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INTRODUCTION
La présente réflexion a pour objet l’évaluation de l’effet des structures mutualistes sur le processus
de capitalisation de l’épargne, gage du financement du développement. En effet, la mobilisation de
ressources internes, par l’épargne nationale, est apparue comme la base indispensable de
financement de la croissance et du développement face aux contraintes et limites de l’endettement
extérieur du Sénégal.
Cette volonté fut l’une des raisons qui ont amené les pouvoirs politiques à réformer le secteur
financier. La réforme a surtout consisté en une plus grande libéralisation des marchés monétaires
et financiers des pays de l’UEMOA afin de susciter une meilleure bancarisation des économies
nationales des pays de la communauté et relancer l’investissement privé.
La méthodologie consiste en une analyse de la configuration des structures mutualistes et de leur
participation dans l’accumulation par l’épargne. Cette étude exploratoire passe d’abord par une
mise en exergue du processus évolutif de l’épargne au Sénégal, pour ensuite analyser son
organisation pour un financement du développement.
Elle sera subdivisée en trois grandes parties : 1. Contexte, qui mettra en exergue le contexte
financier sénégalais, tandis que dans la partie 2. Processus évolutif de l’épargne au Sénégal,
nous analyserons le processus d’institutionnalisation de l’épargne à travers des structures formelles
et leur appropriation par les populations. Dans la partie 3. Dynamisme de la micro finance au
Sénégal, nous procéderons à une description des structures d’épargne au Sénégal, ainsi que du
dynamisme de leurs activités.
Enfin en Conclusion nous énoncerons les différentes approches d’un développement financier par
l’épargne locale.