Fig.1: Schémas des différents stades de la méiose d'une cellule végétale. 1. Interphase et prophase de la division réductionnelle d'une cellule végétale (2n=4); 2. (a) Métaphase avec crossing-over, (b) anaphase et (c) télophase de la division réductionnelle, suivi de (d) l'anaphase et de (e) la télophase de la division équationnelle. Les chromosomes homologues sont de couleurs différentes et les chromatides sœurs d'un chromosome de même couleur. 3. Autre possibilité de division réductionnelle (puis de division équationnelle): au cours de la méiose 1, le mélange des informations héréditaires est le fruit non seulement de la recombinaison chromosomique et mais aussi du mélange des chromosomes d'origines paternelle (en bleu) et maternelle (en rouge). http://www.afblum.be/bioafb/meiose/meiose.htm Fig.2: Ségrégation de deux gènes (A et B) lors de la méiose. 1. 2. 3. Tableau 1: Les différents types de maladies génétiques. Type de Transmission Description Exemple Autosomique Dominante Une personne atteinte a 50% de risque de transmettre la maladie à ses enfants. Maladie de Huntington, Achondroplasie Autosomique Récessive Des parents sains mais porteurs d’un allèle muté ont 25% de risque à chaque grossesse d’avoir un enfant atteint. Drépanocytose, Mucoviscidose Dominante liée à l’X Pour une mutation dominante d’un gène du chromosome X, le risque de transmission diffère selon le sexe: un homme atteint ne transmet pas la maladie à son fils, une femme atteinte a 50% de risque de la transmettre à ses enfants. Maladie de Fabry Récessive liée à l’X Egalement dues à des mutations d’un gène du chromosome X, les hommes sont plus souvent atteints. Une femme atteinte à 50% de risque d’avoir un fils atteint ou une fille porteuse. Hémophilie A, Maladie de Duchenne, Daltonisme Mitochondriale De transmission maternelle, ces maladies résultent de mutation de l’ADN mitochondrial. Vu que seuls les ovocytes apportent les mitochondries de l’embryon, seules les femmes peuvent les transmettre. Neuropathie optique de Leber Fig.3: Transmission d’une maladie autosomique récessive. Eddie Baret © Alliance Sanfilippo Fig.4: Coefficient de consanguinité ou mesure de la proportion de gènes hérités de manière homozygote entre deux individus. First cousins Double first cousins Half first cousins First cousins Second cousins once removed Degree of Relationship Proportion of Genes in Common Coefficient of Inbreeding in Child (F) Monozygotic twins NA 1 NA Parent-child 1st 1/2 1/4 Brother-sister (including dizygotic twins) 1st 1/2 1/4 Brother-half sister 2nd 1/4 1/8 Uncle-niece or aunt-nephew 2nd 1/4 1/8 Half uncle-niece 3rd 1/8 1/16 First cousins 3rd 1/8 1/16 Double first cousins 2nd 1/4 1/8 Half first cousins 4th 1/16 1/32 First cousins once removed 4th 1/16 1/32 Second cousins 5th 1/32 1/64 Type Coefficients de consanguinité pour les descendants d'un certain nombre de croisements consanguins. Si une personne est consanguine à travers plus d'une ligne de descente, les coefficients distincts sont sommés afin de trouver son coefficient de consanguinité total. NA, non applicable. Fig. 5: Divisions des cellules progénitrices neuronales. a. Expansion latérale par division symétrique d’un progéniteur apical donnant lieu à deux progéniteurs. b,c. Croissance radiale. b. Division asymétrique neuronale d’un progéniteur apical donnant soit un neurone soit un autre progéniteur, ou 3. Division asymétrique différenciative d’un progéniteur apical produisant un progéniteur apical et un progéniteur basal qui génère ensuite deux neurones. a. b. c. Fish et al. J Cell Science, 2008 Fig6a. Le cycle cellulaire. Représentation schématique des quatre phases du cycle cellulaire. R représente la possibilité qu’a la cellule de sortir du cycle cellulaire et d’entrer en phase de quiescence en cas de carence par exemple. http://www.ateurope.org/fr/ataxie-telangiectasie/le-gene-atm/cycle-cellulaire.html Fig6b. Représentation des différentes étapes de la mitose. http://edusofad.com/www/demo/wged-scp/demo/scie1m01a3.php Fig.7: Activation du point de contrôle G2 / M après des dommages de l'ADN. En réponse aux dommages de l'ADN, la voie de signalisation ATM/ATR est activée, ce qui conduit à la phosphorylation et à l'activation de Chk1 et Chk2 et à la