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rapport clinique _ facettes I
CAD/CAM
4_2013
la patiente, contaminait les dents pendant le scelle-
ment, une digue de caoutchouc aurait été utilisée. Une
couche d’adhésif (Optibond Solo Plus, Kerr) a été appli-
quée sur la surface interne de chaque facette et durcie
pendant trois secondes. Un ciment résine (NX 3, Kerr)
a été placé sur les facettes qui ont ensuite été posées
sur les dents, en commençant par les dents centrales
et en poursuivant vers les éléments latéraux, jusqu’à
ce que toutes les facettes aient été posées. L’excès de
ciment présent sur les faces vestibulaires et linguales
a ensuite été éliminé avec de petits rouleaux de coton
et l’ajustage des facettes a été vérifié. Le ciment de
scellement a été durci ponctuellement pendant trois
secondes sur chaque dent. L’excès de ciment a ensuite
été éliminé des espaces interdentaires avec une soie
dentaire et un scalpel. Les facettes ont été photopoly-
mérisées pendant 20 secondes, afin d’assurer la prise
complète du ciment. Des fraises à finir (TDF-9UF, car-
bure, Axis dental) ont ensuite été utilisées pour enlever
le ciment résiduel, affiner les bords et équilibrer l’oc-
clusion (Fig. 10). Les photos postopératoires ont été
prises après séchage complet, pour contrôler le niveau
de polissage réellement obtenu (Figs. 11, 12). Il faut
noter l’ajout des deux facettes sur les premières pré-
molaires. La patiente a été si satisfaite du résultat
obtenu avec les six premières facettes, qu’elle est re -
venue nous consulter pour la pose de deux facettes
supplémentaires, afin de parfaire son sourire !
_Conclusion
Pendant de nombreuses années, le coût des maté-
riaux disponibles pour la restauration par des facettes
était élevé, la technique assez délicate, ou les délais
de traitement très longs, si pas tout à la fois. Ces incon-
vénients ayant probablement amené de nombreux
patients à différer ou réduire le traitement, ils ont non
seulement entraîné une perte d’activité pour les profes-
sionnels dentaires, mais aussi un sentiment de frustra-
tion permanente des patients au regard de leur sourire.
À chaque introduction d’un nouveau matériau de
restauration sur le marché, il revient aux utilisateurs
du système E4D d’évaluer avec circonspection, ses
possibilités d’intégration efficace et productive dans
le cabinet dentaire. L’exemple de ce cas traité par
des facettes façonnées avec la résine Lava Ultimate,
illustre parfaitement comment le choix du matériau de
restauration bien adapté, peut combler les souhaits
des patients et des chirurgiens-dentistes. L’utilisation
de la résine nanocéramique Lava Ultimate, permet
à l’équipe dentaire de rentabiliser la restauration par
facettes en composite, tout en éliminant tout stress.
Elle la rend également financièrement abordable et
attrayante pour les patients de condition moyenne.
Ce cas ne m’a pris qu’une heure et demie. Trente
minutes ont été nécessaires à la préparation des dents
et il a suffi d’une heure pour sceller les huit facettes.
Mon équipe dentaire s’est chargée de terminer le tra-
vail. En conclusion, un traitement à la fois sans stress
et très rentable pour le cabinet dentaire. Il a offert à la
patiente un sourire tout neuf dont elle était beaucoup
plus satisfaite. De plus, la durabilité du matériau utilisé,
lui assurait de garder sa splendeur et son naturel
pendant de nombreuses années.
Les facettes ne sont qu’une des indications de la
nanocéramique Lava Ultimate. Elle est également très
utile pour le traitement de couronnes, inlays, onlays,
et la possibilité de la préparer en bouche avec un
composite, la rend très intéressante par rapport aux
nombreux matériaux dont le fraisage est moins aisé.
Grâce à son fraisage rapide et son procédé sans
cuisson, Lava Ultimate cadre tout naturellement avec
l’optimisation de la productivité du système E4D.
Le grand éclat et la durabilité du matériau éliminent
toute concession esthétique. Les chirurgiens-den-
tistes qui utilisent le système E4D possèdent aujour-
d’hui un matériau merveilleux, résistant et polyvalent,
qui représente un « ajustage naturel » de leurs objec-
tifs de productivité._
Dr Tony Soileau, docteur en
chirurgie dentaire, est omnipraticien
dentaire à Lafayette, Louisiane.
Ses objectifs sont centrés sur
la réhabilitation restauratrice et
les améliorations esthétiques.
Il a reçu son diplôme de l’école
de médecine dentaire LSU,
à la Nouvelle-Orléans, en 1994. Il a été président de son
association dentaire locale et est professeur associé à la
LSU. Il a été membre du corps enseignant de l’Institute of
Oral Art and Design (IOAD) à Tampa, Floride, et du Pacific
Aesthetic Continuum (PAC~Live) de San Francisco. Il est
membre de l’ADDA (Acadiana District Dental Association),
la LDA (Louisiana Dental Assocation), l’ADA (American
Dental Association), l’AGD (Academy of General Dentistry),
l’AACD (American Academy of Cosmetic Dentistry) et est
aussi membre associé de l’Academy of Comprehensive
Esthetics. Il a publié plus de 50 articles sur l’odontologie
esthétique et l’intégration de la technologie dans un
cabinet dentaire général, pour plusieurs revues dentaires
renommées. En tant que membre du comité Eco de la LSU,
Dr Soileau effectue les tests du système E4D depuis 2006
et compte plus de 5 000 scellements de restaurations
à son actif. Il a réalisé des restaurations par facettes de
porcelaine et de composite, des couronnes de recouvrement
total et partiel, des inlays, des onlays, et des réhabilitations
de toute la denture, le tout au moyen du système E4D.
CAD/CAM
_l’auteur
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