b) L’exécution de Louis XVI
L’exécution de Louis XVI, place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, actuel 8ème
arrondissement, le 21 janvier 1793, graveur anonyme, estampe, entre 1793 et 1804, H :
8,2cm, L : 13 cm, Musée Carnavalet.
Cette estampe représente
l’exécution à la guillotine de Louis XVI eu
lieu le jour de son jugement par la
Convention Nationale, Assemblée
Constituante entre 1792 et 1795. Cet
événement constitue une rupture dans
l’histoire de la France et l’Europe, puisque c’est la première fois que l’on juge et met à
mort un roi. Au départ, les révolutionnaires ne voulaient pas de la déchéance du roi
mais d’une monarchie réformée. Cet événement est également conditionné par la crise
de confiance envers le roi, lorsqu’il fuit pour Varennes et est arrêté. Dès lors,
l’institution royale est remise en question, et certains députés demandent sa destitution.
Il est exécuté. Cet événement marque le commencement de la période de la Terreur,
ainsi que d’une période de violences révolutionnaires dès juillet 1793.
http://parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/revolution-francaise-l-
execution-de-louis-xvi-place-de-la-revolution-6#infos-principales
c) Les girondins (2 juin 1793)
Jean-Denis Lanjuinais défendant les Girondins à la Tribune de l’Assemblée nationale, palais
des Tuileries, actuel 1er arrondissement, le 2 juin 1793, Charles Louis Lucien Muller, entre
1815 et 1892, estampe, H : 26,2 cm, L : 36 cm, Musée Carnavalet.
La date du 2 juin 1793
correspond à une insurrection
populaire qui mène à la chute des
girondins, majoritaires à la
Convention depuis septembre 1792.
Jean-Denis Lanjuinais, député