phosphorylation inhibitrice subséquente de Cdc25. Cdc25 phosphorylé est séquestré dans le cytoplasme par la protéine 14-3-3, ce qui empêche l'activation du complexe cyclinB/Cdk1 par Cdc25 et provoque l'arrêt en G2. La voie ATM/ATR active également la signalisation dépendante de p53. Cela contribue au maintien de l'arrêt en G2 par la régulation positive de 14-3-3 qui séquestre Cdk1 dans le cytoplasme. De plus, p53 induit l’activation de p21, un inhibiteur de CDK qui se lie et inhibe le complexe cyclinB/Cdk1. P: phosphorylation. X Wang et al. Molecular Cancer, 2009 Fig.8: Le point de surveillance métaphase-anaphase ou SAC. Lors de la transition métaphase-anaphase, le complexe APC/CCdc20 ubiquitine la sécurine. La dégradation de la sécurine active la séparase qui clive ensuite la sous unité Scc1 de la cohésine permettant la ségrégation des chromosomes. Si les chromatides-soeurs ne sont pas correctement attachées au fuseau mitotique, le complexe APC/C est inhibé, menant à la stabilisation de la sécurine, à la préservation de la cohésion entre les chromatides-soeurs, et à un délai du commencement de l’anaphase. Rajnish Bharadwaj et al. Oncogene 2004 Fig.9: Mouvements interkinétiques du noyau au sein du neuroépithélium. Les noyaux des précurseurs neuraux effectuent une migration apico-basale en relation avec les différentes phases du cycle cellulaire. Les figures de mitose sont toujours adjacentes à la lumière du tube neural et les cellules en phase S ont leurs noyaux localisés dans la moitié basale du neuroépithélium. Après la cytocinèse, les cellules filles peuvent soit entrer dans un nouveau cycle cellulaire soit quitter le cycle cellulaire et migrer vers la zone sousventriculaire pour se différencier. http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/06/54/02/PDF/pdffinal2.pdf Fig.10: Elongation, pseudostratification et précision de clivage des progéniteurs apicaux. 1. Chez la drosophile, une rotation à 90° du fuseau mitotique est nécessaire aux divisions asymétriques neuronales. 2. La rotation à 90° du fuseau mitotique n’est pas observée chez les mammifères. Les constituants de la membrane apicale étant répartis sur une plus petite surface, une déviation minime de l’axe du fuseau mitotique suffit à rendre leur répartition dans les cellules-filles asymétrique, et conduit à une division neuronales. La membrane plasmique apicale et ses domaines corticaux correspondants sont représentés par des lignes bleues, la membrane plasmique basolatérale et ses domaines corticaux correspondants sont représentés par des lignes rouges. Les noyaux interphasiques sont représentés en gris et les chromatides sœurs sont représentées en bleu foncé. Les rectangles noirs représentent les complexes jonctionnels et les points jaunes indiquent les centrosomes. Pour plus de clarté, seuls les microtubules astraux du fuseau mitotique sont représentés (lignes noires). 1. 2. Fish et al. J Cell Science, 2008 Fig.11: Patients atteints de microcéphalie primaire (MCPH). Patient MCPH5 Bond et al., AJHG, 2003 Patients MCPH6 Leal et al., JMG, 2003 Patient MCPH3 Hassan et al., BMC Medical Genetics, 2007 Patients MCPH5 Jamieson et al., AJHG, 2000 Tableau 2: Les causes de Microcéphalie. Environnementale TORCH, Tératogènes, hypoxie, etc. Début postnatal Maladie métaboliques, Syndrome de Rett, etc. Chromosomique Syndromique Autres Syndrome de SmithLemli- Opitz, Syndrome de Rubinstein-Taybi, etc. Architecture cérébrale anormale Holoprosencéphalie, Lissencéphalie, Agénésie du corps calleux, etc. Architecture cérébrale normale « Microcephalia vera » Autosomique récessif : MCPH, Autres modes d’hérédité Génétique Congénitale Nonsyndromique Fig.12: Rôle de BRIT1 dans la réponse aux dommages de l’ADN. BRIT1 agit comme une protéine clé de réparation de l’ADN à plusieurs niveaux. En plus de sa fonction dans le recrutement de nombreuses protéines tels que ATM et ATR aux sites de dommages, BRIT1 peut modifier la structure des chromosomes via son interaction avec SWI/SNF ou la condensine II. BRIT1 est également directement impliqué dans la réparation de l’ADN par interaction directe avec les protéines RAD51 et BRCA2. Lin et al., Yonsei Med. J., 2010 Fig.13: Biogenèse des centrioles. PLK4 déclenche la biogenèse des centrioles et