prélèvement sanguin pour les tests de stimulation cellulaire doit être effectué dans les 24 heures suivant la prise de la dernière dose. Les antihistaminiques n’ont aucun effet. 5233 Cathinones (Khat) Urines, 20 ml Norme: negativ Les cathinones (khat, chat, chat, qat, chat) sont les jeunes pousses et les feuilles de la plante Khat (Catha edulis). Cet arbre ou arbuste, avec feuilles ovales de 3-12 cm de longueur, pousse de façon sauvage en Afrique orientale, dans la péninsule arabique, en Afghanistan et en Turkménistan. La plante Khat est cultivée dans les terres hautes de l'Afrique orientale et est recueillie tout au long de l'année. Dans les pays d'origine (Ethiopie, Somalie, Yémen et Kenya) Khat est une drogue socialement acceptée. En Suisse, le Khat est consommé principalement par des personnes d'Afrique orientale en première ligne en raison de son goût amer, trop particulier pour les Européens. De 100 à 200 g de feuilles fraîches et les pousses de Khat sont conservés dans la bouche et mastiqués pendant des heures. Le goût est très amer et cela implique que les feuilles sont consommées avec une grande quantité de boissons froides. Rarement Khat est consommé comme un thé, dans des mélanges d'herbes ou fumé comme le tabac. Effets: Les principes actifs du Khat, cathinone et cathine, sont absorbés par la muqueuse buccale lors de la mastication. Ils ont un effet euphorique et ils stimulent le système circulatoire. La pression sanguine augmente ainsi que la fréquence cardiaque. La sensation de fatigue et de faim disparaît, la perception de l’espace et du temps est en partie perdue. Impulsion à parler, hyperactivité et troubles du sommeil sont signalés. Dans la phase de décroissance, une phase de relaxation est observée, qui peut être accompagnée par dépressions et anxiété. L'effet commence environ 20 minutes après l'ingestion et a une durée de 2 à 4 heures. Grâce à l'absorption lente des principes actifs, des cas de surdoses sont très rares, au contraire des amphétamines. L'utilisation régulière de cette drogue provoque une inflammation des muqueuses, des ballonnements et une constipation. Le Khat entraîne une dépendance psychologique avec une compulsion de répétition, l'intérêt se concentre uniquement sur la drogue avec une négligence consécutive pour l'hygiène personnelle et pour la nutrition. Une dépendance physique n'a pas été prouvée. Facturation: N° pos (OFAS): 1684.00 Points tarifaires 145.00 535 Catécholamines, Adrénaline, Noradrénaline, Dopamine, Métanéphrine, Normétanéphrine, Acide vanylmandélique Urines, 50 ml, acidifiées ou 50 ml des urines de 24 h avec indication de la quantité totale, acidifiées aves 10 ml HCl à 10% Le dosage plasmatique des métabolites métanéphrine et normétanéphrine est une alternative recommandée. Voir aussi métanéphrine, normétanéphrine. Norme: urines adrénaline < 4 ans < 44.5 nmol/24h < 49.0 nmol/mmol créatinine 4 – 10 ans < 74.2 nmol/24h < 22.7 nmol/mmol créatinine > 10 ans < 148.5 nmol/24 h < 17.5 nmol/mmol créatinine noradrénaline < 4 ans < 212 nmol/24h < 280 nmol/mmol créatinine 4 – 10 ans < 466 nmol/24h < 59 nmol/mmol créatinine > 10 ans < 572 nmol/24h < 76 nmol/mmol créatinine dopamine < 4 ans 260 – 1690 nmol/24h 21 – 124 nmol/mmol créatinine > 4 ans < 3250 nmol/24 h < 228 nmol/mmol créatinine métanéphrine < 1520 nmol/24 h < 132 nmol/mmol créatinine normétanéphrine < 2120 nmol/24 h < 180 nmol/mmol créatinine acide vanylmandélique < 33 µmol/24h < 3.5 µmol/mmol créatinine Les catécholamines sont dosées pour le diagnostic de tumeurs produisant des catécholamines. L’hypertension artérielle est le symptôme essentiel (permanent ou intermittent); s’y ajoutent de nombreux autres symptômes: maux de tête, fièvre, sueurs, tachycadies, tremblements, nervosité, perte de poids, pâleur, angor, troubles de la vue, flush etc. La plupart des phéochromocytomes sécrètent de la noradrénaline. Taux élevé: tumeurs produisant des catécholamines (phéochromocytome, neuroblastome), hypertension artérielle, stress, charge physique, hypoglycémie. Élévation du taux de dopamine: indice d’ un neuroblastome ou phéochromocytome malin. Taux abaissé: sans signification clinique Remarque: ne pas consommer un jour avant la période de collecte les aliments suivants: bananes, café, fromage, noix, thé, vanille, agrumes. Eviter le stress. Arrêter si possible les anti-hypertenseurs. Le dosage des catécholamines ensemble avec leurs métabolites dans les urines de 24 heures est beaucoup plus sensible et spécifique que le dosage des catecholamines seuls. Un dosage unique des catécholamines dans l’urine et le plasma est peu fiable. On recommande comme diagnostic de base le triple dosage des catécholamines. Voir aussi les métabolites des catécholamines: métanéphrine, normétanéphrine, acide mandélovanillique, acide homomandélovanillique. chromogranine A, test à la clonidine Facturation: Points tarifaires 328.60 Répertoire des analyses labor team w ag 305 39 CCMH, Concentration corpusculaire moyenne d’hémoglobine Sang EDTA, 1 ml Norme: < 1 jour 310 – 350 g/l 1 – 6 jours 240 – 360 g/l 6 – 23 jours 260 – 340 g/l 23 – 37 jours 250 – 340 g/l 37 jours – 7 mois 260 – 340 g/l 7 – 14 mois 280 – 320 g/l 14 mois – 3 ans 60 – 340 g/l 3 – 16 ans 320 – 360 g/l > 16 ans 300 – 360 g/l voir formule sanguine complète Remarque: nous effectuons un hémogramme complet. 3219 5289 Céfazoline (Kefzol®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 10 – 150 mg/l Antibiotique Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Céftazidime (Céphalosporine, 3. génération) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antibiotique Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 3806 Points tarifaires 140.00 Points tarifaires 115.00 Ceftriaxone (Rocephin®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 10 – 100 mg/l Antibiotique Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 Points tarifaires 115.00 5289 Céfuroxime (Céphalosporine, 2. génération) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antibiotique Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 5826 Céliprolol (Selectol®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 50 – 500 µg/l Bêta-bloquant cardiosélectif Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 776 Points tarifaires 99.00 Cellules caliciformes, autoanticorps, Aac anti-cellules caliciformes Sérum, 1 ml Norme: négatif Résultats positifs compatibles avec une colite ulcéreuse Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 658 Cellules de Purkinje, autoanticorps, Aac anti-cellules Purkinje Sérum, 1 ml Norme: négatif Résultats positifs pour une ataxie cérébelleuse subaiguë (paranéoplastique) dans le contexte d’un cancer ovarien ou d’un cancer du sein. (plus rare tumeurs de l’annexe et du cancer bronchique) Facturation: N° pos (OFAS): 1154.00 Points tarifaires 37.00 291 Cellules des îlots pancréatiques, autoanticorps, Aac anti-cellules B, ICA Sérum, 1 ml Norme: négatif Les anticorps contre les îlots pancréatiques sont dirigés contre un groupe hétérogène d’antigènes des îlots pancréatiques Taux élevé: diabète type I au moment de la manifestation; en cas de taux élevé chez des patients asymptomatiques: marqueur d’un diabète de type I en développement. 5% des parents au premier degré des diabétiques de type I. Remarque: au cours d’un diabète la prévalence baisse. Facturation: N° pos (OFAS): 1134.00 Points tarifaires 52.00 4726 Cellules Hémoglobine-F, HbF, Hémoglobine fœtale Sang EDTA, 4 ml Norme: < 1.00 ‰ Analyse pour micro ou macro transfusion feto-maternel. L'enquête devrait être faite aussi rapidement que possible après un événement déclencheur. Remarque: s'il vous plait contactez nous pour une consultation téléphonique. Facturation: N° pos (OFAS): 1401.00 Points tarifaires 41.00 286 Cellules pariétales, autoanticorps, Aac anti-cellules pariétales, PCA, Cellules bordantes Sérum, 1 ml Répertoire des analyses labor team w ag 40 Norme: < négatif Les autoanticorps détruisent les cellules pariétales de l’estomac. Cela abaisse la sécrétion du facteur intrinsèque et la réorption de la vitamine B12. Taux élevé: anémie pernicieuse, gastrite atrophique chronique type A, polyendocrinipathies, thyroïdite post-partum, sujets normaux. Remarque: meilleur diagnostic avec les autoanticorps du facteur intrinsèque. Facturation: N° pos (OFAS): 1156.00 Points tarifaires 52.00 688 Cellules productrices de stéroïdes, autoanticorps, Aac anti-cellules productrices de stéroïdes, Cellules endocrines, autoanticorps Sérum, 2 ml Norme: négatif Il peut y avoir formation d’anticorps contre les organes produisant des hormones stéroïdiennes dans le cadre de polyendocrinopathies (MEN type I et II) et de la m. de Addison. Ceux-ci sont mis en évidence par immunofluorescence dans des coupes tissulaires des surrrénales, des ovaires et des testicules. Facturation: prix sur demande 598 Centromères, autoanticorps, Aac anti-centromères, CENP-B Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps contre les centromères sont dirigés contre les composants des chromosomes. Taux élevé: syndrome de CREST (calcinosis cutis syndrome de Raynaud, trouble de la motilité de l’œ(e)sophage, sclérodactylie, téléangiectasie) sclérodermie diffuse, cirrhose biliaire primitive. Remarque : le dosage est effectué par immunofluorescence indirecte (cellules Hep-2) et ELISA (autoanticorps anti CENP-B) Facturation: N° pos (OFAS): 1191.00, 1106.00 Points tarifaires 102.00 232 Céruloplasmine, CPL Sérum, 1 ml Norme: < 3 mois 0.05 – 0.18 g/l 3 mois – 5 ans 0.25 – 0.55 g/l > 5 ans 0.20 – 0.60 g/l La céruloplasmine fait partie des protéines de phase aiguë et sert de protéine dans le transport du cuivre. Le foie est son lieu de synthèse. Passe dans la fraction de globuline 2. m. de Wilson: à la suite d’une synthèse déficiente de la céruloplasmine le cuivre ne peut être fixé, il est stocké dans les tissus des organes (foie, cerveau, reins, cornée); maladie héréditaire récessive rare. Manifestations cliniques: rigidité des membres, contractions, tremblements, troubles hépatiques, splénomégalie, pigmentation en forme d’anneau de la cornée (anneau de la cornée de Fleischer-Kayser). Taux abaissé: Maladie de Wilson, syndrome néphrotique, gastroentéropathie, malabsorption, insuffisance grave du foie, syndrome de Menkes. Taux élevé: inflammations aiguës, grossesse, hépatite aiguë, cholestase, tumeurs malignes, m. de Hodgkin, infarctus du myocarde. Remarque: m. de Wilson: taux abaissé du cuivre total dans le sérum, taux élevé du cuivre libre, taux élevé du cuivre dans l’urine, cuivre dans la biopsie du foie en hausse (diagnostic). Syndrome de Menkes: trouble congénital dans une autre protéine de transport du cuivre: CPL, cuivre dans le sérum et cuivre dans le foie en baisse, symptômes neurologiques. Facturation: N° pos (OFAS): 1220.00 Points tarifaires 19.90 536 Cétostéroïde, 17Urines, 10 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale) Norme: < 8 ans < 10.4 µmol/24h < 0.92 µmol/mmol créatinine f > 8 ans 24.3 – 69.4 µmol/24h 2.14 – 6.11 µmol/mmol créatinine m > 8 ans 34.7 – 86.8 µmol/24h 3.05 – 7.62 µmol/mmol créatinine Les cétostéroïdes présents dans l’urine sont issus pour l’essentiel du métabolisme de l’androstènedione, DHEA, DHEA-S et de la testostérone. Taux élevé: tumeurs cortico-surrénales, syndrome adrénogénital. Facturation: N° pos (OFAS): 1004.00 Points tarifaires 42.00 595 CH-50, activité, Activité hémolytique totale du complément Sérum congelé, 1 ml ou plasma citraté congelé, 1:10 Norme: 85 – 125 % Détection du déficit de complément Taux abaissé: maladies autroimmunes (LED, glomérulonéphrites, postinfection, cryoglobulinémies) carence héréditaire en facteurs complémentaires, inflammations chroniques, néoplasies. Taux élevé: réactions de phase aiguë Remarque: C3, C4 sont mieux adaptés pour les contrôles au cours de l’évolution. Facturation: N° pos (OFAS): 1494.00 Points tarifaires 36.00 Chaînes légères libres 155 Sérum, 2 ml, rapport / 577 Urines, 20 ml (urines de 24 heures ou premiere miction matinale) protéines Bence-Jones Mise en évidence qualitative et quantitative Norme: sérum 3.30 – 19.40 mg/l 5.7 – 26.3 mg/l 0.26 – 1.65 urines 0.39 – 15.10 mg/l 0.81 – 10.10 mg/l 0.46 – 4.00 chaînes kappa chaînes lambda quotient chaînes kappa chaînes lambda quotient Répertoire des analyses labor team w ag Facturation: sérum urines N° pos (OFAS): 1459.00 (2x) 41 Points tarifaires 74.00 Points tarifaires 138.20 Cheveux, mycologie Tube stérile, 50 ml (couvercle jaune) N° art. M515 Prélever des cheveux avec leur racine et les envoyer dans un récipient stérile. 596 Chinidine (Kinidin-Duriles®, Longacor®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 5.0 mg/l toxique > 10 mg/l Prélèvement: directement avant la prise du médicament Antiarhythmique Le domaine d’activité de la chinidine est caractérisé par trois effets fondamentaux: un effet direct sur la membrane de toutes les cellules des muscles cardiaques, une effet vagolytique (parasympatholytique) dans le domaine thérapeutique et un effet -sympatholytique. Indication pour un traitement à la chinidine : extrasystoles supraventriculaires et ventriculaires ; tachycardies supraventriculaires, flutter auriculaire, fibrillation auriculaire ; prophylaxie d’une récidive après cardioversion en rythme sinusal. Facturation: N° pos (OFAS): 1486.00 Points tarifaires 14.30 Chlamydia Les chlamydia font partie des bactéries les plus petites, elles se développent à l’intérieur des cellules et se transmettent d’individu à individu ou d’un animal à un être humain. Cette affection est caractérisée par une évolution chronique présentant peu de symptômes, ne permettant donc pas d’établir un diagnostic sûr et rapide. Les chlamydia transmises par voie sexuelle sont d’une importance particulière dans le monde occidental, dans certains pays elles sont à l’origine des maladies sexuellement transmissibles les plus fréquentes. Les chlamydia pathogènes les plus importantes sont la chlamydia trachomatis, la chlamydia pneumoniae et la chlamydia psittaci. 4662 Chlamydia pneumoniae IgG et IgA, anticorps Sérum, 2 ml Norme: IgG < 1.0 MOC IgA < 1.0 MOC Reconnue depuis 1989 comme étant la troisième sorte de Chlamydia, elle cause en général des infections respiratoires légères comme par ex. les bronchites, les pneumonies des nouveaux-nés ou les pneumonies atypiques. En association avec d’autres maladies: asthme, affections pulmonaires obstructives chroniques, erythème noueuse, sarcoïdose, myocardite, coronaropathies. Facturation: N° pos (OFAS): 3391.00, 3393.00 Points tarifaires 89.00 4101 Chlamydia pneumoniae ADN Crachat Sécrétions trachéo-bronchiques Frottis nasopharyngien Liquide de ponction Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3397.00 4663 Points tarifaires 180.00 Chlamydia psittaci, anticorpi, Ornithose, Psittacose Sérum, 2 ml Norme: IgG < 1:64 IgA < 1:32 IgM < 1:20 Pathogène de l’ornithose (syn. psittacose, maladie des perroquets), maladie rare transmise surtout par les oiseaux et d’autres animaux. La maladie se manifeste en général par des épisodes pneumoniques à récidive et atypiques. Facturation: N° pos (OFAS): 3391.00, 3393.00 (2x) Points tarifaires 136.00 4100 Chlamydia psittaci ADN Crachat Sécrétions trachéo-bronchiques Frottis nasopharyngien Liquide de ponction Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3397.00 Points tarifaires 180.00 Chlamydia trachomatis 18 sérotypes du chlamydia trachomatis sont connus à ce jour. Dans le pays tropicaux cette sorte de chlamydia cause le trachome et le lymphogranulome vénérien. Dans les pays européens, elle cause la conjonctivite à inclusion, la conjonctivite des nouveaux-nés et surtout des infections génitales non spécifiques transmises par voie sexuelle. Chez les femmes de 15 à 25 ans l’infection génitale causée par le sérotype DK de la chlamydie trachomatis est l’affection la plus fréquente transmise par voie sexuelle. Les manifestations cliniques sont variables, allant d’écoulements à des symptômes abdominaux (annexites, salpingite). Les séquelles de ces infections peuvent être la stérilité ou la grossesse extrautérine. La cervicite due à la chlamydia pose un problème particulier dans la grossesse, avec une fréquence de 5%. Elle peut entraîner un risque de naissance prématurée et une infection néonatale chez l’enfant. Environ 20 à 40% des enfants de femmes atteintes de cervicite à chlamydia peuvent avoir une conjonctivite, devenant éventuellement chronique, et 20% peuvent être atteints d’une pneumonie, d’une pharyngite ou d’une otite Répertoire des analyses labor team w ag 42 moyenne. Le risque d’infection au moment de la naissance est de 50%, la moitié des infections chez le nouveau-né se développe sans symptômes. Chez les hommes l’infection au chlamydia commence souvent par une uréthrite accompagnée d’un écoulement légèrement purulent. Eventuellement la prostatite, l’épididymite, la proctite et une atteinte de l’épithélium germinatif accompagnée de stérilité peuvent en être les conséquences. Chez les hommes et les femmes une arthrite réactive peut se manifester tardivement. 466 Chlamydia spp., anticorps Lymphogranulome vénérien, anticorps, Granulome inguinal Sérum, 2 ml Norme: IgG < 1.0 MOC IgA < 1.0 MOC IgM < 1.0 MOC Remarque: la présence d’IgM/IgA signale une infection aiguë. Présence d’IgA seul dans les arthrites réactives, les annexites chroniques (stérilité) et les réinfections (phase précoce). Dans ces cas un contrôle est recommandé au bout de 15 jours (montée d’IgG pour les infections récentes). Après une thérapie antibiotique adéquate les dosages anticorps manifestent une tendance lente à la baisse pendant des semaines et des mois. Lorsque l’infection reste limitée localement (uréthrite sans complication) il se peut que des anticorps ne soient pas produits, surtout chez l’homme. Pour les anticorps de Chlamydia psittaci ou pneumoniae il faut tout d’abord clarifier la Chlamydia spp. et différencier ensuite en cas de résultat positif. Facturation: N° pos (OFAS): 3391.00 (2x), 3392.00 Points tarifaires 131.00 410 Chlamydia trachomatis ADN 1° urines du matin, 10 ml Frottis (set PCR) Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3396.00 1901 Points tarifaires 95.00 Chloramphénicol Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 5.0 mg/l vallée; prélèvement avant la prochaine prise 10.0 – 20.0 mg/l pic > 25.0 mg/l toxique Antibiotique spectre large Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 Chlordiazépoxide (Librax®, Limbitrol®) 1902 Sérum, 2 ml 565 Urines, 20 ml Suc gastrique 20 ml Zone thérapeutique 400 – 3000 g/l voir benzodiazépines Le chlordiazépoxide fait partie des dérivés de la benzodiazépine les plus anciens et éliminés lentement (demi-vie > 24 heures), classés parmi les tranquillisants. En tant que le chlordiazépoxide, myorelaxant central, comme le diazépam favorise les inhibitions par la substance transmetteuses inhibitrices (acide aminobutyrique, GABA) dans le cerveaux et la moelle épinière. Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 1904 1905 1906 Chloroquine (Chlorochin®, Nivaquin®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 20 – 200 g/l toxique > 500 g/l Paludisme, médicament antirhumatismal Facturation: N° pos (OFAS): 1496.00 Points tarifaires 150.00 Chlorpromazine (Chlorazin®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 30 - 150 µg/l Neuroleptique, phénothiazine Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 Points tarifaires 86.00 Chlorprothixène (Truxal®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 30 – 300 µg/l toxique > 400 g/l Neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1597.00 Points tarifaires 140.00 Chlorure 245 Sérum, 1 ml 509 Urines, 10 ml (urines de 24 heures avec indication de la quantité totale) Norme: sérum urines < 30 jours 30 jours – 1 an > 1 an < 6 ans 6 – 10 ans 10 – 14 ans 96 – 116 mmol/l 93 – 112 mmol/l 96 – 110 mmol/l 15 – 40 mmol/24 h 1.3 – 3.4 mmol/mmol crétinine 20 – 110 mmol/24h 1.8 – 9.6 mmol/mmol créatinine 40 – 180 mmol/24h Répertoire des analyses labor team w ag 43 3.4 – 16.0 mmol/mmol créatinine 120 – 240 mmol/24h 10.6 – 21.2 mmol/mmol créatinine Sérum: le chlorure se trouve à 88% à l’extérieur des cellules, le reste est intracellulaire. Le dosage du chlorure est utile dans l’interprétation des acidoses métaboliques. Taux élevé: diarrhées, fistules de l’intestin grêle et du pancréas. Acidoses métaboliques hyperchlorémiques; acidose proximale et tubulaire distale, syndrome de Fanconi, amyloïdose, syndrome néphrotique, hypoaldostéronisme. Taux abaissé: vomissements, drainage suc gastrique, alcalose métabolique. Urines: l’élimination du chlorure et du sodium se comporte en général de la même manière. Le dosage sert à différencier les hypokaliémies et les acidoses métaboliques (dosage simultané du potassium dans le sérum, du pH et trou anionique dans l’urine.) Remarque: l’évaluation de l’élimination de chlorure dans l’urine n’est possible que s’il est possible de connaître l’électrolyte du sérum. Les valeurs du chlorure dans le sérum se comportent en général selon les modifications du taux de sodium. Le chlorure et HCO3 évolue fréquemment de façon contraire. Acidose normochlorémique: acéto-acidose, acidose lactique, insuffisance rénale aiguë. Facturation: N° pos (OFAS): 1229.00 Points tarifaires 3.20 > 14 ans 221 Cholestérol Sérum, 1 ml (prélèvment du sang, à jeun) Norme: < 20 ans < 5.0 mmol/l 20 – 30 ans < 5.2 mmol/l 30 – 40 ans < 5.7 mmol/l > 40 ans < 6.2 mmol/l Le cholestérol est un élément essentiel des membranes cellulaires et des lipoprotéines, c’est un précurseur de la synthèse des hormones stéroïdiennes et des acides biliaires. La synthèse s’effectue dans le foie et la paroi intestinale. Le cholestérol n’existe dans le plasma que sous forme complexe avec les apoliprotéines en raison de son hydrosolubilité très réduite, tandis que la partie principale de LDL est transportée vers les tissus périphériques et que le cholestérol excédent est éliminé par le foie par l’intermédiaire de la fraction HDL. Le cholestérol absorbé oralement n’est résorbé qu’à 40%. La synthèse endogène du cholestérol est réduite dans sa régulation du fait de fortes concentrations de cholestérol LDL dans le plasma et un fort apport alimentaire de cholestérol. Toutefois l’apport oral de graisses avec des acides gras saturés de longue chaîne ou un fort apport énergétique peut contribuer à une augementation du cholestérol LDL dans le plasma, entraînant ensuite une hypercholestérolémie, puis une artériosclérose. L’élimination du cholestérol s’effectue soit sous forme non modifiée soit sous forme d’acides biliaires par l’intestin. L’hypercholestérolémie primaire homozygote peut mener à une accumulation de LDL dans le plasma à la suite de troubles de l’absorption de cholestérol LDL dans la cellule. Les hypercholestérolémies secondaires apparaissent avec l’hypothyroïdie, dans les maladies du rein, du pancréas et du foie. Remarque: à la suite d’un infarctus du myocarde, le statut lipidique n’est pas exploitable durant trois mois. Mais au cours des huit premières heures suivant l’infarctus il est représentatif de la période précédente. Les taux de cholestérol entre 5 et 6,5 mmol/l sont en général dus à un apport en augmentation. Les valeurs > 6.5 mmol/l sont général d’origine génétique. Phénotypes de l’apolipoprotéine E, défauts du récepteur LDL mutants de l’apolipoprotéeine B, lipoprotéine (a). Les rapports suivants sont plus importants que la concentration totale de cholestérol: Cholestérol total/HDL > 5 : risque cardiovasculaire élevé Cholestérol total/HDL > 6.5 : traitement recommandé Cholestérol LDL/HDL > 5 : risque cardiovasculaire élevé. voir aussi cholestérol HDL, cholestérol LDL, triglycéride, traitement diminuant les lipides. Facturation: N° pos (OFAS): 1230.00 Points tarifaires 2.50 6056 Cholestérol LDL oxydé Sérum, 1 ml Norme: < 260 µg/l L’oxydation des lipoprotéines plasmatiques induite par les radicaux, notamment le cholestérol associé aux LDL, est considérée comme le facteur pathogène principal de l'athérosclérose. L'endothélium endommagé permet aux particules LDL de pénétrer dans l'espace sous-endothélial où elles sont oxydées en oxLDL par les radicaux libres. Les macrophages s’accumulent dans les particules LDL oxydées par le biais de leur récepteur éboueur, forment des cellules spumeuses, ce qui peut conduire à la formation de plaques d’athérosclérose. Facturation: N° pos (OFAS): 1559.00 Points tarifaires 68.00 114 Cholinestérase, CHE, Acétylcholinestérase Sérum, 1 ml Norme: f < 16 ans 16 – 50 ans > 50 ans 5.2 – 13.2 kU/l 4.3 – 11.5 kU/l 5.2 – 13.2 kU/l m 5.2 – 13.2 kU/l La cholinestérase se trouve dans le plasma, dans le foie, dans la muqueuse intestinale, dans le pancréas, dans la rate et la substance blanche du système nerveux central. Elle dissocie l’acétylcholine et la butyrylcholine, l’acylcholine et la thiocholine. Une réduction du parenchyme hépatique entraîne une diminution d’activité de CHE -> et ainsi de paramètres importants des fonctions hépatiques. En cas de perte chronique de protéines ou d’affections rénales résulte une augmentation compensatoire sur la base de la combinaison de CHE à l’albumine. Taux abaissé: synthèse réduite du foie: hépatites aiguës et chroniques, cirrhose du foie, insuffisance hépatique; intoxications aux esters d’acide phosphorique (par ex. E605) ou aux parasympaticomimétiques (physostigmine, néostigmine)dans les maladies graves avec situation métabolique catabolique (tumeur malignes, infections graves), maladies gastro-intestinales. streptokinase, cyclophosphamide, ème trimestre. éthinylestradiol (contraceptifs), grossesse à partir du 2 Taux élevé: augmentation: syndrome néphrotique, entéropathie exsudative, diabète, stéatose du foie, hypertriglycéridémie. Remarque: étant donné sa demi-vie assez courte (10jours) la CHE convient mieux à l’interprétation de la synthèse du foie que la détermination de l’albumine. Taux faussement abaissé pour EDTA et héparine comme anticoagulants. Pour la cholinestérase il ne s’agit pas de la pseudocholinestérase dénommée Répertoire des analyses labor team w ag 44 spécifique (acétylchoine-acétylhydrolase), qui dissocie l’acétylcholine dans le système nerveux central et périphérique et l’inactive. (voir dibucaïne, nombre de). Facturation: N° pos (OFAS): 1231.00 Points tarifaires 5.00 481 Chorioméningite lymphocytaire, virus de la, CML, LCM, Arena virus, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:8 Les rongeurs sont à l’origine de l’infection (en général les hamsters et les souris). Les symptômes sont semblables à ceux d’une grippe légère mais peuvent aussi être ceux d’une méningite ou d’une encéphalomyélite. Le diagnostic d’une infection CML s’effectue en contrôlant l’augmentatiion du taux dans deux prises de sang successives. Facturation: N° pos (OFAS): 3389.00, 3393.00 Points tarifaires 87.00 443 Chromatine, autoanticorps, Aac anti-chromatines, nucléosomiques, Nucléosomiques, autoanticorps Autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps contre la chromatine sont dirigés contre les antigènes de la chromatine dans le noyau cellulaire. Ils sont un peu plus spécifiques vis-à-vis d’un LED que l’anticorps ds-ADN et peuvent être positifs à des stades précoces alors que des anticorps dn-ADN n’ont pas encore été démontrés. Taux élevé: LED (stade précoce), LED médicamenteuse. Remarque: voir aussi anticorps ds-ADN, ANA Facturation: N° pos (OFAS): 1112.00 Points tarifaires 52.00 Chrome 1908 Sang hépariné, 5 ml (tube pour oligoéléments) 566 Urines, 10 ml sang < 3.0 g/l urines < 4.0 µg/l Le chrome est un oligo-élément essentiel dans les concentrations physiologiques, nécessaire dans le métabolisme des hydrates de carbone et des graisses. Un déficit en chrome entraîne un trouble de la tolérance au glucose. Les intoxications au chrome se produisent après un contact avec du trioxyde de chrome, du chromate de potassium, contenus par exemple dans les peintures et le ciment. L’absorption orale de solutions au chromate et au dichromate dans des concentrations toxiques causent des brûlures aux commissures des lèvres, des colorations vertes des muqueuses et des gastroentérites. La poussière de chrome cause des abcès sur les muqueuses du système respiratoire (cloison nasale) qui se cicatrisent mal. Par ailleurs la peau est sensibilisée (dermatite de contact). Taux élevé: intoxications, insuffisance rénale Taux abaissé: alimentation parentérale, infections, surmenage, grossesse Remarque: voir allergènes. Facturation: N° pos (OFAS): 1233.00 Points tarifaires 105.00 Norme: 1909 Chromogranine A Sérum, 2 ml Norme: < 110 Protéine sécrétoire dans les cellules neuroendolérines. Marqueur des tumeurs neuroendocrines Taux élevé: phéochromocytome, neuroblastome, gastrinome, insulinome, carcinome médullaire (thyroïde), carcinome bronchique microcellulaire, adénome de l’hypophyse. Facturation: N° pos (OFAS): 1219.00 Points tarifaires 44.00 Chymotrypsine N’est plus determinée : la sensibilité et la spécificité sont toutefois nettement moins fortes que pour la détermination de l’élastase pancréatique dans les selles. Comme alternative, on recommende la détermination del’élastase pancréatique dans les selles natives (s’y référe). 1911 Cimétidine (Tagamet®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.50 – 1.00 mg/l Antagoniste au récepteur à H2 Facturation: prix sur demande 5299 Ciprofloxacine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antibiotique, quinolone Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 1912 Points tarifaires 115.00 Citaloprame (Seropram®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 25 – 250 g/l Antidépresseur; inhibiteur de la recaptation de la sérotonine Facturation: N° pos (OFAS): 1065.00 Points tarifaires 140.00 Citrate 1913 Sang, 2 ml dans tube NaF 1913 Sérum, 2 ml 511 Urines, 10 ml (urines de 24 heures avec indication de la quatité totale) Répertoire des analyses labor team w ag 45 1914 Éjaculation, 2 ml Norme: 17 – 31 mg/l 0.59 – 4.65 mmol/24h 52 – 412 mmol/mol créatinine m 1.21 – 2.66 mmol/24h 107 – 300 mmol/mol créatinine éjaculation 2.0 – 10.0 mg/ml Environ 90% de l’ensemble du citrate de l’organisme est localisé dans le squelette. Le citrate absorbé oralement et absorbé dans l’intestin est rapidement métabolisé dans le foie. La régulation du taux du citrate s’effectue par le métabolisme intermédiaire dans les tissus osseux et l’intestin ainsi que par la métabolisation dans le foie et les reins, et l’élimination rénale. Les femmes éliminent beaucoup plus de citrate que les hommes. Le citrate bloque la cristallisation de l’oxalate de calcium en formant des complexes de citrate de calcium semblable au chélate. L’évaluation de l’élimination du citrate chez les patients souffrant de calculs ne peut être pertinente que si les normes spécifiques au sexe et certains critères d’exclusion sont pris en considération (créatinine < 115mol/l, clearance créatinine > 80 ml/mn, urine stérile et collecte correcte de l’urine). En cas de néphrolithiase l’élimination du citrate ne se trouve souvent que dans la limite inférieure de la norme: chez les personnes souffrant de calculs, une escrétion de citrate > 2.5 mmol/24h est souhaitable (inhibition de formation de cristaux). La teneur en citrate dans l’éjaculation donne des indications sur l’état fonctionnel de la prostate. Facturation: N° pos (OFAS): 1769.00 Points tarifaires 37.00 3349 510 sang urines f Clarithromycine (Klacid®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 5.0 mg/l Antibiotique Facturation: N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 115.00 Clearance de créatinine Sérum, 1 ml et Urines, 5 ml (période minimale de collection de 4 h avec l’indication de la quantité totale période de 24 h de préférence). Norme: f 70 – 120 ml/min m 60 – 140 ml/min Les valeurs normales liées à l’âge voir rapport Le calcul s’effectue automatiquement selon la formule: clearance (ml/mn) = créatinine dans l’urine (mmol/24h)x1000/créatinine dans le sérum ( mol/l) x 1.44. Le domaine de référence se rapporte à une surface du corps de 1.73m². Après indication de la taille et du poids la surface individuelle peut être calculée. Taux abaissé: fonction rénale limitée Taux élevé: hyperfusion glomérulaire (diabète sucré, grossesse) Remarque: lors d’un taux signifiquement augmenté de la créatinine dans le sérum l’évaluation de la clearance à la créatinine est de peu d’intérêt. voir aussi csytatine-C. Estimation de la créatinine clearance: (140 – âge)x poids corporel / créatinine (μmol/l) Facturation: N° pos (OFAS): 1509.00, 1510.00 Points tarifaires 5.00 5290 Clindamycine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antibiotique Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 1915 Points tarifaires 115.00 Clobazam (Urbanyl®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: Benzodiazépine 100 – 400 g/l 19150 Desméthylclobazam (métabolite) Zone thérapeutique: voir rapport Facturation: 1916 N° pos (OFAS): 1661.00 Clométhiazol (Distraneurin®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.5 – 3.0 mg/l toxique > 8 mg/l Hypnotique, anticonvulsivant Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 1917 Points tarifaires 86.00 Clomipramine (Anafranil®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 68 – 475 nmol/l Antidépresseur tricyclique Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 1918 Points tarifaires 140.00 Clonazépame (Rivotril®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: Toxique : 45 – 190 nmol/l > 250 nmol/l Points tarifaires 86.00 Répertoire des analyses labor team w ag 46 Du point de vue chimique le clonazépam est proche du chlordiazépoxide comme le diazépam et le nitrazépam. Il fait partie des tranquillisants. Indications: certaines formes cliniques de l’épilepsie; en particulier épilepsie de type petit-mal, crises tonico-cloniques généralisées, épilepsies des adultes, en particulier crises focales. Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 3636 Clonidine (Catapressan®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antihypertenseur, agoniste des récepteurs alpha-2 centraux Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 1919 Clopenthixol (Clopixol®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 5 – 60 g/l Neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 Clorazépat (Tranxilium®) 3128 Sérum, 2 ml 568 Urines, 20 ml Zone thérapeutique: comme desméthyldiazépam 600 – 1500 g/l Benzodiazépine Facturation: Sérum N° pos (OFAS): 2x1661.00 Urines N° pos (OFAS): 1661.00 5503 Points tarifaires 280.00 Points tarifaires 140.00 Clostridium difficile Selles, quantité équivalent à noisettes Détermination de pathogène Détermination de toxine (A et B) Les maladies causées par le Clostridium difficile sont des intoxications à l’entérotoxine et surviennent fréquemment après des traitements antibiotiques et cytostatiques ou à la suite d’opérations abdominales importantes. Les patients des services d’oncologie et de soins intensifs sont particulièrement concernés. L’entérocolite pseudomembraneuse apparaît relativement souvent après un traitement à la clindamycine, l’ampicilline, les tétracyclines ou d’autres antibiotiques à large spectre. Elle se manifeste par des diarrhées, des vomissements, des pertes de conscience. La manifestation grave, chronique ou létale ressemble à une colite ulcereuse , elle est due à la formation de cytotoxines et d’entérotoxines par le clostridium difficile. La présence de toxines en fournit la preuve. Il faut arrêter la prise des antibiotiques qui en sont la cause. Facturation: attestation de pathogène N° pos (OFAS): 3398.00 Points tarifaires 54.00 attestation de toxine (A et B) N° pos (OFAS): 3400.00 Points tarifaires 47.00 1921 Clostridium tetani, anticorps, Toxoïde du tétanos, anticorps Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 2966 protection du vaccin: < 0.1 U/l inexistant 0.1 – 1.0 U/l valeur limite 1.0 – 5.0 U/l rappel après 5 ans > 5.5 U/l rappel non recommandé N° pos (OFAS): 3401.00 Points tarifaires 42.00 Clotiapine (Entumin®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.30 – 2.50 mol/l Médicament antipsychotique Facturation: N° pos (OFAS): 1578.00 1922 Points tarifaires 86.00 Clozapine (Leponex®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: Neuroleptique 0.15 – 2.14 mol/l 19220 Norclozapin (métabolite) Zone thérapeutique: Facturation: 0.15 – 2.14 mol/l N° pos (OFAS): 1578.00 Points tarifaires 86.00 Cobalt 1923 Sérum, 2 ml 569 Urines, 20 ml sérum < 1.5 g/l urines 0.19 – 1.58 µg/g créatinine Le cobalt est un centre catalytique dans les coenzymes de la vitamine B12 et fait partie des oligo-éléments essentiels. On ne connaît pas de manifestations caractéristiques de carence. Les sels de cobalt entraînent des inflammations des muqueuses, des troubles gastro-intestinaux, des dégénerescences du muscle cardiaque en cas d’exposition toxique. Remarque: étant donné la concentration très basse il est difficile de procéder à un dosage (contamination) Facturation: N° pos (OFAS): 1492.00 Points tarifaires 105.00 Norme: Répertoire des analyses labor team w ag 47 Cocaïne, métabolites 521 Urines, 10 ml 5219 Sérum, 2 ml Norme: urines négatif sérum < 10.0 µg/l Mise en évidence: 2 – 4 j La cocaïne est un alcaloïde issu des feuilles de coca (Erythroxolon coca E. novagranatense), fabriqué par synthèse à partir de la benzoylecgonine (méthylester de l’ecgonine benzolée), elle se présente sur le marché sous forme de poudre blanche. Souvent utilisée comme élément du crack. Les produits de la cocaïne sont utilisés comme anesthésiques dans le domaine médical. Effet semblable à celui de la mescaline: excitant, effet paralysant à haute dose, effet anesthésiant sur les muqueuses. Dose létale orale 1-2 g, s.c 0.2–0.3, i.v 20 mg. Mode d’emploi chez les toxicomanes: aspiration par le nez, mélange dans des boissons alcoolisées, sous forme de joint ou inhalation de cocaïne purifiée (forme la plus dangereuse). Effet de très courte durée, au bout de 30 minutes une nouvelle dose est nécessaire pour la personne dépendante. La cocaïne entraîne une forte dépendance psychique, mais peu de manifestations physiques de manque. La métabolisation s’effectue par le foie, elle est éliminée par les reins sous forme de benzoylecgonine. Durée de présence 2 à 4 jours. Remarque: voir aussi drogues, dépistage Facturation: urines N° pos (OFAS): 1687.00 Points tarifaires 13.00 sérum N° pos (OFAS): 1683.00 Points tarifaires 110.00 1924 Coccidioïdes, anticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Champignon atypique et dimorphe, qui forme en culture un mycélium lanugineux et qui se reproduit à l'aide des arthrospores asexuels. On trouve ce champignon en particulier aux Etats-Unis dans le sol des zones désertiques des états du sud et à l'ouest du pays, mais également en Amérique Central et du Sud ainsi qu'en Chine. Dans 60% des cas, l’infection avec les coccidioides immitis via l’inhalation d’arthrospores reste inapparente. La maladie de la coccidioïdomycose se manifeste par une pneumonie accompagnée de symptômes semblables à ceux de la grippe, d'exanthème et d'arthralgie ("rhumatisme du désert »). L'infection par le champignon peut devenir chronique caverneuse ou provoquer des dépôts granulomateux dans l’ensemble des organes et une létalité élevée. Facturation: N° pos (OFAS): 3376.00, 3370.00 Points tarifaires 140.00 Codéine 1925 Sérum, 2 ml 570 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: sérum voir rapport toxique > 500 ng/ml Norme: urines <25.0 µg/l La codéine est l’monométhylether de morphine, agissant sur le centre de la toux elle est un élément essentiel des sirops antitussifs. L’ordonnance médicale est obligatoire en raison du risque de dépendance. Dans le cas d’une utilisation abusive de codéine on constate la présence de dérivés morphiniques dans l’urine. Remarque: pour la présence dans l’urine, voir opiacés. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1683.00 Points tarifaires 110.00 urines N° pos (OFAS): 1687.00 Points tarifaires 13.00 1659 Coenzyme Q10 Sérum, 2 ml Norme: 750 – 1000 g/l Coenzyme Q10 est apporté en partie par l’alimentation mais est également produite dans le corps. Il participe comme coenzyme à la phosphorylation oxydative par le biais de laquelle 95% de l’énergie corporelle totale (ATP) est produite. Les organes requérant le plus d’énergie comme (le cœur, les poumons, le foie) présentent la concentration de CoQ10 la plus élevée. De plus, on attribue au coenzyme Q10 des propriétés antioxydatives (protection contre des radicaux libres nocifs). Une carence en CoQ est due à la réduction due à l’âge de la concentration en CoQ, la fatigue corporelle, le stress, la consommation élevée d’alcool et de nicotine. En cas d’alimentation équilibrée, l’apport en coenzyme est assuré. CoQ10 se trouve en abondance dans la viande, les poissons gras (sardines, maquereaux etc.), les noix, les légumes secs, les grains de sésame, les grains de tournesol, les huiles végétales, le chou, les oignons, les pommes de terre, les épinards, les choux de Bruxelles et le brocoli. Facturation: N° pos (OFAS): 1490.00 Points tarifaires 60.00 1459 Cofacteur II de l’héparine Plasma citraté congelé, 1 :10 Norme: 70 – 150 %l Le cofacteur II de l'héparine, tels que l'antithrombine III, est un inhibiteur de la thrombine dépendant de l'héparine. La déficience héréditaire du cofacteur II de l'héparine est associée à un risque de thrombose. Taux abaissé: déficience acquise (dommages graves au parenchyme hépatique, DIC). déficience héréditaire. Taux élevé: contraceptifs oraux, grossesse. Facturation: N° pos (OFAS): 1413.00 Points tarifaires 24.00 Collagénoses, Antigènes nucléaires soluble ds ADN Lupus erythémateux disséminé (LED) Mixed connective +++ Sm U1-RNP ENA SS-A SS-B + +/- +/- + +++ Jo-1 Scl-70 Centromères Répertoire des analyses labor team w ag 48 Tissue Disease (MCTD) Poly+/dermatomyosite Sclérodermie +/(PSS) Syndrome de +/Sjörgen (SS) Syndrome CREST LE cutané subaigu Remarque: cf ANA, ENA-7, ds-ADN 2877 ++ + +++ +++ +++ ++ +++ ++ Collagène type II IgG, anticorps Sérum, 2 ml Norme: < 10 U/ml Chez des patients atteints d’arthrite rhumatoïde, des anticorps dirigés contre le collagène peuvent être décelés dans le sérum. On suppose qu’ils sont formés dans le liquide synovial rhumatoïde. Taux élevé: arthrite rhumatoïde Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 376 Concrétion, Calcul urinaire, Calcul d’acide urique, Calcul biliaire, Calcul du rein, Calcul néphrétique, Calcul néphrolithiase La composition des concrétions est analysée par spectroscopie aux infrarouges. Facturation: N° pos (OFAS): 1508.00 Points tarifaires 62.00 Conservateurs du bois, produits Sang, 10 ml (demander au laboratoire le tube spécial pour conservateurs du bois) Conservateurs du bois Chlorothalonil Cyperméthrine DDT (p,p-DDT + p,p-DDE) Dichlorofluanïde Endosulfane Furmécyclox Héxachlorocyclohéxane: Lindane Pentachlorophénol Perméthrine Tolyfluanïde Norme: < 0.25 g/l < 0.20 g/l < 2.5 g/l < 0.25 g/l < 0.01 g/l < 0.20 g/l -HCH -HCH -HCH < 7 μg/l < 0.30 g/l < 0.25 g/l < 0.1 g/l < 0.3 g/l < 0.1 g/l Contrôles du statut vaccinal Vaccinations Diphtérie Tétanos Coqueluche Poliomyélite 1, 2, 3 Rougeole Oreillons Rubéole Hépatite B (1 – 2 mois après le 3ème vaccin) Méningo-encéphalite verno-estivale à tique Haemophilus influenza B 169 protégé dés: < 0.07 IE/ml 0.07 – 1.0 IE/ml >0.1 IE/ml <0.2 IU/ml 0.2 – 0.5 IU/ml 0.5 – 1.0 IU/ml 1.0 – 10.0 IU/ml > 10 IU/ml IgG ≥ 1 : 40 ≥1:8 IgG décelable IgG décelable < 1.0 MOC > 1.0 MOC > 100 U/l < 100 U/l: IgG > 3.0 MOC > 0.19 mg/ml pas de protection à la limite suffisant pas de protection rappel du vaccin contrôle dans un délai de 3 ans contrôle dans un délai de 2-5 ans contrôle dans un délai de 10 ans pas de rappel du vaccin pas de protection suffisant pour toute la vie rappel du vaccin Coombs direct, Test de Coombs direct, antiérythrocytaires, Anticorps antiérythrocytaires Alloanticorps Sang EDTA ou sang citraté 1:10 Norme: négatif Prouve in vivo l’existence d’anticorps fixés sur les érythrocytes et (ou) l’existence de facteurs du complément. Un résultat positif peut être encore plus différencié avec un test de Coombs monospécifique (IgG, C3b, C3d): caractérisation du type de l’immunoglobuline ou preuve d’une activation du complément par l’anticorps. En cas de réaction positive à IgG, une recherche plus poussée sera poursuivie avec l’essai d’élution, spécificité contre les antigènes du groupe sanguin. Positif: Anémie autoimmunohémolytique, après une transfusion, maladie hémolytique du nouveau-né. Remarque: des résultats faussement positifs peuvent apparaître après une contamination bactérienne du matériel, incompatibilité ABO, anticorps du froid ou de médicaments, anémie pernicieuse, gammopathies, Répertoire des analyses labor team w ag 49 sang riche en réticulocytes, acide silicique provenant de récipients en verre défectueux, médicaments (par.ex. céphalosporine). Facturation: N° pos (OFAS): 1282.00 Points tarifaires 45.00 290 Corticosurrénale, autoanticorps, Aac anti-surrénaliens Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps contre la surrénale existent dans le m. de Addison et MEN de type I et II (polyendocrinopathies type I et II). Souvent combinés à des autoanticorps contre d’autres organes produisant des hormones stéroïdiennes (testicules, ovaires). Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 Cortisol 128 Sérum, 1 ml 5121 Salive, 2 ml Norme: 80 – 580 nmol/l 220 – 720 nmol/l 8 heures 160 – 440 nmol/l 16 heures salive 5.0 – 41.4 nmol/l 8 heures 1.3 – 8.5 nmol/l 16 heures Le Cortisol est un glucocorticostéroïde produit dans la zone fasciculée de la surrénale, il est soumis à un mécanisme de feedback avec un rythme nuit–jour caractéristique, dû à l’ACTH du lobe antérieur de l’hypophyse. L’action vitale du cortisol est en rapport avec le métabolisme des hydrates de carbone et des acides aminés, sur la fonction cardiaque et circulatoire ainsi que sur d’autres organes (reins, estomac, cerveau, os). Le cortisol plasmatique est la plupart du temps lié à une protéine spécifique (la globuline liant les corticostéroïdes). Seul le cortisol non lié est actif au point de vue biologique. Taux élevé: adénome de la cortico-surrénale, carcinome de la cortico-surrénale, surproduction d’ACTH dans le lobe antérieur de l’hypophyse, ectopique-paranéo-plastique (en cas de tumeur pulmonaire), stress, hypoglycémie, oestrogènes Taux abaissé: insuffisance surrénalienne (m. de Addison, insuffisance du lobe antérieur de l’hypophyse, syndrome adrénogénital), cirrhose du foie, hyperthyroïdie, androgénothérapie, perte de protéines Remarque: le dosage isolé du cortisol n’est pas recommandé car les taux sont très fluctuants au cours de la journée et influencés par de nombreux facteurs. Pour un diagnostic clair il est recommandé de doser le cortisol libre dans l’urine ou de procéder à des tests fonctionnels ( test à la dexaméthasone, test de stimulation ACTH). Valeurs faussement élevées: stress, infections (phase aiguë), amphétamines, minirine, grossesse, adiposité, inhibiteurs de l’ovulation, stéroïdes exogènes, alcoolisme. Facturation: N° pos (OFAS): 1240.00 Points tarifaires 19.30 130 sérum < 16 ans > 16 ans > 16 ans Cortisol: après stimulation avec Synacthène® Sérum, 1 ml Norme: > 200 nmol/l élévation ® Remarque: voir test à la Synacthène Facturation: N° pos (OFAS):1240.00 131 Cortisol: après suppression avec dexaméthasone Sérum, 1 ml Norme: < 140 nmol/l Remarque: voir test à la dexaméthasone Facturation: N° pos (OFAS): 1243.00 512 Points tarifaires 19.30 Points tarifaires 17.10 Cortisol libre Urines, 10 ml urines de 24 heures avec indication de la quantité totale Norme: < 30 jours < 11 nmol/24h < 1.2 nmol/mmol créatinine 30 jours – 1 an < 33 nmol/24h < 3.1 nmol/mmol créatinine 1 – 8 ans 8 - 84 nmol/24h 0.6 - 8.2 nmol/mmol créatinine 8 – 12 ans 16 - 98 nmol/24h 1.2 - 9.5 nmol/mmol créatinine 12 – 16 ans 28 - 168 nmol/24h 1.5 - 15.8 nmol/mmol créatinine > 16 ans 168 - 560 nmol/24h 12.6 – 53.8 nmol/mmol créatinine Reflète la production quotidienne de cortisol; diagnostic du syndrome de Cushing. Taux élevé: syndrome de Cushing Taux abaissé: sans signification Remarque: les valeurs élevées doivent être confirmées par un test inhibiteur à la dexaméthasone. Taux faussement élevés: stress, infections (phase aiguë), amphétamines, minirine, grossesse, adiposité, inhibiteurs d’ovulation, stéroïdes exogènes, alcoolisme. Facturation: N° pos (OFAS): 1241.00 Points tarifaires 19.30 Cotinine 5130 Sérum, 2 ml 513 Urines, 20 ml Norme: non fumeurs sérum < 100 g/l urines < 500 g/l Par inhalation de la fumée la nicotine se concentre dans le système circulatoire. La cotinine (pyrridonolon) est produite dans le foie par métabolisation de la nicotine et éliminée par le rein. La demi-vie est de 10 à 16 Répertoire des analyses labor team w ag 50 heures, chez les fumeurs la présence de cotinine est attestée jusqu’à trois jours après avoir cessé de fumer. Le métabolite est présent aussi chez les fumeurs passifs. Les succédanés de nicotine ( par ex. les chewing-gums à la nicotine) sont détectés par le test. Facturation: N° pos (OFAS): 1208.00 Points tarifaires 82.00 Coxiella burnetii, Fièvre Q Les coxiella sont des bactéries intracellulaires. Contamination par les artiodactyles (inhalation); infections systémiques accompagnées de fièvre, pneumonie, endocardite. 467 Coxiella burnetii, anticorps Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 468 Points tarifaires 42.00 Coxiella burnetii IgG, IgM Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 484 < 1:10 N° pos (OFAS): 3405.00 < 1:16 N° pos (OFAS): 3408.00, 3409.00 Points tarifaires 89.00 Coxsackie virus IgG, IgM Sérum, 2 ml Norme: < 1.0 MOC Les virus Coxsackie appartiennent aux entérovirus. Répartition en groupe A (21 sérotypes) et B (6 sérotypes). Ils peuvent déclencher une série de manifestations cliniques particulièrement à la fin de l’été et en automne.Coxsackie grippe d’été, méningite, paralysies, herpangine, pneumonies, hépatite, exanthèmes maculaire vésiculaires, myalgies, pleurodynie (maladie de Bornholm), péricardite, myocardite, pancréatite, diabète sucré. Facturation: N° pos (OFAS): 3405.00, 3406.00 Points tarifaires 89.00 Crachat pour la bactériologie générale et la mycologie rincer la bouche plusieurs fois à l’eau du robinet. Ne pas utiliser de désinfectant. Enlever les prothèses dentaires tousser fort pour expulser les sécrétions des voies respiratoires inférieures (ne pas collecter de salive) cracher directement dans le tube stérile. Bien refermer le tube en vissant le couvercle et conserver au réfrigérateur Crachat pour tuberculose, mycobactéries, Tbc ne pas rincer à l’eau auparavant prélèvement trois jours de suite ou avec un arrêt d’un jour pour tenir compte de l’intermittence. Conserver le matériel au réfrigérateur avant l’envoi. 5138 Créatine érythrocytaire Sang EDTA et sang hépariné Norme: voir rapport Permet d’établir l'âge des globules rouges: La teneur en créatine est nettement plus élevée dans les globules rouges « jeunes » que dans les globules rouges « vieux ». Une hémolyse entraîne une élévation du pourcentage de globules rouges jeunes, qui se traduit par une élévation de la concentration de la créatine par rapport à la population totale de globules rouges. Taux élevé: anémies hémolytiques, hémolyses de genèses diverses: cirrhose du foie, hypersplénisme, insuffisance rénale, médicaments. Facturation: N° pos (OFAS): 1372.00, 1649.00, 1247.00 Points tarifaires 84.20 204 Créatine kinase, CK, Créatine phosphokinase Sérum, 1 ml Norme: f < 167 U/l m < 190 U/l Grandes activités dans la musculature, le cerveau, le placenta, l’utérus, le tractus gastro-intestinal et le système urogénital. Taux élevé: infarctus du myocarde, maladies des muscles striés, rhabdomyolyse, maladie de Duchenne, collagénose mixte, après injection intramusculaire, entraînement musculaire, courbatures, opérations, myosite, polymyosite, polytraumatisme, myocardite, hypothyroïdie, intoxication à l’alcool. Remarque: dans le cas d’infarctus du myocarde l’augmentation commence 4 à 5 heures après l’infarctus. ème ème à la 24 heure les taux restent élevés. Baisse par la suite. Pour une thrombolyse réussie : De la 8 augmentation plus forte, mais de moindre durée. L’envoi de sang complet et l’hémolyse donnent des résultats faussement élevés. Facturation: N° pos (OFAS): 1249.00 Points tarifaires 2.50 44121 Créatine kinase isoenzymes, CK isoenzymes Sérum, 2 ml Norme: CK-BB (cerveau) CK-MB (cœur) < 5 U/l < 10 U/l <6% de la CK CK-MM (muscle) 10 – 80 U/l CK-MA (makro) < 1 U/l La répartition relative des isoenzymes donne des indications sur l’organe d’origine de la créatine kinase. Remarque: le type 1 macro-CK peut apparaître avec fixation sur l’immunoglobuline : pas de signification clinique, relativement fréquente chez les personnes âgées. Macro CK type 2 (CK-MiMi) se trouve chez les patients avec les tumeurs, la pancréatite, la nécrose du foie, l’infarctus mésentéral. Facturation: N° pos (OFAS): 1252.00 Points tarifaires 31.00 Répertoire des analyses labor team w ag 218 51 Créatine kinase MB, CK MB Sérum, 1 ml Norme: f <3.4 g/l m < 7.5 g/l L’isoenzyme MB de la créatinine kinase est spécifique du cœur, elle est un paramètre supplémentaire permettant de définir l’origine d’une CK totale de taux élevé. Une proportion de CK-MB de 3 à 12% de la CK totale signale une détérioration du muscle cardiaque. Des taux supérieurs à 12% peuvent être dus à une autre origine et ne sont donc pas spécifiques du muscle cardiaque. CK-MB est rarement en augmentation si CK-BB ou CK-MiMi ( par ex. dans le cas de tumeurs) sont élevées, ou si la Macro-CK augmente (formation de complexe immun avec IgG : chez 1% des personnes âgées, pas de signification pathologique), ou si plusieurs molécules CK-MiMi s’associent (tumeurs malignes, affections du foie avec nécrose). CK-MiMi = CK mitochondriale = macro-CK-type 2. Remarque: dans le cas d’un infarctus du myocarde l’augmentation commence 3 à 5 heures après l’infarctus. Entre 8 et 24 heures les taux sont élevés. Puis baisse par la suite. Thrombolyse réussie : forte hausse, mais de courte durée. Afin de permettre d’élucider les augmentations dont l’origine n’est pas claire ou due à une angor instable il est nécessaire de déterminer la troponine I. En cas d’angor avec microinfarctus, la CK-MB reste à un taux normal, mais la troponine est en augmentation. Le dosage de la CK-MB s’effectue toujours en même temps que la CK totale, la myoglobine et la troponine I. Facturation: Points tarifaires 63.20 Créatinine 214 Sérum, 1 ml 514 Urines, 10 ml ou 10 ml des urines 24 heures avec indication de la quantité totale Norme: < 90 µmol/l < 34 µmol/l < 65 µmol/l f < 90 µmol/l m < 104 µmol/l urines 5.3 – 17.6 mmol/24 h La créatinine est produite dans le muscle à partir de la créatine et du phosphate de créatine, la quantité de créatinine et le taux de créatinine dans le sérum étant différents selon les individus (selon la masse musculaire, l’activité, l’âge). La créatinine est éliminée presque totalement par la filtration glomérulaire si la fonction rénale est normale. Taux élevé: insuffisance rénale (aiguë et chronique), diabète sucré, collagénose, glomérulopathies, réactions toxique et allergiques aux médicaments, hémolyse, protéinuries chaînes légères des Ig, affections rénovasculaires, kystes rénaux. Pré-éclampsie, hyperuricémie, exsiccose, fonte musculaire aiguë, causes postrénales. Taux abaissé: affections musculaires atrophiantes Remarque: une concentration normale de créatinine n’exclut pas une fonction rénale limitée, car jusqu’à sa montée la filtration glomérulaire doit être réduit à >50%. Les troubles légers de la fonction rénale peuvent être reconnus par le dosage de la clearance créatinine ou de la cystatine C. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1509.00 Points tarifaires 2.50 urines N° pos (OFAS): 1510.00 Points tarifaires 2.50 4946 sérum < 4 jours 4 jours – 3 ans 3 – 15 ans > 15 ans > 15 ans Crosslaps Sérum, 1 ml Norme: < 46 ans < 0.30 µg/l > 46 ans < 0.60 µg/l m < 70 ans < 0.30 µg/l > 70 ans < 0.40 µg/l -Crosslaps sont des produits de dégradation du télopeptide C-terminal (CTx) du collagène de type I dans le sérum. Ces produits sont libérés lors de la résorption de l'os due à une activité élevée des ostéoclastes. La présence d'un taux élevé est un signe d'une ostéoporose, surtout du type High-turnover. Sous thérapie antiresorptive la concentration des crosslaps s'abaisse. Facturation: N° pos (OFAS): 1691.00 Points tarifaires 37.00 3563 f Cryofibrinogène Sang EDTA Norme: négatif Le cryfibrinogène est un complexe non soluble à basse température composée de fibrinogène, de fibrine et de produits de dégradation de la fibrine. Les cryofibrinogénémies (tout comme les cryoglobulinémies) sont des pathologies multiorganiques d'origine vasculaire qui se manifestent par des lésions cutanées ou systémiques à prédominance acrale, des arthralgies, des myalgies, une glomérulonéphrite, une polyneuropathie et des troubles cardiaques et cérébraux qui sont provoqués par des albumines labiles au froid (cryoglobuline, cryofibrinogène), qui peuvent conduire, notamment dans le cas d’un exposition au froid, à une augmentation de la viscosité, une précipitation de l'albumine ou une gélification, une activation du complément, une activation de la coagulation et une détérioration de l'endothélium. Taux élevé: cryofibrinogénémie essentielle, carcinomes (poumons, estomac, pancréas, vésicule biliaire, colon), fibrosarcome, néoplasies hématopoïétiques et lymphatiques, infections inhibiteurs de l’ovulation, isoniacide, grossesse, collagénoses, cirrhose du foie Facturation: N° pos (OFAS): 1513.00 Points tarifaires 99.00 397 Cryoglobulines Sérum, 37° C Préchauffer le tube et l’aiguille, procéder à la prise de sang , laisser coaguler le sang complet à 37° (incubateur ou bain-marie) durant deux heures, centrifugation à chaud (faire marcher 5 minutes avant). Puis pipeter le sérum dans un tube de plastique à fermeture vissée, inscrire la mention “sérum, 37° C“ ainsi que les coordonnées du patient, conserver à température ambiante (voir notice de pré-analyse). Répertoire des analyses labor team w ag 52 Les cryoglobulines sont des anticorps qui se fixent de façon réversible en cas de refroidissement audessous de la température normale du corps. En cas de test positif on peut définir la composition des cryoglobulines par immunofixation. Type I: une immunoglobuline monoclonale (IgG, IGA, ou IGM, plus rarement chaînes légères): myélome multiple, m. de Waldenström et autres lymphomes non-Hodgkin peu malins. Type II: cryoglobulines mixtes (deux ou plusieurs immunoglobulines dont l’une est monoclonale; en général l’IgM réagit (activité RF) avec l’IgG polyclonal): maladies lymphoprolifératives et rhumatismales, infections. Type III: immunoglobuline polyclonale (en général de type IgM) qui forment des complexes immuns avec d’autres immunoglobulines: maladies infectieuses et collagénoses. 50% des patients souffrant de cryoglobulinémies sont atteints de maladies lymphoprolifératives ou d’immunovasculites. Dans 20% des cas la cause en est une hépatopathie chronique (surtout l’hépatite C chronique). Dans 30% des cas on ne peut constater de maladie fondamentale (cryoglobulinémie essentielle). Remarque: attention, dans le cas des agglutinines froides il s’agit d’autoanticorps érythrocytaires qui sont dirigés contre les caractéristiques érythrocytaires et sont liés de façon non réversible aux érythrocytes. S’y reporter Facturation: N° pos (OFAS): 1513.00 Points tarifaires 99.00 Cryptocoques neoformans Le cryptocoque neoformans est un champignon semblable à la levure, transmis par inhalation de poussière contenant des pathogènes (excrément d’oiseau). Le champignon peut aussi être transmis par des plantes tropicales ou sous-tropicales. Une infection est en général précédée par une immuno-suppression (VIH etc). Les manifestations principales sont les infections pulmonaires, le méningite et la méningoencéphalite. 1929 Cryptocoques neoformans, antigène Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 5668 négatif N° pos (OFAS): 3507.00 Cryptocoques neoformans PCR Sang EDTA Liquor Sécrétions bronchiques Urines Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3362.00 4347 Points tarifaires 45.00 Points tarifaires 180.00 CT-ProAVP, Copéptine, Diabète insipide Sérum, 1 ml Norme : < 2.6 pmol/l diabète insipide central 2.6 – 20.0 pmol/l personne en bonne santé ou potomane > 20.0 pmol/l diabète insipide néphrogénique Le diagnostic du diabète insipide a été effectué jusqu'à présent avec l’hormone antidiurétique, ADH ou vasopressine, dans le plasma EDTA congelé. Cette hormone à demi-vie très courte est formée dans la neurohypophyse par le clivage de la prohormone antidiurétique AVP (Arginin-Vasopréssine). En quantités équimolaires sont libéré l’hormone antidiurétique active et un glycopeptide de 39 acides aminés de l’extrémité C-terminale de la prohormone, la copéptine. L’ADH est produite avec l’oxytocine dans la neurohypophyse. Elle parvient dans l’organisme par les voies nerveuses neurosécrétoires. L’organe cible étant les tubes collecteurs rénaux. A ce taux, sous l’effet de l’ADH transmise par les récepteurs, le réglage du volume d’urine se fait par résorption (antidiurèse). La régulation de la sécrétion s’effectue par les osmorécepteurs: une augmentation de l’osmolalité à >295 mosm/kg entraîne une sécrétion maximale d’ADH avec antidiurèse. Une osmolalité de <280 mosm/kg stoppe la sécrétion d’ADH. Taux élevé: diabète insipide néphrogénique, syndrome de Bartter, SIADH (syndrome of inappropriate secretion of antidiuretic hormon) Causes d’un SIADH, paranéoplastique: Tumeur malignes: carcinome bronchique microcellulaire (fréquence 10-33%), carcinome du pancréas, thymome, lymphome, leucémie lymphoïde chronique; affections pulmonaires: tuberculose, abcès pulmonaires, emphysème, pneumonie bactérienne, pneumonie virale; affections neurologiques: traumatisme crânien et cérébral, postopératoire, hématome sousdural, hémorragie sousarachnoïdienne, lésions cérébrovasculaires, atrophie cérébrale, encéphalite, méningite, syndrome de Guillain-Barré, lupus érythémateux, porphyrie intermittente aiguë; affections métaboliques: hypothyroïdie. médicaments: carbamazépine, chlorpropamide, cyclophosphamide, melphalan, produits anesthésiques, opiates, oxytocine, antidépresseurs tricycliques, vincristine, vinblastine, nicotine. Taux abaissé: diabète insipidus central (infiltration néoplastique, traumatisme cranio-cérébral, postopératoire, idiopathique), alcool, phénytoine, chlorpromazine, grossesse. Facturation: N° pos. (OFAS): 1067.00 Points tarifaires: 65.00 Cuivre 231 Sérum, 2 ml 537 Urines, 50 ml ou 50 ml des urines de 24 heures avec indication de la quantité totale 5372 Sang EDTA ou sang hépariné Salive Norme: sérum urines sang < 4 mois 1.5 – 7.8 µmol/l 4 – 6 mois 3.1 – 17.2 µmol/l > 6 mois 13.4 – 24.4 mol/l < 0.94 mol/24 h < 82 mol/mol créatinine 7.5 – 22.0 mol/l Répertoire des analyses labor team w ag 53 Le cuivre contenu dans les aliments est résorbé et transporté jusqu’au foie en liaison avec l’albumine. Le cuivre est lié dans le foie à la céruloplasmine, sa protéine de transport. La carence en cuivre peut causer une neutropénie, une anémie hypochrome, des modifications osseuses et conjonctives, des troubles neurologiques. m. de Wilson: une thionéine de cuivre est synthétisée et fixe le cuivre de façon accrue. Le cuivre est stocké dans le foie, le cerveau et les reins. La production de céruloplasmine diminue et la concentration dans le sérum baisse, de même que celle du cuivre totale. Le taux est élevé du cuivre libre. Dans les urines la secretion du cuivre est angmentée. Biopsie du foie: taux de cuivre. Syndrome de Menkes: Le syndrome de Menkes se caractérise par un problème génétique et congénital de transport du cuivre à travers l’entérocytes en contact avec l’air (muqueuse). La production de céruloplasmine diminue et la concentration dans le sérum baisse, de même que celle du cuivre. Biopsie du foie: taux abaissé de cuivre. sérum: Taux élevé: inflammations aiguës et chroniques, tumeur malignes avec métastases, prise de contraceptifs contenant des oestrogènes, atteintes hépatiques avec troubles de l’écoulement biliaire (cholestase), cancer des cellules hépatiques, insuffisance exogène du pancréas, physiologiquement en hausse durant la grossesse (dernier trimestre), arthrite rhumatismale; hyperthyroïdie. Taux abaissé: m. de Wilson (dégénération hépatolenticulaire), carence dans la nutrition, syndrome néphrotique chez les prématurés et les nouveau-nés. Urines: Taux élevé: m. de Wilson. Remarque: une compression veineuse trop longue peut conduire à des taux faussement élevés, voir céruloplasmine. Facturation: N° pos (OFAS): 1515.00 Points tarifaires 44.00 2320 Cuivre libre Sérum, 5 ml Norme: voir rapport La fraction du cuivre non lié à la céruloplasmine est calculée à partir du taux sérique du cuivre et de la quantité de céruloplasmine. Lors de la maladie de Wilson le cuivre sérique peut être abaissé, par contre la fraction libre reste élevée. Le cuivre libre est un marqueur plus représentatif pour la maladie de Wilson que le cuivre total. Facturation: N° pos (OFAS): 1515.00, 1220.00 Points tarifaires 63.90 3881 CV2, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:10 Les autoanticorps anti-CV2 sont établis dans le contexte de diverses neuropathies paranéoplasiques (symptômes cérébellaires subaigus, encéphalite limbique, neuropathie sensible, névrite optique, syndrome de Lambert-Eaton, myasthénie gravis, neuropathie autonome). Ils sont généralement associés à un cancer du poumon à petites cellules, rarement à un thymome, cancer de l’utérus ou à des carcinomes non différenciés. Taux élevé: syndrome neurologique paranéoplasique (en particulier dans le cas de cancer du poumon à petites cellules) Remarque: voir aussi les autoanticorps anti-Hu, Ri et Yo Facturation: N° pos (OFAS): 1150.00 Points tarifaires 37.00 3345 Cyclophosphamide (Endoxan®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 10 – 25 mg/l Médicament cytostatique Facturation: N° pos (OFAS): 1771.00 363 Points tarifaires 99.00 Cyclosporine A (Sandimmun®) Sang EDTA, 2 ml Zone thérapeutique: 75 – 200 g/l Toxique : > 500 g/l Immunosuppresseur La cyclosporine est un peptide cyclique se composant de 11 acides aminés avec une caractéristique fortement hydrophile. Son domaine d’application est le traitement immunosuppresseur après des transplantations et lors d’affections autoimmunes. Ses effets secondaires principaux sont l’hypertension artérielle et les atteintes rénales, l’hépatoxicité, les infections, l’hyperplasie gingivale, les tremblements, l’hirsutisme, l’hyperkaliémie, l’hypomagnésiémie et l’hyperuricémie. Facturation: N° pos (OFAS): 1469.00 Points tarifaires 150.00 170 Cyfra 21-1 Sérum, 1 ml Norme: < 3.3 µg/l Fragment de cytokératine 19. Les cytokératines sont les éléments principaux du cytosquelette. Taux élevé: Affections malignes: cancer des bronches non à petites cellules, cancer de l’épithélium pavimenteux pulmonaire, tumeurs de la vessie, cancer du sein, cancer de l’ovaire, cancer du pancréas, cancer de l’estomac. Affections bénignes: taux légèrement élevés ( jusqu’à 10 ng/ml) dans les affections bénignes du foie et du tractus gastrointestinal, dans l’insuffisance rénale, la pneumonie, COPD, la sarcoïdose, la tuberculose. Facturation: N° pos (OFAS): 1255.00 Points tarifaires 44.00 485 Cystatine C Sérum, 2 ml Norme: < 0.50 – 1.00 mg/l Répertoire des analyses labor team w ag 54 La cystatine C est produite dans toutes les cellules (inhibiteur de cystéine-protéinase). Elle est filtrée par les glomérules et résorbée complètement par les tubules, c’est pourquoi elle peut être utilisée pour évaluer le taux de filtration glomérulaire. Taux élevé: fonction rénale limitée Remarque: on discute encore sur la question de savoir s’il est possible de remplacer la mesure de la clearance de la créatinine par le dosage de la cystatine C. Facturation: N° pos (OFAS): 1257.00 Points tarifaires 21.00 Cystéinyl dopa, 5-SCD 1931 Plasma EDTA congelé, 2 ml 572 Urines, 10 ml (sans additif) Norme: plasma EDTA < 10 nmol/l Un taux élevé peut être associé à un mélanome malin: utilisé en tant que marqueur tumoral Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 Points tarifaires 86.00 Cystine, Acides aminés 3601 Sérum, 2 ml 2367 Urines, 10 ml (sans additif) Norme: sérum < 31 jours 60 – 110 µmol/l 31 jours – 6 ans 40 – 90 µmol/l 6 – 15 ans 60- 110 µmol/l > 15 ans 65 – 140 µmol/l urines < 31 jours < 51.0 mmol/mol créatinine 31 jours – 1 an < 36.0 mmol/mol créatinine 1 – 3 ans < 28.0 mmol/mol créatinine > 3 ans < 12.1 mmol/mol créatinine L-cystine est une disulfide, qui est produite lors de l’oxidation de 2 molécules du L-cystine thioalcool [synonyme: (R)-cystine]. Diminution du taux : perte de cheveux, ongles cassants. En cas de cystinurie, bien plus de cystine est excrétée dans les urines (réabsorption réduite dans le prox. tubuli), ce qui peut engendrer la formation de calculs. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1044.00 Points tarifaires 69.00 urines N° pos (OFAS): 1043.00 Points tarifaires 59.00 Cytomégalovirus, CMV Le cytomégalovirus (CMV) appartient à la famille des virus de l’herpès (virus ADN). Le virus est répandu dans le monde entier, environ 50% de la population est porteur. Après une période incubatoire de 20 à 30 jours, l’infection chez les personnes saines se déroule en général sans symptômes cliniques, ou sous forme grippale, avec augmentation des enzymes hépatiques et une lymphadénopathie. Groupe à risque: personnes ayant subi un traitement immunosuppresseur, SIDA, après une transplantation ou patients souffrant d’un tumeur maligne, hémodialysés: infection générale grave avec pneumonie interstitielle, encéphalite, leucopénie, thrombopénie, entérite, rétinite, gonflement des ganglions, et fièvre avec issue mortelle. L’élimination du virus s’effectue par la zone rhino-pharyngée et l’urine. Il faut aussi signaler l’atteinte des cellules du mésangium chez les personnes transplantées avec rejet consécutif. Après une primoinfection le virus persiste pendant toute la vie dans les cellules de l’endothélium, les glandes salivaires, les cellules tubulaires rénales et les granulocytes. En cas de suppression immunitaire provisoire une réactivation peut se produire avec éventuellement une infection secondaire généralisée. L’infection au CMV renforce la suppression immunitaire. Infection primaire dans le premier trimestre de la grossesse: atteinte sévère avec microcéphalie, surdité, atrophie optique, choriorétinite, ictère, hémolyse, thrombocytopénie, hépatosplénomégalie. Infection ultérieure ou réactivation : pas ou peu d’atteinte. Infection périnatale du fœtus : infection au passage par les voies génitales ou par le lait maternel. L’infection se déroule en général sans symptômes. Taux élevé d’anticorps IgG mais les anticorps IgM peuvent manquer. Une recherche de CMV dans l’urine est recommandée (PCR). Cytomégalovirus, ADN 4693 Sang EDTA, 2 ml 1932 Urines, 10 ml (sans additif) 4693 Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: négatif Remarque: la recherche du pathogène avec PCR dans la salive ou l’urine n’est recommandée que chez les nouveau-nés, car les porteurs sans symptômes éliminent le virus de façon intermittente. Chez les enfants ou les adultes recherche dans le sang EDTA (leucocytes) avec PCR. Facturation: N° pos (OFAS): 3017.00 Points tarifaires 180.00 469 Cytomégalovirus, IgG Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 470 < 1.0 MOC N° pos (OFAS): 3009.00 Points tarifaires 25.00 Cytomégalovirus IgG et IgM Sérum, 2 ml Norme: < 1.0 MOC Remarque: recherche IgM dans le cas d’une infection aiguë, réactivation et infection due à d’autre virus de l’herpès (EBV,HSV,herpès zoster virus); réactions non spécifiques fréquentes surtout pendant la grossesse. Facturation: N° pos (OFAS): 3009.00, 3012.00 Points tarifaires 58.00 4691 Cytomégalovirus IgG, avidité Sérum, 2 ml Norme: index d’avidité < 0.8: moment de l’infection < 3 mois index d’avidité > 0.8: moment de l’infection > 3 mois Répertoire des analyses labor team w ag 55 Lors de difficultés d’interprétation des résultats des IgG et IgM anti-CMV (notamment pendant la grossesse), la mesure de l’avidité peut donner des indications sur la date approximative de l’infection. Facturation: N° pos (OFAS): 3550.00 Points tarifaires 71.00 3163 Cytosol hépatique, autoanticorps, Aac anti-cytosol, Liver cytosol, autoanticorps, LC1 autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Ces auto-anticorps sont présents dans le cas d'une hépatite auto-immune de type 2 ; ils sont souvent accompagnés d’auto-anticorps anti-LKM-1. Facturation: N° pos (OFAS): 1149.00 Points tarifaires 22.00 D 167 D-dimères Plasma citraté 1:10 Norme: < 500 g/l Des produits de dissociation sont issus lors de la dissociation de la fibrine par la plasmine. Ces produits appelés D-dimères sont le signe d’une fibrinolyse en cours, c’est à dire qu’une thrombose ou une embolie s’est produite. Un résultat négatif est hautement spécifique, tandis que des taux légèrement positifs peuvent avoir un grand nombre de causes : thromboembolies, fibrinolyse intravasale, fibrinolyse thérapeutique, cicatrisation, état postopératoire, cirrhose du foie, tumeur, grossesse, maladies rénales, prééclampsie, brûlures. Des taux situés entre 500 – 1000 μg/l sont des symptômes cliniques évidents d’une thromboembolie. Remarque: l’envoi de sang citraté peut mener à des taux faussement élevés. Pas d’analyse à partir du sérum. Facturation: N° pos (OFAS): 1260.00 Points tarifaires 44.00 Déhydroépiandrostérone, DHEA 5747 Sérum, 1 ml 5122 Salive, 2 ml Norme: < 1 ans < 5.4 nmol/l 1 – 5 ans < 2.8 nmol/l 5 – 7 ans <4.9 nmol/l 7 – 9 ans 0.4 – 6.4 nmol/l 9 – 11 ans 1.2 – 10.3 nmol/l 11 – 13 ans 2.4 – 16.9 nmol/l 13 – 40 ans 3.3 – 24.5 nmol/l > 40 ans 1.7 – 12.8 nmol/l m < 2 ans < 6.8 nmol/l 2 – 3 ans < 1.7 nmol/l 3 – 5 ans < 2.6 nmol/l 5 – 9 ans 0.3 – 5.7 nmol/l 9 – 11 ans 0.9 – 8.4 nmol/l 11 – 13 ans 1.5 – 11.1 nmol/l 13 – 17 ans 2.5 – 17.7 nmol/l 17 – 40 ans 3.6 – 21.1 nmol/l > 40 ans 1.7 – 12.8 nmol/l saliva < 9 ans < 114 ng/l 9 – 13 ans 13 - 312 ng/l 13 – 19 ans 42 - 717 ng/l f < 60 ans 80 - 784 ng/l > 60 ans 38 - 487 ng/l m < 50 ans 133 - 620 ng/l 50 – 60 ans 99 - 463 ng/l > 60 ans 50 – 180 ng/l Marqueur de la synthèse d’androgène surrénalien. La DHEA est synthétisée pour la plus grande partie (70%) dans la corticosurrénale, le reste étant produit dans l’ovaire (10%) et par transformation de DHEA-S. La DHEA est un métabolite peu actif, précurseur de la testostérone et de la dihydrotestostérone. Taux élevé: adénome corticosurrénalien, cancer corticosurrénalien, adiposité Remarque: taux plus élevé le matin que l’après-midi.En raison de ces fluctuations il est recommandé de doser le sulfate de DHEA qui ne manifeste qu’un rythme circadien minime. Facturation: N° pos (OFAS): 1261.00 Points tarifaires 43.00 269 sérum f Déhydroépiandrostérone sulfate, DHEA-S Sérum, 1 ml Norme: f < 1 mois 1 – 6 mois 6 mois – 1 an 1 – 5 ans 5 – 11 ans 11 – 15 ans 15 – 20 ans 20 – 40 ans 40 – 60 ans > 60 ans m < 1 mois 1 – 6 mois 6 mois – 1 an 1 – 5 ans 5 – 11 ans 11 – 15 ans 15 – 20 ans < 7.05 µmol/l < 2.00 µmol/l < 0.82 µmol/l < 0.82 µmol/l 0.82 - 1.49 µmol/l 0.82 - 4.08 µmol/l 1.09 - 7.61 µmol/l 1.22 - 10.31 µmol/l 0.82 - 6.51 µmol/l 0.82 - 5.15 µmol/l < 8.68 µmol/l < 1.57 µmol/l < 0.82 µmol/l < 0.82 µmol/l 0.82 - 4.08 µmol/l 1.32 - 8.97 µmol/l 1.63 - 14.95 µmol/l Répertoire des analyses labor team w ag 56 20 – 50 ans 2.57 - 17.36 µmol/l 50 – 70 ans 1.13 - 8.41 µmol/l > 70 ans 0.82 - 4.74 µmol/l Le sulfate de DHEA est principalement synthétisé dans la corticosurrénale et dans le sang il est lié à l’albumine. ( ♀ 90% corticosurrénale, 10% ovaire, ♂ 100% corticosurrénale). Le sulfate de DHEA est un indicateur de la production d’androgène surrénal. Pas de rythme circadien. Le sulfate de DHEA convient pour déterminer l’origine de la production d’une production anormale d’androgène chez la femme. Taux élevé: production surrénalienne d’androgène, par ex. syndrome adrénogénital (testostérone élevée) avec déficit de 21–OH et/ou 11-, tumeur corticosurrénale (adénome, carcinome), adiposité, ovaires polykystiques (Stein-Leventhal). Remarque: en raison de l’absence de rythme circadien, le dosage du sulfate de DHEA est préférable à celui de la DHEA. Facturation: N° pos (OFAS): 1262.00 Points tarifaires 24.00 1933 Dengue virus, anticorps, Fièvre jaune, Arbovirus, anticorps Sérum, 2 ml Norme: IgG/IgM < 1:8 Les pathogènes de la fièvre Dengue et de la fièvre hémorragique sont des représentants d’un sous-groupe des flavivirus composé de quatre sérotypes. Les moustiques Aedes transmettent les flavivirus à l’origine de la fièvre de Dengue. L’infection est fréquente du 35° de latitude nord à 35° de latitude sud. Après une incubation de 5 à 8 jours apparaissent divers symptômes tels que frissons, maux de tête, douleurs rétrooculaires, douleurs articulaires dans les membres, érythème de la face. Lors de réinfections par d’autres sérotypes un choc avec collapsus peut survenir du fait de l’action croisée d’anticorps avec activation du système complémentaire et celui de la kinine. Chez les enfants l’infection se déroule de façon bénigne. Facturation: N° pos (OFAS): 3041.00 (2x) Points tarifaires 66.00 1934 Desipramine (Pertofran®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 30 – 300 g/l La désipramine fait partie des antidépressifs tricycliques qui sont comparables aux phénothiazines en ce qui concerne leur résorption, leur répartition et leur métabolisme. La désipramine inhibe surtout l’absorption de la noradrénaline dans les terminaisons nerveuses présynaptiques. Ceci entraîne une augmentation de la concentration de monoamines qui comble le manque étant éventuellement à l’origine des dépressions. La désipramine a une demi-vie de 12 à 77 heures. Les métabolites de la désipramine sont également efficaces du point de vue thérapeutique. Principal domaine d’utilisation: traitement des dépressions d’origines diverses. Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 Points tarifaires 86.00 1935 Desméthylclozapine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.15 - 2.14 µmol/l Métabolite de clozapine (Leponex®) Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 4133 Desmogléine 1, autoanticorps, Aac anti-desmogléine 1 Sérum, 2 ml Norme: négatif Taux élevé: Pemphigus foliaceus Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 4134 Points tarifaires 52.00 Desmogléine 3, autoanticorps, Aac anti-desmogléine 3 Sérum, 2 ml Norme: négatif Taux élevé: Pemphigus vulgaris Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 1936 Points tarifaires 86.00 Points tarifaires 52.00 Desoxycortisol, 11Sérum, 2 ml Norme: < 8 g/l Dernière phase du cortisol en synthèse. Taux élevé: déficit d’hydroxylase 11 ( forme rare syndrome adrénogénital), syndrome de Cushing Taux abaissé: insuffisance corticosurrénale. Remarque: le déficit d’hydroxylase 11 s’accompagne d’une hyporéninémie, d’une hypoaldostéronisme, d’hypernatrémie et d’hypokaliémie (du fait de l’excès de désoxycorticostérone et de son effet minéralocorticoïdal). Facturation: N° pos (OFAS): 1241.00 Points tarifaires 60.00 5157 Dextrométhorphane (Bexin®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antitussif. Son usage est occasionnellement ingeré comme substitut aux opiacés. Facturation: N° pos (OFAS): 1684.00 Points tarifaires 145.00 Diabète de type I, autoanticorps Sérum, 1 ml La présence des autoanticorps contre des antigènes spécifiques des îlots pancréatique peut être associée au risque de développer un diabète de type I au niveau de la parenté au premier degré des diabétiques du type I. De plus, le diagnostic différencié diabète sucré de type I ou de type II peut en être facilité. Pour de plus amples informations, se reporter aux auto-anticorps: Répertoire des analyses labor team w ag 57 Cellules des îlots pancréatique (ICA) Glutamate décarboxylase (GAD-II) IA-2A (tyrosine phosphatase IA-2) Insuline, autoanticorps (IAA) Insuline, anticorps 2755 Diagnostic sanguin de la tuberculose, Test Tbc-interféron gamma, Elispot, Quantiferon Sang dans tube CPDA (à demander au laboratoire); ne pas centrifuger Norme : négative Le test dose la libération d’interféron-gamma par les lymphocytes, qui sont sensibilisés à la mycobactérie tuberculeuse. Un diagnostic positif indique la présence d’une infection latente ou active par la mycobactérie tuberculeuse (sensibilité et spécificité d'environ 90 %). Il est impossible de décider, en présence d'un résultat positif, s'il s'agit d'une infection active ou latente. Le test n’est pas influencé par une vaccination BCG antérieure. Les indications pour l’exécution du test sont : recherche d’une infection latente ou active ; dépistage de personnes ayant été récemment en contact avec un une personne tuberculeuse. Le test n'est pas adapté au contrôle thérapeutique. Lors d’une enquête épidémiologique après un contact avec un patient tuberculeux prendre un échantillon de sang immédiatement après le contact et effectuer un suivi 6 semaines après. Facturation: N° pos. (OFAS): 1474.00 Points tarifaires: 87.00 6055 Diamine-oxydase, DAO Sérum, 1 ml Norme : >10,0 U/ml L'histamine est contenue dans de nombreux aliments subissant un processus de fermentation ou de maturation bactérienne, comme le vin ou le fromage. Les tomates, les noix, la choucroute, les épinards, le salami et le chocolat sont d'autres aliments contenant de l'histamine. L’histamine est métabolise par la diamine oxydase (DAO) qui est localisée surtout dans la muqueuse intestinale. En cas de carence ou d’inhibition de la DAO, l’organisme ne peut pas dégrader l’histamine assez rapidement. Des symptômes d’intolérance à l’histamine apparaissent : dilation des vaisseaux, chute de la pression artérielle, arythmies, gonflement des paupières, urticaire, sécrétion de la muqueuse nasale, maux de tête, obstruction des voies respiratoires pouvant aller jusqu’à l’asthme bronchique, troubles digestifs pouvant aller jusqu'à la diarrhée. Certaines substances, comme l’alcool ou des médicaments (acétylcystéine, ambroxol, aminophylline, amitriptyline, chloroquine, acide clavulanique, acide isonicotinique, métatmizol, métoclopramide, propafénone, vérapamil) inhibent l’activité de la DAO. Facturation: N° pos. (OFAS): 1525.00 Points tarifaires: 57.00 Diarrhée des voyageurs E.coli entérotoxique 40%, entéroinvasive 10%, shigella 15%, salmonelle 7%, Campylobacter jejuni 3%, Aeromonas plesiomonas 2%, rotavirus 8%, Gardia lamblia 2%, inconnu 13% (selon DuPont) Diarrhée infectieuse Selles, 1 ou 2 échantillons de la taille d’une noisette Bactéries: salmonelle*, shigella*, campylobacter*, yersinia enterocolitica, chez les enfants de moins de 2 ans: staphylocoques, dyspepsie-coli (EPEC), E. coli entéropathogène ETEC E.coli enterotoxiques EIEC E.coli entéroinvasives EHEC E.coli entérohémorragiques (=VTEC, E.coli produisant de la vérotoxine) Virus rotavirus, adénovirus Parasites giardia lamblia,amibes etc. Champignons cryptosporidies etc. *Germes doivent être déclarés Diarrhée non infectieuse Insuffisance pancréatique, maladie coeliaque, m. de Crohn, colite ulcéreuse, résection de l’intestin grêle, résection du colon, amyloïdose, m. de Whipple, lymphome, allergies, sclérodermine, cholestase, syndrome de perte d’acide biliaire, mucoviscidose. Diazépam (Valium®) 1939 Sérum, 2 ml 573 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: sérum 200 - 500 µg/l Desméthyldiazépam Zone thérapeutique: 600 - 1500 µg/l Benzodiazépines Le diazépam fait partie des dérivés de la benzodiazépine éliminés lentement. Il est classé parmi les tranquillisants. La prise quotidienne de Diazépam entraîne une accumulation de desméthyldiazépam actif du point de vue pharmacologique et dont la concentration dépasse au bout de plusieurs jours celle du diazépam lui-même. Il renforce l’inhibition due à l’acide aminobutirique γ (GABA) en s’attaquant au complexe récepteur de benzodiazépine GABA. Facturation: N° pos (OFAS): 1684.00 Points tarifaires 145.00 1940 Dibenzépine (Noveril®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 50 - 250 µg/l Répertoire des analyses labor team w ag 58 Antidépresseur tricyclique Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 1941 Points tarifaires 86.00 Dibucaïne, nombre de, Cholinestérases atypiques, Cholinestérase, nombre de dibucaïne, Pseudocholinestérases Sérum, 1 ml Norme: normal > 70% hétérozygote 30 – 70% homozygote < 30% En présence de cet anesthésique local l’activité de la cholinestérase (CHE) normale est plus fortement inhibée que les variantes atypiques de la cholinestérase. L’évaluation du pourcentage d'inhibition par la dibucaïne est effectuée avec et sans addition de dibucaïne. La cholinestérase atypique entraîne une forte diminution de la métabolisation de la succinylcholine (myorelaxant) et ainsi un effet prolongé. On distingue trois groupes différents dans l’effet inhibitoire : Effet inhibiteur > 70%: homozygote, dans les deux gènes pour la CHE normale, effet normal de la succinylcholine. Effet inhibiteur 30 –70%: hétérozygote, un gène pour la CHE normale et un pour la CHE atypique, effet légèrement prolongé de la succinylcholine. Effet inhibiteur < 30%: homozygote, dans deux gènes pour une variante atypique: prolongation nette de l’effet de la succinylcoline (plusieurs heures). Facturation: N° pos (OFAS): 1232.00 Points tarifaires 12.40 1943 369 Diclofénac (Voltaren®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.1 - 2.5 mg/l Anti-inflammatoire non stéroïdien Facturation: N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 115.00 Digitoxine (Digitaline®) Sérum, 1ml Zone thérapeutique: 12 – 33 nmol/l toxique > 40 nmol/l Prise de sang 8 –24 h après la dernière dose Demi-vie environ 6-8 jours, pas de prolongation lors d’une fonction rénale limitée, environ 4 semaines de traitement oral à long terme pour parvenir à une situation stable, concentration maximale du sérum environ 3 à 6 heures après une dose orale, élimination surtout entérohépatique, rénale 30%, liaison aux protéines 90 - 97%. Taux élevé: surdose, hypothyroïdie, antagonistes du calcium, chinidine, amiodarone, spironolactone Taux abaissé: phénobarbital, phénytoïne, phénylbutazone, rifampicine, malabsorption, hyperthyroïdie, antiacides, néomycine, cholestyramine. Remarque: les personnes âgées ont besoin de digitoxine à plus petites doses que les jeunes pour parvenir au même taux de digitoxine. L’hyperkaliémie et l’hypermagnésémie diminuent l’effet de la digitoxine, l’hypokaliémie et l’hypercalcémie en renforcent l’effet et la toxicité (de même pour l’acidose, l’hypoxie). Facturation: N° pos (OFAS): 1486.00 Points tarifaires 14.30 350 Digoxine Sérum, 1 ml, Zone thérapeutique: 0.7 – 2.5 nmol/l toxique: > 2.5 nmol/l Prise de sang 8 –24 heures après la dernière dose Demi-vie 40 heures environ, cumulation en cas d’insuffisance rénale. Concentration maximale dans le sérum 60-90 minutes après la prise orale. Métabolisme surtout rénal à 75-80%, hépatique 20–25%, liaison aux protéines 20-40%. Taux élevé: prise simultanée d’amiodarone, de vérapamil, diltiazem, nitrendipine spirinolactone, fonction rénale limitée (personnes âgées, la clearance rénale de la digoxine est proportionnelle à la clearance de la créatinine), grave insuffisance cardiaque décompensée ; hypothyroïdie. Taux abaissé: prise simultanée d’antiacides, cholestyramine, hyperthyroïdie Remarque: l’hyperkaliémie et l’hypermagnésémie affaiblissent son effet. L’hypokaliémie et l’hypercalcémie en renforcent l’effet et la toxicité (aussi en cas d’hypoxie et d’acidose). Facturation: N° pos (OFAS): 1267.00 Points tarifaires 11.00 1944 Dihydrotestostérone, DHT Sérum, 3 ml Norme: < 15 ans 0.09 - 0.63 nmol/l > 15 ans 0.14 - 0.77 nmol/l m < 15 ans 0.18 - 2.28 nmol/l > 15 ans 1.05 - 2.98 nmol/l La testostérone est transformée dans les tissus androgènes par la réductase 5- en androgène plus fort: la dihydrotestostérone. Facturation: N° pos (OFAS): 1693.00 Points tarifaires 42.00 2702 f Diméthylarginine asymétrique, ADMA Sérum, 1 ml Norme: 50 – 100 g/l La diméthylarginine asymétrique (ADMA) est un produit du métabolisme des protéines au niveau de toutes les cellules de l’organisme. Il peut être démontré que l’ADMA inhibe la NO synthase. On peut en déduire qu’une augmentation de la concentration d’ADMA dans le sérum peut avoir un rôle dans la formation et l’évolution des maladies cardiovasculaires et peut être considérée comme un facteur de risque indépendant des paramètres usuels pour les maladies cardiovasculaires. Facturation: N° pos (OFAS): 1061.00 Points tarifaires 185.00 Répertoire des analyses labor team w ag 574 59 Dioxine Urines, 50 ml (dans tube spécial), demander le récipient au laboratoire. Le terme de dioxine englobe les dizobenzodioxines polybromées, et chlorobromées. Les dibenzofuranes sont chimiquement apparentées et comprises dans ce groupe. Absorption par l’alimentation, la peau et les voies respiratoires. Etant donné leurs caractéristiques lipophiles les dioxines se concentrent dans la graisse. Les enfants réagissent par une baisse des défenses immunitaires et d’autres perturbations du métabolisme. Remarque: l’analyse est très onéreuse (environ 3000 Points tarifaires), c’est pourquoi une déclaration de prise en charge des frais est nécessaire de la part du patient, de la caisse de maladie ou d’un autre responsable. 1945 Diphénhydramine (Sleepia®, Bedorma®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 30 – 300 µg/l toxique > 1000 g/l Antihistaminique, sédatif, antiémétique Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 Points tarifaires 86.00 1946 Diphtérie toxoïde, anticorps Sérum, 1 ml Valeur limite: Protégé Facturation: 1947 0.1 – 1.0 IU/ml > 1.0 IU/ml N° pos (OFAS): 3466.00 Points tarifaires 47.00 Disopyramide (Norpace®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport toxique > 7.0 mg/l Antiarhythmique Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 1951 Doxépine (Sinquan®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 10 – 200 g/l toxique > 500 g/l La doxépine fait partie des dérivés de la dibenzoxépine ; elle est classée dans le groupe des antidépresseurs tricycliques. Sa disponibilité biologique est inférieure à 50%. L’analyse comprend la détermination dedoxépine et du métabolite nordoxépine. Facturation: N° pos (OFAS): 1065.00, 1064.00 Points tarifaires 226.00 2301 Doxycyline Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 5.0 mg/l Antibiotique tetracyline Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 7206 Points tarifaires 115.00 Doxylamine (Sanalepsi®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 50 – 200 µg/l Antihistaminique, sédatif Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 Drogues, dépistage dans les urines Urines, 50 ml voir substances concernées Remarque: actuellement environ 800 médicaments ou drogues peuvent être recherchés grâce à un procédé qualitatif. Pour un dosage quantitatif il est nécessaire d’indiquer les médicaments administrés ou susceptibles d’avoir été pris. Les médicaments peuvent se transformer par métabolisation, par exemple la phénacétine-paracétamol, la morphine, la dihydromorphine et la dihydrocodéine. Des analyses en bloc sont possibles sur demande. Durée de présence dans les urines: Amphétamines 2-4 jours Barbituriques jours (phénobarbital jusqu’à 2 semaines) Benzodiazépine < 2 semaines (selon la demi-vie de la substance) Cannabinoïdes un joint 1-1.5 jours Fumeur modéré 5-10 jours Gros fumeur 10-20 jours Fumeur chronique jusqu’à 30 jours en général il n’est pas possible de détecter un fumeur passif. Cocaïne 2-4 jours Méthadone environ 3 jours Opiacés (héroïne, morphine, codéine) 2-3 jours Ecstasy 2-4 jours LSD jusqu’à 1 semaine 4008 Dronédarone (Multaq®) Sérum 2 ml Zone thérapeutique: Antiarythmique 84.0 – 147.0 µg/l Répertoire des analyses labor team w ag 60 Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 3131 Duloxetine (Cymbalta®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 10 – 100 g/l Antidépresseur/Inhibiteur de la recapture de la sérotonine-noradrénaline. Facturation: N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 115.00 2282 Dystrophie myotonique Sang EDTA Norme: Génétique Facturation: voir rapport Points tarifaires 1322.00 E 471 Echinocoques, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:32 Echinococcus granulosus: (echinococcus zysticus, ver solitaire du chien), pathogène de l’échinococcose kystique, apparaît surtout dans les pays méditerranéens et d’autres régions pratiquant l’élevage du mouton. Transmission par les larves de ver excrétées par les chiens. Les larves s’enkystent dans le foie mais aussi dans les poumons et le cerveau. Manifestations cliniques: pression dans l’abdomen supérieur, ictère, douleurs thoraciques, toux avec sécrétion, paralysies, perte de la vue. Echinococcus multilocularis: (échinococcus alveolaris), ver solitaire du renard. Absorption orale des kystes lors d’activités dans le domaine agricole (contamination par des renards, chiens, chats, rongeurs ou des baies cueillies dans la forêt, légumes et salades mal lavés). La plupart des infections ont lieu tard dans l’été ou en automne, en particulier dans les pays d’Europe centrale. Le temps d’incubation peut être 10 ans ou plus. Les signes cliniques sont en général des douleurs abdominales avec ou sans cholestase, une éosinophilie est rare, les transaminases sont légèrement élevés. Presque toujours le foie est atteinte par les larves par infiltration, sans formation de kystes. En raison de son pouvoir destructeur l’échinococcose alvéolaire est extrêmement dangereuse car elle n’est découverte que lorsque les tissus sont déjà détruits. Il est recommandé de procéder à une opération chirurgicale pour éliminer le parasite. La recherche du parasite s’effectue au moyen de tests sérologiques et de procédés d’imagerie. La recherche sérologique avec le test d’hémoagglutination détecte les anticorps de E.granulosus et E.multilocularis, par contre le test ELISA détecte les anticorps de E.multilocularis. Même après une opération chirurgicale on peut constater de titres hauts contre les échinocoques durant plusieurs semaines. Remarque: après un résultat positif au test d’hémoagglutination, il faut ensuite différencier entre E. granulosus et E. multilocularis Facturation: N° pos (OFAS): 3508.00 Points tarifaires 47.00 522 Ecstasy, MDMA Urines, 10 ml (urines spontanées) Norme: négatif La 3,4-méthyledioxymétamphétamine (MDMA) et d’autres dérivés composent l’ecstasy qui est consommée sous forme de comprimés au cours des rave-parties. Ces comprimés contiennent d’autres substances d’origine diverse. Les intoxications se manifestent par une hyperthermie, des crampes, des pertes de conscience, un blocage rénal. Présence: 2-4 jours Remarque: voir aussi drogues, dépistage. Facturation: N° pos (OFAS): 1687.00 Points tarifaires 13.00 5824 EDDP Urines, 10 ml Norme: voir rapport Le métabolite le plus important de la méthadone est le EDDP (2-éthylidène-1,5-diméthyl-3,3-diphénylpyrrolidine). Quelques minutes après la prise de méthadone, le EDDP est libéré dans l'urine et peut être diagnostiqué en laboratoire. Après env. 6 demi-vies, les patients sont dans le "steady-state" et le rapport de la méthadone et EDDP est entre 1:1 et 1:2. Un résultat positif pour la méthadone et négatif pour EDDP mène à la suspicion d'un comportement "spikers" (urine mélangée avec de la méthadone). Interpretation: Méthadon +/EDDP +: prise de méthadone Méthadon - /EDDP +: dernière prise il y a longtemps ou métabolisateur rapide ou pH fortement basique (p.e. vegan) Méthadon +/EDDP -: Suspicion d'un comportement "spikers" ou métabolisateur lent Méthadon -/EDDP -: pas de prise de la méthadone ou dernière prise il y a longtemps Remarque: La méthadone sera aussi déterminée Facturation: N° pos (OFAS): 2x1687.00 Points tarifaires 26.00 Ehrlichiose Les ehrlichies sont des bactéries transmises par les tiques aux humains et aux animaux. Le développement a lieu à l’intérieur de la cellule. L’ehrlichinose humaine granulocytaire est une maladie aiguë accompagnée de fièvre, de troubles non spécifiques tels que douleurs de la nuque, douleurs dans le dos, manque d’appétit, fatigue, troubles neurologiques, leucopénie, thrombopénie, anémie, hausse des enzymes hépatiques. Le déroulement de la maladie est en général sans gravité avec retour à la normale en l’espace d’une semaine mais dans certains cas rares: septicémie et défaillance mulit-viscérale. 1955 Ehrlichiose, ADN Sang EDTA Norme: Facturation: négatif prix sur demande Répertoire des analyses labor team w ag 1954 61 Ehrlichiose, anticorps Sérum, 1 ml Norme: Facturation: négatif N° pos (OFAS): 3040.00, 3041.00 Points tarifaires 75.00 Ejaculat, examens d’, Sperme, examen Ejaculation, 2 ml (dans tube NaF) Ejaculation native, 2 ml Analyse Paramètre pour Zinc, citrate Prostate Épididyme Glucosidase Fructose vésicule séminale, canal déférent Carnitine fonction sécrétoire de l’épididyme pour les indications précises voir les analyses détaillées 1998 Elastase granulocytaire, PMN élastase Plasma EDTA congelé, 1 ml Norme: voir rapport L’élastase est produite dans les tissus inflammatoires et nécrosés, elle sert à décomposer le matériel phagocyté. Etant donné sa courte demi-vie le dosage de l’élastase convient au diagnostic de processus inflammatoires (complications infectieuses postopératoires, septicémie bactérienne des nouveau-nés, méningite bactérienne, pancréatite aiguë (suivi), poussées d’arthrite rhumatismale, polytraumatisme, m. de Crohn, colite ulcéreuse). Remarque: le plasma doit être séparé dans les deux heures. Pour une interprétation de la fonction pancréatique exocrine il faut procéder à une analyse de l’élastase pancréatique, s’y référer. Facturation: N° pos (OFAS): 1367.00 Points tarifaires 56.00 186 Elastase pancréatique Selles, portion de la taille d’une noisette Norme: > 200 g/g selles Par rapport au dosage de la chymotryopsine et des corps gras dans les selles le dosage de l’élastase permet de mieux déterminer une insuffisance pancréatique exocrine, surtout si elle est légère ou de gravité moyenne. Taux abaissé: insuffisance pancréatique exocrinienne Remarque: selles liquides à l’origine de taux faussement pathologiques. Facturation: N° pos (OFAS): 1273.00 Points tarifaires 53.00 2270 Elastase pancréatique, élastase-1 Sérum, 2 ml Norme: < 161 U/ml L’élastase pancréatique est synthétisé exclusivement dans les cellules acini du pancréas: aucune formation dans les autres organes, ainsi contrairement aux autres paramètres aucune interférence par exemple avec parotis (par exemple amylase). La concentration de l'énmye est déterminée dans les selles lors du diagnostic de l'insufficence pancréatique exokrine. Augmentation du taux : Pancréatite aigue, pic aigu d’une pancréatique aigue, insufficance rénale, insufficence hépatique sévère Facturation: N° pos (OFAS): 1273.00 Points tarifaires 53.00 225 Electrophorèse des lipoprotéines, alpha lipoprotéine, Bêta-lipoprotéines Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 255 -lipoprotéines 10 – 46 % pré--lipoprotéines < 30 % -lipoprotéines 40 – 72 % chylomicrons <1% N° pos (OFAS): 1540.00 Points tarifaires 31.00 Electrophorèse des protéines Sérum, 1 ml Lquide céphalorachidien 5 ml (voir liquide céphalorachidien, programme de base) voir aussi Immunofixation La séparation par électrophorèse des protéines du sérum s’effectue en 5 fractions: albumine, globulines1, 2, et . Elle permet de constater les dysprotéinémies : les changements quantitatifs et qualitatifs des protéines dans le cas d’affections aiguës et chroniques, hausse non élucidée de la vitesse de sédimentation, syndrome néphrotique, tumeurs, gammapathies monoclonales. Suspicion du syndrome de déficit d’anticorps, affections hépatiques. inflammations aiguës Taux élevé: globuline 1 et 2 : gammopathies polyclonales en phase tardive: inflammations globuline : aiguës inflammations chroniques, cirrhose du foie gammopathies monoclonales (gradient M): plasmocytome (myélome multiple, m. de Waldenström Taux abaissé: albumine : inflammations aiguës, brûlures, syndrome néphrotique (globulines 1 et élevés), sarcomes, lymphomes malins carence héréditaire d’antitrysine 1 globuline 1: syndrome du manque d’anticorps globuline : Facturation: N° pos (OFAS): 1634.00, 1636.00 Points tarifaires 33.50 Répertoire des analyses labor team w ag 62 282 ENA-7, dépistage, Aac anti-nucléaires solubles, Antigènes nucléaires soluble Sérum, 2 ml Norme: < 1.0 MOC La notion de ENA recouvre un ensemble d’autoanticorps dirigés contre les antigènes du noyau cellulaire et du cytoplasme, qui peuvent apparaître dans le cadre de collagénoses. Le dépistage ENA englobe les anticorps contre Sm, RNP, SS-A, SS-B, Jo-1, Scl-70,CENP-B. Remarque: le résultat positif du dépistage ENA suit automatiquement la différenciation dans les autoanticorps spécifiques. Pour les associations entre les divers autoanticorps voir les analyses détaillées et «collagénoses» Facturation: négatif Points tarifaires 52.00 positif Points tarifaires 220.80 3273 Enalapril (Reniten®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique 10.0 – 40.0 g/l Inhibiteur de l'ACE Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 3956 Points tarifaires 99.00 Encéphalite B japonaise, anticorps du virus de l’ Sérum, 1 ml Norme: voir rapport Le virus de l’encéphalite japonaise (JEV) appartient à la famille des Flaviviridae. Cette maladie infectieuse est transmise par des moustiques. En Asie du Sud-Est, des épidémies se produisent régulièrement durant la saison des moussons. Une transmission directe d’une personne à une autre n’est pas possible. La période d’incubation est de 5 à 15 jours. L’encéphalite japonaise affecte principalement les populations des campagnes vivant dans des conditions très simples et en contact étroit avec des animaux domestiques. Le virus infecte les oiseaux et les animaux domestiques, en particulier les cochons. Les enfants en bas âge et les personnes âgées sont les plus vulnérables. Dans la plupart des cas, l’infection reste modérée ou pratiquement asymptomatique. Lors d’une affection plus sévère, un syndrome de type grippal apparaît après une période d’incubation de 5 à 15 jours, avec de la fièvre, des frissons, une fatigue générale, des céphalées, des nausées et des vomissements. Si le virus attaque le système nerveux central, une encéphalite se déclare avec troubles de la conscience, crises de crampes, troubles des réflexes, parésies et symptômes de méningite, avec un risque de mortalité dans 30% des cas. Un autre tiers des patients souffre de troubles neurologiques prolongés. La thérapie consiste en des mesures d’assistance. Il n’existe aucun vaccin. Facturation: N° pos (OFAS): 3040.00 Points tarifaires 42.00 337 Endomysium, anticorps, EMA Sérum, 1 ml Norme: négatif Auto-anticorps de la classe IgA contre la transglutaminase des tissus. Le diagnostic s’effectue par immunofluorescence indirecte sur des coupes tissulaires d’œsophage de singe. Cette analyse sert à diagnostiquer une maladie coeliaque et des syndromes peu clairs de malabsorption, de même qu’à faire le suivi d’une maladie coeliaque (le titrage des anticorps se normalise avec un régime sans gluten). Taux élevé: maladie coeliaque (sprue), dermatite herpétiforme. Remarque: spécificité et sensivité > 90%. Il est recommandé de procéder en même temps au dosage de l’anticorps de la gliadine et de celui de la transglutaminase (s’y référer). Une carence d’IgA peut être associée à la maladie coeliaque. Dans de tels cas on obtient un résultat faussement négatif. C’est pourquoi nous dosons toujours en même temps le taux d’IgA dans le sérum. Facturation: N° pos (OFAS): 1113.00, 1441.00, 1114.00 Points tarifaires 71.20 180 Enolase spécifique des neurones, NSE Sérum, 1 ml (sans hémolyse) Norme: < 1 mois 1.5 – 3.9 g/l 1 mois – 3 ans 2.4 – 6.6 g/l 3 – 10 ans 3.5 – 6.7 g/l > 10 ans < 18.3 g/l cf marqueur tumoral L’énolase spécifique des neurones est une enzyme glycolytique jouant un rôle dans le métabolisme du glucose. On trouve cette enzyme cytoplasmique dans les neurones, dans les tissus neuroendocriniens et dans les tumeurs d’origine neuroendocrine. La NSE se trouvant dans les tissus, sa présence dans le sérum indique une nécrose, ou la cytolyse de cellules neuroendocriniennes. La NSE est un marqueur tumoral, présentant une sensibilité de 60% environ au cancer bronchique microcellulaire à évolution rapide (phases avancées: plus de 80%). Taux élevé: Affections malignes: SCLC, neuroblastome, séminome, mélanome, APUDome, Ca médullaire (de la thyroïde), ca. des reins, ca de la prostata; Affections bénignes: bronchopneumonie, fibrose pulmonaire, maladies hépatiques, maladies cérébrales. Remarque: une hémolyse légère peut entraîner des taux faussement élevés. Facturation: N° pos (OFAS): 1581.00 Points tarifaires 37.00 3148 Entérovirus, anticorps Sérum, 2 ml Norme: Entérovirus IgG < 1.0 MOC Entérovirus IgM < 1.0 MOC Coxsackie virus IgG < 80 IU/ml Coxsackie virus IgM < 30 IU/ml Les virus Polio, Coxsackie, ECHO, Enterovirus sp. comptent parmi les entérovirus. Ils appartiennent tous au groupe des picornavirus. Manifestations cliniques: méningite aseptique, encéphalite, myocardite et péricardite, graves infections systémiques du nouveau-né, exanthème, affections respiratoires et épisodes Répertoire des analyses labor team w ag 63 fiévreux non caractéristiques (grippe d’été). Contamination par voie orale suivie d’une prolifération gastrointestinale. Remarque: On détermine les IgG et IgM des entérovirus et virus à Coxsackie. La formation d’IgM est souvent exclue; Une élévation IgG isolée peut indiquer une infection active. Facturation: N° pos (OFAS): 34065.00, 3406.00, 3046.00, 3047.00 Points tarifaires 151.00 4275 Entérovirus ARN Selles Urines, 10 ml Frottis (set PCR) Liquide articulaire, 1 ml Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3023.00 150 Points tarifaires 180.00 Eosinophil Cationic Protein, ECP, Protéine cationique éosinophile Sérum, 1 ml Norme: < 16 ug/l La protéine cationique éosinophile, ECP, est une des protéines les plus importantes libérées par les éosinophiles au cours de processus inflammatoires. La concentration d’ECP dans le sérum est en corrélation avec le déroulement d’un asthme bronchique ou d’une atopie. On a pu prouver dans de nombreuses études chez des asthmatiques que les taux d’ECP étaient notablement plus élevés pendant les périodes de pollénisation que pendant les mois d’hiver. Un traitement antiinflammatoire entraîne une baisse du taux d’ECP. C’est pourquoi l’ECP peut être utilisé chez les asthmatiques comme marqueur sensible de la maladie et du suivi thérapeutique. Chez les patients présentant une dermatite atopique ou des enfants atteints de dermatite, les taux atteints dans le sérum sont en corrélation nette avec la maladie. L’ECP convient mieux pour le suivi thérapeutique que le dosage IgE: les taux d’ECP baissent nettement chez les patients souffrant d’une crise aiguë d’eczéma et bénéficiant d’un traitement, tandis que l’IgE reste stationnaire. Taux élevé: maladie allergiques (asthma, atopie), infections bactériennes en phase aiguë, infarctus du myocarde (hausse passagère), affections parasitaires. Remarque: pour le dosage ECP le sang doit être centrifugé 60 à 120 minutes après le prélèvement et versé dans un tube d’envoi. Le dosage du plasma et des sérums hémolytiques n’est pas possible. Le dosage de l’ECP n’est pas approprié pour un dépistage, il sert surtout à assurer un contrôle. Facturation: N° pos (OFAS): 1278.00 Points tarifaires 44.00 5316 Ephédrine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique voir rapport Sympathicomimétique Facturation: N° pos (OFAS): 1485.00 287 Points tarifaires 140.00 Epiderme, autoanticorps, Peau, anticorps Sérum, 2 ml Norme: négatif L’analyse englobe les autoanticorps dirigés contre la substance intercellulaire épidermique et de la membrane basale de l’épiderme. Les premiers sont associés au pemphigus vulgaris, les derniers au pemphigoïde bulleux ou cicatriciel. Facturation: N° pos (OFAS): 1123.00, 1124.00 Points tarifaires 89.00 1927 Epithélium du colon, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Résultats positifs en cas de colite ulcereuse Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 1533 Points tarifaires 52.00 Ergotamine Sérum, 2 ml Norme: 0.17 – 17.20 nmol/l Alcaloïde principal du champignon de l’ergot de seigle. Est utilisé dans la thérapie aiguë de la migraine et de la céphalée en grappe. Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 302 Erythrocytes Sang EDTA, 2 ml Norme: < 1 jour 1 – 6 jours 6 – 23 jours 23 – 37 jours 37 – 50 jours 50 jours – 3 mois 3 – 4 mois 4 – 7 mois 7 – 14 mois 14 mois – 3 ans 3 – 9 ans 9 – 12 ans f 12 – 16 ans >16 ans m 12 – 13 ans 13 – 16 ans 4.3 - 6.3 T/l 4.0 - 6.8 T/l 3.7 - 6.1 T/l 3.2 - 5.4 T/l 3.1 - 5.1 T/l 2.8 - 4.8 T/l 3.1 - 4.7 T/l 3.2 - 5.2 T/l 3.6 - 5.2 T/l 3.7 - 5.3 T/l 3.9 - 5.1 T/l 4.1 - 5.2 T/l 4.0 – 5.0 T/l 4.2 – 5.4 T/l 4.2 - 5.2 T/l 4.3 - 5.6 T/l Répertoire des analyses labor team w ag 64 > 16 ans Remarque: voir aussi formule sanguine complète Facturation: N° pos (OFAS): 1371.00 503 4.5 – 6.3 T/l Points tarifaires 9.00 Erythrocytes glomérulaires Urines au milieu jet, 10 ml, sans additifs Norme: < 20% érythrocyturie non-glomérulaire 20-30% valeur limite >30% érythrocyturie glomérulaire Une érythrocyturie glomérulaire peut être associée à une glomérulopathie primaire ou secondaire. Facturation: N° pos (OFAS): 1664.00 Points tarifaires 14.60 132 Erythropoïétine, EPO Sérum, 2 ml Norme: 3.7 – 31.5 U/l L’érythropoièse est soumise à une régulation feed-back de l’O2 par le facteur de croissance hématopoiétique - l’érythropoiétine - qui est produit essentiellement (à 90%) dans les reins et (à 10%) dans le foie. Une carence en O2 est le stimulant physiologique de la production d’érythropoiétine. er L’érythropoiétine stimule la différenciation des cellules souche de 1 ordre en érythoblastes ainsi que le développement cellulaire. Taux élevé: carence systémique en O2 (anémie, insuffisance cardiaque, pulmonaire). Production d’érythropoiétine paranéoplasique: hypernéphrome, cancer de l’ovaire, cancer des cellules hépatiques, ème ème et 3 trimestre fibromyome de l’utérus, adénome corticosurrénalien, hémangioblastome cérébelleux, 2 de la grossesse. Taux abaissé: polycythémie (insuffisance rénale) Remarque: fluctuations quotidiennes : maximum à minuit, minimum le matin. Facturation: N° pos (OFAS): 1279.00 Points tarifaires 68.00 2234 Escitalporame (Cipralex®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique 15 – 80 g/l Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, SSRI Facturation: N° pos (OFAS): 1065.00 Points tarifaires 140.00 Estradiol, E2, Œstradiol 262 Sérum, 1 ml 4259 Salive, 1 ml Norme: 18 – 37 pmol/l Tanner I 18 – 422 pmol/l Tanner II 18 – 660 pmol/l Tanner III 92 – 1266 pmol/l Tanner IV 92 – 1504 pmol/l Tanner V 70 – 672 pmol/l phase folliculaire 551 – 1938 pmol/l pic-ovulatoire 220 – 774 pmol/l phase lutéale < 114 pmol/l ménopause m 11 – 55 pmol/l Tanner I 11 – 37 pmol/l Tanner II 18 – 55 pmol/l Tanner III 11 – 147 pmol/l Tanner IV 55 – 165 pmol/l Tanner V < 198 pmol/l salive f 0.20 – 10.4 ng/l phase folliculaire 5.80 – 21.2 ng/l pic-ovulatoire 0.80 – 10.8 ng/l phase lutéale <3.2 ng/l ménopause m <2.5 ng/l L’estradiol (E2) est produit dans les cellules granuleuses du follicule dominant ; œstrogène essentiel de la femme. La synthèse s’effectue à partir de la testostérone et aussi de l’estrone. Taux élevé: tumeurs produisant des oestrogènes, phase périovulatoire, traitement de substitution, grossesse, hyperplasie corticosurrénalien; troubles de la fonction hépatique, insuffisance rénale. Taux abaissé: insuffisance ovarienne primaire (postménopause); insuffisance ovarienne secondaire (insuffisance hypophysaire, inhibiteur de l’ovulation). Remarque: taux élevés chez les hommes atteints de cirrhose du foie, adiposité massive. Durant la postménopause des taux sériques > 40pg/ml sont recommandés sous traitement de substitution. Facturation: N° pos (OFAS): 1307.00 Points tarifaires 19.30 247 sérum f < 13 ans < 13 ans < 13 ans < 13 ans < 13 ans > 13 ans > 13 ans > 13 ans > 13 ans < 13 ans < 13 ans < 13 ans < 13 ans < 13 ans > 13 ans Estriol libre, E3 libre, Œstriol libre Sérum, 1 ml Norme: ème semaine de la grossesse 0.45 - 2.26 nmol/l 14 ème semaine de la grossesse 0.77 - 3.42 nmol/l 15 ème semaine de la grossesse 1.17 - 4.30 nmol/l 16 ème semaine de la grossesse 1.70 - 5.52 nmol/l 17 ème semaine de la grossesse 2.43 - 8.01 nmol/l 18 ème semaine de la grossesse 3.24 - 11.21 nmol/l 19 L’estriol est un des principaux produits de l’unité foetoplacentaire. Une phase préliminaire de la synthèse provient de la corticosurrénale fœtale. Au cours du premier trimestre de la grossesse son dosage avec AFP ème trimestre il est possible et HCG (test AFPplus) sert à déterminer le risque de trisomie 21. Au cours du 3 d’en tirer des déductions sur l’état fonctionnel de l’unité foetoplacentaire (insuffisance placentaire). ème trimestre de la grossesse des taux en baisse de >30% peuvent signaler Taux abaissé: au cours du 3 une insuffisance placentaire. Anencéphalie ; avec HCG et AFP, signale une trisomie 21 (AFPplus), traitement aux stéroïdes de la mère. Répertoire des analyses labor team w ag 65 Taux élevé: grossesse pluriembryonnaire. Remarque: il est indispensable d’indiquer la semaine de la grossesse pour l’analyse. Les prises de sang doivent s’effectuer toujours aux mêmes heures de la journée. voir aussi AFPplus Facturation: N° pos (OFAS): 1309.00 Points tarifaires 68.00 271 Estrone, E1, Œstrone Sérum, 1 ml Norme: f < 13 ans 15 – 107 pmol/l Tanner I < 13 ans 37 – 122 pmol/l Tanner II < 13 ans 55 – 159 pmol/l Tanner III < 13 ans 59 – 285 pmol/l Tanner IV < 13 ans 107 – 389 pmol/l Tanner V > 13 ans 111 – 518 pmol/l phase folliculaire > 13 ans 185 – 851 pmol/l pic-ovulatoire > 13 ans 148 – 444 pmol/l phase lutéale > 13 ans 148 – 1295 pmol/l thérapie hormonale > 13 ans 37 – 370 pmol/l postménopause m < 13 ans 18 – 67 pmol/l Tanner I < 13 ans 37 – 93 pmol/l Tanner II < 13 ans 55 – 93 pmol/l Tanner III < 13 ans 54 – 167 pmol/l Tanner IV < 13 ans 74 – 167 pmol/l Tanner V > 13 ans 37 – 370 pmol/l Œstrogène de l’ovaire. Dans la préménopause la synthèse s’effectue surtout dans l’ovaire, une moindre part dans le tissu graisseux par conversion de l’androstendion et de la DHEA. Oestrogène essentiel de la femme postménopausée. La synthèse s’effectue surtout par conversion dans les tissus périphériques (tissu graisseux). Taux élevé: adiposité massive dans la postménopause ; prise orale d’oestrogènes Taux abaissé: dans la postménopause, sans signification Remarques: taux élevés d’oestrone dans la postménopause en corrélation avec un risque réduit d’ostéoporose. Facturation: N° pos (OFAS): 1309.00 Points tarifaires 68.00 Etain 742 Sérum, 2 ml 2448 Salive, 2 ml 2446 Urines, 10 ml Norme: sérum urines < 2.0 µg/l < 3.8 nmol/mmol créatinine cf dimaval, test au Facturation: N° pos (OFAS): 1768.00 3736 Points tarifaires 70.00 Ethambutol (Myambutol®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique 3.0 – 6.0 mg/l (Pic) Antituberculeux Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 Éthanol, Alcool 373 Sérum, 1 ml 523 Urines, 10 ml (sans additif) Norme: sérum <0.05‰ urines <0.20‰ toxique <2.40‰ Remarque: désinfectants sans alcool Facturation: N° pos (OFAS): 1311.00 353 Points tarifaires 23.00 Éthosuximide (Suxinutin®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique 210 – 710 mol/l toxique > 1000 mol/l Antiépileptique Remarque: en raison du temps d’élimination de longue durée, le moment de la prise de sang en situation stable n’est pas d’une importance essentielle. Toutefois il est recommandé de faire les prises de sang aux mêmes heures de la journée. Facturation: N° pos (OFAS): 1068.00 Points tarifaires 76.00 Étylglucuronide 2670 Urines, 5 ml 2673 Sérum, 1 ml 2596 Cheveux, 500 mg Norme: sérum / urines < 0.1 mg/l cheveux < 30 pg/mg Plus de 90% de l’alcool consommé est éliminé principalement par le foie par une oxydation en acétaldéhyde.Une petite partie (<0.6%) prend au contraire la forme d’éthylglucuronide (EtG), une molécule hydrosoluble de forme stable. EtG se laisse encore détecter après 80 heures suivant la prise d’alcool. Ce marqueur est hautement spécifique, mais ne permet pas de déterminer l’heure précise de la prise, ni la quantité d’alcool consommée. Facturation: sérum / urines N° pos (OFAS): 1226.00 Points tarifaires 76.00 Répertoire des analyses labor team w ag 66 cheveux 3899 N° pos (OFAS): 1658.00 Points tarifaires 250.00 Everolimus Sang EDTA, 2 ml Zone thérapeutique 3.00 – 15.0 g/l Inhibiteur de la prolifération tumorale Facturation: N° pos (OFAS): 1469.00 Points tarifaires 150.00 Examens de fertilité LH FSH Prolactine Testostérone libre Estradiol Progestérone, etc. Examens spermiologiques Autoanticorps, spermatozoïdes Expositions professionnelles aux agents chimiques, Médecine travail Pour les informations complémentaires demander au laboratoire. Remarque: pour les substances cancérigènes aucun indicateur biologique d’exposition (IBE) n’est indiqué. IBE: indicateur biologique d’exposition VME : valeur moyenne d’exposition. Substance Acétone Acétylcholinestérase, inhibiteur de l’ Acide hippurique Acide méthylhippurique Acide phénylglyoxylique Acide trichloroacétique Aluminium Matériel de prélèvement Sang (tube spécial pour solvants organiques), Urines Sang EDTA Urines Urines Urines Sérum (tube spécial pour oligoéléments) Urines Eau Aniline Hémolysate Urines Arsenic Benzène Cadmium Sérum Urines Sang (tube spécial pour solvants organiques) Urines Sang EDTA /hépariné Urines Chrome Sérum (tube spécial pour oligoéléments), Sérum Cobalt Cuivre Dichlorométhane Éthylbenzène Fluoride Sang hépariné Urines Sérum Urines, 10 ml reccolte urines 24 h avec 10 ml HCL à 10% Sang (tube spécial pour solvants organiques) Urines Sérum Urines Fluorure d'hydrogène Urines Formol Héxachlorobenzène Urines congelées Sang (tube spécial pour oligoéléments) Sang hépariné Sang EDTA Urines Sang hépariné Hydrazine Manganèse Mercure voir aussi test au chewing- gum Urines Lait maternel Norme < 10 mg/l < 50 mg/l 70% valeur de référence < 1.5 g/l voir xylol voir styrol voir trichloroéthylène < 10 g/l < 35 g/l IBE 200 g/l < 0.2 g/l Met Hb 1% VME 5% p-aminophénol: VME 10 mg/l Substances cancérigènes < 5 g/l < 15g/l Substances cancérigènes < 0.5 g/l Phénol < 15 mg/l VME 45 mg/l < 4 g/l IBE 15 g/l < 4g/24 h IBE 15 g/l substances cancérigènes < 3.0 g/l substances cancérigènes < 0.9 g/l < 1.0 g/l 65 – 165 g/dl < 40 g/24h IBE 1.0 mg/l IBE (acide mandelique) 2 g/l < 30 g/l < 1 mg/l 4 mg/g Créa Fluorure < 1 mg/l 7 mg/g Créa acide formique < 30 mg/l < 1 g/l IBE 150 g/l substance cancérigène 7 – 11 g/l < 10 g/l < 5 g/l IBE 50 g/l < 5 g/l IBE 200 g/l < 3 g/l Répertoire des analyses labor team w ag Méthanol Oxyde de carbone Sang (tube spécial pour solvants organiques) Urines Urines, 10 ml + 0.2 ml 30% acide citrique Urines Sérum (tube spécial pour oligoéléments) Sérum Urines Sang EDTA Parathione Sang EDTA Phénol Urines Urines Plomb Sang hépariné MOCA(4,4’-Méthylène-bis-(2Chloroaniline)) Molybdène Nickel Urines Sélénium Styrol Tétrachloroéthylène (Perchloroéthylène) Tétrachlorométhane (Tétrachlorohydrocarbure) Thallium Toluol Trichloroéthane, 1, 1, 1Trichloroéthanol Trichloroéthylène (TRI) Tritium Xylol Zinc Sérum (tube spécial pour oligoéléments) Sérum Urines de 24 heures Sang (tube spécial pour solvants organiques) Urines Sang (tube spécial pour solvants organiques) Sang (tube spécial pour solvants organiques) Sérum Urines Sang (tube spécial pour solvants organiques) Sang, tube spécial pour solvants organiques Sang (tube spécial pour solvants organiques) Urines Sang, tube spécial pour solvants organiques Urines Sérum Urines de 24 h 67 < 2 mg/l < 2 mg/l IBE 30 mg/l substance cancérigène voir rapport substance cancérigène < 5 g/l < 4.0 g/l CO-Hb < 2% IBE 5% Acétylcholinestérase: red. à 70% p-nitrophénol: IBE 500 g/l Métabolite de benzène < 15 mg/l IBE 300 mg/l < 35 g/dl IBE 70 g/dl (femmes < 45 a. 30 g/dl) < 40 g/dl IBE 15 mg/l (femmes < 45 a. 6 mg/l) 53 – 105 g/l 5 – 50 g/l < 1 g/l Acide mandélique: IBE 2.0 g/l Acide mandélique + acide phénylglyoxylique: IBE 2.5 g/l < 2 g/l IBE 1000 g/l < 5 g/l < 5 g/l IBE 1700 g/l IBE 550 g/l voir trichloroéthylène Trichloroéthanol: IBE 5 mg/l Acide trichloroacétique : IBE 100 mg/l IBE 1500 g/l Acide méthylhippuriqe (tous les isomères): IBE 2 g/l 0.6 – 1.2 mg/l 0.2 – 0.7 mg/l Autres sur demande Facturation: voir les substances individuelles, prix sur demande F 1959 Facteur II: mutation G20210A, Mutation de la prothrombine Sang EDTA Norme: négatif L’échange des acides aminés du gène de la prothrombine peut causer une thrombophilie avec un taux élevé de prothrombine dans le plasma. En cas de mutation hétérozygote le risque relatif de thromboembolie est multiplié par 2 ou 3. Eventuellement combiné avec mutation du facteur V Leiden. Méthode PCR. Remarque: voir aussi résistance à la PCA, Facteur V: mutation Facturation: N° pos (OFAS): 2105.02 Points tarifaires 93.00 385 Facteur intrinsèque, autoanticorps, Aac anti-facteur intrinsèque Sérum, 1 ml Norme: négatif Taux élevé: anémie pernicieuse, gastrite atrophique chronique, polyendocrinopathie, thyroïdite postpartum, personnes normales (< 10%). Remarque: fiabilité maximale avec les autoanticorps des cellules pariétales. Facturation: N° pos (OFAS): 1138.00 Points tarifaires 52.00 Répertoire des analyses labor team w ag 68 Facteur rhumatismal, Facteur rhumatoïde Le facteur rhumatismal est un autoanticorps de type IgM contre la partie Fc de l’immunoglobuline G (IgG). La mise en évidence du facteur rhumatismal est très sensible mais peu spécifique pour diverses affections rhumatismales. Comme analyse supplé-mentaire il est recommandé d’ajouter e dosage des autoanticorps anti-CCP Maladie Occurrence (%) Arthrite rhumatsimale 50 – 90 Lupus érythémateux systémique 15 – 35 Syndrome de Sjögren 75 – 95 Sclérodermie 20 – 30 Polymyosite/dermatomyosite 5 – 10 Cryoglobulinémie 40 – 100 Mixed connective tissue disease 50 – 60 Facteur rhumatismal 273 Sérum, 1 ml 2730 Liquide articulaire Norme: sérum < 50 U/ml liquide articulaire < 50 U/ml Taux élevé: voir tableau; affections hépatiques chroniques, sarcoïdose, maladies pulmonaires interstitielles, EBV,hépatite B, tuberculose, syphilis, endocardite, malaria, personnes en bonne santé. Facturation: N° pos (OFAS): 1654.00 Points tarifaires 7.40 2116 Facteur rhumatismal, différenciation Sérum, 1 ml Norme: IgG < 20.0 U/ml IgM < 14.0 U/ml IgA < 20.0 U/ml Remarque: les facteurs rhumatismaux IgG et IgA sont associés à la progression rapide et aux évolutions graves. Convient aux contrôles de l’évolution. Facturation: N° pos (OFAS): 1654.00 (3x) Points tarifaires 22.20 Facteurs de coagulation 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 1960 Plasma citraté congelé, 1:10 Norme: Facteur II 70 – 120% Facteur V 63 – 116% Facteur VII 52 – 120% Facteur VIII 53 – 131% Facteur IX 63 – 89% Facteur X 55 – 101% Facteur XI 70 – 120% Facteur XII 70 – 150% Facteur XIII 70 – 140% Facteur VIII Facteurs II, V, VII, X, IX, XI, XII, XIII N° pos (OFAS): 1349.00 N° pos (OFAS): 1347.00 chaque Points tarifaires 56.00 Points tarifaires 79.00 Facteur V: mutation, FV: R506Q génotype PCA, Facteur V Leiden Sang EDTA Norme: négatif La mutation ponctuelle dans le gène du facteur V, facteur Leiden, donne un facteur V avec une inactivation retardée de la part de la protéine C activée ce qui entraîne une tendance à la thrombose. La mutation est prouvée par la méthode PCR. L’hérédité est dominante autosomique. Un défaut hétérozygote augmente 8 fois le risque tandis qu’un défaut homozygote augmente le risque 90 fois. Les autres facteurs supplémentaires de risque de thromboembolie (inhibiteur de l'ovulation, grossesse, allaitement de longue durée, long voyage en avion etc.) contribuent encore à augmenter le risque. Remarque: voir aussi résistance à la PCA Facturation: N° pos (OFAS): 2022.00 Points tarifaires 83.00 1961 Fasciolose Sérum, 2 ml Anticorps contre Fasciola hepatica Norme: < 0.30 OD Facturation: N° pos (OFAS): 3519.00 1962 Points tarifaires 42.00 Felbamate (Taloxa®) Sérum, 1 ml Norme: Antiépileptique Facturation: 10 – 100 mg/l N° pos (OFAS): 1068.00 Points tarifaires 76.00 Fentanyl 1963 Sérum, 2 ml 5295 Urines, 5 ml Norme: sérum Urines Analgésique narcotique, narcotique iv Facturation: sérum urines 0.30 – 1.50 µg/l voir rapport N° pos (OFAS): 1065.00 N° pos (OFAS): 1065.00 Points tarifaires 140.00 Points tarifaires 140.00 Répertoire des analyses labor team w ag 69 Fer 227 Sérum, 1ml 527 Urines, 10 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale) f 7 – 26 mol/l m 11 – 28 mol/l lll Le fer à trois valences absorbé avec la nourriture (Fe ) est réduit par le suc gastrique en fer à deux ll valences (Fe ); l’absorption est ainsi favorisée. Selon les besoins 10 à 15% de la quantité de fer contenue dans l’alimentation sont absorbés par les cellules de la muqueuse du duodénum et de l’iléon supérieur (besoin quotidien environ 10-30mg). La transferrine transporte le fer dans le plasma dans les organes ou les tissus . Seule une petite partie du fer circulant dans le plasma est liée à l’haptoglobine et l’hémopexine, en tant que fer de l’hémoglobine extraérythrocytaire. Normalement un tiers des sites de fixation du fer de la transferrine est saturé en fer. Le stockage intracellulaire du fer dans les hépatocytes, dans le système macrophage monocyte de la moelle osseuse et de la rate est réversible par l’intermédiaire de la ferritine et irréversible par l’intermédiane de l’hémosidérine. Besoin accru pendant la grossesse et la lactation. Taux élevé: hémochromatose, anémie hémolytique, dommage des cellules hépatiques, anémie sidéroachrestique, thalassémie, hépatite aiguë. Taux abaissé: carence alimentaire, besoin accru, troubles de la résorption, résection de l’ileon, perte de fer (par ex. anémie hémorragique, ulcère, tumeur maligne), troubles de la répartition, infections. Remarque: le taux du fer dans le sang varie au cours de la journée, la fiabilité est donc limitée. Diagnostic du métabolisme: dosage de préférence de la ferritine et du récepteur soluble de la transferrine. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1270.00 Points tarifaires 2.80 urines N° pos (OFAS): 1271.00 Points tarifaires 155.00 Norme: 226 Ferritine Sérum, 1 ml Norme: < 1 jour 25 – 200 g/l 1 – 30 jours 80 – 500 g/l 30 jours – 10 ans 20 – 200 g/l w 10 – 15 ans 18 – 150 g/l 15 – 50 ans 10 – 150 g/l > 50 ans 30 – 400 g/l m 10 – 15 ans 20 – 200 g/l > 15 ans 30 – 400 g/l La ferritine existant en quantités minimales dans le sérum est issue pour la plus grande part du système phagocytaire mononucléaire (SPM) et se trouve en équilibre avec la réserve s’y trouvant. Après résorption du fer à deux valences par la cellule de la muqueuse, le fer est fixé à la ferritine et transporté dans la moelle osseuse et le foie. Ainsi la ferritine peut être utilisée pour évaluer la réserve totale de fer. Taux élevé: réaction en phase aiguë, anémie infectieuse, tumeurs, anémies hémolytiques, mégaloblastiques, sidéroblastiques, hémochromatose, atteintes des cellules hépatiques, surcharge de fer, transfusions répétées, hémoglobinopathies, syndrome d’hémophagocytose, maladie de Still. Taux abaissé carence en fer (nutrition, hémorragies chroniques), besoin élevé de fer (grossesse, allaitement, croissance), troubles de l’absorption du fer (malabsorption, maladie coeliaque). Remarque: indicateur le plus important pour interpréter un bilan du fer. Une carence latente de fer peut être constatée avant l’apparition d’une anémie microcytaire. Au cours de réactions en phase aiguë (inflammations, tumeurs) on constate une hausse de ferritine. Ce taux ne reflète pas le taux effectif de ferritine (résultat faussement élevé) et une carence de fer ne peut être diagnostiquée. Le dosage supplémentaire du récepteur de transferrine soluble permet d’éviter ce problème. Voir aussi fer, carence de fer, transferrine. Facturation: N° pos (OFAS): 1314.00 Points tarifaires 7.90 5279 FGF-23-C Terminale Plasma EDTA congelé Norme: 26 – 110 kRU/l Le facteur de croissance des fibroblastes 23 (Fibroblast growth factor 23, FGF-23) est une hormone circulant avec un effet phosphaturique. L’effet phosphaturique est probablement déterminé par l'inhibition du cotranspoteur sodium/phosphate (IIa) dans le tubule proximal du rein. Il a est également démontré que le FGF-23 réduit l'expression de 1αOHase, réduisant ainsi le niveau sérique de la vitamine D3 1,25 (OH). En cas d'hypophosphatémie dominante autosomique (ADHR = rachitisme hypophosphatémique dominante autosomique), une variante mutée de l’hormone FGF-23 est synthétisée, cette variante a l'activité biologique entière. La mutation de la protéine détermine que l’hormone ne peut pas être inactivée par une endopeptidase. L’endopeptidase plus importante dans ces cas est probablement l'endopeptidase PHEX (Phosphate regulating with Homologies to Endopeptidase on X-chromosome), dont l'activité est réduite en cas d'hypophosphatémie liée au chromosome X (X-linked hypophosphatemia, XLH). Par conséquence, dans les deux maladies (également connues sous le nom de rachitisme-vitamine D résistant), le tableau clinique typique est caractérisée par une hypophosphatémie, une hyperphosphaturie (diabète phosphate) et par la minéralisation osseuse réduite, causée par des niveaux bas de vitamine D. Facturation: N° pos (OFAS): 1576.00 Points tarifaires 70.00 1968 Fibrine, monomères de Plasma citraté 1:10, congelé Norme: voir rapport Lors de la production de fibrine, la thrombine dissocie du fibrinogène les fibrinopeptides A et B. Des monomères de fibrine apparaissent, se polymérisent et forment un réseau de fibrine. La stabilisation du réseau s’effectue par le facteur XIII. La quantité de monomères de fibrine en circulation reflète l’activation de la coagulation. Taux élevé: coagulation activée (thromboembolie, CIVD), blessures récentes, grossesse, septicémie, défaillance multi-viscérale. Remarque: des taux élevés peuvent aussi permettre de reconnaître un état préthrombotique : après une opération, personnes atteintes de troubles héréditaires de la coagulation (carence AT, facteur V) Répertoire des analyses labor team w ag 70 Facturation: 166 N° pos (OFAS): 1323.00 Points tarifaires 43.00 Fibrinogène, Facteur I Plasma citraté 1:10 Norme: 2.0 – 4.5 g/l Le fibrinogène, facteur I de la coagulation, est le substrat de la thrombine, la dernière enzyme dans le processus de coagulation et le substrat de la plasmine, l’enzyme fibrinolytique. Le fibrinogène est produit dans le foie. Protéine de phase aiguë, il atteint de fortes concentrations avec un délai de 24-48 heures dans les réactions inflammatoires. Dans les atteintes graves du parenchyme hépatique une nette déficience de fibrinogène peut apparaître à la suite de troubles de la synthèse. Cette déficience de fibrinogène est en général due à un besoin accru, notamment en cas de coagulopathie. Taux élevé: réactions phase aiguë, phase post-opératoire, tumeurs, brûlures, urémie, troubles diabétiques du métabolisme. Taux abaissé: troubles de la synthèse hépatique, coagulopathie, thérapie fibrinolytique, graves hémorragies, traitement à l’asparaginase, nouveau-nés, hémolyse, hypo- et afibrinogénémie. Facturation: N° pos (OFAS): 1320.00 Points tarifaires 13.80 1969 Fibronectine Liquide d’ascite, 1 ml dans EDTA Norme: 250 – 400 mg/l La fibronectine (globuline insoluble au froid, protéine de surface cellulaire, protéine oposonique, antigène de surface fibroblaste) est une glycoprotéine polymoléculaire dimère (400.000). La part principale de la fibronectine plasmatique semble être issue des cellules endothéliales et des hépatocytes, mais on en trouve aussi dans les thrombocytes (plaquettes), à la surface des cellules du mésenchyme ainsi que dans les liquides extracellulaires: plasma, liquide céphalo-rachidien, liquide amniotique, plasma séminal, synovie. Activités biologiques: organisation du squelette cellulaire, caractéristiques de l’hémoagglutination, inhibition de contact dans l’agglomération cellulaire, migration cellulaire/chimiotaxie, hémostase par adhésion entre les plaquettes et les surfaces recouvertes de collagène. La fibronectine joue un rôle important dans la clearance du système réticuloendothélial en raison de son activité à l’opsonine (transmission de la phagocytose). Une déficience de fibronectine amoindrit l’élimination d’endotoxine. Taux élevé: >100 mg/l dans l’ascite signale un processus malin avec une sensibilité de 90% et une spécificité de 82%. Remarque: voir liquide d’ascite Facturation: N° pos (OFAS): 1326.00 Points tarifaires 52.00 2225 Fièvre méditerranéenne familiae (FMF), mutations Sang EDTA Norme: voir rapport La fièvre méditerranéenne familiale (FMF) est une maladie héréditaire autosomale et récessive, qui survient souvent chez les habitants de la région orientale de la Méditerranée. En raison de migration croissante, cette maladie survient de plus en plus en Europe centrale. Il s’agit d’une maladie chronique, qui est caractérisée par des pics de température survenant sporadiquement accompagnée de sérosité pouvant provoquer des douleurs abdominales, mammaires et musculaires. Les attaques durent de 1 à 3 jours et partent seuls. Entre les attaques, les patients ne présemtent aucun symptôme et se sentent en bonne santé. La complication la plus fréquente de la fièvre méditerranéenne est une amyloïdose. En prophylaxie, les patients peuvent prendre en deux pics de la colchicine, qui réduit la fréquence des pics et ainsi prévoit contre le développement d'une amyloïdose. Facturation: N° pos (OFAS): 2115.20(4x), 2910.00, 2022.00, 2021.00(3x) Points tarifaires 921.00 1971 Flecaïnide (Tambocor®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.2 – 1.0 mg/l Antiarythmique de la classe IC (blocage sodium et retard de transmission avec repolarisation normale). Secteurs d’application: arythmie de l’oreillette, tachyarythmie ventriculaire, ectopies ventriculaires. Liaison aux protéines du plasma 32-47%, demi-vie 18 h (i.v), 14-20 h (p.o.), par le métabolisme hépatique production d’alkyl-flécaïnide, élimination rénale à 30% sans modification. Effets secondaires: diplopie, vertige et maux de tête. Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 4167 Fluconazole Sérum, 1 ml Zone therapeutique: < 10 mg/l Antimycotique Facturation: N° pos (OFAS): 1076.00 1972 1973 1974 Points tarifaires 99.00 Flucytosine (Ancotil®) Sérum, 1 ml Zone therapeutique: voir rapport Antimycotique Facturation: N° pos (OFAS): 1076.00 Points tarifaires 99.00 Flunarizine (Sibelium®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 25.0 – 200 mg/l Antihistaminique, vasodilatateur Facturation: N° pos (OFAS): 1052.00 Points tarifaires 185.00 Flunitrazépam (Rohypnol®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 5.0 – 40.0 µg/l Répertoire des analyses labor team w ag 71 Benzodiazépine Le Flunitrazépam est un dérivé de benzodiazépine d’une demi-vie de 10-20 h, éliminé à vitesse moyenne, il fait partie des tranquillisants. Utilisé dans les cas rebelles et chroniques d’insomnie et dans les maladies organiques, pré et post opératoire. Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 Fluorure 1975 Sérum, 2 ml 575 Urines, 10 ml Norme: sérum < 30.0 µg/l Le fluor est utilisé dans la fabrication de l’aluminium, du verre, de réfrigérants, dans la conservation du bois. Il se trouve aussi en petites quantités dans l’eau potable (forte concentration dans les poissons et le thé). Les anesthésiques (Enfluran, Halothan) et les dentifrices contiennent des fluorures. La résorption à presque 90% du fluor s’effectue par les poumons et le tractus gastro-intestinal. Une intoxication aiguë se manifeste par les symptômes suivants: vomissements, diarrhée, coma ou alvéolite (après inhalation d’un spray au polymères de perfluorcarbone). Facturation: N° pos (OFAS): 1327.00 Points tarifaires 24.00 1976 Fluoxétine (Fluctine®) Sérum, 3 ml Zone thérapeutique: 60 – 450 g/l Inhibiteur d’absorption de la sérotonine, antidépresseur Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 Points tarifaires 86.00 1977 Flupentixol (Fluanxol®) 1978 1979 Sérum, 3 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 5.0 g/l Neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 140.00 Fluphénazine (Dapotum®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 10.0 µg/l toxique > 100 ng/ml Neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 140.00 Flurazépam (Dalmadorm®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 2.0 – 20.0 µg/l toxique: > 200 g/l Le flurazépam est un des dérivés de la benzodiazépine rapidement éliminés avec une demi-vie de 2 h. Il fait partie des tranquillisants. Utilisé dans les troubles du sommeil. Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 19790 Desalkylflurazepam (métabolite) Zone thérapeutique: 30.0 – 80.0 g/l Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 1994 Points tarifaires 140.00 Fluvoxamine (Floxyfral®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 30 – 300 g/l Antidépresseur, inhibiteur de la récapture de la sérotonine Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 Points tarifaires 86.00 4125 Fodrine IgG, -, autoanticorpsSérum, 2 ml Norme: <15.0 Ratio Présence: syndrome de Sjögren Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 Fœtoprotéine, α1-, AFP 140 Grossesse: Sérum, 1 ml Liquide amniotique, 1 ml ème Norme: 15 semaine de la grossesse ème semaine de la grossesse 16 ème semaine de la grossesse 17 ème semaine de la grossesse 18 ème semaine de la grossesse 19 ème semaine de la grossesse 20 ème semaine de la grossesse 21 171 Marqueur tumoral: Sérum, 1 ml Norme: f < 1 mois < 19000 µg/l 1 mois – 1 an < 77 µg/l 1 – 3 ans < 11 µg/l 3 – 6 ans < 4.0 µg/l 6 – 12 ans < 6.0 µg/l >12 ans < 15.0 µg/l 15 – 73 µg/l 16 – 78 µg/l 18 – 90 µg/l 22 – 108 µg/l 26 – 129 µg/l 31 – 154 µg/l 35 – 177 µg/l Répertoire des analyses labor team w ag 72 m < 1 mois < 16400 µg/l 1 mois – 1 an < 28 µg/l 1 – 3 ans < 8.0 µg/l 3 – 6 ans < 6.0 µg/l 6 – 12 ans < 4.0 µg/l > 12 ans < 15.0 µg/l AFP est une glycoprotéine, poids moléculaire 70000. La production dans le fœtus s’effectue dans le système gastrointestinal, dans le foie et dans le sac vitellin. Elle passe dans le sérum et le liquide amniotique et elle passe par le placenta dans le sérum maternel. Sa fonction physiologique est probablement de protéger le fœtus contre les oestrogènes maternels ou les rejets immunologiques et de remplacer la production d’albumine manquant dans le fœtus. Après la naissance l’AFP diminue dans une période de 2 à 8 jours. De plus l’AFP est produite par des cellules hépatiques et germinatives (marqueur tumoral). Grossesse: Taux élevé: hémorragies, infections, lésions de l’arc neural dans le fœtus (anencéphalus, spina bifida), omphalocèle, grossesse pluriembryonnaire, après mort intrautérine pendant la phase de résorption ( avec baisse d’estriol et β-HCG attesté). Taux abaissé: syndrome de Down; l’AFP ne convient pas pour exclure un syndrome de Down. Un taux bas peut néanmoins être un indice et devrait mener à une amniocentèse et une carotypisation. Dans le cas d’un taux abaissé d’AFP la probabilité d’un syndrome de Down est de 20%, la probabilité passant à 75% avec le β-HCG élevé et l’estriol abaissé libre. voir AFP plus Marqueur tumoral: Taux élevé: carcinome hépatocellulaire, cancer primaire du foie (la concentration d’AFP ne permet pas de déduire la taille de la tumeur); tumeurs germinales (testicules, ovaires, tumeurs du sac vitellin; non-utilisable pour les tumeurs séminomateuse pures, les choriocarcinomes, les tératomes matures l’AFP est normal); métastases du foie des tumeurs de tractus gastrointestinal. Maladies bénignes: Taux élevé: hépatite aiguë et chronique, cirrhose hépatique, hémochromatose, grossesse Facturation: N° pos (OFAS): 1034.00 Points tarifaires 19.30 040 Fœtoprotéine plus, α1-, AFPplus, Triple test, Trisomie 21 dépistage, Mongolisme dépistage Sérum, 1 ml Il est possible de déterminer un profil de risque grâce à la détemination simultanée de l’AFP, de l’estriol libre et de β-HCG dans le sérum maternel et d’englober 75% des enfants à trisomie 21(« mogolisme »). ème ème semaine de la grossesse. Le test AFP plus permet aussi de L’examen est exécuté entre la 15 et la 16 détecter la trisomie 18, la trisomie 13, le syndrome de Turner et la triploidie. er Remarque: voir aussi test du 1 trimestre. Facturation: N° pos (OFAS): 1034.00, 1425.00, 1309.00, 2910.00 Points tarifaires 204.40 576 Formol, Acide formique, Formaldéhyde Urines congeléés, 10 ml Norme: < 15.0 mg/l Produit de façon endogène, l’acide formique est un métabolite du formaldéhyde, du méthanol et d’autres substances chimiques. Lors d’une exposition à ces substances l’acide formique peut monter jusqu’à 30 mg/l dans l’urine. L’apport quotidien moyen de l’alimentation est de 0.4-1.2 mg. Le formaldéhyde est utilisé dans les matériaux de construction (plaques d’aggloméré, vernis pour parquets, produits isolants, colles, peintures, papiers peints). Il est présent dans la fumée de cigarettes. Même en faible concentration le formaldéhyde cause des irritations des muqueuses des yeux et des voies respiratoires. Il est oxydé dans les érythrocytes et le foie avec une demi-vie de 1,5 minutes et transformé en acide formique. Seulement 30% sont éliminés par les reins. Les concentrations élevées d’acide formique sont produites par les entérocoques (dissociation du citrate) et les E.coli dans l’urine, en situation anaérobe, par exemple dans les infections urinaires ou du fait de la présence de germes dans la vessie sans manifestation clinique. Dans les urines prélevées laissées à température ambiante le taux de l’acide formique abaisse en présence d’E. coli. Remarque: les analyses de personnes contaminées ou non au formaldéhyde peuvent se recouper de telle sorte que l’évaluation individuelle est difficile. Une concentration élevée d’acide formique n’est pas la preuve d’une contamination individuelle au formaldéhyde, mais une concentration correspondant à la norme ne l’exclut pas.. Facturation: N° pos (OFAS): 1068.00 Points tarifaires 76.00 310 Formule sanguine complète Sang EDTA et 2 frottis sanguins non colorés (ne pas mettre dans les boîtes aux lettres extérieures) Norme: voir rapport La numération s’effectue au moyen de techniques électroniques de mesures cytométriques et cytochimiques. Si des pathologies se manifestent les frottis sanguins sont colorés selon May-GrünwaldGiemsa et soumis à une analyse microscopique. Remarque: l’envoi de frottis sanguins non colorés est nécessaire. Etant donné le vieillissement des cellules, il n’est pas possible d’effectuer ultérieurement des frottis sanguins EDTA en laboratoire. Facturation: N° pos (OFAS): 1374.00 Points tarifaires 14.60 Frottis du col utérin Bactériologie: Tampon dans milieu de transport - Portagerm Chlamydia, ADN (PCR): set PCR Chlamydia, culture: Milieu de transport TMCH avec tampon Bactériologie générale: N° art. M502 N° art. M220 N° art. M528 Répertoire des analyses labor team w ag 73 Nettoyer le col de l’utérus avec un tampon de gaze stérile, prélever des cellules de la muqueuse du col de l’utérus par un mouvement tournant et en exerçant une pression, le déposer dans le portagerm. Chlamydia, culture: Utiliser TCMH et tampon de gaze. Frottis cytologie – voir cytologie Frottis sanguins, non-colorés Lamelle d’étalement (Undritz) N° art. M208 Lame porte-objet à bord mat N° art. M202 Housse protectrice pour 2 lame porte-objet N° art. M201 „Vacutrop“ pour Greiner EDTA-Vacuette N° art. M203 „Hämo-Diff“ pour Sarstedt-Monovette N° art. M204 Attention préparer les frottis dans le cabinet médical. La préparation du frottis sanguins EDTA n’est pas possible dans un laboratoire extérieur (vieillissement des cellules dans l’EDTA). Garder la lame porte-objet dans l’emballage d’origine (afin d’éviter un nettoyage supplémentaire avant l’utilisation) Bien mélanger le sang EDTA Déposer une goutte de sang de la taille d’une tête d’épingle avec une pipette (ou un vacutrop ou hämo-diff, voir ci-dessus) juste à côté de la bande médiane sur la lame porte-objet. Rapprocher lentement la lamelle de couverture ou lamelle d’Undritz de la goutte de sang dans un angle de 40 à 45°. Dès que le sang s’est réparti régulièrement sur la lamelle d’étalement, la pousser rapidement et régulièrement sur la lame porte-objet. Si l’opération est bien effectuée le frottis aux bords irréguliers doit s’arrêter dans le dernier tiers de la lame porte-objet. Erreurs possibles: la goutte de sang a été déposée trop loin de la bande mate, angle trop aigu ou trop ouvert de la lame, frottis trop long (pas de zone d’écoulement ), dépôt de sang au bout du frottis, utilisation d’une lame porte-objet au lieu d’une lamelle d’étalement. Marquer au crayon noir les coordonnées du patient sur la bande mate (n’utiliser qu’un crayon noir, pas de colle, de stylo à bille ou feutre). Laisser sécher 10 minutes Mettre ensuite dans la housse protectrice d’envoi (marquer les coordonnées du patient à l’extérieur) et conserver à température ambiante jusqu’à l’envoi (formulaire pré-analytique disponible). Frottis urétraux Sterilin® N° art. M504 set PCR (chlamydia, gonocoques, N° art. M220 mycoplasma genitalis, uréplasmes ère Frottis urétraux une heure après la 1 miction matinale. Femme: examen de tout l’urètre Homme: partie distale de l’urètre ( 2cm environ du méat) Frottis vaginaux Écouvillon dans milieu de transport N° art. M502 set PCR (chlamydia, gonocoques, N° art. M220 mycoplasma genitalis, uréaplasmes Avant d’effectuer le prélèvement enlever le mucus au moyen d’un tampon de gaze, ensuite prendre l’échantillon avec un coton et le déposer dans le milieu de transport (Portagerm). 213 Fructosamine Sérum, 1 ml Norme: < 285 mol/l Les fructosamines permettent d’évaluer la concentration de sucre dans le sang des dernières semaines ( 13). Le dosage de la fructosamine est, comme le dosage HbA1, une méthode permettant de contrôler rétrospectivement le métabolisme glucidique. Mais son rôle est discuté car une augmentation de la concentration peut être due à de nombreuses causes: infections en phase aiguë, hyperthyroïdie, oedème, grossesse, exsiccose, hyperbilirubinémie, hémolyse, Facturation: N° pos (OFAS): 1333.00 Points tarifaires 15.90 Fructose 1981 Plasma NaF, 1 ml 578 Éjaculation, 1 ml Norme: plasma NaF 1.0 – 6.0 mg/dl éjaculation 1200 – 4500 µg/ml La fructose contenue dans le sperme permet d’évaluer la fonction sécrétoire de la vésicule séminale. Des taux très bas de fructose indiquent une obstruction du ductus ejaculatorius et l’agénésie de la vésicule séminale ou un grave dysfonctionnement. En général corrélation avec une azoospermie en cas de taux bas et d’agénésie ou dysfonctionnement de la vésicule séminale et du canal déférent. Facturation: N° pos (OFAS): 1334.00 Points tarifaires 31.00 5551 Fusobactéries (Plaut-Vincenti) Prélèvement de gorge sur lame porte-objet, séché à l’air, ou prélèvement de gorge, amygdales dans milieu de transport. Recherche de pathogène (microscopique) Facturation: N° pos (OFAS): 3321.00 Points tarifaires 22.00 G 354 Gabapentine (Neurontin®) Sérum, 2 ml Norme: 2 – 12 mg/l Répertoire des analyses labor team w ag 74 La Gabapentine est un antiépileptique, présentant des ressemblances structurelles avec l’acide aminobutyrique gamma, mais qui contrairement à GABA peut traverser la barrière cérébrale. demi-vie : 57h. Facturation: N° pos (OFAS): 1068.00 Points tarifaires 76.00 1982 GAD II, autoanticorps, Aac anti-GAD, Glutamate acide décarboxylase Sérum, 1 ml Norme: < 10.0 U/ml Les autoanticorps GAD II sont dirigés contre un antigène des cellules des îlots pancréatiques. Ils sont associés au diabète de type I. Leur présence permet d’évaluer les risques chez les parents de diabétiques de type I et de faire un diagnostic différencié entre le diabète de type I et de type II. Les autoanticorps GAD II peuvent être trouvés chez presque 90% des diabétiques de type I au début de la maladie et apparaissent des mois, voire des années, avant la manifestation clinique (grande valeur de prédiction). Positif chez 0,5% de la population. Remarque: la valeur prédictive est élevée en dosant simulantanément les autoanticorps anti IA-2A Facturation: N° pos (OFAS): 1125.00 Points tarifaires 37.00 1983 Galactokinase Sang EDTA, 5 ml Norme: > 12.0 µmol/l érythrocytes 8.00 – 12.0 µmol/l érythrocytes hétérozygote < 2.00 µmol/l érytrhocytes homozygote Enzyme érythrocytaire Facturation: N° pos (OFAS): 1335.00 Points tarifaires 320.00 Galactose 1984 Sang NaF, 1 ml 579 Urines, 3 ml dans tube NaF (urines de 24 heures avec indication de la quantité totale) Norme: Facturation: 208 sang NaF < 0.28 mmol/l N° pos (OFAS): 1337.00 Points tarifaires 31.00 Gamma glutamyl transpeptidase, Gamma GT, GGT, GT Sérum, 1 ml Norme: < 1 jour < 151 U/l 1 – 5 jours < 185 U/l 5 jours – 6 mois < 204 U/l 6 mois – 1 an < 34 U/l 1 – 12 ans < 23 U/l 12 – 17 ans < 33 U/l f > 17 ans < 39 U/l m > 17 ans < 66 U/l La GT est l’enzyme clé du cycle du glutamate , qui règle l’absorption cellulaire des acides aminés issus des liquides organiques. Elle se trouve surtout dans les membranes cellulaires tissulaires qui possèdent une capacité sécrétoire ou absorbante, par exemple sur les épithéliums des voies biliaires, sur la membrane de la bordure en brosse du tubule rénal proximal et des cellules de l’intestin grêle et les canaux du pancréas. Une augmentation de la GT dans le plasma est conditionnée par le foie pour l’essentiel, c’est pourquoi elle est un des indicateur les plus sensibles d’une affection biliaire (sensibilité diagnostique 95%). La GT est l’enzyme dont la plus fréquemment augmentée isolément dans les affections hépatiques et biliaires. Taux élevé: hépatite, cirrhose virale, toxique, stéatose du foie, tumeurs hépatiques et métastases hépatiques, cholestase, alcoolisme, prise de médicaments (en cas d’induction sous traitement, montée atteignant en général le double de la norme supérieure de référence), pancréatite, cancer du pancréas. Facturation: N° pos (OFAS): 1341.00 Points tarifaires 2.50 Gammahydroxybutyrate, GHB, Liquid Ecstasy 1803 Sérum, 1 ml 3877 Urines, 10 ml Norme: sérum <1.0 mg/l urines négatif Le GHB et ses précurseurs sont incolores, transparents et pratiquement insipides à l’état liquide. Leur effet peut être comparé à celui de l’alcool ou des benzodiazépines. Ces substances sont soit ingérées directement (Ecstasy liquide), soit mélangées à une boisson. Elles n’ont aucun rapport chimique ou pharmacologique avec les substances de type Ecstasy. Leur consommation a énormément augmenté ces dernières années ; les cas d’intoxication sont chaque fois plus fréquents (dépression respiratoire, états comateux). Aucun antidote n’est disponible. Le traitement consiste en une thérapie de soutien. Remarque: Un contrôle chimique ne peut être effectué que par une analyse ciblée et dans une fenêtre temporelle restreinte (moins de 5 à 8 heures après la consommation pour l’analyse de sang, moins de 12 heures pour l’analyse d’urine). Facturation: N° pos (OFAS): 1430.00 Points tarifaires 185.00 1988 Gangliosides, autoanticorps. Aac anti-gangliosides Sérum, 2 ml Norme: négatif Les autoanticorps contre les gangliosides peuvent être associés au syndrome de Guillain-Barré, aux neuropathies motrices, à la myasthenia gravis, à la neuropathie motrice multifocale, à la sclérose latérale amyotrophique. Facturation: N° pos (OFAS): 1119.00 (2x) Points tarifaires 104.00 133 Gastrine Sérum, 1 ml Répertoire des analyses labor team w ag 75 Norme: à jeun < 54 pmol/l post-prandiale 54 – 95 pmol/l La gastrine est une hormone polypeptide existant dans la muqueuse de l’antre, du duodénum et du jejunum. La libération de l’hormone est induite par l’absorption de nourriture. L’effet principal de la gastrine est de stimuler les cellules pariétales de l’estomac dans la production d’acide, en partie directement mais surtout indirectement par stimulation de la libération d’histamine à partir des cellules du corps et du fundus de l’estomac. Après acidification du bol alimentaire, la libération de la gastrine est bloquée par la présence d’acide chlorhydrique dans l’antrum. Taux élevé: syndrome de Zollinger-Ellison (ulcus duodeni, gastrite hyperacide et tumeur des îlots pancréatiques, test de confirmation, test à la sécrétine), gastrite atrophique chronique, après vagotomie, sténose du duodenum, néoplasie multiple endocrinale (MEN I); thérapie à l’inhibiteur de pompe à protons Facturation: N° pos (OFAS): 1342.00 Points tarifaires 53.00 1989 Gastrine, autoanticorps contre les cellules sécrétant la, Aac anti cellules G Sérum, 4 ml Norme: < 1:10 Positif en cas de gastrite atrophique Remarque: voir aussi autoanticorps des cellules pariétales, autoanticorps facteur intrinsèque Facturation: N° pos (OFAS): 1156.00 Points tarifaires 52.00 487 Gentamycine (Garamycin®) Sérum, 1 ml cf sntibiotiques (aminoglycoside) Vallée < 2.0 mg/l Pic 5.0 – 10.0 mg/l toxique Facturation: 3580 > 10.0 mg/l N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 voir rapport N° pos (OFAS): 1560.00 Points tarifaires 105.00 Germanium Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 288 prise de sang avant la dose suivante prise de sang 15 – 30 minutes après la fin de l’administration par intraveineuse ou 1 heure après l’application intramusculaire Glande salivaire, autoanticorps, Aac anti-glande salivaire Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps contre les glandes salivaires peuvent apparaître dans le syndrome de Sjögren. Remarque: le dosage des autoanticorps SS-A-/SS-B est préférable à l’analyse des autoanticorps des glandes salivaires. Facturation: N° pos (OFAS): 1164.00 Points tarifaires 52.00 292 Gliadine, anticorps, Gluten, anticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Les anticorps contre la gliadine apparaissent dans la maladie coeliaque. Ils sont dirigés contre les éléments de gluten (protéines des céréales). Il ne s’agit pas d’autoanticorps. Ils sont attestés en tant qu’anticorps IgG et IgA. En cas de maladie aiguë les taux sont élevés tandis que les taux baissent fortement ou deviennent négatifs avec un régime sans gluten (contrôle du régime). Taux élevé: maladie coeliaque, sprue, (spécificité et sensivité > 90%), dermatite herpétiforme. Remarque: le diagnostic le plus clair peut être établi en dosant simultanément les autoanticorps de la transglutaminase tissulaire ( s’y référer). Chez les personnes atteintes par la maladie coeliaque on constate parfois une carence d’IgA ; c’est pourquoi nous procédons au dosage de l’IgA dans le sérum. Facturation: N° pos (OFAS): 1441.00, 1122.00, 1121.00, 1114.00 Points tarifaires 114.20 1993 Glibenclamide (Daonil®; Euglucon®; gli-basan®; Glibensifar®) Sérum, 1 ml Norme: voir rapport Antidiabétique (sulfonylurée) Facturation: N° pos (OFAS): 1469.00 5317 Glimepiride Sérum, 2 ml Norme: Antidiabétique Facturation: 1995 Points tarifaires 150.00 <350 µg/l 1h apès dose de 3 mg N° pos (OFAS): 1469.00 Points tarifaires 150.00 Glucagon Plasma EDTA congelé Norme: 59 – 177 pg/ml Taux élevé: glucagonome (malin 60%); l’insuline est aussi élevée. Facturation: N° pos (OFAS): 1355.00 Points tarifaires 68.00 Glucose 215 Sang, 1–2 ml dans tube NaF 215 Sérum, 1–2 ml 528 Urines, 5 ml (urines de 24 h ou spontanées) Norme: sérum/plasma < 1 jour 2.00 – 5.00 mmol/l Répertoire des analyses labor team w ag 76 1 jour – 6 mois 6 mois – 6 ans > 6 ans urines 2.80 – 5.00 mmol/l 3.30 – 5.00 mmol/l 3.9 – 5.6 mmol/l à jeun < 1.10 mmol/24 h < 90.0 mmol/mol créatinine Facteur de conversion: mol/l x 18.2 = mg/dl Le glucose a pour fonction de procurer de l’énergie à l’organisme. Il est absorbé avec la nourriture à partir des réserves de glycogène ou synthétisé par gluconéogenèse. Le dosage sert tout d’abord à interpréter le métabolisme: normoglycémie, hypoglycémie, hyperglycémie. Taux élevé: diabète type I et II Diabète secondaire, affections pancréatiques, hémochromatose, mucoviscidose, hypercorticisme, phéochromocytome, acromégalie, syndrome de Conn; médicaments, grossesse. Taux abaissé: surdosage d’antidiabétiques, hépatopathies, éthylisme, insuffisance rénale, anorexie, insuffisance corticosurrénale, insuffisance de l’antéhypophyse, hypothyroïdie, insulinome, tumeurs avec production d’IGF, syndrome de dumping; déficiences enzymatiques. Remarque: selon le type de prélèvement (sérum, sang capillaire, sang artériel, sang NaF) les normes diffèrent. L’analyse de sang complet sans additif NaF ne convient pas au dosage du glucose car la glycolyse qui se poursuit dans les érythrocytes peut générer des taux de glucose trop bas (ceci vaut aussi pour les échantillons en tubules contenant un gel de séparation). Le diagnostic d’un diabète sucré peut s’effectuer par le dosage du glucose à jeun ou par le test de tolérance au glucose (s’y référer). Critères de diagnostic (WHO,ADA) pour le diabète sucré avec le glucose à jeun plasma/sérum: < 5.6 mmol/l pas de diabète 5.6 – 6.9 mmol/l homéostase du glucose perturbée diabète (le diagnostic doit être confirmé par une seconde mesure ou un 7 mmol/l test de tolérance au glucose) Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1356.00 Points tarifaires 2.50 urines N° pos (OFAS): 1357.00 Points tarifaires 2.50 300 Glucose-6 phosphate-deshydrogénase, G6P-DH Sang EDTA, 5 ml Norme: > 130 pU/Ec Le déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase est le déficit enzymatique érythrocytaire le plus répandu dans le monde. Il survient à la suite d'une mutation du gène G6PD situé sur le chromosome X. Ce déficit enzymatique produit une modification du métabolisme glucidique qui entraîne une destruction excessive des hématies par des facteurs extérieurs (médicaments, infections, fèves) qui aboutit à une anémie hémolytique ou à une crise hémolytique dans les formes sévères. Le déficit en G6PD se retrouve principalement dans les zones géographiques d’endémie du paludisme, à l’heure actuelle ou par le passé. Le déficit en G6PD existe aussi dans les régions non touchées par le paludisme, mais nettement plus rarement. Cette distribution du déficit en G6PD représente un polymorphisme équilibré : la relative résistance des femmes touchées face aux infections paludéennes compense, du point de vue de l’évolution, la sensibilité des hommes touchées. Médicaments pouvant déclencher une hémolyse (liste non exhaustive): acétazolamide, acide acétylsalicylique (à doses élevées), ciprofloxacine, cotrimoxazole, dapsone, hydroxychloroquine sulfate, méfloquine, mésalazine, métamizole, naphthaline, phénazone, prilocaine, probénecide, propyphénazone, sulfacétamide, sulfadiazine, sulfasalazine, sultiam; fèves, haricots verts, cassis. Remarque: il est souvent impossible de faire un diagnostic en cas d’hémolyse aiguë car on ne peut trouver que des cellules avec une activité G6P-DH élevée. Facturation: N° pos (OFAS): 1358.00 Points tarifaires 21.00 3087 Glucosidase, αÉjaculation, 2 ml Norme: > 20.0 mU/ml Marqueur de la fonction épididymique Facturation: N° pos (OFAS): 1358.00 217 Points tarifaires 21.00 Glutamate déshydrogénase, GLDH Sérum, 1 ml Norme: < 2 ans < 6.4 U/l 2 – 15 ans < 4.8 U/l f > 15 ans < 3.0 U/l m > 15 ans < 6.4 U/l La GLDH est une enzyme mitochondriale se trouvant principalement dans le foie. Les augmentations du taux sont caractéristiques des maladies hépatiques. Demi-vie: 18 heures. Taux élevé: hépatite, cancer du foie, métastases du foie, ictère rétentionnel, atteinte toxique du foie, rétention hépatique, cirrhose, stéatose. Remarque: l’hémolyse donne des fausses valeurs élevées. En raison d’une faible sensibilité (47%) le dosage n’est pas approprié pour servir de test de détection des affections hépatiques. Facturation: N° pos (OFAS): 1361.00 Points tarifaires 15.90 1996 Glycérine libre Plasma EDTA congelé, 2 ml Norme: 0.4 – 2.0 mg/dl Facturation: N° pos (OFAS): 1316.00 156 Points tarifaires 95.00 Glycoprotéine, α1-, Orosomucoïde Sérum, 1 ml Norme: 0.5 – 1.2 g/l La glycoprotéine-1 est une chaîne de polypeptides avec des oligosaccharides en forme d’antennes et a un rôle indicateur en tant que protéine de phase aiguë. Elle indique les états inflammatoires. Facturation: N° pos (OFAS): 1036.00 Points tarifaires 23.00 Répertoire des analyses labor team w ag 326 77 Glycoprotéine I, 2-, autoanticorps, Aac anti 2-glycoprotéine-I Sérum, 2 ml Norme: IgG < 1.0 MOC IgM < 1.0 MOC Les auto-anticorps dirigés contre la 2-glycoprotéine-I (apolipoprotéine H) qui est un cofacteur des anticorps des phospholipides (par ex. la cardiolipine) sont associé au syndrome antiphospholipide. L’apparition d’auto-anticorps des phospholipides avec celle d’auto-anticorps de 2-glycoprotéine-I signale un syndrome antiphospholipide primaire dans le cadre d’un LED. Au contraire dans le cas d’un syndrome antiphospholipide secondaire seuls des auto-anticorps des phospholipides sont décelés. Taux élevé: syndrome antiphospholipide primaire (IgG et IgM). Remarque: Il est recommandé de toujours déterminer les auto-anticorps de 2-glycoprotéine-I avec les auto-anticorps phospholipides. Voir aussi syndrome antiphospholipide, auto-anticorps phospholipides. Facturation: N° pos (OFAS): 1144.00, 1146.00 Points tarifaires 58.00 Gonocoques, Neisseria gonorrhoeae Les gonocoques pénètrent dans l’organisme par les muqueuses de l’appareil urogénital, de la cavité buccale, de la zone recto-anale et la conjonctive chez les nouveau-nés. Femmes: asymptomatique dans 60% des cas ; inflammation du col, uréthrite, proctite, pharyngite, bartholinite, annexite, salpingite, éventuellement stérilité en cas d’inflammation pelvienne chronique.Hommes: uréthrite, pharyngite, proctite, prostatite, inflammation des vésicules séminales. Une généralisation est possible pour les deux sexes: fièvre, arthrite, vasculite, papules, pustules, endocardite gonorrhéique, septicémie. 456 Gonocoques ADN prélèvement (set PCR) er Urines 1 miction matinale, 10 ml Norme: négatif La présence d’ADN dans l’urine et le frottis PCR possède une sensibilité et une spécificité très élevée Facturation: N° pos (OFAS): 3460.00 Points tarifaires 95.00 475 Gonocoques anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:8 Les anticorps contre les gonocoques sont rarement produits dans les infections locales. La preuve sérologique d’une infection aux gonocoques n’est indiquée qu’en cas d’infection systémique. Facturation: N° pos (OFAS): 3383.00 Points tarifaires 29.00 309 Granulocytes éosinophiles Sang EDTA, 2 ml Norme: < 8% Taux élevé: affections allergiques, helminthoses, pemphigus vulgaris, psoriasis, dermatite herpétiforme, affections autoimmunes, leucémie myéloïde chronique, m. de Hodgkin, tumeurs métastatiques, postinfection, acide acétylsalycilique, pénicilline. voir formule sanguine complète Facturation: N° pos (OFAS): 1371.00, 1370.00 Points tarifaires 17.00 162 Groupe sanguin, Facteur rhésus, Isoagglutinines Sang EDTA, 5 ml ABO + facteur rhésus D, y compris phénotype rhésus R en cas de D négatif, saisie weak D, partial D Méthode: agglutination directe Remarque: marquer les coordonnées du patient sur le tube. Le laboratoire n’assume aucune responsabilité si les indications sont incomplètes. Un rapport n’est possible que sous réserve. Il est indispensable d’envoyer un deuxième échantillon avec des indications correctes. AB0 + facteur rhésus D, phénotypage rhésus à l’occasion des D-négatifs, détection de weak D et partial D Facturation: N° pos (OFAS): 1013.00 Points tarifaires 17.10 H 4496 Haemophilus ducreyi ADN, PCR Frottis de la peaux ou d’une lésion d’une muqueuse Norme: négatif Les bacilles de Ducrey (Haemophilus ducreyi) sont des bactéries en forme de bâtonnet, aérobies, gramnégatives, coccoïdes et immobiles qui se transmettent par contact sexuel non protégé. Ils pénètrent dans les tissus par les lésions de la peau et des muqueuses et sont l’agent pathogène du chancre mou. Les infections sont répandues essentiellement dans les régions tropicales et subtropicales. Dans ces régions, le bacille Haemophilus ducreyi est l’un des agents pathogènes les plus importants des ulcérations génitales. Des ulcères mous sur les parties génitales apparaissent dans les 3 à 5 jours suivant l'infection, puis quelques semaines plus tard, sont suivis de gonflements et d’abcès douloureux sur les ganglions lymphatiques de la région inguinale. Les ulcères extragénitaux sont rares, des infections disséminées n’ont pas été établies. La PCR est la méthode diagnostique standard : la mise en culture est difficile, la mise en évidence d’anticorps n’a pas pu s'imposer. Facturation: N° pos (OFAS): 3456.00 Points tarifaires 180.00 2012 Haemophilus influenzae B, anticorps, Contrôle de vaccination Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 1999 > 0.19 mg/l N° pos (OFAS): 3371.00 Points tarifaires 42.00 Halopéridol (Haldol®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 2.0 – 25.0 g/l Neuroleptique (butyrophénone), antagoniste de la dopamine Répertoire des analyses labor team w ag 78 Facturation: 2013 N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 140.00 Hanta-Virus, anticorps Sérum, 2 ml Norme: IgG < 1.0 MOC IgM < 1.0 MOC Les virus Hanta sont des virus ARN à plusieurs sérotypes, faisant partie du groupe des Bunya viridae. Ils peuvent générer des manifestations cliniques de gravité diverse connues sous le nom de fièvre hémorragique avec syndrome rénal, fièvre hémorragique coréenne ou encore néphropathie épidémique. Les rongeurs sont à l’origine de cette maladie. L’infection est transmise par contact, par la poussière, les excréments ou l’urine contaminée de rongeurs, l’eau contaminée. Après une incubation de 5-35 jours, les symptômes cliniques apparaissent brusquement: néphrite interstitielle aiguë avec fièvre élevée, lombalgies et diathèse hémorragique. Cas graves avec blocage rénal et circulatoire. Issue mortelle dans 10% des cas. Le diagnostic s’effectue en phase aiguë par l’identification d’anticorps IgM dans les premiers jours de la maladie. Facturation: N° pos (OFAS): 3387.00, 3388.00 Points tarifaires 89.00 158 Haptoglobine Sérum, 1 ml Norme: < 16 ans 0.25 – 1.38 g/l > 16 ans 0.30 – 2.00 g/l L’haptoglobine fait partie des protéines de phase aiguë. Elle transporte l’hémoglobine libre intravasculaire sous forme de complexe hémoglobine-haptoglobine dans le système réticulo-endothélial. Etant donné que la demi-vie du complexe n’est que de 8 min, la concentration d’haptoglobine baisse rapidement en cas d’hémolyse intravasculaire. Taux abaissé: hémolyses: anémies hémolytiques acquises et congénitales, anticorps chaud et froid, médicaments, transfusions, métaux lourds ou oxydants, hémoglobinurie de marche, microangiopathies, coagulation intravasculaire disséminée (CID), syndrome hémolytique urémique, hémoglobinurie nocturne paroxysmale, acanthocytose dans les hépatopathies; après remplacement de valve cardiaque; troubles de la synthèse : maladies aiguës et chroniques du foie, syndrome de malabsorption, diminution ou carence congénitale d’haptoglobine. Taux élevé: inflammations en phase aiguë, nécroses tissulaires aiguës, tumeurs malignes, cholestase intra- et extra-hépatique, m. de Hodgkin, syndrome néphrotique, arthrite rhumatismale, anémie suite à une carence en fer, plasmocytome, amyloïdose. Remarque: l’haptoglobine est le marqueur le plus sensible des hémolyses intravasculaires. Lorsque la capacité de transport de l’haptoglobine est dépassée, par exemple en cas de forte hémolyse, le dosage de l’hémopexine ou de l’hémoglobine libre permet d’évaluer l’ampleur de l’hémolyse (le dosage de l’haptoglobine donne des taux bas qui souvent ne sont pas mesurables). Facturation: N° pos (OFAS): 1405.00 Points tarifaires 19.90 216 HbA1c, Hémoglobine glyquée, Hémoglobine glycosylée Sang EDTA, 2 ml Norme: HbA1c: < 6.1% L’hémoglobine HbA1 glycosylée est une composante naturelle de l’hémoglobine des adultes et se compose de plusieurs sous-fractions (HbA1a, HbA1b, et HbA1c). HbA1c est la plus grande fraction HbA1 avec 4,5% de l’hémoglobine totale. Comme il n’y pas d’enzyme dans les érythrocytes qui dissocie l’hémoglobine glycosylée, la glycasilation reste irréversible, jusqu’à ce que ce que l’érythrocyte soit dégradé (au bout de 120 jours). L’HbA1c permet une interprétation rétrospective du métabolisme des diabétiques au cours des trois derniers mois. Contrôles tous les trois mois après modification du traitement: contrôle après 4-6 semaines. Diagnostic de diabète sucré: Conformément à la recommandation de la Société suisse d’endocrinologie et de diabétologie (SSED) le dosage d’ HbA1c peut être recommandée, pour le diagnostic du diabète sucré, comme une alternative à la détermination de la glycémie à jeun: Le diabète sucré, HbA1c >= 6.5 % Le pré-diabète: HbA1c 5.7 – 6.4 % Remarque: la concentration moyenne de glucose peut être calculée à partir de l’HbA1c (indiqué automatiquement sur le rapport). Taux faussement élevés: insuffisance rénale, alcoolisme, cirrhose du foie, carence en fer, polycythémie, après splenectomie, acide acétylsalicylique, intoxication au plomb, vitamines C et E à hautes doses. Facturation: N° pos (OFAS): 1363.00 Points tarifaires 17.80 305 HCM, Hémoglobine corpusculaire moyenne Sang EDTA Norme: < 1 jour 33.0 – 41.0 pg 1 – 6 jours 29.0 – 41.0 pg 6 – 37 jours 26.0 – 38.0 pg 37 – 50 jours 25.0 – 37.0 pg 50 jours – 3 mois 24.0 – 36.0 pg 3 – 4 mois 23.0 – 36.0 pg 4 – 10 mois 21.0 – 33.0 pg 10 mois – 3 ans 23.0 – 34.0 pg 3 – 12 ans 25.0 – 34.0 pg 12 – 16 ans 26.0 – 34.0 pg > 16 ans 28.0 – 34.0 pg voir formule sanguine complète Remarque: nous effectuons un hémogramme complet. 