- document 2 p 68 : la Révolution est contre l’Eglise : confiscation des biens du clergé
(toujours le problème financier du royaume) mais surtout la Constitution civile du clergé
rencontrent l’opposition de nombreux catholiques et du roi.
- nombreux nobles émigrés dans les Etats allemands, en Angleterre.
- Tentative de fuite de Louis XVI qui échoue (20 juin 1791) (document 4 p 69)
2) La chute de la monarchie (1792).
- Pour les sans-culottes*, le roi est un traître, pour l’Assemblée Constituante, il fallait
sauver la monarchie constitutionnelle. La fusillade du Camps de Mars est la 1° rupture
entre le peuple et l’assemblée.
- Suffrage censitaire* (seuls les plus riches ont le droit de vote).
Démocratie*
- Une guerre pour renforcer le régime ou pour le liquider ?
- 11 juillet 1792, la « Patrie est déclarée en danger ». Le manifeste de Brunswick menace
les parisiens = trahison du roi. D’où l’ultimatum du peuple parisien (47 sections sur 48)
pour réclamer la déchéance de Louis XVI à l’Assemblée Législative. Refus de
l’assemblée, entraîne la Prise du palais des Tuileries le 10 août 1792. C’est la chute de
la royauté.
Pages 72 à 75 La I° République : la république jacobine
1) Les débuts de la République.
- Convention* :
Les députés élus au suffrage universel donnent une assemblée plus révolutionnaire que
l’assemblée législative : les députés girondins siégeaient à gauche dans cette assemblée, ils
siègent à droite à la Convention.
- Montagnards* : Danton, Robespierre.
- Girondins* : Brissot, Vergniaud.
Le procès de Louis XVI a lieu (les Girondins ne le voulaient pas) et il est guillotiné le 21
janvier 1793.
Les Girondins veulent réduire le pouvoir du peuple parisien qui présentait
continuellement des pétitions : fin mai / début juin 1793, le peuple parisien fait un coup de
force, et arrête les députés girondins qui seront jugés et guillotinés
2) Le gouvernement révolutionnaire.
- La situation du pays est catastrophique : étude de la carte 5 p 75
° soulèvement royaliste en Vendée et en Bretagne en mars 1793 .
° soulèvement fédéraliste (girondin) dans les villes.
° situation militaire dramatique : « La République n’est qu’une grande ville
assiégée ». Invasions prussienne et autrichienne au nord, espagnole au sud, piémontaise à
l’est, débarquements anglais.
- Le Comité de Salut Public (les Jacobins avec Robespierre) dirige la France et impose un
régime de Terreur* :
° terreur politique : la loi des suspects (septembre 1793)
° terreur religieuse : persécution des prêtres réfractaires.
° terreur économique : loi du maximum.
° levée en masse pour défendre la révolution : « la victoire ou la mort ».
3) La chute de Robespierre (9 thermidor).