
15/06/2016
Communiqué de presse
Le Copa et la Cogeca appellent les ministres européens à veiller à ce que toute 
décision concernant les critères d'identification des perturbateurs endocriniens et 
leur autorisation sur le marché communautaire repose sur des preuves 
scientifiques dans le cadre d'une approche basée sur les risques
En réaction à une proposition publiée ce jour par la Commission européenne, le Copa et la 
Cogeca ont appelé les ministres européens à veiller à ce que toute décision concernant 
d'éventuels critères d'identification des perturbateurs endocriniens et leur autorisation sur le 
marché communautaire repose sur des preuves scientifiques et s'inscrive dans le cadre d'une 
approche basée sur les risques.
Dans une intervention à Bruxelles, Pekka Pesonen, Secrétaire général du Copa-Cogeca, a 
indiqué : « Nous estimons que des preuves scientifiques solides doivent être la base de toute 
décision concernant les critères qui serviront à définir les perturbateurs endocriniens. Nous 
souhaitons une approche basée sur les risques et non pas l'approche basée sur les dangers qui a 
été proposée aujourd'hui par la Commission. Nous pensons en outre que, même si la 
Commission européenne a décidé d'accélérer le processus, cela ne doit pas conduire à une perte 
de qualité pour l'étude d'impact, notamment en ce qui concerne les aspects socio-
économiques ».
Il a ensuite rappelé que les agriculteurs, les opérateurs et les travailleurs agricoles sont les 
premiers concernés par le stockage, la manipulation et l'application de produits phytosanitaires 
et la sécurité de ces processus, puisqu'il s'agit de protéger la santé publique mais également la 
leur et celle de leurs familles. Il est déjà obligatoire pour les agriculteurs d'être formés et 
titulaires d'un certificat officiel pour appliquer des produits phytosanitaires. Les États membres 
ont également le devoir de mettre en place des mesures destinées à récupérer les restes 
d'emballages.
« Nous souhaitons de plus souligner que, tandis que l'UE impose de nouvelles restrictions à 
l'utilisation et à la disponibilité des produits phytosanitaires, bon nombre des substances déjà 
interdites dans l'UE sont toujours utilisées dans plusieurs pays tiers, dont proviennent des 
produits importés dans l'Union ou avec lesquels elle est en cours de négociation d’accords 
commerciaux. Cela n'offre donc pas de réel changement aux consommateurs européens, 
puisqu'ils achètent encore les produits importés. Seuls les agriculteurs européens en subissent 
les conséquences négatives, étant donné que cela les place dans une situation de net désavantage 
concurrentiel. Le fait de ne pas parvenir à préserver la compétitivité économique du secteur 
agricole de l'UE mettrait en péril l'emploi et la croissance en Europe, tout en réduisant la 
diversité des produits agroalimentaires de qualité proposés aux consommateurs, ainsi que les 
niveaux élevés de biodiversité dans l'ensemble de l'UE. C'est pourquoi nous appelons les 
ministres européens à tenir compte de nos préoccupations lorsqu'ils aborderont ce dossier », a 
conclu M. Pesonen.
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