222 HDL, cholestérol Sérum, 1 ml Norme: f >1.3 mmol/l m >1.0 mmol/l Répertoire des analyses labor team w ag 79 Alors que la fraction LDL transporte le cholestérol vers les tissus périphériques, la fraction HDL est nécessaire pour assurer le retour du cholestérol excédentaire vers le foie. Les taux de cholestérol HDL sont influencés par une série de facteurs tels que le tabac, l’activité physique, les hormones, le sexe et l’âge. Au contraire de LDL, HDL assure une protection contre les maladies coronariennes et possède une fonction antiathérogène. Taux élevé: activité physique, consommation modérée d’alcool, lipoprotéinémie, thérapie aux oestrogènes, traitement à l’hydantoïne, intoxication aux pesticides. Taux abaissé: manque d’activité physique, fumeurs, maladie de Tangier (déficience de l’apolipoprotéine), inhibiteur de l’ovulation (gestagène), diabète mal équilibre. Remarque: Cholestérol total / HDL > 5 : risque cardiovasculaire élevé Cholestérol total/ HDL > 6.5 : traitement recommandé Cholestérol LDL/ HDL > 5 : risque cardiovasculaire élevé. voir aussi cholestérol, cholestérol LDL, traitement Rypolipidémiant Facturation: N° pos (OFAS): 1410.00 Points tarifaires 3.20 5840 HE4 Human epididymis protein 4 Sérum, 2 ml Norme: < 70 pmol/l preménopause < 140 pmol/l postménopause La protéine HE4 est une glycoprotéine (25 kD) qui peut être trouvée dans les carcinomes ovariens séreux ou endométrioïdes et dans les cellules tumorales de l'endomètre, mais pas dans les cellules épithéliales normales de l'ovaire. Des études cliniques ont montré que la protéine HE4 est souvent augmentée dans les cas de cancer de l'ovaire à un stade précoce et que cette protéine a une sensibilité diagnostique supérieure par rapport au marqueur tumoral CA-125. La détermination simultanée des marqueurs HE4 et CA-125 ne conduit pas a une sensibilité diagnostique accrue, bien que cela puisse être utile dans le diagnostic différentiel du cancer ovarien et de l'endométriose ovarienne. La détermination de la protéine HE4 peut également être utile pour la surveillance de routine du cancer de l'ovaire ainsi que pour la détection précoce des récidives. Augmentation: cancer ovarien épithélial, maladies rénale ou du foie. Note additionnelle: carcinomes ovariens mucineux et à cellulles claires ne sont pas caractérisés par une augmentation des taux sériques de la protéine HE4. Facturation: N° pos (OFAS): 1216.00 Points tarifaires 24.00 402 Helicobacter pylori, Test respiratoire au 13C Set test respiratoire N° art. M225 Norme: négatif 13 Le test respiratoire au C permet de révéler la présence de l’helicobacter pylori dans l’estomac par l’activité de l’uréase spécifique aux bactéries. Etant donné que les tissus humains n’ont pas d’activité de l’uréase et que des pathogènes concurrents sont peu probables dans la muqueuse gastrique, cette activité 13 métabolique peut être utilisée comme preuve de la présence de l’helicobacter. L’urée C est utilisée 13 13 comme substrat Elle est dissociée en urée, et CO2 par l’intermédiaire de l’helicobacter. L’ CO2 est 13 12 essentiellement éliminée par la respiration. La relation isotopique C/ C se décale dans l’air expiré, ce qui peut être analysé au spectromètre de masse ou au laser IR. Positif: présence d’helicobacter pylori dans l’estomac (gastrite, ulcère du duodénum, ulcère gastrique, lymphome de type MALT, cancer de l’estomac). Remarque: analyse à jeun. Cesser si possible la prise d’inhibiteurs de pompe à protons Contrôle d’éradication après traitement antibiotique 4 semaines après la fin du traitement. Des résultats faussement négatifs peuvent être dus à l’inactivation des germes après la prise de bismuth et d’antibiotiques. Des résultats négatifs peuvent aussi être dus à la prise d’inhibiteur de pompe à protons. Methode alternative attestation d’antigène de l’helicobacter pylori dans les selles. Voir aussi anticorps helicobacter pylori, attestation d’antigène de l’helicobacter pylori dans les selles. Facturation: N° pos (OFAS): 3433.00 Points tarifaires 110.00 457 Helicobacter pylori, anticorps Sérum, 2 ml Norme: IgG < 1.0 MOC IgM < 1.0 MOC L’hélicopter pylori est connu aujourd’hui pour être un facteur pathogène de la gastrite chronique de type B avec hypochlorhydrie et semble favoriser l’ulcère associé à la gastrite en compagnie de la pepsine. La bactérie est résistante aux acides et se lie aux substances semblables au groupe sanguin (fréquent pour le groupe sanguin 0). L’infection est acquise en général au cours de l’enfance, en relation avec le milieu social. Environ 80% des personnes examinées sont touchées à l’âge de 60 ans mais sans manifestation obligatoire de symptôme. L’infection évolue la plupart du temps en une colonisation persistante de la muqueuse gastrique. Réponse immunitaire: production d’IgG et IgA. Remarque: les anticorps sont décelable encore plusieurs mois ou années après une thérapie réussie. 13 Contrôle d’éradication: test respiratoire au C ou attestation d’antigène dans les selles. S’y reporter. Facturation: N° pos (OFAS): 3436.00 (2x) Points tarifaires 84.00 5505 Helicobacter pylori, antigène Selles Norme: négatif 13 Le test d’antigène de l’Helicobacter pylori dans les selles est équivalent au test respiratoire C au taux sensibilité et spécificité pour le diagnostic et le contrôle d’éradication. Le patient ne doit pas être à jeun, les inhibiteurs de pompe à protons n’influencent pas le résultat. Facturation: N° pos (OFAS): 3434.00 Points tarifaires 45.00 304 Hématocrite Sang EDTA, 2 ml Norme: < 6 jours 6 – 14 jours 14 – 21 jours 0.40 – 0.70 l/l 0.38 – 0.70 l/l 0.38 – 0.60 l/l Répertoire des analyses labor team w ag 80 21 – 49 jours 49 jours – 3 mois 3 mois – 1 an 1 – 5 ans 5 – 8 ans 8 – 13 ans f 13 – 16 ans > 16 ans m 13 – 16 ans > 16 ans Remarque: voir formule sanguine complète Facturation: N° pos (OFAS): 1372.00 0.36 – 0.46 l/l 0.30 – 0.38 l/l 0.35 – 0.43 l/l 0.32 – 0.40 l/l 0.32 – 0.41 l/l 0.34 – 0.44 l/l 0.35 – 0.43 l/l 0.37 – 0.47 l/l 0.38 – 0.49 l/l 0.42 – 0.52 l/l Points tarifaires 10.00 Hémochromatose, HFE L’hémochromatose est un trouble du métabolisme du fer autosomique récessif dans lequel une forte résorption de fer s’effectue malgré des réserves en fer suffisantes. Il en résulte une surcharge en fer de l’organisme et un dépôt de fer dans divers organes. Les manifestations de la maladie apparaissent à l’âge adulte: pigmentation accrue de la peau, diabète, cirrhose, cardiomyopathie. Dans la population européenne la mutation apparaît dans un cas sur 10 sous forme hétérozygote et un cas sur 300 sous forme homozygote. La mutation peut être détectée par les méthodes PCR. Elle se trouve dans le gène HFE sur le chromosome 6. Toutefois on ne connaît pas encore le pourcentage de prédisposition génétique aboutissant à la maladie. L’attestation d’une mutation C282Y homozygote signale une hémochromatose. Les mutations hétérozygotes ou la forme normale n’indiquent pas une hémochromatose mais ne l’exclut pas, car la mutation ne peut pas être attestée chez 5 -10% des personnes atteintes d’une hémochromatose détectée par biopsie. La biopsie du foie reste donc la règle d’or pour mettre en évidence une hémochromatose. Elle n’a pas besoin d’être effectuée dans le cas d’une mutation C282Y qui demande un traitement à base de saignées toute la vie. Par ailleurs il est nécessaire d’analyser la situation familiale. 440 Hémochromatose, HFE: mutation C282Y Sang EDTA, 2 ml Norme: négatif voir hémochromatose Facturation: N° pos (OFAS): 2115.13 441 Hémochromatose, HFE: mutation H63D Sang EDTA, 2 ml Norme: négatif voir hémochromatose Facturation: N° pos (OFAS): 2115.13 5570 Points tarifaires 93.00 Points tarifaires 93.00 Hémoculture Paire de flacons (bouillons), adaptateur, aiguille à aile N° art. M501 (1 flacon aérobies, 1 flacons anaérobies – Envoyer toujours les deux) à la première place dans les opérations à effectuer pour une prise de sang (voir succession des opérations prise de sang) le prélèvement doit avoir lieu dans des conditions aseptisées (désinfection suffisante, port de gants), sinon danger de contamination moment le plus favorable pour une prise de sang, durant la montée de la fièvre, avant le début du traitement proportion entre sang et milieu au minimum 1 :10 le flacon aérobe doit être aéré avant l’envoi carton spécial, envoi express. Eventuellement accord avec le laboratoire pour les règles à suivre pour la prise et l’envoi. Facturation: N° pos (OFAS) 3304.00/3305.00 Points tarifaires 50.00/155.00 303 Hémoglobine, Hb Sang EDTA, 2 ml Norme: < 1 jour 1 – 6 jours 6 – 12 jours 23 – 37 jours 37 – 50 jours 50 jours – 3 mois 3 – 4 mois 4 – 7 mois 7 – 10 mois 14 mois – 3 ans 3 – 5 ans 5 – 10 ans 10 – 12 ans 12 – 15 ans f m voir formule sanguine complète Facturation: N° pos (OFAS): 1371.00 2010 Hémoglobine libre, Hb libre Sérum, 2 ml Norme: < 100 mg/l 152 – 235 g/l 150 – 240 g/l 127 – 187 g/l 103 – 179 g/l 90 – 166 g/l 92 – 150 g/l 96 – 128 g/l 101 – 129 g/l 105 – 129 g/l 108 – 128 g/l 111 – 143 g/l 119 – 147 g/l 118 – 150 g/l 128 – 168 g/l 120 – 160 g/l 140 – 180 g/l Points tarifaires 9.00 Répertoire des analyses labor team w ag 81 Diagnostic et déroulement de l’hémolyse chronique et aiguë : l’hémoglobine libérée dans les vaisseaux forme avec l’haptoglobine un complexe qui est éliminé de la circulation en quelques minutes. Le dépassement de la capacité de fixation de l’haptoglobine augmente la concentration de l’hémoglobine libre. Seules les hémolyses graves peuvent être détectées. Taux élevé: hémolyses sévères (transfusions auto-immunes, hémoglobinurie paroxystique nocturne, hémoglobinopathies, défauts des enzymes érythrocytaires) Facturation: N° pos (OFAS): 1402.00 Points tarifaires 37.00 Hémoglobinopathies Thalassémie : thalassémie la plus fréquente surtout dans la zone méditerranéenne. Production réduite de chaînes -> compensatoire chaînes ou augmente l’érythropoièse inefficace avec hémolyse intra et extramédullaire. Hétérozygote (forme mineure avec symptômes légers) : Splénomégalie ev., anamnèse du pays d’origine (pays méditerranéens); anémie hypochrome, microcytaire (environ 10% avec symptômes de carence en fer), target cells, mouchetage basophile des érythrocytes, signe d’hémolyse, résistance osmotique renforcée (sphérocytose DD), HbF élevée dans 50% des cas, HbA2 toujours élevée. Homozygote (forme majeure, anémie de Cooley): Hépatosplénomégalie, hyperplasie de la moelle osseuse, cachexie et tendance aux infections, cardiomyopathie suite à une surcharge de fer, anémie hémolytique grave; issue mortelle s’il n’y a pas de transplantation moelle osseuse (TMO) ou de traitement génétique au cours des dix premières années. HbF: élevée à 30-95%, HbA2 résultats variés Thalassémie intermedia (forme de la thalassémie de moyenne gravité, hétérozygote ou homozygote) Thalassémie : rare, se rencontre surtout en Asie du Sud-Est production réduite de chaînes hétérozygote: électrophorèse normale de Hb Drépanocytose: hémoglobinopathie la plus fréquente : 20 à 40% de la population en Afrique tropicale et 5 à 10% de la population noire Maladie héréditaire autosomique dominante avec modification qualitative de l’hémoglobine: mutation ponctuelle dans le locus de la globine dans le chromosome 11 (substitution de l’acide glutamique en valine position 6). En état désoxygéné HbS précipite -> les érythrocytes prennent la forme d’une faucille, perdent leur déformabilité, bloquent la microcirculation et entraînent ainsi des infarctus des organes. Homozygote: 80% HbS et 20% HbF ; anémie hémolytique chez les nourrissons et crises vaso-occlusives douloureuses avec infarctus des organes, hépatosplénomégalie Hétérozygote: la plupart du temps sans symptôme clinique ; plus résistants que le reste de la population vis-à-vis des plasmodies de la malaria (comme pour la carence en G-6-PDH). Remarque: analyse « hémoglobinopathies » englobe: la chromatographie des hémoglobines, Hb-F, hémogramme et ferritine (une carence en fer rend difficile l’interprétation, car le taux de Hb-A2 est abaissé) 018 Hémoglobinopathies, examens Sang EDTA, 5 ml et Sérum 1 ml Ferritine, hémogramme, chromatographie de l’hémoglobine, Hb, avec HPCL ou analyse moléculaire si nécessaire. L’hémoglobine est répartie en sous-unités HbA1 (/), HbA2 (/), HbF (/) (hémoglobine fœtale), HbS (hémoglobine des drépanocytes). HbA2 élevé: - déficiences Hb génétiques: ème mois au plus tôt) - thalassémie hétérozygozte type (diagnostic à partir du 6 - thalassémies HbSS- ou HbSS- - hémoglobine instable - sphérocytose héréditaire - acquise : hyperthyroïdie, anémie mégaloblastique; m. de Wilson HbA2 basse: - synthèse réduite de la chaîne de globuline : - Nouveau-nés - thalassémies , ou - variante Lepore Hb - modification de la chaîne de globuline - persistance héréditaire HbF - thalassémie - acquise: carence en fer, intoxication au plomb, anémie sidéroblastique, syndrome myéloproliférant HbF élevé: - persistance héréditaire HbF - nouveau-nés, nourrissons - HbF 20-98% : thalassémie homozygote ou hétérozygote mixte - syndrome de la thalassémie (thalassémie et ) - hémoglobinopathies (p.ex. HbS) - sphérocytose héréditaire, anémie pernicieuse non traitée syndrome myélodisplastique, leucémie myéloïde chronique ou lymphoïde chronique, anémie hypoplastique ou aplastique HbS présent: - anémie drépanocytaire Facturation: N° pos (OFAS): 1372.00, 1431.00, 1401.00, 1314.00 Points tarifaires 116.90 2011 Hémopexine Sérum, 1 ml Norme: 0.50 – 1.15 g/l Comme l’haptoglobine, l’hémopexine est produite dans le foie. Dans l’hémolyse physiologique l’hémoglobine libérée en petites quantités est liée à l’haptoglobine, devenue un complexe d’hémoglobine et d’haptoglobine elle passe dans le système réticulo-endothélial. Dans le cas d’une hémolyse grave la capacité de fixation de l’hémoglobine peut être dépassée et l’hémoglobine libre apparaît dans le plasma. Les dérivés de l’hématine contenant du fer à trois valences sont fixés avec une grande affinité à Répertoire des analyses labor team w ag 82 l’hémopexine. L’hémopexine assume le transport de l’hématine dans le système réticulo-enthélial, tandis que la concentration mesurable de l’hémopexine dans le sérum baisse. Taux abaissé: hémolyses, maladies hépatiques chroniques, porphyria cutanea tarda, syndrome de malabsorption. Taux élevé: les taux élevés d’hémopexine sont rares et sans signification pour le diagnostic. Mélanomes à croissance rapide. Remarque: les nouveau-nés ont 20% de la concentration d’hémopexine des adultes. La concentration d’hémopexine n’est pas un critère d’évaluation de la réaction hémolytique dans la période néo-natale. Facturation N° pos (OFAS): 1369.00 Points tarifaires 68.00 580 Hémosidérine Urines, 10 ml Norme: négatif L’hémosidérine est éliminée de façon accrue lors de troubles du métabolisme du fer avec stockage accru de fer. Facturation: N° pos (OFAS): 1404.00 Points tarifaires 22.00 2070 Héparine PF4(HIT-type 2)-anticorps Sérum ou plasma citraté, 1:10, 2 ml Norme: négatif L'administration d'héparine, la prophylaxie contre la thrombose ou l'anticoagulation peut provoquer la formation d'autoanticorps contre le complexe composé d'héparine et de facteur de plaquette 4 (PF4); 5-10 jours après le début de la thérapie. Cette liaison autoanticorps-complexe activent les thrombocytes. Ceci entraîne des thromboses ainsi que des embolies et une thrombopénie prononcée (thrombopénie de type II induite par l'héparine). Facturation: N° pos (OFAS): 1709.00 Points tarifaires 145.00 Hépatite: agents pathogènes Virus hépatite A Virus hépatite B Virus hépatite C Virus hépatite D, hépatite E, hépatite G EBV Cytomégalovirus Adénovirus Virus Coxsackie A et B Virus herpès simplex Virus varicella-zoster Virus de la fièvre jaune Toxoplasmose Entamoeba histolytica Echinocoques Leptospira Brucella Coxiella burnetii Rickettsien Pneumocoques Salmonella Amibes Leishmaniose viscéral Paludisme Hépatite A, HAV, VHA Virus ARN; transmission fécale et orale par l’eau contaminée ou des aliments souillés; pas d’évolution chronique. 2015 Hépatite A, ARN viral Selles, échantillon de la taille d’une noisette Norme: négatif Recherche du virus durant l’incubation et la maladie par PCR Facturation: N° pos (OFAS): 3052.00 Points tarifaires 180.00 412 Hépatite A: anti-HAV, IgG/IgM, HAV anticorps Sérum, 1 ml Norme: IgG < 1.0 MOC Vaccin > 1.0 MOC Présence attestée dès le début de l’infection, persiste toute la vie. Marqueur de l’immunité (contrôle du vaccin) Facturation: N° pos (OFAS): 3050.00 Points tarifaires 23.00 411 Hépatite A: anti-HAV, IgM Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Marqueur d’infection récente, positif au début de la maladie ; négatif au bout de deux mois. Facturation: N° pos (OFAS): 3051.00 Points tarifaires 23.00 Hépatite autoimmune Type Ia (hépatite lupoide) AAN (100% par définition) anticorps contre asialoglycoprotéine anti actine (85%) anti-n ADN (40%) anti HCV (10%) Répertoire des analyses labor team w ag Type Ib (anti actine) Type II (anti LKM) Type III (anti SLA) Cirrhose biliaire primaire (CBP) Cholangite sclérosante primaire (CSP) 83 anti actine (100% par définition), AAN nég. anti muscles lisses (30%) anti HCV (10%) anticorps contre asialoglycoprotéine anti-LKM (par définition) anti HCV (30%) anti-SLA (par définition) anti HCV (10%) AAM (90%) anti M2 (90%) anti M9 (60%) Eventuellement taux élevé de IgM, PA, cholestérol, cryoglobuline ANCA (80%) (X-ANCA ou ANCA dits atypiques) Hépatite B, HBV, VHB Virus ADN; transmission par le sang et les dérivés sanguins, le sperme, les sécrétions cervicales, la salive, les larmes, contamination périnatale. Adultes et enfants: guérison à 90% dans les six mois (disparition de l’antigène HBs) Nouveau-nés et nourrissons: 80% forme chronique. Formes chroniques: possibilité d’évolution vers la cirrhose et le cancer du foie. 419 Hépatite B, ADN viral, VHB-ADN, HBV ADN Sérum, 1 ml Norme: voir rapport le taux de la charge virale permet une évaluation limitée de la contagiosité: 6 > 10 copies: caractère contagieux 3 < 10 copies: caractère faible degré méthode permettant de révéler la présence d’infections HBV sérologiques atypiques Facturation: N° pos (OFAS): 3062.00 Points tarifaires 195.00 3933 Hépatite B, génotype ADN Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 415 voir rapport N° pos (OFAS): 3061.00 Points tarifaires 180.00 Hépatite B: anti-HBc Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC IgG présence peu avant le début de la maladie persiste toute la vie: preuve d’une infection ayant déjà eu lieu. Facturation: N° pos (OFAS): 3054.00 Points tarifaires 20.00 414 Hépatite B: anti-HBc, IgM Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC présence 3-5 semaines avant le début de la maladie marqueur d’une forte contagiosité virale disparaît après environs 12 mois Facturation: N° pos (OFAS): 3055.00 Points tarifaires 23.00 418 Hépatite B: anti-Hbe Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC présence si disparition de l’antigène HBe marqueur d’un faible degré de contagiosité (mieux: PCR) peut être négatif après la guérison Facturation: N° pos (OFAS): 3054.00 Points tarifaires 35.00 416 Hépatite B: anti-HBs Sérum, 1 ml Norme: < 5 U/l sa présence indique une infection déjà guérie marqueur d’immunité après une hépatite B (avec anti HBc) anti HBs (sans anti HBc): marqueur de l’état après une vaccination ème vaccination contrôle du vaccin: titrage 1-2 mois après la 3 > 100 U/l protection durant toute la vie même si le titre n’est plus attesté ultérieurement. < 100 U/l rappel du vaccin et contrôle un mois plus tard. Facturation: N° pos (OFAS): 3057.00 Points tarifaires 20.00 417 Hépatite B: HBe, antigène Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC présence avant le début de la maladie marqueur d’une réplication virale active et d’une forte contagiosité Facturation: N° pos (OFAS): 3058.00 Points tarifaires 23.00 413 Hépatite B: HBs, antigène, Australien antigène Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC présence déjà durant la période incubatoire négatif avec la guérison; persiste > 6 mois: hépatite chronique B 5-10% des infections sont négatives pour l’antigène HBs Facturation: N° pos (OFAS): 3060.00 Points tarifaires 20.00 Répertoire des analyses labor team w ag 84 Hépatite C, HCV, VHC Virus ARN; contamination par transfusion, échange de seringues, tatouages, piqûres, contact sexuel. Période d’incubation de 5 à 12 semaines. Evolution chronique à 80%; possibilité de cirrhose et de cancer du foie. 422 Hépatite C, ARN viral qualitatif, VHC-ARN, HCV ARN Sérum, 1 ml Norme: négatif Remarque: il est possible que le virus ARN ne soit pas décelable de façon provisoire en dépit d’une infection. Trois résultats négatifs en un an sont un signe de guérison. Test très sensible. Facturation: N° pos (OFAS):3073.00 Points tarifaires 180.00 423 Hépatite C, ARN viral quantitatif, VHC-ARN, HCV ARN Sérum, 1 ml Norme: voir rapport Remarque: Pour le contrôle du traitement: la charge virale ne permet pas d’évaluer la contagiosité; fortes fluctuations; peut ne pas être décelable en dépit d’une infection en cours. Trois résultats négatifs en un an sont un signe de guérison. 6 Nombre de copies > 10 : réaction médiocre au traitement Remarque: pour contrôler l’évolution du traitement, le test doit être effectué toujours dans le même matériel. Facturation: N° pos (OFAS): 3073.00 Points tarifaires 180.00 2017 Hépatite C, génotype, VHC, génotype Sérum, 1 ml Type 1b: prévalence élevée de cirrhose du foie et de cancer; mauvais résultat du traitement, type 1,2,3: bonne réaction à l’interféron. Facturation: N° pos (OFAS): 3072.00 Points tarifaires 180.00 421 Hépatite C: anti-HCV Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Remarque: Positif 4 semaines à 6 mois après l’infection; un résultat négatif n’exclut pas la possibilité d’une infection aiguë. Refaire le test 2 à 3 mois plus tard. Les résultats positifs sont confirmés par une analyse Western-Blot. Après la guérison, disparition au bout de quelques mois, voire de plusieurs années. Facturation: N° pos (OFAS): 3069.00 Points tarifaires 25.00 2016 Hépatite C: anti-HCV confirmation Sérum, 1 ml Norme: négatif Remarque: automatique en cas de dépistage positif anti–HCV Facturation: N° pos (OFAS): 3070.00 Points tarifaires 66.00 Hépatite D, HDV,VHD Virus ARN; infection seulement avec hépatite B. Déroulement souvent fulgurant; transmission comme pour l’hépatite B. 2019 Hépatite D, ARN, VHD-ARN, HDV-ARN Sérum, 1 ml Norme: négatif Remarque: toujours ensemble avec le diagnostic sérologique de l’hépatite B. Vaccination contre hépatite B protège aussi contre l’hépatite D. Facturation: N° pos (OFAS): 3073.00 Points tarifaires 180.00 420 Hépatite D: anti-HDV Sérum, 1 ml Norme: négatif Remarque: toujours ensemble avec le diagnostic sérologique de l’hépatite B. Vaccination contre hépatite B protège aussi contre l’hépatite D. Facturation: N° pos (OFAS): 3074.00 Points tarifaires 29.00 Hépatite E, HEV, VHE Virus ARN; surtout I’Inde, Asie, Afrique, Amérique centrale. Transmission fécale et orale par l’eau contaminée. Déroulement comme hépatite A; déroulement aigu dans 5–20% des femmes enceintes. 2020 Hépatite E: anti-HEV Sérum, 1 ml Norme: négatif Remarque: en cas de suspicion, exclure l’hépatite A et B. Facturation: N° pos (OFAS): 3076.00 (2x) Points tarifaires 58.00 2649 Hépatite E, ARN, HEV-ARN, VHE-ARN Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 2021 négatif N° pos (OFAS): 3078.00 Points tarifaires 180.00 Hépatite G, ARN, HGV-ARN, VHG-ARN Sérum, 1 ml Norme: négatif Répertoire des analyses labor team w ag Facturation: N° pos (OFAS): 3062.00 85 Points tarifaires 195.00 Herpès zoster, Varicelle, Herpès zona, VZV, Zoster Ce virus fait partie de la famille des herpesviridae. Il possède la plus petite ADN des virus de l’herpès. Il subsiste dans les ganglions spinaux durant toute la vie. La période d’incubation dure de 11 à 21 jours jusqu’au moment où l’exanthème apparaît. Les infections dues à ce virus sont la varicelle (primoinfection) ou le zona (réactivation endogène). La contamination s’effectue par la voie aérienne ou par souillure. La varicelle est très contagieuse. La plupart des cas guérissent au bout de 7 à 10 jours sans complication. Chez les jeunes et les adultes la varicelle peut se compliquer en pneumonie. Autres complications rares: encéphaloméningite, arthrite, néphrite, cystite, lésions oculaires, cardite, hémorragie gastro-intestinale. Les enfants atteints de leucémie ont une tendance aux manifestations disséminées. Une réactivation endogène du zona peut se produire du fait de divers facteurs : traumatismes, opérations, tumeur malignes, traitement immunosuppresseur, HIV, et autres maladies inféctieuses. Varicelle durant la grossesse: au début de la grossesse, rares cas d’embryopathie (0.1 –0.7/1000 grossesses) avec malformations congénitales (syndrome fœtal ou congénital), toutefois 95% des femmes en âge de procréer sont immunisées avec l’anticorps IgG de la varicelle. Jusqu’à présent on n’a pas pu constater de lien de cause à effet entre un zona de la mère durant la grossesse et des malformations congénitales, mais des fausses couches et des naissances précoces ont été enregistrées. 727 Herpès zoster, ADN Sang EDTA Frottis (set PCR) Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3184.00 461 Points tarifaires 180.00 Herpès zoster, IgG Sérum, 1 ml Norme: négatif La seule présence d’IgG herpès zoster virus est la preuve d’une immunité ancienne contre varicelle. Au cours du zona il n’y en général pas de formation de IgM herpès zoster virus. Facturation: N° pos (OFAS): 3178.00 Points tarifaires 42.00 462 Herpès zoster, IgM Sérum, 1 ml Norme: négatif La mise en évidence d’IgM est la preuve d’une infection aiguë. Il peut y avoir des réactions croisées avec des virus du groupe des herpès (HSV, EBV, CMV) dans le cadre d’autres infections. Au cours du zona il n’y en général pas de formation de IgM herpès zoster virus. Le dianostic doit alors s’effectuer à l’aide des dosage répétés de l’IgG herpès zoster virus. Facturation: N° pos (OFAS): 3179.00 Points tarifaires 33.00 Histamine 2022 Sang hépariné, 10 ml à l’abri de l’air 581 Urines congelées, 10 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale) Norme: 25 – 75 ng/ml 48 – 131 ng/ml personne allergique urines 75 – 255 nmol/l 10.0 – 50.0 nmol/mmol créatinine L’histamine est une amine biogène principalement stockée par les granulocytes basophiles et les mastocytes. En cas de réactions allergiques, elle peut être très rapidement libérée et provoquer les symptômes suivants: vasodilatation, hypotonie, arythmies, urticaire, sécrétions nasales, céphalées, obstruction des voies respiratoires, diarrhée. L’histamine est rapidement métabolisée en méthylhistamine par l’organisme. Taux élevé: réactions allergiques, mastocytoses, neurodermites, absorption d’aliments contenant des histamines (fromage, salami, jambon, choucroute, vin rouge, bière, chocolat, noix, tomates). Remarque: Pour déterminer une intolérance à l’histamine, il est recommandé d’effectuer une analyse de la diamine oxydase ou DAO (voir DAO). Facturation: N° pos (OFAS): 1417.00 Points tarifaires 52.00 323 sang hépariné Histone, autoanticorps, Aac anti-histone Sérum, 1 ml Norme: < 20.0 kU/l Les autoanticorps de l’histone sont dirigés contre les éléments du noyau cellulaire (comme les autoanticorps anti-ADN). Leur sensibilité et spécifité sont moins élevées. Taux élevé: lupus érythémateux induits par médicaments (procainamïde, hydrazaline, INH, salazopyrine, carbamazépine, pénicillamine), LED, arthrite rhumatismale, hépatite autoimmune. Facturation: N° pos (OFAS): 1130.00 Points tarifaires 52.00 2023 Histoplasma capsulatum, anticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Champignon dimorphe très virulent. A l’état endémique dans l’ouest des Etats-Unis; se trouve dans le sol, très fréquemment dans les excréments d’oiseau et les nids de chauve-souris. Après avoir respiré cette poussière contaminée le patient manifeste en général des symptômes pulmonaires mais la maladie peut se généraliser et toucher d’autres organes (foie, os, rate, méninges). L’histoplasmose est une séquelle redoutée de VIH. Etant donné que la culture est très difficile, il faut recourir à la recherche des anticorps. Remarque: faire absolument une prise de sang avant de procéder à un test d’histoplasmine épidermique. Facturation: N° pos (OFAS): 3437.00 Points tarifaires 42.00 Répertoire des analyses labor team w ag 86 HLA, antigènes: leurs associations aux maladies, Antigènes des leucocytes humains, Human Leucocyte Antigen A2 A3 A9 B5 B8 B14 Bw16 B17 B27 Bw35 Bw47 B51 Cw1 DQA1 DQB1 DR2 DR3 DR4 DR5 DR7 DRB1 2024 Maladie Malformation cardiaque congénit. Hémochromatose Thromboangéite oblitérante Maladie de Behçet Kystes rénaux Diabète juvenile Lupus erythémateux disséminé Myasthenia gravis Maladie coeliaque Hémochromatose Polyomyélite Psoriasis vulgaire Spondylarthrite ankylosante Syndrome de Reiter Arthrite à Yersinia Uveite aiguë Asbestose Psoriasis pustuleuse Thyroïdite sub-aiguë Syndrome adrénogénital Maladie de Behcet Mycosis fungoïde Cœliaque Cœliaque Syndrome de Goodpasture Throboangéite oblitérante Sclérose en plaques Névrite optique Dermatite herpétiforme Glomérulonéphrite extramembr. Maladie coeliaque Hépatite chronique M. de Addison Lupus erythémateux disséminé Thyréotoxicose Diabète type I Myasthenia gravis Diabète type I Polyarthrite rhumatoïde Thyroïdite Hashimoto Syndrome néphrotique Cœliaque négatif N° pos (OFAS): 1418.00 15.9 15 4.1 2.4 15.4 12 10.8 6.8 6.3 5.8 3.7 3.3 2.5 6.4 4.2 3.2 4.4 v.a. DR4 v.a. B8 v.a. B8, DR4 v.a. B8 Points tarifaires 405.00 Points tarifaires 135.00 Points tarifaires 218.00 HLA-DR: typage Points tarifaires 135.00 HLA-DR15 PCR, HLA DQB1*06, Narcolepsie Sang EDTA Norme: Facturation: 3104 v.a. A9 HLA-B5, Morbus Behçet Sang EDTA, 20 ml Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 1418.00 3985 v.a. A3 3.2 Sang EDTA, 20 ml Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 1418.00, 2022.00 2876 v.a. DR3, DR4 v.a. DR3 s.a. DR3 HLA-B27, Maladie de Bechterew Sang EDTA Norme: Facturation: 2119 v.a. B14 v.a. DR2 HLA-A,-B,-C: typage Sang EDTA, 10 ml Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 1418.00 (3x) 375 Risque relatif 4.9 8.2 6.4 6.3 2.6 2.4 2.1 2.7 8.6 4.7 4.3 4.7 87.4 37 17.6 10.4 3.7 3.7 13.7 15.4 voir rapport N° pos (OFAS): 1418.00(2x), 2022.00 Points tarifaires 353.00 Holotranscobalamine Sérum, 2 ml Norme: 19 – 119 pmol/l La cobalamine présente dans la nourriture est liée dans l’estomac à la protéine vectrice appelée haptocorrine; la liaison au facteur intrinsèque se forme dans l'iléon, ce qui permet la capture dans les entérocytes dans lesquels la vitamine B12 est liée à la transcobalamine, pour former un complexe appelé holotranscobalamine (HoloTC), c’est-à-dire la vitamine B12 active. Comme les cellules du corps ne peuvent Répertoire des analyses labor team w ag 87 absorber la vitamine B12 que lorsqu'elle est présente sous cette forme complexe, l'holotranscobalamine représente la forme active de la vitamine. La plus grande partie (env. 80 %) est liée dans le sang à l'haptocorrine et est biologiquement inactive. Le dosage de l’holotranscobalamine permet un dépistage précoce d'une carence en vitamine B12 alors que les analyses de la vitamine B12 totale présentent encore des valeurs normales. Taux abaissé: carence en vitamine B12, notamment à un stade précoce. Remarque: voir aussi Vitamine B12. Facturation: N° pos (OFAS): 1749.00 Points tarifaires 25.00 238 Homocystéine Sérum, 2 ml Centrifuger le sang dans les 60 minutes suivant la prise de sang, car la synthèse de l’homocystéine se poursuit dans les érythrocytes. Norme: 5 – 12 mol/l L’homocystéine est un acide aminé, qui n’existe pas dans l’alimentation mais qui est produite à partir de la méthionine, un acide aminé essentiel. Son rôle physiologique est de libérer des groupes méthyliques. L’homocystéine étant très toxique, elle est transformée immédiatement en cystéine ou en méthionine. Ces processus nécessitent comme cofacteurs la vitamine B6, B12 et l’acide folique. L’homocystéinurie est une maladie héréditaire rare autosomale récessive (déficit de synthase cysthiatonine et de réductase de méthylènetétrahydrofolate) et s’accompagne d’un taux très élevé d’homocystéine dans le plasma. Les patients souffrent dès leur plus jeune âge de maladies vasculaires, telles que l’artériosclérose ou la thromboembolie. L’homocystéine est toxique pour l’endothélium à la suite de la décomposition du peroxyde d’hydrogène, elle induit la dégénérescence de l’endothélium et la prolifération de cellules de muscles lisses dans la paroi vasculaire puis un épaississement de la membrane basale. Il s’ensuit une agglomération intravasculaire des thrombocytes du fait de la concentration des plaquettes dans des lésions de l’intima. Des plaques artériosclérotiques se forment du fait de l’activation des leucocytes et des dépôts lipidiques. Une production élevée d’homocystéine est donc un facteur de risque pour les cardiopathies coronariennes, les maladies cérébrovasculaires, maladie artérielle occlusive périphérique et les thromboembolies. Un taux élevé d’homocystéine peut être abaissé par la prise de l’acide folique et d’autres vitamines B. Le risque athérogène en est abaissé. Taux élevé: homocystéinurie, déficit en vitamine B6 et B12 ainsi qu’ en acide folique, insuffisance rénale, hypothyroïdie, abus de nicotine, éthylisme, manque d’exercice physique. Remarque: voir aussi homocystéine, mutation (MTHFR: C677T). Facturation: N° pos (OFAS): 1422.00 Points tarifaires 30.00 2026 Homocystéine, mutation, MTHFR: C677T Sang EDTA Norme: négatif La mutation peut entraîner une montée de l’homocystéine et ainsi renforcer les risques de cardiopathies vasculaires, de maladies cérébrovasculaires, maladie artérielle occlusive périphérique et de thromboembolie. Remarque: voir aussi homocystéine Facturation: N° pos (OFAS): 2022.00 (2x) Points tarifaires 186.00 Hormone antidiurétique, ADH, Vasopressine, HAD Remarque: voir CT-ProAVP 2960 Hormone anti-Müllérienne, AMH Sérum, 1 ml Norme: 1.0 – 10.0 µg/l < 1.0 µg/l m 3.6 – 4.8 µg/l Pendant le développement embryonnaire, l’AMH joue un rôle dans la différenciation sexuelle : dans le foetus masculin, elle est sécrétée par les cellules de Sertoli et est responsable de la régression du canal de Müller, ce qui permet le développement normal des organes génitaux masculins. L’AMH n’est pas présente chez le foetus féminin, ce qui permet la formation des organes génitaux féminins internes. Au début de la puberté chez la femme, l’AMH est sécrétée (tout comme l’inhibine B) par les cellules de la granulosa des follicules ovariens en croissance, mais pas par les follicules primordiaux, ni par les follicules antraux, ceuxci étant sous l’action directe de la régulation de FSH en fin de stade de développement folliculaire. Étant donné que l’AMH est uniquement sécrétée par les follicules primordiaux et secondaires potentiellement matures, l’AMH est un marqueur idéal de la réserve fonctionnelle ovarienne. Il existe une corrélation entre le taux plasmatique d’AMH et le nombre de follicules potentiellement matures, et ainsi la réserve fonctionnelle ovarienne. L’AMH ne présente aucune variation liée au cycle et peut par conséquent être vérifiée à n’importe quel moment du cycle menstruel. Chez l’homme, l’AMH est sécrétée par les cellules de Sertoli, ce qui permet d’en déduire la production de sperme. Femmes: taux abaissé: réserve fonctionnelle des ovaires réduite (préménopause, ménopause), des valeurs comprises entre 0,4 et 1,0 µg/l indiquent une fertilité réduite : ceci indique une réserve fonctionnelle ovarienne réduite et une mauvaise réponse à une stimulation ovarienne. Taux élevé : ovaires polykystiques. Hommes: taux abaissé: réduction de la production de sperme. Facturation: N° pos (OFAS): 1693.00 Points tarifaires 42.00 260 f < 50 ans > 50 ans Hormone folliculostimulante, FSH Sérum, 1 ml, avec indication du jour du cycle Norme: f < 1 an 1 – 6 ans 6 – 12 ans > 12 ans > 12 ans > 12 ans > 12 ans > 12 ans 1.7 – 6.1 U/l 2.2 – 5.2 U/l 1.5 – 5.6 U/l 1.6 – 12.0 U/l 8.0 – 22.0 U/l 0.9 – 12.0 U/l 1.0 – 17.0 U/l 35 – 151 U/l phase folliculaire pic-ovulatoire phase lutéale contraception hormonale ménopause Répertoire des analyses labor team w ag 88 grossesse <1.0 U/l m < 1 an 1.2 – 4.6 U/l 1 – 6 ans 1.3 – 3.2 U/l 6 – 12 ans 0.8 – 3.7 U/l 12 – 18 ans 2.1 – 9.1 U/l > 18 ans 1.0 – 14.0 U/l La FSH est une des gonadotropines du lobe antérieur hypophysaire. Le GnRH de l’hypo-thalamus influence sa production et sa libération dans l’organisme. Femmes: stimulation de la maturation folliculaire et synthèse des oestrogènes Hommes: maturation des spermatozoïdes dans les cellules Sertoli. Femmes: Taux élevé: hypogonadisme, ménopause précoce, postménopaue, adénome hypophysaire. Taux abaissé: insuffisance ovarienne secondaire, insuffisance de l’hypophyse et de l’hypothalamus, insuffisance hypothalamique-hypophysaire due au prolactinome, adénome chromophobe, tension émotionelle, insuffisance ovarienne due a une hyper prolactinémie, anorexie nerveuse, diabète sucré, hypothyroïdie, maladie de Sheehan; inhibiteur de l’ovulation. Remarque: durant la post-ménopause et sous traitement aux oestrogènes des taux correspondant au premier tiers de la phase folliculaire sont recommandés. Hommes: Taux élevé: hypogonadisme testiculaire: syndrome de Klinefelter, cryptorchidie (ectopie testiculaire), atrophie testiculaire, dysfonction tubulaire. Taux abaissé: hypogonadisme hypophysaire-hypothalamique, insuffisance hypophysaire-hypothalamique. Facturation: N° pos (OFAS): 1331.00 Points tarifaires 17.10 261 Hormone lutéinisante, LH Sérum, 1 ml Norme: f < 1 an 1 – 12 ans 12 – 15 ans > 15 ans < 4.9 U/l < 2.2 U/l 1.0 – 11.0 U/l 1.8 – 13.4 U/l 15.6 – 78.9 U/l 0.7 – 19.4 U/l 1.0 – 15.0 U/l 10.8 – 61.4 U/l < 1.5 U/l < 4.8 U/l < 3.5 U/l < 8.2 U/l 1.5 – 9.2 U/l phase folliculaire pic – ovulatoire phase lutéale contraception hormonale ménopause grossesse m < 1 an 1 – 12 ans 12 – 18 ans > 18 ans Indiquer le jour du cycle L’hormone lutéinisante (LH) et l’hormone folliculostimulante (FSH) agissent en commun sur la maturation du follicule ovarien. La synthèse s’effectue dans l’antéhypophyse. La LH déclenche l’ovulation et la lutéinisation du follicule de l’ovaire, chez l’homme les cellules de Leydig des testicules sont stimulées. La LH accroît la production de stéroïdes dans l’ovaire et dans les testicules. Une augmentation de l’hormone périphérique entraîne une stimulation de la sécrétion de LH, par exemple dans l’induction de la puberté féminine et le déclenchement de la montée pré-ovulatoire de LH. Taux abaissé: Femmes: prise d’inhibiteurs d’ovulation, insuffisance ovarienne secondaire Hommes: insuffisance gonadique secondaire, hypogonadisme hypogonadotrope; apport exogène de testostérone Taux élevé: Femmes: insuffisance ovarienne primaire, pré-ovulation, syndrome de Stein-Leventhal (LH/FSH > 2) Hommes: insuffisance testiculaire primaire; hypogonadisme hypergonadotrope (XXY, Syndrome de Klinefelter). Remarque: sécrétion de LH (phase folliculaire: 90 minutes, phase lutéale: 3-6 heures) ; prélèvement pour ème ème ème ème jour ou le 19 ou 20 jour du cycle; un diagnostic (par ex. rapport LH/FSH) seulement entre le 3 -5 pour fixer le moment de l’ovulation: milieu du cycle. Facturation: N° pos (OFAS): 1542.00 Points tarifaires 14.80 Hormones hypophysaires ACTH (hormone adrénocorticotropique) ADH (hormone antidiurétique, vasopressine) LH, FSH Prolactine IGF-1 STH (HGH, hormone de la croissance) TSH (hormone thyréotropique) 4130 HPA-1a, autoanticorps, Aac anti-HPA-1a Sérum, 1 ml Norme: négatif Taux élevé: Thrombocytopénie allo-immune néonatale. Thrombopénie du nouveau-né qui se produit à cause du transfert à travers le placenta des alloanticorps maternels dirigés contre les antigènes des plaquettes humaines (HPA), que le bébé a hérité de son père. L'immunisation de la mère se produit contre les antigènes plaquettaires de l'enfant, qui sont absents dans les plaquettes de la mère. Dans la plupart des cas, les anticorps contre l'antigène plaquettaire HPA-1a sont dirigés contre la glycoprotéine IIIa. 1-2% de toutes les femmes enceintes sont HPA-1a négatif. 10% des femmes HPA-1a négatives enceintes d'un fœtus HPA-1a positif développent des anticorps. Après le transfert placentaire des anticorps se produit une thrombocytopénie chez les enfants. La thrombocytopénie néonatale alloimmune porte dans 1 sur 5000 nouveau-nés une tendance à saigner. 10% des enfants montrent des pétéchies. En partie, il a un saignement déjà intra-utérin, les hémorragies intracérébrales en particulier sont à craindre. Facturation: N° pos (OFAS): 1707.00 Points tarifaires 49.00 Répertoire des analyses labor team w ag 2125 89 HTLV 1 et 2 autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif HTVL est un rétrovirus et est associé à une leucémie lymphoïde T de l’adulte et une neuromyélopathie appelée "paraparésie spastique tropicale". Les foyers majeurs d’infection endémique sont localisé au sudouest du Japan, dans les Caraïbes, en Amérique latine et en Afrique tropicale. Facturation: N° pos (OFAS): 3109.00 Points tarifaires 66.00 Human Chorionic Gonadotropin, bêta HCG, HCG Sérum, 2 ml 200 Grossesse Norme: < 5 U/l pas de grossesse 172 Marqueur tumoral Norme: < 5 U/l L’HCG se compose de deux sous-unités non-covalentes inactives, appelés chaînes et . La sous-unité est identique à celles de FSH, LH et TSH et peut mener à des réactions croisées en cas de spécificité insuffisante du test. La -HCG est sécrétée dans le syncytiotrophoblaste et stimule la production de progestérone dans le corps jaune gravidique par l’intermédiaire de récepteurs dès la période d’implantation ème semaine de la grossesse. Ensuite le syncytiotrophoblaste remplit la fonction du corps jaune. jusqu’à la 8 La -HCG atteint des taux de 10 μ/l dans le sérum (sans insuffisance rénale) et dans l’urine, et de 20 μ/l environ 10 à 12 jours après la conception. Ceci est aussi valable pour la fertilisation in-vitro. Au cours de la stimulation du corps jaune le taux de -HCG dans le sérum augmente nettement après l’implantation et pendant les sept premières semaines. Le taux double tous les deux jours. La montée maximale a lieu entre ème ème et la 11 semaine. Le maximum est atteint à la fin du premier trimestre, le taux décroît au cours de la 9 la grossesse. Après l’accouchement la -HCG baisse au bout de 24 à 36 heures et n’est plus décelable après 11 à 17 jours. Par ailleurs les tumeurs testiculaires, placentaire et extragonadique produisent de l’HCG. Pour cette raison la β-HCG peut servir de marqueur tumoral. Grossesse Taux élevé: jumeaux; indication de trisomie 21 (avec détermination de l’AFP et de l’estriol, libre (E3, libre): voir AFP-plus. La persistance d’un taux élevé après un avortement spontané ou déclenché indique un avortement incomplet. Taux abaissé: début de grossesse perturbé, GEU. Marqueur tumoral Taux élevé: mole hydatiforme, choriocarcinome, choriocarcinome testiculaire, tératocarcinome, séminome (15%), carcinome du colon, des bronches, de l’ovaire et du sein. Facturation: N° pos (OFAS): 1425.00 Points tarifaires 17.50 2085 Hydrochlorothiazide Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 50 – 150 g/l Diurétique Facturation: N° pos (OFAS): 1578.00 Points tarifaires 86.00 Hydromorphone 4973 Sérum, 2 ml 4988 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: sérum urines 5.0 – 15.0 g/l négatif Analgésique opioïde Facturation: N° pos (OFAS): 1683.00 2031 Points tarifaires 110.00 Hydroxybutyrate, Acide bêta-hydroxybutyrique Sérum, 1 ml Norme: voir rapport Corps cétonique, produit de façon accrue dans les acidoses métaboliques. Taux élevé: cétoacidoses diabétiques, alcooliques, lactatacidose, insuffisance rénale, perte HCO3 (diarrhée), intoxications. Facturation: prix sur demande 2014 Hydroxybutyrate deshydrogénase, α-, HBDH Sérum, 1 ml Norme: 72 – 182 U/l HDBH correspond à l’isoenzyme LDH 1, voir aussi LDH. Taux élevé: après infarctus (ne monte qu’après 18-20 heures), anémie hémolytique, remplacement de valvule cardiaque (hémolyse mécanique intravasculaire) Facturation: N° pos (OFAS): 1518.00 Points tarifaires 2.50 2618 Hydroxy-Désoxyguanosine Urines congelé, 1 ml Norme: 0.1 – 3.5 mol / mol créatinine Facturation: N° pos (OFAS): 1422.00 Points tarifaires 30.00 716 Hydroxypregnénolone, 17Sérum, 2 ml Norme: nouveau-né prépubaire > 18 ans 1.5 – 25.0 nmol/l 0.3 – 5.7 nmol/l 0.9 – 10.5 nmol/l Répertoire des analyses labor team w ag 90 La 17-hydroxypregnénolone est un produit intermédiaire de la synthèse de la DHEA et de l’androstendiol issu de la pregnénolone. Des valeurs élevées apparaissent dans la forme très rare du syndrome adrénogénital provoqué par un déficit en 3-bêta-hydroxystéroïde déshydrogénase. Taux élevé: syndrome adrénogénital avec déficit en 3-bêta-hydroxystéroïde déshydrogénase (avec élévation simultanée de la pregnénolone et de la DHEA). Facturation: N° pos (OFAS): 1617.00 Points tarifaires 61.00 264 Hydroxyprogestérone, progestérone, 17- 17-, OH progestérone, 17-, Alpha-OH Sérum, 2 ml Indiquer le jour du cycle Norme: < 3 jours accouchement prématuré 3.76 – 25.5 nmol/l < 3 jours nouveau-né 0.79 – 17.2 nmol/l f 3 – 30 jours 0.21 – 3.21 nmol/l 30 jours – 5 mois 0.39 – 3.21 nmol/l 5 mois – 3 ans < 6.49 nmol/l 3 – 6 ans < 8.45 nmol/l 6 – 9 ans < 2.18 nmol/l 9 – 12 ans < 3.94 nmol/l 12 – 15 ans 0.27 – 6.30 nmol/l 15 – 17 ans < 5.42 nmol/l > 17 ans < 6.27 nmol/l m 3 jours – 2 mois < 6.06 nmol/l 2 – 5 mois 0.09 – 2.73 nmol/l 5 mois – 3 ans < 5.51 nmol/l 3 – 6 ans < 6.24 nmol/l 6 – 9 ans < 1.93 nmol/l 9 – 12 ans < 2.42 nmol/l 12 – 15 ans 0.58 – 4.24 nmol/l 15 – 17 ans 0.73 – 5.82 nmol/l > 17 ans < 4.21 nmol/l L’hydroxyprogestérone est synthétisée directement à partir de la progestérone ou indirectement à partir de 17α-OH-pregnolon. En tant que produit intermédiaire dans la synthèse des glucocorticoïdes et des hormones sexuelles l’hydroxyprogestérone peut se bloquer si des enzymes telles que les hydroxylases manquent. La production a lieu dans la corticosurrénale, les ovaires et le corps jaune. Taux élevé: syndrome adrénogénital, hyperplasie corticosurrénale. Remarque: rythme circadien (prise de sang le matin entre 8 et 10 heures), prise de sang dans la première partie du cycle. Facturation: N° pos (OFAS): 1002.00 Points tarifaires 68.00 Hydroxyproline Remarque: en raison de fluctuations du métabolisme de l’hydroxyproline dues à l’alimentation il vaut mieux doser la désoxypyridinoline ou encore le collagène-I-télopeptide. 4317 Hydroxyzine (Atarax®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 30.0 – 100 g/l Antidépresseur Facturation: N° pos (OFAS): 1065.00 Points tarifaires 140.00 Hypolipémiant, traitement, indications Indication de traitement hypolipémiant médicamenteux Femmes Préménopause Facteur risque* (1) Hommes,femmes Postménopause Facteur risque* Critères Cholestérol total C total/C LDL Cholestérol LDL (mmol/l) (mmol/l) 0 ou 1* 0* > 8.0 > 6.5 > 5.0 >2* > 1* > 6.5 > 5.0 > 4.0 En général 2 critères sur trois des critères lipidiques doivent être respectés en cas de présence de facteurs de risque. Au moins 2 ou 3 dosages de lipides sont nécessaires avant de décider d’un traitement et de déterminer la situation de départ. *Facteurs de risques: antécédents familiaux de cardiopathie coronarienne (chez les femmes parentes au premier degré <65 ans ou les hommes <55 ans), âge (surtout pour les hommes > 50 ans et les femmes >60 2 ans), tabagisme, hypertension, adiposité (IMC >30 kg/m ), hypertriglycéridémie (>2.0 mmol/l), manque d’activité physique (diabète sucré voir prévention secondaire). Prévention secondaire ou diabète sucré* Patients avec Cholestérol total (mmol/l) Critères C total/C LDL Cholestérol LDL (mmol/l) Cardiopathie coronarienne Athérosclérose > 5.0 > 5.0 > 3.0 Diabète sucré* (prévention primaire et secondaire) En général 2 critères sur trois des critères lipidiques doivent être respectés en cas de présence de facteurs de risque. Répertoire des analyses labor team w ag 91 Au moins 2 ou 3 dosages de lipides sont nécessaires avant de décider d’un traitement et de déterminer la situation de départ. (1) Recommandation du groupe de travail « Groupe de travail lipides et athérosclérose » de la société de cardiologie suisse, 1999. 2033 Hypophyse, autoanticorps, Aac anti-hypophyse Sérum, 2 ml Norme: négatif Les autoanticorps sont dirigés contre les cellules du lobe antérieur de l’hypophyse et sont décelés en cas d’une insuffisance hypophysaire. Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 I 382 IA-2, autoanticorps, Aac anti-IA-2, Tyrosine phosphatase IA-2 Sérum, 2 ml Norme: négatif Les autoanticorps contre IA-2 sont dirigés contre les polypeptides des cellules des îlots pancréatiques. Le dosage de ces anticorps peut servir à évaluer le risque de diabète type I. En cas d’une hyperglycémie, les titres atteignent un taux très élevé. Un taux élevé indique un risque accru de diabète de type I. Taux élevé: diabète type I (au moment de la manifestation), les parents proches des personnes atteintes de diabète type I sont exposées à un risque accru de diabète; 1% des personnes normales. Remarque: meilleur diagnostic avec les autoanticorps GAD II. Facturation: N° pos (OFAS): 1134.00 Points tarifaires 52.00 2281 Ibuprofen (Brufen®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 15 – 30 mg/l Antirheumatique non-stéroïdale Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 3164 IgE, autoanticorps, Aac anti-IgE Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 3165 voir rapport N° pos (OFAS): 1114.00 Points tarifaires 52.00 IgE récepteur, autoanticorps, Aac anti-IgE récepteur Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 2036 Points tarifaires 86.00 < 12.5 U/ml N° pos (OFAS): 1114.00 Points tarifaires 52.00 Imipramine (Tofranil®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 50 – 150 g/l toxique > 1000 g/l Antidépresseur tricyclique. La désimipramine est un métabolite doté d’une efficacité thérapeutique. La demivie de l’imipramine est de 9-20 heures, celle de la désimipramine de 12 à 77 heures. Dans le traitement des psychoses l’imipramine est un médicament antidépresseur plutôt que neuroleptique. En cas de forte dose des effets sympatholytiques apparaissent (troubles orthostatiques, tachycardies). Caractéristiques anticholinergique : sécheresse de la bouche, troubles de la miction, états délirants, augmentation de la pression oculaire interne. Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 Points tarifaires 86.00 151 Immunglobuline A, IgA Sérum, 1 ml Norme: < 6 mois 0.05 – 0.60 g/l 6 mois – 1 an 0.10 – 0.90 g/l 1 – 2 ans 0.20 – 1.45 g/l 2 – 6 ans 0.30 – 2.20 g/l 6 – 18 ans 0.45 – 3.20 g/l > 18 ans 0.70 – 4.00 g/l IgA existe à 90% sous forme monomère, à 10% sous forme polymère. Elle est produite avec retard après la naissance. Les taux adultes sont atteints à partir de 16 ans. Sa fonction exacte n’est pas totalement définie. Elle active le complément et assume une fonction d’anticorps. Taux élevé: cirrhose hépatique due à l’alcool, plasmocytome IgA; lymphome cutanés, affections associées au VIH. Taux abaissé: déficience cellule B, carence en IgA (incidence 1 :700, se manifestant par des infections des muqueuses, association avec une affection autoimmune (par ex. LED, arthrite rhumatismale, maladie coeliaque), atopies, affections malignes lymphopro-liférantes systémiques, et néoplasies gastro-intestinales. Est combiné assez souvent à des déficiences des sous-groupes d’IgG (IgG1 en hausse compensatoire) et à des troubles de la synthèse de l’IgE. Remarque: pour mettre en évidence une maladie coeliaque (anticorps de la gliadine, autoanticorps de l’endomysium, anticorps de la transglutaminase) il faut doser l’IgA dans le sérum car une carence d’IgA est souvent liée à une maladie coeliaque. Beaucoup de malades souffrant d’une carence IgA n’ont pas de manifestations cliniques. Facturation: N° pos (OFAS): 1441.00 Points tarifaires 6.20 3338 Immunglobuline A1, Immunglobuline A2, IgA1, IgA2 Sérum, 1 ml Norme: Facturation: IgA1 60 – 294 mg/dl IgA2 6 – 61 mg/dl N° pos (OFAS): 1441.00 (2x) Points tarifaires 12.40 Répertoire des analyses labor team w ag 92 154 Immunglobuline D, IgD Sérum, 1 ml Norme: < 100 U/l La répartition de l’IgD correspond à celle de l’IgM. Sa fonction exacte n’est pas connue. Taux élevé: plasmocytome IgD, syndrome hyper IgD Facturation: N° pos (OFAS): 1442.00 Points tarifaires 120.00 161 Immunglobuline E, IgE Sérum, 1 ml Norme: < 42 jours < 0.70 kU/l 41 jours – 1 an < 7 kU/l 1 – 4 ans < 24 kU/l 4 – 7 ans < 46 kU/l > 7 ans < 100 kU/l Taux élevé: allergies (asthme extrinsèque, neurodermite, rhinite allergique, urticaire), affections parasitaires, syndrome hyper IgE (syndrome de Hiob, lazy leucocyte syndrome, associé à des infections à staphylocoques de la peau sans signes d’inflammation et à des pneumonies), aspergillose bronchopulmonaire, plasmocytome IgE (très rare), déficiences des cellules T, abus de nicotine. Remarque: une IgE normale n’exclut pas l’atopie. Le dosage s’effectue avec le dépistage par inhalation. Pour l’IgE spécifique des allergènes, voir allergènes. Facturation: N° pos (OFAS): 1443.00, 1446.00 Points tarifaires 53.50 3292 Immunité cellulaire Sang EDTA, 4 ml (n’envoyer que lundi à jeudi) stabilité à température ambiante pendant 24 heures, à 4° jusqu’à 48 heures. Mettre le sang au réfrigérateur avant son expédition. Eviter d’envoyer des échantillons durant le week-end. Les échantillons ne doivent pas entrer en contact avec les capillaires QBC®. Si une analyse QBC® est effectuée au cabinet médical, prendre à cet effet un peu de sang et le verser dans un second tube ou prélever deux tubes EDTA. norme: voir rapport Soupçon d’un déficit immunitaire primaire ou acquis, contrôle de la thérapie aux immunomodulants, aux cytostatiques, à la cortisone, radiothérapie. Dosages des cellules : CD3+ Lymphocytes T, ca. 75% des lymphocytes dans le sang) CD4+ Lymphocytes T qui interagissent avec le récepteur cellulaire MHC II CD8+ Lymphocytes T qui interagissent avec le récepteur cellulaire MHC I DR+ Lymphocytes T activés CD19+ Lymphocytes B, immunité humorale CD55+ Natural Killer Cells (NK cells), immunité non-spécifique Interprétation détaillée numéros de cellules CD4 (VIH): voir typage lymphocytaire Facturation: N° pos (OFAS): 1372.00, 1532.00, 1523.00, 1524.00(5x), 2910.00 Points tarifaires 242.30 258 Immunocomplexes circulants, Antigène-anticorps, complexes, ICC, CIC Sérum, 2 ml Norme: < 7.6 mg/l Les complexes immuns circulants sont des agrégats d’anticorps antigènes en telles quantités qu’ils ne peuvent plus être décomposés suffisamment par le système phagocytaire et qui sont mis en évidence dans le sérum. Les immunocomplexes activent le complément. Lorsque des immunocomplexes sont stockés et que le système du complément est activé, des altérations peuvent survenir dans les organes. On constate la présence d’immunocomplexes circulants aussi chez les personnes en bonne santé si bien qu’un dosage unique ne peut permettre une évaluation que si les symptômes cliniques sont connus. Des immunocomplexes persistants signalent une maladie chronique de base. Taux élevé: maladies autoimmunes (LE, arthrite rhumatismale, syndrome de Sjögren), vasculites, tumeurs malignes; immunocomplexes post- et parainfectieux (endocardite infectieuse, infections méningées et à gonocoques, syphilis), néphropathie, IgG, glomérulonéphrite, hépatites chroniques, fibrose kystique, purpura de Schönlein-Henoch. Remarque: un dosage unique ne permet pas le diagnostic ; approprié pour suivre l’évolution et le traitement de la maladie. Facturation: N° pos (OFAS): 1463.00 Points tarifaires 72.00 Immunofixation Dans le cas d’une prolifération d’un ou plusieurs clones plasmocytaires, les immunoglobulines sont produites en quantité excessive: molécules complètes (chaîne lourde et légère), ou incomplètes (chaînes lourdes, chaînes légères (protéines de Bence-Jones)). Lors du premier examen médical une électrophorèse des protéines est effectuée. En cas de suspicion d’une gammapathie mono-oligo-clonale (protéine M, irrégularités) il est recommandé de recourir à l’immunofixation permettant de classifier et typer une gammopathie monoclonale. Myélome multiple (plasmocytome):IgG (60%), IgA (18%), chaînes légères (kappa, lambda); rarement IgD,IgE M. de Waldström: IgM monoclonale Autres: affections lymphoprolifératives, cryoglobulinémie, amyloïdose, gammapathie monoclonale transitoire. MGUS (Gammopathie monoclonale non spécifique): en général classe IgG, pas de protéinurie de BenceJones, frottis de moelle osseuse < 10%, cellules plasmatiques, microglobuline 2 normale, pas d’ostéolyse, pas d’anémie, calcium normal, pas d’hypogammaglobulinémie. N.B. transformation fréquente en myélome multiple. Contrôles tous les 3 à 6 mois (électrophorèse des protéines, microglobuline 2) Répertoire des analyses labor team w ag 057 93 Immunofixation, sérum Sérum, 1 ml Norme: voir rapport Remarque: incl. albumine, électrophorèse des protéines sériques, IgA, IgG, IgM Facturation: Points tarifaires 105.10 532 Immunofixation, urines, Bence-Jones, protéine de Urines, 10 ml Sert à caractériser une protéinurie: glomérulaire sélective: albumine, transferrine (néphropathie diabétique, glomérulonéphrite « minimal change ») glomérulaire non sélective: IgG, albumine (diabète, néphropathie, hyperten- sion, glomérulonéphrites, effort physique, fièvre, protéinurie orthostatique) tubulaire: microglobuline 1 (pyélonéphrite, syndrome de Fanconi, fatigue physique) mixte (tubulaire et glomérulaire): albumine, microglobuline 1, IgG, transferrine myelome multiple (plasmocytome) Bence-Jones (/): Remarque: incl. protéines urinaires, créatinine urinaire Facturation: Points tarifaires 108.50 Immunoglobuline G, IgG 152 Sérum, 1 ml 532 Urines, 10 ml: voir immunofixation urinaire Norme: 3.90 – 17.50 g/l 2.00 – 6.80 g/l 2.20 – 9.50 g/l 4.70 – 12.30 g/l 5.40 – 14.30 g/l 6.30 – 15.60 g/l 7.00 – 16.00 g/l urines < 3.7 mg/l 0.8 – 5.7 mg/g créatinine Les IgG sont les anticorps secondaires lors d’une primoinfection et les anticorps primaires lors d’une réinfection. 4 sous-groupes (G1 - G4): s’y reporter. sérum: Taux élevé: plasmocytome IgG, affections autoimmunes, infections, hépatite, sclérose en plaque (IgG élevée dans le liquide céphalorachidien, mise en évidence de bandes oligoclonales). Taux abaissé: hypogammaglobulinémie (taux élevé d’infection) Urines: Taux élevé: dans le cas d’une albuminurie de plus de 100mg/l le quotient de l’IgG et de l’albumine peut donner une indication sur l’origine de la protéinurie: Quotient IgG/albumine < 0.03: protéinurie glomérulaire sélective ( changement minimum néphrite, stades précoces de glomérulonéphrites) Quotient IgG/albumine > 0.03 (élimination élevée d’IgG) : protéinurie glomérulaire non sélective (néphropathie diabétique, glomérulonéphrites, fatigue physique, fièvre, protéinurie orthostatique). Remarque voir aussi immunofixation dans l’urine, voir aussi sous-groupes d’IgG Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1451.00 Points tarifaires 6.20 138 sérum < 30 jours 30 jours – 4 mois 4 mois – 1 an 1 – 2 ans 2 – 6 ans 6 – 18 ans > 18 ans Immunoglobuline G, sous-classes de, IgG, sous-classes de Sérum, 1 ml Norme: < 6 mois 6 – 12 mois 12 – 18 mois 18 mois – 2 ans 2 – 3 ans 3 – 4 ans 4 – 6 ans 6 – 9 ans IgG1 IgG2 IgG3 IgG4 IgG1 IgG2 IgG3 IgG4 IgG1 IgG2 IgG3 IgG4 IgG1 IgG2 IgG3 IgG4 IgG1 IgG2 IgG3 IgG4 IgG1 IgG2 IgG3 IgG4 IgG1 IgG2 IgG3 IgG4 IgG1 IgG2 IgG3 1.50 – 7.90 g/l 0.36 – 1.40 g/l 0.09 – 0.86 g/l < 0.46 g/l 1.70 – 5.80 g/l 0.26 – 1.30 g/l 0.10 – 0.92 g/l < 0.37 g/l 3.20 – 9.20 g/l 0.26 – 1.50 g/l 0.12 – 0.88 g/l < 0.37 g/l 2.60 – 7.80 g/l 0.42 – 2.20 g/l 0.11 – 0.97 g/l 0.02 – 0.75 g/l 2.70 – 9.40 g/l 0.44 – 1.90 g/l 0.09 – 0.63 g/l 0.02 – 0.59 g/l 2.80 – 13.70 g/l 0.44 – 3.00 g/l 0.13 – 1.16 g/l < 1.14 g/l 3.80 – 11.70 g/l 0.73 – 2.90 g/l 0.13 – 0.75 g/l 0.01 – 1.16 g/l 4.20 – 9.90 g/l 0.63 – 3.50 g/l 0.17 – 0.88 g/l Répertoire des analyses labor team w ag 94 IgG4 0.01 – 1.21 g/l IgG1 3.60 – 11.20 g/l IgG2 0.89 – 4.40 g/l IgG3 0.23 – 0.83 g/l IgG4 0.05 – 1.56 g/l 12 – 18 ans IgG1 3.90 – 10.00 g/l IgG2 1.02 – 4.50 g/l IgG3 0.14 – 1.02 g/l IgG4 0.06 – 1.86 g/l > 18 ans IgG1 4.90 – 11.40 g/l IgG2 1.50 – 6.40 g/l IgG3 0.11 – 0.85 g/l IgG4 0.03 – 2.00 g/l L’immunoglobuline G (IgG) ne représente pas une classe homogène d’immunoglobuline, mais se compose de quatre sous-groupes différents du point de vue de la structure et de la fonction. Les taux des sousgroupes dans le sérum sont partiellement déterminés génétiquement, de plus leur synthèse est régulée selon le stimulant antigène par les cellules T. IgG1 et IgG3 sont surtout dirigées contre les antigènes protéiniques des virus et bactéries, les antigènes polysaccharidiques, par ex. des bactéries encapsulées, génèrent par contre une réponse de l’IgG2. Les anticorps IgG4 se trouvent surtout lors d’une stimulation chronique d’antigène (p.e. parasitoses) et d’hyposensibilisation aux allergènes. L’IgG1 et l’IgG3 transmettent par la voie classique l’activation du complément et se lient aux cellules neutrophiles et mononucléaires, l’IgG4 se lie aux mastocytes et aux leucocytes basophiles. Les hausses isolées de taux dans les sous-groupes d’IgG ne se manifestent pas forcément par une hausse de l’IgG totale. IgG1 Taux élevé: affections autoimmunes Taux abaissé: syndrome néphrotique, purpura Schönlein-Henoch IgG2 Taux élevé: sans signification Taux abaissé: déficience de sous-groupe en cas d’affections bactériennes; souvent lié à une carence en IgG4 IgG3 Taux élevé: sans signification Taux abaissé: carence fréquente de sous-groupe chez les adultes, infections à récidive des voies respiratoires. IgG4 Taux élevé: allergies, infections chroniques ou parasitaires Taux abaissé: affections bronchopulmonaires Facturation: N° pos (OFAS): 1449.00 Points tarifaires 96.00 9 – 12 ans 153 Immunoglobuline M, IgM Sérum, 1 ml Norme: < 6 mois 0.06 – 1.00 g/l 6 mois – 1 an 0.30 – 1.50 g/l 1 – 6 ans 0.40 – 2.10 g/l 6 – 18 ans 0.45 – 2.60 g/l > 18 ans 0.40 – 2.80 g/l L’IgM est l’immunoglobuline de la réponse immunitaire primaire. Elle protège l’organisme des infections grâce à l’agglutination des pathogènes et en activant le système complémentaire. Taux élevé: infections aiguës, cirrhose biliaire primaire, maladie de Waldenström Facturation: N° pos (OFAS): 1457.00 Points tarifaires 6.20 3291 Immunophénotypage, Maladie Non-Hodgkin Sang EDTA, 8 ml (n’envoyer que lunedi à mercredi) stabilité à température ambiante pendant 24 heures, à 4° jusqu’à 48 heures. Mettre le sang au réfrigérateur avant son expédition. Eviter d’envoyer des échantillons durant le week-end. Les échantillons ne doivent pas entrer en contact avec les capillaires QBC®. Si une analyse QBC® est effectuée au cabinet médical, prendre à cet effet un peu de sang et le verser dans un second tube ou prélever deux tubes EDTA. Norme: voir rapport Soupçon de la maladie Non-Hodgkin (l’évolution leucémique) dans le sang périphérique. Interprétation détaillée numéros de cellules CD4 (VIH): voir typage lymphocytaire Facturation: N° pos (OFAS): 1372.00, 1532.00, 1523.00, 1524.00 (16x), 2910.00 Points tarifaires 440.30 2035 Imunglobuline A, IgA sécrétoire Selles natives Norme: 50 – 200 mg/100g L’IgA sécrétoire est secrétée par les cellules plasmatiques, indépendamment de l’IgA du sérum, situées dans la lamina propria des muqueuses. L’IgA est émise dans les sécrétions telles que salive, larmes, colostrum, sécrétion nasale, sécrétion bronchique, lait maternel, sécrétions gastro-intestinales. Elle fixe les microorganismes sur les muqueuses et active le système complémentaire et les réactions inflammatoires. Le dosage de la concentration du sIgA dans les selles reflète un aspect de la défense des muqueuses intestinales. Taux abaissé: infections fréquentes des muqueuses, atopies, affections autoimmunes. Taux élevé: Activité augmentée du système immunitaire muqueux, inflammation locale de la muqueuse intestinale Facturation: N° pos (OFAS): 1440.00 Points tarifaires 12.40 2037 Indométacine (Indocid®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.3 – 2.5 mg/l Répertoire des analyses labor team w ag toxique cf analgétique Facturation: 95 > 4000 mg/l N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 115.00 Infections cardiaques, agents pathogènes Virus Coxsackie Virus Echo Virus Influenza Virus Parainfluenza Adénovirus Cytomégalovirus Virus de la rubéole Virus respiratoire syncytial Virus de la varicella Chlamydia Mycoplasma Borrelia Influenza, Grippe, Virus de l’influenza, Virus de la grippe Les virus de l’influenza font partie des orthomyxovirus (virus ARN) et sont répartis en trois groupes A, B et C. Le virus se transmet par aérosols et se manifeste au bout de 1 à 5 jours d’incubation sous forme de refroidissement avec les symptômes classiques tels que fièvre, rhume, maux de tête, courbatures, toux etc. Chez les nouveau-nés, les nourrissons et les personnes âgées on observe des manifestations graves avec atteinte pulmonaire et cardiaque, avec des complications telles que l’otite, la sinusite, la trachéite et la pneumonie. Par ailleurs, on peut observer aussi des myosites, des myocardites, des infections du système nerveux central (encéphalite post-grippale). Les infections de type C se développent en général sans manifestations cliniques. Le type A et B sont mis en évidence avec des titres élevés dans le sérum quelques jours à peine après l’exposition et baissent ensuite en quelques semaines. Chez les petits enfants la recherche d’anticorps peut éventuellement se révéler négative même si une infection a eu lieu. 3788 Influenza A, H1N1, Grippe porcine Frottis nasopharyngien (set PCR) Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3120.00 2038 Influenza A, PCR Frottis nasopharyngien (set PCR) Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3120.00 480 < 1:32 N° pos (OFAS): 3113.00 (2x) Points tarifaires 84.00 Influenza B, PCR Frottis nasopharyngien (set PCR) Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3120.00 4157 Points tarifaires 180.00 Influenza A/B, anticorps Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 2039 Points tarifaires 180.00 Points tarifaires 180.00 Inhibine A Sérum, 1 ml Norme: au dessous de 15 ans aucune valeur de réference 1.8 – 17.3 ng/l 1.80 – 97.5 ng/l < 2.10 ng/l ménopause m < 2.00 ng/l Taux élevé: pendant la grossesse des niveaux élevés dans le sang maternel peuvent indiquer une trisomie 21 (syndrome de Down) de l'enfant. Facturation: N° pos (OFAS): 1753.00 Points tarifaires 42.00 2457 f < 15 ans 15 – 45 ans 45 – 50 ans > 50 ans Inhibine B Sérum, 1 ml Norme: f < 7 ng/l postménopause 10 – 200 ng/l prémenopause m 60 – 260 ng/l Chez la femme: L’inhibine B, chez la femme non enceinte, est produite majoritairement par les cellules granuleuses des ovaires. Elle agit directement sur l’hypophyse pour inhiber la sécrétion de FSH. La chute du taux d’inhibine B est la principale cause de l’augmentation du taux de FSH pendant la préménopause. Le dosage de l’inhibine B permet donc d’évaluer la réserve ovarienne et la probabilité d'une grossesse menée à terme. Elle est directement produite par les follicules en maturation et donc, contrairement à la FSH hypophysaire, elle fournit une indication directe du nombre de follicules en cours de maturation. Par ailleurs, l’inhibine B indique l’épuisement de la réserve ovarienne plus tôt que la FSH. Chez l’homme: l’inhibine B représente chez l’homme un signe de rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de la FSH (cellules de Sertoli). La concentration sérique d’inhibine B est le reflet de la qualité de la spermatogenèse. Dans tous les troubles fonctionnels des testicules, y compris l’hypogonadisme hypogonadotrope , la concentration sérique d’inhibine descend en dessous de 100 ng/l. inhibine est également un bon indicateur de l’endommagement de l’épithélium germinatif après l’irradiation du testicule et s’utilise comme facteur pronostique de la reprise de la spermatogenèse. Le dosage combiné de la FSH, de la LH et de l’inhibine B permet une évaluation de la fonction testiculaire nettement améliorée par rapport Répertoire des analyses labor team w ag 96 au seul dosage de la FSH et de la LH. Remarque : le dosage de l’inhibine B doit être effectué chez la femme au 5e jour du cycle (comme l’estradiol, l’inhibine B varie fortement au cours du cycle menstruel). Facturation: N° pos (OFAS): 1693.00 Points tarifaires 42.00 636 Inhibiteur de l'activateur du plasminogène Plasma citraté 1:10, congelé Norme: 0.30 – 3.50 kU/l Les inhibiteurs de l’activateur de plasminogène (PAI) inactivent tPA et l’urokinase par la formation de complexe. Il peut en résulter une activité fibrinolytique en baisse. Taux élevé: éventuellement associé avec une tendance à la thrombophilie veineuse et artérielle; nécroses tissulaires, réactions de phase aiguë. Taux abaissé: éventuellement lié à une tendance hémorragique. Facturation: N° pos (OFAS): 1606.00 Points tarifaires 52.00 135 Insuline Sérum, 1 ml Norme: 25 – 186 pmol/l L’insuline est une hormone polypeptide, constituée de deux chaînes A et B non identiques liées ensemble par deux ponts disulfures. L’insuline est produite dans les cellules béta du pancréas à partir de son précurseur, la pro-insuline. Dans la pro-insuline les chaînes A et B sont liées entre elles par une chaîne de peptides, appelée peptide C. L’insuline et le peptide C sont stockées dans les granules sécrétrices des îlots pancréatiques et libérés dans le sang. L’insuline a une demi-vie de 5 minutes seulement. La demi-vie de la pro-insuline et du peptide C sont nettement plus longues. C’est pourquoi le dosage des peptides C permet d’établir le diagnostic le plus fiable. Taux élevé: insulinome, hypoglycémie factice par insuline exogène, diabète type II Taux abaissé: diabète type I Remarque: voir aussi C peptide Facturation: N° pos (OFAS): 1471.00 Points tarifaires 21.00 380 Insuline, autoanticorps, Aac anti-insuline, IAA Sérum, 2 ml Norme: négatif Les anticorps contre l’insuline peuvent apparaître dans la phase prédiabétique ou durant la manifestation d’un diabète sucré de type I. Ils réagissent à l’insuline humaine mais une réaction croisée existe aussi pour d’autres espèces. Les anticorps jouent le rôle de marqueur pour le diagnostic du diabète (étroitement associés aux autoanticorps des îlots pancréatiques dans le développement du diabète sucré de type I). Taux élevé: diabète type I au moment de la manifestation (p. ex. dans l’enfance). Facturation: N° pos (OFAS): 1136.00 Points tarifaires 52.00 379 Insuline, anticorps Sérum, 2 ml Norme: négatif Anticorps dirigés contre l’insuline exogène peuvent être la raison d’une résistance à l’insuline. Ces anticorps n’ont pas une valeur prédicitve ou diagnostique pour le diabète sucré. Facturation: N° pos (OFAS): 1136.00 Points tarifaires 52.00 134 Insuline-like Growth-Factor 1, IGF-1, Somatomédine C, Sm-C Sérum, 1 ml Norme: f < 6 ans 3.30 – 33.9 nmol/l 6 – 9 ans 16.9 – 62.0 nmol/l 9 – 12 ans 15.2 – 100.7 nmol/l 12 – 16 ans 34.1 – 143.2 nmol/l 16 – 20 ans 24.0 – 94.8 nmol/l 20 – 40 ans 14.6 – 58.8 nmol/l > 40 ans 18.5 – 49.6 nmol/l m < 6 ans 3.30 – 33.9 nmol/l 6 – 9 ans 10.0 – 57.1 nmol/l 9 – 12 ans 14.3 – 73.8 nmol/l 12 – 16 ans 26.4 – 125.0 nmol/l 16 – 20 ans 23.6 – 109.9 nmol/l 20 – 40 ans 10.8 – 49.4 nmol/l > 40 ans 6.5 – 38.2 nmol/l La somatomédine C (SMC) transmet les effets de la somatotrophine (STH) sur la croissance et la maturation. La synthèse s’effectue surtout dans le foie. Elle influence surtout la croissance durant la phase anabolique de la puberté. Lors de processus pathologiques, par exemple, des carences en nutriments, la somatomédine ralentit la croissance pour favoriser les fonctions indispensables à la vie. La sécrétion est stimulée par l’hormone hypothalamique GHRH et freinée par la somatostatine. Au contraire de la GH sécrétée la nuit, la SMC n’est pas soumise à un rythme. La SMC a d’autre part un effet anti-insuline. Taux élevé: gigantisme hypophysaire des enfants, acromégalie chez les adultes, tumeurs cérébrales extrahypothalamiques (craniopharyngiome, histiocytose X, gliomes, hamartomes, adénomes), adiposité, grossesse. Taux abaissé: nanisme hypothalamique hypophysaire, insuffisance hypophysaire (congénitale ou acquise), anorexie nerveuse (taux élevé de STH), fatigue physique, jeûne (chute de SMC après environ 10 jours), âge, malformations, indications, postinfection, posttraumatisme, après rayonnements système nerveux central, repas riches en hydrates de carbone, malabsorption (maladie coeliaque), diabète, maladies chroniques inflammatoires, hypothyroïdie. Remarque: Le test de suppression de STH est le meilleur moyen de diagnostiquer la surproduction de STH (s’y reporter). Le dosage de IGFBP3 apporte des informations supplémentaires. Facturation: N° pos (OFAS): 1671.00 Points tarifaires 53.00 Répertoire des analyses labor team w ag 256 97 Insuline-like Growth Factor Binding Protein-3, IGFBP3 Sérum, 2 ml Norme: < 1 an 0.7 – 3.6 mg/l 1 – 2 ans 0.8 – 3.9 mg/l 2 – 3 ans 0.9 – 4.3 mg/l 3 – 4 ans 1.0 – 4.7 mg/l 4 – 5 ans 1.1 – 5.2 mg/l 5 – 6 ans 1.3 – 5.6 mg/l 6 – 7 ans 1.4 – 6.1 mg/l 7 – 8 ans 1.6 – 6.5 mg/l 8 – 9 ans 1.8 – 7.8 mg/l 9 – 10 ans 2.1 – 7.7 mg/l 10 – 11 ans 2.4 – 8.4 mg/l 11 – 12 ans 2.7 – 8.9 mg/l 12 – 13 ans 3.1 – 9.5 mg/l 13 – 16 ans 3.4 – 9.5 mg/l 16 – 17 ans 3.2 – 8.7 mg/l 17 – 18 ans 3.1 – 7.9 mg/l 18 – 19 ans 2.9 – 7.3 mg/l 19 – 20 ans 2.9 – 7.2 mg/l 20 – 25 ans 3.4 – 7.8 mg/l 25 – 30 ans 3.4 – 7.6 mg/l 30 – 40 ans 3.4 – 7.0 mg/l 40 – 60 ans 3.3 – 6.9 mg/l 60 – 65 ans 3.2 – 6.6 mg/l 65 – 70 ans 3.0 – 6.2 mg/l 70 – 75 ans 2.8 – 5.7 mg/l 75 – 80 ans 2.5 – 5.1 mg/l > 80 ans 2.2 – 4.5 mg/l Les IGBFBP-3 remplissent la fonction de protéines de transport, elles protègent l’organisme de l’effet hypoglycémique de la somatomédine et dirigent les effets biologiques de la somatomédine sur les cellules cibles. Le lieu principal de production de l’IGFBP-3 se trouve dans les ostéoblastes. L’hormone de croissance est un régulateur important de l’IGFBP-3. Le rythme circadien est peu prononcé et la lente dynamique du paramètre permet de dire que l’IGFBP-3 reflète la sécrétion de l’hormone de croissance sur plusieurs jours. C’est pourquoi un dosage unique est suffisant. Comme IGF-1, l’IGFBP-3 est fortement dépendant de l’âge, avec des taux bas chez les petits enfants et un pic au cours de la puberté. L’IGFBP-3 est particulièrement approprié pour distinguer avec une précision maximale les enfants de petite taille sans carence en hormone de croissance et ceux qui sont atteints d’une carence classique en hormone de croissance. Ceci ne vaut pour l’IGF-1 que pour les enfants âgés de plus de 8 ans, car chez les enfants plus jeunes le taux bas normal d’IGF-1 est un handicap par rapport à l’IGFBP-3. Taux élevé: acromégalie Taux abaissé: petite taille avec carence en hormone de croissance, ostéoporose Remarque: en cas de puberté précoce l’IGFBP-3 est normale en rapport avec l’âge osseux mais élevée en ce qui concerne l’âge chronologique. Facturation: N° pos (OFAS): 1473.00 Points tarifaires 60.00 2040 Interleukine-1, IL-1 Sérum, 1 ml Norme: Facturation: < 5.0 ng/l N° pos (OFAS): 1474.00 Points tarifaires 87.00 Interleukine-2, IL-2 L’interleukine-2 est détectable uniquement dans un delai maximum de deux heures après le prélèvement dans le sang périphérique.Selon les connaissances scientifiques, la quantité du récepteur de l’interleukine-2 mesurée dans les sang est en corrélation avec la quantité d’IL-2 formée dans le corps. 