Sur les métriques riemanniennes compatibles avec une

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Séminaire Ehresmann.
Topologie et géométrie
différentielle
S HIING -S HEN C HERN
Sur les métriques riemanniennes compatibles avec une
réduction du groupe structural
Séminaire Ehresmann. Topologie et géométrie différentielle, tome
exp. no 8, p. 1-2
2 (1958-1960),
<http://www.numdam.org/item?id=SE_1958-1960__2__A8_0>
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Faculté des Sciences de Paris
SEMINAIRE DE TOPOLOGIE
ET DE GEOMETRIE DIFFERENTIELLE
C. EHRESMANN
Janvier I960
SUR LES
METRIQUES RIEMANNIENNES
COMPATIBLES AVEC UNE REDUCTION DU GROUPE STRUCTURAL
Shiing-shen
Soit M
variété différentiable de dimension
une
de M
tangentiel
espace fibré à fibre
est un
à groupe structural GL(n, R). On dit que M
à
sous-groupe r de
un
des
l’espace
Soit W
n.
àr. Alors
peut définir
on
et
n
l’espace
de
classe =
3.
L’espace
r -structure, si le dernier
a une
sur une
un
dual T* de T
fibré
vectoriel réel T à n dimensions
est
GL(n, R). Le groupe ~’ opère dans la fibre typique T
linéaires dans
opérations
CHERN
et
dans les espaces des
qui
sous-espace
est
et
et
réduit
induit
covecteurs
stable par rapport
variété M munie d’une r-structure la notion de forme
différentielle extérieure de
degré q et du type W. Si f est de plus un sous-groupe du
groupe orthogonal O( n), l’espace W C :1~ (T*), qui est orthogonal à W, est aussi stable.
On peut alors définir sur les formes de degré q de M l’opérateur de projection
P~.
Prenons un repère dans T et appelons repères admissibles tous ceux qui s’en déduisent par les opérations de f. ’Jn corepère admissible est par définition le dual d’un
repère admissible. Si
repères
A
ou
une
les
r
M
r -structure,
a une
corepères admissibles
-structure sur
M,
sur
on
M.
O(n),
avec
peut, d’une manière évidente définir les
associée
est
une
métrique
Nous considérons les variétés M munies d’une
des trois conditions suivantes,
qui
sont
riemannienne.
satisfaisant à
d’ailleurs
équivalentes
entre
une
elles :
1) Le groupe d’holonomie homogène de la connexion de Levi-Civita (de la métrique
riemannienne associée)
est
2) par le transport par
tent
r
ou un
sous-groupe de r.
parallélisme
de Levi-Civita les
repères admissibles
res-
admissibles.
3) Il existe
linéaire
non
Nous
une
connexion de torsion nulle, dont le groupe structural
homogène dont r
appellerons
riemannienne
classique
est
la
est
le groupe
Bien entendu, la
géométrie
partie homogène.
telle r
holonome
une
est un cas
particulier,
-structure.
avec
r
=
2
FONDAMENTAL, Soit M
THEOREME
L’opérateur Pw défini
c’est-à-dire : A
riante par r
J
Dans le
ci-dessus
commute
plus,
l’opérateur multiplication
P~
cas
où M
est
variété
compact
et
avec
-structure
holonome.
l’opérateur
Laplace-de Rham
forme différentielle extérieure inva-
une
extérieure par r~
orienté
r
une
de
avec
si r~ est
De
=
une
ce
commute aussi avec
théorème donne
une
analyse
IIodge).
~.
fine de la
cohomologie à coefficients réels de M (via les formes harmoniques de
Voici quelques exemples :
Z~n, ~ = U~m~, considéré comme un sous-groupe de SO ~2m~. C’ est la
Exemple 1. n
formulation réelle de la géométrie kâhlerienne. On peut déduire du théorème fondamental
les conséquences topologiques connues sur les variétés kâhleriennes compactes.
=
Exemple 2. r SO(q) X SO (n-q). Géométriquement cela signifie qu’ il existe un champ
de q-plans orientés sur M, qui sont parallèles par rapport au parallélisme de Levi-Civita.
On déduit du théorème fondamental une analyse de la cohomologie réelle de M. En
particulier, il s’en suit que le q-ième nombre de Betti b q de M est = 1. L’analyse du
donne l’inégalité suivante ~2 = b 1- 1.
cas
L’utilisation des formes harmoniques donne aussi des conséquences concernant la
structure multiplicative de cohomologie de M, et en particulier l’indice (au sens topologique). En effet, soit n - 4k. L’opérateur * définit un endomorphisme linéaire dans
où W1 (resp. W2) est le sous-espace de tous les
et on a
éléments de A21t.(T*) invariants par * (resp. transformés en éléments opposés par * ).
Soit ~~ la dimension de l’espace des formes harmoniques de degré 2k et du type
De ce théorème on déduit par une
W., i 1, 2. Alors l’indice de M est égal à
voie purement algébrique le théorème d’indice de Hodge pour les variétés kâhleriennes
=
=
=
compactes.
Mentionnons
dimension 4k
dants
M
qui
est
l’application
une
variété compacte
et
orientée de
propriété qu’il existe 2k champs de vecteurs linéairement indépenparallèles par rapport à une métrique riemannienne. Alors l’indice de
avec
sont
suivante : Soit M
la
nul.
Référence :
CHERN S., On a generalization of Kähler geometry, Lefschetz
autre
article qui
sera
publié prochainement.
Jubilee Volume, 103-121, Princeton,
et un
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