On a donc M = A – 1.
b. Calculez le produit M
. Commentez.
= X, la solution du système AX = U.
En effet, la matrice A étant inversible, on a :
AX = U => A – 1AX = A – 1U => IX = A – 1U=> X = MU.
Exercice 2 – Soit l’application linéaire f() définie par f() = NX, où N =
.
1. Quelles sont les dimensions des espaces de départ et d’arrivée de cette application ? En
déduire les espaces de départ et d’arrivée de cette application (en supposant qu’ils sont
de type IRn).
Le nombre de lignes de la matrice est égal à la dimension de l’espace de départ de f() et
le nombre de colonnes de la matrice est égal à la dimension de son espace d’arrivée.
En notant E et F les espaces de départ et d’arrivée respectivement, on a donc :
dimE = dimF = 3.
Si E et F sont de type IRn, on a donc E = F = IR3.
2. Calculer le déterminant de la matrice N (en utilisant une méthode de calcul différente de
celle que vous avez utilisée dans l’exercice 1).
Dét(N) = dét
= dét
car le déterminant d’une matrice
ne change pas si l‘on ajoute à une de ses lignes un homothétique d’une autre ligne de la
même matrice.
D’où dét(N) = 0 car les deux dernières lignes de cette dernière matrice sont
proportionnelles.
3. Déterminer le rang de f().
Rangf = rangN = 2.
En effet, les trois lignes de N étant liées (puisque dét(N) = 0), on a rangN 2.
Et les deux premières lignes de N n’étant pas proportionnelles, on a : rangN 2.
4. L’application linéaire f() est-elle injective ? surjective ? bijective ?
L’application linéaire f() est injective si son rang est égal à la dimension de son espace de
départ, surjective si son rang est égal à la dimension de son espace d’arrivée, et bijective
si ces deux conditions sont vérifiées.
Comme la dimension de l’espace de départ et de l’espace d’arrivée de f() est 3 et comme
le rang de f() est égal à 2, cette application n’est pas injective, ni surjective, ni a fortiori
bijective.