2042 Interleukine 2, récepteur soluble à l' Sérum, 1 ml Norme: 158 – 623 U/ml Taux élevé: SIDA, réaction de rejet après transplantation, infections virales, lymphomes, leucémies, relevé de l’activité des maladies autoimmunitaires. Remarque: le dosage permet surtout de suivre l’évolution des maladies citées. Contrôle du traitement à l’interféron de leucémie à tricholeucocytes. Facturation: N° pos (OFAS): 1474.00 Points tarifaires 87.00 2043 Interleukine-6, IL-6 Sérum, 1 ml Norme: < 5.9 ng/l L’interprétation du dosage del’IL-6 permet de reconnaître des infections dans leur stade précoce (surtout en néonatalogie). L’IL-6 stimule la synthèse de protéines de phase aiguë dans le foie. Taux élevé: infections ( la concentration dépend du degré de gravité de la maladie et de son pronostic). Facturation: N° pos (OFAS): 1474.00 Points tarifaires 87.00 2551 Intolérance au fructose, génétique Sang EDTA, 1 ml ou frottis muqueuse buccale (Set PCR) Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 2115.20 Points tarifaires 93.00 2581 Intolérance au fructose, test respiratoire Set test respiratoire Norme: basal N° art. M9350 < 20 ppm Répertoire des analyses labor team w ag 98 Facturation: 2430 après 30 minutes < 20 ppm après 1 heure < 20 ppm aprèse 2 heures < 20 ppm après 3 heures < 20 ppm N° pos (OFAS): 3433.00 Points tarifaires 220.00 Intolérance au lactose, génétique Sang EDTA, 1 ml ou frottis muqueuse buccale (Set PCR) Norme: négatif L'intolérance au lactose, incapacité de digérer le sucre du lait, touche en moyenne 20% de la population européenne. L'intolérance, sous sa forme héréditaire ou primaire représente 15% des cas, elle est causée par une diminution normale de l'activité de la lactase, ce qui se produit généralement dès la fin de la petite enfance. La recherche d'une constellation allèle du gène de la lactase (C/C -13910 5', introne 13, gène MCM6) permet de révéler la susceptibilité à l'intolérance au lactose. Facturation: N° pos (OFAS): 2115.08 Points tarifaires 93.00 2572 Intolérance au lactose, test respiratoire Set test respiratoire N° art. M9351 Norme: < 20 ppm Comme 5 à 10 % de la population appartiennent à la catégorie des « non-répondeurs », une intolérance au lactose peut être présente même si les résultats du test ne sont pas concluants. Dans ce cas, il est recommandé de procéder à une analyse de biologie moléculaire en recherchant par PCR le polymorphisme associé à l’intolérance au lactose (voir). Facturation: N° pos (OFAS): 3433.00 Points tarifaires 220.00 Iode 4392 Sérum, 1 ml 4393 Urines, 10 ml Norme: Facturation: 46 – 70 g/l 27 – 403 µg/24h 2.5 – 35.7 µg/mmol créatinine N° pos (OFAS): 1559.00 Points tarifaires 68.00 sérum urines Isoniazide (Rimifon®) 2044 Sérum, 2 ml 2054 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: sérum Tuberculostatique Facturation: sérum urines 5312 0.2 – 1.0 mg/l 1.5 – 10 mg/l > 20 mg/l N° pos (OFAS): 1060.00 N° pos (OFAS): 1559.00 Points tarifaires 115.00 Points tarifaires 68.00 Itraconazole Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.4 – 2.0 mg/l Antimycosique Facturation: N° pos (OFAS): 1076.00 J 2691 vallée pic toxique Points tarifaires 99.00 JAK2, mutation V617F Sang EDTA Norme: voir rapport L’existence d’une mutation ponctuelle (V616F) du gène de la Janus Kinase 2 (JAK2) peut être décelée chez plus de 90 à 95% des patients atteints de polycythémie et environ 50 à 60% des patients atteints de myélofibrose idiopathique chronique ou de thrombocythémie essentielle.C’est pourquoi cette mutation ponctuelle JAK2-V617F est un marqueur important dans le diagnostic des maladies myéloprolifératives chroniques à chromosome Philadelphie négatif. Facturation: N° pos (OFAS): 2115.20 (2x) Points tarifaires 186.00 321 Jo 1, autoanticorps, Aac anti-Jo 1 Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Les autoanticorps Jo-1 sont des autoanticorps cytoplasmatiques. Ils font partie des autoanticorps nucléaires extractibles. Taux élevé: polymyosite, dermatomyosite Remarque: voir aussi détection ENA-7 Facturation: N° pos (OFAS): 1139.00 Points tarifaires 21.00 K 2423 Kryptopyrrol Urines, 10 ml Norme: Facturation: < 150 g/l N° pos (OFAS): 1404.00 Points tarifaires 22.00 L 3950 Lacosamide (Vimpat®) Sérum, 1 ml Norme: Antiépileptique Facturation: 2.5 – 16.6 mg/l N° pos (OFAS): 1069.00 Points tarifaires 140.00 Répertoire des analyses labor team w ag 99 Lactate, Acide lactique 237 2750 2379 4250 201 Plasma NaF, 1 ml Urines, 10 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale) Liquide de ponction Liquide céphalorachidien 1 ml, dans tube NaF Prise de sang à partir d’une veine non comprimée ou comprimée au maximum 30 secondes, mettre environ 2 ml de sang dans un tube NaF. Centrifuger dans les deux heures à 3000 tours par minute durant environ 5 minutes, expédier le plasma décanté. Norme: plasma < 1 jour < 2.9 mmol/l nouveau-né > 1 jour < 2.20 mmol/l urines 160 – 860 µmol/24h liquide céphalorachidien < 2.4 mmol/l liquide de ponction 0.50 – 2.20 mmol/l Le lactate est un produit du métabolisme de glycolyse anaérobique. Les principaux producteurs de lactate sont les muscles au travail, les érythrocytes, le cerveau et la médullosurrénale. Les régulateurs de l’élimination du lactate sont le foie et le rein. Le foie transforme le lactate en pyruvate et le réintègre au métabolisme du glucose. Si la production du foie est insuffisante en raison d’un déficit en oxygène, il couvre une partie de la consommation d’énergie par la glycolyse anaérobe. Il passe donc d’utilisateur à producteur de lactate. Cette situation se manifeste par une montée disporportionnée de la concentration de lactate dans le plasma. Avec la détermination du lactate dans le LCR il est recommandé d’effectuer la détermination du lactate dans le plasma. Plasma: Taux élevé: hypoxie, arrêt cardio-vasculaire, choc, activité physique, forte dose d’insuline, intoxication (méthanol, glycol d’éthylène, salicylates), hyperventilation, intoxication à l’alcool, état postopératoire, détresse fœtale pendant la naissance; intoxication au CO; maladies métaboliques, syndrome aigu d’ischémie (extrémités, mésentère). Liquide céphalorachidien: Taux élevé: méningite, ischémie, crise d’épilepsie. Facturation: N° pos (OFAS): 1517.00 Points tarifaires 23.00 Lactate-deshydrogénase, LDH Sérum, 1 ml Norme: < 10 jours < 2000 U/l 10 jours – 2 ans < 430 U/l 2 – 12 ans < 300 U/l > 12 ans < 232 U/l L’activité mesurable dans le sérum de LDH se compose des diverses activités de 5 isoenzymes. L’isoenzyme LDH 1 est mesurable à part sous forme de déshydrogénase d’hydroxybutyrate (HBDH). La LDH est une enzyme cytoplasmatique se trouvant dans tous les tissus. La concentration de LDH est 360 fois plus forte dans les érythrocytes que dans le sérum. Etant donné son omniprésence il n’est pas possible d’effectuer une déduction pour un certain organe à partir de l’augementation du taux de la LDH totale. La répartition électrophorétique en 5 isoenzymes permet une classification. Taux élevé: infarctus cardiaque (ayant eu lieu plusieurs jours auparavant), myocardite, troubles du rythme cardiaque, cathétérisation du cœur, remplacement d valvule cardiaque, embolie pulmonaire, détérioration du foie à la suite d’une intoxication (champignons) ou hypoxie, hépatite, dystrophie musculaire ( pour le type de Duchenne des années avant l’apparition des symptômes cliniques), traumatismes musculaires, dermatomyosite, polymyosite, anémies hémolytiques, anémie mégaloblastique, thrombocythémie, maladies myéloprolifératives, tumeurs malignes (marqueur tumoral non spécifique permettant le contrôle), infarctus rénal, VIH, EBV. Remarque: une hémolyse donne des taux faussement élevés, il en est de même quand on attend trop longtemps avant de centrifuger et quand on expédie un prélèvement de sang complet. voir aussi HBDH Facturation: N° pos (OFAS): 1518.00 Points tarifaires 2.50 44120 Lactate-deshydrogénase, isoenzymes, LDH1-5 Sérum, 2 ml Norme: LDH 1 20.0 – 33.0 % LDH 2 28.0 – 40.0 % LDH 3 18.0 – 30.0 % LDH 4 6.0 – 16.0 % LDH 5 2.0 – 13.0 % Les isoenzymes de la LDH sont différemment répartis dans les organes, c’est pourquoi il est possible d’établir un diagnostic des altérations organiques au moyen de la différenciation quantitative des isoenzymes. On distingue trois principaux types de répartition : le type cardiomusculaire (surtout LDH-1), le type intermédiaire (surtout LDH-3) et le type de muscle strié (LDH-5) LDH 1 +2 muscle cardiaque LDH 3 rate, poumon, tuberculose LDH 4 + 5 foie, musculature du squelette Facturation: N° pos (OFAS): 1029.00 Points tarifaires 30.00 3700 Lactoferrine Selles natives Norme: < 7.2 mg/kg La lactoferrine est une glycoprotéine de 80kD se liant au fer qui est présente dans les granulocytes neutrophiles activés. En cas d’infiltration inflammatoire de la muqueuse intestinale, la lactoferrine est libérée par les granulocytes et peut être excrétée dans les selles. Comme la lactoferrine est stable dans une coproculture, elle peut être utilisée comme marqueur sensible et spécifique dans le dépistage des processus inflammatoires des muqueuses intestinales(par exemple, maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et de leurs évolutions. De plus, le dosage de la lactoferrine possède une pertinence prédictive négative importante: Si la valeur de la lactoferrine contenue dans les selles est basse, l’absence Répertoire des analyses labor team w ag 100 d’une maladie intestinale est extrêmement probable. Ce paramètre permet donc d’établir une distinction entre les processus inflammatoires et les troubles fonctionnels, comme le syndrome du colon irritable. Taux élevé: maladies inflammatoires intestinales (chroniques ou aiguës) Facturation: N° pos (OFAS): 1219.00 Points tarifaires 44.00 5227 355 223 Lamivudine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 1.00 – 6.00 mg/l Virostatique Facturation: N° pos (OFAS): 1084.00 Points tarifaires 160.00 Lamotrigine (Lamictal®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 3.9 – 46.8 mol/l Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1068.00 Points tarifaires 76.00 LDL, cholestérol Sérum, 1 ml (le patient doit être à jeun) Norme: < 3.8 mmol/l Le cholestérol LDL transporte le cholestérol vers les cellules. Les taux élevés de cholestérol LDL sont associés à un risque cardiovasculaire élevé. Le dosage du cholestérol LDL ne suffit pas à lui seul à interpréter l’état lipidique. Il faut toujours tenir compte du cholestérol total, du cholestérol HDL et du cholestérol LDL. Cholestérol total/HDL > 5 : risque cardiovasculaire élevé Cholestérol total/HDL > 6.5 : traitement recommandé Cholestérol LDL/HDL > 5 : risque cardiovasculaire élevé. voir aussi: cholestérol HDL, cholestérol, triglycéride, traitement diminuant les lipides. Le dosage comprend: le cholestérol LDL, le cholestérol HDL, le cholestérol total, les triglycérides. Facturation: Points tarifaires 12.50 2683 Léflunomide (Arava®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 5 mg: 5.9 – 11.7mg/l 10 mg: 8.4 – 27.8 mg/l 25 mg: 27.0 – 99.0 mg/l Inhibiteur de la synthèse de la pyrimidine et des récepteurs associés à la thymidine kinase. Utilisé dans la thérapie de l’arthrite rhumatoïde et de l’arthrite psoriasique. Facturation: N° pos (OFAS): 1469.00 Points tarifaires 150.00 Legionella pneumophila, Légionellose La Legionella pneumophila est l’agent pathogène de la légionellose. Cette bactérie est présente dans l’eau dans le monde entier. La contagion a souvent lieu par l’intermédiaire d’aérosols provenant d’installations contaminées (tours de refroidissement, humidificateurs, climatisation, douches). Dans 10% des cas des manifestations cliniques apparaissent telles que pneumonie aiguë, insuffisance rénale, bradycardie relative et troubles du système nerveux. La fièvre de Pontiac peut aussi apparaître sous forme d’une légère grippe. Forte mortalité chez les patients souffrant d’insuffisance immunitaire ou de maladies cardiaques ou pulmonaires. L’agent pathogène peut être mis en évidence durant le stade aigu de la maladie; les anticorps sont mis en évidence deux semaines après l’infection. Remarque: en cas de légionellose supposée il est préférable de rechercher directement l’agent pathogène dans l’urine. 482 Legionella anticorps Sérum, 1 ml Norme: IgG < 1.0 MOC IgM < 1.0 MOC Remarque: au stade aigu il est recommandé de détecter l’antigène dans l’urine. Facturation: N° pos (OFAS): 3441.00 (2x) Points tarifaires 84.00 5542 Legionella pneumophila, antigène Urines, 10 ml Norme: Facturation: 4170 Points tarifaires 42.00 Leishmania-ADN, PCR Frottis (set PCR) Norme: Facturation: 2048 négatif N° pos (OFAS): 3441.00 négatif N° pos (OFAS): 3531.00 Points tarifaires 180.00 Leishmaniose, anticorps, Kala Azar Sérum, 2 ml Norme: < 1:80 Les leishmanioses apparaissent surtout dans les régions tropicales et sont transmises par des insectes suceurs de sang appartenant à l’espèce phlebotomus et lutzomyia ou par des transfusions de sang. Dans le cas de la leismaniose viscérale (Kala-Azar) les pathogènes se multiplient dans le système phagocytaire mononucléaire, l’incubation durant de 10 jours à un an. La plupart des cas sont diagnostiqués après la période des vacances en automne et en hiver. On trouve aussi de tels cas dans les pays du pourtour de la Méditerranée. On distingue la leishmaniose viscérale (LV), causée par la l. infantum, l. donovani et l.chagasi et la leishmaniose cutanée (LC) causée par la leishmania major, tropica, mexicana ou l.infantum. Répertoire des analyses labor team w ag 101 La LV américaine est une forme particulière de la leishmaniose cutanée s’attaquant aux muqueuses et détruisant les tissus. Les symptômes cliniques de la LV sont la fièvre, la toux, la diarrhée, la perte de poids, l’hépatosplénomégalie et un gonflement général des ganglions. Le diagnostic doit être rapide car 80 à 90% des cas ont une évolution mortelle. La LC (bouton d’Orient) se limite au lieu de l’infection (les parties du corps non couvertes) sous forme de papules guérissant mal ou devenant des abcès. Par la suite apparaissent des nodosités érythémateuses avec un rebord élevé et une nécrose centrale qui guérissent au bout de 3 à 5 mois (voire 24 mois) même sans traitement («ulcère en corail», mycoses, tuberculose cutanée, larva migrans). Remarque: autres paramètres pathologiques: transaminases en hausse, vitesse de sédimentation accélérée, monocytose, lymphocytopénie, thrombocytopénie, anémie macrocytaire, hypochrome, temps de prothrombine prolongé, hausse de l’IgG et de l’IgM. Facturation: N° pos (OFAS): 3529.00 Points tarifaires 42.00 2108 Leptine Sérum, 2 ml Norme: f < 12.0 g/l m < 6.0 g/l La leptine est produite presque exclusivement par les cellules graisseuses. À l'aide d’un feed-back du nucleus caudatus et du nucleus paraventricularis, la leptine donne un sentiment de rassasiement. La leptine réduit à cet endroit la libération des neuropeptides. De plus, la leptine régule l'homéostasie du glucose (effet réduisant le glucose) indépendamment du poids corporel. Cet effet s’explique par l’amélioration de la sensivité de l’insuline au sein du tissu musculaire et dans le foie. Une carence en leptine ou un dysfonctionnement du récepteur léptine pouvant provoquer une hyperphagie, de l’obésité morbide ou une hyperglycémie, sont très rares. Dans la plupart des cas d’obésité, une hyperleptinémie accompagnée d’une résistance à la leptine centrale et / ou périphère est présente. La leptine est en corrélation de façon positive avec la graisse corporelle, la leptine reflète donc la teneur en graisse du corps. Une réduction du poids corporel ou une thérapie avec du glitazone (« senseur d’insuline ») diminue le taux de plasma de la leptine. En raison de la résistance à la leptine en cas d’obésité, la leptine ne convient pas pour une application thérapeutique. Indépendamment du BMI, le taux de leptine est plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Facturation: N° pos (OFAS): 1354.00 Points tarifaires 49.00 483 Leptospirose, anticorps Sérum, 2 ml Leptospira canicola, Leptospira grippotyphosa, Leptospira icterohaemorragiae (M. Weil) Leptospira pomona, Leptospira sejroe Norme: IgG < 1.0 MOC IgM < 1.0 MOC Les leptospires font partie des spirochètes. L’espèce pathogène pour l’homme, la Leptospira interrogans se divise en nombreux sérotypes. Les rongeurs, les chiens, les porcs, les rats, les bovins et les hérissons sont porteurs de ce pathogène. Incubation : 3-30 jours. Les symptômes cliniques de la première phase sont une forte fièvre, des maux de tête, des courbatures, des myalgies (en particulier dans les mollets), de la conjonctivite. Après une phase sans symptômes durant quelques jours, une seconde phase s’installe: méningite, ictère, lymphadénite, troubles hépatiques, néphrite ou cardite. La maladie peut aussi se dérouler de façon moins aiguë sous la forme d’une sorte de grippe. Les personnes les plus exposées à la leptospirose sont: les ouvriers travaillant dans le égouts et les canalisations, les éleveurs, les bouchers et les vétérinaires. Positif: infection aiguë, anticorps au bout d’une semaine après le début de l’infection. Le taux est à son maximum au bout de 3-5 semaines. Mise en évidence d’une hausse de taux dans un second dosage du sérum. Remarque: des réactions croisées sont possibles avec les anticorps de Treponema pallidum et de Borrelia burgdorferi. Facturation: N° pos (OFAS): 3443.00 (2x) Points tarifaires 70.00 301 Leucocytes Sang EDTA Norme: < 1 jour 9.4 - 34.0 G/l 1 – 7 jours 5.0 - 21.0 G/l 7 – 14 jours 5.0 - 20.0 G/l 14 jours – 1 mois 5.0 - 19.5 G/l 1 – 2 mois 5.5 - 18.0 G/l 2 mois – 1 an 6.0 - 17.5 G/l 1 – 2 ans 6.0 - 17.0 G/l 2 – 4 ans 5.5 - 15.5 G/l 4 – 6 ans 5.0 - 14.5 G/l 6 – 12 ans 4.5 - 13.5 G/l 12 – 16 ans 4.5 - 13.0 G/l 16 – 18 ans 4.5 - 12.5 G/l 18 – 20 ans 4.5 - 11.5 G/l 20 – 21 ans 4.5 - 11.0 G/l > 21 ans 4.0 - 10.0 G/l Remarque: voir formule sanguine complète Facturation: N° pos (OFAS): 1370.00 Points tarifaires 8.00 2049 Leucocytes, autoanticorps, Aac anti-leucocytes Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 4383 négatif N° pos (OFAS): 1529.00, 1528.00 (2x) Lévétiracétam (Keppra®) Sérum, 1 ml Points tarifaires 262.00 Répertoire des analyses labor team w ag 102 Zone thérapeutique: 5.0 – 30.0 mg/l Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1068.00 2050 Points tarifaires 76.00 Lévodopa (Madopar®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 0.20 – 2.50 mg/l Antiparkinsonien Le Lévodopa sert de traitement de substitution dans une carence relative de dopamine dans la maladie de Parkinson et influence l’akinésie, la rigidité des membres et les symptômes psychiques. Le Lévodopa est rapidement résorbé et transformé pour la plus grande partie en dopamine et en noradrénaline. Pour éviter des effets secondaires violents, le traitement doit commencer à faibles doses qui peuvent ensuite augmenter pendant les semaines suivantes sous contrôle du taux dans le sérum. On ne peut juger du succès du traitement qu’au bout de plusieurs semaines. Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 Points tarifaires 86.00 2051 Levomépromazine (Nozinan®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 10 – 140 g/l Neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1579.00 2052 Points tarifaires 140.00 Lidocaïne (Xylocaïne®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport La lidocaïne est un antiarythmique qui réagit aux modifications pathologiques des caractéristiques électrophysiologiques des cellules musculaires cardiaques en inhibant la dépolarisation et la réexcitabilité et en accélérant la repolarisation. Elle est surtout utilisée dans le traitement des troubles ventriculaires de l’excitation et de sa transmission à la suite d’un infarctus ou comme anesthésique local. Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 5292 Linézolide Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 5.0 – 20.0 mg/l Atibiotique Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 207 Points tarifaires 115.00 Lipase Sérum, 1 ml Norme: < 1 an < 29 U/l 1 – 12 ans < 37 U/l 12 – 18 ans < 46 U/l > 18 ans < 60 U/l L’enzyme est produite dans les cellules acineuses du pancréas et excrétée à 99%. Comme moins de 1% passe dans le sang, cette enzyme est un marqueur important d’une perméabilité anormale du pancréas. La lipase est éliminée par filtration gloméru-laire, qui est suivie d’une résorption tubulaire totale avec métabolisation tubulaire. La lipase ne peut être mise en évidence dans l’urine. Taux élevé: pancréatite aiguë, poussée au cours d’une pancréatite chronique, tumeur du pancréas, après cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE), insuffisance rénale. Par ailleurs faible augmentation en cas de céto-acidose diabétique, hépatite virale, typhus abdominalis, sarcoïdose, rupture de kyste à échinocoques. Remarque: lipase normale et amylase de taux élevé dans le sérum, signale une macroamylasémie (fréquente avec l’âge). Facturation: N° pos (OFAS): 1537.00 Points tarifaires 5.00 119 Lipoprotéine (a), Lp (a) Sérum, 1ml, après 12 heures de jeûne Norme: < 0.42 kU/l La lipoprotéine (a) est une protéine proche de LDL, C’est un facteur de risque de maladies coronaires et d’athérosclérose cérébrale indépendant d’autres paramètres lipidiques. Taux élevé: hypercholestérinémie familiale; les fortes concentrations sont à considérer comme risque athérogène autonome. Remarque: ce sont surtout les taux élevés de cholestérol LDL apparaissant simultanément qui ont une importance clinique. Facturation: N° pos (OFAS): 1539.00 Points tarifaires 19.90 2055 Lipoprotéine X Sérum, 1 ml Norme: < 6 ans < 50.0 mg/dl > 6 ans < 10.0 mg/dl La lipoprotéine X est seulement élevée en cas d’occlusion du canal cholédoque et peut être mise en évidence dans l’électrophorèse en tant qu’échantillon atypique de protéine. L’analyse des acides biliaires dans le sérum est mieux adaptée. Facturation: N° pos (OFAS): 1539.00 Points tarifaires 19.90 Liquide articulaire Tube d’envoi, 13 ml Monovette de Sarstedt (violet) Vacuette de Greiner (violet) Lame porte-objet à bord mat Flacon à ponction, N° art. M115 (sans additifs) N° art. M163 (EDTA) N° art. M152 (EDTA) N° art. M202 (frottis) N° art. M503 (microbiologie) Répertoire des analyses labor team w ag 103 Matériel de prélèvement , kit de ponction N° art. M226 Ponction: système conventionnel de seringues et gants sans talc (le talc perturbe l’analyse des cristaux). Mettre le liquide de ponction dans les tubes correspondants. Liquide articulaire: tube d’envoi, 13 ml N° art. M115 Ne pas utiliser de tubes pour le sang complet (ces tubes contiennent des activateurs de coagulation ou des séparateurs, facteurs de perturbation dans l’analyse des cristaux). Liquide articulaire mélangé avec EDTA: Monovette, Sarstedt (violet) N° art. M163 Vacuette, Greiner (violet) N° art. M152 Après avoir versé le liquide ponctionné dans le tube, le renverser plusieurs fois avec le bouchon fermé et mélanger. Frottis à partir du liquide articulaire: lame porte objet à bord mat. N° art. M202 Liquide ponctionné dans EDTA. Tenir le verre de couverture à 30°, un peu plus à plat que pour le frottis sanguins, La technique correspond à celle du frottis sanguins( s’y référer). Liquide articulaire, analyses Examens bactériologique liquide dans tube stérile (milieu de transport pour anaérobies), flacon à ponction Portagerm Acide urique Protéine totale Glucose LDH Sédiment, cristaux liquide dans un tube d’envoi (3 ml) Numérotation leucocytaire Différenciation leucocytaire liquide mélangé avec EDTA (1 ml) 2 frottis à partir du liquide mélangé avec EDTA Liquide céphalorachidien, diagnostic Nombre de cellules (uniquement dans le liquide céphalorachidien prélevé dans une intervalle d’une heure; pas d’analyse sur échantillon expédié). Coloration de Gram, culture Biochimie: chlorure, glucose, protéine totale, 2 microglobuline, néopterine, LDH, lactate (tube NaF), lysozyme o.a. Diagnostic par PCR: HSV, herpès zoster virus, EBV, CMV, borrelia, Coxsackie virus, ECHO virus. Bandes oligloclonales (liquide céphalorachidien et sérum du même jour) afin de reconnaître une production d’IgG locale Recherche des anticorps: HSV, herpès zoster virus, rougeole, Coxsackie virus, FSME, CMV, VIH, Borrelia, Treponema pallidum Remarque: en cas de suspicion d’encéphalite herpétique il est nécessaire de commencer le traitement antiviral (Zovirax®) même avant d’avoir reçu les résultats du laboratoire. 2732 488 Lisinopril (Zestril®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 20 – 70 g/l Inhibiteur de l’ACE Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 Listéries, anticorps, Listeria monocytogenes Sérum, 1 ml Norme: < 1:8 Les listéries existent dans de nombreux aliments (produits laitiers, champignons, salades, charcuteries). Il faut souligner la capacité des listéries à proliférer encore à une température de 4°. Les bactéries existant en petit nombre peuvent donc se mutiplier à l’intérieur d’un réfrigérateur. Les infections peuvent aussi se transmettre par les animaux, lorsque le contact avec eux est étroit ( animaux domestiques, chiens et chats). Les listéries sont tolérées par l’organisme si le nombre des germes est faible. Les personnes en bonne santé peuvent être porteuses asymptomatiques de listéries et les éliminer dans les selles. Dans les cas graves, les listéries peuvent causer la septicémie, la méningite, l’encéphalite, l’endocardite, la conjonctivite ou des inflammations locales (angines à monocytes). Hauts risques et facteurs prédisposants: personnes âgées, achlorhydrie, tumeur malignes, alcoolisme, immunosuppression, par ex. patients dialysés après transplantation rénale. Les listéries représentent un risque fondamental au cours de la grossesse. Si l’organisme maternel est contaminé, il s’ensuit tout d’abord une légère réaction souvent prise pour une affection grippale. Selon la phase de la grossesse, cette infection intrautérine peut entraîner la mort du fœtus ou une maladie du nouveau-né (méningite, encéphalite, septicémie, granulomatosis infantiseptica). Dans le cas d’une contamination asymptomatique les agents pathogènes peuvent se transmettre à l’enfant pendant la naissance et entraîner les manifestations cliniques décrites précédemment. Remarque: la mise en évidence bactériologique directe est recommandée. Des taux élevés des anticorps sont possibles pour des infections anciennes et aiguës, le résultat ne peut être interprété qu’à la suite d’un examen clinique et un titrage. Les réactions croisées avec des anticorps contre les staphylocoques et d’autre germes Gram positifs sont possibles. Facturation: N° pos (OFAS): 3383.00 Points tarifaires 29.00 365 Lithium (Lithiofor®, Litarex®) Sérum, 1 ml, prélèvement 12 h après la dose du soir Zone thérapeutique: 0.5 – 1.2 mmol/l toxique > 1.6 mmol/l Antidépresseur Les sels de lithium sont utilisés dans le traitement de la dépression endogène. Le lithium se répartit irrégulièrement dans l’eau de l’organisme sans se fixer aux protéines du plasma. La résorption est presque totale après une prise orale, son élimination s’effectuant presque exclusivement par les reins. Après une période de latence d’environ une semaine, le taux dans le plasma peut être utilisé pour effectuer un contrôle Répertoire des analyses labor team w ag 104 du traitement, lorsque l’équilibre est atteint entre la concentration intra et extracellulaire. La marge thérapeutique étant faible, des contrôles réguliers du taux dans le plasma sont nécessaires. Manifestations d’intoxication: crampes musculaires, ataxie, somnolence, déshydratation, coma. Taux élevé: surdosage, affections rénales, maladies cardio-vasculaires, hyperaldostéronisme (m. d’Addison), thiazides, spironolactone, triamteren, inhibiteurs d’ACE, antiphlogistiques non stéroïdiens (indométacine, ibuprofène, phénylbutazone), métroindazol: Taux abaissé: théophylline, aminophylline, acétazolamide Remarque: en cas de traitement de longue durée, possibilité de goître euthyroïdien induit par le lithium. Contrôler les paramètres de la thyroïde. Un traitement au lithium est contre-indiqué durant la grossesse. Facturation: N° pos (OFAS): 1541.00 Points tarifaires 12.40 383 LKM, autoanticorps, Aac anti-LKM, Autoanticorps des microsomes hépatiques et rénaux, Liver Kidney Microsomes Sérum, 1 ml Norme: négatif Les anticorps LKM sont dirigés contre les antigènes situés dans le système cytochrome P450. Taux élevé: hépatite auto-immune type II (type LKM), hépatite C. Facturation: N° pos (OFAS): 1148.00 Points tarifaires 52.00 Lorazépam (Temesta®) 2056 Sérum, 2 ml 2763 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: sérum 20 – 250 µg/l Urines voir rapport toxique > 300 g/l Benzodiazépine/tranquilisant Le lorazépam fait partie des dérivés de la benzodiazépine éliminés relativement rapidement (entre 6 et 24 heures). Il est classé dans le groupe des tranquillisants. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 urines N° pos (OFAS): 1684.00 Points tarifaires 145.00 2057 5095 Lormétazépam (Loramet®, Noctamid®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 2.0 – 25.0 µg/l Benzodiazépine Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 Lornoxicam Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Anti-inflammatoire non stéroïdien Facturation: N° pos (OFAS): 1065.00 2058 Points tarifaires 86.00 Points tarifaires 140.00 Lupus anticoagulant Plasma citraté congelé, 1:10 Norme: voir rapport Immunoglobulines IgG ou IgM, se fixant aux phospholipides et entraînant un aPTT prolongé. Taux élevé: LED Remarque: le test n’est pas utilisable sous action anticoagulante d’antagonistes de l’héparine/vitamine K Facturation: N° pos (OFAS): 3472.00 Points tarifaires 42.00 Lymphadénopathies, agents pathogènes Adénovirus Chlamydia Cytomégalovirus EBV Fièvre Q FSME virus Herpès simplex virus HHV-6 Influenza A, B LCM virus Listeria Maladie des griffes du chat (Bartonella henselae) Parainfluenza virus Rubellavirus Toxoplasmose VIH-1 und VIH-2 Virus de la rougeole Virus des oreillons Lysozyme, Muraminidase 2059 Sérum, 1 ml 587 Urines, 10 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale ou spontanées) 6059 Selles Norme: sérum 10.0 – 17.0 mg/l urines <1.5 mg/l selles <600 ng/ml Le lysozyme est une enzyme bactériolytique existant dans les lysosomes et aussi dans les compartiments extracellulaires liquidiens. L’activité du lysozyme est ciblée sur les membranes cellulaires Répertoire des analyses labor team w ag 105 mucopolysaccharides des bactéries. Par ailleurs un taux élevé de lysozyme est mis en évidence dans un métabolisme cellulaire accru de granulocytes en correlation avec le degré de maturité cellulaire. Forte concentration intracellulaire dans les cellules tubulaires rénales. Sérum: Taux élevé: leucémie myélo-monocytaire (paramètres de contrôle) Urines: Taux élevé: atteintes rénales tubulaires, rejet de transplantation, infection des voies urinaires, leucémie myélo-monocytaire Liquide céphalorachidien: Taux élevé: méningite bactérienne Selles: Taux élevé: maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique), inflammations intestinales virales, bactériennes, allergiques ou autoimmunes. Le paramètre peut être utilisé pour contrôler l’évolution des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Remarque: leucémies lymphatiques: lysozyme dans la norme. Méningite virale: lysozyme du liquide céphalo-rachidien dans la norme. Facturation: N° pos (OFAS): 1554.00 Points tarifaires 61.00 M 324 M2 autoanticorps, Aac anti-M2 Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps M2 sont dirigés contre les antigènes de la deshydrogénase de pyruvate dans les mitochondries. Taux élevé: marqueur spécifique de la cirrhose biliaire primaire Remarque: le dosage simultané des autoanticorps des mitochondries est recommandé (s’y reporter). Facturation: N° pos (OFAS): 1149.00 Points tarifaires 22.00 343 M4 autoanticorps, Aac anti-M4 Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps M4 peuvent être mis en évidence dans le cadre de la cirrhose biliaire primitive et de la cholangite sclérosante. Facturation: N° pos (OFAS): 1158.00 Points tarifaires 52.00 344 M6 autoanticorps, Aac anti-M6 Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 345 négatif N° pos (OFAS): 1158.00 Points tarifaires 52.00 M9 autoanticorps, Aac anti-M9 Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps M9 peuvent être mis en évidence dans le cadre de la cirrhose biliaire primaire et de la cholangite sclérosante. Facturation: N° pos (OFAS): 1158.00 Points tarifaires 52.00 3241 M2-PK, Pyruvate kinase M2 Selles natives Norme: < 4.0 U/ml La pyruvate kinase du type tumeur M2 (M2-PK) est une forme dimérique inactive de l’isoenzyme M2 de la pyruvate kinase (enzyme de la glycolyse), qui apparaît plus fréquemment dans le cadre d’une transformation cellulaire maligne. Elle est une enzyme essentielle à la régulation du métabolisme tumoral. Une élévation des valeurs dans les selles peut être un indicateur précoce d’une tumeur du tube digestif et également de polypes. La détection de l’enzyme Tumeur M2-PK ne peut pas remplacer la coloscopie comme examen de référence pour le dépistage précoce des altérations malignes de la muqueuse intestinale; elle présente toutefois une sensibilité et une spécificité plus élevées que le test de recherche de sang dans les selles. La présence de sang dans les selles ne donne pas un résultat positif. Taux élevé: adénome, polypes intestinaux, pathologies intestinales inflammatoires chroniques ou aiguës. Remarque: une mise en évidence positive doit être ensuite vérifiée par coloscopie. Facturation: N° pos (OFAS): 1150.00 Points tarifaires 37.00 3934 Ma autoanticorps, Aac anti-Ma Sérum, 1 ml Norme: négatif Des auto-anticorps Ma peuvent être détectés en présence de différentes tumeurs relatives aux syndromes paranéoplastiques (encéphalite du tronc cérébral ou du système limbique) ; le plus souvent lors d’un cancer du sein, d’un séminome ou d’un cancer du poumon à petites cellules). Taux élevé: syndrome paranéoplastique (encéphalite du tronc cérébral et du système limbique). Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 149 Macroglobuline, α2Sérum, 1 ml Norme: sérum f 1.1 – 2.5 g/l m 1.3 – 3.0 g/l urines voir rapport Inhibiteur de protéinase, inhibiteur de coagulation Taux abaissé: gastroentérite, sprue, fibrinolyse, septicémie. Taux élevé: Sérum: inflammation aiguë, tumeur maligne, maladie rénale, diabète sucré, traitement œstrogène, altération du parenchyme hépatique, pancréatite. Urines: hématurie postrénale (cystite, urolithiase, tumeurs) Répertoire des analyses labor team w ag 106 Facturation: 389 N° pos (OFAS): 1037.00 Points tarifaires 23.00 MAG autoanticorps, Aac anti-MAG, Glycoprotéine de la myéline, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps contre la glycoprotéine associée à la myéline peuvent apparaître dans des polyneuropathies sensorielles dans le cadre de gammapathies monoclonales de type IgM. Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 Magnésium 244 Sérum, 1 ml 2440 Dans les erythrocytes, sang EDTA 538 Urines, 10 ml ou 10 ml des urines de 24 h avec indication de la quantité totale HCl à 10%) Norme: sérum < 4 jours 4 jours – 20 ans > 20 ans 0.62 – 0.91 mmol/l 0.70 – 0.95 mmol/l 0.70 – 1.10 mmol/l erythrocytes 1.15 – 1.72 mmol/l urines 2.0 – 9.0 mmol/24 h 0.18 – 0.79 mmol/mmol créatinine Le magnésium représente un cofacteur essentiel pour de nombreuses enzymes (adénylatcyclase, ATPase) et les processus de transport. Il participe à la régulation de la perméabilité cellulaire, inhibe la libération des transmetteurs aux synapses du système nerveux central et aux ganglions végétatifs. Ainsi l’excitabilité musculaire est diminuée sur la plaque terminale. La régulation du magnésium s’effectue principalement par élimination rénale sous l’influence de la parathormone et moins par résorption dans l’intestin grêle. 2% extra-cellulaire, 98%intra-cellulaire, 60% os, 35% muscles striés, 1% plasma. Taux élevé: insuffisance rénale, prise d’hydroxyde de magnésium (en particulier en cas d’insuffisance rénale). Taux abaissé: pertes rénales ou gastro-intestinales, diurétiques thiazides, apport déficient, hypo et hyperthyroïdie, hyperaldostéronisme, diabète sucré, prise de cyclosporine. Facturation: sérum/urines N° pos (OFAS): 1556.00 Points tarifaires 8.70 erythrocytes N° pos (OFAS): 1555.00 Points tarifaires 50.00 Maladie coeliaque Au cours de la maladie coeliaque des anticorps sont produits contre la gliadine. La gliadine est la forme soluble dans l’alcool du gluten contenu dans les céréales (farine de blé, seigle, orge et avoine). Cette production d’anticorps entraîne une atrophie des muqueuses de l’intestin grêle. Un syndrome de malabsorption apparaît avec les symptômes suivants: troubles du développement et de la croissance chez les enfants, flatulences, douleurs abdominales, manque d’appétit, irrégularités des selles, carence en vitamine, anémie, carence en fer. Phénomène familial et association avec HLA DR 3. Groupes à risque pour le développement d’une maladie coeliaque: parents de malades, diabétiques type I, syndrome de Sjögren, syndrome de Down, carence en IgA. Des anticorps spécifiques peuvent être mis en évidence dans le sérum: anticorps IgG et IgA contre la gliadine, autoanticorps IgA contre la transglutaminase, autoanticorps IgA contre l’endomysium et autoanticorps de la réticuline. Elevée specificité et sensibilité sont atteint avec la détermination des anticorps IgG et IgA anti-gliadine et des anticorps IgA anti-transglutaminase. Le taux des titres des anticorps est lié au stade de la maladie et peut être utilisé pour le contrôle du traitement (disparition si un régime sans gliadine est poursuivi). voir aussi les analyses singulaires. Remarque : voir également les analyses ainsi que les profils d’analyses. 2465 Maladie de Wilson, mutation H1069Q, Gène Wilson Sang EDTA Norme: voir rapport La maladie de Wilson est due à une mutation du gène ATP7B, le « gène Wilson », qui est porté par le chromosome 13. Le gène Wilson code la « protéine Wilson », une ATPase transporteuse de cations fixant le cuivre. La fonction de cette protéine consiste, d’une part, à transporter le cuivre dans l’appareil de Golgi pour assurer son incorporation dans l’apocéruloplasmine encore dépourvue de cuivre et, d’autre part, à permettre l’excrétion biliaire de l’excédent toxique de cuivre. La protéine de Wilson remplit donc une double fonction : Elle met la cérulosplasmine chargée de cuivreà disposition de l’organisme et régule simultanément l'excrétion de l'excédent de cuivre. On connaît plus de 250 mutations du gène de Wilson dont l’exon 21, ce qui explique les différentes évolutions de la maladie de Wilson et complique le diagnostic génétique. La mutation H1069Q est la plus fréquente. La maladie de Wilson est une maladie génétique à transmission autosomique récessive. Chez les patients atteints de la maladie de Wilson, le transport du cuivre par le foie dans les voies biliaires est altéré à cause de la mutation du gène. L'incorporation du cuivre dans la protéine vectrice, la céruloplasmine, n’a pas lieu et le cuivre s’accumule dans les hépatocytes. Si un seuil critique est atteint, le cuivre est redistribué et s’accumule dans des organes extra-hépatiques (notamment dans le cerveau, les yeux et les reins) et son excrétion rénale s'accroît. Remarque: voir également cuivre, céruloplasmine (CPL) Facturation: N° pos (OFAS): 2115.20 Points tarifaires 186.00 Manganèse 2061 Sang hépariné, 10 ml 588 Urines, 10 ml Norme: Facturation: sang hépariné < 10 µg/l urines < 5.0 µg/l N° pos (OFAS): 1560.00 Points tarifaires 105.00 Répertoire des analyses labor team w ag 2062 107 Maprotiline (Ludiomil®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: toxique cf antidépresseurs 50 - 250 g/l > 1000 g/l 20620 Desméylmaprotiline (métabolite) Zone thérapeutique: Facturation: voir rapport N° pos (OFAS): 1065.00 Points tarifaires 140.00 Marqueurs tumoraux Remarque: excepté PSA, AFP (tumeurs hépatiques) et HCG, les marqueurs tumoraux ne sont pas appropriés pour une détection mais seulement pour le suivi d’un traitement ou le contrôle de récidives. Voir analyses pour plus de détails. Estomac Pancréas Voies biliaires Colon Larynx Foie Poumon Tête et cou Seins Ovaire Utérus Endomètre Testicule Prostate Vessie Reins Système lymphatique Glande surrénale Thyroïde Parathyroïde Hypophyse Mélanome Squelette Hématologie Adénocarcinome Adénocarcinome Zollinger-Ellison Verner-Morrison Insulinome Glucagonome Cholangiocarcinome Adénocarcinome Carcinoïde Ca. hépatocellulaire Cholangiocarcinome Métastases Adénocarcinome SCLC NSCLC Carcinome squameux Adénocarcinome Carcinome squameux Tumeurs germinales Cystadénome Adénocarcinome Chorio carcinome Carcinome cervical Non-séminome Séminome Néphroblastome Tumeur juxtaglomérulaire M. de Hodgkin, LNH myélome, LLC Phéochromocytome Carcinome différencié Carcinome médullaire Adénome suprasellaire Ostéosarcome, Métastases Myélome autres CEA, CA 19-9, CA 72-4 (CA50) CA 19-9, (CEA, CA 12-5) Gastrine VIP Insuline Glucagon CA 50, CA 19-9, CEA CEA, (CA 19-9), CA50 Acide hydroxyindolacétique NSE, SCC (CEA,TPS) AFP, CEA CA 19-9 CEA CEA TPS NSE Cyfra 21-1, SCC SCC, (CEA) CA 15-3, CA 27.29, (CEA, TPS) CA 125, CA 72-4, SCC AFP, HCG, CA125 CEA, CA 19-9, CA125 CEA, (CA 50, TPA) -HCG SCC CA 72-4, SCC AFP; HCG HCG, SCC, NSE PSA, PSA complexé, PAP TPA, NMP 22, BTA, (CA50, CEA) Érythropoïétine Rénine 2 microglobuline, Thymidine kinase Catécholamines, NSE, chromogra-nine A Thyroglobuline, (CEA) Calcitonine, (CEA) PTH ACTH, Prolactine, (FSH, STH, TSH) Prolactine Protéine S100, cystéinyl-dopa, MIA Phosphatase alcaline osseuse Paraprotéine, Bence-Jones, β2microglobuline Ferritine Ordre alphabétique: pour des informations complémentaires voir les analyses individuelles Marqueur tumoral ACTH AFP BTA CA 125 Malin Adénome antéhypophysaire, ectopique: SCLC (poumon) thymome, tumeur des cellules des îlots pancréatiques, carcinome médullaire (thyroïde), ovaire Hépatome, tumeur germinale (testicule, ovaire, extragonadique), estomac, colon, voie biliare, pancréas Vessie, prostate bénin M. de Addison, syndrome adrénogénital Hépatite virale et chronique, cirrhose ème hépatique, grossesse dès la 10 sem., nourrisson Hyperplasie prostatique, urolithiase, néphropathies, tumeurs rénales bénignes Ovaire, voie biliaire, tractus gastroEndométriose, péritonite, insuffisance ème er marqueur, 1 CA 19-9), cardiaque et rénale pancréatite, intestinal (2 foie, poumon, seins, col et corps cholélithiase, maladies utérin, col gastrointestinales, hépatite virale et chronique, cirrhose hépatique, Répertoire des analyses labor team w ag 108 CA 15-3 CA 19-9 CA 27.29 CA 50 CA 549 CA 72-4 Calcitonine (HCT) CEA Cyfra 21-1 Cystéinyl dopa DHEA-S Dopamine Gastrine HGH (STH) -HCG 5-HIES (acide hydroxyindolacétique) HVA (acide homovanillique) Catecholamines/ Métanéphrines 2 microglobuline Melanoma Inhibitory Activity (MIA) NMP-22 NSE maladies autoimmunes, grossesse, annexite, leiomyome Seins (combinaison avec CEA), ovaire Hépatite chronique, insuffisance ème er marqueur, 1 CA 125), col, (2 rénale, maladies du poumon, endométrium, poumon, pancréas, foie, fibroadénome, mastopathie estomac Pancréas, voie biliaire, estomac, foie, pancréatite, cholestase, hépatite ème carcinome colorectal 2 marqueur, chronique, cirrhose hépatique; er 1 CEA), oesophage, muqueuse mucoviscidose; durant menstruation et ème buccale/langue, ovaire (2 grossesse, non détectable chez les er marqueur, 1 CA 125) personnes Lewis-a/b-négatifs (3 – 10%) Seins, ovaire, col, endométrium, Hépatite chronique, insuffisance poumon, foie, pancréas, estomac rénale, maladies du poumon, fibroadénome, mastopathie Marqueur tumoral plus recommandé Seins (~ CA 15-3), ovaire, Maladie du foie, du poumon et de la endométriose, poumon, prostate, foie, prostate ca. colorectal, estomac estomac (combinaison avec CEA et pancréatite, cirrhose hépatique, CA 19-9), ca. mucineux de l’ovaire maladies du poumon, maladies du ème marqueur), voie biliaire, (2 tissu conjonctif, kyste ovaire oesophage, pancréas, colon, seins, endomètre, col Ca. médullaire, incl. dépistage groupe insuffisance rénale, thyroïdite à risque; MEN 2; phéochromocytome, Hashimoto, hypogastrinémie, SCLC, carcinoïde inhibition de l’ovulation, grossesse Ca colorectal, métastases, ca méd. Fumeur, cirrhose hépatique; hépatite (thyroïde), estomac, pancréas, voie chronique, M. de Crohn, colite biliaire, oesophage; seins, ovaire, col; ulcéreuse, pneumonie NSCLC NSCLC (DD: SCLC →NSE) ca Pneumonie, COPD, sarcoidose, squameux (poumon); vessie, col, tuberculose bronchite, asthme ovaire, prostate; tumeurs ORL; foie, bronchial, emphysème, M. de Crohn, estomac, colon, pancréas hépatite; maladies gynécologiques; insuffisance rénale Mélanome malin Glande surrénale syndrome adrénogénital, hyperplasie surrénalienne hirsutisme, virilisme Neuroblastome, phéochromocytome gastrinome Antéhypophyse (acromégalie) Hypoglycémie, stress Tumeur germinale (testiculaire), Grossesse, femmes ménopausées chorio-ca, môle hydatiforme, tumeur avec une insuffisance rénale (dialyse) trophoblastique, tumeur extragonadique, tératocarcinome, séminome, ca embryonnaire; bronche, ovaire, seins, reins, hépatome, colon, pancréas, estomac, Carcinoïde Aliments riches en sérotonine (bananes, avocats, pamplemousses, ananas, noix, tomates, prunes, chocolat, etc.). épilepsie, maladie coeliaque Neuroblastome, phéochromocytomes malins Phéochromocytome (Noradrénaline > tonus sympathique élevé, stress, 2000 pg/l), Neuroblastome (dopamine hypoglycémie, hypertension artérielle prélavente) essentielle, médicaments Myélome multiple, lymphome malin Maladies à virus (LNH, LCL, M. de Hodgkin); VIH Mélanome malin Vessie Prolactine SCLC (combinaison avec CEA; DD: NSCLC → Cyfra 21-1); neuroblastome, séminome, tumeurs neuroendocrines: APUDome, ca médullaire (thyroïde); reins; seins; lymphomes, leucémie, système nerveux central Prolactinome (> 200ng/ml) Protéine S-100 PSA Mélanome malin Prostate (> 10 ng/ml) Cystite interstitielle, infections (tractus urinaire), thérapie intravésicale, cystoscopie, cathéthérisme Bronchopneumonie, fibrose pulmonaire; défaut du tube neural; urémie; hémolyse < 50 ng/ml: stress, grossesse, lactation, hypothyroïdie; insuffisance rénale, Médicaments: antagoniste de la dopamine (Métoclopramide), antidépresseurs, antiacides, thérapies estrogéniques substitutives, palpation du sein Manipulation prostatique < 12 h (p.ex. Répertoire des analyses labor team w ag SCC Ca squameux: cervix uteri, tractus ORL, poumon et rectum Sérotonine Carcinoïde Testostérone Ca ovaire (> 1.2 ng/ml), glande surrénale, tumeurs du testicule Thyroglobuline Ca papillaire/folliculaire (thyroïde) Thymidinekinase TPS (TPA) LNH, LCL et myélome multiple Vessie, bronche, foie, pancréas, testicule, prostate, ORL, tumeurs gastrointestinales ème marqueur) (2 Médulle surrénale, tumeurs sécrétants les catécholamines phéochromocytome VMS (acide vanylmandélique) 2063 2064 Mébendazol (Vermox®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 50 – 150 g/l Antihelminthique Facturation: N° pos (OFAS): 1578.00 Cirrhose hépatique (décompensé), Maladies inflammatoires (poumon, foie, tractus gastrointestinal et tractus urogénital) Hypertension artérielle essentielle, stress, hypoglycémie, médicaments Points tarifaires 86.00 Points tarifaires 99.00 Méfloquine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antimalarial, antiprotozoaire Facturation: N° pos (OFAS): 1469.00 589 palpation, cathéthérisme, cytoscopie), prostatite, infarctus prostatique, hyperplasie (doser PSA complexé) Dermatoses bénignes (psoriasis, eczéma, pemphigus); néphropathies, cirrhose hépatique, pancréatite, maladies du poumon, bronchite, tuberculose Aliments riches en sérotonine, épilepsie, maladie coeliaque Syndrome adrénogénital, hyperplasie surrénale, résistance aux androgènes, production excessive d’androgènes, m. de Cushing, ovaire polykystique goitre euthyroïdien, goitre nodulaire, m. de Basedow, adénomes autonomes Médroxyprogestérone (DepoProvera®, Prodafem®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 100 – 500 µg/l Cystostatique/gestagène Facturation: N° pos (OFAS): 1771.00 5300 109 Points tarifaires 150.00 Mélanine Urines, 10 ml Norme: négatif Dans le cas d’une métastasisation diffuse de mélanome malin, la mélanine et ses précurseurs sont éliminés dans l’urine. Ceci est aussi observé chez les patients présentant un type de métastase sous-cutanée. Facturation: N° pos (OFAS): 1561.00 Points tarifaires 31.00 2677 Melanoma Inhibitory Activity, MIA Sérum, 1 ml Norme: < 12.5 g/l Marqueur tumoral Taux élevé: mélanome malin métastasique Facturation: N° pos (OFAS): 1581.00 Points tarifaires 37.00 Mélatonine 2065 Sérum, 1 ml 2371 Urines, 10 ml 7296 Salive, 3 ml Norme: matin 8.5 – 16.0 ng/l soir > 30.0 ng/l urines matin 23.0 – 66.0 g/g créatinine soir 6.0 – 26.0 g/g créatinine salive voir rapport La concentration de mélatonine dans le sang est soumise à un rythme circadien prononcé, avec un maximum nocturne. La lumière inhibe sa synthèse. La mélatonine exerce une influence stabilisante sur la fonction circadienne. Facturation: N° pos (OFAS): 1065.00 Points tarifaires 140.00 391 sérum Membrane basale alvéolaire, autoanticorps, Aac anti-membrane basale alvéolaire Sérum, 1 ml Norme: négatif Autoanticorps contre le collagène type IV, pouvant se manifester dans le syndrome de Goodpasture. Sensibilité plus faible que les autoanticorps de la membrane basale glomérulaire (s’y reporter) Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 Répertoire des analyses labor team w ag 110 289 Membrane basale glomérulaire, autoanticorps, Aac anti-membrane basale glomérulaire, GBM, Reins, anticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Les anticorps contre la membrane basale glomérulaire sont hautement spécifiques du syndrome de Goodpasture. Ils sont dirigés contre le collagène de type IV. Taux élevé: syndrome de Goodpasture ; glomérulonéphrite GBM. Facturation: N° pos (OFAS): 1124.00 Points tarifaires 52.00 722 Membrane basale tubulaire, autoanticorps, Aac anti-membrane basale tubulaire, Reins, anticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Rarement positif chez les patients atteints de néphrite tubulo-interstitielle. Facturation: prix sur demande 3729 Méningocoques IgG Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Remarque: Le dosage permet de contrôler la protection assurée par le vaccin et d’écarter une pathologie aiguë. Facturation: N° pos (OFAS):3413.00 Points tarifaires 40.00 473 Méningo-encéphalomyélite Arbovirus, anticorps à tique, FSME, Encéphalite à tique, Sérum, 1 ml Norme: IgM négatif IgG < 1.0 MOC Le virus de la méningo-encéphalomyélite fait partie des Flavi-viridiae et se rencontre en Suisse dans certains secteurs endémiques, dans les Balkans, en Autriche et en Scandinavie. Secteurs d’endémie de la Suisse: ZH, partie nord du canton, rive gauche du lac de Zürich, environs de Winterthur, région de Greifensee, région de Rapperswil, Kloten, Wallisellen, Dübendorf, Rüti, Sihltal; SH: canton entier, TG, canton entier, SG: région de Rapperswil, région de Sargans, Mörschwil; GR: Bündner Herrschaft, Lanquart, Grüsch; BE: région de Thun, Bern, Lyss, Belp; LU: Dagmersellen, Nebikon; AG: région de Brugg, Zurzach, Rheinfelden, Schöftland; SO: Bellach, Langendorf: ZG: Steinhausen FL: Vaduz. Le virus se transmet par les tiques (Ixodes ric) qui peuvent être contaminées par des borrélia. Il n’y a pas de risque d’infections d’encéphalite méningée au-dessus de 1000 m. 70% des contaminations se déroulent sans symptômes. Après une période d’incubation moyenne de 1-2 semaines commence la première phase de la maladie accompagnée de fièvre et de symptômes grippaux non spécifiques. Après un intervalle de 1 à 20 jours sans fièvre apparaît une seconde phase avec méningite ou encéphalite méningée chez la moitié des patients. Dans 80% des cas un syndrome neurasthénique lui fait suite, caractérisé par une baisse de concentration, de la fatigue et des vertiges, pouvant durer des mois. Le taux de mortalité est de 1 à 2 % dans les cas graves. Dans 20% des cas subsistent des séquelles neurologiques. Cette infection immunise pour la vie. La vaccination est recommandée aux personnes devant se rendre dans les secteurs d’endémie pour raison professionnelles ou sportives. Protection du vaccin: 3-5 ans; contrôle du titrage IgG. Facturation: N° pos (OFAS):3044.00, 3045.00 Points tarifaires 75.00 6218 Méningo-encéphalomyélite à tique, FSME, révélation dans la tique Tique Après une morsure d'un tique le doute est présent, si le parasite est contaminé ou non par l'agent pathogène de la méningo-encéphalomyélite à tique. Une infection possible peut être qu'exclue, après absence de signes cliniques et de marqueurs sérologiques. Avec la recherche génétique directe du flavivirus FSME dans le tique lui-même, cela nous permet d'évaluer le risque d'une infection. Facturation: N° pos (OFAS): 3321.00 points tarifaires: 91.00 2066 2067 Méphenytoïne Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 4.00 – 16.0 mg/l Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1068.00 Points tarifaires 76.00 Méprobamate (Meprodil®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Tranquilisant Facturation: N° pos (OFAS): 1065.00 Points tarifaires 140.00 Mercure 377 Sang EDTA, 5 ml 547 Urines, 10 ml ou 10 ml des urines de 24 h avec indication de la quantité totale 661 Salive. voir test au chewing-gum Norme: Facturation: 346 sang EDTA < 10 nmol/l Urines < 15.0 nmol/mmol Creatinin N° pos (OFAS): 1645.00 Points tarifaires 120.00 Mésuximide (Petinutin®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 10 – 40 mg/l Antiépileptique Répertoire des analyses labor team w ag Facturation: 2069 N° pos (OFAS): 1068.00 111 Points tarifaires 76.00 Métamizole (Novalgin®) Sérum, 2 ml zone thérapeutique: 1.0 – 12.0 mg/l Analgétique Facturation: N° pos (OFAS): 1068.00 Points tarifaires 76.00 Métanéphrine 550 Urines, 50 ml acidifiées ou 50 ml des urines de 24 h avec indication de la quantité totale HCl à 10%) 2555 Plasma EDTA congelé, 5 ml Norme: < 1520 nmol/24 h < 132 nmol/mmol créatinine plasma < 90 ng/l En tant que produit de dégradation de l’adrénaline, elle joue un rôle important dans le diagnostic des tumeurs du système sympathoadrénalien. Du fait de la libération de catécholamines par les tumeurs, on constate une augmentation de concentration dans le plasma et une augmentation de l’élimination dans l’urine. Taux élevé: phéochromocytome, neuroblastome, ganglioneurinome, manifestations de stress, hypoglycémie, insuffisance rénale Remarque: dans le cas d’une suspicion de phéochromocytome il est recommandé d’effectuer le dosage de l’acide vanylmandélique, l’adrénaline, la noradrénaline, la dopamine et la normétanéphrine dans les urines collectées durant 24 heures et acidifiées (HCL). Dans la mesure du possible, il faut cesser de prendre les médicaments suivants huit jours avant la collecte de l’urine et pendant celle-ci : méthyldopa, clonidine, guanéthidine, réserpine, bloquants, préparations contenant de la chinidine, ampicilline, érythromycine et tétracycline. Les aliments suivants sont à éviter deux jours avant la collecte d’urine et pendant celle-ci: bananes, fromage, café, noix, thé, vanille et agrumes. Eviter stress et fatigue. Remarque: l’analyse est toujours effectuée ensemble avec le dosage de la normétanéphrine. Facturation: N° pos (OFAS): 1562.00 Points tarifaires 125.00 5353 urines Métapneumovirus PCR Frottis de la gorge ou du nase Zone thérapeutique: négatif Le métapneumovirus humain (hMPV) a été isolé pour la première fois en 2001 et a été identifié comme un nouvel agent pathogène appartenent à la famille des Paramyxoviridae. Le hMPV se réplique dans les voies respiratoires et affecte préférentiellement les nourrissons et les jeunes enfants. Dans ce groupe d'âge le hMPV est l'agent pathogène responsable de 15% des cas annuels de bronchiolite. Facturation: N° pos (OFAS): 3161.00 Points tarifaires 180.00 5318 Metformine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antimalarial, antiprotozoaire Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 Méthadone 525 Urines, 10 ml 5259 Sérum, 2 ml Norme: urines sérum négatif 50 – 1000 g/l >1000 g/l toxique Narcoanalgétique La méthadone est un analgésique agissant comme la morphine, elle est utilisée comme produit de substitution des opioïdes pour empêcher les manifestations de manque. La méthadone peut aussi entraîner la dépendance comme d’autres morphines, si elle est prise pendant longtemps. Durée de présence environ deux jours. cf drogues, dépistage Facturation: urines N° pos (OFAS): 1687.00 Points tarifaires 13.00 sérum N° pos (OFAS): 1660.00 Points tarifaires 86.00 5154 Méthamphétamine Urines, 20 ml Norme: négatif 30% éliminées par les reins dans les 48 heures; élimination plus forte avec pH de bas taux. Examen, un à trois jours après la prise des amphétamines. Remarque : de nombreux médicaments contiennent des dérivés d’amphétamines. Durée attestée de 2 à 4 jours. Remarque: cf. dépistage des drogues et amphétamine Facturation: N° pos (OFAS): 1687.00 Points tarifaires 13.00 597 Méthanol Urines, 10 ml Norme: < 2.00 mg/l Le méthanol est utilisé dans les détergents domestiques et comme solvant organique pour les peintures et les produits décapants et comme dénaturant de l’éthanol. Les symptômes d’une intoxication aiguë sont l’acidose métabolique et des troubles de la vue pouvant aller jusqu à une cécité irréversible. Remarque: il faut doser en même temps l’acide formique. La présence de certaines quantités de méthanol signale une intoxication au méthanol ou une exposition au formaldéhyde. Méthanol est métabolisé en formol et en acide formique. Le trou anionique s’élève. Facturation: prix sur demande Répertoire des analyses labor team w ag 112 526 Méthaqualone (dans Toquilone compositum®) Urines, 10 ml Zone thérapeutique: voir rapport toxique > 3 mg/l urines négatif Hypnotique cf drogues, dépistage Facturation: N° pos (OFAS): 1687.05 Points tarifaires 13.00 294 Méthémoglobine Sang EDTA, 2 ml Norme: < 1% La méthémoglobine contient du fer à trois valences (hémoglobine) et ne peut donc transmettre O2. Le taux physiologique de méthémoglobine du sang est inférieur à 1.5% de l’hémoglobine totale. Une cyanose apparaît pour les taux élevés. Les causes d’une méthémoglobinémie sont souvent des médicaments ou des substances toxiques. Les symptômes cliniques apparaissent en général à partir de taux de méthémoglobine supérieurs à 40% de l’hémoglobine totale. Taux élevé: absorption de producteurs de méthémoglobine, tels que la phénacétine, les sulfamides, la chinine, la nitrite, les oxydes d’azote, l’hydrogène d’arsenic, les complexes aromatiques nitro-aminés, les chlorates, les borates. Remarque: sang de couleur rouge foncé dans le tube, la couleur ne change pas après avoir agité le tube pour y mélanger de l’air, mise en évidence de corps de Heinz dans les érythrocytes. Facturation: N° pos (OFAS): 1401.00 Points tarifaires 41.00 2071 Méthotrexate Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: < 10.0 µmol/l Cytostatique, immunosuppresseur, antagoniste de l’acide folique En tant que métabolite et en raison de sa grande affinité avec la déhydrofolate-réductase le méthotrexate bloque la formation de thymidine et de purine. Il est utilisé, seul ou en combinaison avec la cyclosporine dans la prophylaxie des réactions de rejet et peut aussi agir efficacement dans les maladies auto-immunes. A hautes doses il sert au traitement des tumeurs. Une réduction de la clearance du méthotrexate apparaît au cours de maladies rénales et hépatiques ainsi que dans l’élimination d’urine acide, elle est accompagnée d’effets secondaires toxiques (dépression de la moelle osseuse, ulcère gastro-intestinal, troubles neurologiques); la toxicité dépend plus de la durée que de l’ampleur de dépassement du seuil critique. Antidote: leucovorine. Facturation: N° pos (OFAS): 1468.00 Points tarifaires 99.00 5810 Méthylhistamine Urines, 50 ml, acidifiées avec 1 ml de HCl à 10% Norme: < 6.5 µg/mmol créatinine/m2 L’histamine circulante est rapidement métabolisée en méthylhistamine dont l’élimination est urinaire. Par conséquent, en cas de suspicion de libération d’histamine à court terme, le dosage urinaire de la méthylhistamine est plus judicieux que le dosage de l’histamine dans le sang. Taux élevé: réactions allergiques, mastocytose Remarque: voir aussi tryptase, diaminoxydase (DAO) Facturation: N° pos (OFAS): 1568.00 Points tarifaires 47.00 3818 Méthyl-mercaptopurine Sérum, 2 ml ou sang EDTA Norme: voir rapport Contrôle thérapeutique lors de l’administration d’azathioprine (Imurel), de 6-mercaptopurine (Purinethol) et de 6-thioguanine: les nucléotides de la 6-thioguanine et de la 6-méthyl-mercaptopurine servent de marqueurs actifs. Remarque: voir aussi Thioguanine nucléotides et Thiopurine S-méthyltransférase (TPMT). Facturation: N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 86.00 Méthylphenidate (Ritaline®) 2072 Sérum, 2 ml 5306 Urines, 5 ml acide ritalinique 5.0 – 250.0 g/l méthylphenidate 5.0 – 60.0 g/l Urines voir rapport L’acide ritalinique et le méthylphenidate sont déterminés. Sympathomimétique central, psychostimulant, psychoanaleptique Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1579.00 Urines N° pos (OFAS): 1579.00, 1064.00 Zone thérapeutique: 2073 sérum Métoprolol (Beloc Zok®, Lopresor®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 50 – 300 µg/l Bêta bloqueur Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 5302 Points tarifaires 99.00 Métronidazole Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antibiotique, antiprotozoaire Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 Points tarifaires 140.00 Points tarifaires 226.00 Répertoire des analyses labor team w ag 2075 Mianserine (Tolvon®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 30 – 120 g/l Antidépresseur Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 113 Points tarifaires 86.00 Microbiologie, Bactériologie Analyses et matériel d’envoi voir formulaire de demande 4F N° art M500. Pour les indications prénanalytiques voir descriptif du matériel Microglobuline, 2178 Sérum, 1 ml 539 Urines, 10 ml Norme: sérum < 40 ans 40 – 60 ans 60 – 80 ans > 80 ans 1.0 – 2.2 mg/l 0.8 – 2.5 mg/l 1.0 – 3.0 mg/l 0.8 – 3.0 mg/l urines < 0.5 mg/l La microglobuline 2 produit la chaîne légère des antigènes histocompatibles, HLA, et apparaît à la surface de presque toutes les cellules nuclées. On la trouve en grande concentration sur les lymphocytes. C’est pourquoi sa concentration dans le sérum augmente à la suite de la prolifération des cellules lymphocytaires. La microglobuline 2 est présente dans presque tous les liquides secrétés par l’organisme. L’élimination s’effectue principalement dans les reins par filtration glomérulaire et absorption tubulaire. C’est pourquoi dans le cas d’une limitation de la filtration glomérulaire la concentration de microglobuline 2 augmente dans le sérum, et dans le cas d’une perturbation fonctionnelle tubulaire elle augmente dans l’urine. Elle joue un rôle significatif dans le diagnostic d’affections malignes du système lymphatique (par ex. myélome multiple, leucémie chronique lymphoïde (LCL) et des déficits immunitaires (SIDA). Sérum: Taux élevé: lymphomes malins (LCL, Lymphome nonhodgkinien), myélome multiple, infection VIH : en corrélation avec la progression de la maladie; taux limité de filtration glomérulaire. Rejet de transplant rénal. Urines: Taux élevé: perturbation de la fonction tubulaire Liquide céphalorachidien: Taux élevé: infiltration leucémique du système nerveux central. Encéphalopathie VIH. Facturation: N° pos (OFAS): 1201.00 Points tarifaires 14.80 Microglobuline, α1757 Sérum, 1 ml 590 Urines, 10 ml (2ème miction matinale) Norme: sérum urines 20 – 45 mg/l < 12.0 mg/l < 14.0 mg/g créatinine Protéine de basse molécularité à caractéristiques immunosuppressives. Synthèse dans le foie et les lymphocytes. La microglobuline 1 est filtrée par les glomérules et absorbée par les tubules. La détermination quantitative de microglobuline 1 dans l’urine est un indicateur de réabsorption tubulaire, c’est à dire de la fonction tubulaire. Le taux sériques élevé est indicatif pour une filtration glomerulaire abaissée. Taux élevé: Urines: maladies avec perturbation de l’absorption tubulaire (protéinurie tubulaire; pyélonéphrite, néphropathie toxique, syndrome de Fanconi) Sérum: filtration glomérulaire limitée. Facturation: N° pos (OFAS): 1035.00 Points tarifaires 19.90 Midazolam (Dormicum®) 2076 Sérum, 2 ml 2718 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: Sérum Urines Benzodiazépine avec demie-vie courte voir benzodiazépines Facturation: Sérum Urines 20 – 200 µg/l voir rapport N° pos (OFAS): 1661.00 N° pos (OFAS): 1052.00 Points tarifaires 140.00 Points tarifaires 185.00 Mirtazapine (Remeron®) 2121 Sérum, 2 ml 3859 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: sérum urines 10 – 100 µg/l voir rapport Antidépresseur Sérum: mirtazapine et desmethylmirtazapine Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1064.00 (2x) urines N° pos (OFAS): 1064.00 328 Points tarifaires 172.00 Points tarifaires 86.00 Mitochondries, autoanticorps, Aac anti-mitochondries, AMA, AAM, Anticorps mitochondriales Sérum, 1 ml Norme: négatif Répertoire des analyses labor team w ag 114 Les autoanticorps anti-mitochondriques sont dirigés contre les enzymes des mitochondries. Ils reconnaissent le plus souvent comme antigène la déhydrogénase pyruvate (autoanticorps M2). Au total 9 types sont connus : M1-M9. Le diagnostic s’effectue au moyen de l’immunofluorescence indirecte. Taux élevé: cirrhose biliaire primaire, hépatite autoimmune, syphilis Remarque: en cas de résultat positif, dosage automatique des autoanticorps M2. Résultats complémentaires pour la cirrhose biliaire primaire: APH en hausse, IgM, cholestérol élévé. voir M2/M4/M9 autoanticorps. Facturation: N° pos (OFAS): 1158.00 Points tarifaires 52.00 2077 2131 Moclobémide (Aurorix®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 300 – 1000 µg/l Antidépresseur/inhibiteur de MAO Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 Molybdène Urines, 10 ml Norme: Facturation: 295 Points tarifaires 86.00 9.0 – 180 µg/g créatinine N° pos (OFAS): 1608.00 Points tarifaires 105.00 MPO, autoanticorps, Aac anti-MPO, Myéloperoxidase, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Les autoanticorps de la myéloperoxydase sont dirigés contre des antigènes situés dans les granulocytes (pANCA). Taux élevé: polyartérite, syndrome de Churg-Strauss, panartérite noueuse, glomérulonéphrite rapidement progressive, granulomatose de Wegener. Remarque: voir aussi ANCA Facturation: N° pos (OFAS): 1109.00 Points tarifaires 28.00 283 Muscles lisses, autoanticorps, Aac anti-muscles lisses, SMA Sérum, 1 ml Norme: négatif Existence d’anticorps contre les filaments intermédiaires des muscles lisses. L’actine est particulièrement reconnue. C’est pourquoi la valeur d’un résultat positif atteint son maximum en combinaison avec un résultat positif pour les autoanticorps de l’actine. Taux élevé: hépatite autoimmune type Ia, polymyosite, infections virales. Le résultat positif suit automatiquement le dosage des autoanticorps anti-actine. Facturation: N° pos (OFAS): 1120.00 Points tarifaires 37.00 284 Muscles striés, autoanticorps, squelettiques, autoanticorps Aac anti-muscles striés, Muscles Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps contre les muscles striés peuvent apparaître chez les patients atteints de myasthénia gravis, surtout s’il y a thymome. Facturation: N° pos (OFAS): 1165.00 Points tarifaires 37.00 1696 MuSK-tyrosine kinase, autoanticorps Sérum, 2 ml Norme: < 0.05 nmol/l Autoanticorps En cas de manque de preuve de la présence d’anticorps récepteur acétylcholine dans le cadre d’un diagnose d’une myasthénie, l’anticorps anti-MuSK ( récepteur spécifique musculaire tyrosinkinase MuSK) doit être déterminé. 40 à 60% des patients présentant une myasthénie grave séronégative généralisée (SNMG). Facturation: N° pos (OFAS): 1109.00 Points tarifaires 28.00 2992 Mycobacterium leprae, anticorps, PGL1, anticorps Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 54401 négatif N° pos (OFAS): 3449.00 Points tarifaires 180.00 Mycobacterium tuberculosis PCR Crachat Urines, 10 ml (recueillir la totalité de la première miction matinale) Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3448.00 Points tarifaires 180.00 2235 Mycophenolate, Mofetil Mycophenolat (CellCept®) Sang EDTA, 2 ml Zone thérapeutique: 1.5 – 5.0 mg/l Facturation: N° pos (OFAS): 1468.00 Points tarifaires 99.00 Mycoplasmes Les mycoplasmes sont des microorganismes sans membrane cellulaire ferme et causent fréquemment des pneumonies atypiques et des maladies sexuellement transmissibles. Répertoire des analyses labor team w ag 492 Mycoplasma genitalium, ADN Frottis (set PCR) Urines, 10 ml Norme: Facturation: 479 négatif N° pos (OFAS): 3456.00 (2x) Points tarifaires 360.00 Mycoplasma pneumoniae, ADN Crachat, 1 ml Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3456.00 491 115 Points tarifaires 180.00 Mycoplasma pneumoniae, anticorps Sérum, 1 ml Norme: IgG < 1.0 MOC IgA < 1.0 MOC IgM < 1.0 MOC ème semaine de maladie. Pas d’immunité Remarque: mise en évidence d’anticorps (IgM, IgG) à partir de la 2 après l’infection ; lors de réinfections il peut ne pas y avoir de formation d’IgM. Un diagnostic n’est possible qu’avec un titrage en suivi de l’IgG. Facturation: N° pos (OFAS): 3458.00 (3x) Points tarifaires 126.00 3880 Myelin basic Protein, MBP, Autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:10 Les autoanticorps anti-MBP (protéine basique de la myéline) peuvent être présents dans le cadre d‘une sclérose en plaques (SEP). La mise en évidence de ces autoanticorps est associée à une évolution grave avec des poussées fréquentes. Facturation: N° pos (OFAS): 1150.00 Points tarifaires 37.00 284 Myocarde, autoanticorps, Muscles striés, autoanticorps, Musculature cardiaque, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps peuvent apparaître dans les myocardites, les cardiomyopathies et les syndromes de postcardiotomie et postinfarctus. Facturation: N° pos (OFAS): 1165.00 Points tarifaires 37.00 Myocardite virale, Péricardite virale, Myosite virale Classé selon la fréquence: Virus Coxsackie Virus ECHO Virus influenza Virus RS Adénovirus Cytomégalovirus Autres virus: mycoplasmes, chlamydia, borrélia, etc. Myoglobine 249 Sérum, 1 ml 250 Urines, 10 ml < 106 g/l < 155 µg/l urines < 8.0 g/l La myoglobine est une hémoprotéine fixant l’oxygène, produite dans la musculature striée (squelette et muscle cardiaque) et responsable du transport et du stockage de l’oxygène. Il n’y a pas de myoglobine dans les autres tissus. Elle est libérée lors de lésions de la musculature striée (nécrose musculaire, infarctus) et de situations de stress physique. La concentration est liée à l’ampleur de la lésion musculaire. La myoglobine est filtrée par les glomérules et réabsorbées par les tubules. Si la capacité de filtration est dépassée, une myoglobinurie entrave la fonctionnement des reins et peut provoquer une insuffisance rénale aiguë. Taux élevé: infarctus du myocarde (montée 2-4 heures après le début des douleurs: marqueur le plus précoce; baisse rapide: approprié à un diagnostic précoce). Traumatismes musculaires, efforts musculaires intenses, myopathies, rhabdomyolyse, infections fiévreuses, insuffisance rénale chronique. Facturation: N° pos (OFAS): 1572.00 Points tarifaires 29.00 Norme: 2462 sérum f m Myosine, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:100 Apparition à la suite d'une myosite et d'une cardiopathie dilatée Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 N 559 N-acétyl -D glucosaminidase, NAG Urines, 2 ml Norme: Facturation: 347 < 5.0 U/g créatinine N° pos (OFAS): 1573.00 Naproxène (Proxen®, Apranax®) Sérum, 2 ml Points tarifaires 24.00 Répertoire des analyses labor team w ag 116 Zone thérapeutique: 25.0 – 75.0 g/ml Anti-inflammatoire non stéroïdien Facturation: N° pos (OFAS): 1052.00 3861 Nébivolol Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 8.0 g/l Bétabloquant Facturation: N° pos (OFAS): 1052.00 349 Points tarifaires 185.00 Néfazodone (Nefadar®) Sérum, 2 ml Norme: Antidépresseur Facturation: 2598 Points tarifaires 185.00 50 – 500 g/l N° pos (OFAS): 1064.00 Points tarifaires 86.00 Nématodes anticorps Sérum, 2 ml Norme: Facturation: négatif N° pos (OFAS): 3506.00 Points tarifaires 47.00 Néopterine 147 Sérum, 1 ml 551 Urines, 5 ml 126 Liquide céphalorachidien, 1 ml sérum < 10 g/l urines voir rapport liquide céphalorachidien voir rapport Les principaux producteurs de néoptérine sont les macrophages qui réagissent après stimulation à la cytokine interféron gamma en faisant la synthèse de la néoptérine. D’autres cytokines ont aussi un effet direct in vivo sur la formation de néoptérine. La néoptérine est donc un marqueur sensible de l’activation du système immunitaire cellulaire. Taux élevé: l’analyse convient en premier lieu au contrôle de l’activation de maladies inflammatoires chroniques: arthrite rhumatoïde, collagénoses, maladies intestinales inflammatoires (m. de Crohn, colite ulcéreuse), sarcoïdose, sclérose en plaques. Par ailleurs le marqueur est approprié pour distinguer les infections virales aiguës et les infections bactériennes: en effet les infections virales provoquent une hausse de néoptérine, ce qui n’est pas le cas des infections bactériennes. Les infections VIH provoquent une augmentation de néoptérine; une hausse signale une progression de la maladie. La néoptérine en hausse dans le liquide céphalorachidien signale une encéphalopathie VIH. Facturation: N° pos (OFAS): 1577.00 Points tarifaires 37.00 Norme: 340 Nétilmycine (Netromycin®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: < 2.0 mg/l vallée 5.0 – 12.0 mg/l pic Minimum: prise de sang avant la dose suivante Pic: prise de sang 15-30 minutes après la fin de l’administration intraveineuse ou 1-2 h après application intramusculaire. voir antibiotiques (aminoglycoside) Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 Neuroleptique Pour les informations complémentaires voir les substances individuelles N°analyse Médicament 2138 Amisulpride (Solian®) 1905 Chloropromazine (Chlorazin®) 1906 Chloroprothixen (Truxal®) 1919 Clopenthixol (Clopixol®) 1922 Clozapine (Leponex®) 1935 Desméthylclozapine 1977 Flupentixol (Fluanxol®) 1978 Fluphénazine (Dapotum®) 2051 Lévopromazine (Nozinan®) 2113 Olanzapine (Zyprexa®) 2620 Penfluridol (Semap®) 622 Perphénazine (Trilafon®) 631 Pipamperone (Dipiperon®) 649 Promazine (Prazine®) 650 Prométhazine (Phenergan® o.a.) 1942 Quétiapine (Seroquel®) 668 Rispéridone (Risperdal®) 5711 Sertindol 701 Thioridazine (Melleril®) Autres sur demande Neuropathies virales Zone thérapeutique 50 – 600 g/l 30 – 150 g/l 30 – 300 µg/l 5 – 60 g/l 0.15 – 2.14 mol/l 0.15 – 2.14 µmol/l 1.0 – 5.0 g/l 1.0 – 10.0 µg/l 50 – 140 g/l 5 – 100 g/l 13 – 81 nmol/l 3.0 – 30.0 µg/l 10 – 200 g/l 100 – 500 µg/l <100 g/l 50 – 700 g/l 2.0 – 10.0 g/l 10 – 140 g/l 0.14 – 2.5 mg/l Zone toxique >400 g/l >100 ng/l >1000 µg/l >15 mg/l Répertoire des analyses labor team w ag Méningite Souvent Oreillons, Picorna, Coxsackie, ECHO Encéphalite FSME, HSV, rougeole, oreillons Polyneuroradiculite cytomégalie, FSME Parésies CFS (chronic fatigue syndrome) en discussion HSV EBV, HHV 6, cytomégalie 117 rare EBV, FSME, HSV, LCM, herpès zoster virus VIH, picorna, rubéole rage, herpès zoster virus Influenza A/B, rougeole, oreillons, rubéoles, herpès zoster virus adéno, picorna, polio Nickel 148 Sérum, 1 ml (tube pour oligoéléments) 553 Urines, 10 ml < 1.0 g/l < 44.8 µg/24h < 0.7 µg/mmol créatinine Le nickel, les sels de nickel et le carbonyl de nickel sont des substances toxiques. Le nickel peut provoquer une dermite à la suite d’un contact prolongé au même endroit de la peau. Chez les personnes travaillant dans la galvanisation on peut constater la présence d’eczéma sur les mains, les bras ou le visage, causé par le sulfate de nickel. Le tétracarbonyl de nickel est un produit très toxique lorsqu’il est inhalé et provoque rapidement des irritations des voies respiratoires (toux, bronchite, œdème pulmonaire), une fois résorbé il cause des maux de tête, des vertiges et des nausées. La poussière de nickel est cancérigène (cancer des sinus et des muqueuses). Facturation: N° pos (OFAS): 1582.00 Points tarifaires 105.00 Norme: 601 sérum urines Nifédipine (Adalat®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antagoniste du calcium Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 Nitrazépam (Mogadon®) 602 Sérum, 2 ml 603 Urines, 20 ml Zone thérapeutique: sérum 40 – 180 µg/l Hypnotique Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 Points tarifaires 86.00 183 NMP 22, Nuclear Matrix Protein Urines spontanées, prélèvement avec kit spécial (demander au laboratoire) Norme: < 10 kU/l Les protéines nucléaires de la matrice sont impliquées en grande partie dans la structure en trois dimensions des noyaux cellulaires. Cette structuration permet l’organisation de la mitose, de la réplication de l’ADN, de la synthèse de l’ARN et d’autres activités cellulaires. Une série de protéines de la matrice ont été identifiées qui présentent une certaine spécificité cellulaire, comme la NMP 22, présente en particulier dans l’épithélium de passage urogénital. sensibilité de marqueur tumoral pour le cancer de la vessie 70%, spécificité 79%. Valeur négative de prédiction: 86%. Taux élevé: Affections malignes: cancer de la vessie; Affections bénignes: cystite interstitielle, infections des voies urinaires, chimiothérapie intravésicale ; échantillons prélevés au cours des cinq jours suivant une intervention (par exemple cytoscopie, cathétérisation, opération). Remarque: en cas de taux élevé procéder à une cytoscopie afin d’exclure une affection maligne. Facturation: N° pos (OFAS): 1219.00 Points tarifaires 44.00 Normétanéphrine 552 Urines, 50 ml acidifiées ou 50 ml des acidifiées urines de 24 h avec indication de la quantité totale 2555 Plasma EDTA congelé, 5 ml Norme: < 2120 nmol/24 h < 180 mmol/mmol créatinine plasma < 180 ng/l La normétanéphrine est comme la métanéphrine un produit issu de la dégradation de l’adrénaline et joue un rôle important dans le diagnostic des tumeurs du système sympathoadrénal. A la suite de la synthèse abondante et de l’émission de catécholamines dans les tumeurs, on constate une hausse dans l’élimination des catécholamines et de leurs produits de dégradation dans l’urine. Taux élevé: phéocromocytome, neuroblastome, stress, hypoglycémie. Remarque: cf métanéphrine e catécholamines L’analyse est toujours effectuée ensemble avec le dosage de la métanéphrine. Facturation: N° pos (OFAS): 1562.00 Points tarifaires 125.00 2339 urines Norovirus, virus Norwalk Selles natives Les norovirus sont responsables pour les diarrhées qui ne sont pas d'origine bactérielle. Ils sont hautement infectieux (10-100 virus suffisent pour être infecté). Les épidémies apparaiseent partout où les personnes vivent dans un espace restreint (famille, hospices, hôpitaux, casernes, jardin d‘enfants). L’infection a lieu oralement par le biais de mains contaminées, par des gouttes (vomissements) fines se trouvant dans l’air, contact avec des objets contaminés par les norovirus ou par la consommation de denrées alimentaires contaminées. Les norovirus sont très résistants contre les intempéries environnementales et peuvent restés contagieux pendant plus de 12 jours sur des surfaces contaminées. 12 à 48 heures après la contamination, la maladie survient soudainement avec des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales et Répertoire des analyses labor team w ag 118 musculaires ainsi que des céphalées. La maladie est rarement accompagnée de fièvre. La maladie dure en général 2 à 3 jours (dépend d'un patient à l'autre). Facturation: N° pos (OFAS): 3023.00 Points tarifaires 180.00 604 Nortriptyline (Nortrilen®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 180 – 902 nmol/l toxique >2000 nmol/l La nortriptyline fait partie des antidépresseurs tricycliques; métabolite déméthylé de l’amitriptyline, son effet stimulant est plus fort que celui de la substance non-déméthylée. Le mécanisme pharmacologique est basé sur l’inhibition de la réabsorption de la noradrénaline. La demi-vie est de 30 heures. Domaine d’application: syndrome dépressif en particulier chez les personnes avec tendance à la dysrégulation orthostatique. On constate de grandes fluctuations des taux dans le sérum lors de l’administration de nortriptyline et il n’y pas de rapport linéaire entre la concentration plasmatique et l’efficacité clinique. La meilleure utilisation se situe à un taux moyen de concentration (50 –150 ng/ml). Effets secondaires: agranulocytose, troubles du fonctionnement hépatique et rénal. Recommandations pour les analyses en laboratoire: formule sanguine (agranulocytose), urée, créatinine ASAT, ALAT, GT. Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 Points tarifaires 86.00 O 2113 Olanzapine (Zyprexa®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: Neuroleptique 5 – 100 g/l 21130 Desmethylolanzapin (métabolite) Zone thérapeutique: Facturation: 3126 5 – 30 g/l N° pos (OFAS): 1578.00 Omeprazole (Antra®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 20 – 400 g/l Inhibiteur de la pompe aux protons Facturation: N° pos (OFAS): 1065.00 Points tarifaires 86.00 Points tarifaires 140.00 Ongles, mycologie Récipient d’envoi, mycoses N° art. M509 Ne pas envoyer seulement de l’ongle mais aussi du tissu suspect. Prendre de petites pellicules d’ongle aux endroits présentant des modifications de couleur et de structure. Expédier dans un tube stérile. Ne pas mettre un morceau d’ongle prélevé en mode opératoire dans de la formaline. Opiacés, Morphine, Héroïne, Codéine 531 Urines, 50 ml 5319 Sérum, 2 ml Norme: urines négatif sérum < 10.0 µg/l Les dérivés alcaloïdes de l’opium provenant des fruits du pavot (papaver somniferum) sont responsable des toxicomanies. Haut potentiel de dépendance en raison de symptômes marqués de manque psychiques et physiques. Manifestations aiguës d’intoxication: troubles de la conscience, miosis, dépression respiratoire, aréflexie, pâleur, hypotension. Durée de la présence : 2-3 jours. Remarque: pour le dosage quantitatif de la codéine, se reporter à codéine, voir drogues, dépistage Facturation: urines N° pos (OFAS): 1687.00 Points tarifaires 13.00 sérum N° pos (OFAS): 1683.00 Points tarifaires 110.00 3284 Opipramol Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antidépresseur tricyclique Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 1997 Points tarifaires 86.00 Or Sérum, 4 ml (tube pour oligoélements) Norme: < 3.0 mg/l Les métaux précieux tels que l’or et l’argent peuvent avoir un effet toxique sous forme soluble ou colloïdale. Le traitement de l’arthrite rhumatismale à base de sels d’or se base sur le blocage de réactions des réactions mésenchymateuses. Effets secondaires : dermatite exfoliante, stomatite, glomérulonéphrite, thrombocytopénie, agranulocytose, atteintes hépatiques et rénales. A la suite d’un traitement de longue durée un dépôt de sulfure d’or peut être constaté dans le tissu cellulaire sous-cutané sans manifestations cliniques (aurarsis). Facturation: N° pos (OFAS): 1366.00 Points tarifaires 105.00 Oreillons, virus des, Virus ourlien, Parotite Sérum, 1 ml Le myxovirus parotidis est le virus des oreillons. La maladie est transmise par des gouttelettes contaminées. Groupes à risques: enfants entre 4 et 15 ans et adultes séronégatifs (seulement 70% des adultes sont immunisés). Après une période d’incubation de 2 à 4 semaines apparaissent des prodromes avec des températures subfébriles, de la fatigue et un gonflement douloureux de la parotide (des deux côtés dans 75% des cas). Répertoire des analyses labor team w ag 119 Complications: pancréatite, orchite (25%), éventuellement avec stérilité, thyroïdite, symptômes neurologiques; complications rares: diabète type I, lésions myocardiques, polyarthrite, surdité unilatérale. Remarque: légère hausse de l’amylase totale (amylase de la parotide), exclusion d’une pancréatite sur résultat normal de l’amylase pancréatique et de la lipase. Hausse de IgM environ 3-4 jours après le début des symptômes; hausse de l’IgG environ 3-6 jours après le début des symptômes, ou après vaccination: Réinfections possibles après une parotidite épidémique ou la défaillance des procédures de vaccinations; dans de tels cas il se peut qu’il n’y ait pas de formation d’IgM. Un diagnostic n’est alors possible qu’avec un dosage en suivi de l’IgG. 495 Oreillons, IgG Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 496 < 1.0 MOC N° pos (OFAS): 3128.00 Points tarifaires 42.00 Oreillons IgG et IgM Sérum, 1 ml Norme: Facturation: < 1.0 MOC N° pos (OFAS): 3128.00, 3129.00 Points tarifaires 75.00 Osmolalité 243 Sérum, 1 ml 541 Urines, 10 ml ou 10 ml des urines de 24 h avec indication de la quantité totale) Norme: 265 – 275 mOsmol/kg 280 – 310 mOsmol/kg urines 50 – 1200 mOsmol/kg L’osmolalité plasmatique est l’indice le plus important permettant l’interprétation du bilan hydrique interne. Chez le patient euglycémique les modifications de l’osmolalité plasmatique sont en général parallèles à une modification de la concentration de sodium, car les ions de sodium représentent presque la moitié de l’ensemble de l’osmolalité plasmatique. D’autres substances osmotiques influencent l’osmolalité (par ex. l’éthanolm glucose). Facturation: N° pos (OFAS): 1587.00 Points tarifaires 20.00 111 sérum < 1 mois > 1 mois Ostase, Phosphatase alcaline osseuse Sérum, 1 ml Norme: < 2 ans 47 – 103 µg/l 2 – 10 ans 36 – 80 µg/l f 10 – 12 ans 50 – 100 µg/l 12 – 16 ans 16 – 42 µg/l > 16 ans 3 – 19 µg/l m 10 – 14 ans 35 – 95 µg/l 14 – 17 ans 39 – 61 µg/l > 17 ans 6 – 15 µg/l L’ostase est une isoenzyme de la phosphatase alcalique spécifique de l’os. Elle est un pur produit ostéoblastique. Le dosage sert à élucider les augmentations de l’PA totale. Taux élevé: m. de Paget, métastases osseuses, ostéomalacie, carence en vitamine D, hyperparathyroïdie, croissance, guérison de fracture, ostéomyélite, acromégalie, hyperthyroïdie. Taux abaissé: hypoparathyroïdie, traitement aux stéroïdes fortement dosé. Facturation: N° pos (OFAS): 1029.00 Points tarifaires 30.00 139 Ostéocalcine Sérum, 2 ml Norme: f < 50 ans 11.0 – 43.0 µg/l > 50 ans 15.0 – 46.0 µg/l m < 30 ans 15.8 – 46.0 µg/l > 30 ans 11.2 – 45.8 µg/l L’ostéocalcine (OC) est une protéine dépendante de la vitamine K, stimulée par la 1,25 dihydroxy-vitamine D et fixant l’hyroxyapatite. L’OC est exclusivement synthétisée par les ostéoblastes durant la phase de minéralisation de la matrice, pour cette raison elle est le marqueur spécifique de la fonction ostéoblastique et de la minéralisation ostéoïde. Taux élevé: hyperparathyroïdie primaire et secondaire, carcinomes avec métastases, ostéoporose (highturnover), ostéomalacie, arthrite rhumatoïde, m. de Paget, insuffisance rénale. Taux abaissé: ostéoporose (low-turnover). L’OC est éliminée principalement par les reins de telle sorte qu’il peut se produire une accumulation à la suite d’une insuffisance rénale à l’origine de fausses interprétations. Fluctuations au cours de la journée avec hauts élevés dans les premières heures de la matinée : il faut donc tenir compte du moment des prélèvements au cours du suivi. Facturation: N° pos (OFAS): 1589.00 Points tarifaires 52.00 Ostéoporose,diagnostic Marqueur de la formation (ostéoblastes): Phosphatase alcaline, PAL Ostase (PAL osseuse) Ostéocalcin Marqueur de la résorption (ostéoclastes): Désoxypyridinolines (Crosslinks) calcium urinaire -Crosslaps 338 Ovaires, autoanticorps, Aac anti-ovaires Sérum, 1 ml Norme: négatif Répertoire des analyses labor team w ag 120 Les autoanticorps contre l’ovaire peuvent être mis en évidence au cours de polyendocrinopathies (type I et II) et d’une m. de Addison. Remarque: cf autoanticorps des cellules sécrétant des stéroïdes Facturation: N° pos (OFAS): 1162.00 Points tarifaires 37.00 Oxazépam (Seresta®, Anxiolit®) 607 Sérum, 2 ml 608 Urines, 20 ml Zone thérapeutique: 500 – 2000 µg/l L’oxazépam a une demi-vie de 6 à 24 heures et fait partie des dérivés de la benzodiazépine éliminés à une vitesse relativement rapide. Il est classé dans les tranquillisants. C’est un produit de la transformation métabolique du diazépam, du médazépam, du clorazépat de sodium, du témazépam et du prazépam. Facturation: N° pos (OFAS): 1684.00 Points tarifaires 145.00 356 Oxcarbazépine (Trileptal®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 20 – 117 mol/l Antiépileptique Métabolite active est le 10 hydroxy oxcarbazépine Facturation: N° pos (OFAS): 1068.00 Points tarifaires 76.00 Oxycodone (Oxycontin®, Oxynorm®) 2782 Sérum, 2 ml 3696 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: Analgésique Facturation: sérum urines 5.0 – 50.0 g/l voir rapport N° pos (OFAS): 1052.00 Points tarifaires 185.00 P 2924 p450c21 hydroxylase, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Ces auto-anticorps peuvent apparaître dans le cadre d’une maladie d’Addison auto-immune, d’un IDDM (Insulin Dependent Diabetes Mellitus) et d’autres maladies du type néoplasie endocrine multiple. Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 293 p-53, autoanticorps, Aac anti-p53, Anti-p53-anticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Jusqu’à présent les autoanticorps p-53 ont été trouvés dans les tumeurs les plus diverses, comme le cancer de l’ovaire, le cancer du sein et du colon (10 –12%), cancer des cellules hépatiques (25%), cancer bronchique (30%) et du pancréas (28%), cancer de l’épithélium pavimenteux type ORL (44%). Leur présence est liée à une spécificité élevée aux tumeur malignes, c’est pourquoi le dosage des autoanticorps p53, marqueurs universels) permet le dépistage d’une évolution maligne. Les patients présentant des autoanticorps p53 ont un mauvais pronostic, d’autre part les intervalles sans récidive et la période globale de survie sont abrégés. Remarque: l’absence d’autoanticorps p53 n’exclut pas l’existence d’une tumeur. En général les patients sans autoanticorps p53 ont un meilleur pronostic. Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 Palipéridone (Invega®) 3709 Sérum, 1 ml 3711 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: Neuroleptique Facturation: sérum urines 20.0 – 60.0 g/l négatif N° pos (OFAS): 1578.00 Points tarifaires 86.00 Palladium 611 Sérum, 1 ml 612 Salive, 2 ml 6110 Urines, 10 ml Norme: Facturation: 3984 urines < 2.0 µg/24h N° pos (OFAS): 1695.00 Points tarifaires 105.00 Pancréas exocrine, auto-anticorps, Pancréas, acini glandulaires autoanticorps Sérum, 2 ml Norme: négatif Le diagnostic différentiel des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), de la colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn est souvent difficile. Le diagnostic est souvent établi par voie endoscopique sur base de paramètres cliniques tels que des échantillons de propagation et la structure macroscopique et microscopique des muqueuses. Un premier diagnostic ne permet généralement pas de différencier les deux formes de MICI, notamment en cas de seule infection du colon. Les anticorps contre pancréas exocrine possèdent une forte spécificité pour la maladie de Crohn, sûrtout si des anticorps contre saccharomyces cerevisiae (ASCA) sont présents en plus. En cas de colite ulcéreuse, ils n’apparaissent pas. Taux élevé: maladie de Crohn Facturation: N° pos (OFAS): 1150.00 Points tarifaires 37.00 Répertoire des analyses labor team w ag 7278 Pantoprazole Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 1.1 – 3.1 mg/l Inhibiteur de la pompe à protons Facturation: N° pos (OFAS): 1052.00 493 121 Points tarifaires 185.00 Papilloma virus, HPV Frottis (set PCR) Urines, 10 ml Norme: N° art. M220 low risk négatif high risk négatif Les virus papilloma appartiennent aux Papoviridae (virus ADN). Aujourd’hui on connaît plus de 100 types différents humains. L’incubation du virus peut durer de 1 à 8 mois. Les infections génitales HPV se manifestent principalement chez les personnes âgées de 20 à 30 ans. La contamination atteint probablement plus de 10% de la population. Les infections à virus papilloma causent des verrues (verrucae vulgaris), des infections génitales et des papillomes du larynx. Il y a un lien entre les infections HPV et les cancers du col de l’utérus, de la vulve et du pénis. Dans 50% de ces cancers l’ADN HPV (haut risque) et dans quelques cas aussi l’ADN HPV (risque faible) a pu être isolée. 15% de ces tumeurs contiennent des séquences ADN qui réagissent de façon croisée avec les virus papilloma. Il s’agit vraisemblablement de virus papilloma non encore identifiés. Dans 80% l’ADN HPV est mise en évidence dans la papulose de Bowen. Remarque: en cas de résultat suspect du frottis PAP il est recommandé de procéder à cette analyse. Facturation: N° pos (OFAS): 3136.00 Points tarifaires 180.00 Paracétamol, Acétaminophène (Panadol®, Tylenol®) 614 Sérum, 2 ml 6149 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: sérum 5.0 – 25.0 mg/l toxique > 100 mg/l urines < 2.0 mg/l cf analgésique; antipyrétique Le paracétamol fait partie des dérivés de l’aniline et possède des caractéristiques analgétiques et antipyrétiques sans effet antiphlogistique. Indications : états fiévreux et douleurs. Le paracétamol est rapidement résorbé et atteint une concentration sanguine maximale au bout de 30 à 60 minutes. La demivie dans le plasma est de 90 minutes. Transformé dans le foie en glucuronide à 55%, en sulfate à 30% et à 5% conjugué au glutathion, il apparaît dans l’urine sous forme d’acide mercapturique à côté de 10% de paracétamol non transformé. A fortes doses (>7.5 gr/j) entraînent des nécroses des cellules hépatiques et défaillance hépatique. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 115.00 urines N° pos (OFAS): 1660.00 Points tarifaires 86.00 Parainfluenza De nombreuses infections des voies respiratoires supérieures sont causées par des virus parainfluenza en particulier chez les nourrissons et les enfants. Le type 3 peut provoquer de petites épidémies de bronchiolite et de pneumonie. 494 Parainfluenza, type 1, 2, 3, anticorps Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 3628 < 1:8 N° pos (OFAS): 3137.00 Parainfluenza, type 1 et 3, PCR Frottis nasopharyngien (set PCR) Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3120.00 136 Points tarifaires 42.00 Points tarifaires 180.00 Parathormone intacte, PTH Sérum, 2 ml Norme: 1.1 – 9.2 pmol/l Le dosage de la parathormone intacte est un critère important en combinaison avec le dosage de calcium (Ca) et phosphate (P) pour identifier les troubles du calcium. En cas d’hyperparathyroïdie primaire l’AMP cyclique en augmentation provoque une hypercalcémie en renforçant la résorption osseuse de Ca, l’absorption intestinale (par la synthèse accrue de la vitamine D3) et la réabsorption rénale du Ca. L’hyperparathyroïdie secondaire se caractérise par une hyperfonction régulatrice des parathyroïdes en conséquence d’une insuffisance rénale ou d’une carence en calcium ou en vitamine D. L’hypoparathyroïdie primaire est assez rare et apparaît à la suite d’opérations de la thyroïde ou des parathyroïdes ou de façon idiopathique (autoimmune). Taux élevé: hyperparathyroïdie (voir tableau); pseudo-hypoparathyroïdie (résistance à PTH aux organes cibles à la suite d’une déficience de récepteur) ; carence en vitamine D, rachitisme, ostéomalacie. Taux abaissé: hypoparathyroïdie (baisse de calcium); hypercalcémie due à une tumeur (hausse de calcium), surdosage de vitamine D, syndrome de Burnett, sarcoïdose, hyperthyroïdie. Hyperparathyroïdie (HPT) HPT primaire HPT secondaire, rénale HPT secondaire, intestinale HPT tertiaire Hypercalcémie familiale hypocalcurique PTH N.h./↑ ↑↑ ↑↑ ↑↑↑ ↑/N.h. Ca sér. ↑/N.h. N.h./↓ N.b./↓ n/↑ ↑/N.h. Ca uri. ↑/N.h. n/↓ ↓ * ↓ P sér. N.b./↓ ↑ N.b/↓ * ? Répertoire des analyses labor team w ag 122 N.h./N.b.: Norme (vers haut/vers bas) * normalement, insuffisance rénale terminale chronique Remarque: faire la prise de sang de préférence le matin en raison du rythme circadien de la PTH intacte (hauts taux le soir) et de sa pulsatilité. Facturation: N° pos (OFAS): 1595.00 Points tarifaires 37.00 615 Parathormon related Protein, PTHrp Plasma EDTA congelé Norme: < 57.0 ng/l Les hypercalcémies tumorales sont souvent causées par la sécrétion d’une protéine semblable à la parathormone (PTHrp). Celle-ci est synthétisée surtout par les cancers du sein et des bronches. Dans ces cas la PTH intacte est en baisse. Facturation: N° pos (OFAS): 1596.00 Points tarifaires 88.00 299 Parathyroïde, autoanticorps, Aac anti-parathyroïde Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps contre les parathyroïdes peuvent être mis en évidence dans l’hypoparathyroïdie autoimmune (polyendocrinopathie type I). Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 616 Paroxétine (Deroxat®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 30 – 500 g/l Antidépresseur/inhibiteur de la recapture de la sérotonine Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 Points tarifaires 86.00 Parvovirus, Érythème infectieux aigu Le parvovirus existe de façon endémique en Europe. L’infection se transmet par aérosols ou plus rarement par mode parentéral. Après une incubation de 13 à 17 jours apparaît un exanthème ressemblant à la rubéole, d’abord sur le visage puis sur les extrémités et le tronc, puis un gonflement des ganglions et des symptômes grippaux. Arthralgies et arthrites. Le parvovirus B19 peut provoquer une myélodysplasie passagère avec inhibition de l’érythropoièse (crises aplasiques chez les patients souffrant d’anémies hémolytiques). Pendant la grossesse le virus traversant le placenta menace le fœtus et cause dans 10% des cas un hydrops fetalis et la mort intra-utérine de l’embryon. On ne connaît pas d’embryopathies causées par ce virus. 617 Parvovirus B19, ADN Sang EDTA Liquide amniotique Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3146.00 499 Points tarifaires 180.00 Parvovirus B19, IgG Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC ème semaine après l’infection et subsiste dans l’organisme L’IgG anti B19 est présente à partir de la 3 pendant toute la vie. Lorsque seule IgG est positive: indication d’une infection antérieure. Facturation: N° pos (OFAS): 3143.00 Points tarifaires 42.00 477 Parvovirus B19, IgM Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Les anticorps anti B19 IgM sont présents en général au début de l’exanthème et subsistent pendant 3 à 5 mois. Facturation: N° pos (OFAS): 3144.00 Points tarifaires 37.00 3635 PCA-3 mRNA set PCA-3 N° art. M223 Urines, 5 ml Norme: < 35 Score Les tests de dépistage par toucher rectal (TR) et à l’aide de l’antigène prostatique spécifique (PSA) permettent de diagnostiquer le cancer de la prostate à un stade précoce. Les suspicions de carcinome prostatique à la suite d'un toucher rectal ou d'un taux de PSA très supérieur à 10 ug/l sont souvent confirmées par le résultat positif de la biopsie. Des taux de PSA élevés mais inférieurs au seuil des 10 ug/l posent souvent un problème diagnostique : des résultats de biopsie négatifs sont fréquents et le dosage supplémentaire du PSA libre n'est pas toujours concluant. La détermination par l'ARN messager du PCA-3 de la présence de cellules prostatiques dans l’urine offre un complément d’information ; les carcinomes prostatiques entraînent une surexpression de cet ARN messager de 50 à 100 fois. On obtient ainsi le calcul d’un « score » tenant compte des données cliniques, qui quantifie la probabilité d'une biopsie positive. L'avantage par rapport au dosage du taux de PSA est que le résultat ne dépend pas du volume de la prostate et qu'il permet d'établir une corrélation avec la taille du carcinome. Taux élevé: indication de cancer de la prostate Facturation: N° pos (OFAS): 2115.20 (8x), 2021.00, 2910.00 Points tarifaires 905.00 PCR, Polymerase Chain Reaction, Réaction en chaîne polymérase La PCR qui permet la multiplication des acides aminés est une méthode très sensible permettant de mettre en évidence l’ADN ou l’ARN d’origine bactérienne ou virale. Toutefois sa grande sensibilité la rend très fragile vis-à-vis des impuretés. Il faut donc respecter les règles suivantes pour procéder à un prélèvement : Répertoire des analyses labor team w ag 123 Sang: lors de la prise de sang porter des gants sans talc. Mettre des gants neufs lors de prises de sang répétées pour chaque patient. Ne pas verser le sang dans un autre récipient. Les échantillons de sang hépariné ne peuvent pas être utilisés car l’héparine inhibe la réaction. Liquide céphalorachidien: récupérer le liquide céphalorachidien dans un tube stérile (jeter les premières gouttes). Ne pas décanter le tube prévu pour la PCR. Ne pas congeler et décongeler. Urines: envoyer les échantillons dans des tubes stériles. Ne pas utiliser de tubes contenant de l’héparine. Pas d’additif tels que l’acide borique ou d’autres conservateurs. Selles: envoyer des échantillons (5 à 10g). Eviter de congeler et de décongeler. Crachat, lavage bronchique, suc gastrique : envoyer natif sans additifs dans un tube stérile. Frottis: utiliser un tube de frottis pour PCR (set PCR), ne pas utiliser de tube contenant de l’agar. Enlever le tampon avant d’envoyer le tube. Ponctions: (plèvre, moelle osseuse, ascite, liquide articulaire, liquide cystique, liquide vésiculaire). Expédier la ponction effectuée avec des instruments stériles sans addition d’héparine et sans milieu de transport. N’utiliser que l’EDTA pour inhiber la coagulation, si nécessaire. Echantillons tissulaires: mettre les biopsies de la peau dans des tubes stériles, les biopsies hépatiques doivent être expédiées congelées. 3091 PCR bactérienne à spectre large Biopsie Liquide céphalorachidien Liquide de ponction Norme: négatif L’analyse n’est révélatrice qu’en cas d’échantillons sur des points de prélèvements primaires stériles. La recherche concerne indifféremment des bactéries de toutes sortes. L’examen est uniquement révélateur pour des infections faisant penser à une genèse bactérienne pour laquelle l’examen microbiologique conventionnel n’a pas abouti, ou lorsqu’on suspecte la présence de bactéries difficiles à isoler en culture. La PCR à spectre large englobe une grande partie des bactéries connues mais est cependant moins sensible aux tests uniques spécifiques et ciblés. Un contrôle de la résistance n’est pas possible. Facturation: N° pos (OFAS): 3023.00, 2021.00 Points tarifaires 482.00 Peau, mycologie Récipient d’envoi, mycoses N° art. M509 Frotter la peau à l’alcool à 70%. Repousser les pellicules de peau au bord de la lésion et détacher de petites particules de peau en direction de la zone saine. Envoyer en Dermapak®. 789 Pemphigoïde bulleuse, autoanticorps, Peau, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 20.0 RE/ml Des résultats positifs peuvent apparaître en cas de pamphigoïde bulleux ou de pemphigoïde de la muqueuse. BPAG1/BP230, BPAG2/BP180 Remarque: voir aussi épiderme, autoanticorps Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 (2x) Points tarifaires 174.00 2620 Penfluridol (Semap®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 13 – 81 nmol/l Neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 619 Points tarifaires 86.00 Pentachlorobenzène Sang EDTA, 10 ml Norme: voir rapport Facturation: prix sur demande 6058 Pepsinogène I Sérum congelé, 2 ml Norme: 40 – 130 g/l Le peptide Pepsinogène est le précurseur inactif de la pepsine, l’enzyme de digestion. Il est secrété sous forme de zymogène (précurseur inactif d’une enzyme) par les cellules principales de l’estomac. Ce mécanisme garantit que la pepsine ne digère pas les composés cellulaires déjà présents dans les cellules. La formation de pepsinogène est stimulée notamment par la gastrine. Taux abaissé: Hypoacidité ou anacidité de l’estomac indicatrices d’une lésion atrophique de la muqueuse de l’estomac (gastrite chronique atrophique de type 1). Facturation: N° pos (OFAS): 1736.00 Points tarifaires 42.00 728 Peptide intestinal vaso actif, VIP Plasma EDTA congelé, 2 ml (tube au trasylol) Norme: < 63.0 pg/ml Polypeptide endocrinien du système nerveux gastro-intestinal. Il provoque une vasodilatation, stimule la sécrétion intestinale, règle la motilité intestinale et inhibe de la sécrétion HCI. Taux élevé: VIPomes (Syndrome de Verner Morrison) Facturation: N° pos (OFAS): 1743.00 Points tarifaires 85.00 622 Perphénazine (Trilafon®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 3.0 – 30.0 µg/l Neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 140.00 Répertoire des analyses labor team w ag 124 3508 Péthidine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 100 – 500 ng/ml Analgésique narcotique Facturation: N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 115.00 3094 Phéncyclidine, PCP, Angel Dust Urines, 5 ml Norme: < 25 g/l Détection: 2 à 3 jours. La phencyclidine (1-(1-phénylcyclohexyl)-pipéridine), connue aussi dans le milieu de la drogue sous le nom de PCP, Angel dust (poussière d’ange), Shantalya ou Peace Pill, est un dissociatif dont l’usage est détourné pour servir de drogue pendant les fêtes. La PCP produit un état d’intoxication comparable à celui d’un épisode aigu de schizophrénie. Des crises d’angoisse apparaissent fréquemment sous forme d'épisodes de cauchemars psychotiques (bad trips). Un usage prolongé peut entraîner une détérioration du système nerveux. L’effet se produit 2 à 5 minutes après aspiration par voie nasale et 20 à 60 minutes après ingestion par voie orale. L’intoxication dure en général entre 45 minutes et 2 heures. Facturation: N° pos (OFAS): 1685.00 Points tarifaires 55.00 357 Phénobarbital (Luminal®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 43 – 129 mol/l toxique > 215 mol/l Antiépileptique Le phénobarbital fait partie des barbituriques à effet prolongé. Il est fixé à 50% au protéines plasmatiques, sa demi-vie étant de 3-4 jours. Antiépileptique dans les crises simples et crises de grand-mal (inhibition de l’émission d’intermédiaires excitants, stabilisation de la membrane des neurones et soutien de l’effet inhibiteur de l’acide aminobutyrique gamma). Remarque: le moment de la prise de sang est sans signification en raison de la longue durée d’élimination. Au cours des contrôles de suivi il est recommandé d’effectuer la prise de sang toujours à la même heure. cf barbiturique Facturation: N° pos (OFAS): 1070.00 Points tarifaires 15.90 2762 Phenprocoumon (Marcoumar®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 3.0 mg/l Antagoniste de la vitamine K Facturation: N° pos (OFAS): 1485.00 2089 Points tarifaires 140.00 Phénylalanine Sérum, 2 ml Norme: < 2 ans 23 – 75 µmol/l 2 – 14 ans 26 – 91 µmol/l > 14 ans 45 – 74 µmol/l Acides aminés essentiels. Augmentation du taux : phénylcétonurie Facturation: N° pos (OFAS): 1044.00 Points tarifaires 69.00 Phénylbutazone (Butadion®) 625 Sérum, 2 ml 626 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: sérum 40 – 100 mg/l cf analgétique; anti-inflammatoire non stéroïdien Le phénylbutazone fait partie des métabolites des dérivés de la pyrazolone et possède un effet analgésique et antipyrétique plus faible mais un effet antiphlogistique plus fort que les dérivés de la pyrazolone euxmêmes. Les métabolites -hydroxyphénylbutazone avec un effet uricosurique et l’oxyphenbutazone aux propriétés antiphlogistiques sont responsables de l’effet de la phénylbutazone. La phénylbutazone est lentement éliminé en raison de sa forte fixation aux protéines plasmatiques et du fort taux de rediffusion tubulaire. Sa demi-vie est de 30 à 140 heures. Des contrôles réguliers au cours du traitement sont nécessaires en raison des effets secondaires possibles de la phénylbutazone (agranulocytose, anémie aplastique, renforcement de l’effet anticoagulant, œdème, lésions rénales et hépatiques, ulcères gastrointestinaux). Facturation: N° pos (OFAS): 1468.00 Points tarifaires 99.00 358 2107 Phénytoïne, Diphénylhydantoïne (Epanutin®, Phenhydan®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 40 – 80 mol/l toxique > 80 mol/l Antiépileptique La phénytoïne est un antiépileptique indiqué principalement dans les cas de grand-mal. La phénitoïne est résorbée à 100% à partir du tractus gastro-intestinal et atteint au bout de 4 à 12 heures le taux plasmatique maximum. La demi-vie de la phénytoïne est de 38 heures, la liaison aux protéines plasmatiques est de 8090%. Plus de 90% sont métabolisés dans le foie, de telle sorte qu’une cumulation apparaît en cas de troubles hépatiques. Remarque: dégradation ralentie par le phénobarbital et la coumarine Prise de sang: le moment de la prise de sang est sans signification en raison de la longue durée d’élimination de la phénytoïne. Il est recommandé d’effectuer la prise de sang toujours à la même heure au cours du suivi. Facturation: N° pos (OFAS): 1070.00 Points tarifaires 15.90 Phénytoïne libre Sérum, 2 ml Répertoire des analyses labor team w ag Zone thérapeutique: 4.0 – 7.9 mol/l Anticonvulsifs Facturation: N° pos (OFAS): 1070.00 627 125 Points tarifaires 15.90 Phosphatase acide Sérum, 1 ml Norme: f < 6.5 U/l m < 6.6 U/l La phosphatase acide, (synonyme de phosphatase acide non prostatique) se compose d’un mélange de 5 isoenzymes qui sont issues principalement d’érythrocytes, de thrombocytes (plaquettes), cellules réticuloendothéliales (foie et rate), des os et de la prostate. Taux élevé: métastases osseuses, tumeurs des os, osteite, m. de Paget deformans, hyperparathyroïdie, cancer de la prostate, cancer du sein, des bronches et du colon, en particulier métastases osseuses, maladies systémiques hématologiques. Remarque: pour le diagnostic d’un cancer de la prostate il est nécessaire de faire le dosage de la phosphatase acide prostatique (PAP) ou encore de PSA. Facturation: N° pos (OFAS): 1022.00 Points tarifaires 11.20 205 Phosphatase alcaline, PA, AP Sérum, 1 ml Norme: < 9 ans < 700 U/l 9 – 12 ans < 340 U/l 12 – 16 ans < 160 U/l > 16 ans < 104 U/l m < 9 ans < 700 U/l 9 – 15 ans < 550 U/l 15 – 18 ans < 380 U/l 18 – 50 ans < 150 U/l 50 – 60 ans < 129 U/l > 60 ans < 160 U/l La PA est une enzyme cellulaire liée à la membrane. De grandes quantités d’enzymes se trouvent dans le squelette, le parenchyme hépatique et l’épithélium des voies biliaires. Les hausses d’activité de la phosphatase alcaline totale dans le sérum résultent presque toujours d’altérations de ces organes. On distingue divers groupes d’isoenzymes génétiquement déterminées: la PA osseuse (marqueur enzymatique de l’activité ostéoblastique), hépatique, biliaire et intestinale. Taux élevé: cholestase, hépatite virale aiguë, hépatite chronique active, cholangite, intoxication du foie due à l’alcool, dysfonctionnement hépatique dû à des médicaments (par ex. méthyltestostérone, érythromycine, cytostatiques), métastases du foie, métastases des os (cancer de la prostate, du sein, des bronches), myélome multiple, ostéosarcome, ostéomyélosclérose, surdosage de vitamine D, rachitisme, syndrome de Paget, élévation parfois en cas de fractures, opérations des os, nécrose des os, ostéomyélite, acromégalie, hyperthyroïdie, hémolyse, grossesse (PA placentaire) Médicaments: allopurinol, carbabamazépine, cyclophosphamide, érythromycine, or, NH, kétokonazol, méthotrexate; naproxen, oxacilline, pénicillamine, phénobarbital, phénytoïne, primidon, propylthiouracil, ranitidine, rifampicine, bactrim, sulfasalazine. Taux abaissé: pénicillamine, théophylline, contamination EDTA. Remarque: au cours de la croissance osseuse les taux sont élevés; les normes dépendent donc fortement de l’âge. Taux abaissé erronés : utilisation d’oxalate, de citrate et de sang. Facturation: N° pos (OFAS): 1027.00 Points tarifaires 2.50 44122 f Phosphatase alcaline, isoenzymes de Sérum, 2 ml, le patient doit être à jeun depuis 12 heures avant la prise de sang. Norme: PA hépatique < 9 ans < 51 U/l w 9 – 150 ans < 68 U/l m 9 – 150 ans < 67 U/l PA osseuse < 16 ans < 370 U/l w 16 – 150 ans < 66 U/l m 16 – 150 ans < 77 U/l PA intestinale < 12 U/l PA placentaire < 1.0 U/l Macro PA < 3.0 U/l PA biliare < 12 U/l PAL lipoprotéines < 1.0 U/l La PA placentaire, la PA intestinale et la PA hépatique, osseuse et rénale font partie des isoenzymes de la phosphatase alcaline. Les enzymes de la PAL sont dominantes dans les organes mentionnés de telle sorte qu’on peut détecter avec leur présence dans le sérum des modifications dans l’organe d’origine. PA hépatique: lésion du parenchyme hépatique, tumeurs, métastases. PA biliaire: affections hépatobiliaires, cholestase, carcinome hépatique. PA intestinale: cirrhose, diabète sucre, insuffisance rénale chronique. PA osseuse: élevée dans les ostéoblastes au cours de la formation osseuse; m. de Paget, ostéosarcome, métastases osseuses, hyperparathyroïdie primaire et secondaire. Macro PA: cholestase, métastases hépatiques. PA placentaire: carcinome bronchique, tumeurs des ovaires et de l’utérus. Facturation: N° pos (OFAS): 1030.00 Points tarifaires 195.00 307 Phosphatase alcaline leucocytaire, PAL 4 frottis sanguins capillaire non colorés, pas de sang EDTA (valeurs basses erronées, car la PAL est inhibée) Norme: Index ALP 10 – 100 La phosphomonoestérase se trouve dans les granulocytes neutrophiles. Il n’y pas de rapport avec la phosphatase alcaline du sérum. La PAL n’existe pas dans les éosinophiles, les basophiles ou d’autres cellules sanguines. On constate une augmentation d’activité en cas de prolifération de cellules. La fonction Répertoire des analyses labor team w ag 126 physiologique n’est pas connue. En dehors des syndromes définis accompagnés de modification d’activité de la PAL, de nombreuses autres maladies existent avec une stimulation non spécifique. Activité absente ou de taux abaissé: régulièrement: Leucémie myéloïde chronique, phosphatasie A précoce fréquemment: hémoglobinurie nocturne paroxysmale occasionnellement: anémie due à une carence en fer, anémie sidéroachrestique, anémie hémolytique, maladies rhumatismales et virales. Activité normale: polyglobulies symptomatiques (sans éléments inflammatoires), parfois LMC en traitement ou avec grossesse simultanée. Activité augmentée: ostéomyélofibrose et ostéomyéosclérose (rarement de taux abaissé), polycythémie rubra vera, thrombocythémie essentielle, leucémies aigues, m. de Hodgkin non traitée, anémie pernicieuse pendant une crise réticulocytaire, lors d’anémie aplastique plasmocytaire, l’anémie aplastique, lors de pneumonie, de septicémie, de liquéfaction tissulaire, de carcinomes. Facturation: N° pos (OFAS): 1028.00 Points tarifaires 36.00 634 Phosphatase alcaline placentaire Sérum, 1 ml Norme: < 0.10 U/l Taux élevé: grossesse, cancer (bronches, ovaires, utérus, tractus gastrointestinal, testicules). Facturation: N° pos (OFAS): 1426.00 Points tarifaires 61.00 Phosphate, Phosphore 246 Sérum, 1 ml 543 Urines, 10 ml ou 10 ml des urines de 24 h avec indication de la quantité totale Norme: 1.40 - 2.90 mmol/l 1.40 - 2.10 mmol/l 1.40 - 1.70 mmol/l 0.6 – 1.6 mmol/l urines 16.0 – 48.0 mmol/24 h 1.41 – 4.23 mmol/mmol créatinine Le phosphate anorganique se trouve dans le plasma à l’état ionisé et sous forme d’orthophosphate, dont la concentration est contrôlée par l’interaction de l’hormone de croissance (GH), des oestrogènes et de la parathormone (85% dans les os et les dents, 14% intracellulaire, 1% extracellulaire). La PTH et la vitamine D3 1,25-OH augmentent l’élimination rénale des phosphates en inhibant la réabsorption. L’élimination rénale est inhibée par GH, la thyroxine, l’insuline et le cortisol. Les métabolismes du calcium et du phosphate sont étroitement liés. Fonction principale: fourniture d’énergie (ATP), système tampon. Sérum: Taux élevé: insuffisance rénale chronique, hypoparathyroïdie, pseudo-hypoparathyroïdie, acromégalie. Taux abaissé: hyperparathyroïdie, antiacides, hyperparathyroïdie secondaire : hypocalcémie, carence en vitamine D, malabsorption, rachitisme. Urines: Taux élevé: hyperparathyroïdie, hypocalcémie, rachitisme, syndrome de Fanconi, acidose rénale tubulaire, diabète rénal des phosphates. Taux abaissé: insuffisance rénale, hypoparathyroïdie, acromégalie. Remarque: il est recommandé de toujours doser le calcium avec le phosphate. L’hémolyse et un attente prolongé des échantillons avant la centrifugation donne des valeurs faussement élevées. Ne pas envoyer du sang complet. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1601.00 Points tarifaires 3.20 urines N° pos (OFAS): 1602.00 Points tarifaires 3.20 2828 sérum Phosphatidylsérine phosphatidylsérine < 10 jours 10 jours – 2 ans 2 – 12 ans > 12 ans IgG, IgA, IgM, autoanticorps, Aac anti- Sérum, 2 ml Norme: IgG < 1.0 MOC IgA < 1.0 MOC IgM < 1.0 MOC Des auto-anticorps contre la phosphatidylsérine peuvent apparaître lors d’une collagénose (en particulier SLE) et indiquent un syndrome des antiphospholipides. Les patients atteints d’un syndrome des antiphospholipides présentent un risque supérieur de thromboembolie, de maladies cardiovasculaires et d’avortements récidivants. Augmentation de la concentration : collagénoses (en particulier SLE) avec syndrome des antiphospholipides. Remarque : voir également syndrome des antiphospholipides, autoanticorps antiphospholipides (anticardiolipines), autoanticorps anti-beta2-glycoprotéine. Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 (3x) Points tarifaires 58.00 325 Phospholipides, autoanticorps, Aac anti-phospholipides, Aac anticardiolipines, ACA, ACLA, Anticardiolipine, anticorps, Cardiolipine, anticorps Sérum, 2 ml Norme: IgG < 1.0 MOC IgM < 1.0 MOC Les autoanticorps phospholipides apparaissent avec le syndrome primaire et secondaire antiphospholipide. Taux élevé: syndrome antiphospholipide primaire et secondaire (s’y référer). Remarque: Il est recommandé de procéder à un dosage simultané des autoanticorps de β2-glycoprotéine. Facturation: N° pos (OFAS): 1146.00, 1144.00 Points tarifaires 58.00 497 Picornavirus, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC cf ECHO virus, Coxackie virus Facturation: Points tarifaires 151.00 Répertoire des analyses labor team w ag 5061 631 632 Pindolole Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 20.0 – 100.0 g/l Bétabloquant Facturation: N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 115.00 Pipamperone (Dipiperon®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 20 – 200 g/l Neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 140.00 Piperacilline (Pipril®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: Antibiotique Facturation: 5296 1.0 – 5.0 mg/l vallée 20.0 – 70.0 mg/l pic N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 140.00 Piroxicam Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Anti-inflammatoire non stéroïdien Facturation: N° pos (OFAS): 1068.00 633 127 Points tarifaires 76.00 Placenta, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Les anticorps anti-placentaires peuvent être mis en évidence au cours de polyendocrinopathies. Remarque: voir cellules productrices de stéroïdes Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 Plaie Écouvillon dans milieu de transport Portagerm N° art. M502 prélever le matériel à analyser au fond de la blessure et le déposer dans le milieu de transport Portagerm. le matériel provenant de blessures séchées et les tampons desséchés ne sont pas appropriés pour un examen. 635 Plasminogène Plasma citraté congelé, 1:10 Norme: 75 – 150% Activité: Le plasminogène s’attache durant la coagulation à des fils de fibrine et est activé en plasmine qui décompose la fibrine et le fibrinogène. Taux abaissé: Acquis : traitement fibrinolytique (streptokinase, urokinase), hyperfibrinolyse, coagulopathie de consommation, graves lésions du parenchyme hépatique, physiologique chez les prématurés et les nouveau-nés. Congénital : très rarement cause de thromboembolies dans la petite enfance. Aplasminogénémie, dysplaminogénémie. Taux élevé: réactions phase inflammatoire, maladies tumorales (cancer de la prostate), diabète sucré, grossesse, inhibiteurs de l’ovulation à forte teneur en oestrogènes. Facturation: N° pos (OFAS): 1604.00 Points tarifaires 27.00 430 Plasmodia, anticorps, Paludisme, anticorps, Malaria, anticorps Sérum, 1 ml Mise en évidence des anticorps par immunofluorescence et ELISA. Norme: négatif Convient pour la confirmation d’un diagnostic et l’élucidation en cas de résultat direct négatif répété et d’états fiévreux après un séjour dans des régions comportant des risques de malaria. Restriction: dans le cas d’une malaria traitée dès le début il est possible qu’il n’y ait pas de titre élevés. Remarque: ne convient pas pour le diagnostic d’une malaria récente. Les anticorps apparaissent dans le sang après les parasites, la vie d’une personne peut donc être mise en danger avant même qu’un taux significatif soit mis en évidence (voir malaria test direct). Ne convient pas pour le suivi de l’évolution et du traitement car les titres persistent des années durant. Facturation: N° pos (OFAS): 3534.00 (2x) Points tarifaires 84.00 498 Plasmodia, microscopie, Paludisme, microscopie, Malaria, microscopie Sang EDTA et 4 frottis à étalement mince, annoncer par téléphone et envoyer par poste express Malaria tropica: danger de complications graves en peu de temps, anémie, thrombopénie, troubles circulatoires (adhésion d’érythrocytes, les uns aux autres et sur les parois vasculaires, à la suite de l’émission de grandes quantités de TNF-α par les macrophages). Manifestations cliniques de la malaria avec complications : grave anémie, hémorragies spontanées, choc, défaillance rénale, malaria cérébrale. Analyses: combinaison de 3 tests différents permettant d’établir un diagnostic sûr et rapide et l’exclusion d’une malaria (les tests isolés ne sont pas recommandés, diagnostic insuffisant). Mise en évidence de l’antigène de P. falciparum (malaria tropica) - (ICT-Malaria®) - et P. vivax, recherche microscopique des plasmodes dans le frottis sanguins et la goutte épaisse (procédé de concentration). En cas de résultat positif, inclure l’identification de la plasmodia et la parasitémie. Par ailleurs on effectue toujours un hémogramme et une formule sanguine complète. Répertoire des analyses labor team w ag 128 Remarque: donner les indications cliniques : fièvre, pays visité, prophylaxie, traitement antibiotique. Facturation: N° pos (OFAS): 3535.00, 3533.00 Points tarifaires 100.00 637 Platine Sérum, 2 ml Norme: Facturation: < 0.20 µg/l N° pos (OFAS): 1608.00 Points tarifaires 105.00 Plomb 370 Sang EDTA, 10 ml 507 Urines, 10 ml (urines de 24 h heures avec indication de la quantité totale) sang 0.43 mol/l urines 0.48 mol/l Environ 90% du plomb contenu dans l’organisme est déposé dans l’os sous forme de phosphate de plomb et soumis à un métabolisme comparable à celui du calcium. Le plomb est lié aux érythrocytes dans le sang, à une concentration100 fois supérieure à celle du sérum. Une détermination du plomb contenu dans le sérum n’est donc pas adéquate. La détermination dans le sang EDTA est préférable à l’analyse d’urine car l’excrétion du plomb est peu élevée et très variable. On constate une forte concentration de plomb dans les gaz d’échappement, les conduites d’eau, la peinture, les casseroles, les blessures par balle et le vin. Les sujets jeunes résorbent plus de plomb que les adultes. Les taux élevés de plomb dans le sang et l’urine indiquent une forte absorption de plomb mais ne signifient pas qu’il s’agit d’une intoxication. Une intoxication est liée à des symptômes cliniques. Une intoxication chronique au plomb se signale par des maux de tête, de la fatigue, de l’irritabilité, une perte d’appétit avec anisocytose, polikilocytose et des taches basophiles des érythrocytes. La musculature lisse se contracte (coliques abdominales, couleur pâle de la peau, encéphalopathie saturnienne). Perturbation motrice périphèrique des extrémités supérieures. Néphropathie avec hypertension. L’intoxication aiguë se manifeste par une gastroentérocolite, des coliques, une hémolyse, une perturbation de la fonction hépatique, des difficultés respiratoires et des paralysies. Les symptômes correspondent à une porphyrie aiguë. Remarque: dans le cas d’une intoxication chronique au plomb élimination d’acide delta-aminolévulinique et de coproporphyrine dans l’urine, augmentation de la teneur en protoporphyrine dans les érythrocytes. Facturation: N° pos (OFAS): 1211.00 Points tarifaires 135.00 Norme: 3174 PM1/PM-Scl, autoanticorps, Aac anti-PM1/Scl Sérum, 1 ml Norme: negativ Les anticorps anti-PM/Scl sont des marqueurs sérologiques spécifiques pour une sous-population de patients atteints de sclérose systémique (sclérodermie), de polymyosite et du syndrome de chevauchement de ces deux pathologies. Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 638 Pneumocoques, anticorps Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 184 >3.3 mg/l protégé N° pos (OFAS): 3387.00 Points tarifaires 42.00 Poliomyélite 1/2/3, anticorps Sérum, 1 ml Norme: > 1:4 protégé Remarque: l’analyse permet de faire le contrôle du statut vaccinal. Facturation: N° pos (OFAS): 3147.00 Points tarifaires 46.00 2203 Polypeptide pancréatique, PP Plasma EDTA congelé 2 ml Norme: < 100 pmol/l La polypeptide pancréatique est synthétisée dans les „cellules PP“ (cellules APUD) de l’ilot pancréatique de Langerhaus. Elle réduit la motilité de l’intestin, du flux de la bile et de la sécrétion pancréatique. Augmentation du taux : alimentation riche en protéines, apudomes (insulinome, glucagonome, VIPom), MEN de type 1 Facturation: N° pos (OFAS): 1576.00 Points tarifaires 70.00 544 Porphobilinogène Urines, 10 ml ou 10 ml des urines de 24 h avec indication de la quantité totale, protégées de la lumière Norme: < 13.3 mol/24 h < 1.18 mol/mmol créatinine Remarque: cf Porphyrie, diagnostic de ~ Facturation: N° pos (OFAS): 1610.00 Points tarifaires 44.00 639 Porphobilinogène déaminase, Uroporphyrinogène Urosynthase, Hydroxyméthylbilan synthase Sang EDTA Norme: 7.3 – 15.8 nmol/l Taux abaissé: porphyrie aiguë intermittente Facturation: N° pos (OFAS): 1610.00 synthétase, Points tarifaires 44.00 Porphyrie, diagnostic, Coproporphyrines, Pentacarboxyporphyrines 54511 Programme de base Acide aminolévulinique delta (urines acidifiées) Porphobilinogène (urines protegées de la lumière non-acidifiées) Porphyrines totales (urines protegées de la lumière non-acidifiées) Répertoire des analyses labor team w ag 129 voir les analyses singulaires Porphyrie érythropoïétique Protoporphyrie érythropoïétique Urines ALA n n Porphyries hépatiques Porphyrie aiguë intermittente Coproporphyrie héréditaire Pophyrie variégata Porphyrie cutanée familiale/sporadique Intoxication au plomb n: normal (+): élevé de façon occasionelle + Elevé A+ augmentation franche (crises aiguës) PB n n U ++ n A+ A+ A+ A+ A+ A+ n n ++ n ALA: C: PB: PP: C ++ (+) selles C PP + + (+) ++ ++ n N n + ++ ++ + + ++ + ++ ++ + (+) n + + N n acide delta-aminolévulinique Coproporphyrine Porphobilinogène Protoporphyrine érythrozytes U C ++ + n + PP (+) ++ n n n n n n n n n + n n n n n U: Uroporphyrine Remarque: des taux normaux de ALA, PB et porphyrines ne sont pas associé à une crise aiguë de porphyrie hépatique; C est U sont contenus dans les porphyrines totales dans l’urine. Porphyrines 545 Urines, 20 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale, protégées de la lumière) 640 Selles, de la taille d’une noisette Norme: urines < 240 nmol/24 h < 21.1 nmol/mmol créatinine < 34 µg/g selles Remarque: voir porphyrie, diagnostic Facturation: N° pos (OFAS): 1613.00 641 Points tarifaires 58.00 Porphyrines, différenciation, Uroporphyrines Urines, 20 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale, protégées de la lumière) Norme: porphyrine totale < 240 nmol/24h < 21.1 nmol/mmol Creatinin uroporphyrines < 36.0 nmol/24h < 3.2 nmol/mmol Creatinin heptacarboxyporphyrines < 12.7 nmol/24h < 1.1 nmol/mmol Creatinin hexacarboxyporphyrines < 9.4 nmol/24h < 0.8 nmol/mmol Creatinin pentacarboxyporphyrines < 7.2 nmol/24h < 0.6 nmol/mmol Creatinin coproporphyrines < 184.0 nmol/24h < 16.2 nmol/mmol Creatinin Remarque: voir porphyrie, diagnostic Facturation: N° pos (OFAS): 1613.00, 1611.00 Points tarifaires 263.00 Potassium 241 Sérum, 1 ml (centrifuger le sang entier dans un délai d’une heure et décanter le sérum) 534 Urines, 10 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale) 3600 Sang complet Norme: sérum < 7 jours 7 jours – 1 an 1 – 17 ans > 17 ans sang complet urines 3.7 – 5.9 mmol/l 4.1 – 5.3 mmol/l 3.4 – 4.7 mmol/l 3.5 – 5.0 mmol/l 35.8 – 55.0 mmol/l 35.0 – 90.0 mmol/24 h 3.1 – 8.0 mmol/mmol créatinine Sérum: Taux élevé: insuffisance rénale, hémolyse, destructions tissulaires, acidose, diabète, insuffisance corticosurrénale, traitement inhibiteur ACE, diurétiques retenant le potassium; cyclosporine, antagonistes de l'aldostérone. Taux abaissé: pertes de potassium entériques (diarrhée, vomissements), pertes de potassium rénales, (par ex. diurétiques thiazides, diurétiques de l’anse), hyperaldotéronisme, alcalose, insuline, catécholamine, vitamine B 12, usage abusif de laxatifs. Remarque: taux faussement élevés après stase lors d’une prise de sang, centrifugation retardée, envoi de sang complet. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1479.00 Points tarifaires 2.80 urines N° pos (OFAS): 1480.00 Points tarifaires 2.80 sang complet N° pos (OFAS): 1555.00 Points tarifaires 50.00 2168 Poumon du fermier, précipitines Sérum, 2 ml Norme: Mikropolyspora faeni IgG, m22 Aspergillus fumigatus IgG, m3 Aspergillus niger IgG, m207 Aureobasidium pullulans IgG, m12 Penicillium notatum IgG, m1 Mucor racemosus IgG, m4 Thermoactinomyces vulgaris IgG, m23 < 6.5 mg/l < 27.0 mg/l < 18.0 mg/l < 18.0 mg/l < 18.0 mg/l < 18.0 mg/l < 18.0 mg/l Répertoire des analyses labor team w ag 130 poussière de foin, b7 < 0.70 kU/l Mikropolyspora faeni IgG, Aspergillus fumigatus IgG, Aspergillus niger IgG, Aureobasidium pullulans IgG, Penicillium notatum IgG, Mucor racemosus IgG, Thermoactinomyces vulgaris IgG, poussière des foins Facturation: N° pos (OFAS): 1446.00, 1454.00, 1455.00 (6x) Points tarifaires: 229.00 2625 Poumon du laveur du fromage, précipitines Sérum, 2 ml Norme: Mikropolyspora faeni < 6.5 mg/l Aspergillus fumigatus < 27.0 mg/l Aspergillus niger < 18.0 mg/l Aureobasidium pullulans < 18.0 mg/l Penicillium notatum < 18.0 mg/l Mucor racemosus < 18.0 mg/l Thermoactinomyces vulgaris < 18.0 mg/l Mikropolyspora faeni, Aspergillus fumigatus, Aspergillus niger, Aureobasidium pullulans, Penicillium notatum, Mucor racemosus, Thermoactinomyces vulgaris Facturation: N° pos (OFAS): 1454.00, 1455.00 (6x) Points tarifaires: 193.00 3122 Pramipexole (Sirfol®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 390 – 7170 ng/l Agoniste de la dopamine Médicament pour le traitement de la maladie de Parkinson Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 5307 Prazépam (Demetrin®) Sérum 2 ml Zone thérapeutique: 200 – 500 µg/l Benzodiazépine On détermine le métabolite diazépam. Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 229 Points tarifaires 140.00 Préalbumine Sérum, 1 ml Norme: 20 – 40 mg/dl protéine de la phase aiguë négative, protéine de transport Taux abaissé: réaction de la phase aiguë Facturation: N° pos (OFAS): 1615.00 Points tarifaires 19.90 4315 Pré-éclampsie: rapport sFlt-1/PLGF Sérum, 1 ml Norme: < 85 La pré-éclampsie, appelée aussi toxémie gravidique, touche environ 5% des femmes enceintes. La maladie apparaît à partir de la 20ème semaine d'aménorrhée. Les critères de diagnostic sont l'hypertension artérielle (>= 140/90 mm Hg) et une protéinurie (>= 300 mg/24 h). Les signes cliniques de la pré-éclampsie sont précédés par des troubles de l'angiogénèse placentaire; une réduction du facteur pro-angiogénique PIGF (facteur de croissance placentaire) et une augmentation du facteur anti-angiogénique sFlt-1 (soluble fms-like tyrosine kinase 1). Il est possible de doser ces deux protéines dans le sérum maternel. Cela permet diagnostiquer la pré-éclampsie 4 à 5 semaines avant l'apparition des symptômes. Le rapport sFlt-1/PLGF au dessus de 85 est considéré comme forte soupçon de la toxémie gravidique. Facturation: N° pos (OFAS): 1426.00, 1761.00 Points tarifaires 129.00 2753 643 Pregabaline (Lyrica®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.5 – 5.0 mg/l Anticonvulsive Facturation: N° pos (OFAS): 1069.00 Points tarifaires 140.00 Prégnandiol Urines, 10 ml Norme: 0.2 – 1.5 mg/24h phase folliculaire 18 – 133 mg/mol créatinine 1.5 – 6.0 mg/24h phase lutéale 133 – 531 mg/mol créatinine 0.3 – 0.9 mg/24h ménopause 27 – 80 mg/mol créatinine Le prégnandiol est le métabolite principal de la dégradation de la progestérone. Il n’a pas de fonction physiologique. Taux élevé: grossesse, puberté précoce, chorio-épithéliome, hyperplasie surrénalienne congénitale due à un déficit en 17-hydroxylase et 11-hydroxylase, tumeur des cellules de la thèque d'un ovaire, kystes ovariens. Taux abaissé: activité insuffisante du corps jaune ou du placenta Facturation: N° pos (OFAS): 1616.00 Points tarifaires 61.00 2232 f Prégnénolone Sérum, 2 ml Norme: 15.0 – 90.0 µg/l Prégnénolone se forme à partir du cholestérole par le biais de l’hydrooxydation sur le C20 et C22 suivi d’une division de la chaîne latérale. La prégnénolone est la substance de base pour de nombreuses hormones stéroides (DHEA-S, cortisol, testostérone, oestrogène, progestérone) et est principalement Répertoire des analyses labor team w ag 131 produits dans les glandes surrénales mais aussi dans les testicules et les ovaires Avec l’âge, la concentration dans le sang ne cesse de diminuer. Pendant longtemps, on n'attribuait aucun effet métabolique spécifique à cette substance. Dans le cadre de la médecine anti-vieillissement, on attribue à cette hormone un grand nombre de fonctions : Elle est utilisée pour la thérapie de troubles de la mémoire, de douleurs musculaires, de syndromes de fatigue, de troubles de la libido etc. Facturation: N° pos (OFAS): 1616.00 Points tarifaires 61.00 359 Primidone (Mysoline®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 9.1 – 55.0 mol/l toxique: > 92 mol/l Prise de sang immédiatement avant la prochaine absorption du médicament. Le primidon est un dérivé barbiturique utilisé comme antiépileptique avec un effet semblable à celui du phénobarbital. Il est rapidement absorbé par le système gastro-intestinal, fixé à 30% aux protéines plasmatiques et éliminé au bout de 4 à 22 heures. Les métabolites sont le phénobarbital et le phényléthylmalonamide. Le primidon est efficace dans des accès simples d’épilepsie, les manifestations psycho-motrices et les accès de grand mal et petit mal. Remarque: le métabolite principal et l’agent actif principal est le phénobarbital. Il est dosé automatiquement. Facturation: N° pos (OFAS): 1618.00, 1070.00 Points tarifaires 99.90 645 Procalcitonine, PCT Sérum, 2 ml Norme: 0.50 g/l > 500 mol/l septicémie La procalcitonine est le peptide précurseur de la calcitonine le plus important en quantité et le plus stable (25 à 30 heures). Il n’est pas encore possible de déterminer les sites de production de la calcitonine. Lors d’inflammations bactériennes la procalcitonine augmente rapidement et sert à établir un diagnostic précoce des infections (nouveau-nés, postopératoire, services de soins intensifs). Taux élevé: infections (bactériennes) Facturation: N° pos (OFAS): 1619.00 Points tarifaires 84.00 644 647 Procaïnamide (Pronestyl®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport toxique > 16 g/ml Antiarrhythmique Facturation: N° pos (OFAS): 1606.00 Points tarifaires 52.00 Procollagène III Sérum, 2 ml Norme: < 1.00 E/ml Le procollagène III est un précurseur biosynthétique du collagène synthétisé principalement dans le foie. S’il y a une augmentation du tissu conjonctif du foie (fibrose) on constate une augmentation du procollagène III dans le sang. Le dosage donne un indice de la dégénérescence du tissu hépatique. A cet égard ce n’est pas le premier diagnostic qui est important mais les contrôles de l’évolution. Taux élevé: hépatite chronique aiguë, fibrose hépatique, cirrhose, hépatite aiguë, fibrose pulmonaire, maladies rhumatismales, infarctus, acromégalie, polytraumatismes ; stéatose, grossesse. Facturation: N° pos (OFAS): 1622.00 Points tarifaires 65.00 Produits phytosanitaires Veuillez demander au laboratoire, Norme: voir rapport Bromophos éthyl Bromophos méthyl Chlorfenvinphos Chlorthion DDT Deiquat Demethon-S-Methyl (Metasystox I) 2,4 dichlorophenoxyacétique, acide Dieldrin Diméthoat Endrine Héxachlorobenzène Héxachlorocyclohéxane (,,-HCH) Lindane (-HCH) Métasystox I Paraoxon (E600) Paraquat Parathion éthyl (E605) Parathion méthyl Phénamiphos (Nemacur) Propoxur sérum, 5 ml*, suc gastrique, 20 ml sérum, 5 ml*, suc gastrique, 20 ml sérum, 5 ml*, suc gastrique, 20 ml sérum, 5 ml*, suc gastrique, 20 ml sang ou lait maternel, 10 ml, tube spécial pour conservateurs du bois (demander au laboratoire) sérum, 5 ml*, urines 20 ml sérum, 5 ml*, suc gastrique, 20 ml sérum, 5 ml*, urines 20 ml sang ou lait maternel, 10 ml, tube spécial pour conservateurs du bois (demander au laboratoire) sérum, 5 ml*, suc gastrique, 20 ml sang, 10 ml, tube spécial pour conservateurs du bois (demander au laboratoire) sang ou lait maternel, 10 ml, tube spécial pour conservateurs du bois (demander au laboratoire) sang ou lait maternel, 10 ml, tube spécial pour conservateurs du bois (demander au laboratoire) sang ou lait maternel, 10 ml, tube spécial pour conservateurs du bois (demander au laboratoire) sérum, 5 ml*, suc gastrique, 20 ml sérum, 5 ml*, urines, 20 ml sérum, 5 ml*, urines, 20 ml sérum, 5 ml*, suc gastrique, 20 ml, urines, 20 ml sérum, 5 ml*, suc gastrique, 20 ml, urines, 20 ml sérum, 5 ml* sérum, 5 ml*, suc gastrique, 20 ml Répertoire des analyses labor team w ag 132 2,4,5-trichlorophénoxyacétique, acide sérum, 5 ml*, urines, 20 ml Remarque: si marqué avec *, l’examen ne devrait que exécuter lors d’une intoxication Facturation: prix sur demande Progestérone 263 Sérum, 1 ml 5123 Salive, 2 ml Norme: 3.2 – 9.6 nmol/l Tanner I 3.2 – 19.0 nmol/l Tanner II 3.2 – 143 nmol/l Tanner III 3.2 – 413 nmol/l Tanner IV 3.2 – 302 nmol/l Tanner V 13 – 60 ans 0.3 – 4.8 nmol/l phase folliculaire 8.0 – 89 nmol/l phase lutéale 31.8 – 795 nmol/l gravidité 0.3 – 1.0 nmol/l contraception hormonale > 60 ans < 2.3 nmol/l m < 13 ans 3.2 – 9.6 nmol/l Tanner I 3.2 – 9.6 nmol/l Tanner II 3.2 – 16.0 nmol/l Tanner III 3.2 – 35.0 nmol/l Tanner IV 6.4 – 25.0 nmol/l Tanner V > 13 ans < 1.2 nmol/l salive f 28 – 82 ng/l phase folliculaire 127 – 446 ng/l phase lutéale 18 – 51 ng/l ménopause m < 59.0 ng/l La progestérone fait partie du système de régulation hypothalamique-hypophysaire-ovarien. Dans la phase lutéale les cellules folliculaires de la granulosa renforcent la production et la sécrétion de progestérone sous l’influence de LH. La progestérone a pour effet de transformer l’endomètre proliférant en endomètre sécrétant, ce qui fait monter la température basale. Les taux élevés de la progestérone n’apparaissent pour cette raison qu’après l’ovulation. Au début de la grossesse on peut juger de la bonne évolution de la grossesse à partir des taux existant dans le sérum. Taux élevé: tumeurs ovariennes, môle hydatiforme, hyperstimulation induite, syndrome adrénogénital Taux abaissé: insuffisance du corps jaune, hypogonadisme. Remarque: des prises de sang répétées durant la deuxième partie du cycle sont nécessaires pour interpréter la fonction progestative. Indiquer le jour du cycle ou la semaine de la grossesse. Abrechung: N° pos (OFAS): 1620.00 Points tarifaires 19.30 3107 sérum f < 13 ans Proinsuline intacte Plasma EDTA, 2 ml Norme: < 11.0 pmol/l La proinsuline est synthétisée dans les cellules bêta du pancréas et se divise en insuline et en peptide-C. Chez l’homme sain, on trouve seulement une faible concentration plasmatique de proinsuline sous forme intacte. Chez les patients atteints de diabète de type 2 et présentant une résistance marquée à l’insuline, on trouve une concentration plus élevée de proinsuline intacte en raison des besoins accrus en insuline. La proinsuline intacte est considérée comme un facteur de risque cardiovasculaire indépendant selon un grand nombre d'études et publications variées dans ce sens. La molécule intacte ainsi que ses produits de dégradation inhibent la fibrinolyse par la stimulation de l’inhibiteur de l’activateur du plasminogène (PAI-1). Les valeurs de proinsuline intacte à jeun peuvent être utilisées, dans la pratique clinique, comme un des marqueurs d'une insulinorésistance cliniquement pertinente. Une élévation des valeurs à jeun de la proinsuline intacte peut également se produire chez des patients atteints d’insulinome. Taux élevé: diabète de type 2, insulinorésistance, insulinome. Taux abaissé: diabète de type 1 Facturation: N° pos (OFAS): 1471.00 Points tarifaires 21.00 265 Prolactine Sérum, 1 ml Norme: f < 1 mois 0.3 – 95.0 µg/l 1 mois – 1 an 0.2 – 29.9 µg/l 1 – 3 ans 1.0 – 17.1 µg/l 3 – 6 ans 1.6 – 13.1 µg/l 6 – 12 ans 1.9 – 9.6 µg/l 12 – 15 ans 3.0 – 14.4 µg/l > 15 ans 2.3 – 25.0 µg/l gravidité < 250 µg/l m < 1 mois 3.7 – 81.2 µg/l 1 mois – 1 an 0.3 – 28.9 µg/l 1 – 3 ans 2.3 – 13.2 µg/l 3 – 6 ans 0.8 – 16.9 µg/l 6 – 12 ans 0.9 – 12.9 µg/l 12 – 15 ans 1.6 – 16.6 µg/l > 15 ans < 20.0 µg/l La prolactine est une hormone peptidique produite de façon épisodique dans le lobe antérieur de l’hypophyse. La prolactine stimule la galactopoièse et la lactogenèse, donc le déclenchement et le maintien de la sécrétion lactique après l’accouchement. De plus la concentration de la prolactine est renforcée par l’action stimulante de la succion et maintient l’anovulation post partum. La régulation s’effectue par l’intermédiaire de l’enzyme inhibitrice au taux de l’hypophyse (PIH, prolactin inhibiting hormone), en l’occur rence l’amine biogène: dopamine; les anti-dopamines provoquent une hausse de prolactine, la dopamine elle-même entraîne une baisse de prolactine. La concentration de la prolactine est soumise à un rythme diurne-nocturne, c’est à dire qu’elle baisse dans le courant de la journée à la moitié de son taux matinal Répertoire des analyses labor team w ag 133 basal. La prolactine est aussi sujette à des fluctuations dépendantes du cycle (légères augmentations au milieu du cycle ou progestatives). Taux élevé: prolactinome (microprolactinome: 50 – 200 g/l, macroprolactinome plus de 200 g/l, des taux supérieurs à 250 g/l et 5000 mU/l sont pratiquement la preuve d’un prolactinome). Les taux inférieurs à 50 g/l peuvent avoir une multitude de causes : douleurs, stress, nausées, prise de sang, palpation des seins, préparations hormonales (inhibiteurs de l’ovulation), neuroleptiques, antidépresseurs, hypothyroïdie, insuffisance rénale. L’origine de 9-25% des hyperprolactinémies sont les formes lourdes de prolactine connues sous le nom de macroprolactine. Une méthode simpel de dépistage de la macroprolactine est la précipitation par le polyéthylène glycol. Taux abaissé: ménopause, traitement à la bromocriptine, lisuride, L-Dopa, apomorphine, dérivés de l’ergotamine, insuffisance hypophysaire Durant la grossesse: les taux de prolactine montent continuellement au cours de la gestation à 15 ou 20 fois le taux de base. Après la naissance, la prolactine redescend à son taux normal en 4-6 semaines. Durant l’allaitement les taux de base de prolactine ne sont pas particulièrement élevés, mais les hausses provoquées par l’action stimulante de la succion atteignent des taux élevés. Remarques: afin d’exclure une augmentation due au stress il est recommandé de procéder à deux prises de sang en trente minutes avec une canule en position. cf prolactine, macroprolactine Facturation: N° pos (OFAS): 1623.00 Points tarifaires 14.80 648 Prolactine: macroprolactine, Prolactine “big-big”, Macroprolactine Sérum, 1 ml Norme: > 60% La prolactine peut polymériser ou former un complexe avec des anticorps (macroprolactine). Ces molécules sont reconnues au moyen des tests traditionnels et peuvent être à l’origine d’augmentations de prolactine persistantes et asymptômatiques. Une méthode simple de dépistage de la macroprolactine et la précipitation par le polyéthylène glycol. Facturation: N° pos (OFAS): 1623.00 (3x) Points tarifaires 44.40 649 650 3173 Promazine (Prazine®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 100 – 500 µg/l toxique > 1000 µg/l Neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 Prométhazine (Lysedyl®, Nardyl®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 140.00 Propafénone (Rytmonorm®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.05 – 1.0 mg/l Le propafénone est un antiarythmique de classe Ic, utilisé dans le traitement des arythmies ventriculaires et supraventriculaires. Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 5050 Propeptide C-terminal du procollagène I, P1CP Sérum, 1 ml Norme: f < 2 mois 2 - 5 mois 5 – 8 mois 8 – 11 mois 11 mois – 2 ans 2 – 3 ans 3 – 4 ans 4 – 5 ans 5 – 6 ans 6 – 7 ans 7 – 8 ans 8 – 9 ans 9 – 10 ans 10 – 11 ans 11 – 12 ans 12 – 13 ans 13 – 14 ans 14 – 15 ans 15 – 16 ans 16 – 17 ans 17 – 18 ans > 18 ans m < 2 mois 2 - 5 mois 5 – 8 mois 8 – 11 mois 11 mois – 2 ans 2 – 3 ans 3 – 4 ans 4 – 5 ans 5 – 6 ans 2685 – 3385 µg/l 810 - 1400 µg/l 883 - 1655 µg/l 599 - 1069 µg/l 589 - 1103 µg/l 383 – 661 µg/l 519 – 613 µg/l 443 – 641 µg/l 339 – 737 µg/l 410 – 732 µg/l 283 – 779 µg/l 379 – 871 µg/l 370 – 892 µg/l 499 – 753 µg/l 495 – 891 µg/l 302 – 706 µg/l 181 – 649 µg/l 123 – 623 µg/l 94 – 372 µg/l 52 – 94 µg/l 48 – 102 µg/l 19 – 102 µg/l 2248 – 3314 µg/l 919 – 1855 µg/l 947 - 1269 µg/l 799 - 947 µg/l 651 - 745 µg/l 500 – 822 µg/l 397 – 639 µg/l 391 – 641 µg/l 308 – 704 µg/l Répertoire des analyses labor team w ag 134 6 – 7 ans 458 – 774 µg/l 7 – 8 ans 428 – 684 µg/l 8 – 9 ans 404 – 718 µg/l 9 – 10 ans 360 – 686 µg/l 10 – 11 ans 439 – 653 µg/l 11 – 12 ans 434 – 764 µg/l 12 – 13 ans 436 – 822 µg/l 13 – 14 ans 474 – 1112 µg/l 14 – 15 ans 351 – 881 µg/l 15 – 16 ans 382 – 1144 µg/l 16 – 17 ans 118 – 284 µg/l 17 – 18 ans 52 – 178 µg/l > 18 ans 21 – 78 µg/l P1CP est une glycoprotéine produite par une séparation extracellulaire de molécules de procollagène, synthétisés par les ostéoblastes au cours de la formation osseuse. PICP est soumis à un rythme circadien. Augmentation: restructuration osseuse accrue. Diminution: formation osseuse diminuée. Remarque: à cause de variations circadiennes prononcées, nous recommandons la détermination du procollagène-Ipropeptide N-terminal (P1NP), qui n'est pas soumis à ce type de fluctuations. Facturation: N° pos (OFAS): 1622.00 Points tarifaires 65.00 646 Propeptide N-terminal du procollagène I, P1NP Sérum, 1 ml Norme: 15.0 – 59.0 µg/l Le P1NP est une glycoprotéine issue de la scission extracellulaire de molécules de procollagène, qui ont été synthétisées par les ostéoblastes au cours de la formation osseuse. Ainsi une augmentation du paramètre est le signe d’une activité osseuse accrue. Le P1NP n’est pas soumis à un rythme circadien. Taux élevé: activité osseuse accrue Taux abaissé: formation osseuse réduite Remarque: la détermination du PINP remplace celle du P1CP (C-terminal du procollagène I). En effet, le P1CP montre une instabilité pré-analytique et une variation circadienne et prononcées. Facturation: N° pos (OFAS): 1622.00 Points tarifaires 65.00 3558 Propoxyphène Urines, 10 ml Norme: négatif Le propoxyphène dans l’urine est un analgésique de faible efficacité qui peut être utilisé lors du sevrage et du traitement d’héroïnomanes. Facturation: N° pos (OFAS): 1685.00 Points tarifaires 55.00 653 Propyphénazone (dans divers produits de combinaison) Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 654 1.5 – 12.5 mg/l N° pos (OFAS): 1068.00 Points tarifaires 76.00 Prostate spécifique, Phosphatase acide prostatique, PAP Sérum, 1 ml Norme: < 2.2 ng/ml La PAP est identique à l’isoenzyme 2 de la classe des phosphatases acides. Les cellules glandulaires de la prostate sécrètent l’enzyme dans le lumen glandulaire. Dans le cas d’une transformation cellulaire maligne ou d’une manipulation la PAP augmente dans le sérum. Taux élevé: cancer de la prostate, adénome de la prostate, résection transuréthrale, cathétérisation, massage de la prostate, examen recto-digital, rétention urinaire aiguë. Remarque: le dosage de la PSA est aussi recommandé Facturation: N° pos (OFAS): 1626.00 Points tarifaires 11.80 296 Protéinase 3, autoanticorps, PR-3, autoanticorps, Aac anti-PR 3 Sérum, 1ml Norme: < 1.0 MOC Les autoanticorps PR-3 sont dirigés contre l’antigène à l’intérieur du cytoplasme de granulocytes neutrophiles (c-ANCA). Taux élevé: granulomatose de Wegener, polyartérite microscopique, glomérulonéphrite à progression rapide, syndrome de Churg-Strauss, polyartérite. Remarque: cf ANCA Facturation: N° pos (OFAS): 1110.00 Points tarifaires 28.00 5254 Protéine 14-3-3 Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: negativ La protéine 14-3-3 est une protéine ubiquitaire; dans le système nerveux central, elle est surtout exprimée dans les cellules neuronales. Chez des patients atteints des maladies neurologiques, caractérisées par une dégénérescence rapide des cellules nerveuses (comme les encéphalopathies spongiformes transmissibles, par exemple la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), l'encéphalite virale, l’accident vasculaire cérébral) la protéine 14-3-3 peut être détectée même dans le LCR. Cette protéine est donc un marquer non-spécifique très sensible pour des lésions neuronales. La protéine 14-3-3 est également produite dans d'autres cellules de l'organisme, comme par example dans les érythrocytes. En conséquence, un saignement dans le système nerveux central (telles qu’une hémorragie méningée ou une hémorragie intracérébrale) peut causer une augmentation du niveau de cette protéine. Dans le pire des cas, même une contamination minimale du fluide céphalo-rachidien avec des érythrocytes peut produire un résultat faussement positif. L'analyse sera principalement effectuée en cas suspects de maladie de Creutzfeld-Jakob. Facturation: N° pos (OFAS): 1667.00 Points tarifaires 72.00 Répertoire des analyses labor team w ag 655 135 Protéine C Plasma citraté, 1:10 Norme: 55 – 111% Proenzyme dépendante de la vitamine K, activée par la thrombine. Sous sa forme active la protéine C a des propriétés anticoagulantes et profibrinolytiques qui inhibent la cascade de coagulation par la dégradation protéolytique des facteurs Va et VIIIa ainsi que l’activateur du plasminogène. La protéine active C est présente dans la circulation et a besoin d’un cofacteur, la protéine S, pour atteindre un effet complet, Lorsque la protéine C manque, la coagulation est très forte et des incidents thrombo-emboliques peuvent se produire. Taux abaissé: déficience congénitale en protéine C, carence en vitamine K, traitement à la coumarine, traitement à l’héparine, troubles de la fonction hépatique (hépatite, cirrhose), coagulation intra-vasculaire disséminé (CIVD), syndrome néphrotique, diabète insulinodépendant, colite ulcéreuse, urémie, hémodialyse, chimiothérapie, transplantation de moelle osseuse, drépanocytose. Remarque: afin d’exclure tout déficit en protéine S le dosage devrait être effectué deux semaines environ après avoir cessé la prise de coumarine et d’héparine. Facturation: N° pos (OFAS): 1629.00 Points tarifaires 52.00 278 Protéine C-réactive, CRP Sérum, 1 ml Norme: < 9.0 mg/l La protéine C réactive, CRP, est une protéine de phase aiguë de défense immunitaire non spécifique qui réagit rapidement à un foyer d’inflammation. Elle est synthétisée par l’interleukine 6 stimulée dans la cellule du parenchyme hépatique et émise dans le sang. Elle se fixe à la paroi cellulaire des bactéries et active le système du complément classique. Comme pour la VS les débuts d’infection et les infections chroniques se manifestent par un taux élevé de CRP, de même le degré de gravité de la maladie peut se mesurer selon la dynamique du taux de CRP dans le sérum. La demi-vie est de 24 heures, une poussée maximale se produit au bout de 50 heures. Remarque: les infections bactériennes entraînent une augmentation plus forte que les affections d’origine virale. m. de Crohn entraîne une augmentation plus forte que la colite ulcéreuse. Facturation: N° pos (OFAS): 1245.00 Points tarifaires 10.00 2780 Protéine C-réactive, sCRP, méthode ultrasensible Sérum, 1 ml Norme: < 0.37 mg/l Des études ont pu montrer que des réactions inflammatoires chroniques sont une composante à considérer dans la genèse et la progression des maladies cardio-vasculai-res. On y constate une formation accrue des cytokines. Ceci conduit à la synthèse de CRP en petite concentration dans le foie. Ces dernières années, des tests permettant de détecter la présence de CRP à concentration basse (à haute sensibilité) ont été développés. C’est pourquoi en l’absence de maladies inflammatoires et d’autres réactions à phase aiguë, la mesure du taux de CRP peut être utilisée pour évaluer les risques cardio-vasculaires. (Taux CRP > 9 mg/l parlent en faveur d’une réaction à phase aiguë et ne sont pas exploitables dans le cas des maladies cardiovasculaires). Pour évaluer les risques des maladies cardio-vasculaires, ce qui est plus important que la valeur absulue de CRP, c’est manifestement l’interprétation du taux relevé en tenant compte des facteurs risques supplémentaires (Bilan lipidiqe, homo-cystéine etc). Remarque: Un CRP élevé sporadiquement n’a aucune valeur signifactive; des valeurs élevées persistantes sont à exploiter pour englober un risque cardio-vasculaire. Facturation: N° pos (OFAS): 1245.00 Points tarifaires 10.00 3836 Protéine éosinophile X Selles natives Norme: < 360 g/l La protéine éosinophile X (EPX) est libérée par les granulocytes éosinophiles dans l’intestin. Taux élevé: allergies alimentaires, maladie inflammatoires de l’intestin, parasitoses intestinales Facturation: N° pos (OFAS): 1278.00 Points tarifaires 44.00 2231 Protéine porteuse du rétinol (RBG) Sérum, 2 ml Norme: 3.0 – 6.0 mg/dl La protéine porteuse du rétinol est la protéine transporteuse de la vitamine A (rétinol). La protéine a dans le sérum une demi-vie courte. Une concentration de sérum réduite peut pour cette raison indiquer un apport en protéine réduit. RBG est résorbée par les cellules tubulaires de l'urine primaire. Un dommage tubulaire provoque une excrétion plus importante dans les urines. Si le taux de sérum est réduit, l’impact de la détermination dans les urines est réduite. Sérum : Diminué : carence alimentaire, en particulier carence en protéine urine élevée : indice d’un dommage tubulaire Facturation: N° pos (OFAS): 1650.00 Points tarifaires 46.00 656 Protéine S Plasma citraté congelé, 1:10 Norme: < 5 jours 5 jours – 1 mois 1 – 3 mois 3 mois – 5 ans 5 – 10 ans 10 – 16 ans f > 16 ans 12 – 60% 22 – 78% 33 – 93% 54 – 119% 41 – 114% 52 – 92% 60 – 130% 52 – 118% contraception hormonale m > 16 ans 60 – 130% La protéine S est un co-facteur de la protéine C, dépendante aussi de la vitamine K. La protéine S circule dans le plasma, fixée normalement à 60 % à C4b-binding-protein, 40% seulement existent sous forme libre et la fonction de cofacteur ne revient qu’à cette partie libre. La protéine S activée peut être inhibée de façon Répertoire des analyses labor team w ag 136 spécifique par deux protéines du plasma, l’inhibiteur de la protéine C et l’antitrypsine 1. La protéine S favorise la fixation entre la protéine C et la membrane à la surface des phospholipides et accélère la réaction de la protéine C active avec les facteurs V et VIII au facteur 30. Taux abaissé: déficit acquis en protéine S, valeur faussement basse pour déficit en complexe prothrombine(déficit en vitamine K), traitement à la coumarine, traitement à l’héparine, troubles de la fonction hépatique (hépatite, cirrhose) coagulation intra-vasculaire disséminée (CIVD), syndrome néphrotique, diabète insulinodépendant, grossesse et prééclampsie, période néonatale, VIH, colite ulcéreuse, dialyse péritonéale. Taux élevé: réactions de phase aiguë: valeurs faussement élevées Remarque: pour exclure de façon certaine un déficit en protéine S, le dosage devrait être effectué deux semaines environ après avoir cessé la prise de coumarine et d’héparine selon l’avis du médecin. Facturation: N° pos (OFAS): 1632.00 Points tarifaires 60.00 2109 Protéine S libre Plasma citraté congelé, 1:10 Norme: 70 – 130% Facturation: N° pos (OFAS): 1632.00 657 Points tarifaires 60.00 Protéine S-100 Sérum, 1 ml Norme: < 0.15 g/l Des taux élevés peuvent apparaître à la suite d’un mélanome malin (marqueur tumoral). Facturation: N° pos (OFAS): 1626.00 Points tarifaires 11.80 Protéines 254 530 1956 8001 8011 1958 Sérum, 1 ml Urines, 10 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale) Liquide céphalorachidien, 1 ml Liquide de ponction, 5 ml Pleura, 5 ml Aszite, 5 ml Norme: sérum < 1 mois 46 – 68 g/l 1 mois – 1 an 48 – 76 g/l 1 – 2 ans 60 – 80 g/l > 2 ans 63 – 83 g/l urines < 140 mg/24 h < 13 mg/mmol créatinine liquide céphalorachidien 0.15 – 0.45 g/l liquide de ponction 11 – 22 g/l pleura/aszite < 30 g/l transsudat > 30 g/l exsudat La fraction protéinique du plasma se compose de plus de 100 protéines connues. Albumine, globulines 1,2 et sont produites par les cellules du parenchyme du foie, les protéines de la globuline par les cellules plasmatiques. Rôle physiologique : maintien de la pression colloïdale osmotique, transport des lipides, des produits du métabolisme, des hormones et des minéraux. Taux élevé: plasmocytome, m. de Waldenström, affections inflammatoires chroniques, déshydratation (pseudohyperprotéinémie). Taux abaissé: atteinte hépatique, carence en albumine dans l’alimentation, syndrome de malabsorption, syndrome néphrotique, entéropathie exsudative, brûlures, Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1634.00 Points tarifaires 2.50 autres N° pos (OFAS): 1635.00 Points tarifaires 8.70 2983 Protoporphyrine érythrocytaire, PPE Sang EDTA Norme: < 50 g/dl La protoporphyrie érythropoïétique (PPE) est une affection héréditaire de type autosomique dominant due à un trouble du métabolisme de la porphyrine, qui se manifeste par une forte accumulation de protoporphyrine dans les érythrocytes, et temporairement de coproporphyrine, accompagnée d’une photosensibilité cutanée importante, provoquée par une diminution de l’activité de la ferrochélatase et une augmentation de la synthèse de l'acide d-aminolévulinique. Symptômes: photodermatose, avec localisation principale sur le nez, le pavillon de l’oreille, le dos de la main, anémie légère normochrome à hypochrome. Taux élevé: protoporphyrie érythropoïétique, saturnisme Remarque: voir aussi Porphyrie Facturation: N° pos (OFAS): 1612.00 Points tarifaires 215.00 5156 Psilocine Urines, 10 ml Norme: négatif La psilocine est un dérivé de la tryptamine d’origine végétale. Elle est structurellement similaire à la sérotonine humaine. Avec la psilocybine, elle est présente dans l'espèce de champignon Psilocybe mexicana, appelée également champignon hallucinogène. Sa consommation provoque des symptômes proches de ceux que l'on peut observer après l'ingestion de LSD. Les perceptions optiques et auditives sont intensifiées et en partie déformées. Elle est détectable dans l’urine 1 à 3 jours après son absorption. Facturation: N° pos (OFAS): 1684.00 Points tarifaires 145.00 5303 Pyrazinamide Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Tuberculostatique Facturation: N° pos (OFAS): 1063.00 Points tarifaires 69.00 Répertoire des analyses labor team w ag 546 137 Pyridinolines, Crosslinks, Desoxypyridinoline Urines, 2 Norme: ème miction matinale, 20 ml Desoxypyridolines f 3.0 – 7.4 nmol/mmol créatinine m 2.3 – 5.4 nmol/mmol créatinine Les pyridinolines (PYD) et les désoxypyrinolines (DPD) sont des dérivés du pyridinium, crosslinks au cours de la maturation du collagène et responsables de la stabilité du collagène extracellulaire. Dans la résorption osseuse ceux-ci sont clivés, les DPD sont émis dans la circulation et éliminés par les reins. Les composants métabolisés peuvent être directement mis en évidence dans l’urine. Au contraire de l’hydroxyproline les crosslinks ne sont influencés ni par l’absorption d’aliments ou la formation de collagène, les PYD et DPD sont tous deux absents dans la peau et le tissu conjonctif. Les crosslinks se distinguent par une « spécificité de processus » élevée ainsi que par une forte « spécificité tissulaire ». On trouve les PYD dans le cartilage, les os et les ligaments, mais les DPD seulement dans l’os. C’est la raison pour seulement mettre en évidence le taux du DPD. Taux élevé: dégradation osseuse (ostéoporose, m. de Paget, hyperparathyroïdie, ostéomalacie, métastases osseuses, arthrite rhumatoïde et ostéoarthrite). Elévations de PYD aussi dans la dégradation cartilagineuse (arthrites). Remarque: chez les femmes ménopausées on peut observer une élévation des crosslinks passant au double. Sous traitement aux oestrogènes les concentrations sont plus basses. Sous traitement aux bisphosphonates on constate des taux très bas. Facturation: N° pos (OFAS): 1641.00 Points tarifaires 53.00 3801 3217 Pyriméthamine (Daraprim®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique 0.20 – 0.50 mg/l Antiprotozoaire Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 Pyruvate, Acide pyruvique Sang NaF, 5 ml Norme: Facturation: 3.6 – 5.9 mg/l N° pos (OFAS): 1517.00 Points tarifaires 23.00 Q 1942 Quétiapine (Seroquel®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique 50 – 700 g/l Neuroleptique 19242 Norquétiapine (métabolite) Zone thérapeutique: Facturation: 50 – 750 g/l N° pos (OFAS): 1578.00 Points tarifaires 86.00 R 2442 Radicaux libres Sérum, 1 ml Norme: 242 – 392 µmol/l (TAC) < 200 µmol/l (PerOx) Capacité antioxydative (TAC), Lipides peroxydes (PerOx) Facturation: N° pos (OFAS): 1559.00 (2x) Points tarifaires 136.00 446 Rage (statut de vaccination) Sérum, 5 ml Norme: Facturation: 5379 > 0.5 U/l (protégé) N° pos (OFAS): 3174.00 Ramipril Sérum, 2 ml Norme: vallée Pic 2.0 – 5.0 µg/l 30.0 – 40.0 µg/l Inhibiteur de l’ECA Facturation: N° pos (OFAS): 1485.00 2963 Points tarifaires 74.00 Points tarifaires 140.00 RANA, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Les anticorps dirigés contre le RANA (antigène nucléaire d’arthrite rhumatoïde) affichent une prévalence supérieure à 90% chez les patients atteints d’arthrite rhumatoïde. Chez les personnes ne présentant pas d’arthrite rhumatoïde, ces anticorps peuvent également être présents après une infection par le VEB. Le RANA offre cependant une pertinence au niveau du diagnostic en cas de sérologie négative du VEB. Taux élevé: arthrite rhumatoïde, post infection par le VEB. Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 4584 Ratio β-amyloide 42/40, Tau phosphorylé Liquide céphalorachidien en tubes de polypropylène ("plastique laiteux") Norme: tau phosphorylé < 61.0 pg/ml ratio β-amyloide 42/40 >0.35 Le diagnostic de la démence d'Alzheimer est effectuée cliniquement et peut être confirmée par des tests neuropsychologiques ou d'imagerie. Le diagnostic dans le liquide cérébrospinale est d'une importance croissante. Dans le LCR est trouvée une concentration altérée des protéines, qui ont un rôle dans la pathogenèse de la démence. La formation de plaques amyloïdes typiques de la maladie d'Alzheimer est Répertoire des analyses labor team w ag 138 expliquée par la diminution de la concentration d'un produit de dégradation de la protéine précurseur amyloïde, le peptide amyloïde Aß 1-42, tandis que le peptide Aß 1-40 peptide reste inchangé. La formation accrue de fibrilles intraneuronales suivie par la mort cellulaire dans la maladie d'Alzheimer conduit à des concentrations LCR accrues de la protéine tau. Augmentation des niveaux de tau sont trouvés aussi dans d'autres démences telles que la démence vasculaire, la maladie à corps de Lewy, la maladie de Creutzfeldt-Jakob et autres. Des valeurs de tau particulièrement élevés (> 1400 ng / l) peuvent être trouvés dans la maladie de Creutzfeldt-Jakob. La détermination d'une fraction de la protéine tau, tau phosphorylée, montre une meilleure sensibilité et spécificité pour le diagnostic de la maladie d'Alzheimer. Des conditions similaires sont trouvés pour la bêtaamyloïde, pour laquelle a été assignée une meilleure spécificité pour le diagnostic de démence, en présence de variations dans le ratio de ses produits de dégradation (Aß1-40, Aß 1-42). Niveaux élevés de la protéine tau phosphorylée, avec une réduction du ratio de bêta-amyloïde (Aß1-40, Aß 1-42) sont donc la preuve de la démence de type Alzheimer. Facturation: N° pos (OFAS): 1554.00 (3x) Points tarifaires 183.00 4869 Réboxétine (Edronax®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique 10 – 60 g/l Antidépresseur (Inhibiteur de la recapture de la noradrénaline) Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 Points tarifaires 86.00 4120 Récepteur adrénergique, 1-, auto anticorps , Aac anti 1-récepteur adrénergique Sérum, 1 ml Norme: négatif Présence: cardiomyopathie dilatée (30-50%), cardiopathie ischémique (10-20%), anomalies du rythme cardiaque (arythmie ventriculaire, anomalies de la conduction, arythmie auriculaire jusqu'à 50%), Maladie de Chagas (53%), mères des enfants avec un bloc cardiaque congénital (100%), myasthénie grave (27%). En bonne santé (14%). Facturation: N° pos (OFAS): 1096.00 Points tarifaires 87.00 4121 Récepteur adrénergique, 2-, auto anticorps , Aac anti 2-récepteur adrénergique Sérum, 1 ml Norme: négatif Présence: atopie, asthme bronchique (40%), rhinite allergique, troubles du rythme cardiaque (arythmie ventriculaire, anomalies de la conduction, jusqu'à 24%), maladie de Chagas (40%), myasthénie grave (25%). Facturation: N° pos (OFAS): 1096.00 Points tarifaires 87.00 194 Récepteur de la TSH, autoanticorps, Aac anti-récepteur de la TSH, Thyroïde, autoanticorps Sérum, 2 ml Norme: < 1.6 U/l Le récepteur TSH est une protéine de la membrane des cellules folliculaires thyroïdiennes. Dans la m. de Basedow des anticorps se forment contre le récepteur. Ces anticorps stimulent comme le TSH la cascade cAMP et ainsi la synthèse accrue d’hormones thyroïdiennes. Taux élevé: m. de Basedow, thyroïdite post partum, thyroïdite de Hashimoto (rare), adénome autonome. Remarque: le taux de la concentration ne permet qu’un diagnostic limité de la gravité de la maladie, n’est pas approprié au contrôle de suivi. Diagnostic différentiel de m. de Basedow et thyroïdite de Hashimoto: anticorps anti récepteur de la TSH rarement présents dans la thyroïdite de Hashimoto. Facturation: N° pos (OFAS): 1189.00 Points tarifaires 32.00 381 Récepteur de l’insuline, autoanticorps, Aac anti-récepteur de l’insuline Sérum, 2 ml Norme: négatif Taux élevé: résistance à l’insuline type B, diabète type I Facturation: N° pos (OFAS): 1136.00 (2x) Points tarifaires 104.00 233 Récepteur soluble de la transferrine, RSTF, sTfR Sérum, 1 ml Norme: 4.7 – 12.1 nmol/l Le récepteur de transferrine fixe la transferrine chargée en fer à la surface des cellules et le transport dans les cellules. Les carences en fer entraînent une concentration élevée du fait d’une régulation à taux élevé (up regulation). Le dosage présente un avantage, étant donné que les réactions de phase aiguë ne faussent pas le résultat à la différence de la ferritine. Taux élevé: carence en fer (surtout pour une réaction simultanée de phase inflammatoire aiguë, hépatopathies, tumeurs), syndromes myélodysplastiques, anémies mégaloblastiques, sphérocytoses, drépanocytose. Facturation: N° pos (OFAS): 1607.00 Points tarifaires 56.00 4123 Récepteurs ganglionnaires de l'acétylcholine, autoanticorps, Aac antirécepteurs ganglionnaires de l'acétylcholine Sérum, 2 ml Norme: négatif Présence: gangliopathie autonome auto-immunes (AAG) Facturation: N° pos (OFAS): 1096.00 Points tarifaires 87.00 Répertoire des analyses labor team w ag 662 139 Rénine Plasma EDTA, 2 ml, congelé Norme: couché 1.7 – 23.9 U/l debout 2.6 – 27.4 U/l Le site principal de production de la rénine se trouve dans les cellules juxtaglomérulaires des reins. Elle provient de la prorénine, procurseur inactif. La rénine catalyse la transformation de l’angiotensinogène en angiotensine I. Taux élevé: hyperaldostéronisme secondaire, hypoaldostéronisme primaire (m. de Addison), déficit en 21OH hydroxylase, gluticorticoïdes, tumeurs sécrétant la rénine (cancer des cellules rénales, cancer bronchique) Taux abaissé: hyperaldostéronisme (syndrome de Conn). Remarque: toujours déterminer les taux de rénine en tenant compte du taux d’électrolytes et de l’aldostérone. Taux faussement élevés :apport réduit en sodium, hypotension, hypovolémie, diurétiques, inhibiteurs d’ovulation, laxatifs, syndrome de Bartter, clonidine, bétabloquants, méthyldopa, guanéthidine, antagonistes de l’aldostérone, inhibiteurs d’ACE. Taux faussement bas : apport élevé de sodium, hypotension artérielle. Arrêt des médicaments si possible pour les diurétiques trois semaines, les antihypertoniques une semaine, clonidine, méthyldopa: deux jours, œstrogènes: deux mois. cf captopril, test au~ Facturation: prix sur demande 142 Résistance à la protéine C activée, PCA, résistance à la, Facteur V Leiden Plasma citraté, 1:10 Norme: >2.0% Une résistance à la protéine C activée est la cause la plus fréquente de tendance à la thrombose familiale. Cette résistance est conditionnée jusqu’à 90% par une mutation ponctuelle dans le gène facteur V. Ainsi un lieu de scission important est détruit dans le facteur Va, qui ne peut pas être rendu inactif. Dans la population européenne la prévalence pour la maladie du facteur V hétérozygote est de 2 à 7%, chez les patients dont l’anamnèse révèle une thrombose elle est de 20 à 30%. Les patients avec une maladie du facteur V hétérozygote ont un risque de thrombose multiplié par 7, les patients homozygotes ont un risque multiplié par 50 à 100. Le risque se renforce en plus lorsque d’autres facteurs s’ajoutent : par exemple inhibiteurs d’ovulation ( 30 fois chez les patients avec maladie du facteur V hétérozygote, un déficit en protéine C, S ou AT III, une dysfibrinogénémie, des opérations etc.) Remarque: tout d’abord exclure toutes les influences possibles sur le PTT: avant tout l’héparine mais aussi les états de carence des facteurs de coagulation, par exemple à la suite d’une thérapie coumarinique et en particulier la présence de lupus anticoagulant. Génotype APC, voir maladie du facteur V, mutation ponctuelle du facteur V. Facturation: N° pos (OFAS): 1629.00 Points tarifaires 52.00 3802 Résistance à l’insuline, Indice HOMA Sérum, 2 ml Norme: < 2.5 La particularité du syndrome métabolique est la résistance à l’insuline, qui est provoquée par une capacité réduite des tissus cellulaires périphériques à réagir aux variations de l’insulinémie. Elle est la conséquence de troubles multifactoriels, partiellement d’origine génétique, du transport intracellulaire du glucose, de la synthèse du glycogène et de l’ATP dans les mitochondries. Une hyperinsulinémie compensatoire se développe pour parvenir à normaliser la glycémie et à éviter l'élévation des taux d’acides gras libres. La surstimulation des cellules bêta du pancréas conduit à une lente défaillance de la sécrétion d'insuline accompagnée de l'élévation de la glycémie plasmatique et des acides gras libres ("diabète de type 2"). Le modèle d’évaluation de l’homéostasie HOMA (Homeostasis Model Assessment) permet d’estimer la résistance à l’insuline. Le dosage sérique de la glycémie à jeun et du peptide C permet de calculer l'indice HOMA qui compare le fonctionnement des cellules bêta et la sensibilité à l'insuline du patient par rapport aux valeurs d'une population normale. Taux élevé: indication d’une insulinorésistance Facturation: N° pos (OFAS): 1356.00, 1471.00, 1244.00 Points tarifaires 60.50 Respiratory Syncytial Virus, RSV, Virus respiratoire sycytical, VRS Sérum, 1 ml Les infections au RSV sont les causes les plus fréquentes des pneumonies et des bronchiolites chez les nourrissons. Chez les adultes: rhume. Infections répétées possibles. 