B3. Comportements sexuels

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B. Féminin/Masculin - 3. Comportements sexuels
B3. Comportements sexuels
Le comportement sexuel regroupe les actions associées à l’accouplement. Il
se compose de la phase attractive, la phase précopulatoire et la copulation.
Chez les mammifères, le comportement sexuel est influencé par deux
facteurs : les HORMONES SEXUELLES et le SYSTEME DE RECOMPENSE.
L’importance relative de ces deux facteurs diverge selon les espèces. Chez
les espèces sociales comme l’humain, le comportement sexuel est encore
influencé par des facteurs sociaux-culturels.
B3.a COMPORTEMENTS STEREOTYPES
Lorsque le comportement sexuel est majoritairement dirigé par les hormones,
le comportement est stéréotypé, i.e. induit par un circuit neuronal pré-établi
en réponse à un stimulus.
Le stimulus externe peut provenir du partenaire sexuel. Si il s’agit d’hormones
sécrétées par le partenaire, on parle alors de phéromones.
Ce comportement est inné, instinctif ; il ne résulte pas d’un apprentissage. On
le retrouve donc à l’identique chez tous les individus de la même espèce. Il
existe généralement des périodes de reproduction dans l’année.
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B3.b SYSTEME DE RECOMPENSE
D’autres comportements sont drivés par la simple recherche de plaisir. C’est
notamment le cas chez les hominidés où les comportements sexuels ont lieu
de manière continue, sans lien avec la possibilité de fécondation
(masturbation, fellation, …). Ces comportements sont basés sur le système de
récompense.
Structures impliquées dans le circuit de récompense
Le système de récompense est un circuit dans le cerveau qui est stimulé lors
d’une activité agréable et qui nous pousse à la reproduire. Ce type de
comportement est appelé renforcé.
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B3. Comportements sexuels - RECAPITULATION
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S’exercer au BAC
Inédit - 2011
Question à 6pts
La motivation du comportement sexuel
Le graphe ci-dessous concerne la relation entre hormones et comportement sexuel.
Vous vous servirez de ce graphique et de vos connaissances pour répondre au
QCM.
Document 1
Des individus hypogonadiques dont les concentrations plasmatiques de testostérone
sont très faibles par rapport aux valeurs habituelles qui sont comprises entre 300 et
1 200 ng ⋅ 100 mL–1 reçoivent, toutes les quatre semaines soit 400 mg de
testostérone, soit 100 mg de testostérone, soit un placebo (substance inactive). Le
traitement est mené suivant la technique dite du « double aveugle » : ni le médecin ni
le patient ne connaissent la nature du produit injecté. Les effets sont évalués par le
nombre d’érections constatées.
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Chaque série d’affirmations comporte une ou plusieurs réponses exactes. Indiquez
les affirmations exactes et corrigez celles qui sont inexactes.
1. L’expérience concerne :
a) des mâles normaux.
b) comporte des injections d’hormones seulement.
c) des patients qui ne connaissent pas le produit injecté.
d) une dose d’hormone injectée qui est toujours la même.
2. Le nombre d’érections :
a) augmente à chaque injection.
b) augmente à chaque injection de testostérone.
c) augmente avec la concentration de testostérone injectée.
3. Pour montrer l’influence des hormones sur les femelles, il faudrait :
a) un témoin sans hormones.
b) ne pas avoir de témoins.
c) injecter des hormones et tester le comportement reproducteur.
d) injecter des hormones à doses différentes pour confirmer l’effet.
4. Le comportement sexuel des femelles chez les mammifères est influencé :
a) par la testostérone.
b) par les hormones hypophysaires FSH et LH directement.
c) par l’œstradiol.
5. Le comportement sexuel chez l’humain est influencé :
a) par les hormones.
b) par le cerveau.
c) par une zone dite « zone de récompense », qui se situe dans les organes
génitaux.
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