434 Respiratory Syncytial Virus, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:8 Remarque: La sensibilité et la spécificité de la recherche d’anticorps est inférieure à celle de la recherche d’antigène dans un frottis. Facturation: N° pos (OFAS): 3157.00 Points tarifaires 42.00 669 Respiratory Syncytial Virus, antigène Frottis nasopharyngien Norme: négatif Haute sensibilité et haute spécificité Facturation: N° pos (OFAS): 3161.00 316 Points tarifaires 180.00 Réticulocytes Sang EDTA Stabilité 36 heures à température ambiante, 72 heures à 4° C Réfrigérer le sang jusqu’au moment de l’envoyer, ne pas l’envoyer pendant le week-end. Norme: < 14 jours 10.0 – 65.0 % 14 – 56 jours 3.0 – 15.0 % Répertoire des analyses labor team w ag 140 56 – 84 jours 10.0 – 35.0 % 84 jours – 12 ans 1.0 – 13.0 % > 12 ans 0.8 – 2.8% Les réticulocytes sont produits dans la moelle osseuse à la suite de l’expulsion du noyau des normoblastes orthochromatiques. Après le passage dans le sang périphérique, des organelles cellulaires et de l’ARN résiduel sont encore présents. La production de réticulocytes est le reflet de l’érythropoïèse effective et se distingue de l’érythropoïèse totale par le nombre de globules rouges déjà détruits (érythropoïèse non effective). En cas de forte stimulation de l’érythropoïèse, en particulier dans les processus hémolytiques, les réticulocytes passent dans le sang périphérique plus tôt que dans un cas normal, si bien que l’augmentation des réticulocytes est très forte et que l’activité érythropoïétique peut être surestimée. La répartition en trois degrés de maturation est adéquate pour évaluer la production de la moelle osseuse après aplasie, suite à une chimiothérapie ou après une transplantation allogène de moelle osseuse. Le CHr est un paramètre particulièrement sensible pour la détection précoce d’une déficience fonctionnelle en fer dans un traitement rHuEPO (chez les patients néphrologiques una hausse de CHr est décelable 4-6 jours après la substitution avec fer.). Taux élevé: érythropoïèse hyperrégénérative: anémies hémorragiques, anémies hémolytiques, hypoxie, traitement de substitution dans les déficiences en fer, acide folique et vitamine B12 (surveillance du traitement). Taux abaissé: érythropoïèse hyporégénérative: anémie aplastique, panmyélopathie, cystatiques, déficience érythropoïétique Facturation: N° pos (OFAS): 1371.00, 1649.00 Points tarifaires 22.20 5350 Retigabine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.31 – 1.75 mg/l Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1069.00 665 Points tarifaires 140.00 Rétine, autoanticorps, Aac anti-rétine Sérum, 2 ml Norme: négatif Taux élevé: uvéite, vasculite rétinienne, cyclite de Fuchs, choriorétinite focale, uvéite dans le cadre de spondylarthropathies. Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 Rhésus, phénotype Sang EDTA Important: noter le nom, le prénom et la date de naissance Mise en évidence des antigènes rhésus C – c – E – e sur les érythrocytes. Remarque: automatique en cas de rhésus D négatif, rhésus « weak D » et rhésus « partial D » dans la détermination du groupe sanguin. Sinon indiquer sur le formulaire de demande si la détermination du phénotype Rh est souhaitée. Facturation: N° pos (OFAS): 1013.00 Points tarifaires 17.10 2871 Ribavirine (Copegus®, Rebetol®) Sérum congelé, 2 ml Zone thérapeutique: 2.5 – 3.0 mg/l La Ribavirine, analogue nucléosidique de polythérapie pour l’hépatite C Facturation: N° pos (OFAS): 1084.00 Points tarifaires 160.00 667 Ribosomes, autoanticorps, Aac anti-ribosomes Sérum, 1 ml Norme: <30 U/ml Les autoanticorps contre les ribosomes peuvent apparaître chez les patients souffrant de LED. Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 Rickettsiae, Fièvre exanthémique Les rickettsies sont présentes dans le monde entier. Divers types se présentent dans des régions différentes. Les rickettsies sont transmises par des piqûres d’insectes (poux, puces, acariens, tiques). Les agents pathogènes se multiplient de façon intracellulaire, souvent dans les cellules de l’endothélium (typhus pétéchial→vasculite généralisée). Les tests d’anticorps présentent des réactions croisées. 431 Rickettsiae conori, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:64 Agent pathogène de la fièvre boutonneuse méditerranéenne et de la fièvre pourprée. Facturation: N° pos (OFAS): 3465.00, 3466.00 Points tarifaires 89.00 432 Rickettsiae mooseri/prowazeki, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:64 Agent pathogène du typhus murin Facturation: N° pos (OFAS): 3465.00, 3466.00 5490 Points tarifaires 89.00 Rickettsia PCR Sang EDTA Biopsie Norme: Facturation: négatif N° pos (OFAS): 3456.00 Points tarifaires 180.00 Répertoire des analyses labor team w ag 5304 3108 141 Rifabutine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antibiotique, Tuberculostatique Facturation: N° pos (OFAS): 1063.00 Points tarifaires 69.00 Rifampicine (Rimactan®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.1 – 1.0 mg/l vallée . 4.0 – 10.0 mg/l pic > 12.0 mg/l toxique Antibiotique Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 668 Rispéridone (Risperdal®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 2.0 – 10.0 g/l L’analyse comprend la détermiation de rispéridone et du métabolite 9-OH-rispéridone. Neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1578.00 Points tarifaires 86.00 319 RNP, autoanticorps, Aac anti-RNP, U1-sn-RNP, autoanticorps, sn-RNP, autoanticorps, Ribonucléoprotéine, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Les autoanticorps des ribonucléoprotéines, U1-RNP, sont des autoanticorps contre les antigènes nucléaires extractibles ENA. Taux élevé: MCTD (Mixed connective tissue disease, Sharp-Syndrom), LED, sclérodermie, syndrome de Sjögren, polymyosite Remarque: cf ENA-7 Facturation: N° pos (OFAS): 1170.00 Points tarifaires 28.00 5235 Ropinirole Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 0.40 – 6.0 g/l Parkinson traitement/Agoniste de la dopamine Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 Rotavirus Infections par contact fécal-oral; en général enfants de 6 mois à 2 ans. Les entérocytes de l’intestin grêle sont touchés. Diarrhée osmotique avec perte d’électrolytes et de liquide. Les enfants nourris au sein sont protégés contre les infections par l’IgA contenue dans le lait maternel. Remarque: cf diarrhée 433 Rotavirus, anticorps Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 5506 < 1:8 N° pos (OFAS): 3009.00 Points tarifaires 25.00 Rotavirus, antigène Selles, 1 – 2 portions de 3 jours divers Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3163.00 Points tarifaires 14.80 Rougeole, virus Appartenant à la famille des paramyxoviridae, le virus de la rougeole est la cause d’une maladie infectieuse répandue dans le monde entier. Le virus de la rougeole contamine par aérosols les muqueuses de l’oropharynx et de la conjonctive, il se multiplie tout d’abord localement et dans les ganglions puis se répand dans les lymphocytes B et C et les macrophages. Après une période d’incubation de 10 à 12 jours, la maladie débute par des symptômes atypiques des voies respiratoires et de la conjonctive. Puis la fièvre fait ème ème ou 3 jour apparaissent des son apparition, éventuellement des vomissements et des crampes. Le 2 taches sur les muqueuses des joues, un énanthème sur le palais et de l’urticaire. Puis quelques jours plus tard survient la phase exanthématique qui s’étend sur tout le corps, accompagnée d’une nouvelle poussée de fièvre. En 1-2 jours l’exanthème maculo-papuleux (morbiliforme) atteint son maximum puis diminue rapidement. Complications: pneumonie, croup, otite, encéphalite. Augmentation du taux d’IgM environ 2 à 3 jours après le début de l’exanthème; montée d’IgG environ 4 jours après le début de l’exanthème ou à la suite d’un vaccin. 489 Rougeole, IgG Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 490 < 1.0 MOC > 1.0 MOC (protégé) N° pos (OFAS): 3122.00 Points tarifaires 42.00 Rougeole IgG et IgM Sérum, 1 ml Norme: Facturation: < 1.0 MOC N° pos (OFAS): 3122.00, 3123.00 Points tarifaires 79.00 Répertoire des analyses labor team w ag 142 4497 Rougeole ADN, PCR Frottis (set PCR) Norme: Facturation: négatif N° pos (OFAS): 3456.00 Points tarifaires 180.00 Rubella virus, Virus de la rubéole Le virus de la rubéole est un virus RNA. Infection par gouttelettes et souillure. Infection postnatale: incubation de 2 à 3 semaines. Tout d’abord infection des voies respiratoires supérieures, puis exanthème maculo-papuleux avec lymphomes cervicaux et nucaux. Complications: arthrite, otite, encéphalite, endocardite. Plus de la moitié des infections se déroulent sans manifestation clinique. Infection intrautérine: au premier trimestre de la grossesse fausse couche ou embryopathie avec microcéphalie, cataracte, microphtalmie, défauts cardiaques, surdité, hépatosplénomégalie, thrombocytopénie, anémie hémolytique. Après le premier trimestre: troubles du langage et de l’audition. Les infections subcliniques ou les réinfections n’ont en général pas d’effet sur l’embryon. 435 Rubella, IgG Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC non protégé > 1.0 MOC protégé Un résultat positif de l’IgG et une IgM négative est le signe d’une rubéole ayant déjà eu lieu ou d’une vaccination; si l’IgM est positive, l’infection est récente. Facturation: N° pos (OFAS): 3167.00 Points tarifaires 17.20 436 Rubella IgG et IgM Sérum, 1 ml Sang du cordon ombilical Norme: < 1.0 MOC La présence d’IgM est le signe d’une infection aiguë. Les anticorps persistent jusqu’à 2 mois après l’infection. Les IgM peuvent manquer lors de réinfections ou une défaillance des procédures de vaccination. Dans ces cas le diagnostic doit être effectué au moyen d’un contrôle suivi du taux de l’IgG. Facturation: N° pos (OFAS): 3167.00, 3168.00 Points tarifaires 42.40 3965 Rufinamide (Inovelon®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 2.0 – 25.0 mg/l Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1069.00 Points tarifaires 140.00 S 2920 Saccharomyces cerevisiae, anticorps IgG, IgA, ASCA Sérum, 1 ml Norme: IgG < 20.0 U/ml IgA < 20.0 U/ml Le diagnostic différentiel des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), de la colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn est souvent difficile. Le diagnostic est souvent établi par voie endoscopique sur base de paramètres cliniques tels que des échantillons de propagation et la structure macroscopique et microscopique des muqueuses. Un premier diagnostic ne permet généralement pas de différencier les deux formes de MICI, notamment en cas de seule infection du colon. Les anticorps ASCA possèdent une forte spécificité pour la maladie de Crohn. En cas de colite ulcéreuse, ils n’apparaissent pas. Taux élevé: Maladie de Crohn. Facturation: N° pos (OFAS): 1160.00, 1121.00 (2x) Points tarifaires 94.00 Salicylate, Acétylsalicylate (Aspirin®) 672 Sérum, 2 ml 6729 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: sérum toxique urines 20 – 250 mg/l > 400 mg/l voir rapport 33290 Acide 5-aminosalicylique (métabolite) Sérum Zone thérapeutique: Facturation: voir rapport N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 115.00 Salmonella, Salmonelles, Paratyphus Les salmonelles sont des entérobactéries pathogènes. Les salmonelles du typhus et du paratyphus A,B,C sont les agents de la salmonellose typhique: infection générale accompagnée éventuellement de manifestations cliniques graves. Complications: hémorragies intestinales, septicémie, thrombose, œdème cérébral, méningite, myocardite. La salmonellose entéritique est causée par la salmonella enteritidis : gastroentérite inflammatoire. Chez les personnes âgées et en cas d’immunosuppression: septicémie, méningite éventuelle. 5516 Salmonella, culture Selles dans Cary-Blair Facturation: N° pos (OFAS): 3326.00/3327.00 Points tarifaires 78.00/155.00 Répertoire des analyses labor team w ag 143 Sang citraté 1:10, Plasma citraté 1:10 Monovette, Sarstedt N° art. M165 Vacuette, Greiner N° art. M154 Frigobox avec neige carbonique (l’envoi congelé) N° art. M800 Attention envoi du sang citraté (non centrifugé) peut altérer les résultats. 1 part de citrate pour 9 parts de sang. La proportion doit être exacte, sinon les résultats sont faussés. Le tube est en troisième place dans l’ordre du prélèvement de sang après le sang complet (tube sans anticoagulant, voir succession des opérations pour la prise de sang « prise de sang – quel tube »). Si on ne prend que du sang citraté, prendre 1 ml de sang dans un tube de sang natif et le jeter (impuretés thromplastine). Immédiatement après avoir enlevé l’aiguille, retourner 5 fois le tube avec le couvercle fermé pour mélanger. Centrifuger le tube (pas d’attente, 1500g ou environ 3000 tours/mn pour 10-15 minutes). Enlever l’excédent avec précaution à la pipette ( ne pas s’approcher de la limite du plasma) et remplir un tube plastic séparé (inscrire plasma citraté 1:10). Congelé Congeler le plasma debout dans le cabinet médical (-20°, au mieux pendant 24 heures) Commander une frigobox par téléphone dans un laboratoire externe. Dès que cette boîte arrive, mettre l’échantillon dans le neige carbonique, ajouter le formulaire de demande et renvoyer par express. Le sang citraté et non centrifugé ne peut pas être congelé. (Consulter « Sang citraté 1:10 – plasma citraté 1:10 », N° art M103 ) 5502 Sang dans les selles, Sang occulte Selles, un à deux échantillons de la taille d’une noisette, ou Haemocult effectué sur trois jours. Positif: carcinome, adénome, ulcère, varices, érosions, colite ulcéreuse, M-Crohn, carcinoïdes, hémorrhoïdes, polypes, infections, processus vasculaires, syndrome Mallory-Weiss, angiodysplasies. Remarque: résultats faussement négatifs en raison d’acide ascorbique présente dans des préparations vitaminées ou des jus de fruits. Les aliments contenant des érythrocytes (par ex. le boudin, la viande crue) sont à éviter. De même les saignements des gencives, le sang menstruel et un traitement du fer peuvent entraîner des résultats faussement positifs. Facturation: N° pos (OFAS): 1402.00 Points tarifaires 37.00 Sang EDTA, Plasma EDTA Sarstedt Monovette, violet N° art. M163 Greiner Vacuette, violet N° art. M152 Attention, ne pas utiliser de boîte aux lettres extérieures car le froid peut endommager les cellules (surtout les granulocytes), donc une leucopénie ou une neutropénie artificielle est possible. la paroi du tube est recouverte de l’anticoagulant EDTA. Si le tube n’est pas entièrement rempli, cela n’a pas vraiment de conséquences car il n’y a pratiquement pas de dilution de l’échantillon avec l’anticoagulant. Le tube est à la cinquième place après l’héparine voir « ordre des prélèvements sanguins » Immédiatement après avoir enlevé l’aiguille, retourner 5 fois le tube avec le couvercle fermé pour mélanger. Pour l’envoi de sang EDTA : conserver au réfrigérateur jusqu’à l’expédition. Plasma EDTA: centrifuger le tube (pas d’attente, 1500g ou environ 3000 tours par minute pendant 10 –15 minutes). - Pipeter le plasma EDTA avec précaution, pas trop près de la limite plasma-sang, le mettre dans un tube plastique séparé avec un couvercle vissé (inscrire sur le tube: plasma EDTA) Matériel congelé congeler le plasma pipeté vertical au cabinet médical (-20° pendant au moins 24h) commander par téléphone une boîte frigobox au laboratoire externe dès l’arrivée de celle-ci, mettre l’échantillon dans la neige carbonique, y joindre le formulaire de demande et renvoyer par express. l’EDTA (non centrifugé) ne doit pas être congelé (seulement pour une analyse spéciale de vitamine) (voir notice préanalyse) 2118 Sarcosine Sérum, 5 ml Urines, 50 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale) Norme: sérum 10 – 22 mol/l urines voir rapport Taux élevé: lors d’une sarcosinémie les taux élevés du créatinine peut être doser. Facturation: N° pos (OFAS): 1315.00 Points tarifaires 250.00 Schistosomose, Bilharziose Les agents de la bilharziose sont des trématodes: la Schistosoma haematobium (vessie), Schistosoma mansoni (intestin) et Schistosoma japonicum (bilharziose asiatique intestinale). La contamination a lieu par la peau au contact de cercaires vivant dans l’eau douce. Après une période de repos, les agents pathogènes passent dans les poumons, le foie et les veines de la vessie et de l’intestin. Les symptômes cliniques de la bilharziose de la vessie sont des troubles inflammatoires avec hématurie, leucocyturie, et troubles de la miction. La bilharziose intestinale se signale au début par des réactions inflammatoires de l’intestin et des diarrhées glaireuses. A un stade avancé de la maladie le patient présente une fibrose hépatique, une hypertension portale avec tête de méduse, ascite et varices de l’œsophage. 673 Schistosomose, anticorps Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 322 <0.15 OD adult <0.30 OD œuf N° pos (OFAS): 3339.00, 3541.00 Points tarifaires 94.00 Scl-70, autoanticorps, Aac anti-Scl-70 Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Les autoanticorps Scl-70 font partie des autoanticorps contre les antigènes nucléaires extractibles, ENA. Répertoire des analyses labor team w ag 144 Taux élevé: sclérodermie, syndrome de CREST, syndrome de Raynaud (idiopathique) Remarque: cf ENA-7 Facturation: N° pos (OFAS): 1171.00 Points tarifaires 16.80 2329 Scopolamine (Buscopan®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Parasympathicolytique Facturation: N° pos (OFAS): 1485.00 Points tarifaires 140.00 Scotch-test, Oxyures, détection, Enterobius vermicularis Adhésif collé sur lame porte objet N° art. M202 Etui pour 2 lames porte objet N° art. M201 Pour la détection d’une infection aux oxyures (enterobius vermicularis) appliquer le ruban transparent sur l’orifice anal avant la toilette et avant la première miction ou la première selle. Le poser ensuite sur une lame porte-objet et l’envoyer dans l’étui spécial prévu à cet effet. Sécrétion bronchique Tube stérile 50 ml (couvercle jaune) N° art. M515 Après bronchoscopie ou aspiration transtrachéale. Envoi natif dans tube stérile. Sélénium 235 Sérum, 1 ml 675 Urines, 10 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale) sérum 0.63 – 1.26 mol/l urines 5 – 30 µg/l Le sélénium fait partie des oligo-éléments essentiels, c’est un composant des enzymes métaboliques et des protéines (antioxydants, antiradicaux). La quantité quotidienne nécessaire pour éviter une carence est de 50 à 100 g. Les aliments contenant du sélénium sont le jaune d’œuf, le poisson, la viande, en particulier le poulet et le porc, ainsi que les abats. L’apport nutritif en sélénium est suffisant dans nos régions, le risque de déficit n’existant que dans les situations de besoin plus élevés, comme la grossesse, la période de l’allaitement et chez les personnes exposées aux pollutions de métaux lourds et d’oxydants. La carence en sélénium se manifeste surtout dans le foie, le cœur, les os et les articulations. Les maladies présentant un déficit de sélénium sont par exemple la conséquence d’une alimentation parentérale, chez les patients atteints du syndrome de malabsorption, la maladie de Keshan (cardiomyopathie endémique avec hémolyse et formation accrue de méthémoglobine) et la maladie de Kashin-Beck (ostéoarthropathie endémique avec forte déformation articulaire). Intoxications: haleine sentant l’aïl, fragilité des ongles, alopécie, troubles de la coagulation. Taux élevé: intoxications professionnelles (industrie du verre, de la porcelaine, de l’électronique), prise de sélénite de sodium sans contrôle médical, thérapie cytostatique. Taux abaissé: déficit nutritif en sélène, syndrome de malabsorption, nutrition parentérale, cirrhose du foie, dystrophies musculaires, anémie à drépanocytes Facturation: N° pos (OFAS): 1665.00 Points tarifaires 105.00 Norme: Selles Milieu de transport SAF (étiquette rouge) N° art. M526 Milieu de transport Cary Blair (étiquette verte) N° art. M525 Sans milieu de transport (couvercle bleu) N° art. M524 Instructions pour le patient « collection des selles » N° art. M110 ne pas retirer des tubes les milieux de transport SAF et Cary Blair (liquide). prélever l’échantillon de selle avant qu’il n’entre en contact avec l’eau de la cuvette. Mettre à cet effet une assiette en carton ou plastique (le papier de toilette ne suffit pas) dans la cuvette. éviter un mélange avec l’urine. prendre un échantillon de la taille d’une noisette avec la cuillère fixée au couvercle et le mettre dans le tube. Si le tube contient un milieu liquide, mélanger l’échantillon avec le liquide. Bien refermer le tube ( la cuillère reste dans le tube). Mettre le tube dans la housse protectrice et mettre le tout dans la pochette d’envoi avec le formulaire de demande. Garder le tout à température ambiante jusqu’à l’envoi et ne pas déposer la pochette dans une boîte à lettres extérieure (les changements de température peuvent tuer les germes contenus dans les selles avant l’analyse de laboratoire). 3835 Septine 9 Sang EDTA, 5x Norme: négatif La méthylation de l’ADN est un phénomène épigénétique et joue un rôle dans la régulation de l’expression des gènes. Les tumeurs colorectales présentent souvent une modification du modèle de méthylation de l'ADN du gène Septine 9. Celui-ci peut être détecté dans l'ADN de la tumeur et présent dans la circulation sanguine périphérique. Le dosage plasmatique de l’ADN méthylé du gène septine 9 peut servir de marqueur sensible (70 %) et spécifique (90 %) du cancer colorectal. Remarque: le dosage positif est une indication pour une confirmation par coloscopie. Facturation: N° pos (OFAS): 2115.20, 2022.00 Points tarifaires 259.00 Séquence de prélèvement 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Hémoculture Sang natif – tube sans anticoagulant Citrate 1:10 (hémostase) Héparine Sang EDTA Citrate 1:5 (sédimentation érythrocytaire) Tubes avec autres anticoagulants (p.ex. ACD) Répertoire des analyses labor team w ag 145 Sérothèque, Archivage des échantillons, Archive Tous les sérums et plasmas seront conservés pendant 10 ans 676 Sérotonine, Hydroxytryptamine, 5Sang EDTA, 4 ml Norme: 95 – 240 g/l La sérotonine est formée dans les cellules entérochromaffines du système APUD (amine precursor uptake and decarboxylation) à partir de l’acide aminé tryptophane. L’acide 5-hydroxyindolacétique est le produit de décomposition. Dans les tumeurs du système APUD la sérotonine et ses métabolites sont synthétisés de manière accrue: carcinoïdes. De nombreuse tumeurs carcinoïdes ne sont pas actives du point de vue endocrinien Lorsque la tumeur primaire d’un carcinoïde est dans le secteur de la veine porte, la sérotonine produite de façon accrue est décomposée dans le foie et ne peut être mise en évidence. Les symptômes cliniques manquent aussi. S’il y a des métastases ou si la tumeur primaire est située en dehors du secteur de la veine porte, la sérotonine en augmentation peut être mesurée et des symptômes se manifestent. Symptômes du syndrome carcinoïde: flush, téléangectasie, crampes abdominales, diarrhée, symptômes semblables à l’asthme, fibrose endocardique prédominant sur le coeur droit. Taux élevé: syndrome carcinoïde, épilepsie, maldie coeliaque. Remarque: taux faussement élevés par la nicotine, inhibiteurs MAO, réserpine. Taux faussement bas: alcool, lévodopa, méthyldopa. En cas de suspicion de carcinoïde premier examen: dosage de l’acide 5-hydroxyindolacétique dans les urines de 24 heures. Dosage de la sérotonine si les résultats sont peu clairs ou à la limite. Facturation: N° pos (OFAS): 1667.00 Points tarifaires 72.00 5711 Sertindol Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 10 - 140 g/l Neuroloptique Facturation: N° pos (OFAS): 1065.00 677 Points tarifaires 140.00 Sertraline (Zoloft®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 10 - 150 g/l Antidépresseur/inhibiteur de la recapture de la sérotonine 6770 Desméylsertraline (métabolite) Zone thérapeutique: Facturation: <350 g/l N° pos (OFAS): 1065.00 Points tarifaires 140.00 Sérum/sang complet Sarstedt Monovette, rouge N° art. M161 (billes) Sarstedt-Monovette, beige N° art. M162 (gel de séparation) Greiner-Vacuette, rouge N° art. M151 (activateur coagulation) Greiner-Vacuette, rouge/jaune N° art. M150 (gel de séparation) Frigobox avec neige carbonique N° art. M800 Les tubes de prélèvement de sang complet contiennent en général un activateur de coagulation et un séparateur (gel, billes). ème place dans l’ordre de la prise de sang après la culture (analyse spéciale Le tube est à la 2 microbiologique- voir ordre de la prise de sang). Sérum: laisser reposer le tube 30 minutes (régler le chrono), puis centrifuger (4000 – 5000 t/min. pendant 10 –15 minutes). Pipeter le surnageant ou dans le cas d’un tube avec gel de séparation, verser dans un tube en plastic séparé avec un bouchon vissé. Sérum congelé congeler vertical le sérum prélevé à la pipette (-20°, au mieux 24 heures). commande téléphonique d’un « frigobox » au laboratoire externe. dès l’arrivée du « frigobox » y mettre l’échantillon, y joindre le formulaire de demande et renvoyer par express. le sang complet ne doit pas être congelé. Attention L’envoi de sang complet à la place de sérum donne des résultats faux pour certaines analyses. Pour les tubes avec gel de séparation décanter le sérum (par ex. absorption des analytes par le gel). Voir formulaire « sang entier ». Sérum à 37°C préchauffer le tube et l’aiguille, faire le prélèvement sang complet à 37° (incubateur ou bain-marie), laisser coaguler 2 h centrifugation dans centrifugeuse chauffée (faire marcher 5 minutes avant). pipeter le sérum, le mettre dans un tube en plastique avec bouchon vissé. conserver le matériel à température ambiante jusqu’à l’envoi. (voir formulaire « agglutinines froids / cryoglublines») 270 Sex Hormone-Binding Globuline, SHBG Sérum, 2 ml Norme: f < 2 ans 2 – 16 ans > 16 ans m 2 – 16 ans 52 – 219 nmol/l 62 – 191 nmol/l 31 – 111 nmol/l 20 – 140 nmol/l 62 – 191 nmol/l 14 – 87 nmol/l pré-puberté puberté pré-puberté puberté Répertoire des analyses labor team w ag 146 > 16 ans 12 – 75 nmol/l La SHBG est la protéine porteuse la plus importante pour la testostérone et l’oestradiol. La testostérone est presque complètement liée à la SHGB et n’existe qu’à 2% sous forme de testostérone libre. L’oestradiol n’est transporté que pour un tiers par la SHGB. Taux élevé: tumeur des testicules, des ovaires, grossesse, inhibiteur d’ovulation, œstrogène, cirrhose, hyperthyroïdie, antiépileptique, virilisme. Taux abaissé: hypothyroïdie, m. de Cushing, hyperandrogénisme, hyperprolactinémie, gluticocorticoïdes, adiposité, kétokonazol. Facturation: N° pos (OFAS): 1668.00 Points tarifaires 30.00 Shigella, Shigelles Les Shigelles sont la cause de la dysenterie. Il s’agit d’une infection du colon. Après contamination orale par l’agent pathogène, une forte diarrhée apparaît 2 à 5 jours après, accompagnée de glaires, de sang et de pus. Selles douloureuses (tenesmes). Complications: déshydratation, perforation, la shigella dysenteriae provoque des manifestations plus graves que la shigella sonnei. 1802 Shigella, anticorps Sérum, 4 ml Norme: < 1:100 Analyse: Shig. flexneri Remarque: au stade aigu la recherche d’anticorps est moins fiable que la culture à partir de selles: les anticorps n’apparaissent que deux semaines plus tard, une fois que la maladie est guérie. Facturation: N° pos (OFAS): 3467.00 Points tarifaires 42.00 5517 Shigella, culture Selles dans Cary-Blair Facturation: N° pos (OFAS): 3326.00/3327.00 Points tarifaires 78.00/155.00 Silicium 2200 Sérum, 1 ml 3156 Sang complet (sang EDTA ou sang hépariné) Norme: Facturation: 3640 320 <230 g/l 190 – 470 g/l sérum sang complet sérum sang complet N° pos (OFAS): 1645.00 N° pos (OFAS): 1560.00 Sirolimus (Rapamune®) Sang EDTA Zone thérapeutique: 4.0 – 20.0 g/l Immunosuppresseur Facturation: N° pos (OFAS): 1469.00 Points tarifaires 120.00 Points tarifaires 105.00 Points tarifaires 150.00 Sm, autoanticorps, Aac anti-Sm Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Les autoanticorps contre Sm sont des autoanticorps contres les antigènes nucléaires extractibles, ENA. Taux élevé: LED (surtout Asiatiques et Africains) Remarque: cf ENA-7 Facturation: N° pos (OFAS): 1173.00 Points tarifaires 16.80 Sodium 240 Sérum, 1 ml 540 Urines, 10 ml ou 10 ml des urines de 24 h avec indication de la quantité totale Norme: sérum < 1 mois 1 mois – 12 ans 12 – 17 ans 17 – 65 ans > 65 ans 133 – 146 mmol/l 136 – 146 mmol/l 138 – 145 mmol/l 135 – 150 mmol/l 132 – 150 mmol/l urines 80 – 250 mmol/24h 8.0 – 21.9 mmol/mmol créatinine Le sodium se trouve à 98% à l’extérieur des cellules, c’est l’indice le plus important de l’osmolarité. Hypernatrémie et hypervolémie: apport de solution salée hypertonique, hyperaldostéronisme primaire; Hypernatrémie et hypovolémie: manque de liquide, vomissements et diarrhée chez les enfants, diabète insipide rénal, diabète insipide central; diabète (diurèse osmotique), sudation excessive, fistules, ascite, insuffisance rénale; Hyponatrémie et hypervolémie: insuffisance cardiaque, cirrhose, insuffisance rénale; Hyponatrémie et hypovolémie: perte de liquide gastro-intestinale, perte de liquide dans l’interstitium, m. de Addison, diurèse osmotique, diurétiques; Hyponatrémie et isovolémie: SIADH, tumeurs cérébrales, hémorragies cérébrales, méningite, encéphalite, tuberculose, cancer bronchique, pneumonie, hyperthyroïdie, nicotine, morphine, vincristine, cyclophosphamide. Pseudohyponatrémie: hyperlipoprotéinémie, hyperprotéinémie (plasmocytome, m. de Waldenström) Remarque: les troubles dus au manque ou à l’excédent de sodium se manifestent souvent non pas par des résultats pathologiques des analyses mais par des troubles du volume extracellulaire. L’interprétation clinique de la volémie est plus importante que le dosage chimique du sodium effectué au laboratoire. Facturation: N° pos (OFAS): 1574.00 Points tarifaires 2.50 Répertoire des analyses labor team w ag 682 147 Soluble liver antigen, autoanticorps, SLA, autoanticorps, Aac anti-SLA Sérum, 1 ml Norme: < 20.0 kU/l Les autoanticorps SLA sont dirigés contre les cytokératines. Ils caractérisent le type III (type SLA) des hépatites auto-immunes. Facturation: N° pos (OFAS): 1176.00 Points tarifaires 37.00 Solvants organiques Sang, 2 ml par solvant à tester (demander au laboratoire le tube spécial) Urines, 10 ml par solvant à tester Norme: voir rapport non chlorés: Acétone Benzène Butanol Cyclohéxane Éthanol Méthanol Styrol Tétrahydrofurane Toluol Xylol chlorés: Chloroforme Dichlorométhane Tétrachloroéthylène Tétrachlorométhane Trichloroéthylène Trichloroéthane, 1, 1, 1Autres solvants organiques et les prix sur demande 137 Somatotropine, STH, Hormone de croissance, GH, HGH, Hormone somatotrope, Human Growth Hormone, Somatotrophine Sérum, 1 ml Norme: < 14 jours 6.80 – 26.80 µg/l 14 jours – 3 mois 2.10 – 18.20 µg/l 3 mois – 1 an 1.50 – 13.60 µg/l f 1 – 6 ans 0.40 – 6.00 µg/l > 6 ans < 7.00 g/l m 1 – 6 ans 0.40 – 5.40 µg/l > 6 ans < 5.00 g/l La somatotropine (STH) est synthétisée dans l’hypophyse et stimule la croissance du corps (taille). Elle possède un effet anti-insuline, anabolique, antinatriurétique et lipolytique. Elle n’est émise que de façon épisodique en raison de sa brève durée de présence (15–20 minutes). Avec l’ âge la sécrétion diminue. La baisse de concentration de l’IGF 1 et de l’IGFBP-3 est un signe indirect de diminution dans la sécrétion de l’hormone de croissance endogène. Taux élevé: acromégalie, anorexie nerveuse Taux abaissé: petite taille due à une carence en hormone de croissance. Remarque: les taux de STH dans le sérum sont en général bas ; un dosage unique est à cause de la sécrétion pulsatile peu adéquat pour un diagnostic. La somatomédine C (IGF 1) ou l’IGFBP-3 sont des paramètres plus appropriés, ou encore le test GHRH et le test de suppression de la somatotropine. Facturation: N° pos (OFAS): 1761.00 Points tarifaires 68.00 683 Sotalol (Sotalex®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Bêtabloquant Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 3582 Soufre Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 4666 Points tarifaires 99.00 700 – 1400 mg/l N° pos (OFAS): 1272.00 Points tarifaires 66.00 Sp-100 anitcorps Sérum 2 ml Norme: négatif Sp-100 anticorps sont considérés spécifiques (spécificité 97%) pour la cirrhose biliaire primaire et sont détectables dans 31% des cas de patients avec une PBC. Ces anticorps se trouvent chez 48% des patients du groupe avec une PBC cliniquement et histologiquement prouvée, mais AMA-négatifs. Donc, les anticorps 100-Sp représentent un complément essentiel de autoanticorps mitochondriaux. Taux élevé: Cirrhose biliaire primaire, Maladies héréditaires du collagène (arthrite rehumatoide, SLE, sclérodermie, Sydrom de Sjögren). Remarque: voir aussi autoanticorps mitochondrial. Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 685 Spermatozoïdes, autoanticorps, Aac anti-spermatozoïdes Sérum, 1 ml Norme: < 75 U/ml Les autoanticorps sont dirigés contre les spermatozoïdes et peuvent être la cause de la stérilité féminine ou masculine. Répertoire des analyses labor team w ag 148 Facturation: 179 N° pos (OFAS): 1180.00 Points tarifaires 54.00 Squamous Cell Carcinoma, antigène, SCC Sérum, 2 ml Norme: < 1.5 g/l Le SCC se trouve dans les cellules normales et pathologiques de l’épithélium pavimenteux. Le SCC est éliminé dans la sueur, la salive et dans d’autres sécrétions du corps. La demi-vie est de 20 minutes. Importance clinique: contrôle du traitement et de l’évolution des cancers à cellules squameuses du col de l’utérus, du poumon et ORL. Une hausse de SSC peut apparaître plusieurs mois avant les symptômes cliniques d’une récidive. Taux élevé: Affections malignes: cancer du col de l’utérus, cancer pulmonaire à cellules squameuses, cancer de l’anus, cancer à cellules squameuses ORL. Affections bénignes: psoriasis, eczéma, insuffisance rénale, cirrhose, pancréatite, bronchite, tuberculose. Remarque: le SCC étant présent dans la salive et la sueur, il est nécessaire d’éviter une contamination lors de l’examen ou le prélèvement car on obtiendrait sinon des résultats faussement élevés. Les dermatoses et les néphropathies influencent aussi le taux. L’utilisation en combinaison avec le CEA est recommandée. Facturation: N° pos (OFAS): 1677.00 Points tarifaires 30.00 3175 SRP, autoanticorps, Signal Recognition Particle, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Auto-anticorps rare qui peut apparaître dans le cadre d’une polymyosite/ dermatomyosite. Facturation: N° pos (OFAS): 1194.00 Points tarifaires 87.00 317 SS-A/Ro, autoanticorps, Aac anti-SSA/Ro Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Les anticorps contre la SS-A, (Ro) font partie des autoanticorps contre les antigènes nucléaires extractibles, ENA. Taux élevé: syndrom de Sjögren, LED Remarque: cf SS-B, autoanticorps, ENA-7 Facturation: N° pos (OFAS): 1181.00 Points tarifaires 16.80 318 SS-B/La, autoanticorps, Aac anti-SSB/La Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Les anticorps contre la SS-B, (La) font partie des autoanticorps contre les antigènes nucléaires extractibles, ENA. Taux élevé: syndrome de Sjögren, LED Remarque: cf SS-A, autoanticorps, ENA-7 Facturation: N° pos (OFAS): 1181.00 Points tarifaires 16.80 2817 Status selles Selles natives Norme: élastase pancréatique > 200 µg/g acides biliaires 2.0 – 9.0 µmol/g calprotéctine < 50 mg/kg Elastase pancréatique, acides biliaires, calprotéctine, graisses, amidon, fibres Facturation: N° pos (OFAS): 1273.00, 1219.00, 1340.00, 1682.00 7322 Stiripentol Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1069.00 689 Points tarifaires 195.00 Points tarifaires 140.00 Strongyloïdes, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 0.50 OD Le strongyloïdes stercoralis est un parasite de l’intestin grêle existant dans les régions tropicales, subtropicales et dans les mines. Les larves venues du sol passent par l’épiderme et parviennent à travers les vaisseaux sanguins jusqu’aux poumons, puis par les voies respiratoires dans le système gastrointestinal. Symptômes: démangeaisons cutanées, bronchite, pneumonie, syndrome de malabsorption. En cas d’immunosuppression l’évolution peut mettre en danger les personnes atteintes. Facturation: N° pos (OFAS): 3543.00 Points tarifaires 49.00 3578 Strontium Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 2204 10.0 – 70.0 g/l N° pos (OFAS): 1608.00 Points tarifaires 105.00 Substance P Plasma EDTA, congelé avec aprotinine Norme: 110 – 220 pg/ml Substance P est une neuropeptide composée de 11 acides aminés. Elle appartient au groupe des neurokinines et est synthétisée par des cellules nerveuses mais également par des leucocytes. La substance P joue un rôle lors de la transmission des douleurs et lors de la commande des inflammations. Elle est à l’origine d’une vasodilatation et une augmentation de la perméabilité des tissus. De plus, elle est Répertoire des analyses labor team w ag 149 responsable pour la chimiotaxie des leucocytes. Augmentation du taux : inflammations, fibromyalgie (on discute d’un rapport entre une concentration élevée de la substance P et la fibromyalgie) Facturation: N° pos (OFAS): 1044.00 Points tarifaires 69.00 690 691 437 Sulfasalazine (Salazopyrin®) Sérum, 1 ml Norme: 20 – 50 mg/l Sulfamide, antiinflammatoire Facturation: N° pos (OFAS): 1051.00 Points tarifaires 115.00 Sulpiride (Dogmatil®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 50 – 750 µg/l Benzamide, neuroleptique Facturation: N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 140.00 Sultiame (Ospolot®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: <15 ans 1.0 – 6.0 mg/l >15 ans 6.0 – 10.0 mg/l Le dérivé de sulfamide inhibe l’anhydrase carbonique et s’utilise dans le traitement de l’épilepsie. Effets secondaires: hyperpnée et parathésies. cf antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1068.00 Points tarifaires 76.00 Syndrome de Cushing Détermination de l’hypercorticisme: Cortisol dans le sérum Cortisol libre dans l’urine 24 h Test d’inhibition à la dexaméthasone ACTH (plasma EDTA) 2390 Syndrome de Gilbert-Meulengracht, Mutation UGT 1A1 Sang EDTA Norme: voir rapport Le tableau clinique du syndrome de Gilbert-Meulengracht (SG) se caractérise par une hyperbilirubinémie intermittente. Le syndrome apparaît à l'adolescence ou à l'âge adulte. Les poussées sont souvent déclenchées par des facteurs extérieurs tels qu’une situation de stress, le jeûne, une infection ou une hyperémèse gravidique. Un léger ictère peut apparaître et s'accompagner de symptômes bénins (fatigue, douleurs abdominales). L’analyse met en évidence une hyperbilirubinémie isolée (non conjuguée); les valeurs GGT, ASAT, ALAT et les phosphatases alcalines restent généralement normales. Cette affection est provoquée par une diminution d’ordre génétique de la clairance de la bilirubine résultant d'une activité réduite de l’UDP-glucuronyl-transférase. La mutation peut être établie par biologie moléculaire. La présence du génotype TA 7/7 lors d'une analyse génétique moléculaire permet de confirmer le diagnostic clinique d'un syndrome de Gilbert-Meulengracht. Ce syndrome est une affection bénigne qui ne nécessite ni surveillance, ni traitement. Les personnes présentant ce syndrome ont une espérance de vie normale. Le diagnostic est posé principalement pour tranquilliser le patient et éviter la poursuite éventuelle d’examens invasifs. Facturation: N° pos (OFAS): 2115.20, 2022.00 Points tarifaires 176.00 Syndrome des antiphospholipides, APLS APLS primaire: thromboses veineuses ou artérielles à récidives, avortements à récidives, thrombocytopénie. Présence d’anticorps antiphospholipides de type IgG/IgM/IgA avec des anticorps contre β2-glycoprotéine I (IgG/IgM/IgA). APLS secondaire: résultat sérique et clinique identique à l’APLS primaire mais en relation avec LED et d’autres collagénoses. Remarque: voir autoanticorps phospholipides et autoanticorps ß2-glycoprotéine I. Les autoanticorps phospholipides peuvent aussi apparaître sans symptômes cliniques lors d’infections virales, de collagénoses, tumeur malignes, myasthenia gravis, sclérose en plaques, LED à la suite de prise de médicaments et de maladies hématologiques systémiques. Syphilis Sérum, 2 ml Maladie sexuellement transmissible. Agent pathogène: Treponema pallidum (spirochète) Stade primaire: (2-3 semaines environ après l’infection) infection primaire accompagnée de gonflement ganglionnaire local: ulcère du pénis, du clitoris, des lèvres; au bout de huit semaines suit le stade secondaire (anal ou oral). Stade secondaire: exanthème maculo-papuleux avec essaimage hématogène. Syphilis tertiaire: après une latence de 2 à 10 ans : tabes dorsal, paralysie progressive, polyneuropathie, endarteritis luica, forme granuleuse avec tumeurs de granulation (rare). Les réinfections sont possibles même après un traitement réussi si une trace d’IgG subsiste dans le sérum. Syphilis congénitale: transmission par le placenta, Rhume, ictère, hépatosplénomégalie, pemphigoïde; troubles de l’audition, nez concave, dents de Hutchinson, kératite parenchymateuse. Sérologie: 1. Le test dépistage des anticorps anti Treponema pallidum reste positif durant des années: Ce test dépistage relève les anticorps anti-IgM et anti-IgG et est positif après l'infection dans un délai de 3 semaines. 2. Le TPHA (test d’hémo-agglutination treponema pallidum) suit automatiquement le test de dépistage TPHA 3. mise en évidence d’IgM (Western-Blot), marqueur d’une infection aiguë à un stade précoce (2 semaines après l’infection le TPHA peut être négatif) Répertoire des analyses labor team w ag 150 4. 449 VDRL : mise en évidence d’anticorps antilipoidiques émis durant la phase aiguë à la suite de la destruction cellulaire (au bout de 5 semaines après l’infection). Après traitement le test est négatif Syphilis: Treponema pallidum, dépistage Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 4495 < 1.0 MOC N° pos (OFAS): 3481.00 Points tarifaires 35.00 Syphilis: Treponema pallidum ADN, PCR Frottis de la peaux ou d’une lésion d’une muqueuse Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3456.00 Points tarifaires 180.00 459 Syphilis: Treponema, IgG, immunoblot Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 460 Points tarifaires 74.00 Syphilis: Treponema, IgM, immunoblot Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 458 négatif N° pos (OFAS): 3376.00 négatif N° pos (OFAS): 3480.00 Points tarifaires 33.00 Syphilis: TPHA Sérum, 1 ml Norme: négatif suit automatiquement lors de test dépistage positif. Facturation: N° pos (OFAS): 3481.00 Points tarifaires 35.00 448 Syphilis: VDRL (incl. dépistage TPHA) Sérum, 1 ml Norme: Facturation: négatif N° pos (OFAS): 3478.00, 3481.00 Points tarifaires 75.00 T 791 T4 uptake, Thyroxine binding protein, Protéine de transport des hormones thyroïdiennes, TBG Sérum, 1 ml Norme: 11.3 – 28.9 mg/l inhibiteur d’ovulation 21.0 – 41.8 mg/l grossesse 16.4 – 64.4 mg/l 125 Le T4 uptake comprend la capacité de liaison de la thyroxin. Au moyen de J-T4 – T4 iode-radioactif – la capacité est determinée de l’adsorption protéique du T4. Cela permet de calculer la concentration de la 125 TBG. Lors d’une hyperthroïdie peu J-T4 est adsorbé, lors d’une hypothyroïdie le contraire. Taux élevé: hypothyroïdie, TBG élevé (grossesse, inhibiteur d’ovulation, hépatite chronique, porphyrie) Taux abaissé: hyperthroïdie, TBG abaissé (syndrome néphrotique, cirrhose hépatique) Facturation: N° pos (OFAS): 1722.00 Points tarifaires 19.30 364 Tacrolimus (Prograf®, FK506) Sang EDTA, 2 ml Norme: transplantation du rein: transplantation du foie: 1 – 4 semaines th. de long durée 1 – 4 semaines th. de long durée 5 – 15 g/l 3 – 10 g/l 10 – 20 g/l 3 – 10 g/l Immunosuppresseur Le tacrolimus est un macrolide isolé à partir du Streptomyces tskubaensis, d’un poids moléculaire de 804 D. Son effet ressemble à celui de la ciclosporine avec inhibition de la production d’IL-2 et suppression de l’activation des cellules T. Son pouvoir de suppression immunitaire est plus important que celui de la ciclosporine. Pharmacocinétique très variable et interactions complexes avec les médicaments (cytochrome P450). Effets secondaires similaires à ceux de la ciclosporine (néphro et neurotoxique). Utilisé surtout dans la répression des réactions de rejet après des transplantations rénales et transplantation du foie. Facturation: N° pos (OFAS): 1469.00 Points tarifaires 150.00 692 Taenia solium, anticorps, Cysticercose Sérum, 1 ml Norme: voir rapport La cysticercose apparaît après l’absorption d’œufs du ténia (légumes crus, aliments contaminés par des mouches, hygiène défectueuse). Les cysticerques se développent ensuite dans le cerveau entraînant crises d’épilepsie, méningite, hydrocéphalie. Les porteurs du ténia ne présentent pas de symptômes ou des symptômes non spécifiques: douleurs abdominales, sensation de faim, perte de poids, prurit anal. Facturation: N° pos (OFAS): 3544.00 Points tarifaires 47.00 5999 Tapentadol Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 25 – 375 µg/l Analgésique opioïde Facturation: N° pos (OFAS): 1454.00 Points tarifaires 43.00 Répertoire des analyses labor team w ag 3134 Taurine Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 3858 < 2 ans 15 – 143 µmol/l 2 – 14 ans 20 – 170 µmol/l > 14 ans 27 – 95 µmol/l N° pos (OFAS): 1044.00 Points tarifaires 69.00 Teicoplanine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 5.0 – 60.0 mg/l Antibiotique Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 2769 151 Points tarifaires 115.00 Télopeptides du collagène-I, ICTP, I-collagène télopeptide Sérum, 2 ml Norme: 2.1 – 5.6 g/l Les télopeptides du collagène-I sont un marqueur de destruction du collagène survenant dans le cadre du remodelage osseux. Les propeptides clivés lors de la transformation du procollagène en collagène de Type 1 sont alors évalués. La spécificité osseuse est par conséquent réduite. Taux élevé: ostéoporose, métastases osseuses, guérison de fractures, immobilisation, myélome multiple, collagénose. Facturation: N° pos (OFAS): 1641.00 Points tarifaires 53.00 693 Témazépam (Normison®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 200 – 800 ng/ml toxique > 1000 ng/ml Le témazépam a une durée de vie de 6 à 24 heures et fait partie des dérivés de la benzodiazépine éliminés relativement rapidement et du groupe des tranquillisants. Les métabolites efficaces du point de vue phamacodynamique ne sont produits qu’en quantité modérée (oxazépam). Facturation: N° pos (OFAS): 1661.00 Points tarifaires 140.00 165 Temps de Quick, Temps de prothrombine, Temps de thromboplastine Plasma citraté, 1:10 Norme: 80 – 130% 1.15 – 0.90 INR Quick, thérapie: 12 - 33% 4.5 – 2.0 INR Le temps de prothrombine permet de contrôler la concentration plasmatique des facteurs coagulants du système exogène (facteurs I,II,VII,IX,X). Tous ces facteurs étant produits dans le foie, le temps de prothrombine est un bon critère pour interpréter la synthèse protéinique du parenchyme hépatique. Les antagonistes de la vitamine K perturbent la synthèse des 4 facteurs procoagulants II,VII,IX et X. Pour uniformiser l’activité coagulante chez les patients sous traitement anticoagulant oral l’OMS recommande de représenter les résultats comme valeur d’INR (International Normalized Ratio) résultat normalisé du temps de prothrombine. A cet effet le temps de coagulation du prélèvement du patient (TPZPat) est comparé au temps de coagulation d’un plasma calibrateur fabriqué industriellement (TPZCal). Rapport entre le valeurs INR et les valeurs Quick INR % 1.0 100 1.5 51 2.0 33 2.5 25 3.0 20 3.5 16 4.0 14 4.5 12 5.0 11 La corrélation de INR-% dépend des réactifs et des charges. Suivez les données du fournisseur des vos réactifs pour éliciter l’INR correct. Baisse de Quick: traitement à la coumarine, hépatopathies, (cirrhose, hépatites), déficit en fibrinogène, dysfibrinogénémie, coagulopathie de consommation, syndrome de HELLP, hyperfibrinolyse, déficit congénital d’un ou plusieurs facteurs du complexe de prothrombine (II,VII,IX,X), hémophilie substance inhibitrice (rare), déficit en vitamine K ; traitement héparine à fortes doses. Taux Quick faussement bas: échantillons hémolytiques ou lipémiques, barbituriques, griséofulvine. Remarque : taux normaux de Quick pour l’hémophilie A et B et le syndrome de von Willebrand. Les nouveau-nés présentent au cours des premiers jours une baisse de la synthèse du facteur de coagulation du complexe de la prothrombine. Facturation: N° pos (OFAS): 1700.00 Points tarifaires 6.00 348 Temps de thrombine, TT Plasma citraté 1:10 Norme: < 6 mois < 31 sec > 6 mois < 24.9 sec zone thérapeutique (lyse): prolongation du temps au facteur 2-4 x Le temps de thrombine (TT) mesure la transformation du fibrinogène en fibrine. Troubles de la polymérisation de la fibrine (présence de produits de dégradation de la fibrine) et effet renforcé d’ antithrombine III (traitement à l’héparine) prolongent le TT. Prolongation: afibrinogénémie, hypo et dysfibrinogénémie, coagulopathie de consommation, traitement à l’héparine et fibrinolyse, produits de dégradation du fibrinogène, surdosage de pénicilline, chlorure de protamine ; périnatale, inhibiteurs de thrombine, hypoalbuminémie. Remarque: le TT est normal pour l’hémophilie A et B et le syndrome de von Willebrand. Le TT est moins sensible à l’héparine que aPTT, pour cette raison il n’est pratiquement pas utilisé pour contrôler le traitement à l’héparine. Facturation: N° pos (OFAS): 1699.00 Points tarifaires 9.20 Répertoire des analyses labor team w ag 152 144 Temps partiel de thromboplastine activé, PTT, TPT Plasma citraté, 1:10 voir sang/plasma citraté pour les informations préanalytiques importants. Norme: < 30 jours < 60 sec 30 jours – 3 mois < 50 sec 3 mois – 10 ans < 43 sec > 10 ans < 37 sec Le temps partiel de thromboplastine (TPT) comprend les facteurs du système endogène de coagulation ( facteurs XII,XI,IX,VII ainsi que l’extrémité commune du système de coagulation: facteurs X,V,II,I). Environ 95% des maladies hémorragiques congénitales sont liées à un aPTT prolongé. Prolongation du TPT: traitement à l’héparine ou à l’hirudine, états de carence de facteurs particuliers (hémophilie A et B, syndrome de v.-Willebrand, facteurs II,X,XI,XII), coagulation intra-vasculaire disséminée, hyperfibrinolyse, lupus anticoagulant Réduction du TPT: hypercoagulopathie, thrombocytoses (augmentation du facteur 4 plaquettaire) Remarque: l’héparine à basse molécularité et l’héparinoide Orgaran ne prolongent pas l’TPT, étant donné leur activité principalement anti Xa. Au cours des premiers jours de leur vie, les nouveaux-nés présentent une diminution physiologique de la synthèse des facteurs de coagulation du complexe prothrombine (TPT prolongée). Facturation: N° pos (OFAS): 1019.00 Points tarifaires 8.70 Test à la LHRH, Test à la GnRH Sérum, 2 ml (3x) Principe: contrôle de la capacité fonctionnelle de la sécrétion de gonadotropine après la prise LHRH Analyses: LH/FSH première prise de sang à jeun (dosage de LH et FSH) femmes: 25 g, hommes: 100 g LH-RH i.v. (Kryptocur®) deux autres prises de sang: après 25 minutes (LH) et 45 minutes (FSH). Interprétation: f. LH (phase folliculaire): augmentation de 2 à 4 fois (< 20 U/l) LH (phase ovulatoire): augmentation de 4 à 10 fois (< 40 U/l) LH (phase lutéale): augmentation de 3 à 8 fois (< 30 U/l) FSH < 10 U/l m. LH augmentation de 2 à 4 fois FSH augmentation de 1.5 à 3 fois Stimulation réduite: hypofonction hypophysaire, trouble hypothalamique de longue durée, puberté tardive constitutionnelle, prise d’oestrogènes, androgènes, anaboliques. Stimulation renforcée: syndrome de Stein-Leventhal (stimulation excédentaire de LH par rapport à FSH), ménopause, insuffisance gonadique primaire (dysfonctionnement ovarien ou testiculaire). Remarque: cesser la prise de médicaments contenant de la testostérone au moins trois semaines avant le test. Test à la pentagastrine, Calcitonine, test de stimulation, Pentagastrine Sérum, 1 ml (4x) Principe: la pentragastrine augmente la sécrétion de calcitonine. En cas de carcinome des cellules C (cancer médullaire de la thyroïde) une augmentation considérable est enregistrée. Analyse: calcitonine - Premier prélèvement de sang à jeun ( détermination de la calcitonine) - 0,5 g de pentagastrine/ kg de poids corporel i.v. - prise de sang après 1, 3 et 5 minutes (avec détermination de la calcitonine) - numéroter les tubes de 1 à 4. Interprétation: cancer médullaire de la thyroïde, montée rapide : ♂ jusqu`à dix fois le taux, ♀ > cinq fois le taux; postopératoire: au maximum taux basique supérieur. Remarque: après une opération, les patients ne présentant pas de stimulation sont considérés comme guéris. Test à la TRH Sérum, 1 ml (2x) Principe: La TRH issue de l’hypothalamus règle la production de TSH de l’hypophyse. Le test est utilisé dans le diagnostic d’affections thyroïdiennes peu claires. Analyse: TSH prise de sang le matin après un petit déjeuner léger: dosage TSH TRH (Relefact®): une vaporisation dans chaque narine ou 200 g iv; au bout de 30 minutes: prise de sang et dosage TSH marquer sur les tubes «basal» et «après stimulation» Interprétation: Résultat normal: montée de TSH 1-20 mU/l (pas de signe d’affection thyroïdienne) Forte hausse (> 20mU/l): hypothyroïdie Absence d’augmentation ou augmentation réduite: hyperthyroïdie, hypothyroïdie secondaire, traitement de substitution thyroïdien, corticostéroïdes, insuffisance rénale, cirrhose du foie, anorexie nerveuse, acromégalie. Remarque: la TRH (Relefact®, spray nasale) peut être demandée au laboratoire. Test à l’arginine, HGH, test de stimulation Sérum, 1 ml (4x) Principe: STH accès veineux 30 minutes avant le début du test première prise de sang avant le début de la perfusion: détermination STH perfuser en 30 minutes 0,5 g d’arginine par kg en solution à 5% 3 autres prises de sang après 30,60 et 90 minutes: détermination STH numéroter les tubes de 1 à 4 Interprétation: stimulation maximale 30 à 60 minutes après l’injection: > 10 ng/ml ou au moins le triple ou le quadruple de la valeur de départ. Répertoire des analyses labor team w ag 153 La stimulation physiologique exclut un déficit de STH. En cas de déficit STH : augmentation ralentie. Test à l’HCG, Fonction des cellules de Leydig Sérum, 1 ml (4x) Principe: l’HCG stimule les cellules de Leydig par l’activité de LH et ensuite la synthèse de la testostérone. Analyse: testostérone 1er jour 08.00 Uhr première prise de sang (testostérone) 18.00 Uhr deuxième prise de sang (testostérone) 18.30 Uhr 5000 E HCG i.m. (p.ex. Pregnyl®) 2ème jour 18.30 Uhr 5000 E HCG i.m. 3ème jour 18.30 Uhr 5000 E HCG i.m. ème prise de sang (testostérone) 4ème jour 08.00 Uhr 3 ème prise de sang (testostérone) 18.00 Uhr 4 Interprétation: Normal: double montée testostérone Taux basal abaissé, pas de montée : anorchie, déficience dans la synthèse de la testostérone Montée inférieure à la normale : fonction restreinte des cellules de Leydig. Test au Captopril Plasma EDTA congelé, 2 ml (2x) Principe: mesure du taux d’aldostérone et de la rénine dans le plasma par rapport au taux de l’angiotensine II. Le captopril fait baisser l’angiotensine II. Analyse: rénine et aldostérone première prise de sang à jeun (détermination de la rénine et de l’aldostérone) 25 mg de captopril oral deuxième prise de sang après une heure (détermination de la rénine et de l’aldostérone) marquer les tubes de 1 à 2. Interprétation: hyperaldostéronisme: l’aldostérone reste à un taux élevé, quotient de l’aldostérone par rapport à la rénine > 50. Hypertension rénovasculaire: l’aldostérone augmente de 2 à 3 fois. Réaction physiologique, hyperaldostéronisme secondaire: la rénine augmente, l’aldostérone diminue, quotient de l’aldostérone par rapport à la rénine < 50. Remarque: prise de sang sur le patient au repos. Cesser la prise de diurétiques et d’inhibiteurs ACE 15 jours avant le test. Attention: baisse de la tension artérielle 661 Test au chewing-gum, Amalgame, test au chewing-gum, Mercure, test au chewing-gum Salive, 5 ml (2x) Norme: salive 1 „avant“ < 25 nmol/l salive 2 „après“ < 50 nmol/l Principe: identification d’émission toxique de mercure issue d’amalgames défectueux. Analyse: mercure ne pas mâcher pendant au moins deux heures, ne pas se brosser les dents collecter 5 ml de salive, marquer «1» sur le tube bien mâcher un chewing-gum sans sucre, ne pas avaler la salive, prélever 5 ml de salive, marquer «2» sur le tube. Le mercure est dosé dans les deux échantillons. Noter sur le formulaire «mercure dans la salive, test au chewing-gum». Interprétation: une augmentation de la concentration de mercure entre l’échantillon «1» et «2» de plus de 25 nmol/l évoque une libération significative de mercure. voir aussi DMPS-test. Test au Desferal® Urines, 10 ml Principe: la desferrioxamine renforce l’élimination rénale du fer qui est normalement peu importante. Analyse: fer 500 mg desferrioxamine B i.m (Desferal) urine, collecter pendant 6 heures, indiquer la quantité dosage du fer (10 ml d’urine, à prendre sur la quantité collectée). Interprétation: en cas de surcharge en fer la desferrioxamine augmente l’élimination rénale de façon exagérée . Physiologique: < 18 μmol/6h Surcharge en fer: > 54 μmol/6h Test au DMPS, Test au Dimaval®, Amalgame, Mercure Urines, 10 ml (2x) Principe: le DMPS (2,3-dimercapto-propane-1 sulfonate) mobilise les métaux lourds stockés dans l’organisme (Hg, Pb, Cd, Cu) et permet de les mettre en évidence dans l’urine. Analyses: Hg, Pb, Cd, Cu Procédé: après vidange de la vessie l’urine est versée dans un récipient plastique: dosage des métaux ensuite administration de 10 mg de DPMS par kg du poids corporel dans un demi-litre à un litre d’eau (3-4 mg/kg i.v.) au bout de deux heures le patient urine à nouveau et un nouveau dosage des métaux est effectué (administration i.v.: urine au bout de 45 minutes) indiquer les heures sur les tubes Interprétation: les patients ayant des amalgames manifestent une montée de 2 à 5 fois le taux de départ. Test au Synacthène®, Test à l’ACTH Sérum, 1 ml (2x) Répertoire des analyses labor team w ag 154 Principe: le test sert à établir un diagnostic en cas de suspicion d’insuffisance cortico-surrénale ou de ® syndrome adrénogénital. L’administration d’ACTH (Synacthène ) entraîne une hausse dans la synthèse stéroïdienne adrénale. Procedere: a) Contrôle diagnostique d’une innsuffisance corticosurrénale : première prise de sang à jeun entre 8.00 et 9.00 (dosage du cortisol) ® 0.25 mg Synacthène i.v. (ACTH) ème prise de sang après 30 minutes (dosage du cortisol) 2 indiquer les heures sur les tubes. Interprétation: lorsque le cortisol plasmatique augmente au double de son taux de départ ou de plus que 0.28 mol/l une insuffisance corticosurrénale est exclue. Une augmentation insuffisante est le signe d’une ® insuffisance corticosurrénale (primaire ou secondaire). Il est recommandé d’administrer le Synacthène durant plusieurs jours pour établir un diagnostic différencié: dans le cas d’insuffisance secondaire (hypophysaire) la réaction à la stimulation augmente au cours du temps. En alternative il est possible de vérifier la réponse ACTH avec un test au CRH. b) Contrôle diagnostique d’une syndrome adrénogénitale : première prise de sang à jeun entre 8.00 et 9.00 (dosage du cortisol et de la progestérone 17-OH) ® 0.25 mg Synacthène i.v. (ACTH) ème prise de sang après 60 minutes (dosage du cortisol et de la progestérone 17-OH) 2 indiquer les heures sur les tubes. Le cortisol, produit final de la synthèse stéroïdienne, augmente à peine après la stimulation en cas d’un syndrome adrénogénital; la progestérone 17-OH qui n’est plus métabolisée par le bloc enzymatique manifeste une forte hausse (> 7.6 nmol/l). ® Remarque: les ampoules de Synacthène peuvent être demandées au laboratoire. Tenir compte des effets ® secondaires du Synacthène . Un traitement stéroïdien peut entraîner une moindre réaction à la stimulation. Test au xylose, Surcharge de D-xylose, D-xylose, test au Sérum, 2 ml (2x) Urines, 10 ml (urines de 5 heures avec indication de la quantité totale) Principe: la D-xylose administrée oralement est résorbée dans l’intestin grêle proximal; une partie est soumise au métabolisme intermédiaire, la moitié de la substance est éliminée par les reins. La quantité de D-xylose présente dans les urines de 5 heures dépend de la résorption intestinale des hydrates de carbone. Le test analyse la capacité de résorption de l’intestin grêle des hydrates de carbone. Analyse: xylose Le patient doit être à jeun avant le début du test, vider la vessie et jeter l’urine 2 administrer 25 g de D-xylose dans 500 ml d’eau ou de thé (enfants 15 g D-xylose/m de surface corporelle) début de la collecte d’urine, le patient doit boire encore 500 ml d’eau au cours de l’heure suivante. prise de sang (sérum) 60 et 120 minutes après la prise de D-xylose Fin de la collecte d’urine au bout de 5 heures. Vider encore une fois la vessie. Interprétation: plus de 16% de la quantité administrée dans l’urine collectée devrait être mise en évidence; dans le sérum, au bout d’une heure > 21 mg/dl, au bout de 2 heures > 30 mg/dl. Les taux abaissé sont le signe d’une malabsorption des hydrates de carbone: maladie coeliaque, amyloidose, résection de l’intestin grêle, lymphome intestinal, m. de Whipple, syndrome de Zollinger-Ellison, lésion musculaire toxique etc. Taux de sérum faussement bas: vomissements, vidage retardé de l’estomac, Taux d’urine faussement bas: acide acétylsalicylique, digoxine, digitoxine, indométhacine, néomycine, opiacées, inhibiteurs MAO. 2087 Test de grossesse Urines, 10 ml Norme: négatif Remarque: cf beta-HCG Facturation: N° pos (OFAS): 1659.00 Points tarifaires 12.00 Test de résorption du fer Sérum, 1 ml (3x), sans hémolyse Analyse: fer Première prise de sang à jeun dose orale : 200 mg de fer à double valence (2 capsules Ferrum Hausmann®) deux autres prises de sang au bout de 2 heures et 4 heures. Interprétation: chez les personnes en bonne santé on observe une heure après la prise orale une montée du taux de fer de 50%. Une absence de montée du taux au bout de 4 heures signale un trouble de la résorption. Test de suppression par la clonidine Plasma EDTA congelé, 5 ml (4x) Principe: assurer le diagnostic en cas de phéochromocytome. La clonidine, antagoniste entraîne une baisse de catécholamines dans des conditions physiologiques. En cas de phéochromocytome il n’y a pas de réaction. Analyses: adrénaline, noradrénaline première prise de sang à jeun, accès veineux (détermination de l’adrénaline et de la noradrénaline 300 g de Clonidine par voie orale (Catapressan®, 1 comprimé à 300 g) trois autres prises de sang après 60, 120 et 180 minutes (détermination de l’adrénaline et de la noradrénaline) numéroter les tubes avec indications des temps. Interprétation: physiologique : chute du taux d’adrénaline dans les normes. Remarque: pour les tumeurs sécrétant surtout de l’adrénaline et de la dopamine le test est peu adéquat. Attention : chute de la pression sanguine. Prise de sang sur patient au repos. Arrêter le traitement antihypertension (aussi bêtabloquants) trois jours avant le test. voir catécholamines, chromogranine A. Répertoire des analyses labor team w ag 155 Test de tolérance au glucose Sang NaF, 1 ml (2 – 3x) Principe: l’état du métabolisme est défini grâce au dosage du glucose à jeun et après absorption orale de glucose Analyse: glucose Première prise de sang à jeun: dosage du glucose Administration de 75 g de glucose dans 500 ml d’eau Prise de sang 120 min plus tard: dosage du glucose, pendant la grossesse 60 et 120 minutes après la prise. Bien inscrire sur les tubes «à jeun» et heure du prélèvement. Interprétation: Normal: à jeun (mmol/l) après duex heures (mmol/l) plasma veineux < 5.6 < 7.8 Tolérance diminuée au glucose: plasma veineux à jeun (mmol/l) 5.6 – 6.9 après deux heures (mmol/l) 7.8 – 11.0 Diabète: à jeun (mmol/l) après deux heures (mmol/l) plasma veineux ≥ 7.0 > 11.1 Diabète de grossesse: deux ou plusieurs valeurs supérieurs à la limite plasma veineux à jeun (mmol/l) < 5.1 après une heure (mmol/l) < 10.0 après deux heures (mmol/l) < 8.5 Facteur de conversion: mmol/l x 18.2 = mg/dl 043 Test du 1er trimestre Sérum, 2 ml Indications nécessaires: semaine de la grossesse (sonographie), transparence de la nuque, longueur vertex-siège, poids et âge de la patiente. Le test permet d’évaluer les risques de trisomie. Des études ont montré que 90% des cas de trisomie 21 peuvent être décelés à partir de l’examen sonographique et de l’analyse de laboratoire, compte tenu de l’âge de la mère. La PAPP-A (pregnancy associated plasma protein A) et la -HCG libre présentes dans le sang sont dosées. La PAPP-A est une glycoprotéine, synthétisée par le trophoblaste, qui monte de façon continue au cours de la grossesse. En cas de trisomie 21, de la trisomie 18 et 13, ils sont bas. La -HCG ème semaine. En cas de trisomie 21 les taux sont élevés; libre diminue lentement après un maximum à la 10 pour la trisomie 18 et 13, ils sont bas. Remarque: Il doit avoir lieu dans les semaines de la grossesse: 10 3/7 – 13 6/7. Facturation: N° pos (OFAS): 1425.00 (2x), 2910.00 Points tarifaires 135.00 4442 Testicule, autoanticorps, Aac anti-testicule Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps sont dirigés contre les cellules produisant des hormones stéroïdiennes. Taux élevé: polyendocrinopathies, m. de Addison Remarque: voir aussi autoanticorps spermatozoïdes Voir autoanticorps contre les cellules produisant des hormones stéroïdiennes Facturation: N° pos (OFAS): 1192.00 Points tarifaires 52.00 Test inhibiteur de somatostatine, Test de tolérance au glucose, HGH, test de suppression Sérum, 1 ml (4x) Prinipe: chez les personnes en bonne santé la sécrétion de STH est supprimée par une charge de glucose. Analyse: STH première prise de sang à jeun adultes: administration orale de 100g de glucose dans 400 ml d’eau ou de thé; enfants: 1,75 g de glucose/kg (PC) sous forme de solution à 25% (eau ou thé) trois autres prises de sang au bout de 60, 90 et 120 minutes Interprétation: suppression physiologique (<1 ng/ml): production autonome de STH improbable. Absence de suppression ou montée paradoxale: acromégalie Remarque: le test n’est pas recommandé en cas de diabète Test inhibiteur à la dexaméthasone Sérum, 1 ml (2x) Principe: le test inhibiteur est utilisé pour diagnostiquer le syndrome de Cushing et différencier le syndrome de Cushing primaire adrénalien et le syndrome primaire hypophysaire. La dexaméthasone inhibe la libération de l’ACTH du lobe antérieur de l’hypophyse et ainsi la production endogène de stéroïdes par le biais d’une mécanisme feedback sans être elle-même dosée. Test inhibiteur court: Analyse: Cortisol Répertoire des analyses labor team w ag 156 première prise de sang à jeun 08.00 h : dosage du cortisol 23 h le même jour, prise orale de 2 mg de dexaméthasone (par ex. fortecortine) deuxième prise de sang le jour suivant à jeun 8 h : dosage du cortisol indiquer soigneusement les heures de prélèvement sur le tube ème prélèvement inférieur à 140 nmol/l écarte la possibilité d’une Interprétation: un taux de cortisol dans le 2 maladie de Cushing. L’absence de suppression ou une suppression trop faible peut signaler une maladie de Cushing. Il est recommandé de procéder au dosage du cortisol libre dans l’urine de 24 h et/ou de procéder au test inhibiteur long à la dexaméthasone. Pas de suppression suffisante en cas d’adiposité, de médicaments aux oestrogènes, dépression. Test inhibiteur long: Analyse: Cortisol Ce test sert à définir l’origine adrénalienne ou hypophysaire d’une synthèse du cortisol non supprimée dans le test court: première prise de sang à jeun 08.00h : dosage du cortisol à 8.00, à 14.00, 20.00 et 02.00 h, à chaque fois 2 mg de dexaméthasone (Fortecortine) p.o pendant deux jours au 3ème jour prise de sang à 08.00 h : dosage du cortisol indiquer soigneusement les heures de prise sur les tubes Interprétation: une absence de suppression signale une autonomie corticosurrénale ou une tumeur avec surproduction d’ACTH ectopique et autonome. Une baisse de 50% de cortisol dans le sérum signale une origine hypothalamique ou hypophysaire du syndrome de Cushing. Remarque: attention aux effets secondaires et aux limites d’utilisation de la dexaméthasone. En cas de suppression du cortisol dans le test inhibiteur court et d’élimination normale de cortisol dans l’urine un hypercorticisme est exclu. Indiquer soigneusement les heures de prise sur les tubes. Testostérone 266 Sérum, 1 ml 2464 Salivaire, 2 ml Norme: < 10 ans < 0.7 nmol/l 10 – 12 ans < 1.7 nmol/l 12 – 18 ans 0.3 – 2.7 nmol/l > 18 ans 0.4 – 2.9 nmol/l m < 1 an < 10.7 nmol/l 1 – 12 ans < 1.7 nmol/l 12 – 16 ans < 27.0 nmol/l > 16 ans 9.3 – 37.0 nmol/l salivaire f < 40 ans 4.50 – 49.0 pg/ml 40 – 60 ans 3.60 – 49.0 pg/ml > 60 ans 2.90 – 39.0 pg/ml m < 30 ans 41.0 – 143 pg/ml 30 – 50 ans 30.0 – 100 pg/ml > 50 ans 23.0 – 92.0 pg/ml Plus de 95% de la testostérone sont produits dans les testicules par les cellules de Leydig sous la stimulation des gonadotropines. Le reste est d’origine surrénalienne. La testostérone présente dans le sang est fixée pour la plus grande part à la sex hormon binding globuline (SHBG). Chez la femme, la testostérone circulant dans le sang est d’origine surrénalienne et ovarienne soit 25%. Le reste est produit dans le tissu adipeux sous-cutané, dans la peau et le foie à partir de précurseurs. L’androstanedione est le précurseur principal de la testostérone qui est métabolisée en dihydrotestostérone dans les tissus, la substance plus active au facteur 4. Taux élevé: homme: apport exogène de testostérone, tumeurs endocriniennes des testicules, résistance androgène. femme: hyperandrogénie surrénalienne ou ovarienne (par exemple hyperplasie corticosurrénale, syndrome adrénogénital, Cushing, ovaires polykystiques, tumeurs ovariennes), puberté précoce. Taux de testostérone >1.2 ng/ml chez les femmes: suspicion de tumeur produisant de la testostérone. Diagnostic différentiel: SAG suite à déficience en hydroxylase 21. Taux abaissé: hypogonadisme (chez l’homme), syndrome de Klinefelter (chez l’homme); prépuberté, prise d’anabolisants, cirrhose, sous-alimentation, anorexie. Remarque: pour l’interprétation des taux de testostérone il faut tenir compte de fluctuations et d’oscillations à court terme ( à la suite d’efforts physiques, de maladies, de stress, de la prise de médicaments). Prise de ème sang entre 8 et 10 heures . En raison de la dépendance du cycle féminin faire la prise de sang entre le 3 ème jour du cycle. Les taux sont plus élevés au cours de la seconde partie du cycle. En cas de et le 7 suspicion d’hyperandrogénie chez la femme il est recommandé de procéder au dosage simultané de DHEA et de l’androstènedione. On peut ainsi différencier une origine surrénalienne (DHEA) d’une origine ovarienne (androstènedione). Facturation: N° pos (OFAS): 1694.00 Points tarifaires 19.30 1840 sérum f Testostérone biodisponible Sérum, 1 ml Norme: f <10 ans <0.5 nmol/l 10 – 12 ans < 1.2 nmol/l 12 – 18 ans < 2.3 nmol/l > 18 ans < 2.5 nmol/l m < 1 an < 7.5 nmol/l 1 – 12 ans < 1.0 nmol/l 12 – 16 ans < 16.0 nmol/l 16 – 40 ans 6.0 – 18.0 nmol/l > 40 ans 3.0 – 14.0 nmol/l La synthèse de testostérone s'élève à 5 - 7 mg par jour pour l'homme (testiculaire) et à 0.2- 0.3 mg chez la femme (ovarienne). La synthèse surrénalienne est minimale pour les deux sexes. Toutefois la transformation périphérique de la DHEA et de l'androstènedione en testostérone peut prendre une dimension non négligeable. La testostérone développe son effet androgénique par l’intermédiaire de son métabolite intracellulaire, la dihydrotestostérone (DHT) qui agit sur les récepteurs dans les tissus cibles. La Répertoire des analyses labor team w ag 157 testostérone est liée dans une proportion d’environ 44% avec la SHBG, d’environ 50% avec l’albumine et sa forme libre représente environ 2%. La somme des formes libres et non liées à la SHBG constitue la testostérone biodisponible. Facturation: N° pos (OFAS): 1694.00 (2x) points tarifaires: 38.60 267 Testostérone libre Sérum, 1 ml Norme: f < 4 ans < 14 pmol/l 4 – 10 ans < 25 pmol/l 10 – 12 ans < 58 pmol/l 12 – 15 ans 14 – 88 pmol/l 15 – 34 ans 14 – 72 pmol/l 34 – 50 ans < 58 pmol/l > 50 ans < 46 pmol/l m < 14 ans 25 – 377 pmol/l 14 – 22 ans 119 – 966 pmol/l 22 – 34 ans 272 – 946 pmol/l 34 – 60 ans 183 – 662 pmol/l > 60 ans 169 – 502 pmol/l Seulement 2% sont à l’état de testostérone libre et responsables des effets métaboliques. Bien que la testostérone soit toujours liée à la testostérone totale, il y a des exceptions (hyperthyroïdie, prise d’antiépileptiques) pour lesquelles une hausse de la concentration de la testostérone totale ne s’accompagne pas d’une hausse de la testostérone libre et biologiquement active. Taux élevé: hommes: apport exogène de testostérone, tumeurs endocriniennes des testicules, résistance androgène. femmes: hyperandrogénie surrénalienne ou ovarienne (par exemple hyperplasie corticosurrénale, syndrome adrénogénital, syndrome de cushing, syndrome des ovaires polykystiques, tumeurs ovariennes), puberté précoce. Taux abaissé: hypogonadisme (chez l’homme), syndrome de Klinefelter (chez l’homme); prépubertaire, prise d’anaboliques, cirrhose du foie, sous-alimentation, anoxie. Remarque: pour l’interprétation des taux de testostérone il faut tenir compte de fluctuations et d’oscillations à court terme ( à la suite d’efforts physiques, de maladies, de stress, de la prise de médicaments). Prise de ème sang entre 8 et 10 heures . En raison de la dépendance du cycle féminin, faire la prise de sang entre le 3 ème jour du cycle. Les taux sont plus élevés au cours de la seconde partie du cycle. En cas de et le 7 suspicion d’hyperandrogénémie chez la femme, il est recommandé de procéder au dosage simultané de DHEA et de l’androstènedione. On peut ainsi différencier une origine surrénalienne (DHEA) d’une origine ovarienne (androstènedione). Facturation: N° pos (OFAS): 1693.00 Points tarifaires 42.00 Thallium 695 Sérum, 5 ml 696 Urines, 50 ml Norme: sérum < 5.00 µg/l urines < 1.00 µg/g créatinine L’organisme réagit au thallium de la même façon qu’au potassium en ce qui concerne son absorption, sa répartition et son excrétion. Il est rapidement résorbé dans ses composés et se concentre particulièrement dans la peau et ses annexes. Le circuit entéro-entéral du thallium et sa réabsorption partielle dans les reins entraînent un retard dans l’élimination avec une demi-vie de 14 jours. Une intoxication au thallium due à l’absorption de poison pour pigeons ou rats, se manifeste par une gastro-entérite, avec vomissements et diarrhées, par une polyneuropathie (paresthésies, hyperesthésies surtout des jambes), des paralysies périphériques persistantes et des troubles psychiques. Par ailleurs alopécie, troubles trophiques de l’épiderme et défaillances diverses du système neurovégétatif. Facturation: N° pos (OFAS): 1695.00 Points tarifaires 105.00 366 Théophylline (Euphyllin®, Theolair®, Unifyl®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 55.5 – 111.0 mol/l toxique > 111 mol/l Prise de sang: après administration orale: taux maximum 2 – 4 heures après la prise. Niveau minimum: juste avant l’administration suivante. Broncholytique, médicament cardiaque. Méthylxanthine (inhibiteur de phosphodiestérase); La théophylline a une faible marge thérapeutique. Des troubles du rythme cardiaque (tachycardie) et des crampes musculaires peuvent se manifester après des doses toxiques. La demi-vie plasmatique est soumise à de fortes fluctuations individuelles: adultes 3-12 heures, fumeurs 4 heures. 90% de la théophylline sont transformés dans le foie en métabolites inactifs. Seuls 10% sont éliminés tels quels par les reins. Temps d’élimination prolongé: chez les personnes âgées, infections virales, lésion chronique du foie, insuffisance cardiaque droite. Prise de cimétidine, érythromycine, allopurinol. Remarque: pas de boissons contenant de la caféine 48 heures avant la prise de sang. Facturation: N° pos (OFAS): 1070.00 Points tarifaires 15.90 698 Thiamazol (Tapazole®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: < 700 µg/l Thyréostatique Facturation: N° pos (OFAS): 1468.00 2756 Thioguanin nucleotide Sang EDTA Norme: 100 – 450 zmol/0.8Ery Points tarifaires 99.00 Répertoire des analyses labor team w ag 158 Contrôle thérapeutique lors de l’administration d’azathioprine (Imurel), de 6-mercaptopurine (Purinethol) et de 6-thioguanine: les nucléotides de la 6-thioguanine et de la 6-méthyl-mercaptopurine servent de marqueurs actifs. Remarque: voir aussi Méthyl-mercaptopurine. Facturation: N° pos (OFAS): 1469.00 Points tarifaires 150.00 3819 Thiopurine S-méthyl-transférase, TPMT Sang EDTA Norme: > 20 nmol/gHb x h La thiopurine comme l’azathioprine (Imurel), la 6-mercaptopurine (Purinethol) et la 6-thioguanine sont utilisées dans les traitements des tumeurs malignes, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin ou après une transplantation. Les thiopurines sont les précurseurs inactifs des 6-thioguanine nucléotides (6TGN)qui ont un effet antiprolifératif et immunosuppresseur et sont incorporés dans les molécules d'ADN et d'ARN comme analogues de substrat pour inhiber la synthèse continue des acides nucléiques. L’enzyme thiopurine-S-méthyltransférase (TPMT) catalyse la S-méthylation des thiopurines et des nucléotides thiopuriniques et contribue donc à leur inactivation. Toutefois, l’activité de l’enzyme présente une grande variation interindividuelle. En dessous de la dose standard, les patients présentant une activité TPMT intermédiaire développent une concentration en 6-TGN 2 à 3 fois plus élevée que celle des patients présentant une activité normale. Les patients présentant un déficit complet en TPMT développent des concentrations en 6-TGN 10 à 20 fois supérieures à la normale, ce qui conduit à une myélodépression sévère due à l’accumulation toxique de la 6-TGN dans les tissus hématopoïétiques. Sur le plan étiologique, la réduction de l’activité de la TPMT est provoquée par des polymorphismes dans le gène TPMT portés sur le bras court du chromosome 6 (6p22.3). Dans environ 10 % de la population, diverses constellations de ces polymorphismes entraînent une activité réduite de la TPMT, et une perte complète de l’activité enzymatique chez 0,3 % de la population. L’étude de trois polymorphismes dans le gène TPMT a permis de mettre en évidence 90 à 95% de toutes les variantes du déficit en TPMT dans l’Europe centrale. Facturation: N° pos (OFAS): 2000.00, 2022.00 Points tarifaires 388.00 701 2141 Thioridazine (Melleril®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 100 – 2500 g/l toxique > 3000 g/l Neuroleptique (phénothiazin) Facturation: N° pos (OFAS): 1578.00 Points tarifaires 21.00 Thrombine-antithrombine, complexe, TAT Plasma citraté congelé, 1:10 Norme: < 4.1 g/l L’antithrombine est liée à la thrombine en cas de coagulation active et forme un complexe avec la thrombine (TAT). Ces complexes représentent une mesure indirecte pour l'activation de la coagulation. Augmentation du taux : coagulation physiologique, thromboembolies, coagulopathie, hyperfibrinolyse. Facturation: N° pos (OFAS): 1698.00 Points tarifaires 56.00 702 Thrombocytes, autoanticorps, Aac anti-thrombocytes Sang EDTA, 5 tubes Norme: négatif Remarque: annoncer l’analyse par téléphone Facturation: N° pos (OFAS): 1706.00, 1709.00 (2x) 306 Points tarifaires 550.00 Thrombocytes, Plaquettes Sang EDTA, 2 ml Norme: < 1 an 355 – 666 G/l 1 – 5 ans 286 – 509 G/l 5 – 15 ans 247 – 436 G/l > 15 ans 150 – 450 G/l Remarque: à la suite d’une incompatibilité de l’EDTA il peut y avoir in vitro une agrégation de thrombocytes (plaquettes) et des résultats faussement bas. Chez de tels patients le nombre correct de thrombocytes ne peut être déterminé que par une mesure immédiate du sang EDTA (au maximum 2 minutes après la prise de sang) ou à partir du sang sans anticoagulant EDTA. Prélèvement capillaire du sang et compter les thrombocytes manuellement (système Unopette). Facturation: N° pos (OFAS): 1706.00, 1709.00 Points tarifaires 405.00 Thrombose/thrombophilie, causes/facteurs de risque Causes artérielles: artériosclérose, taux élevé du fibrinogène, thrombocytose, vasculite, facteur VII élevé, anomalie des artères; taux élevé d’homocystéine Causes veineuses: périopératoire, tumeur, médicaments (diurétiques, estrogènes), âge, varicoses, surpoids/obésité, abus nicotine, thromboses survenues, déficit en AT-III, en protéine C ou en protéine S, activité fibrinolytique diminuée; résistance élevée à la protéine C activée (FV-Leiden, mutation), prothrombine (mutation), taux élevé du homocystéine. Causes rares: déficit de facteur XI, dysfibrinogénémie, viscosité sanguine élevée (myélome multiple, myélome multiple, plasmocytome, polyglobulie, polycythemia rubra vera), activité élevée de l’inhibiteur de l’activateur du plasminogène, sécrétion diminuée de l'activateur tissulaire du plasminogène. Analyses en cas d’un soupçon d’une thrombophilie: Profil d’analyses: thrombophilie grand; thrombophilie petit 703 Thymidine kinase Sérum, 1 ml Norme: < 6.0 U/l Marqueur tumoral des maladies lymphatiques (LNH, LCL, myélome multiple) Facturation: N° pos (OFAS): 1581.00 Points tarifaires 37.00 Répertoire des analyses labor team w ag 2429 159 Thymus, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: negatif Autoanticorps antithymus, dont la présence peut être associée à unemyasthénie grave, surtout avec thymome ou carcinome thymique. Taux élevé: myasthénie grave (notamment en présence d’un thymome ou d’un carcinome thymique). Facturation: N° pos (OFAS): 1096.00, 1098.00, 1106.00 Points tarifaires 191.00 196 Thyroglobuline, autoanticorps, Aac anti-thyroglobuline, TgAb, Thyroïde, autoanticorps Sérum, 1 ml Norme: < 40 IU/ml Des autoanticorps IgG sont mis en évidence dans le sérum dans les processus destructeurs de la thyroïde. Taux élevé: thyroïdite de Hashimoto, m. de Basedow, thyroïdite post partum, cancer de la thyroïde, thyroïdite de Quervain, adénome autonome, sujets normaux (5%). Remarque: les autoanticorps antithyroglobuline doivent toujours être mesurés lors du dosage de la thyréoglobuline au cours des contrôles du cancer de la thyroïde papillaire et folliculaire, en effet ils peuvent donner des résultats faussement bas de la thyréoglobuline. Pour les patients atteints éventuellement d’immunothyréopathies le dosage des autoanticorps doit s’effectuer avec hTPO (anti-microsomes), anticorps anti-récepteur de la TSH, fT3 et fT4. Facturation: N° pos (OFAS): 1186.00 Points tarifaires 16.80 193 Thyroglobuline, Tg Sérum, 1 ml Norme: < 50 g/l La thyroglobuline est une glycoprotéine. Elle est formée dans le réticulum endoplasmique des thyréocytes, stockée dans le lumen folliculaire et produit la forme stockée de l’hormone thyroïdienne. Normalement, seule une petite partie est mise en évidence dans le sang. Des taux élevés sont le signe d’une lésion des cellules folliculaires. Son principal domaine d’application est le suivi des patients atteints de cancer de la thyroïde (cancer folliculaire et papillaire) après opération de la thyroïde. Après ablation totale de la thyroïde et traitement à l’iode, les taux élevés persistants ou apparaissant à nouveau sont le signe de récidives locales ou de métastases. Taux élevé: Affections malignes: cancer de la thyroïde folliculaire et papillaire. Rechute après une opération. Affections malignes: m. de Basedow, goitre nodulaire, goitre euthyroïdien, adénome autonome, thyroïdite de Quervain (taux élevés). Remarque: dans 10% des cancers de la thyroïde, des anticorps anti-thyroglobuline se forment de telle sorte que des taux faussement bas peuvent apparaître. C'est pourquoi un dosage simultané des autoanticorps anti-thyroglobuline (TgAb) ou un test "Thyroglobuline, récupération" sont recommandés Facturation: N° pos (OFAS): 1717.00 Points tarifaires 44.00 2222 Thyroglobuline, récupération Sérum, 2 ml Norme > 80% Le principal domaine d'application de la thyroglobuline est le suivi des patients atteints de cancer de la thyroïde (cancer folliculaire et papillaire) après une opération de la thyroïde. Après ablation totale de la thyroïde et traitement à l'iode, les taux élevés persistants ou apparaissant à nouveau sont le signe de récidives locales ou de métastases. Chez 10% des patients, il se forme des anticorps anti-thyroglobuline qui faussement abaissent le taux de thyroglobuline et rendent plus difficile la détection d'une récidive. L'hormone est dosée après ajout d'une quantité connue de thyroglobuline. Si la "récupération" de la thyroglobuline est au-dessus de 80%, la présence des auto-anticorps anti-thyroglobuline sera peu probable. Facturation: N° pos (OFAS): 1717.00 (2x) Points tarifaires 88.00 Thyroïd: affections thyroïdiennes Diagnose TSH Hyperthyroïdie primaire ↓ Hyperthyroïdie secondaire ↑ Hypothyroïdie primaire ↑ Hypothyroïdie, insuffisance antéhypophyse ↓/(↓) Augmentation du TBG ↔ Diminution du TBG, hypoprotéinémie ↔ Syndrome de T3 basse, NTI ↓ Hyperthyroïdie, surcharge iodée ↓ Hyperthyroïdie T3 ↓ Hyperthyroïdie, inhibition de la conversion ↓ Hypothyroïdie infra-clinique ↑ Hyperthyroïdie infra-clinique ↓ TBG: Thyroxin binding globuline = protéine de transport NTI = non thyroidal illness Remarque: cf: T3 libre, T3, T4 libre, T4, TSH 197 Thyroxine, T4 Sérum, 1 ml Norme: < 3 jours 3 jours – 1 mois 1 mois – 1 an 1 – 6 ans > 6 ans 110 – 280 nmol/l 80 – 240 nmol/l 55 – 210 nmol/l 76 – 220 nmol/l 70 – 160 nmol/l T4 ↑ ↑ ↓ ↓/(↓) ↑ ↓ ↔ ↑↑ ↔ ↑↑ ↔ ↔ T4 libre ↑ ↑ ↓ ↓ ↔ ↔ ↔ ↑↑ ↔ ↑↑ ↔ ↔ T3 ↑ ↑ ↓ ↓/(↓) ↑ ↓ ↓ ↑↔ ↑ ↑ ↔ ↔ T3 libre ↑ ↑ ↓ ↓/(↓) ↔ ↔ ↓ ↑↔ ↑ ↑ ↔ ↔ Répertoire des analyses labor team w ag 160 La T4 est synthétisée dans la thyroïde et émise dans la circulation. C’est la prohormone de T3: la déiodisation en T3 (triiodothyronine) s’effectue à la périphérie. La plus grande partie de T4 est liée à des protéines (thyroxin binding globuline = TBG). Taux élevé: hyperthyroïdie (primaire/secondaire), traitement à forte dose de thyroxine. Taux abaissé: hypothyroïdie (primaire/secondaire), traitement thyréostatique. Remarque: le dosage de la T4 libre est préférable au dosage de T4 total, car les taux peuvent être faussés par des fluctuations dans la concentration des protéines de transport. Taux faussement élevés: estrogènes (grossesse, inhibiteurs d’ovulation, HRT), amiodarone, contraste jodé, 5-FU, héroïne, méthadone, prostaglandines. Faussement bas: hypoprotéinémie, androgènes, carbamazépines, salicylates, héparine, diazépam, sulfonyl-urée, phénylbutazone, diphenylhydantoïne, bêtabloquants. cf T3, T3 libre, T4 libre, TSH, thyroïde (affections) Facturation: N° pos (OFAS): 1721.00 Points tarifaires 9.00 191 Thyroxine libre, T4 libre, fT4 Sérum, 1 ml Norme: < 3 jours 13.0 – 39.0 pmol/l 3 jours – 1 mois 11.0 – 36.0 pmol/l 1 mois – 6 ans 11.0 – 30.0 pmol/l > 6 ans 11.0 – 26.0 pmol/l La T4 est synthétisée dans la thyroïde et émise dans la circulation. C’est la prohormone de T3: la déiodisation en T3 (triiodothyronine) s’effectue à la périphérie. Les hormones thyroïdiennes ne sont actives du point de vue biologique que sous forme libre. La plus grande partie se trouve dans le plasma liée à des protéines (thyroxin binding globuline =TBG). Le dosage des hormones libres est indépendant des fluctuations des protéines de fixation. Taux élevé: hyperthyroïdie (primaire/secondaire), traitement à forte dose de thyroxine. Taux abaissé: hypothyroïdie (primaire/secondaire), traitement thyréostatique. Remarque: cf T3, T3 libre, T4 libre, TSH, thyroïde (affections) Facturation: N° pos (OFAS): 1720.00 Points tarifaires 9.00 2354 2748 3132 Tiagabin (Gabitril®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 5 – 50 g/l Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1068.00 Points tarifaires 76.00 Tiapride (Tiapridal®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 2.0 mg/l Médicament antidopaminergique Facturation: N° pos (OFAS): 1579.00 Points tarifaires 140.00 Ticlopidine Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 2.0 g/ml Inhibiteur de l'agrégation des thrombocytes Facturation: N° pos (OFAS): 1051.00 705 Tilidine (Valoron®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: voir rapport Facturation: N° pos (OFAS): 1051.00 188 Points tarifaires 115.00 Points tarifaires 115.00 Tissue Polypeptid Specific Antigen, TPA, TPS Sérum, 2 ml Norme: < 75 U/l Le TPS est un polypeptide présent dans la plupart des cellules épithéliales. C’est un composant des kératines qui font partie des filaments intermédiaires des cellules normales et malignes de l’épithélium. Le TPS n’est pas un marqueur spécifique pour une tumeur précise mais est un signe de prolifération cellulaire. Du point de vue clinique il joue un rôle dans le suivi et contrôle du traitement des tumeur malignes. Le TPS n’est pas lié à la taille de la tumeur mais au taux de prolifération. Taux élevé: Affections malignes: cancer de la vessie, récidive ou métastases de nombreux tumeur malignes (surtout cancer de la vessie, du poumon, cancer colorectal, des testicules, du sein, de la prostate, des reins, de l’estomac, du col de l’utérus, de la thyroïde). Affections bénignes: affections hépatiques, pneumonies, insuffisance rénale, affections inflammatoires gastro-intestinales, pancréatite. Remarque: la sensibilité diagnostique est forte pour les tumeurs malignes; il est recommandé de combiner TPS avec d’autres marqueurs tumoraux. cf marqueur tumoral Facturation: N° pos (OFAS): 1723.00 Points tarifaires 47.00 2531 Titane Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 4132 < 7.7 g/l N° pos (OFAS): 1041.00 Tizanidinum (Sirdalud®) Sérum, 1 ml Norme: 4.0 – 16.0 g/l Myorelaxant/antispasmodique Points tarifaires 105.00 Répertoire des analyses labor team w ag Facturation: 384 N° pos (OFAS): 1064.00 161 Points tarifaires 86.00 Tobramycine (Obracin®) Sérum, 1 ml Norme: < 2.0 mg/l vallée 5.0 – 10.0 mg/l pic Vallée: prise de sang avant la dose suivante Pic: prise de sang 15-30 minutes après la fin de l’adminstration par intraveineuse ou 1 heure après prise orale. Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 3585 438 Tolpérisone (Mydocalm®) Sérum, 1 ml Norme: 10.0 – 50.0 mg/l Myorelaxant central Facturation: N° pos (OFAS): 1084.00 Topiramate (Topamax®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 12 – 36 mol/l Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1069.00 3320 Points tarifaires 160.00 Points tarifaires 140.00 Torasemide (Torem®) Sérum, 2 ml Norme: < 1.5 mg/l Médicament diurétique Facturation: N° pos (OFAS): 1485.00 Points tarifaires 140.00 TORCH Sérum, 5 ml Notion regroupant des infections congénitales et périnatales. Toxoplasmose, others, Rubella, Cytomégalie, Herpès simplex autres agents ayant un effet néfaste sur les fœtus et les nouveau-nés : herpès zoster virus, rougeole, oreillons, hépatite A, hépatite B, HPV, listéria, syphilis, borrélies, gonorrhée, mycoplasmes, chlamydia, Parvovirus 709 Toxocara, anticorps Sérum, 2 ml Norme: < 0.50 OD Infections après absorption d’œufs éliminés par les chiens et les chats. Granulomes éosinophiles dans le poumon, le foie, le cerveau, l’œil. IgE fréquemment élevée et éosinophiles en augmentation. Mise en évidence d’anticorps chez 5 à 10% des personnes saines. Séroréactions positives 4 semaines après l’infection. Facturation: N° pos (OFAS): 3546.00 Points tarifaires 42.00 Toxoplasmose La Toxoplasmose gondii est un parasite unicellulaire intracellulaire parasitaire. Il est transmis par des aliments contaminés (viande crue), par le contact avec des animaux domestiques (excréments de chats) ou par une infection diaplacentaire. L’incubation dure 2 à 3 semaines; environ 30% de la population ayant trente ans est séropositive. L’évolution clinique est souvent sans symptômes. Dans la forme légère on observe des maux de tête, des inflammations de la gorge et une lymphadénite (ganglions cervicaux). Des symptômes graves se manifestent en cas de déficience immunitaire (VIH) et les personnes ayant subi une transplantation ( immunosuppression) : myocardite, hépatite, pneumonie, encéphalite méningée et rétinochorioïdite. Les agents pathogènes subsistent la vie durant dans l’organisme après l’infection. En cas d’immunosuppression (VIH) des réinfections endogènes graves peuvent se produire. Infection pendant la grossesse: lors d’une primo-infection (2-7 sur 1000 naissances), il existe alors un risque d’infection diaplacentaire fœtale dans 50% des cas, ce risque augmente avec l’âge de la mère. Un avortement spontané, une naissance prématurée ou la naissance d’une enfant mort-né peuvent se produire. L’embryopathie due à la toxoplasmose se manifeste par une hydrocéphalie, retards mentaux ou psychomoteurs, choriorétinite ou calcifications dans le cerveau. Même un nouveau-né sain, dont la mère a été contaminée, peut développer au cours des premiers mois, voire des premières années, des séquelles avec troubles ophtalmologiques (choriorétinite) et retard mental. 4473 Toxoplasma gondii, ADN Sang EDTA Liquide amniotique Villosités choriales Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3556.00 447 Points tarifaires 180.00 Toxoplasmose IgG et IgM Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC La mise en évidence de l’IgG de la toxoplasmose est en cas d’IgM négatif un signe d’immunité ancienne. Il est nécessaire de pratiquer un dosage supplémentaire de l’IgM pour pouvoir diagnostiquer une infection aiguë. Afin de pouvoir distinguer s’il s’agit d’une infection récente ou non, il est recommandé de pratiquer un dosage de l’avidité de l’IgG de la toxoplasmose. Facturation: N° pos (OFAS): 3549.00, 3553.00 Points tarifaires 42.40 Répertoire des analyses labor team w ag 162 7100 Toxoplasmose, IgG avidité Sérum, 1 ml Norme: index d’avidité < 0.2: moment de l’infection < 4 mois index d’avidité ≥ 0.3: moment de l’infection > 4 mois Remarque: dans la zone grise (0.2 –0.3) les contrôles de suivi sont indiqués, car il n’est pas possible de déterminer le moment de l’infection. Au cours de la grossesse l’avidité d’IgG peut rester longtemps à un taux bas sous l’influence de médiateurs. Facturation: N° pos (OFAS): 3549.00, 3550.00 Points tarifaires 88.40 4471 Toxoplasmose, IgM Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC La présence d’IgM est le signe d’une infection aiguë avec toxoplasmose gondii. Remarque: au début de la grossesse des réactions non spécifiques peuvent perturber le test toxoplasmose IgM et aboutir à des résultats faussement positifs. Les résultats positifs sont vérifiés avec une méthode supplémentaire le test d’avidité IgG de la toxoplasmose est effectuée automatiquement. En comparaison d’autres maladies infectieuses les anticorps IgM peuvent persister longtemps en cas de toxoplasmose (2-3 ans). Afin de pouvoir différencier la maladie d’autres infections il est nécessaire de pratiquer des contrôles environ toutes les deux semaines afin de détecter les hausses éventuelles de taux. On peut aussi obtenir des informations grâce au dosage de l’avidité de l’IgG. Pour les nouveau-nés la production post-natale d’IgM peut ne pas avoir lieu en raison du feedback négatif de l’IgG maternelle. Il est recommandé de procéder à un contrôle de suivi de l’IgG. Facturation: N° pos (OFAS): 3553.00 Points tarifaires 25.00 195 TPO, autoanticorps, Aac anti-hTPO, Thyropéroxidase Microsomes thyroïdiens, Thyroïde, autoanticorps, MAK humaine, Sérum, 1 ml Norme: < 35 IU/ml La thyréoperoxydase (TPO) est une protéine intégrale de la membrane dans la biosynthèse des hormones thyroïdiennes: iodisation de la thyréoglobuline, couplage covalentes des dityrosines (thyroglobulines). Le TPO est l’antigène principal des microsomes thyroïdiens. La recherche des anticorps anti-micorsomes es substituée par celle d’anti-TPO avec une spécificité plus haute et sensibilité similaire. Taux élevé: thyroïdite de Hashimoto, myxoedème, m. de Basedow, thyroïdite post partum, adénome autonome, sujets normaux (5%). Remarque: il ne faut pas assimiler un résultat positif au diagnostic d’une maladie auto-immune. N’est pas adapté pour un contrôle de suivi. Facturation: N° pos (OFAS): 1188.00 Points tarifaires 16.80 Tramadol (Tramal®) 2279 Sérum, 1 ml 2137 Urines, 10 ml Norme: Analgétique Facturation: 2990 Sérum Urines 200 – 600 µg/l négatif Sérum Urines N° pos (OFAS): 1051.00 N° pos (OFAS): 1599.00 Points tarifaires 115.00 Points tarifaires 68.00 Transcétolase avec effet TPP Sang EDTA Norme: 60 – 85 U/l < 20.0% La vitamine B1 est un cofacteur de la transcétolase érythrocytaire. Une diminution de l’activité de la transcélotase érythrocytaire indique un déficit en vitamine B1. Une augmentation de l’activité de la transcélotase érythrocytaire après une supplémentation en pyrophosphate de thiamine (effet TPP) est un indicateur particulièrement sensible d’un déficit en vitamine B1. Si l’activité augmente de plus de 15 %, la carence est probable. Taux élevé: déficit en vitamine B1 Facturation: N° pos (OFAS): 1358.00 (2x) Points tarifaires 42.00 3528 Transcortine, CBG, Corticosteroid Binding Globulin Sérum, 1 ml Norme: Facturation 3548 40 – 60 mg/l N° pos (OFAS): 1722.00 Points tarifaires 19.00 Transcrit de fusion BCR-ABL 5x Sang hépariné ou 5x sang EDTA Norme: voir rapport Dans les cas de leucémie myéloïde chronique (LMC) et parfois de leucémie lymphatique aiguë (LLA), une translocation chromosomique réciproque (t(9;22)(q34;q11) produit un gène hybride BCR-ABL codant pour une protéine de fusion dont l'activité tyrosine kinase est plus élevée. Cette protéine est directement responsable de la transformation des cellules leucémiques. LMC: env. 95 % des cas de LMC sont positifs BCR-ABL. LLA: un gène de fusion BCR-ABL est présent chez env. 25 % des patients adultes et chez 5 % des enfants. L’imatinib (Glivec) inhibe l’activité de la tyrosine kinase dans les lignées cellulaires positives BCR-ABL et dans les cellules leucémiques fraîches de patients atteints d’une leucémie myéloïde chronique à chromosome de Philadelphie positif (LMC Ph+) ou d’une leucémie lymphatique aiguë à Ph+ (LLA Ph+) et inhibe ainsi sélectivement la prolifération et l’apoptose induite. Facturation N° pos (OFAS): 2115.20(5x), 2115.13, 2910.00, 2022.00(2x) Points tarifaires 824.00 Répertoire des analyses labor team w ag 230 163 Transferrine Sérum, 1 ml Norme: 2.0 – 3.8 g/l La transferrine est une protéine de phase inflammatoire aiguë et passe dans la fraction de l’électrophorèse. Elle est produite dans le foie et sert au transport du fer des sites de résorption de l’intestin grêle aux tissus hématopoiétiques de la moelle osseuse. Un dosage isolé de la transferrine est dépourvu d’utilité pour le diagnostic. N’est exploitable qu’avec saturation de la transferrine et ferritine. Est nécessaire pour calculer la saturation de la transferrine Facturation N° pos (OFAS): 1729.00 Points tarifaires 6.20 248 Transferrine, saturation de, Capacité de fixation du fer, Coefficient de saturation de la transferrine Sérum, 1 ml Norme: 15 – 50% La saturation de transferrine est le quotient de la concentration de fer et de transferrine. transferrine, saturation (%) = fer sérique (g/dl) x 71/transferrine (mg/dl); transferrine, saturation (%) = fer sérique (mol/l) x 400/transferrine (mg/dl) En cas de déficit en fer la saturation de transferrine diminue car moins de fer est disponible, la production hépatique de la transferrine est augmentée pour élever la circulation du fer. Dans le cas de dysrégulation du métabolisme du fer dus à des maladies chroniques il en résulte une saturation normale de transferrine, car la synthèse de la transferrine est à taux abaissé. Dans le cas d’une surcharge en fer les réserves de fer sont élevées, la transferrine diminue, donc la saturation de transferrine augmente. Taux élevé: surcharge de fer (hémochromatose, thalassémies, maladies hépatiques, transfusions répétées), hémolyse, anémies sidéroachrestiques, anémies mégaloblastiques et médicamenteuses, porphyrie, intoxication au plomb. Taux abaissé: carence en fer, dysrégulation du métabolisme ferrique (infections, tumeurs, urémie, affections hépatiques). Remarque: il est recommandé d’effectuer le dosage de la ferritine et du récepteur soluble de la ferritine pour interpréter le métabolisme du fer. Surcharge de fer: saturation de transferrine > 55%. Cf. hémochromatose Facturation: N° pos (OFAS): 1729.00 Points tarifaires 6.20 445 Transglutaminase, autoanticorps, Aac anti-transglutaminase Sérum, 1 ml Norme: négatif Les autoanticorps de la transglutaminase sont des anticorps de l’IgA qui sont mis en évidence dans la maladie coeliaque et dirigés contre les mêmes antigènes que les anticorps de l’endomysium. Ils sont très spécifiques. Le dosage permet de donner des indications sur l’activité de la maladie. Les anticorps disparaissent avec un régime sans gluten. Remarque: dosage avec les IgA sérique total (maladie coeliaque: fréquent déficit en IgA, donc résultat de IgA total faussement négatif. Dans ces cas, les anticorps IgG anti-transglutaminase seront déterminés). Facturation: N° pos (OFAS): 1441.00, 1113.00, 1114.00 Points tarifaires 71.20 3629 713 714 Trazodone (Trittico®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 0.7 – 1.0 mg/l Antidépresseur Facturation: N° pos (OFAS): 1064.00 Points tarifaires 86.00 Triazolam (Halcion®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 2.0 – 20.0 g/l Benzodiazépine Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 Points tarifaires 86.00 Trichinella Sérum, 2 ml Norme: < 0.50 OD La trichinose est causée par la trichinella spiralis. La contamination a lieu après consommation de viande crue ou pas assez cuite. La viande de porc en est la principale cause. Après absorption les femelles pondent des larves dans l’intestin grêle qui passent par la voie sanguine et lymphatique, dans la musculature, aussi dans le myocarde pour s’encapsuler dans un tissu conjonctif et éventuellement se calcifier. Symptômes: vomissements et diarrhée, douleurs musculaires, exanthème, fièvre, thromboses, hémorragies, myocardite. Remarque: souvent éosinophilie, hausse de CK, mise en évidence directe dans le sang, biopsie musculaire. Facturation: N° pos (OFAS): 3557.00 Points tarifaires 47.00 2706 Trichloréthène, Trichloréthylène Sang EDTA Norme: Facturation: 715 Indicateur Biologique d’Exp. (IBE) < 5000 g/l N° pos (OFAS): 1429.00 Points tarifaires 460.00 Trichomonas Frottis (set PCR) ère 1 urine du matin, 10 ml Le trichomonas vaginalis est un protozoaire parasitant les muqueuses de l’appareil urogénital. Transmission par contact sexuel. Facturation: N° pos (OFAS): 3455.00 Points tarifaires 230.00 Répertoire des analyses labor team w ag 164 Tricyclique, antidépresseur, qualitatif 367 Sérum, 2 ml 717 Urines, 20 ml Taux quantitatifs, voir les substances individuelles Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1730.00 urines N° pos (OFAS): 1559.00 220 Points tarifaires 84.00 Points tarifaires 68.00 Triglycérides Sérum, 1 ml Norme: < 2.0 mmol/l Les triglycérides sont des esters composés de glycérol et de trois acides gras. Ils sont résorbés dans l’intestin et transportés dans le sang sous forme de chylomicrons. Les triglycérides synthétisés par le foie sont transportés sous forme de VLDL. Les triglycérides sont un facteur de risque autonome de maladie coronarienne. Taux élevé: hypertriglycéridémies primaires. Hypertriglycéridémies secondaires: diabète, insuffisance rénale chronique, syndrome néphrotique, goutte, m. de Cushing, gammapathies monoclonales, LED, grossesse, adiposité, alcoolisme, bétabloquants, thiazide, glucocorticoïdes, inhibiteurs d’ovulation. Remarque: taux de triglycérides > 5.6 mmol/l en dépit d’un régime et d’abstinence d’alcool: traitement recommandé. > 20mmol/l: risque élevé de pancréatite. Prise de sang à jeun nécessaire. Facturation: N° pos (OFAS): 1731.00 Points tarifaires 2.80 198 Triiodothyronine, T3 Sérum, 1 ml Norme: < 3 jours 1.4 – 4.8 nmol/l 3 jours – 6 ans 1.4 – 6.0 nmol/l 6 – 16 ans 1.8 – 3.9 nmol/l > 16 ans 0.9 – 2.8 nmol/l La triiodothyronine provient à 95% de la déiodisation de T4 en périphérie. La plus grande partie est liée à des protéines (thyroxin binding globuline = TBG). La T3 est l’ hormone ayant un effet sur les organes terminaux. Elle assure une régulation élevée des récepteurs de catécholamines et augmente leur effet. Taux élevé: hyperthyroïdie (primaire/secondaire), traitement au T3, hyperthyroïdie T3. Taux abaissé: hypothyroïdie (primaire/secondaire), syndrome de T3 basse Remarque: le dosage de la T3 libre est préférable au dosage de T3 total, car les taux peuvent être faussés par des fluctuations dans la concentration des protéines de transport. L’adsorption protéique du T3 est plus bas que celui du T4. Taux faussement élevés: hyperprotéinémie, méthadone, fluouracil (5-FU). Faussement bas: glucocorticoïdes, béta-bloquants, hypoprotéinémie, diphénylhydantoïne, carbamazépine. cf cf T3 libre, T4, T4 libre, TSH, thyroïde (affections) Facturation: N° pos (OFAS): 1733.00 Points tarifaires 10.40 192 Triiodothyronine libre, T3 libre, fT3 Sérum, 1 ml Norme: < 3 jours 3.7 – 15.4 pmol/l 3 jours – 1 mois 4.1 – 12.6 pmol/l 1 mois – 1 an 3.8 – 11.8 pmol/l 1 – 6 ans 4.1 – 13.5 pmol/l 6 – 16 ans 4.5 – 10.6 pmol/l > 16 ans 3.1 – 7.2 pmol/l La triiodothyronine libre provient à 95% de la déiodisation de T4 en périphérie. T3 est l’ hormone ayant des effets sur les organes terminaux. Elle assure une régulation des récepteurs de catécholamines et augmente leur effet. Les hormones thyroïdiennes ne sont actives du point de vue biologique que sous forme libre. La plus grande partie se trouve dans le plasma et liée à des protéines (thyroxin binding globuline =TGB). Le dosage des hormones libres est indépendant des fluctuations des protéines de fixation. Taux élevé: hyperthyroïdie (primaire/secondaire), traitement au T3, hyperthyroïdie T3. Taux abaissé: hypothyroïdie (primaire/secondaire), syndrome deT3 basse Remarque: cf T3, T4, T4 libre, TSH, thyroïde (affections) Facturation: N° pos (OFAS): 1732.00 Points tarifaires 10.40 718 Trimipramine (Surmontil®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 68 – 680 nmol/l Antidépresseur tricyclique 9990 Desméthyltrimipramine (métabolite) Zone thérapeutique: Facturation: 2124 20 – 380 g/l N° pos (OFAS): 1065.00 Points tarifaires 140.00 Tropheryma Whippelii PCR Selles Sang EDTA, 1 ml Liquide céphalorachidien, 1 ml Biopsie de l’intestin grêle Liquide obtenu par ponction articulaire, 1 ml Norme: négatif Tropheryma Whippelii est un germe bactérien de la famille des actinomycètes dont la présence peut être facilement détectée au moyen de la PCR. Une infection provoque M. Whipple. Cette maladie présente une image clinique variée et devient souvent chronique : malabsorption, perte de poids, diarrhée, arthrite, arthralgies, spondylodiscite, endocardite, affection du système nerveux. Facturation : N° pos (OFAS): 3484.00 Points tarifaires 180.00 Répertoire des analyses labor team w ag 145 165 Troponine I Sérum, 1 ml Norme: f < 0.013 µg/l m <0.033 µg/l >0.3 µg/l Seuil du infarctus du myocarde La troponine est un complexe protéique régulateur myofibrillaire. Elle permet la fixation du complexe troponine sur la tropomyosine. En cas d’ischémie des cellules musculaires les troponines sont libérées. Les troponines cardiaques ont une autre séquence d’acide aminé que la musculature squelettique. Ainsi les sous-unités cardio-spécifiques peuvent être déterminées au moyen de méthodes de test modernes. Grâce à sa grande spécificité et sa sensibilité, le marqueur est approprié pour effectuer la diagnostic primaire d’un infarctus du myocarde. De plus, on a pu montrer qu’un taux élevé de troponine est constaté lors de microinfarctus dans le cadre de l’angor instable (CK, CK-MB, myoglobine négatifs). Pas de perturbations dues à des élévations non spécifiques de CK (par exemple post-opératoires). Taux élevé: infarctus du myocarde (augmentation 3 à 8 heures après l’apparition des douleurs). angor instable avec microinfarctus. En cas de thrombolyse réussie: forte montée; Remarque: faussement élevé: insuffisance rénale chronique. Des valeurs comprises entre la valeur de référence et 0.3ug/l ne permettent pas d’exclure un infarctus, mais ils peuvent aussi être due à d'autres causes, comme: angine de poitrine, angine de poitrine instable, insuffisance cardiaque congestive, myocardite, chirurgie cardiaque ou des examens invasifs et d'autres maladies non-cardiaques telles que embolie pulmonaire, insuffisance rénale et septicémie. Les patients atteints d’angor instable et avec une troponine élevée ont plus de risques de complications que les patients avec troponine normale. En cas de troponine élevée un traitement aux antagonistes de récepteurs d’héparine/GPIIb-/IIa est recommandé. Facturation: N° pos (OFAS): 1734.00 Points tarifaires 23.00 5291 Triméthoprime/Sulfaméthoxazole (Bactrim®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 67 – 680 nmol/l Antibiotique Facturation: N° pos (OFAS): 1060.00 (2x) 2919 Points tarifaires 230.00 Trypanosoma brucei, anticorps Sérum, 1 ml Norme: négatif Anticorps anti-Trypanosoma brucei La trypanosomiase africaine (maladie du sommeil) est une maladie parasitaire provoquée par un protozoaire de genre Trypanosoma. Les parasites sont transmis à l’homme par la piqûre d’une glossine ou mouche tsé-tsé (du genre Glossina). La trypanosomiase africaine se présente sous deux formes, qui correspondent à deux sous-espèces de Trypanosoma brucei : Trypanosoma brucei gambiense, que l’on trouve dans les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest (forme chronique de la maladie) et Trypanosoma brucei rhodosiense, propre à l’Afrique orientale et australe (affection aiguë). La maladie évolue en deux phases : des symptômes associés à la parasitémie apparaissent tout d’abord, avec fièvre, frissons, céphalées, douleurs articulaires et musculaires, oedèmes, perte de poids, gonflement des ganglions lymphatiques du cou, anémie, thrombocytopénie. Dans un second stade (phase neurologique ou méningo-encéphalitique), les signes suivants apparaissent : états confusionnels, troubles de la coordination, troubles sensoriels, troubles des cycles du sommeil, perte de poids, spasmes de forme épileptique, apathie, coma. Facturation: N° pos (OFAS): 3559.00 Points tarifaires 47.00 719 Trypanosoma cruzi, anticorps, Chagas, infection Sérum, 1 ml Norme: < 0.30 OD La maladie de Chagas est causée par le parasite trypanosoma cruzi existant à l’état endémique en Amérique du Sud. Symptômes: lymphadénopathies, hépatosplénomégalie, pseudomyxœdème, lésion du myocarde. La maladie de Chagas est mortelle si elle n’est pas traitée ou entre dans une phase chronique accompagnée de paralysies et d’idiotie. Remarque: il est recommandé de rechercher l’agent pathogène dans le frottis sanguins (sang, EDTA et 4 frottis sanguins non colorés). Facturation: N° pos (OFAS): 3559.00 Points tarifaires 47.00 Trypsine 720 Sérum, 1 ml 721 Selles, échantillon de la taille d’une noisette sérum 140 – 400 g/l selles > 30 µg/g La trypsine est une enzyme protéolytique, qui est synthétisée par les cellules acineuses du pancréas exocrine sous forme de trypsinogène inactif. Les entérokinases catalysent l’activation en trypsine, qui entraîne l’hydrolyse des protéines dans l’intestin grêle. Dans les processus inflammatoires du pancréas de grandes quantités de trypsine parviennent dans le sang à la suite de lésions de la membrane des cellules acineuses. La quantité de trypsine passant dans le sérum diminue de plus en plus selon la progression de la lésion du parenchyme et l’insuffisance exocrine du pancréas consécutive. Taux élevé: pancréatite aiguë, cancer du pancréas, fibrose pancréatique kystique. Taux abaissé: insuffisance pancréatique exocrine. Facturation: N° pos (OFAS): 1736.00 Points tarifaires 42.00 Norme: 2110 Tryptase Sérum, 1 ml Norme: < 13.5 g/l Comme histamine la tryptase est un médiateur des réactions anaphlactoïdes et est sécrétée par les mastocytes. La demi-vie de la tryptase est plus longue aux autres médiateurs. C’est pour cela les taux élevé sont un indice pour une activation des mastocytes. Taux élevé: atopie, anaphylaxie, mastocylose Facturation: N° pos (OFAS): 1737.00 Points tarifaires 28.00 Répertoire des analyses labor team w ag 166 224 TSH , Thyrotrophine, Thyrotropine Sérum, 1 ml Norme: < 3 jours 0.7 – 29.0 mU/l 3 jours – 1 mois 0.5 – 11.0 mU/l 1 mois – 1 an 0.6 – 6.7 mU/l 1 – 6 ans 0.5 – 3.6 mU/l 6 – 12 ans 0.6 – 5.2 mU/l > 12 ans 0.3 – 5.0 mU/l grossesse 0.3 – 3.0 mU/l La TSH est une hormone du lobe antérieur de l’hypophyse. Elle règle la synthèse de la thyroïde (absorption d’iode, biosynthèse, sécrétion) et influence aussi la croissance thyroïdienne. Lorsque le taux sanguin d'hormones thyroïdiennes s'abaisse, l'hypothalamus sécrète la TRH, qui stimule l'hypophyse et provoque une libération de TSH. L'augmentation du taux de TSH stimule à son tour la production d'hormones thyroïdiennes, ce qui rétablit le taux sanguin normal d'hormones thyroïdiennes, une euthyroïdie. La TSH est donc appropriée pour effectuer un bilan du métabolisme thyroïdien. Une TSH normale exclut une hyperthyroïdie et une hypothyroïdie. Taux élevé: hypothyroïdie primaire, hyperthyroïdie secondaire, tumeur produisant de la TSH, résistance à l’hormone thyroïdienne. Taux abaissé: hyperthyroïdie primaire, hypothyroïdie secondaire (en général insuffisance globale antéhypophysaire), non-thyroidal illness, cortisol, diphénylhydantoine, dopamine, somatostatine, bromocriptine. Remarque: suivi du traitement: dans un traitement de substitution des taux normaux de TSH sont recommandés, dans un traitement de suppression: taux dans le secteur inférieur de la norme. Après le début du traitement de l’hyperthyroïdie ou de l’hypothyroïdie la TSH peut être supprimée ou rester à un taux élevé, lorsque les taux hormonaux périphériques sont déjà normalisés. Pour les TSH ≤ 0.1 mU/l le dosage ultrasensible de la TSH est effectué automatiquement. Facturation: N° pos (OFAS): 1718.00 Points tarifaires 9.00 190 TSH après stimulation avec TRH Sérum, 1 ml Norme: augmentation 5 – 20 mU/l: augmentation < 1 mU/l: augmentation > 20 mU/l: Remarque: interprétation voir test à la TRH Facturation: N° pos (OFAS): 1719.00 2701 normale manque (hypothyroïdie, hypothyroïdie secondaire excessive Points tarifaires 9.00 Tularémie, Francisella tularensis Sérum, 2 ml Norme: <10.0 U/ml Agent de la tularémie (peste du lièvre, fièvre du lemming), bacille Gram négatif. Porteurs: lièvres, lapins, rats, souris, écureuils, animaux domestiques. Contamination éventuelle par les tiques, les puces, les poux, les acariens et les mouches. Accès de l’agent pathogène: peau, cul-de-sac conjonctival, bouche et voies respiratoires. Après une incubation de 3 à 10 jours la maladie débute par de la fièvre sans manifestations prodromiques, par des gonflements des ganglions, liquéfactions et manifestations cutanées. La tularémie peut aussi se manifester dans les viscères selon le stade de généralisation. Des taux d’anticorps ème ème semaine. La tularémie est mortelle dans seulement 1% significatifs n’apparaissent que dans la 2 –4 des cas relevés dans l’espace euro-asiatique. La maladie laisse une immunité de longue durée mais qui n’est pas absolue. Remarque: réactions croisées avec brucella et yersinia enterocilita. Facturation: N° pos (OFAS): 3429.00 (2x) Points tarifaires 60.00 707 Tumor necrosis factor alpha, TNF-, Facteur- de nécrose tumorale Sérum, 1 ml Norme: < 8.1 pg/ml TNF- est émis lors des phases inflammatoires par les monocytes , les macrophages et les mastocytes. Comme le TNF a une courte durée de vie (2 minutes) il est un marqueur approprié pour diagnostiquer précocement les processus inflammatoires et effectuer leur suivi. Taux élevé: processus inflammatoires aigus, septicémie, traumatismes, insuffisance cardiaque, processus inflammatoires chroniques (maladies autoimmunes). Facturation: N° pos (OFAS): 1219.00 Points tarifaires 44.00 4223 Tungstène Uines, 10 ml Norme: Facturation: 3290 < 0.90 µg/g créatinine N° pos (OFAS): 1510.00, 1786.00 Points tarifaires 72.50 Typage lymphocytaire, Monitoring VIH Sang EDTA stabilité à température ambiante pendant 24 heures, à 4° jusqu’à 48 heures. Mettre le sang au réfrigérateur avant son expédition. Eviter d’envoyer des échantillons durant le week-end. Les échantillons ne doivent pas entrer en contact avec les capillaires QBC®. Si une analyse QBC® est effectuée au cabinet médical, prendre à cet effet un peu de sang et le verser dans un second tube ou prélever deux tubes EDTA. Norme: voir rapport Elément du suivi VIH chez des patients positifs VIH. Analyse du débit cytométrique d’antigènes de surface marqués et spécifiques sur les lymphocytes. Cette méthode permet de répartir les divers sous - types. Pour le suivi de patients positifs VIH le nombre de cellules CD4+ est d’une importance particulière (cellules T helper). Les lymphocytes T4 sont les hôtes du virus IH. Au cours de l’infection VIH ces cellules diminuent de plus en plus et le taux de CD4 + baisse. En même temps, le rapport CD4/CD8 se modifie aussi. Chez un individu en bonne santé les cellules helper T4 représentent le double des cellules suppressives CD8. Chez Répertoire des analyses labor team w ag 167 les personnes atteintes par le VIH cette proportion évolue peu à peu au profit des cellules suppressives CD8. Remarque: voir infection VIH. déficit immunitaire voir immunité cellulaire, maladie Non-Hodgkin voir immunophénotypage Facturation: N° pos (OFAS): 1372.00, 1532.00, 1523.00, 1524.00 (2x) Points tarifaires 88.30 U 2199 Uranium Urines, 10 ml Norme: Facturation: 452 < 0.2 µg/l < 20 µg/mol créatinine N° pos (OFAS): 1695.00 Points tarifaires 105.00 Ureaplasma urealyticum Frottis (set PCR) ère Urines 1 miction matinale, 10ml Remarque: l’ureaplasma urealyticum est un mycoplasme. Cause chez l’homme prostatite et uréthrite, chez la femme vaginite et annexite. Cf mycoplasme Facturation: N° pos (OFAS): 3456.00 (2x) Points tarifaires 360.00 Urée 211 Sérum, 1 ml 518 Urines, 10 ml (urines de 24 h avec indication de la quantité totale) Norme: sérum < 6 mois 6 mois – 65 ans > 65 ans < 6.9 mmol/l 1.7 – 8.3 mmol/l <11.9 mmol/l urines 83 – 532 mmol/24 h 7.3–47.0 mmol/mmol créatinine L’urée est le produit final du métabolisme de l’albumine et des acides aminés produit dans le foie. Les protéines sont transformées et désaminées. L’ammoniaque produit est transformé dans les mitochondries en urée (cycle de l’urée). L’élimination s’effectue surtout par la voie rénale par filtration glomérulaire. Taux élevé: insuffisance rénal aigüe, insuffisance rénale chronique, fort apport en protéines, catabolisme, déshydratation. Taux abaissé: maladie hépatique grave, carence en protéines, grossesse. Remarque: convient peu à l’évaluation de la fonction rénale, car la concentration dépend fortement de l’apport en protéines, de la diurèse et du métabolisme. Par ailleurs le taux n’augemente qu’à partir du moment où la fonction rénale est inférieure à 25%. Facturation: sérum N° pos (OFAS): 1406.00 Points tarifaires 2.50 urines N° pos (OFAS): 1407.00 Points tarifaires 2.80 Urines Tube stérile, 50 ml (couvercle jaune) N° art. M515 Récipient de collection, 2.7 litre N° art. M211 (urines de 24 heures) Additif: acide chlorhydrique N° art. M212 (sur demande) N° art. M506 (microbiologie) Uricult plus (Urotube) N° art. M505 (microbiologie) Vac Urin Set Urine de la 1ère miction matinale: tube stérile, 50 ml (couvercle jaune) collecter le premier jet de la première miction matinale pour analyses PCR (pas d’urine au mi-jet). Urine au mi-jet: tube stérile, 50 ml (couvercle jaune) première urine matinale ou au moins 3 heures après la dernière miction. Nettoyer les parties génitales – avec de la ouate humide (pas de savon, pas de désinfectant). Premier tiers dans les toilettes, deuxième tiers dans un récipient propre ou stérile, dernier tiers dans les toilettes. pour la microbiologie mettre dans un Vac Urin Set (l’urine native ne se conserve que deux heures pour la microbiologie). Parasites dans les urines: tube stérile, 50 ml (couvercle jaune) recherche des œufs de schistosoma sédiment de l’urine de 24 h ou 50 ml d’urine (miction entre 10 et 14 heures) Urine avec addition d’acide chlorhydrique: additif urinaire: acide chlorhydrique N° art. M212 acidifier l’urine avec quelques gouttes d’acide chlorhydrique avant de l’envoyer au laboratoire. Pour les urines de 24h, les mettre toujours auparavant dans le récipient. Collecte d’urines de 24 heures: récipient de collection, 2.7 litres tube stérile, 50 ml (couvercle jaune) si un additif d’acide chlorhydrique est nécessaire, le mettre toujours dans le récipient avant la collecte (10ml HCL à 10%). N° art. M212 première miction matinale dans la cuvette des toilettes, ensuite collecter totalement les mictions suivantes avec la miction matinale du jour suivant. Protéger le récipient de la chaleur et du soleil. mesurer l’ensemble de la quantité de la collecte de 24 heures et inscrire le résultat sur le formulaire de demande. Bien mélanger et remplir une bouteille d’envoi d’urine. Urines spontanées: tube stérile, 50 ml (couvercle jaune) ème miction. Le matériel n’est pas approprié pour la collecter à n’importe quelle heure, de préférence 2 microbiologie. Tuberculose, Mycobactéries, Tbc: tube stérile, 50 ml (couvercle jaune) urines du milieu du jet de la première miction matinale avec un apport de liquide réduit la veille (urine concentrée). au moins 3 prélèvements 3 jours de suite ou avec une pause de deux jours. Répertoire des analyses labor team w ag 168 Uricult/Urotube: égoutter le milieu de culture et visser ensuite le récipient plastique. laisser 10 minutes, dévisser rapidement le couvercle, faire couler le reste d’urine et refermer (si une incubation est tout d’abord effectuée au cabinet médical: faire couler le reste d’urine et revisser le récipient avant d’envoyer l’échantillon). Vac Urin Set à n’utiliser que pour des analyses microbiologiques dans l’urine; contient un sel stabilisateur. Urines du milieu du jet. 502 Urines: analyse, profil d’analyses, Sédiment urinaire Urines au mi-jet, 10 ml Tout d’abord analyse Stix (leucocytes, nitrite, pH, protéine, glucose, corps cétonique, urobilinogène, bilirubine, hématurie) et mesure du poids spécifique. En cas de résultats pathologiques l’interprétation du sédiment est automatiquement effectuée: leucocytes, érythrocytes, cellules épithéliales, bactéries, champignons, cylindres hématiques, cristaux. Facturation: N° pos (OFAS): 1740.00 Points tarifaires 1.00 3532 Urticaire chronique, autoanticorps Sérum, 3 ml Norme: < 7.7% L'urticaire chronique n'est pas caractérisée par un tableau clinique bien défini. On parle de urticaire chronique quand des papules apparaissent sur la peau, provoquant des démangeaisons sévères 2-3 fois par semaine pendant plus de 6 semaines. La cause de l'urticaire chronique est souvent difficile à trouver. Plusieurs études indiquent qu'environ 30-50% des patients avec une urticaire chronique ont des autoanticorps dirigés contre le récepteur de haute affinité pour les IgE (FceRI) sur la surface des mastocytes ou des basophiles, ou contre les IgEs liés à ce récepteur. Ces auto-anticorps ont la capacité de stimuler la production d'histamine des mastocytes ou des basophiles . La présence de ces auto-anticorps peut être déterminé avec un test du sérum autologue (injection intradermique de sérum autologue, avec apparition consécutive de papules semblables à celles de l'urticaire) ou (encore) avec le test d’activation des basophiles (BAT). BAT: le sérum des patients présentants une urticaire chronique est incubé avec des basophiles de donneurs définies et l'effet stimulant est mesuré avec l'analyse de l'activation des basophiles (production de CD63 ou CD203c). Cela permet de définir un possible élément auto-immune de l’urticaire et met également en évidence l'activité des auto-anticorps. Le test a une sensibilité de 95,5% et une spécificité de 90,5% (Frezzolini et al., 2006). Facturation: N° pos (OFAS): 1523.00, 1524.00 Points tarifaires 108.00 3577 Vanadium Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 726 Vancomycine Sérum, 2 ml Vallée: Pic: Antibiotique Facturation: 729 < 1.10 µg/l N° pos (OFAS): 1492.00 (Vancocin®) 3.4 – 6.7 mol/l prise de sang avant la dose suivante 13.4 – 26.8 mol/l prise de sang 1 heure après la fin de l’administration par intraveineuse N° pos (OFAS): 1060.00 Points tarifaires 115.00 Venlafaxine (Efexor®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: Venlafaxine Desméthylvenlafaxine Antidépresseur Sérum: venlafaxine et desmethylvenlafaxine Facturation: N° pos (OFAS): 1065.00 730 Points tarifaires 105.00 30 – 400 µg/l 60 – 400 µg/l Points tarifaires 140.00 Vérapamil (Isoptin®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 50 – 350 µg/l Antagoniste du calcium Traitement des troubles rythmiques supraventriculaires tachycardiques. Il inhibe particulièrement l’afflux de calcium et a donc un effet inotrope négatif. Facturation: N° pos (OFAS): 1484.00 Points tarifaires 99.00 1970 Vers filaires, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 0.50 OD Les filaires (nématodes) englobent les formes adultes et les larves (microfilaires). Les filaires pathogènes de l’homme les plus importantes sont la wucheria bancrofti (pathogène de la filariose lymphatique, éléphantiasis), Loa loa (loaïse, œdème de Calabar), Brugia malayi et Onchocerca volvulus (onchocercose). Les moustiques et les taons (Loa Loa) sont les transmetteurs de la maladie. Les manifestations cliniques apparaissent après une longue incubation: lymphadénites à récidive avec œdème du tissu conjonctif (éléphantiasis des extrémités inférieures dans les cas extrêmes). Lorsque des microfilaires pénètrent dans la cornée ou la chambre antérieure de l’œil, elles causent une kératite et une iridocyclite avec diminution de la vue et cécité ultérieure (o.volvulus). Les microfilaires peuvent être trouvés dans le frottis sanguins ou la goutte épaisse en cas de forte concentration des parasites. Attention au rythme circadien: Wucheria bancrofti et Bruhgia malayi seulement la nuit, Loa Loa dans la période de midi dans le sang. Ochocera volvulus: présence dans des fragments de peau dans une solution physiologique. Répertoire des analyses labor team w ag 169 Remarque: en cas de résultat positif une analyse d’autres nématodes peut être nécessaire en raison de réactions croisées avec d’autres parasites (dans les selles, Ascaris lumbricoides, Ancylostoma duodenale, Strongloides stercoralis, Enterobius vermicularis). Facturation: N° pos (OFAS): 3520.00 Points tarifaires 47.00 305 VGM, Volume globulaire moyen Sang EDTA, 1ml Norme: < 1 jour 98 – 122 fl 1 – 6 jours 94 – 135 fl 6 – 23 jours 84 – 128 fl 23 – 37 jours 82 – 126 fl 37 – 50 jours 81 – 125 fl 50 jours – 3 mois 81 – 121 fl 3 – 4 mois 77 – 113 fl 4 – 7 mois 73 – 109 fl 7 – 10 mois 74 – 106 fl 10 – 14 mois 74 – 102 fl 14 mois – 3 ans 73 – 101 fl 3 – 12 ans 77 – 89 fl 12 – 16 ans 79 – 92 fl > 16 ans 81 – 100 fl voir formule sanguine complète Remarque: nous effectuons un hémogramme complet. 361 Vigabatrine (Sabril®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 23 – 192 mol/l Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1069.00 Points tarifaires 140.00 VIH, Virus de l'immunodéficience humaine, HIV, AIDS, Syndrome immuno-déficitaire aquis, SIDA Le virus d’immunodéficience humaine (VIH) déclenche la maladie du SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise). Il infeste les lymphocytes CD4+ et entraîne ainsi une destruction lente des défenses immunitaires. Virus ARN (rétrovirus) Contamination: produits sanguins, rapports sexuels sans protection, échange de seringues entre toxicomanes, piqûres avec une aiguille contaminée, contamination diaplacentaire, périnatale, lait maternel. Stades: 1. syndrome aigu rétroviral (fièvre, myalgies, exanthème morbiliforme, lymhadénopathie, ulcère de la bouche) 2. phase de latence 3. ARC (AIDS related complex : fièvre, diarrhée, zona, leucoplasie) 4. SIDA (infections opportunistes) La procédure de diagnostic varie selon l’état de la question et le stade de la maladie: Primo-infection: recherche combinée des anticorps VIH I/II et de l’antigène p24, au plus tôt positif 2 semaines après une exposition à un risque de contamination. Toutefois un résultat négatif n’exclut pas une infection. Dans ce cas il faut procéder à nouveau à un test d’anticorps au bout de trois mois. Dans les situations à risque élevé l’ARN-VIH peut être déterminé; des résultats positifs pas avant 10 jours après l’infection. En cas de résultat positif ou limite un dépistage de Western-Blot est exécuté automati-quement. Dépistage: recherche d’anticorps VIH I/II, VIH I antigène p24. Positif au plus tôt au bout de 2 semaines au bout de trois mois positif chez la plupart des personnes contaminées. Contrôle VIH: permet d’établir une thérapie et de la surveiller. Charge virale: présence de la ARN virale : Son taux permet d’évaluer la progression de la maladie. Lors d’une thérapie antivirale on vise des taux < 50 copies/ml. Typage lymphocytaire: permet d’établir une thérapie et de la surveiller. Répartition clinique en 3 catégories (catégories CDC) CD4+ > 500/l A1 B1 C1 CD4+ 200 – 500/l A2 B2 C2 CD4+ < 200/l A3 B3 C3 A: B: C: asymptomatique, infection aiguë VIH, lymphadénopathie persistante symptomatique, ni A ni C maladie caractéristique du SIDA (par exemple pneumocystis carinii, CMV, toxoplasmose, encéphalite) Recommandation pour l’initiation de la thérapie Statut clinique Infection à VIH active (CDC A) Infection à VIH atypique (CDC A) Paramètre pronostique (VIH ARN/ml et CD4/l) CD4 <500* ou VIH ARN/ml > 5000–10 000* Attention: motivation et “adhérence à la thérapie” CD4 > 500* et VIH ARN/ml < 5000–10000* Recommandation Traitement strictement indiqué lors de bonne adhérence à la thérapie Traitement indiqué Traitement et surveillance d’evolution Répertoire des analyses labor team w ag 170 Maladie associée à VIH Traitement indiqué (CDC B/C) *Les chiffres indiqués sont des valeurs directes soumises à fluctuations. Certains experts fixent la limite à un CD4 plus bas et une charge virale plus élevée. En principe, des taux de CD4 en baisse et une virémie en hausse sont des indicateurs pour l’introduction d’une thérapie antirétrovirale. Etant donné la complexité du traitement et les progrès rapides effectués en la matière, il est nécessaire de prendre contact avec un centre de traitement VIH avant de commencer ou de modifier une thérapie combinée. Autres paramètres: 2 microglobuline, néoptérine: s’y reporter 252 VIH ARN quantitatif, viral load Sang EDTA Norme: voir rapport Présence de ARN virale: indication de traitement, déroulement du traitement. Positif pas avant que 10 jours après une situation à risque. voir aussi VIH, infection Facturation: N° pos (OFAS): 3106.00 Points tarifaires 180.00 401 VIH I+II anticorps, VIH I antigène p24, VIH, test duo, test combiné Sérum, 1 ml Norme: négatif Screening, en cas d'une primo-infection supposée, situation à un risque. Remarque: en cas de résultat négatif, un test anticorps VIH I et II doit être répété après trois mois environ. En cas de résultat positif ou limite un test de Western-Blot est effectué automatiquement. Positif pas avant que 2 semaines après une situation à risque. voir aussi VIH, infection Facturation: N° pos (OFAS): 3094.00 Points tarifaires 20.00 374 VIH positif, surveillance des patients Sang EDTA, 2 tubes Analyses: typage lymphocytaire, VIH ARN quantitatif (viral load). voir aussi infection à VIH et typage lymphocytaire Facturation: Points tarifaires 268.30 Virologie sur demande 2537 Virus Chikungunya, anticoprs IgG/IgM Sérum, 2 ml Norme: négatif La fièvre Chikungunya est une affection virale transmise par les moustiques (particulièrement du genre Aedes). Les moustiques Aedes piquent pendant la journée, de préférence au crépuscule. Les moustiques privilégient les lieux où se trouvent de petites accumulations d'eau (récipients, pneus, mares) dans lesquelles ils peuvent pulluler. Par conséquent, les transmissions du virus Chikungunya se multiplient pendant la saison des pluies. Les symptômes apparaissent généralement 3 à 7 jours après la piqûre sous forme de fièvre élevée, de douleurs articulaires et musculaires, de maux de tête et sont parfois accompagnés d’une éruption cutanée. En général, la maladie n’est pas dangereuse, mais dans la minorité des cas, elle peut se manifester par une fatigue chronique et par des douleurs articulaires invalidantes qui peuvent durer des semaines, voire des mois. L’évolution est plus grave chez les nouveaux-nés, les personnes âgées ou atteintes d’une pathologie chronique. Le traitement est symptomatique. Les flambées d’épidémie de Chikungunya sont régulières en Afrique (subsaharienne), en Asie du Sud-Est, dans le souscontinent indien et dans les îles de l’océan Indien. En Europe, la première flambée de Chikungunya est apparue en Italie en 2007 avec quelques cas de maladie. En Suisse, les cas ont été jusqu’à présent isolés et concernaient seulement des voyageurs. Facturation: N° pos (OFAS): 3040.00 (2x) Points tarifaires 84.00 2476 Virus de la rivière Ross, Ross-River-Virus, anticorps Sérum, 2 ml Norme: négatif Anticorps du virus de la rivière RossLa fièvre de la rivière Ross est une maladie infectieuse virale causée par le virus de la rivière Ross. Le virus appartient aux arbovirus de la famille des Togaviridae. La maladie est endémique en Australie, en Papouasie Nouvelle-Guinée et dans les îles voisines. Le virus est transmis par les moustiques des genres Culex, Aedes et Mansonia. Il n’existe actuellement aucune preuve de transmission interhumaine. La période d’incubation est comprise entre sept et neuf jours. La maladie se manifeste par des douleurs articulaires aiguës. Elles sont suivies, un ou deux jours plus tard, par un exanthème étendu. L’apparition de fièvre est rare. Elle peut être accompagnée de fatigue, d’épuisement, de douleurs musculaires, céphalées, perte d’appétit, nausées et photophobie. Son évolution est généralement bénigne, mais les douleurs articulaires peuvent persister pendant plusieurs mois. Facturation: N° pos (OFAS): 3040.00 Points tarifaires 42.00 Virus d’Epstein-Barr, EBV, Mononucléose mononucléosique, Maladie de Pfeiffer infectieuse, Syndrome Le virus Epstein-Barr fait partie du groupe des herpèsviridae (virus ADN) et se transmet à partir de gouttelettes de salive infectée. Les infections aiguës apparaissent en général chez les enfants d’âge scolaire et les jeunes adultes. Le virus subsiste pendant toute la vie dans l’organisme (ïlots lymphoïdes, anneau de Waldeyer). La population est contaminée à 60% jusqu’à l’âge de 30 ans. Après une incubation de 10 –14 jours, qui peut s’étendre à plusieurs semaines, apparaissent des symptômes tels que fièvre, fatigue, maux de gorge, lymphadénite cervicale, pharyngo-amygdalite excsudative avec dépôts blanchâtres, hépatosplénomégalie, monocytose avec lymphocytes atypiques, ictère ou exanthème morbiliforme. Chez les enfants, l’infection se déroule en général de façon bénigne et sans manifestations cliniques. La maladie est plus grave chez les personnes atteintes de suppression immunitaire ou chez les enfants Répertoire des analyses labor team w ag 171 souffrant d’un déficit immunitaire congénital. Dans de rares cas la maladie peut devenir chronique (point discuté), avec fièvre récurrente, adénopathie réactive et hépatosplénomégalie, uvéite, pneumonie et polyneuropathie. Les associations avec le syndrome de fibromyalgie, avec le lymphome de Burkitt africain, et le cancer nasopharangé sont prouvées. La maladie prend fin d’elle-même sans traitement. Un traitement antibiotique n’est nécessaire que dans le cas d’une surinfection des amygdales, l’ampicilline et l’amoxycilline étant contrindiquées car elles entraînent régulièrement l’apparition d’un exanthème. Etant donné le degré élevé de contamination chez les adultes, une infection primaire chez les femmes enceintes est rare. Assez souvent on peut constater qu’à la suite d’une suppression immunitaire provisoire due à une infection le virus peut être réactivé. 1952 Virus d’Epstein-Barr, EBV, ADN Sang EDTA, 1 ml Liquide céphalorachidien, 1 ml Norme: négatif Facturation: N° pos (OFAS): 3032.00 472 Points tarifaires 180.00 Virus d’Epstein-Barr, EBV, anticorps, VCA IgM, VCA IgG, EBNA IgG Sérum, 2 ml Norme: VCA IgM < 1.0 MOC VCA IgG < 1.0 MOC EBNA IgG < 1.0 MOC La recherche sérologique d’anticorps permet de confirmer la présence d’une mononucléose et d’éviter une thérapie antibiotique inutile et ses effets secondaires négatifs (tels que l’exanthème). La recherche sérologique englobe la recherche d’anticorps contre VCA IgG, VCA IgM et contre l’anti EBNA-IgG qui apparaissent en certaines phases de l’infection. Facturation: N° pos (OFAS): 3026.00, 3024.00, 3036.00 Points tarifaires 91.00 Virus d’Epstein-Barr, profils sérologiques MI, phase aiguë Réactivation virale Séroconversion 3310 VCA IgM + + + + + - VCA IgG + + + + - EBNA IgG (+) + + + + Virus d’Epstein-Barr, EBV, immunoblot Sérum, 1 ml Norme: Facturation: négatif N° pos (OFAS): 3376.00 Points tarifaires 74.00 486 Virus d’Epstein-Barr, EBV, test rapide (Réaction de Paul-Bunnel-Davidson) Détection des anticorps hétérophiles Sérum, 1 ml Norme: négatif Remarque: 70% des nouvelles infections EBV sont identifiées; test rarement positif surtout chez les petits enfants infectés. Facturation: N° pos (OFAS): 3033.00 Points tarifaires 29.00 2338 Virus du Nil occidental , anticorps IgG, IgM, West-Nile-Virus, anticorps IgG, IgM Sérum, 2 ml Norme: négatif La fièvre du Nil occidental (FNO) est déclenchée par le virus du Nil occidental (VNO). Le virus du Nil occidental appartient à la famille des flavivirus. La transmission du virus sur les hommes a lieu par des piqûres de moustiques (gattung culex) qui piquent aussi bien les oiseaux que les hommes. Parmi les hôtes, on compte plus de 150 sortes d'oiseaux, en particulier les moineaux, les corbeaux mais également différentes sortes de mammifères (chevaux, chiens, chats, chèvres et écureuils). Le virus a été isolé pour la première fois en 1937 dans le district du Nil occidental en Ouganda. D’autres régions en Europe du sud-est ainsi qu'en Biélorussie, au Moyen-Orient, en Asie du sud-ouest, en Australie, aux Etats-Unis 80% des infections humaines sont subcliniques ou asymptomatiques. Dans le groupe d'âge des 50 à 59 ans, de graves maladies neurologiques sont 10 fois plus fréquentes que chez les personnes de moins de 20 ans. Chez les personnes de plus de 80 ans, ces maladies sont 43 fois plus fréquentes. Après un temps d’incubation de 2 à 14 jours, une fièvre soudaine accompagnée de symptômes généraux (troubles digestives, troubles de la vue, cépahalées, myalgies) apparaît. Dans de rares cas, il a été constaté des écoulements nasaux, de la toux et des maux de gorge. Un exanthème (semblabe à la rougeole) peut apparaître. En cas de maladie grave, il se peut que quelques jours après l'apparition de la fièvre des troubles neurologiques apparaissent : La ménigite du Nil occidental et l’encéphalitis du Nil occidental sont les manifestatiosn graves les plus fréquentes. Les symptômes neurologiques comprennent en particulier les pertes de connaissance, faiblesses musculaires, troubles de la déglutition, troubles de la coordination, vertige, transpiration intense, vue double ou paralysie du muscle oculaire, troubles de la parole, tremblements, convulsions musculaires et parkinsonisme. Les encéphalitides du Nil occidental sont caractérisées par des modifications du comportement et de la personnalité. Cela peut se traduire par de l’irritabilité, de la confusion ou la perte de l'orientation. Les symptômes évoqués peuvent durer des mois. Huit mois après l’apparition de la maladie, la plupart des patients VNO séropositifs se plaignent de symptômes neurologiques, d’une fatigue persistante et de déficits cognitifs (troubles psychiques). Répertoire des analyses labor team w ag 172 Une forme neurologique mortelle peut apparaître dans certains cas. L’AFP (acute flacid paralysis) associée au VNO est une faiblesse musculaire aiguë qui entraîne en l’espace de quelques jours des paralysies des parties corporelles touchées (résulte du syndrome semblable à la poliomyélite). Facturation: N° pos (OFAS): 3143.00, 3144.00 Points tarifaires 79.00 Virus herpès simplex, VHS, Herpès simplex, virus, HSV Le virus herpès simplex est un virus ADN. Le type herpès simplex (herpès labial, HSV 1) et le type herpès simplex 2 (herpès génital, HSV 2) ont des séquences homologues à 50%. Le taux de contamination chez les adultes est de 95%. Une infection HSV 1 précédente ne protège pas contre les infections HSV 2 et inversément. Incubation de 3-7 jours, durée de 1 à 2 semaines sans complications. Réactivation endogène fréquente: lumière ultra-violette, irritations mécaniques de la peau, stress, immunosuppression, tumeurs, autres infections. Affections causées par HSV I (herpès labial): infections mucocutanées au-dessus de la ceinture, eczéma herpétique, zona oticum, éventuellement avec parésie faciale, stomatite gingivale, kératoconjonctivite, encéphalite herpétique. Affections causées par HSV 2 (herpès génital): infections mucocutanées au-dessous de la ceinture, vulvovaginite, herpès génital, proctite herpétique, encéphalite méningée, herpès des nouveau-nés. On constate de plus en plus une manifestation atypique: infection orale de type 2, infection génitale de type I. Grossesse: taux élevé d’avortement spontané ou naissance prématurée, toutefois on ne relève pas d’embryopathies. L’infection des nouveau-nés a lieu en général au moment du passage dans la filière pelvienne. Environ 5% des fœtus sont atteints pendant la naissance par la réactivation ou par une infection aiguë de HSV 2 chez la mère. Il n’est possible d’interpréter correctement une infection manifeste à l’herpès qu’après avoir constaté une séroconversion chez la mère. 425 Virus herpès simplex: HSV, IgM Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Taux élevé: herpès aigu Remarque: en cas de réactivation la production d’IgM n’a fréquemment pas lieu. Dans ces cas un titrage de l’IgG est nécessaire pour établir un diagnostic. Si une encéphalite herpétique est supposée il est nécessaire de démarrer immédiatement un traitement antiviral (p.l. Zovirax® ou autres) avant même de recevoir les résultats du laboratoire. Facturation: N° pos (OFAS): 3081.00 Points tarifaires 33.00 427 Virus herpès simplex: HSV ADN, type 1/2 Frottis, contenu d’une cloque (set PCR) Norme: négatif Remarque: en cas d’encéphalite herpétique possible il est nécessaire de démarrer immédiatement un traitement antiviral (Zovirax® ou autres) avant même de recevoir les résultats du laboratoire. Mise en évidence de ADN dans le liquide céphalorachidien sur demande. Facturation: N° pos (OFAS): 3087.00 Points tarifaires 180.00 424 Virus herpès simplex: HSV type 1 et 2, IgG Sérum, 1 ml Norme: < 1.0 MOC Remarque: réaction croisée est probable entre HSV type I e type II Facturation: N° pos (OFAS): 3080.00 (2x) Points tarifaires 84.00 Virus humain herpès type 6, HHV 6 Le virus humain de l’herpès type 6 cause un érythème subit (Rubeola infantum, fièvre de trois jours). La contamination à l’HHV 6 débute dès l’enfance et touche pratiquement 100% des adultes. La contamination s’effectue par des gouttelettes infectées avec prolifération dans le pharynx et les glandes salivaires et virémie. Le virus reste toute la vie dans l’organisme. Il est associé au syndrome de fatigue chronique. Positif: érythème subit (fièvre de trois jours). 2030 Virus humain herpès type 6, HHV 6, ADN Sang EDTA Norme: Facturation: 2029 Points tarifaires 180.00 Virus humain herpès type 6, HHV 6, anticorps Sérum, 2 ml Norme: Facturation: 3426 négatif N° pos (OFAS): 3091.00 IgG < 1:20 IgM < 1:10 N° pos (OFAS): 3080.00, 3081.00 Points tarifaires 75.00 Virus humain herpès type 7, HHV 7, anticorps Sérum, 2 ml Norme: IgG négatif IgM négatif La fièvre des trois jours (appelée exanthème subit, roséole infantile ou sixième maladie) est une maladie contagieuse qui est provoquée par deux virus herpès humains de deux types différents (HHV-6 et HHV-7). La fièvre des trois jours compte parmi les maladies infantiles. La fièvre qui dure généralement trois jours est suivie d’une éruption cutanée subite. Les complications sont rares et le traitement se limite donc à des mesures symptomatiques. Facturation: N° pos (OFAS): 3080.00, 3081.00 Points tarifaires 75.00 Répertoire des analyses labor team w ag 3624 173 Virus humain herpès type 8, HHV 8, anticorps Sérum, 2 ml Norme: négatif La présence du virus herpès humain de type 8 (HHV-8) est associée à un risque plus élevé de sarcome de Kaposi chez les patients infectés par le VIH et immunodéprimés. Facturation: N° pos (OFAS): 3080.00 Points tarifaires 42.00 2977 Viscosité Sérum ou sang EDTA ou plasma hépariné, 1 ml Norme: 120 – 230 % Facturation: N° pos (OFAS): 1746.00 311 Points tarifaires 25.00 Vitamine A, Rétinol Sérum, 2 ml, protégé de la lumière Norme: 0.86 – 3.80 mol/l La vitamine A fait partie des vitamines solubles dans la graisse, issue du carotène provitamine , elle est synthétisée et stockée à 95-99% dans le foie. En cas de besoin le rétinol est activé par hydrolyse, émis dans le plasma et transporté par l’albumine et la globuline . Lieu de résorption : le duodénum, le jejunum supérieur. La vitamine A est une substance protectrice pour tout l’ectoderme. La structure normale du tissu épithélial (peau, cornée, muqueuses des voies respiratoires, digestives et urogénitales) et la vue sont dépendantes de la vitamine A. L’apport quotidien pour les enfants est de 0.24–1.5 mg, pour les adultes 0.8 –1.1 mg. Se trouve dans les aliments suivants: carottes, petits pois, haricots verts, asperges, bananes, lait et produits laitiers, beurre, jaune d’œuf, foie, reins, huile de poisson. Taux abaissé: malabsorption (maladie coeliaque, syndrome de l’intestin court, m. de Crohn, lambliase), maldigestion (déficit en bile), cirrhose hépatique, insuffisance rénale, insuffisance pancréatique. Symptômes de manque: héméralopie (déficience de la synthèse de la rhodopsine), kératoconjonctivite sèche, kératomalacie en cas extrême; hyperkératose avec épaississement du stratum corneum, métaplasie de l’épithélium pavimenteux sur des muqueuses ne se transformant pas en couche cornée, xérostomie, dysphagie, lèvres bleuies Une carence chronique en vitamine A entraîne une incidence plus élevée de cancers (effet antinéoplastique des rétinoïdes). Taux élevé: apport alimentaire, surdosage à la suite d’un traitement au rétinol (acné). Hypervitaminose: nausées, maux de tête, pellicules diffuses, augmentation des transaminases et des lipides. Facturation: N° pos (OFAS): 1747.00 Points tarifaires 68.00 312 Vitamine B1, Thiamine Sang EDTA, protégé de la lumière Norme: 59 – 296 nmol/l La vitamine B1 est soluble dans l’eau et existe presque exclusivement à l’état de pyrophosphate de thiamine. Le pyrophosphate de thiamine est une coenzyme dans la décarboxylation des acides cétoniques (pyruvate, l’acide -cétoglutarique, les dérivés des acides -cétoniques de la valine, de la leucine et de l’isoleucine) et une coenzyme de la transcétolase. La thiamine est rapidement résorbée dans l’intestin et transformée essentiellement dans le foie en pyrophosphate de thiamine (coenzyme). Le pyrophosphate de thiamine est déphosphorylé et éliminé sous forme de vitamine libre ou sous forme d’ester de sulfate conjugué. La thiamine est importante pour tous les organes qui utilisent le pyruvate et le lactate comme sources d’énergie (myocarde) ou qui consomment beaucoup d’hydrates de carbone ou encore qui ont un besoin élevé en groupes d’acétyl (cellules nerveuses). Le besoin quotidien est de 1.1 – 1.5 mg, mais dépend de la quantité absorbée d’hydrates de carbone. Se trouve dans les céréales, la farine, la viande, les abats, la levure, les œufs , le lait, les légumes et les légumineuses. Taux abaissé: insuffisance pancréatique, cholestase, grossesse, alimentation déséquilibrée, abus d’alcool, malabsorption (maladie coeliaque, syndrome de l’intestin court, m. de Crohn, lambliase), allaitement. Symptômes de manque: polyneuropathie avec névrite, aréflexie, parésie, enrouement avec paralysie des cordes vocales, mutation dégénérative des nerfs centraux et périphériques avec fonte musculaire; psychose de Korsakow, encéphalopathie de Wernicke. Béri-béri: insuffisance cardiaque, tachycardie, œdème du tronc, des extrémités inférieures et épanchements séreux. Taux élevé: leucémies, m. de Hodgkin, polycythémie vraie Les hypervitaminoses sont rares et n’apparaissent qu’à une dose cent fois supérieure à la normale. Symptôme: maux de tête, crampes, paralysies, troubles de l’excitation cardiaque et de sa transmission. Facturation: N° pos (OFAS): 1748.00 Points tarifaires 60.00 313 Vitamine B2, Riboflavine Sang EDTA, protégé de la lumière Norme: 200 - 800 nmol/l La riboflavine est soluble dans la graisse, phosphorylée dans la paroi intestinale et résorbée. Sous forme de flavine mononucléotide (FMN) ou de flavine-adénine dinucléotide (FAD), elle fait partie du groupe prosthétique des flavoprotéines transmettant l’hydrogène dans la chaîne respiratoire, participant aux processus oxido-réduction et présentes dans tous les organes. Participe aux processus de la vue et de la régénération de la peau. Apport quotidien: 1,5 –1,8 mg, le besoin augmente durant la grossesse. Se trouve dans la viande, le foie, le lait, les œufs, les feuilles des légumes. Symptômes de manque: syndrome oro-oculo-génital (anguli infectiosi), chéilite → lèvres sèches avec rhagades, atrophie de la langue; modifications apparaissant sur les ongles (koilonychie); eczéma semblable à la dermite séborrhéique sur le visage, le cuir chevelu et la zone génitale: blépharite angulaire, associée parfois à une conjonctivite et une vascularisation de la cornée. Hypervitaminose dans le cas de doses très grandes: risque de cristallisation de la riboflavine dans les tubules rénaux. Facturation: N° pos (OFAS): 1750.00 Points tarifaires 76.00 174 4386 Répertoire des analyses labor team w ag Vitamine B3, Niacine, Acide nicotinique, Vitamine PP, Nicotinamide Sang EDTA, protégé de la lumière Norme: 8.0 – 52.0 g/l La niacine appartient au complexe des vitamines du groupe B. On la trouve dans toutes les cellules vivantes et elle est stockée dans le foie. C’est une composante importante de nombreux coenzymes (NAD, NADP) et, dans cette forme, elle joue un rôle central dans le métabolisme de l’albumine, des graisses et des glucides (cycle du citrate, chaîne respiratoire). Présente dans : les volailles, le gibier, les poissons, les champignons, les produits laitiers, les œufs, le foie, le café, les produits à base de blé complet, divers légumes, fruits, cacahuètes, dattes, son de froment. Taux abaissé: alimentation pauvre en albumine. Alimentation incomplète à base de maïs et de millet (les deux contiennent peu de tryptophane). Symptômes d'une carence: les symptômes de la carence sont rares puisque le NAD du corps peut se former non seulement à partir de la niacine, mais aussi de l'acide aminé appelé tryptophane. Perte d’appétit, troubles de la concentration et du sommeil, irritabilité, dermatite, échecs, dépression, glossite. Le tableau complet des symptômes de carence est connu sous le nom de "pellagre" (la niacine est aussi appelée vitamine PP (pour prévention de la pellagre). Facturation: N° pos (OFAS): 1750.00 Points tarifaires 76.00 3110 Vitamine B5, Acide pantothénique Sérum, 2 ml Norme: 25.0 – 80.0 g/l L’acide pantothénique est nécessaire à la formation de la coenzyme A, laquelle joue un rôle important dans les manifestations métaboliques (par exemple, dans le cycle du citrate ou de l'oxydation/biosynthèse des acides gras sous forme d’acétyl-CoA, de succinyl-CoA, de malonyl-CoA). Il participe à la constitution et à la dégradation des glucides, des lipides, des acides aminés et à la synthèse de la cholestérine qui est utilisée dans la production des hormones stéroïdes. Les abats, les produits à base de blé complet , les œufs, les noix (particulièrement les pignons de pin), le riz, les fruits, les légumes, la bière et la levure de bière ont une teneur élevé en acide pantothénique. Les besoins de 6 mg/jour sont généralement couverts par une alimentation normale. Une carence est très rare, mais elle peut survenir dans un contexte de maladie intestinale, d'abus d'alcool ou d'inflammation chronique. Le syndrome des "pieds bouillants" survient après trois ou quatre mois de carence en acide pantothénique. Facturation: N° pos (OFAS): 1755.00 Points tarifaires 68.00 314 Vitamine B6, Pyridoxal-5’-phosphate Sang EDTA, protégé de la lumière Norme: 28 – 120 nmol/l Les 3 dérivés du 3-Hydroxy-2-méthylpyridine (pyridoxine, pyridoxal, pyridoxamine) naturels et actifs au plan biologique sont appelés vitamine B6. Dans l’organisme la pyridoxine est transformée en pyridoxalphosphate, une coenzyme, dans une réaction de phosphorylation dépendante d’ATP. Elle participe sous cette forme au clivage de l’eau et H2S des acides aminés et à la décarboxylation, à la transamination et décomposition des acides aminés. Besoin quotidien: 2.0 –2.6 mg, doublé pendant la grossesse. La synthèse microbienne dans l’appareil intestinal est un apport complémentaire de l’apport oral. Elimination rénale. Se trouve dans le foie, les reins, la viande, le poisson, le jaune d’oeuf, la levure, les céréales et le riz. Phénomènes de carence: plaques d’eczéma telles que dermite séborrhéique autour des yeux, du nez et de la bouche; chéilite; glossite. L’hypervitaminose n’apparaît qu’à partir d’une dose de 2g par jour. Symptômes : neuropathies avec ataxie et troubles de la sensibilité, convulsions cérébrales avec irrégularités dans ECG, anémies hypochromes et dermite séborrhéique. Facturation: N° pos (OFAS): 1751.00 Points tarifaires 68.00 341 Vitamine B12, Cobalamine Sérum, 1 ml Norme: 132 – 835 pmol/l La vitamine B12 est un composé cyclique contenant du cobalt et semblable à la porphyrine, coenzyme essentiele de la synthèse de l’ADN, de la croissance, la myélinisation des nerfs et la formation des cellules épithéliales et sanguines. La vitamine B12 est transformée dans les tissus en deux formes de coenzymes, qui sont nécessaires dans la catabolisation de la valine, la thréonine et la méthionine ainsi que dans la resynthèse de l’homocystéine en méthionine. La vitamine B12 absorbée oralement (facteur extrinsèque) est libérée dans l’estomac de sa liaison avec la protéine par l’activité peptique du facteur intrinsèque, puis forme un complexe avec ce facteur intrinsèque et migre dans l’intestin grêle. Le complexe est absorbé par la muqueuse de l’iléon terminal et transporté dans le plasma, où la vitamine B12 se lie à la transcobalamine I et II. Normalement 2 mg de vitamine B 12 sont stockés dans le foie, 2 mg sont stockés dans la moelle osseuse et d’autres tissus à prolifération rapide. Le stock suffirait pour 2 ans si l’apport était interrompu. Besoin quotidien: 5 g. Se trouve dans le foie, les reins, la viande, le lait, les œufs. Taux abaissé: alimentation végétarienne, gastrite chronique atropique (carence de facteur intrinsèque), résection gastrique, malabsorption dans l’iléon terminal (m. de Crohn), envahissement bactérien de l’intestin grêle, taenia du poisson, maladies hépatiques et rénales. Symptômes de carence: paresthésies, troubles moteurs, perte de la sensibilité profonde comme suite de myélose funiculaire, glossite de Hunter avec brûlure de la langue symptôme précoce de la maladie pernicieuse, psychose pernicieuse, inhibition de la croissance, anémie macrocytaire hyperchrome (mégaloblastique) ; hyperpigmentation symétrique des parties acrales, modifications des muqueuses de la bouche et de la gorge. Taux élevé: administration parentérale de vitamine B12, affections myéloprolifératives (polycythémie vera, leucoses), affections hépatiques, urémie, substitution de vitamine A et C, oestrogènes, antiépileptiques. Remarque: en raison de l’interaction de l’acide folique et de la vitamine B12, il faut doser les deux vitamines simultanément. Souvent caché par une carence en fer (syndrome de malabsorption). Un taux élevé de l’acide méthylmalonique ou un taux élevé du homocystéine peuvent signaler une carence en vitamine B12. Avec des résultats entre 150 et 300 pmol/l est recommandé le dosage supplémentaires de la holotranscobalamine pour identifier une carence de vitamine B12 dans le stade précoce. Répertoire des analyses labor team w ag Facturation: 315 N° pos (OFAS): 1749.00 175 Points tarifaires 25.00 Vitamine C, Acide ascorbique Sérum congelé, 4 ml Norme: 4.6 – 15.0 mg/l L’effet biologique de l’acide L-ascorbique se base sur le fait qu’il est impliqué dans de nombreux phénomènes métaboliques en tant qu’émetteur ou récepteur d’électrons avec l’acide déhydroascorbique (l’équilibre du système redox): par exemple dans la synthèse du collagène, la formation de la dentine, l’hydroxylation des stéroïdes corticosurrénaliens, la dopamine, le tryptophane, la catabolisation enzymatique de substances étrangères et de médicaments et celle des acides aminés cycliques. La vitamine C est soluble dans l’eau et résorbée surtout dans la partie supérieure de l’intestin grêle par l’intermédiaire d’un système de transport. 35 à 50% de la production quotidienne d’oxalate dans l’urine viennent de l’acide L-ascorbique. Le besoin quotidien est de 75 mg, chez les nouveau-nés de 30 mg. Se trouve dans: les fruits et les agrumes, les légumes verts, les poivrons, les tomates, les baies, le foie, les pommes de terre et le lait. Symptômes de carence: en cas de carence durant des mois : paradontose, gingivite, et inflammations du palais, nécroses hémorragiques, hémorragies, pouvant aboutir à la perte des dents (scorbut), perturbations de la cicatrisation. Facturation: N° pos (OFAS): 1752.00 Points tarifaires 41.00 330 Vitamine D, 25 OH cholécalciférol, Calcidiol Sérum, 2 ml Norme : 75 – 175 nmol/l 25 – 75 nmol/l insuffisance de vitamine D < 25 nmol/l déficit de vitamine D Les vitamines D sont issues de provitamines par clivage de l'anneau B du noyau du stéroïde gonane catalysée par le rayonnement UV du soleil dans la peau. Les vitamines D les plus importantes sont la vitamine D (Calcidiol) et la vitamine D3 (Calcitriol). Contrairement à la provitamine D, qui provient de l’alimentation, la provitamine D3 peut aussi être produite par le foie à partir du cholestérol. La concentration du 25-OH-D reflète l’apport alimentaire de vitamine D et la synthétisation dermique des provitamines sous l’effet des rayons ultra-violets. Le foie et le huiles de poissons sont des sources de vitamines D. Un taux de vitamines D sérique de 25-OH-Vitamine D >75 nmol/l est dans les normes; le taux < 75 nmol/l est insuffisant. On a une véritable carence en vitamines D avec un taux <15 nmol/l. L’insuffisance en vitamine D est caractérisée par une hyperparathyroïdie secondaire légère, un taux de calcium sérique normal, une minéralisation osseuse normale, mais un métabolisme osseux élevé avec une chute de masse osseuse augmentant le risque de fracture. La véritable carence en vitamine D provoque, outre une hyperparathyroïdie secondaire, un trouble de la minéralisation et une ostéomalacie. La carence en vitamine D est déterminée par le dosage sérique du calcidiol ou calcitriol. Mais souvent leurs taux sont normalaux dans les cas de sousalimentation prouvée en vitamine D. La détermination du taux sérique du calcitriol n’est indispensable que dans les cas de suspicion d'un trouble de l'1-hydroxylation ou d’un défaut du récepteur de vitamine. Taux abaissé : carence en vitamine D (sousexposition solaire, syndrome de malabsorption), besoins accrus (enfance, croissance, grossesse, allaitement), prise d'antiépileptiques, pertes rénales, dialyse péritonéale, syndrome néphrotique, prise de diphénylhydantoïne. Taux élevé ; surdosage en vitamine D, traitement héparinique fortement dosé, exposition excessive aux UV. Hypervitaminose : hypercalcémie, hypercalciurie, hypophosphatémie, néphrocalcinose, perte d’appétit, vomissements, constipations, calculs épiphysaires. Facturation: N° pos. (OFAS): 1006.00 Points tarifaires: 53.00 4331 Vitamine D3, 1,25 OH2 cholécalciférol, Calcitriol, 1,25 Dihydroxycholécalciférol, 1,25 dihydroxy vitamine D3, Hydroxycalciférol Sérum, 3 ml Norme: < 2 ans 45 – 270 ng/l 2 – 20 ans 35 – 90 ng/l 20 – 50 ans 35 – 80 ng/l > 50 ans 30 – 70 ng/l La 1,25-Dihydroxy-D3 (Calcitriol) s'est constituée par hydroxylation de la vitamine D (Calcidiol) dans les reins. Le taux sérique de vitamine D3 permet de déceler la fonction de l’hydroxylase rénale. Elle permet, en collaboration avec la parathormone, l’absorption digestive calcique, la résorption rénale calcique et la mobilisation du calcium osseux. Une carence en calcium stimule l’1 hydroxylation rénale de la vitamine D en Vitamine D3. La vitamine D3 inhibe par un feedback négatif la sécrétion de PTH. Un taux élevé de calcium s'inverse le mécanisme. Taux abaissé : insuffisance rénale chronique, syndrome néphrotique Taux élevé ; carence en vitamine D (compensatoire) substitution d’une carence en vitamine D, traitement par Rocaltrol®, grossesse, phase de guérison du rachitisme, sarcoïdose, tuberculose, lymphome, hypothyréose, hyperparathyroïdie, défaut du récepteur du 1,25-OH en cas de rachitisme dépendant de la vitamine D ; transplantation rénale Remarque: La carence en vitamine D est déterminée par le dosage sérique du calcidiol ou calcitriol. Mais souvent leurs taux sont normalaux dans les cas de sousalimentation prouvée en vitamine D, la détermination du taux sérique du calcitriol n’est indispensable que dans les cas de suspicion d'un trouble de l'1-hydroxylation ou d’un défaut du récepteur de vitamine. Facturation : N° pos. (OFAS) : 1000.00 Points tairfaires: 85.00 332 Vitamine E, Tocophérol Sérum, 2 ml, protégé de lumière Norme: 5 – 18 mg/l La vitamine E fait partie des vitamines essentielles solubles dans l’eau (A, D, E, K) et se compose de plusieurs isomères. On attribue la plus grande activité biologique au tocophérol . Répertoire des analyses labor team w ag 176 La fonction de cette vitamine n’est pas encore évidente. Elle joue un rôle en tant qu’antioxydant dans les membranes cellulaires, protège des lésions génétiques et de l’hémolyse, a un effet protecteur dans les affections cardio-vasculaires, inhibe la coagulation et stimule les défenses immunitaires. La vitamine E est impliquée dans la digestion des graisses et les processus de résorption. Après absorption orale 45% passent dans le système lymphatique, elle est transportée dans le sang par le cholestérol LDL et HDL. Une concentration de plusieurs grammes peut être mise en évidence dans les muscles, le foie, les tissus adipeux, l’utérus, l’hypophyse et les surrénales. L’apport quotidien doit être de 10 à 12 mg de tocophérol. Se trouve dans les légumes, les germes de blé, l’huile de soja, les céréales, les noix, le beurre, le foie, les œufs. La vitamine E est indispensable au fonctionnement normal des glandes génitales, à une évolution normale de la grossesse, au bon fonctionnement du système nerveux et de la musculature. Taux abaissé: nouveau-nés avec troubles du métabolisme lipidique (atrésie du canal biliaire ou cholestase intrahépatique), syndrome de malabsorption, lipoproteinémie-A- récessive autosomique (acanthocytes). Symptômes de manque: aréflexie, troubles de la locomotion Hypervitaminose: maux de tête et nausées Facturation: N° pos (OFAS): 1755.00 Points tarifaires 68.00 333 Vitamine H, Biotine Sérum, 1 ml, protégé de la lumière Norme: > 200 ng/l La vitamine H fait partie des vitamines essentielles solubles et est absorbée avec les aliments sous forme de biotine lysine (biocytine). Celle-ci est transformée par la biotinidase en biotine, qui est absorbée en très petites quantités. Pas d’apport nécessaire dans le cas d’une flore intestinale, sinon 0.3 mg. Taux abaissé: alimentation mal équilibrée, manquant de légumes. Syndrome de malabsorption, maldigestion dans les affections cholestatiques. Troubles de la flore intestinale par suite de prise d’antibiotiques. Grave maladie hépatique. Antagonistes de la vitamine K. Symptômes de manque: dermite étendue (séborrhéique) surtout sur les membres, chéilite, alopécie, signes de déficience immunitaire. Facturation: N° pos (OFAS): 1757.00 Points tarifaires 58.00 334 Vitamine K, Phyllochinone Sérum, 2 ml, protégé de la lumière Norme: 0.05 – 0.90 µg/l à jeun < 1.80 µg/l p.p. La ménachinone est considéré comme étant la vitamine K efficace chez l’homme (vitamine K2). Elle peut être remplacée en partie par la phyllochinone apportée à l’organisme avec les aliments végétaux quand la flore intestinale est saine. Effets physiologiques : formation intrahépatique du complexe de prothrombine (facteurs II, VII, IX, X), activation de la protéine C et protéine S; formation extrahépatique d’ostéocalcine dans les ostéoblastes. Le besoin quotidien est de 0.1 mg. Taux abaissé: malabsorption, occlusion du canal cholédoque, alimentation parentérale, fistules biliaires, antagonistes de la vitamine K. Symptômes de manque: hémorragies. Chez les nouveau-nés dont la mère n’a pas reçu suffisamment de vitamine K, des hémorragies intracrâniennes peuvent survenir à la suite d’une hypoprothrombinémie. Taux élevé: pas de surdosage alimentaire ou thérapeutique, toutefois l’effet d’anticoagulants oraux de type coumarine peuvent être affaiblis. Remarque: le temps de Quick est plus approprié pour interpréter le taux de vitamine K Facturation: N° pos (OFAS): 1756.00 Points tarifaires 160.00 393 Vitesse de sédimentation, VS Sang citraté 1:5 La réaction de vitesse de sédimentation doit être effectuée dans les deux heures au maximum après la prise de sang. Pas d’analyse d’envoi. Norme: f 6 – 11 mm/h m 3 – 8 mm/h Taux élevé: inflammations, leucémies, tumeur malignes, myélome multiple, plasmocytome (sédimentation maximum), syndrôme néphrotique, lésion floride du parenchyme hépatique, anémie, grossesse, fibrose rétropéritonéale. Taux abaissé: polyglobulie, polycythémie vraie, anémie falciforme (drépanocytose). Remarque: le résultat n’est valable que si le sang peut être analysé dans les deux heures. Facturation: N° pos (OFAS): 1666.00 Points tarifaires 1.00 Von Willebrand, syndrome de Cause la plus fréquente d’une diathèse héréditaire hémorragique. La transmission s’effectue selon chaque sous-type selon le mode autosomique dominant ou récessif. Saignements cutanés, saignements des muqueuses, hémorragies postopératoires ou traumatiques, saignements de nez à récidive. Résultats de laboratoire: PTT élevé, selon type: vWF:Ag↓, facteur VIII-C↓, vWF cofacteur de la ristocétine↓. Nomenclature: F VIII Facteur VIII, notion générale, désignant l’activité coagulante F VIII:C F VIII:C Activité coagulante du facteur VIII VWF vWF (=antigène associé au facteur VIII) glycoprotéine composée de plusieurs multimères. Synthèse dans les cellules endothéliales et les mégacaryocytes. Fonctions: adhésion des plaquettes par fixation à la glycoprotéine Ib des thrombocytes et au collagène ; agrégation des plaquettes par fixation aux glycoprotéines IIb/IIIa → multimères des vWF vWF:Rco activité du facteur von Willebrand, mesurée par l’agrégation des plaquettes après ristocétine. vWF:Ag antigène du facteur von Willebrand: mesuré avec ELISA, électrophorèse de Laurell. Sous types: Type I: structure multimère, taux du vWF ↓, forme la plus fréquente, transmission mode autosomique dominant Type IIA: absence de multimères grands et moyens → activité du vWF:Rco ↓ et inhibe l’hémostase primaire. Seconde forme la plus fréquente. Transmission par mode autosomique dominant Répertoire des analyses labor team w ag 177 Type IIB: absence de grand multimère dans le plasma mais pas dans les plaquettes. Fixation renforcée sur les thrombocytes, dégradation des plaquettes et thrombopénie résultante. Troisième forme la plus fréquente, transmission héréditaire autosomique dominante. Type III: forme la plus grave, avec absence presque totale de toutes les multimeres, facteur VIII:C ↓↓, vWF:Ag et vWF:Rco à peine mesurables. Transmission héréditaire autosomique récessive. Platelet-type vWS: liaison renforcée des grands multimères aux plaquettes GP Ib , clearance renforcée. Type Normandy: liaison réduite du facteur . Manifestation clinique d’une hémophilie. Remarque: plusieurs examens sont nécessaires pour effectuer un diagnostic. 732 vWF : antigène, vWF:ag, Facteur VIII, antigène associé Plasma citraté 1:10, congelé Norme: 50 – 160% Facturation: N° pos (OFAS): 1759.00 733 Points tarifaires 45.00 vWF : Rco, Facteur von Willebrand, cofacteur de la ristocétine, Facteur VIII, ristocétine co-facteur Plasma citraté 1:10, congelé Norme: 58 – 172% groupe sanguin 0 49 – 142% Facturation: N° pos (OFAS): 1758.00 Points tarifaires 45.00 3821 vWF : Facteur VIII multimères, Facteur von Willebrand, facteur VIII multimères Plasma citraté 1:10, congelé Norme: voir rapport La composition multimérique du facteur de von Willebrand est établie par électrophorèse. La bande obtenue permet de détecter la présence ou l’absence de larges multimères. La bande obtenue, c’est-à-dire la présence ou l’absence de multimères, permet de tirer des conclusions sur le type du syndrome von Willebrand : avec le type I, présence de la totalité des multimères, avec le type III, absence de la totalité des multimères ; avec le type II , diverses formes sont détectables. Facturation: N° pos (OFAS): 1760.00 Points tarifaires 220.00 2688 Voriconazol (Vfend®) Sérum, 2 ml Zone thérapeutique: 1.0 – 6.0 mg/l Antimycotique Facturation: N° pos (OFAS): 1077.00 Points tarifaires 160.00 W 272 Waaler-Rose Sérum, 1 ml Norme: négatif Test qualitatif du facteur rhumatoïde, plus spécifique que l’examen « facteur rhumatoïde » Remarque: voir aussi facteur rhumatismal, autoanticorps anti-CCP Facturation: N° pos (OFAS): 1654.00 Points tarifaires 7.40 X Xylose 738 Sérum, 1 ml 739 Urines, 10 ml (urines de 5 heures avec indication de la quantité totale) Norme: Sérum Urines Remarque: voir xylose, test au Facturation: Sérum Urines >10.0 mg/dl après 15 min. >20.0 mg/dl après 1h >30.0 mg/dl après 2h >4.0 g/5h avec dosis 25g N° pos (OFAS): 1763.00 (2x) N° pos (OFAS): 1763.00 Points tarifaires 62.00 Points tarifaires 31.00 Y Yersinia Les yersinia sont la cause des adénites mésentériques et des septicémies. Yersinia enterocolitica est présent dans l’environnement et dans les flores normales des animaux comme rongeurs oiseaux et carnivores (chat, chien). La contamination humaine par Y. enterocolitica a lieu surtout au moyen de viande pas assez cuite, du lait non-pasteurisé et de l’eau contaminé. Les infections sont plus nombreuses pendant les saisons froides. Y. pseudotuberculosis est présent dans les mammifères. La voie de la contamination humaine n’est pas encore claire. Les germes passent dans la partie inférieure de l’intestin, pénètrent dans la muqueuse et sont transportés par les macrophages dans les ganglions lymphatiques du mésentère (symptômes semblables à ceux de l’appendicite). En cas de suppression immunitaire, l’infection peut se généraliser: septicémie, lymphadénopathie, abcès, pleurésie, endocardite, ostéomyélite, cholécystite. Les séquelles sont relativement fréquentes : arthrite réactive, m. de Reiter, érythème noueux. Remarque: les tests anticorps présentent de fréquentes réactions croisées avec d’autres bacille gramnégatifs. Le diagnostic d’une maladie aiguë est effectué au moyen de la détection directe. L’examens sérologiques sont importants pour le diagnostice des maladies sécondaires. 5520 Yersinia, culture Selles 3 jours consécutifs dans Cary-Blair Facturation: N° pos (OFAS): 3326.00/3327.00 464 Yersinia enterocolitica type 3/9, anticorps Sérum, 1 ml Norme: < 1:8 Points tarifaires 78.00/155.00 Répertoire des analyses labor team w ag 178 Facturation: 4631 < 20 U/ml N° pos (OFAS): 3485.00 Points tarifaires 29.00 Yersinia IgG et IgA, immunoblot Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 463 Points tarifaires 29.00 Yersinia IgM Sérum, 1 ml Norme: Facturation: 4630 N° pos (OFAS): 3485.00 négatif N° pos (OFAS): 3376.00, 3377.00 Points tarifaires 140.00 Yersinia pseudotuberculosis, anticorps Sérum, 1 ml Norme: Facturation: < 1:8 N° pos (OFAS): 3485.00 Points tarifaires 29.00 Z Zinc 234 741 740 549 2342 Sérum, 2 ml Sang EDTA Ejaculation, 2 ml Urines, 50 ml ou 50 ml des urines de 24 h avec indication de la quantité totale Norme: sérum 10.0 – 22.9 mol/l sang EDTA 88.0 – 142.0 mol/l urines 2.3 – 15.0 mol/24 h 0.19 – 1.29 mol/mmol créatinine ejaculation 70 – 250 µg/ml Le zinc est un activateur de différentes enzymes, composant d’enzymes métalliques et cofacteur de la thymuline (différenciation cellules T). Le zinc absorbé avec les aliments est résorbé dans la partie supérieure de l’intestin grêle. Il est éliminé dans la bile, en partie par les reins et aussi par la transpiration. L’essentiel du zinc se trouve dans les érythrocytes ; dans le plasma le zinc est lié à 15% à la macroglobuline 2, le reste à l’albumine. Le manque de zinc cause la chute des cheveux, la parakératose, l’acrodermite, des troubles de la cicatrisation, hypogonadisme, des troubles immunologiques (éventuellement une déficience immunitaire mettant la vie en danger). Taux élevé: Sérum/urines: en général iatrogène, réactions de la phase inflammatoire. L’hémolyse entraîne des taux élevés. Taux abaissé: Sérum/urines: acrodermite entéropathique (trouble héréditaire de l’absorption du zinc), troubles de la résorption: ( m. de Crohn, colite ulcéreuse, maladie coeliaque), surdosage de pénicillamine, syndrome néphrotique, stress, infarctus du myocarde, infections, cirrhose hépatique, anémie à drépanocyte, alimentation parentérale, abus d’alcool. Ejaculation: des taux bas peuvent être liés aux troubles fonctionelles de la prostate. Facturation: sérum, éjaculation, urines N° pos (OFAS): 1767.00 Points tarifaires 44.00 sang EDTA N° pos (OFAS): 1768.00 Points tarifaires 70.00 Zinc protoporphyrine érythrocytaire, Protoporphyrine-zinc Sang EDTA Norme: 0.7 – 4.0 g/g Hb Dans le cas d’un déficit en fer, le zinc est utilisé à la place du fer dans la synthèse de l’hème. Ceci produit la protoporphyrine-zinc (PPZ). Une augmentation de la concentration en PPZ est par conséquent une indication d’une carence martiale fonctionnelle car elle signale un déficit de l’apport en fer. Comme des anomalies de distribution du fer, accompagnées d’un défaut de mobilisation du fer jusqu’aux sites de synthèse de l’hème (anémies liées à une affection chronique, élévation de l' érythropoïèse) peuvent aussi se traduire par une légère élévation du taux de PPZ, ce paramètre présentera une grande spécificité pour une carence martiale uniquement si l’augmentation est très importante. Le PPZ reflète le métabolisme du fer sur 120 jours (durée de vie normale des érythrocytes) car il est présent uniquement dans les érythrocytes et se modifie uniquement lorsque la synthèse de l’hème se modifie et provoque l'entrée d'érythrocytes modifiés dans la circulation sanguine. En cas de saturnisme (intoxication par le plomb), le taux de protoporphyrine-zinc s’élève également. Augmentation de la concentration : carence martiale fonctionnelle (érythropoïèse) liée à un déficit en fer, saturnisme, protoporphyrie érythropoïétique, porphyrie érythropoïétique congénitale (maladie de Günther) Facturation: N° pos (OFAS): 1639.00 Points tarifaires 53.00 Zolpidem (Stilnox®) 3536 Sérum, 1 ml 3537 Urines, 10 ml Zone thérapeutique: sérum urines 20 – 150 g/l négatif Hypnotique, somnifère Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 2878 Points tarifaires 86.00 Zonisamide (Zonegran®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 10.0 – 40.0 mg/l Antiépileptique Facturation: N° pos (OFAS): 1069.00 Points tarifaires 140.00 Répertoire des analyses labor team w ag 3687 Zopiclone (Imovane®) Sérum, 1 ml Zone thérapeutique: 10.0 – 70.0 g/l hypnotique somnifère Facturation: N° pos (OFAS): 1660.00 Points tarifaires 86.00 179 Profil d’analyses, blocs labor team w ag 180 2358 Acides gras, Omega 3 acides gras, Omega 6 acides gras Sérum, 4 ml Analyses: a. myrisitique, a. palmitique, a. stéarique, a. tétracosanoïque, a. myristoléique, a. palmitoléique, a. oléique, a. nervonique, a. alpha-linoléique, a. eicosapentaenoïque, a. docosahéxaenoïque, a. linolique, a. gammalinolénique, a. arachidonique, div. ratios de acides gras Points tarifaires: 345.00 010 Alopécie Sérum, 4 ml Analyses: ALAT (SGPT), AAN, ASAT (SGOT), cortisol, DHEA-S, estradiol, ferritine, acide folique, testostérone, TSH, vit. B12 Endocrinienne: hyperthyroïdie, hypopituitarisme, parathyroïdie, virilisation (anticonception avec un traïtement progestérone), postménopause suite à un excédent relatif d’androgène; Toxique: thallium Médicamenteuse: cytostatiques, anticoagulants, thyréostatiques, substances ayant un effet sur le métabolisme des lipides, antiépileptiques, médicaments contre les mycoses, médicaments contre la malaria; Infections: grippe, typhus, lues, tuberculose; Autres causes: collagénose (sclérodermie, lupus erythémateux), carence en fer (hyperménorrhée), alimentation déficitaire en protéines (kwarshiorkor), néoplasies, cirrhose, avitaminose (vitamine A,D,E, acide folique, B12), carence en magnésium, carence en zinc, origine postopératoire, mécanique, synthèse déficitaire dans la croissance du cheveu (par ex. aminoacidurie, homocystinurie, phénylcétonurie). Points tarifaires: 238.40 4515 Anticorps antineuraux paranéoplastiques Sérum, 2 ml Analyses: Ac. anti-Hu, ac. anti-Ri, ac. anti-Yo, ac. anti-Tr, ac. CV2, ac. anti-Ma-1, ac. anti-Ma-2, ac. anti-anphiphysin Points tarifaires: 396.00 047 Aménorrhée/Oligoménorrhée Sérum, 4 ml Analyses: Estradiol, FSH, LH, progestérone, prolactine, TSH, cortisol, DHEA-S, , -HCG Aménorrhée primaire (absence de règles au-delà de la ménarche): SAG élevé: ACTH, 17-OH progestérone, testostérone, 21-hydroxylasequotient testostérone/SHBG, DHEAS testicul. fem. élevé: testostérone, androsténedione syndrome Turner élevé: FSH, LH Aménorrhée secondaire (absence de menstruation pendant la maturité sexuelle): ovarienne élevé: quotient LH/FSH (> 2), quotient testostérone/SHBG DHEAS (ovaires polycystiques, syndrome de Stein-Leventhal) adrénal élevé: quotient LH/FSH(> 2), DHEAS grossesse élevé: -HCG Aménorrhée centrale (aménorrhée hypothalamique hypophysaire): élevé: prolactine (prolactinome) abaissé: LH, FSH (tumeur de l’hypophyse, syndrome de Sheehan, encéphalite, tumeurs du cerveau, traumatisme crânien) Hypothyroïdie élevé: TSH, prolactine Points tarifaires: 197.10 066 Anémie Sérum, 4 ml et sang EDTA et 2 frottis sanguins non-colorés Analyses: bilirubine totale, et numération, formule sanguine complète, créatinine, CRP (C-réactive, protéine), électrophorèse des protéines sériques, protéines totales, ferritine, acide folique, hémogramme, haptoglobine, LDH (Lactate-deshydrogénase), sTfR (récepteur soluble à la transferrine), réticulocytes, transferrine, saturation de la transferrine, vitamine B12 Points tarifaires: 232.60 028 Anti-Aging, féminin Sérum, 4 ml Analyses: DHEA-S (déhydroépiandrostérone sulfate), E2 (estradiol), FSH (Hormone folliculostimulante), IGF1 (IGF1 somatomédine), LH (Hormone lutéinisante), progestérone, testostérone libre, TSH (thyrotrophine) Points tarifaires: 198.50 027 Anti-Aging, masculin Sérum, 4 ml Analyses: DHEA-S (Déhydroépiandrostérone sulfate), FSH (Hormone folliculostimulante), IGF1 (IGF1 Somatomédine), LH (Hormone lutéinisante), testostérone libre, TSH (thyrotrophine) Points tarifaires: 159.90 1805 Arthrites réactives Sérum, 4 ml Analyses: Profil d’analyses, blocs labor team w ag 181 Adénovirus, Borrelia burgdorferi, Campylobacter jejuni, Chlamydia IgA, IgG, IgM, gonocoques, HBs antigène Profils supplémentaires: 1801 Salmonella, 1802 Shigella, 1804 Yersinia Points tarifaires: 301.40 2120 Ascite ascite, 4 ml Analyses: LDH, amylase, cholestérol, glucose, protéine Points tarifaires: 19.40 016 Biogramme Sérum, 4 ml et sang EDTA Analyses: ALAT (SGPT), albumine, amylase, PA (phosphatase alcaline), ASAT (SGOT), bilirubine totale, calcium, cholestérol, CK (créatine kinase), créatinine, CRP (C-réactive, protéine), protéine, ferritine, γ GT, glucose, hémogramme, acide urique, urée, potassium, LDH, lipase, sodium, triglycérides Points tarifaires: 90.60 017 Biogramme, Check up Sérum, 4 ml et sang EDTA Analyses: ALAT (SGPT), albumine, amylase, PA (phosphatase alcaline), ASAT (SGOT), bilirubine totale, calcium, cholestérol, CK (créatine kinase), créatinine, CRP (C-réactive, protéine), protéine, ferritine, γ GT, glucose, hémogramme, acide urique, urée, HbA1c, HDL-cholestérol, potassium, LDH, lipase, sodium, triglycérides, TSH Points tarifaires: 117.40 2207 Burn-Out, génétique Sang EDTA ou frottis muqueuse buccale (set PCR) Analyses: glutathione S transférase M1, glutathione S transférase T1, glutathione S transférase P1 Points tarifaires: 445.00 2206 Burn-Out, profil standard 4 ml sérum et sang EDTA et 2 frottis sanguins non colorés Analyses: Formule sanguine complète, vitamine B12, acide folique, zinc, TSH, cortisol, FSH, estradiol, testostérone biodisponible, DHEA-S Points tarifaires: 231.90 2205 Burn-Out, profil large 4 ml sérum et sang EDTA et 2 frottis sanguins non colorés Analyses: Burn-Out profil profil standard 2206, Bourn-Out génétique 2207, ferritine, HbA1c, IGF1, sélénium Points tarifaires: 852.70 024 Carence en fer Sérum, 4 ml Analyses: fer, ferritine, lTfR (récepteur soluble à la transferrine), transferrine, saturation de la transferrine Points tarifaires: 72.90 012 Chimiogramme profil standard Sérum, 4 ml Analyses: ALAT (SGPT), albumine, amylase, PA (phosphatase alcaline), ASAT (SGOT), bilirubine totale, calcium, cholestérol, CK (créatine kinase), créatinine, protéine, glucose, acide urique, urée, potassium, sodium Points tarifaires: 45.90 015 Chimiogramme screening Sérum, 4 ml Analyses: ALAT (SGPT), albumine, amylase, PA (phosphatase alcaline), ASAT (SGOT), bilirubine totale, calcium, cholestérol, CK (créatine kinase), créatinine, CRP (C-réactive, protéine), protéine, ferritine, γ GT, glucose, acide urique, urée, potassium, LDH, lipase, sodium, triglycerides Points tarifaires: 80.60 3327 Diabète, autoanticorps Sérum, 4 ml Analyses: Aac anti-IA-2, Aac anti-GAD, Aac anti-cellules des îlots pancréatiques Points tarifaires: 156.00 2223 Drogues dépistage, profil standard Urines, 10 ml Analyses: Amphétamines, cocaïne, méthadone, opiacés Profil d’analyses, blocs labor team w ag 182 Points tarifaires: 65.00 2224 Drogues dépistage, profil large Urines, 10 ml Analyses: Amphétamines, barbituriques, benzodiazepine, cannabinoïdes, cocaïne, méthadone, opiacés Points tarifaires: 91.00 2340 Drogues, cheveux cheveux Analyses: Amphétamines, cannabinoïdes, cocaïne Points tarifaires: 435.00 037 Dysfonction érectile Sérum, 4 ml Analyses: ALAT, cortisol, FSH, γ GT, glucose, LH (hormone lutéinisante), prolactine, T4 libre, testostérone, TSH basale Points tarifaires: 110.80 5270 Entéropathogènes PCR Selles natives Selles dans Cary Blair Analyses: Adenovirus, Norovirus, Rotavirus, Campylobacter spp., Salmonella spp., Shigella spp., Clostridium difficile toxines A/B, E. coli EHEC verotoxines stx1/stx2, Cryptosporidium spp., Entamoeba histolytica, Giardia lamblia Points tarifaires: 180.00 1825 Exanthème Sérum, 4 ml Analyses: HSV IgG I/II, HSV IgM, rougeole IgG/IgM, parvovirus IgG/IgM, picornavirus, rubella IgG/IgM, VaricellaZoster virus IgG/IgM Points tarifaires: 543.40 020 Foie et pancréas Sérum, 4 ml Analyses: ALAT (SGPT), albumine, amylase, PA (phosphatase alcaline), ASAT (SGOT), bilirubine totale, CHE (cholinestérase), CPL (céruloplasmine), CRP (C-réactive, protéine), protéine totale, γ GT, lipase, transferrine, saturation de transferrine Points tarifaires: 78.30 02300 Glomérulonéphrite Sérum 5 ml Analyses: électrophorèse des protéines sériques, albumine, PA (phosphatase alcaline), calcium, CPL (céruloplasmine), créatinine, CRP (c-réactive, protein), protéine, acide urique, urée, sodium, potassium, phosphate, taux filtration glomérulaire, AAN (anticorps antinucléaires), ANCA, Anti-ds-DNA anticorps, complément C3c/C4, antistreptolysine, ENA-7-Screen (Anti-Sm, -RNP, -SS/A, -SS/B, - Scl-70, -Jo1, CENP-B), Membrane basale glomérulaire, immunofixation, immunocomplexes circulants Points tarifaires: 538.10 1820 Grossesse – Profil de base, profil standard sans VIH Sérum, 5 ml et sang EDTA Analyses: Recherche des anticorps irréguliers, hépatite B (anti-HBc et antigène HBs), rubéole IgG, toxoplasmose IgG et IgM, tréponèmes ac Points tarifaires: 202.10 1821 Grossesse – Profil de base, profil standard avec VIH Sérum, 5 ml et sang EDTA Analyses: Profil de base 1820 profil standard incl. VIH Points tarifaires: 222.10 1822 Grossesse – Profil de base, profil large sans VIH Sérum, 5 ml et sang EDTA Analyses: Recherche des anticorps irréguliers, cytoméglovirus IgG et IgM, hépatite B (anti-HBc et antigène HBs), parvovirus IgG et IgM, rubéole IgG, toxoplasmose IgG et IgM, treponèmes ac, varicella zoster virus IgG. Points tarifaires: 414.10 1823 Grossesse – Profil de base, profil large avec VIH Sérum, 5 ml et sang EDTA Analyses: Profil de base 1822 profil large incl. VIH Profil d’analyses, blocs labor team w ag 183 Points tarifaires: 434.10 1817 Helminthes, dépistage: europe Sérum, 2 ml Strongyloides stercoralis Trichinella spiralis Toxocara sp. Echinococcus granulosus Fasciola hepatica IgE Points tarifaires: 291.50 1818 Helminthes, dépistage: tropiques Sérum, 2 ml Strongyloides stercoralis Trichinella spiralis Filaria Toxocara sp. Echinococcus granulosus Fasciola hepatica Schistosoma sp. IgE Points tarifaires: 432.50 014 Hémogramme Sang EDTA Analyses: érythrocytes, indices érythrocytaires (MCV, MCH, MCHC), hématocrite, hémoglobine, leucocytes, thrombocytes (plaquettes), neutrophiles, monocytes, lymphocytes voir formule sanguine complète Remarque: ne pas utiliser les boîtes aux lettres extérieures Points tarifaires: 10.00 019 Hémostase Plasma citraté, 1:10 Analyses: TPT, fibrinogène, temps de Quick, temps de thrombine c.f. thrombophilie grand et petit Points tarifaires: 37.70 052 Hépatite aiguë, profil large Sérum, 4 ml Analyses: Cytomégalovirus IgG/IgM, Epstein-Barr virus: VCA IgG/IgM, EBNA IgG, hépatite A: anti-HAV IgM, Hépatite B: anti-HBc IgM et antigène HBs, hépatite C: anti-HCV Points tarifaires: 240.00 051 Hépatite aiguë, profil standard Sérum, 4 ml Analyses: Hépatite A: anti-HAV IgM, hépatite B: anti-Hbc IgM, antigène HBs; hépatite C: anti-HVC Points tarifaires: 91.00 2800 Hépatites auotimmunes Sérum, 4 ml Analyses: AAN (anticorps antinucléaires), Anti-ds-DNA anticorps, Actine autanticorps, ANCA, Mitochondries autoanticorps, LKM autoanticorps Points tarifaires: 295.00 053 Hépatite B, chronique Sérum, 4 ml Analyses: anti-HBc, antigène HBs, anti-HBe, antigène HBe, anti-HBs Points tarifaires: 103.00 038 Hépatite virale, immunité Sérum, 4 ml Analyses: anti-HAV, anti-HBc, anti-HBs, anti-HCV Points tarifaires: 88.00 049 Hirsutisme/Virilisme Sérum, 4 ml Analyses: 17-OH progestérone, androsténdione, DHEA-S (Déhydroépiandrostérone sulfate), FSH (hormone folliculostimulante), LH (hormone lutéinisante), prolactine, SHBG (Sex-Hormone-Binding-Globuline), testostérone libre, AMH (hormone anti-Müller), E2 (estradiol) Points tarifaires: 332.00 Profil d’analyses, blocs labor team w ag 184 035 Hormones féminines Sérum, 4 ml Analyses: E2 (estradiol), FSH (hormone folliculostimulante), LH (hormone lutéinisante), prolactine Points tarifaires: 66.00 036 Hormones masculines Sérum, 4 ml Analyses: FSH (hormone folliculostimulante), LH (hormone lutéinisante), prolactine, testostérone Points tarifaires: 85.30 026 Hypertension Sérum, 4 ml et Urines, 50 ml (urines de 24 h acidifiées avec 10 ml de HCI à 10%) Analyses: ALAT, aldostérone, calcium, cortisol, créatinine, GT, potassium, catécholamine (urines), sodium Points tarifaires: 393.40 032 Lipidémie Sérum, 4 ml Analyses: Apolipoprotéine B, cholestérol, cholestérol/cholestérol HDL, cholestérol HDL, cholestérol LDL, lipoprotéin a, triglycerides Points tarifaires: 52.30 050 Liquide articulaire, profil Liquide articulaire, 3 ml Liquide articulaire mélangé avec EDTA,1 ml 2 frottis à partir du liquide articulaire mélangé avec EDTA Analyses: Albumine, glucose, acide urique, LDH (Lactate déshydrogénase), facteur rhumatismal, sédiment Lc et Ec (semiquantitatif), détection des cristaux (polarisation), numérotation et différenciation leucocytaire dans cellules mononucléaires ou polynucléaires Points tarifaires: 67.50 1849 Liquide pleural Liquide pleural, 2 ml Analyses: LDH, protéines totales, glucose Points tarifaires: 14.40 1827 Lymphotropes, agents pathogènes Sérum, 4 ml Analyses: Adénovirus, Bartonella henselae IgG/IgM, cytomégalovirus IgG/IgM, Epstein-Barr virus: VCA IgM/IgG & EBNA IgG, VIH, HSV I/II IgG, HSV IgM, rougeole IgG/IgM, Rubella IgG/IgM, Toxoplasmose IgG/IgM, syphilis (dépistage TPHA), yersinia Points tarifaires: 671.80 030 Maladie coeliaque Sérum, 2 ml Analyses: Gliadine IgG/IgA, IgA (immunoglobuline A), transglutaminase IgA Points tarifaires:151.20 1828 Maladie des griffes de chat Sérum, 4 ml Analyses: Bartonella henselae IgG/IgM, chlamydia IgA/IgG/IgM, cytomégalovirus IgG/IgM, toxoplasmose IgG/IgM Remarque: cf Bartonella henselae Points tarifaires: 303.40 046 Maladies rhumatismales, profil large Sérum, 5 ml Analyses: AAN (anticorps antinucléaires), Anti-ds-DNA anticorps, AstaR (antistapholysine), CRP (C-réactive, protéine), ENA-7-Screen (Anti-Sm, -RNP, -SS/A, -SS/B, - Scl-70, -Jo1, -CENP-B), haptoglobine, acide urique, Hépatite B: antigène HBs, complément C3c/C4, facteur rhumatismal qn, antistreptolysine O, CCP ac. Points tarifaires: 306.10 045 Maladies rhumatismales, profil standard Sérum, 4 ml Analyses: CRP (C-réactive, protéine), acide urique, facteur rhumatismal qn, antistreptolysine O, CCP ac Points tarifaires: 66.20 Profil d’analyses, blocs labor team w ag 2925 185 Microsomie Sérum 4 ml Analyses: ALAT (SGPT), ASAT (SGOT), albumine, amylase pancréatique, PA (phosphatase alcaline), calcium, cholestérol, cholestérol HDL, CK (créatine kinase), créatinine, protéine, glucose, urée, acide urique, sodium, potassium, bilirubine totale, ferritine, IGFBP-3, IGF-1, T4 libre, TSH basale, gliadine, endomysium, transglutaminase, immunoglobuline A Points tarifaires: 336.00 022 Mononucléose Sérum 4 ml Analyses: EBV VCA IgM/IgG, EBV EBNA IgG, CMV IgG/IgM, toxoplasmose IgG/IgM Points tarifaires: 191.40 1870 Myopathie Sérum 4 ml Analyses: ALAT (SGPT), Aldolase, ASAT (SGOT), CK (créatine-kinase), CK isoenzymes, CRP (C-réactive, protéine), LDH, AAN (anticorps antinucléaires), ENA-7-Screen (Anti-Sm, -RNP, -SS/A, -SS/B, - Scl-70, -Jo1, -CENPB) Points tarifaires: 168.90 1837 Neurotropes, agents pathogènes Sérum, 4 ml Analyses: Adénovirus, cytomégalovirus IgG/IgM, FSME IgG/IgM, HSV IgM, LCM, rougeole IgG/IgM, oreillons IgG/IgM, picornavirus, Varicelle zoster virus IgM Points tarifaires: 658.00 2962 Nutrigramme Sérum, 4 ml et sang EDTA et 2 frottis sanguins non-colorés Analyses: ALAT (SGPT), ASAT (SGOT), albumine, amylase pancréatique, PA (phosphatase alcaline), calcium, cholestérol, cholestérol HDL, cholestérol LDL, créatinine, urée, acide urique, sodium, potassium, bilirubine totale, lipase, γ GT, triglycérides, ferritine, CRP (C-réacitve, protein), LDH, hémogramme, formule sanguine complète, réticulocytes, fer, lTfR (récepteur soluble à la transferrine), transferrine, saturation de la transferrine, vitamine B12, acide folique, homocystéine, osmolalité, CHE (cholinestérase), TSH, préalbumine, interleukine-6, zinc, protéine porteuse du rétinol Points tarifaires: 464.90 013 Ostéoporose Sérum, 4 ml Urines spontanées 10 ml, 2° miction matinale Analyses: sérum: albumine, PA (phosphatase alcaline), calcium, ostase (PA osseuse), ostéocalcine, phosphate, vitamine D, -Crosslaps, PINP urines: calcium, phosphate, désoxypyridinoline Points tarifaires: 309.50 6122 Ostéoprose, génétique Sang EDTA ou frottis muqueuse buccale (set PCR) Analyses: collagène 1A1, récepteur vitamine D Points tarifaires: 413.00 031 Polyneuropathie Sérum, 4 ml Analyses: ALAT (SGPT), ANA (anticorps antinucléaire), CEA, créatinine, CRP (C-réactive, protéine), électrophorèse des protéines sériques, protéine totale, acide folique, γ GT, glucose, LDH, TSH, vitamine B12 Points tarifaires: 173.10 54511 Porphyrie Screening Urines, 10 ml protegées de la lumière et urines, 10 ml acidifiées Analyses: Acide aminolévulinique delta, porphobilinogène, porphyrines totales Points tarifaires: 197.50 029 Prostate Sérum, 4 ml Analyses: ALAT (SGPT), albumine, PA (phosphatase alcaline), calcium, créatinine, CRP (C-réactive, protéine), protéine totale, PSA (prostate, antigène spécifique de la), PSA complexé Points tarifaires: 48.90 023 Reins Sérum, 4 ml Analyses: Profil d’analyses, blocs labor team w ag 186 Albumine, PA (phosphatase alcaline), calcium, CPL (Céruloplasmine), créatinine, CRP (C-réactive, protéine), électrophorèse des protéines sériques, protéine totale, acide urique, urée, potassium, sodium, phosphate, taux filtration glomérulaire Points tarifaires: 87.50 5583 Virus respiratoires PCR Frottis de la gorge ou du nase Analyses: Bocavirus, Coronavirus NL63, Coronavirus 229, Coronavirus OC43, Coronavirus HKU1, Adenovirus, Rhinovirus, Hum. Metapneumovirus, Parainfluenza 1, Parainfluenza 2, Parainfluenza 3, Parainfluenza 4, Respiratory Syncytial virus, Influenza A Virus, Influenza B Virus Points tarifaires: 267.00 2818 Restless legs Sérum, 5 ml et sang EDTA Analyses: Acide folique, calcium, créatinine, ferritine, glucose, hémogramme, magnésium, phosphate, potassium, sodium, TSH, urée, vitamine B12 Points tarifaires: 92.50 3512 Risque cardiovasculaire Sérum 4 ml Analyses: Apolipoprotéine B, cholestérol, créatinine, fructosamine, rapport cholésterol total/HDLC, glucose, acide urique, homocystéine, cholestérol HDL, cholestérol LDL, triglycérides, CRP sensible Les maladies cardiovasculaires sont associées à de nombreux facteurs de risques. Ces facteurs influencent différemment l’évolution et la progression de la maladie. Nous avons la possibilité de calculer le risque cardiovasculaire à partir des onze facteurs reconnus. Ce calcul révèle le risque cardiovasculaire individuel et actuel d’un patient. Les para-mètres inclus dans le calcul de risque sont: âge, taille, sexe, présence de diabète, fumeurs, hypertrophie ventriculaire gauche (basé sur ECG), hypertension systolique, postinfarctus du myocarde, cholestérol total, créatinine, postaccident cérébrovasculaire. Le calcul de risque se base sur l’évaluation des données de presque 50000 hommes et femmes aux EtatsUnis et en l’Europe. Les facteurs de risque sont pondérés selon leur importance: les facteurs l’âge, le sexe et abus de nicotine sont les plus importants. Le calcul fournit les résultats adaptés à l’âge et le sexe sous forme d’un index de risque (valeurs de 0 à 70): Àge 35 – 39 40 – 44 45 – 49 50 – 54 55 – 59 60 – 64 65 – 69 70 – 74 Femmes 12 17 22 27 33 38 44 48 Hommes 26 30 34 38 41 45 51 55 Nous exécutons encore les tests suivants poour compléter l’évaluation du risque cardio-vasculaire: cholestérol HDL, triglycérides, cholestérol LDL, rapport HDLC/cholestérol total, homocystéine et le CRP sensible. Remarque: pour l’évaluation conclusive du risque cardiovasculaire nous avons besoin des données cliniques complètes du patient: taille, hypertension systolique, anamnèse relative au diabète, à l’infarctus du myocarde, à un éventuel accident cérébrovasculaire, à l’hypertrophie ventriculaire gauche (ECG) et à l’abus de nicotine. ApoB, cholestérine, créatinine, fructosamine, chol/HDL, glucose, acide urique, homocystéine, HDL, LDL, triglycerides, CRP sens Points tarifaires: 96.10 011 Risque coronaire, facteurs Sérum, 4 ml Analyses: Apolipoprotéine B, cholestérol, créatinine, fructosamine, cholestérol, glucose, acide urique, homocystéine, cholestérol HDL et LDL, trigylcerides, CRP sens. Points tarifaires: 96.10 1801 Salmonella, anticorps Sérum, 4 ml Norme: < 1:160 Analyses: Salm. enteritidis, Salm. paratyphi A, Salm. paratyphi B, Salm. paratyphi C, Salm. typhi, Salm. typhimurium ème jour; les titres H subsistent Dosages d’agglutinine H et O. Les titres O sont en hausse à partir du 10 pendant des années ( même après vaccination). Remarque: pour le diagnostic de l’infection aiguë, la recherche directe à partir de la culture d’échantillons de selles est supérieure à la recherche d’anticorps. Points tarifaires: 42.00 4954 Sport, mini 2 ml sérum et sang EDTA Analyses: créatine-phosphokinase (CPK), protéine C réactive (PCR), ferritine, hémogramme, urée, magnésium Points tarifaires: 40.60 4955 Sport, profil standard 4 ml sérum et sang EDTA Analyses: ALAT (GPT), phosphatase alcaline, calcium, créatine-phosphokinase (CPK), créatinine, protéine C réactive (CRP), ferritine, g-GT, glucose, urée, acide urique, hémogramme, potassium, magnésium, sodium, zinc Points tarifaires: 108.00 Profil d’analyses, blocs labor team w ag 4956 187 Sport, profil large 4 ml sérum et sang EDTA et 2 frottis sanguins non colorés Analyses: ALAT (GPT), amylase, phosphatase alcaline, bilirubine, formule sanguine complète, calcium, cholestérol, créatine-phosphokinase (CPK), créatinine, protéine C réactive (CRP), protéine totale, ferritine, g-GT, glucose, urée, cholestérol HDL, acide urique, potassium, lactate deshydrogénase (LDH), magnésium, sodium, phosphate, sélénium, triglycérides, vitamine B12, zinc Points tarifaires: 261.50 048 Stérilité/Fertilité masculine Sérum, 4 ml Analyses: Cortisol, DHEA-S (déhydroépiandrostérone sulfate), FSH (hormone folliculostimulante), LH (Hormone lutéinisante), prolactine, testostérone, TSH basale Points tarifaires: 118.30 047 Stérilité/Fertilité féminine Sérum, 4 ml Analyses: Cortisol, DHEA-S (déhydroépiandrostérone sulfate), E2 (estradiol), FSH (hormone folliculostimulante), LH (Hormone lutéinisante), progestérone, prolactine, TSH basale, β-HCG, AMH (hormone anti-Müller), Points tarifaires: 197.10 1684 Streptocoques, anticorps Sérum, 4 ml Analyses: Antistreptolysine, antihyaluronidase, antistreptodornase B Points tarifaires: 102.00 2623 Syndrome métabolique Sérum, 4 ml Analyses: Cholestérol, cholestérol HDL, triglycerides, glucose Remarque: Le dépistage s’effectue selon le programme « Adult Treatment Panel III of the US National Cholesterol Education Program (NCEP) » ; nous avons besoin de connaître la pression artérielle systolique/diastolique ainsi que le tour de taille. Points tarifaires: 11.00 1844 Syphilis Sérum, 4 ml Analyses: Treponema pallidum, dépistage, VDRL Points tarifaires: 77.00 056 Thrombophilie profil large Sérum, 4 ml et Plasma citraté, 1:10 (2x) Analyses: Antithrombine III, résistance à la PCA, β2 glycoprotéin-I anticorps, D dimères, homocystéine, autoanticorps phospholipides, plasminogène, protéine C, protéine S Points tarifaires: 404.00 058 Thrombophilie profil standard Plasma citraté, 1:10 Analyses: Antithrombine III, résistance à la PCA, protéine C, protéine S Points tarifaires: 185.00 033 Thyroïde, autoanticorps Sérum, 4 ml Analyses: Thyréoglobuline, hTPO, récépteur de la TSH Points tarifaires: 65.60 042 Thyroïde, Basedow Sérum, 4 ml Analyses: T3 libre, T4 libre, récepteur de la TSH (autoanticorps), thyroglobuline (autoanticorps), hTPO (autoanticorps) Points tarifaires: 77.20 044 Thyroïde, Hashimoto Sérum, 4 ml Analyses: T3 libre, T4 libre, thyroglobuline (autoanticorps), hTPO (autoanticorps) Points tarifaires: 62.00 041 Thyroïde, screen Sérum, 4 ml Analyses: T3 libre, T4 libre, TSH basale Profil d’analyses, blocs labor team w ag 188 Points tarifaires: 28.40 1832 Tractus gastro-intestinal Sérum, 3 ml Analyses: Adénovirus, brucellose, campylobacter fetus/jejuni, cytomégalovirus IgG et IgM, echinocoques, Epstein-Barr virus: VCA IgG/IgM, EBNA IgG, rotavirus Profils complémentaires: 1801 Salmonella 1802 Shigella 1804 Yersinia Points tarifaires: 330.00 1830 Tractus respiratoire, non viral Sérum, 4 ml Analyses: Chlamydia IgA/IgG/IgM, Coxiella burnetii (fièvre Q), Legionella pneumophila, Mycoplasma pneumoniae IgG/IgM Points tarifaires: 383.00 1831 Tractus respiratoire, viral Sérum, 4 ml Analyses: Adénovirus, virus Epstein-Barr: VCA IgG/IgM, EBNA IgG; Influenza A, Influenza B, Parainfluenza 1/273, Picornavirus, RSV (Respiratory Syncytial Virus) Points tarifaires: 438.00 060 Tumeurs Sérum, 5 ml Analyses: ALAT (SGPT), albumine, amylase, PA (phosphatase alcaline), ASAT (SGOT), bilirubine totale, calcium, CEA (antigène carcinoembryonnaire), CRP (C réactive, protéine) ferritine, γ GT, acide urique, LDH (lactatdehydrogénase) Marqueurs complémentaires (remplace CEA dans le profil de base): 061 Carcinome pancréatique CA 19-9 063 Carcinome mammarie CA 15-3, CA 27-29 062 Carcinome ovaie CA 125 064 Carcinome squameux SCC (Squamous Cell Carcinoma-associated Antigen) 065 Carcinome squameux PSA, PSA complexé Points tarifaires: 65.30 3464 Vasculitite Sérum, 4 ml Analyses: AAN (anticorps antinucléaires), ANCA, facteur rhumatismal qn, Anti-ds-DNA anticorps, CCP ac., complément C3c/C4, CRP (C-réactive, protéine), aac anti-cardiolipines, complément C1q, ENA-7-Screen (Anti-Sm, -RNP, -SS/A, -SS/B, - Scl-70, -Jo1, -CENP-B), β2-glycoprotéine-1 IgG, β2-glycoprotéine-1 IgM Points tarifaires: 448.40 1841 Vénérologie – incl. VIH Sérum, 4 ml Analyses: Chlamydia IgG/IgA/IgM, gonocoques, HIV Typ I/II, tréponéma FTA, TPHA, VDRL Points tarifaires: 215.00 1842 Vénérologie – PCR ère Frottis (set PCR) ou urines spontanées, 10 ml (1 miction matinale) Analyses: Chlamydia trachomatis DNA, gonocoques DNA, mycoplasma genitalium DNA, uréaplasma uréalyticum DNA Points tarifaires: 370.00 3080 Vitamines Sérum, 4 ml (protégé de la lumière) et sang EDTA (protégé de la lumière) Analyses: Vitamine A, vitamine B1, vitamine B2, vitamine B6, vitamine B12, acide folique, vitamine D, vitamine D3, vitamine E, vitamine K, vitamine H Points tarifaires: 750.10 2180 von Willebrand, profil Plasma citraté congelé 1:10 Analyses: vWF : antigène, vWF : RCo, facteur VIII Points tarifaires: 146.00 1804 Yersinia, anticorps Sérum, 2 ml Analyses: Yersinia pseudotuberculosis, Yersinia enterocolitica (type 3, type 9) Points tarifaires: 87.00 Allergènes labor team w ag Allergènes Sérum 0.1 ml par allergène Norme: < 0.35 kU/l négatif 0.35 – 0.70 kU/l valeur limite > 0.71 kU/l positif Facturation (OFAS): Dépistages, groupes d’allergènes: N° pos: 1446.00: 1- 4 test N° pos: 1444.00: 5-10 test Points tarifaires: 36.00 Points tarifaires: 21.00 Profiles: N°pos: 1446.00 (3x) Points tarifaires: 108.00 CAST, Cellular Antigen Stimulation Test, Test de stimulation leucocytaire Sange EDTA, 1 tube/allergène Prélèvement lundi - mercredi Le diagnostic spécifique des réactions d’hypersensibilité immédiate, comme la rhinoconjonctivite,,l’asthme, l’urticaire/l’œdème de Quincke et l’anaphylaxie, repose traditionnellement sur des tests cutanés et sur le dosage des anticorps IgE (sIgE) spécifiques des allergènes. Les mastocytes, ainsi que les granulocytes basophiles jouent un rôle central dans les réactions d’hypersensibilité immédiate ; leur activation et la libération consécutive des médiateurs ou l’expression des marqueurs sur la surface cellulaire sont le principe sur lequel se basent les tests cellulaires. Le test CAST® permet le dosage des sulfido-leucotriènes (LTC4, LTD4, LTE4), formés par des granulocytes basophiles prétraités in vitro par IL-3 après stimulation par des allergènes. Ce test est destiné à établir l’hypersensibilité à divers allergènes, tels que le venin de guêpe ou d’abeille, les AINS, lesbêta-lactamines et une variété d’autres médicaments. Après l’administration de corticoïdes, d’acide cromoglicique ou d’indométacine, le prélèvement sanguin pour les tests de stimulation cellulaire doit être effectué dans les 24 heures suivant la prise de la dernière dose. Les antihistaminiques n’ont aucun effet. 189 Dépistage/groupes d’allergènes 1758 1303 1454 1445 1337 1211 1388 1208 1393 1760 1301 1320 1211 1218 1208 1759 1454 1445 1388 1466 1494 1676 1301 1303 1320 1324 1211 1208 1677 1320 1454 1445 1388 1416 1423 1761 1059 904 1105 944 924 1050 1675 1303 1059 904 1105 1061 924 1722 1301 1303 1211 1208 Aéroallergènes (sx1) Acarien poussière (D. pt.) Armoise Bouleau Cladosporium herbarum Épithélium de chat Fléole des prés Pellicules de chien Seigle d01 w06 t03 m02 e01 g06 e05 g12 Aéroallergènes, perannuel (rx2) Acarien poussière (D. fa.) Alternaria tenuis/alternata Épithélium de chat Épithélium de cheval Pellicules de chien d02 m06 e01 e03 e05 Aéroallergènes, saisonnier (rx1) Armoise Bouleau Fléole des prés Pariétaire officinale Plantain w06 t03 g06 w19 w09 Asthme/Rhinite perannuel, profil Acarien poussière ((D. fa.) Acarien poussière D. pt.) Alternaria tenuis/alternata Aspergillus fumigatus Épithélium de chat Pellicules de chien d02 d01 m06 m03 e01 e05 Asthme/Rhinite saisonnier, profil Alternaria tenuis/alternata Armoise Bouleau Fléole des prés Frêne Noisetier m06 w06 t03 g06 t15 t04 Denrées alimentaires (fx5) Arachide Blanc d’oeuf Farine de blé Poisson (morue) Protéine de lait (vache) Soja f13 f01 f04 f03 f02 f14 Eczéma, profil Acarien poussière D. pt.) Arachide Blanc d’œuf Farine de blé Noisette Protéine de lait d01 f13 f01 f04 f17 f02 Environnement Acarien poussière ((D. fa.) Acarien poussière D. pt.) Épithélium de chat Pellicules de chien d02 d01 e01 e05 Acariens/Poussière domestique 1730 1301 1303 1282 1731 1300 1301 1303 1306 1307 Acariens 1 (hx02) Acarien poussière (D.fa.) Acarien poussière (D.pt.) Blatte germanique d02 d01 i06 Acariens 2, profil Acarus siro Dermatophagoides farinae Dermatophagoides pteron. Lepidoglyphus destructor Tyrophagus putreus d70 d02 d01 d71 d72 Aliments, mélanges 1700 904 1049 1105 989 944 924 Aliments, mélange, profil Blanc d’oeuf Céleri Farine de blé Fraise Poisson (morue) Protéine de lait (vache) f01 f85 f04 f44 f03 f02 Allergènes labor team w ag 190 1050 1691 1028 1049 1161 1249 1053 1692 992 984 1061 1067 1002 4269 1065 997 1000 984 1010 3879 1054 1018 1021 1026 1092 3092 984 962 997 1061 2759 1028 1049 1161 1072 1800 1105 1061 944 1050 Soja f14 Aliments (fx7) Ail Céleri Levure Oignon Tomate f47 f85 f45 f48 f25 Aliments (fx8) Pomme Banane Noisette Noix du Brésil Orange f49 f92 f17 f18 f33 Aliments (fx9) Amande Kiwi Melon Banane Raisin f20 f84 f87 f92 f259 Aliments (fx11) Haricot, blanc Brocoli Petit pois Carotte Maïs, farine f15 f260 f12 f31 f08 Aliments (fx24) Banane Crevette Kiwi Noisette f92 f24 f84 f17 Aliments (fx25) Ail Céleri Levure Sésame f47 f85 f45 f10 Aliments (fx27) Farine de blé Noisette Poisson (morue) Soja f04 f17 f03 f14 Animaux/Épithélia 1723 1220 1211 1218 1208 1724 1215 1206 1210 3817 1270 1725 1211 1215 1208 2143 1270 1775 1211 1218 1208 1206 1210 1726 1220 1218 1210 1222 1393 Épithélia 1 (ex1) Bœuf Chat Cheval Pellicules de chien e04 e01 e03 e05 Épithélia 2 (ex70) Cochon d’Inde Hamster Lapin Rat Souris e06 e84 e82 e73 e88 Animaux domestiques 1, (ex2) Épithélium de chat Épithélium du cochon d’Inde Pellicules de chien Rat épithélia, proteines Souris e01 e06 e05 e87 e88 Animaux domestiques 2, profil Chat Cheval Pellicules de chien Hamster Lapin e01 e03 e05 e84 e82 Animaux ruraux, profil Boeuf Cheval Lapin Mouton Seigle e04 e03 e82 e81 g12 Arbres 1743 1445 1447 1415 1442 1435 Arbres 1, profil Bouleau Cèdre Chêne Orme Prosopis juliflora t03 t212 t07 t08 t20 1744 1445 1410 1413 1438 1439 1745 Arbres 2, profil 1421 1423 1442 1438 1440 1746 1445 1415 1410 1413 1444 1790 1421 1445 1415 1423 1440 4018 1437 1440 1428 1417 1436 4139 Aulne Noisetier Orme Peuplier Saule Bouleau Erable Hêtre Peuplier Platane t03 t01 t05 t14 t11 Arbres 3 (à floraison précoce) (tx5) t02 t04 t08 t14 t12 Arbres 4 (à floraison tardive) (tx6) Bouleau Chêne Erable Hêtre Noyer t03 t07 t01 t05 t10 Arbres 5 (tx9) Aulne Bouleau Chêne Noisetier Saule t02 t03 t07 t04 t12 Arbres 6 (tx7) Olivier Saule Pin Eucalyptus Mimosa Melaleuca t09 t12 t16 t18 t19 t21 Bois 1753 1517 1501 1506 1519 1754 1510 1502 1514 1516 Copeau, bois résineux (kx04) Cèdre rouge Hêtre Pin Sapin z13 z02 z06 z14 Copeau, bois dur (kx05) Acajou Chêne Obechi (Abache) Ramin z09 c13 k212 z12 Divers 1755 1550 1581 1588 1601 1756 1553 1575 1593 1596 1757 1558 1604 1569 1598 2278 3103 3800 1789 1551 1555 3730 2193 1324 1320 1393 1398 1766 Étoffe synthétiques (kx01) Acrylon profil Nylon Rayon (soie synthétique) Terylène u01 u17 u15 u30 Étoffe/Fibres (kx02) Coton travaillé Jute Laine de mouton travaillé Soie o01 u13 y82 u22 Poussières, céréales (kx03) Battage Blé Foin Paille u04 u26 b07 b23 Proteases de lessives (kx08) Trypsine Lysozyme Papaïne k208 k201 Proteases de lessives Alcalase Chloramine T Savinase k205 k85 k206 Moissisure, pollen (pax3) Aspergillus fumigatus Alternaria alternata Seigle Blé m03 m06 g12 g15 Productions de denrées alimentaires (pax 4) 1552 Alpha amylase 1308 Charançon des graines k87 i202 Allergènes labor team w ag 1105 1050 1764 1586 1571 1572 1573 1765 1586 1555 1560 1563 Farine de blé Soja f04 f14 Produits chimiques (pax5) Anhydride phtalique Isocyanate HDI Isocyanate MDI Isocyanate TDI k79 k77 k76 k75 Produits de désinfection (pax6) Anhydride phtalique Chloramine T Ethylenoxide Formol k79 k85 k78 k80 Épices 1715 1028 1107 1117 1111 1716 1132 1121 1124 1126 1773 1175 1118 1120 1133 1774 1107 1108 1022 1114 1522 3732 1117 3733 1122 Épices 1, profil Ail Anis Cumin Curry f47 s01 f265 f281 Épices 2, profil Moutarde Muscade Paprika Poivre, noir f89 f282 f218 f280 Épices 3 (fx70) Estragon Livèche Marjolaine Thym f272 f275 f274 f273 Épices 4 (fx72) Anis Basilic Fenouil Gingembre f271 y269 f276 f270 Épices 5 (fx71) Cardamome Cumin Macis Œillet f267 f265 f266 f268 Farines 1709 1085 1105 1092 1078 1072 1772 1085 1105 1092 1095 1078 1072 1697 1081 1095 1099 1105 17091 1085 1105 1092 1078 1161 1072 1099 1081 Farines 1 (fx3) Farine d’avoine Farine de blé Farine de maïs Farine de sarasin Sésame f07 f04 f08 f11 f10 Farines 2, profil Farine d’avoine Farine de blé Farine de maïs Farine de riz Farine de sarasin Sésame f07 f04 f08 f09 f11 f10 Farines 3 (fx20) Farine d’orge Farine de riz Farine de seigle Farine de blé f06 f09 f05 f04 Farines 4 (boulangers) Farine d’avoine Farine de blé Farine de maïs Farine de sarasin Levure (S. cerevisiae) Sésame Farine de seigle Farine d’orge f07 f04 f08 f11 f45 f10 f05 f06 Fromages 1711 916 917 938 939 Fromages 1, profil Cheddar Edam Fromage à pâte molle Fromage suisse Fruits f81 f115 f82 f70 1712 981 1011 989 985 1713 984 1002 1003 992 1714 984 1011 989 1002 991 992 1770 984 989 1003 985 992 1004 1010 1771 981 1011 997 999 1000 1002 991 1699 984 1003 985 992 3867 996 1003 985 992 1004 3952 997 1000 984 1003 981 3953 997 999 984 983 2136 1181 1011 998 1002 991 191 Fruits 1 (fx16) Ananas Citron Fraise Poire f72 f32 f44 f94 Fruits 2 (fx15) Banane Orange Pêche Pomme f92 f33 f95 f49 Fruits 3, profil Banane Citron Fraise Orange Pamplemousse Pomme f92 f32 f44 f33 f209 f49 Fruits 4, profil Banane Fraise Pêche Poire Pomme Prune Raisin f92 f44 f95 f94 f49 f255 f259 Fruits 5, profil Ananas Citron Kiwi Mangue Melon Orange Pamplemousse f210 f208 f84 f91 f87 f33 f209 Fruits 6, (fx17) Banane Pêche Poire Pomme f92 f95 f94 f49 Fruits 7, (fx31) associé au pollen de bouleau Cerise Pêche Poire Pomme Prune f242 f95 f94 f49 f255 Fruits 8, (fx21) Kiwi Melon Banane Pêche Ananas f84 f87 f92 f95 f210 Fruits 9, (fx30) Kiwi Mangue Banane Avocat Papaye f84 f91 f92 f96 f293 Agrumes, profil Citron Mandarine Orange Pamplemousse f208 f302 f33 f209 Graminées-/ Graminées cultivées 1740 Graminées à floraison précoce (gx1) 1387 1401 1388 1389 1400 1741 Dactyle pelotonné Fétuques des prés Fléole des prés Ivraie vivace Paturin des prés 1394 1402 1389 1392 1393 g03 g04 g06 g05 g08 Graminées à floraison tardive (gx4) Flouve odorante Hoque laineuse Ivraie vivace Roseau à balais Seigle g01 g13 g05 g07 g12 Allergènes labor team w ag 192 4889 Graminées à floraison tardive (gx3) 1394 1389 1388 1393 1402 1742 1384 1398 1390 1381 Flouve odorante Ivraie vivace Fléole des prés Seigle Hoque laineuse g01 g05 g06 g12 g13 Graminées cultivées (gx5) Avoine Blé Maïs Orge g14 g15 g20 g201 Herbacées 1747 1455 1454 1497 1494 1489 1748 1454 1497 1484 1494 1749 1455 1454 1478 1480 1467 1750 1497 1490 1494 1489 1767 1454 1497 1484 1494 1467 7153 1452 1481 1454 1494 1497 Herbacées 1 (wx1) Ambroisie élevée Armoise Chénopode blanc Plantain Soude w01 w06 w10 w09 w11 Herbacées 2, profil Armoise Chénopode blanc Ortie Plantain w06 w10 w20 w09 Herbacées 3 (wx5) Ambroisie élevée Armoise Dent-de-lion Grande Marguerite Verge d’or w01 w06 w08 w07 w12 Herbacées 4 (wx6) Chénopode blanc Oseille Plantain Soude w10 w18 w09 w11 Herbacées 5 (wx3) Armoise Chénopode blanc Ortie Plantain Verge d’or w06 w10 w20 w09 w12 Herbacées, mélange (wx2) Ambroise Arroche Armoise Plantain Chénopode blanc w02 w05 w06 w09 w10 1732 1320 1324 1337 1355 1733 Moisissures 1 (mx1) 1326 1328 1329 1330 1739 1321 1322 1324 1325 1777 1320 1324 1333 1337 1342 1355 Aspergillus niger Aspergillus repens Aspergillus terreus Aspergillus versicolor f31 f15 f12 f35 Légumes 2 (fx14) Chou Épinards Poivron Tomate f216 f214 f218 f25 Légumes 3, profil Céleri Champignon cultivé Oignon Soja f85 f212 f48 f14 Légumes 4, profil Haricot blanc Petit pois Soja f15 f12 f14 Légumes 5, profil Chou Chou-fleur cuit Chour rouge Épinards Oignon Moisissures, Aspergilles Moisissures 2, Aspergilles 1 (mx7) m207 m29 m18 m19 Moisissures 8,Aspergilles 2 (mx6) Aspergillus amstelodami Aspergillus clavatus Aspergillus fumigatus Aspergillus nidulans m17 m21 m03 m53 Moisissures 9 (mx2) Alternaria alternata Aspergillus fumigatus Candida albicans Cladosporium herbarum Helminthosporium halodes Penicillium notatum m06 m03 m05 m02 m08 m01 Noix 1 (fx1) Amande Arachide Noisette Noix de coco Noix du Brésil f20 f13 f17 f36 f18 Noix 2, profil Arachide Noisette Noix commune Noix de coco Noix du Brésil f13 f17 f256 f36 f18 Noix 3, profil Amande Arachide Noisette Noix commune f20 f13 f17 f256 Noix 4, profil Amande Arachide Noisette Noix commune Noix de coco Noix du Brésil f20 f13 f17 f256 f36 f18 Oiseaux/ Volaille Légumes 1 (fx13) Carotte Haricot blanc Petit pois Pomme de terre m06 m03 m02 m01 Noix 1701 1065 1059 1061 1063 1067 1702 1059 1061 1077 1063 1067 1703 1065 1059 1061 1077 1778 1065 1059 1061 1077 1063 1067 Légumes 1717 1026 1054 1021 1027 1718 3669 1052 1035 1053 1719 1049 1019 1249 1050 1720 1054 1021 1050 1721 3669 1016 1045 1052 1249 Alternaria tenuis/alternata Aspergillus fumigatus Cladosporium herbarum Penicillium notatum f216 f291 f110 f214 f48 1727 Plumes, oiseaux d’agrément (ex72) 1232 1235 1238 1240 1728 1227 1229 1231 1776 1227 1237 1229 1231 4263 1227 1235 1229 1231 1729 1227 1226 1228 1229 Canari, plumes Perroquet, plumes Perruche, plumes Pinson, plumes e201 e213 e78 e50 Plumes, volaille 1, profil Canard, plumes Oie, plumes Poule, plumes e86 e70 e85 Plumes, volaille 2 (ex71) Canard, plumes Dinde, plumes Oie, plumes Poule, plumes e86 e89 e70 e85 Plumes (ex73) Canard, plumes Perroquet, plumes Oie, plumes Poule, plumes e86 e213 e70 e85 Plumes/Duvets (ex05) Canard, plumes Canard, duvet Oie, duvet Oie, plumes e86 e95 e96 e70 Allergènes labor team w ag Poissons / Viande 1704 943 951 945 1705 962 944 967 951 959 1779 962 964 944 967 951 959 1706 964 962 963 967 1707 969 979 970 972 1708 977 971 978 1768 977 978 972 Poissons, profil Anguille Saumon Truite f264 f41 f204 Fruits de mer 1 (fx2) Crevette Morue/églefin/cabillaud Moule Saumon Thon f24 f03 f37 f41 f40 Crevette Crabe Morue Moule Saumon Thon f24 f23 f03 f37 f41 f40 Crustacées, profil Crabe Crevette Homard Moule f23 f24 f80 f37 Viandes de volaille, profil Canard Dinde Oie Poulet y58 f284 y57 f83 Viande 1, profil Boeuf Mouton Porc f27 f88 f26 Viande 2 (fx73) Boeuf Porc Poulet f27 f26 f83 Acariens 1300 1301 1302 1303 1304 1305 1306 1307 Acarus siro Dermatophagoides farinae Dermatophagoides microceras Dermatophagoides pteronyssinus Euroglyphus maynei Glycophagus domesticus Lepidoglyphus destructor Tyrophagus putreus Allergènes recombinants 4244 rDer p1 (Dermat. pter.) 4245 rDer p2 (Dermat. pter.) 3871 rDer p10 (Dermat. pter.) d70 d02 d03 d01 d74 d73 d71 d72 d202 d203 d205 Additifs alimentaires Acide aminobenzoïque Acide formique (E236) Acide propionique (E280) Acide sorbique (E200) Acide tartrique (E334) Agar-Agar (E406) Alginate de sodium (E401) Argent (E174) Bleu de méthylène Carraghénane (E407) Carmin d’indigo (E132) Érythrosine B (E127) Gallate de propyle (E310) Gomme arabique (E414) Guanylate (E627) Inosinate (E631) Jode Nitrate de potassium (E252) Nitrite de sodium Leucopine Parabenes (E214 - E219) Saccharine Saccharose Tannine Tartrazine (E102) Vanilline Vitamine B1 c701 c700 c280 c716 c727 c732 c736 c637 c710 c729 c728 c644 f297 c731 c730 c616 c737 c711 c718 c744 c636 c715 c738 c717 s034 c719 c721 c720 c722 Aliments pour poissons 1288 1653 1654 1652 1655 Fruits de mer 2, profil Allergènes isolés 1179 1178 1188 1193 1200 2409 2833 1192 1183 4576 870 1189 2517 1180 2414 2413 857 2834 1184 1195 1186 1190 1191 2835 1194 2488 1196 1198 Vitamine B12 1197 Vitamine B6 1199 Vitamine C 193 Larve de ver de vase Tetra Delika-Brine Shrimps Tetra Daphnie Tetra Min Tubi worm i73 x401 o207 x406 x405 Arbres 1421 1445 1446 1447 1430 1422 1427 1415 1403 1448 1420 2896 1418 1410 1417 1412 1416 1443 1413 4084 1414 1426 4219 3218 4139 1436 1434 1423 1444 1437 1442 1431 7152 1438 1428 1429 1646 1439 1435 1440 1449 1424 1441 1433 1432 5168 3500 1763 1769 2213 5167 3575 2221 Aulne Bouleau Buisson ardent Cèdre Cerisier Charme Châtaigner Chêne Cognasier Cyprès Cytise Dattier Épicéa Erable Eucalyptus Faux acacia Frêne Genèvrier Hêtre Hortensia If Jasmin d’Arabie Magnolia Marron d’Inde Melaleuca Mimosa Mûrier Noisetier Noyer Olivier Orme Palmier Chrysalidocarpus Pétunias Peuplier Pin Pin australien Pin sylvestre Platane Proposis juliflora Saule Sorbiers des oiseleurs Sureau Thuya Tilleul Troène Allergènes recombinants nCup a1 (cyprès) nOle e1 (olivier) rBet v1 (Betula verrucosa) rBet v2 (Betula verrucosa) rBet v4 (Betula verrucosa) rBet v6 (réductase d'isoflavone) rBet v1 (t215) / rBet v2/v4 (t221) rBet v2/v4 (Betula verrucosa) t02 t03 t22 t212 t129 t209 t206 t07 w17 t23 t106 t214 t201 t01 t18 t28 t15 t6 t05 t501 t37 t906 t203 t21 t19 t70 t04 t10 t09 t08 t72 t14 t16 t73 t213 t11 t20 t12 t30 t205 t89 t208 t210 t226 t224 t215 t216 t220 t225 t221 Autres 2914 1660 3085 1661 1662 1663 1664 1665 Déterminante des glucides (CCD) Escherichia coli Kinder tranche au lait Liquide séminal Liquide spermatique Sédiment spermatique Staphylococcus aureus Streptococcus viridans ro214 o02 f902 o71 o70 o72 y80 o51 Autres denrées alimentaires 1166 Acide ascorbique 1168 Acide benzoïque (E210) c702 c703 Allergènes labor team w ag 194 1137 1167 2480 1158 1142 1141 1146 1145 1149 1163 1171 1162 1138 1139 1172 1140 1144 1169 1161 2837 1152 1159 1143 1155 1174 1156 1157 1148 1150 1151 1170 1160 1147 1154 1153 1164 1165 2266 2593 Améliorant de panification Aspartame Betterave sucrière, graine Bonbon à la menthe Boule de gomme, blanc Boule de gomme, rouge Cacao Café Caviar Chocolat Cyclamate Escargot Gélatine (boeuf) Gélatine (porc) Gélatine Glutamate Houblon Jaune de quinoléine (E104) Levure (S. cerevisiae) Lupin, graines Malte Menthe Miel Olive Or (E175) Papaïne Pectine Pied de chat Potiron, graines Réglisse Rouge cochenille (E120/124) Thé à la menthe Thé de camomille Thé du chardon-Marie, cru Thé du chardon-Marie, cuit Thé noir Vinaigre de vin Vin blanc Vin rouge f332 f240 f227 f404 f414 f413 f93 f221 f230 f105 c705 f314 f909 f908 c74 c707 f324 c704 f45 f335 f90 y216 f247 f342 c204 u24 k265 f415 f226 f263 c726 y102 y96 f416 f403 f222 f336 y338 f610 Bois 1510 3923 1517 1507 1502 1504 1500 1503 1515 1501 1505 1509 1511 1508 1512 1513 1514 1518 1506 1516 1519 1520 Acajou Bouleau Cèdre Cerisier Chêne Épicéa Erable Frêne Fusain d’Europe Hêtre fayard Kambala Limba Makore Mélèze Meranti Noyer Obechi (Abachi) Orme Pin Ramin Sapin Teck z09 k253 z13 k252 c13 c15 z01 c14 z400 z02 k251 z07 z08 b55 k47 z10 k212 k902 z06 z12 z14 z15 Céréales/Farines 1085 1105 1104 1087 1079 1797 1082 1084 1093 1092 1091 1086 3708 1081 1080 1796 1088 Avoine, farine Blé, farine Blé, son Caroube, farine Épautre, farine Farine bise Gluten/gliadine Guar, farine Maïs, amidon Maïs, farine Maïs, son Millet, farine Millet italien Orge, farine Orge, remoulage Pain paysan, farine Pomme de terre, farine f07 f04 f906 f255 f400 z29 f79 f246 y215 f08 f904 f55 f56 f06 f903 z30 f256 3865 1096 1097 1095 1103 1089 1101 1102 1078 1099 1098 1083 Quinoa Ricine Ricine, remoulage Riz Riz complet, cru Riz long, cuit Riz rond, cru Sago Sarrasin, farine Seigle Seigle, son Semoule f347 y258 f907 f09 f424 f421 f422 f259 f11 f05 f905 f252 Crustacés/ Coquillage 2660 964 962 4150 963 961 966 967 968 Coquille Saint-Jacques Crabe Crevette Ecrevisse Homard Huitre Langouste Moule Palourde f338 f23 f24 f320 f80 f290 f304 f37 f207 Épices 1112 1107 4279 1108 1115 1136 2158 1131 1116 1117 4312 1111 1113 1175 1316 5433 1135 1114 1130 1119 1118 1120 4232 1132 1121 1122 1123 1066 3803 1124 1127 1126 1125 1129 2201 1109 3929 1133 1134 Aneth Anis Badiane Basilic Camomille Canelle Chili, poivre rouge Ciboulette Coriandre Cumin Curcuma Curry Épices de grillade Estragon Fenouil, grains Galanga Genièvre Gingembre Herbes de salade Laurier Livèche Marjolaine Menthe Moutarde Noix de muscade Oeillet Origan Pavot Piment Piment doux Poivre, blanc Poivre, noir Poivre, vert Romarin Safran Sariette Sauge Thym Vanille f277 f271 y269 s902 f220 f279 s12 f317 f265 f281 f411 f272 f219 s21 f270 f412 f278 f275 f274 f332 f89 f282 f268 f283 f224 f339 f218 s33 f280 f263 s211 s331 s201 f344 f273 f234 Épithélia/Poils 2378 2122 1220 1209 1211 2982 2981 1221 1218 1216 1224 1208 1204 1215 1223 1688 Alpaga Ane, épithélium Boeuf, pellicule Chameau Chat Chauve-souris, excréments Chauve-souris, poil Cheval Cheval, pellicule Cheveux Chèvre, épithélium Chien, pellicules Chinchilla Cochon d’Inde Cochon, épithélium Furet e800 l448 e04 e17 e01 e281 e280 l278 e03 e30 e80 e05 e208 e06 e83 e217 Allergènes labor team w ag 4851 1206 1682 1210 1222 1203 3817 1205 1214 1217 Gerbille, épithélium Hamster Lama, poil Lapin Mouton, épithélium Singes, poil Rat, épithélium Renard Souris, épithélium Vison Allergènes recombinants 5185 rCan f1 (Chien) 5186 rCan f2 (Chien) 4249 rFel d1 (chat) e209 e84 e21 e82 e81 e41 e73 e210 e71 e203 e101 e102 e94 Fruits 1005 981 982 983 3560 3561 984 996 5382 1011 988 990 989 994 2826 993 2380 1008 1009 995 3125 997 2897 5110 998 999 1000 987 986 1001 1002 991 2136 2719 1003 985 992 1004 1010 1007 1006 5184 3851 3719 5183 Airelle Ananas Apricot Avocat Baies de sureau, crues Baies de sureau, cuites Banane Cerise Cynorrhodon Citron Datte Figue Fraise Framboise Fruit de la passion Goyave Grenade Griotte Groseille à maquereau Groseille, rouge Kaki Kiwi Limon (Citron vert) Litchi Mandarine Mangue Melon Mûre Myrtille Nectarine Orange Pamplemousse Papaye Pastèque Pêche Poire Pomme Prune Raisin Raisin sec Rhubarbe Allergènes recombinants rPru d8 (pêche) rPru p1 (pêche) rPru p3 (pêche) rPru p4 (pêche) f327 f210 f237 f96 y292 y293 f92 f242 f330 f208 f289 f328 f44 f275 f294 f292 f504 f280 f281 f322 f301 f84 f306 f348 f302 f91 f87 f211 f288 f162 f33 f209 f293 f329 f95 f94 f49 f255 f259 y279 f278 f430 f419 f420 f421 Graminées, allergènes isolés 1397 1384 1398 1396 1385 1391 1386 1387 1383 1382 1401 1388 1394 1380 1402 1389 1390 1381 Agrostide à stolons Avoine Blé Brome Chiendent dactyle Chiendent officinal Cynosure Dactyle pelotonné Elyme Fausse avoine Fétuques des prés Fléole des prés Flouve odorante Herbe de Bahia Houque laineuse Ivraie vivace Maïs Orge g09 g14 g15 g11 g02 g21 g19 g03 g70 g204 g04 g06 g01 g17 g13 g05 g202 g201 1400 1392 1393 1395 1399 5174 2214 2218 5169 2215 5172 2216 5173 2217 2219 2220 3576 Paturin des prés Roseau à balais Seigle Sorgho Vulpin des prés Allergènes recombinants nCyn d1 (Chiendent digité) rPhl p1 (Phleum pratense) rPhl p2 (Phleum pratense) nPhl p4 (phléole des prés) rPhl p5b (Phleum pratense) rPhl p6 (Phleum pratense) rPhl p7 (Phleum pratense) rPhl p11 (Phleum pratense) rPhl p12 (Phleum pratense) rPhl p1/p5b (Phleum pratense) rPhl p7/p12 (Phleum pratense) rPhl p1/p5b (g213) / rPhl p7/p12 (g214) 195 g08 g07 g12 g10 g16 g216 g205 g206 g208 g215 g209 g210 g211 g212 g213 g214 Herbacées 1498 2494 1463 1452 1455 1458 1461 1454 1481 1451 1453 3303 1469 1475 1497 1456 5434 1487 1450 2493 1478 1496 5435 1462 1485 1464 1480 1474 1470 1471 1473 1499 1491 1493 2344 1460 1477 2836 1479 1482 2590 1484 1490 1465 1466 1494 1681 1486 1488 1489 1492 1476 1495 1472 1467 4225 5175 5176 5177 5178 Absinthe w05 Achillée millefeuille w27 Amaranthe w14 Ambroisie w02 Ambroisie élevée (Ragweed) w01 Ambroisie trilobée w03 Ambroisie, fausse w04 Armoise w06 Arroche w15 Astre y17 Bégonia w401 Brugmansia Bruyère commune w132 Camomille w206 Chénopode blanc w10 Chrysanthème w22 Citronelle Colza w203 Cyclamen w201 Dahlia w23 Dent-de-lion w08 Épilobe a feuille étroite y16 Fenu grec Forsythia w45 Fusain d’Europe w400 Géranium w25 Grande Marguerite w07 Herbe de la Saint Jean w53 Hibiscus w47 Houblon w902 Hyacinthe w40 Iva ciliata w16 Laige w905 Lampourde w13 Lavande w41 Lierre g503 Lis w44 Lupin w207 Luzerne w24 Narzisse w26 Orchidée blanche k904 Ortie w20 Oseille w18 Pariétaire (P. judaica) w21 Pariétaire officinale w19 Plantain w09 Poinsettia Etoile de Noël l262 Primevert w36 Rose w28 Soude w11 Tournesol w204 Trèfle w34 Tulipe w30 Tussilage w100 Verge d’or w12 Allergènes recombinants nAmb a1 (ambroisie) w230 nArt a1 (armoise commune, allergène w231 principale) nArt v3 (armoise commune) w233 rPar j2 (pariétarie) w211 nSal k1 (soude) w232 Allergènes labor team w ag 196 Insectes 1273 1272 1282 1280 1308 1275 1276 1290 2609 1279 1283 1295 1288 1287 1291 1289 1309 1281 2470 1285 1284 1286 1294 1277 1278 1318 1292 1293 1379 1299 Abeille, venin Acarien rouge (P. ulmi) Blatte germanique Bourdon Charançon Drosophile Fourmi de feu Fourmis noir Frelon à tête jaune Frelon, venin Gibbium psylloides Guêpe, venin Larve de ver de vase Latheticus oryzae Lépisme argenté Mouche bleu Mouche de cheval Mouche de chou Mouche du Soudan Moustique Niptus hololeucus Periplaneta americana Puce d’eau Sauterelle Sauterelle, excréments Taon Tiques molles Trogoderma Guêpe à pepier Teigne de la farine Allergènes recombinants 3954 rApi m1 (abeille) 3969 rPol d5 (Poliste gauloise, venin) 3968 rVes v5 (Guêpe, venin) i01 i902 i06 i205 i202 i404 i70 i02 i05 i75 i408 i03 i73 i09 i401 i400 i201 i406 i72 i71 i405 i206 i74 i402 i403 i204 i901 i76 i04 i203 i208 i210 i209 Lait/Produits laitiers 913 915 922 917 918 938 916 941 937 920 939 3829 921 923 925 3951 926 3737 928 912 942 936 940 924 930 927 932 935 Appenzellois Camembert Caséine Edam Emmental Fromage à moisissures Fromage Cheddar Fromage chèvre Fromage de brebis Fromage pâte dure Fromage suisse Gouda Joghourt Kéfir Lactalbumine, alphaLactoferrine bovine Lactoglobuline, bêtaLactosérum de brebis Lait (cuit) Lait Alster Lait de chèvre Lait de brebis Lait de soja Lait de vache Lait maternel Leerdamer Parmesan Roquefort f600 f194 f78 f115 f138 f82 f81 y209 y208 f602 f70 y201a f205 f206 f76 f334 f77 f326 f231 f405 f300 f325 f195 f02 y204 f601 y207 f193 Légumes 1028 3738 1012 1051 1013 1015 1043 2134 1018 1026 1049 1019 1038 3686 Ail Ail des ours Artichaut Asperge Aubergine Bambou Betterave Bolet Brocoli Carotte Céleri Champignon cultivé Chanterelle Chicorée f47 f172 f104 f262 f51 f319 l226 f260 f31 f85 f212 y201 y299 5714 3669 1042 1020 1056 1045 1024 1047 1017 1029 1025 2135 1057 1031 1052 1022 5899 1054 4968 1023 1030 2824 1033 1034 1249 1046 1037 1021 1040 1035 1014 1039 1685 1036 1027 1032 1041 2129 3306 1048 1050 1053 2202 Chicorée endive Chou Chou de Bruxelles Chou de Chine Chou frisé Chou rouge Chou vert Choucroute Chou-fleur, cru Chou-rave Concombre Coprin chevelu Courgette Cresson Épinard Fenouil Ginseng Haricot, blanc Haricot, rouge Haricot, vert Laitue Laitue d’hiver Lentille Maïs Oignon Oseille Persil Petit pois Petit radis Piment doux Pleurote Poireau Pois chiches Poivron Pomme de terre Potiron Radis Raifort Roquette Salsifis Soja Tomate Tragacanthe Allergènes recombinants 5182 rApi g1.01 (séleri) 5180 rGly m5 (soja,graine) 5181 rGly m6 (soja,graine) rf234 f216 f217 f303 f317 f110 f308 f315 f291 f163 f244 l998 f318 f64 f214 f276 f501 f15 f287 f315 f215 f257 f235 f121 f48 f314 f86 f12 y309 218 f302 f66 f309 f901 f35 f225 f310 f69 f269 f316 f14 f25 f298 f417 f431 f432 Médicaments 807 2592 4325 801 802 830 2655 2318 4522 803 804 4974 805 806 2267 808 809 860 810 5632 811 812 2469 3297 3420 876 814 3430 816 815 817 2764 4-Aminoantipyrine (Pyrazolon) Acémétacine Acénocoumarol Acétylcystéine Acide acétylsalicyclique Acide clavulanique Acide ibandronique Acide méfénamique Acide valproique ACTH Alcuronium Alfuzosine Allopurinol Ambroxol Amlodipine Amoxicilline Ampicilline Antibiotiques macrolides Articaïne Atorvastatine Atracurium Atropine, sulfate Augmentin (amoxicilline c06 et acide clavulanique c305) Azithromycine Bactrim (Sulfamethoxazol c63, Trimethoprim c64) Baume du Pérou Benzodiazépine Bisoprolol Bromelaïne Bupivacaïne Calcitonine Candesartan c52 c575 c320 c04 c305 c580 c582 c166 c206 c67 c586 c251 c322 c551 c06 c05 c222 c231 l015 c327 c585 c476 c223 c267 c285 x63 c734 Allergènes labor team w ag 818 2524 1689 2827 2621 4326 821 3121 823 824 826 827 828 829 831 832 2591 833 3566 834 835 836 837 2149 838 839 2300 3564 840 841 2595 842 3358 3982 866 2489 843 877 878 879 845 846 3309 3704 850 851 5830 852 854 853 855 2372 856 3282 857 858 4521 859 2898 2468 3928 861 863 902 3280 3862 864 865 3285 3093 2851 3646 868 869 3429 885 871 847 872 873 887 874 875 Captopril Carbamazépine Céfaclore Cefpodoxime Ceftazidime Ceftriaxone Céfuroxime Celecoxib Céphalexine Céphalosporine Chlormézanone Chymopapaïne Ciprofloxacine Clarithromycine Clindamycine Codeïne Cortisone Cyclopentolate Dexaméthasone Diatrizoate Diazépam Diclofénac Digitoxine Dihydroérgotamine Diltiazem Diphtérie, toxine Disulfirame Dompéridone Doxycycline Énalapril Epi Pen Érythromycine Etodolac Etofenamate Extrait de gui Fenistil, gouttes Furosémide Gélatine pharma Ossein Gélatine pharma Spalt N Gélatine pharma SSW Gelifundol S Gentamycine Guaïfénésine Héparine Hydrochlorthiazide Ibuprofène Indapamide (Fludex) Indométacine Insuline (boeuf) Insuline (humaine) Insuline (porc) Insuline, mixtard 30 HM Isosorbidinitrate Itraconazole Jode Labiline Lamotrigine Lidocaïne/Xylocaïne Lisinopril Lornoxicam Marcoumar/Phenprocoumon Menthol Métamizole Méthanol Méthotrexate Métoclopramide Métoprolol Metronidazole Modafinil Morphine Moxifloxacine Nadroparine Néomycine Nifédipine Norfloxacine Novocaïne/Procaïne Ofloxacine Or, chloride d’ Panthénol Paracétamol Parazolon Penicilline G Penicilline V c252 c733 c07 c302 c303 c304 c576 c309 c66 c343 c209 c307 c170 c306 c300 c155 c173 c350 c121 c311 c281 c354 c356 c358 c360 c557 l206 c366 c557 c212 c408 c573 c210 c411 c410 c412 c404 c213 c578 c299 c381 c07 c282 c71 c73 c70 c558 c386 c583 c616 c403 c13a c740 c570 c255 l148 c294 c397 c163 c399 c398 c308 c288 c405 c175 c284 c409 c204 c414 c76 c52 c01 c02 1656 1315 880 881 882 883 3567 2467 2265 2594 884 885 886 2209 825 4996 2483 4850 888 889 3565 890 891 2239 1657 3402 893 894 895 896 2289 2142 897 898 899 900 3513 901 859 Pentoxifylline Phénacétine Phenazopyridine Phénobarbital Phénylbutazone Piroxicam Polymyxine Pommade Kytta Pravastatine Prédnisone Prilocaïne Procaïne/Novocaïne Propyphénazone Protamine Quinine, sulfate de Ramipril Ranitidine Rosuvastatine Roxithromycine Spiramycine Sucralfate Sulfadiazine Sulfométhoxazol Suxaméthonium Tamoxifène Telmisartan Tetracaïne Tétracycline Théophylline Thiopental Toxoïde tétanique Tramadol (Tramal) Trasylol Triamtérène Triméthoprime Tyramine Venlafaxine Vérapamil Xylocaïne/Lidocaïne 197 c422 l193 c510 c417 c508 c09a c218 c569 c550 c424 c234 c284 c296 c207 c314 c572 c574 c161 c436 c509 c203 c242 l235 c235 c211 c81 c102 c208 l250 c402 c445 c64 c113 c553 c447 ca13 Milieu de travail 1550 1551 2370 1552 1586 1602 1604 1558 2913 1591 1592 1566 1567 2831 1555 1556 1651 1577 1559 1553 1561 1579 1554 2408 1569 1563 1564 1565 1606 1568 1595 1570 1571 1572 1573 1574 1575 1576 1594 1593 1578 Acrylon Alkalase Aloe Vera Alpha amylase Anhydride phtalique Anhydride triméllitique Battage (blé) Battage, poussière de Bromeline (nAna c2) Café torréfié (Aldi) Café torréfié (haute qualité) Café vert, grain Caoutchouc Chanvre Chloramine T Chymotrypsine Ciment, poussière de Collagène Complexe d’enzyme Coton, travaillé Ficus spp. Filasse de lin Flocons de coton Fluorescéine Foin, poussière de Formol Funganyl 1600 S Glucoamylase Graisse de laine Henné (Lwanonia inermis) Herbe coupée Houblon Isocyanate HDI Isocyanate MDI Isocyanate TDI Isphagula Jute Kapok Laine de mouton Laine de mouton, travaillé Latex u01 k205 k503 k87 k79 k86 u26 u04 k202 u416 u415 k70 k211 k222 k85 u403 l648 k262 u407 o01 k81 u16 u03 k505 k07 k80 u406 k88 k50 k91 k218 u80 k77 k76 k75 k72 u13 u14 y83 y82 k82 Allergènes labor team w ag 198 1562 1580 3103 1581 1560 1598 1582 1583 1584 3538 1585 1799 1587 1588 1589 1596 1590 1605 1599 1600 1601 1597 1603 1658 Lin Lipase Lysozyme Nylon Oxide d’éthylène Paille, poussière de Pancréatine Panzyme Papaïne Papyrus Pectine Phospholipase Pyréthroïde Rayonne (soie synthétique) Ricin, grain Soie Soie grège Soie sauvage Tabac, poussière de Tannine Terylène Tournesol, graines Trypsine Yucca u05 u401 k208 u17 k78 b23 u400 u404 k201 k265 k203 k60 u15 k71 u22 k74 k73 u24 k101 u30 k84 u402 k264 Moisissures, Levures 1320 1321 1322 1323 1324 1325 1326 1327 1328 1329 1330 1331 1332 1333 1334 1335 1336 1337 1338 1339 1340 1341 1342 1343 1344 2969 1346 1347 1348 1350 1351 1352 1353 1354 1355 1356 1357 1358 4969 1359 1360 1361 1362 1363 1364 1365 2767 2765 1367 1368 1369 1370 1371 1372 1373 1374 1375 Alternaria tenuis/alternata Aspergillus amstelodami Aspergillus clavatus Aspergillus flavus Aspergillus fumigatus Aspergillus nidulans Aspergillus niger Aspergillus oryzae Aspergillus repens Aspergillus terreus Aspergillus versicolor Aureobasidium pullulans Botrytis cinerea Candida albicans Chaetomium globosum Cladosporium cladosporoides. Cladosporium fulvum Cladosporium herbarum Curvularia lunata Epicoccum purpurascens Fusarium culmorum Fusarium moniliforme Helminthosporium halodes Micropolyspora faeni Microsporum canis Mucor mucedo Mucor racemosus Mucor spinosus Neurospora sitophila Paecilomyces sp. Penicillium brevicomp. Penicillium citri Penicillium comune Penicillium expansum Penicillium notatum Penicillium roqueforti Penicillium viridicatum Phoma betae Pityrosporum orbiculare Pullularla pullulans Rhizopus nigricans Saccharomyces carlsbergensis (bière) Saccharomyces ellipsoideus (vin) Serpula lacrymans (mérule) Sporobolomyces roseus Sporothrix schenckii Stachybotrys arta Stemphylium herbarum Thermoactinomyces candidus Thermoactinomyces polyspora Thermoactinomyces sacchari Thermoactinomyces vulgaris Trichoderma viridae Trichophyton mentogroph. Trichophyton rubrum Trichophyton verrucosum Ulocladium chartarum m06 m17 m21 m54 m03 m53 m207 m47 m29 m18 m19 m12 m07 m05 m208 m41 m42 m02 m16 m14 y09 m09 m08 m148 m901 m120 m04 m122 m20 m21 m22 m26 m27 m28 m01 m30 m31 m13 m70 m902 m11 m43 m46 m23 m24 m904 m214 m10 m58 m52 m51 m49 m15 m116 m205 m118 m204 1376 Ustilago tritici Allergènes recombinants 5187 nAlt a1 (Alternaria) 2345 rAsp f1 (Aspergillus fumigatus) 2346 rAsp f2 (Aspergillus fumigatus) 2347 rAsp f3 (Aspergillus fumigatus) 2348 rAsp f4 (Aspergillus fumigatus) 2349 rAsp f5 (Aspergillus fumigatus) m201 m229 m218 m219 m220 m221 m222 Noix et Graines oléagineues 1065 1059 1060 1064 1066 1061 1077 1067 1058 1063 2389 1068 1069 1070 1073 1096 1072 1074 1075 3786 3831 5179 3886 3936 3964 Amande Arachide Chataîgne Graines de lin Graines de pavot Noisette Noix commune Noix du Brésil Noix de cajou Noix de coco Noix de macadamia Noix de pécan Pignon Pistache Protéine de soja Ricine Sésame Soja, cuit Soja, égrugé Allergènes recombinants rAra h2 (Arachide) rAra h9 (Arachide) rBer e1 (noix du Brésil) rCor a1 (noisette) rCor a8 (noisette) rGly m4 (soja) f20 f13 f299 f98 f224 f17 f256 f18 f202 f36 f345 f201 f253 f203 y217 f258 f10 f419 f151 f423 f427 f354 f428 f425 f353 Œuf 909 904 3661 903 1407 905 906 907 908 Blanc d’oeuf de pigeon Blanc d’oeuf de poule Conalbumine Jaune d’oeuf Œuf mélange Ovalbumine Ovalbumine crue Ovomucoïde Ovomucoïde, dinde f116 f01 f323 f75 f245 f232 f232 f233 f402 Parasites 1296 1297 1298 Ascaris Echinococcus Schistosoma p01 p02 p03 Plumes 1225 1377 1226 1227 1232 1237 1228 1229 1235 1234 1236 1240 1231 1238 Ara, plumes Cacatoé, plumes Canard, duvet Canard, plumes Canari, plumes Dinde, plumes Oie, duvet Oie, plumes Perroquet, plumes Perruche calopsitte, plumes Pigeon, plumes Pinson, plumes Poule, plumes Verruche, plumes e405 l275 e95 e86 e201 e89 e96 e70 e213 e207 e215 e50 e85 e78 Poissons 954 943 947 960 1795 950 957 948 949 3664 952 Anchois Anguille Brochet Calamar (atlant.) Calamar (pacif.) Carpe Espadon Flétan Hareng Loup de mer Maquereau f313 f264 f307 f258 f258 y233 f312 f303 f205 f505 f206 Allergènes labor team w ag 944 953 956 946 955 951 958 959 945 Morue/églefin Cabillaud Perche rouge Plie Requin Sardine Saumon Sole Thon Truite Allergènes recombinants 3397 rCyp c1 (Cyprinus carpio, carpe) 3663 rGad c1 (Cabillaud) 3662 rPen a1 (Shrimps) f03 y56 f254 f181 f308 f41 f337 f40 f204 f355 f426 f351 Allergopharma® Bencard® Greer Labs® Hollister-Stie®r Poussière domestique HAL® h04 h03 h01 h02 h05 Produits chimiques 1624 1618 1610 1611 1634 1615 1617 1633 1616 1620 1621 1643 2197 1619 1623 1625 1626 1627 1612 1628 1629 1613 1630 1631 1632 1637 1635 1636 1638 1639 1640 1641 1642 Acide molybdique Alcool isopropylique Aluminium Amalgame Argent Cadmium Chlorure d’or Chlorure de mercure Chrome Cobalt Colophon Étain Iones de chlore Jode Lindane Nickel Palladium PCP Persulfate d’ammonium Phénol Platine Plomb Polyester PVC Pyréthroïde Sulfate thioglycolique Talc Térébenthine Thiomersal Titane Toluol Xylol Zinc c625 c615 c602 l08 c637 c608 c204 c635 c609 c617 c618 c649 c555 c616 c621 c628 c629 c630 c604 c631 c632 c605 c633 c634 k60 c642 c638 c640 c641 c645 c643 c650 c648 Protéines sériques, urinaires , des excréments 1263 1262 1378 1243 1248 1250 1251 1258 1247 3690 1268 1269 2490 1244 1255 1256 1257 1266 1267 1271 2497 1264 1265 1245 Boeuf, albumine sérique Boeuf, sérum Cacatoé, excréments Canard, excréments Canari, excréments Canari, sérum Chat, sérum Cheval, sérum Chien, albumine Lapin, protéines urinaires Melopsitte ondulé, excréments Melopsitte ondulé, sérum Mouton, sérum Oie, excréments Perruche calopsitte Perruche, excréments Perruche, sérum Pigeon, excréments Pigeon, sérum Pinson, excréments Porc, albumine sérique Porc, liquide amniotique Porc, urines Poule, excréments Poule, sérum Rat épithélia, proteines Rat, excréments Rat, protéines sériques Rat, protéines urinaires Singe (Callithrix oed.) Singe, urines Souris, épith.,urines, sérum Souris, excréments Souris, protéines sériques Souris, protéines urinaires e219 e87 e290 e75 e74 e408 e410 e88 e189 e76 e72 Viande Poussières domestiques 1310 1311 1312 1314 1313 1246 2143 1259 1260 5648 1241 1242 1270 1252 1253 1254 199 e204 e204 l276 e93 e301 e300 e220 e205 e221 e211 e77 e79 e277 e92 e291 e191 e16 e07 e13 e51 e222 e404 e212 e218 977 969 974 975 979 971 970 978 972 980 973 Boeuf Canard Cheval Chevreuil Dinde Mouton Oie Porc Poulet Sanglier Veau f27 y58 f321 y221 f284 f88 y57 f26 f83 y222 f165 Cytologie, histopatologie labor team w ag 200 Cytologie Cytologie gynécologique Frottis gynécologique conventionnel selon Papanicolaou (PAP) Il est nécessaire de prélever du matériel de l’exocol et de l’endocol. Préalable à un diagnostic fiable : la mise en évidence de cellules endocervicales ou de cellules de la zone de transformation. Sinon le matériel n’est pas représentatif. N’utiliser qu’une lame porte-objet à bande mate. N’écrire qu’avec un crayon noir (seule inscription qui ne disparaisse pas lors de la coloration). Les lames porte-objet qui ne comportent pas d’inscriptions suffisantes ne peuvent être utilisées pour des raisons de sécurité. Technique d’étalement: étaler le matériel sur la longueur de la lame porte-objets, ne pas répartir de façon circulaire car les cellules risquent d’être endommagées. Fixation au cytospray: fixer le frottis au cytospray, si possible en une seconde, en vaporisant à 20 cm de distance. Agiter le vaporisateur avant de l’utiliser et vérifier son fonctionnement. Utiliser suffisamment de cytospray pour un matériel très humide ou contenant du sang. Laisser sécher dix minutes avant d’expédier. Fixation à l’alcool à 96%: mettre la lame porte-objet dans la cuvette et fixer 20 minutes. Laisser sécher dix minutes avant d’expédier. Exemple d’une préparation de bonne qualité: Muster Rosa 1956 Prélèvement pancervical La spatule est introduite dans le canal du col de l’utérus de telle sorte que le côté latéral repose sur l’exocol. Ensuite tourner la spatule en grattant l’exocol, la zone de transformation et l’endocol. Etaler le matériel prélevé sur la lame porte-objet et fixer aussitôt au cytospray. Ce prélèvement pancervical permet d’obtenir du matériel de la lumière endocervicale, de la zone de transformation et du col extérieur. Prélèvement endocervical au cytobrush (oribrush) Cette méthode permet d’obtenir des cellules de l’endocol et de la zone de transformation avec une précision nettement meilleure. Meilleur diagnostic des néoplasies et des infections. Introduire doucement le cytobrush dans l’endocol et opérer lentement une rotation de ¼ à ½ dans une direction. Après le prélèvement étaler le cytobrush sur la lame porte-objet avec un mouvement de rotation. Fixer aussitôt au cytospray. Laisser sécher 10 minutes avant d’expédier. rotation ¼ - ½ Prélèvement endocervical au cervexbrush Introduire doucement dans l’endocol et le tourner cinq fois dans le sens des aiguilles d’une montre. Pour le reste de l’opération voir cytobrush (oribrush). 5x Prélèvement (étalement en couche mince) Indications générales Cytologie, histopathologie labor team w ag 201 Comme pour le frottis conventionnel une analyse cytologique fiable doit disposer d’un matériel de prélèvement issu de l’exocol et de l’endocol. L’échantillon est représentatif, lorsque des cellules endocervicales et/ou des cellules de la zone de transformation sont présentes. Avantages de la méthode La préparation microscopique est faite au laboratoire – la manipulation n’a donc pas lieu au cabinet médical. Microscopie: une couche mince à la place de plusieurs couches, qui rendent l’interprétation plus difficile. Possibilité de reproduire plusieurs fois les préparations. Cette préparation permet d’éviter le matériel qui gênerait l’analyse (sang ou mucosités). Une typisation HPV est possible sur le même matériel cellulaire, un frottis supplémentaire n’est pas nécessaire. Prélèvement pancervical Seulement avec une brosse spéciale. Ne pas utiliser de bâton d’ouate pour cette méthode. Procédure à suivre après le prélèvement Indiquer les coordonnées du patient et le lieu du prélèvement sur le récipient. Casser la tête de la brosse et la mettre dans le milieu liquide. Eviter tout contact avec la peau ou le talc des gants. Bien refermer le récipient et agiter fortement. Ajouter le formulaire de demande, emballer et expédier. Cytologie clinique Ponctions avec une aiguille fine Seins, ganglions lymphatiques, thyroïde, glandes salivaires, œil etc. Indications cliniques importantes Localisation exacte (en particulier pour les organes en paire , indiquer le côté) Taille en centimètres Consistance Durée de l’évolution Indications relatives aux procédés d’imagerie (ultrasons, mammographie, radios) Ponctions de ganglions lymphatiques Faire toujours un frottis fixé Si possible faire un autre frottis non fixé et séché à l’air. Technique de prélèvement ( 1-15) 1. Utiliser des aiguilles d’un diamètre extérieur de 0,45 mm à 0,6 mm 2. Désinfecter la peau 3. Saisir la tumeur avec les doigts 4. Ponctionner rapidement 5. Aspirer et créer ainsi un vide Déplacer l’aiguille fixée dans la tumeur de façon à obtenir un cône 6. Avant de retirer l’aiguille, relâcher le piston comme indiqué 7. Ne pas aspirer pendant que l’aiguille est retirée sinon du matériel cellulaire pénètre dans la seringue (difficile de récupérer les cellules) 8. Enlever l’aiguille de la seringue 9. Tirer le piston vers le haut 10. Remettre l’aiguille sur la seringue 202 Cytologie, histopathologie labor team w ag 11. Pousser lentement le piston et déposer le contenu de la seringue juste en dessous de la bande mate de la lame porte-objet. 12. Poser une deuxième lame porte-objet propre avec un angle de 90° sur le matériel cellulaire et la faire passer précautionneusement, rapidement et en exerçant une pression régulière sur la première lame porte-objet. Ne pas appuyer. 13. Fixation immédiatement après la préparation en mettant le porteobjet dans une cuvette contenant de l’alcool à 96%. 14. Fixer vingt minutes. 15. Prendre ensuite les préparations et fixer au cytospray. Cette fixation double est importante car l’alcool empêche l’agglutination des cellules et la fixation au cytospray permet d’éviter le dessèchement. Les frottis sont prêts à être expédiés. Sécrétion mammaire Prélèvement de matériel et fixation Presser le mamelon avec le pouce et les autres doigts Aussitôt qu’une sécrétion apparaît, poser la lame porte-objet contre le mamelon et répartir la sécrétion latéralement Faire deux préparations s’il y a suffisamment de sécrétion Fixer immédiatement dans la cuvette à l’alcool à 96% Liquides de ponction (par exemple liquides articulaires) Epanchements (ascite, pleurésie) Données cliniques importantes localisation exacte Interrogatoire clinique Suspicion de tumeur Diagnostics connus et traitements etc. Prélèvement: Si possible prélever une quantité suffisante, pour les cavités corporelles jusqu’à un litre Envoyer le matériel natif, sans anticoagulants, sans fixation Ne pas faire d’envoi pendant le week-end (risque de croissance bactérienne, dégénération cellulaire) – s’il n’y pas d’autre possibilité, mettre le matériel au réfrigérateur et envoyer par express Voies urinaires Urine: Envoyer la deuxième urine matinale (au milieu du jet) sans additif. La première urine n’est pas appropriée car elle contient des cellules dégénérées après le repos nocturne. L’urine collectée au cours d’une journée ne convient pas non plus pour les analyses cytologiques. Lavage de la vessie Optimal: obtention de matériel par lavage 1: introduire le cathéter – vider la vessie – instillation et aspiration de solution salée stérile au moyen d’une grande seringue Ce premier lavage élimine impuretés, bactéries et cellules déjà desquamées ; il est à jeter Cytologie, histopathologie labor team w ag 203 2: procéder de la même façon avec une solution physiologique salée et stérile – instiller environ 10 fois le liquide et aspirer à nouveau Envoyer immédiatement Voies respiratoires Données cliniques importantes Symptômes Tabagisme Interrogatoire clinique Résultats thorax etc. Analyse de crachat: Analyse indiquée dans le cas de: Symptômes pouvant être le signe d’une tumeur: toux, expectoration, toux accompagnée de sang, détresse respiratoire, faiblesse soudaine Résultat radiologique avec suspicion de tumeur ( même si d’autres symptômes manquent) Pneumonies ou affections fìévreuses pouvant accompagner une tumeur maligne Chez les fumeurs de plus de 40 ans avec ou sans toux chronique Chez les patients de plus de 35 ans exposés à des inhalations de produits toxiques Prélèvement Envoyer un crachat et non pas de la salive Pratiquer l’analyse trois jours de suite (en général, les cellules malignes ne sont pas trouvés tout de suite dans le premier crachat) Prendre de préférence le crachat le matin. À jeun, rincer la bouche et la gorge (gargarisme) Ensuite tousser pour obtenir une expectoration Si nécessaire, déclencher le crachat par inhalation; le choix de l’aérosol est secondaire (mucolytiques, solution d’eau salée hypertonique ou vapeur d’eau. Chez les patients asthmatiques, il est recommandé d’administrer des dilatateurs de bronches ou de tapoter la partie du thorax affectée afin de détacher la sécrétion bronchique Bronchoscopie: Frottis de sécrétion bronchique: Bonne méthode de déclenchement. Préparation de tampons pour les tumeurs bronchiques centrales (seulement possible avec cette méthode). Faire le frottis immédiatement avec le tampon de plastique ou d’ouate. Fixer tout de suite pour la coloration de Papanicolaou. Brosse bronchique: Biopsie après injection du produit de contraste par le cathéter sous contrôle scopique Une brosse fine de nylon est introduite dans les bronches sous contrôle scopique. Passer la brosse rapidement sur deux lames porte-objet avec un mouvement de rotation. Fixer immédiatement dans la cuvette à l’alcool à 96%. La brosse peut aussi être rincée dans un tube à centrifugation avec 2 ml de solution physiologique salée Envoyer immédiatement Lavage bronchique: Envoyer immédiatement le matériel dans la solution physiologique Aspiration bronchique: Mettre le matériel bronchique dans la solution salée physiologique («avant» et «après» le prélèvement à brosse) Liquide céphalorachidien A noter Analyse cytologique - qualitative, pas d’indication quantitative relative au nombre de cellules Expédier rapidement au laboratoire le matériel prélevé réfrigéré Prévenir le laboratoire par téléphone Œil Frottis: gratter la lésion avec une petite spatule de platine sous anesthésie locale Déposer sur au moins deux lames porte-objet Éviter le dessèchement du matériel : tenir la lame porte-objet à l’horizontale – recouvrir le matériel d’alcool à 96% (laisser gonfler) – attendre jusqu’à ce que l’alcool soit évaporé – étaler le matériel – fixer immédiatement les préparations dans la cuvette à l’alcool à 96% Ponction avec une aiguille fine: Les ponctions de l’œil, de la paupière et des cavités oculaires ne peuvent être effectués que par un ophtalmologiste Lavage intraoculaire (vitrectomie): Expédier rapidement le liquide de lavage réfrigéré. Histopathologie Données cliniques importantes: Question posée Topographie, indication du côté Rapports précédents Opérations/ traitements Gynécologie: date dernière menstruation, pilule, DIU, grossesse (semaine+jour) Matériel: fixation et marquage: Mettre toujours les tissus dans le formol, sinon risque de destruction du matériel. Mélanger un volume de tissu pour dix volumes de formol. Il faut veiller à bien recouvrir de formol. Marquer les coordonnées du patient en veillant à bien marquer des numéros identiques sur le récipient et le formulaire. Ne jamais mettre dans un récipient des tissus prélevés de diverses origines sans une marque spéciale. Bien refermer le couvercle et envoyer.