co-localise au centrosome avec CEP152. La formation des procentrioles commence à la phase S par le recrutement de SAS6 par CEP152 et PLK4, CEP135 et STIL, qui sont nécessaires pour former la structure symétrique des centrioles. CENPJ joue un rôle dans l’allongement des centrioles. En G2, le centriole fille atteint l'allongement et la maturation complète grâce au recrutement de plusieurs molécules (dont PCTN, CEP192, CDK5RAP2 et ASPM) qui sont nécessaires pour la nucléation des microtubules, la stabilité et la focalisation du matériel péricentriolaire. Grâce à l'action concertée de molécules telles que NEK2, les deux centrosomes se séparent. Quand une cellule sort de mitose, les centrioles dans le centrosome se désengagent sous l'action de PLK1 et de la séparase. Formation des procentrioles Elongation CENPJ CEP135 PLK4 SAS6 PLK4 CEP152 Nek2 CEP152 CENPJ STIL Sortie de Mitose Début G1 Désengagement des centrioles S G2 Maturation des centrosomes et Séparation CEP192 PLK4 CEP152 ASPM PCNT CDK5RAP2 Début d’anaphase Gène ASPM, STIL, CEP135, CDK5RAP2 CENPJ, CEP152 PCTN Mitose Phénotype associé à la perte de fonction MCPH MCPH, MCPH + Nanisme (Seckel) MCPH + Nanisme (MOPD2) Fig. 14: Homozygosity Mapping. Les allèles des loci proches du locus de la maladie sont hérités avec la mutation (*) : Les marqueurs polymorphes à ces loci sont homozygotes chez les enfants atteints. 1 3 * 4 7 6 5 3 3 ** 7 7 5 5 Fig.15: GS-FLX 454 pyrosequencer. 1. Préparation d’une banque ADN simple brin (ADNsb) avec deux adaptateurs (A et B). 2. Amplification clonale des molécules d’ADN simple brin. 3. Séquençage dans des plaques picotitrées. 4 . Analyse des images et détermination de la séquence d’ADN. 1. 2. 3. 4. Fig.16: Exome Sequencing. L'ADN génomique double brin est fragmenté par sonication. Des adaptateurs sont ensuite attachés aux fragments d'ADN, qui sont hybridées à une puce de capture conçu pour cibler uniquement les exons. Les exons ciblés sont alors enrichis, élués et amplifiés par PCR. L’ADN cible amplifié est alors prêt pour le séquençage à haut débit. This file is licensed under the Creative Commons Attribution 3.0 Unported license Tableau 3: Dilution des anticorps utilisés en western-blot et en immunofluorescence. Les caractéristiques et les références de chaque anticorps utilisés sont listés ci-dessous. Les peptides dessiné à partir de la protéine CASC5 ont la séquence suivante : N-term : MDGVSSEANEENDNI - C-term : IKIDEMDKILKKIDN Nom de l’anticorps Western-Blotting Immunofluorescence Anti-CASC5 rabbit polyclonal antibody (Bethyl, catA300-805A) 1:2000 / Anti-CASC5 rabbit polyclonal antibody (Abcam, ab70537) 1:2000 / Anti-Blinkin mouse monoclonal antibody 31F299 1:50 1:50 1:1000 1:1000 / / Anti-Zwint-1 rabbit polyclonal antibody (Abcam, ab84367) / 1:200 Anti-BUBR1 mouse monoclonal antibody (Abcam, ab54894) / 1:100 Anti-ASPM rabbit polyclonal antibody (Bethyl, catIHC-00058) / 1:1000 Anti-CEP152 rabbit polyclonal antibody (Bethyl, catA302-480A) / 1:200 Anti-PCTN rabbit polyclonal antibody (Covance, pRb-432C) / 1:1000 Polyclonal Antibodies against costumed peptides of CASC5 protein (Eurogentec) N-term peptide: (AA 1-15) C-term peptide: (AA 2036-2050) Fig.17: Pedigrees de nos trois familles MCPH. Les familles E,S et Y sont des familles consanguines provenant de trois petits villages du Nord-Est du Maroc. Famille E Famille S E1 E2 E3 E4 S1 S2 Famille Y Y1 Fig.18: IRM cérébrale du proband E1. IRM cérébrale du proband E1 montrant un petit cerveau avec des lobes frontaux plus petits, des gyrations simplifiées et une épaisseur normale du cortex. Le tronc cérébral et le cervelet sont de taille normale pour l’âge du patient. Fig.19: Homozygosity mapping et déséquilibre de liaison. Les flèches à deux têtes indiquent les régions homozygotes pour chacune de nos trois familles. Le rectangle blanc représente la région homozygote commune à nos trois familles de 3,7 Mb. Le rectangle noir représente l’haplotype de 2,7 Mb partagé par nos trois familles, délimité par les premiers SNPs non concordants de chaque coté. Les deux rectangles contiennent CASC5 mais pas CEP152 localisé respectivement à 40.9Mb et 49Mb sur le chromosome 15. Chrom 15q S 34.7Mb Y E Cen 36.4Mb 38.2Mb 39.2Mb - (rs11858412) CASC5 (40.9Mb) 41.9Mb - (rs9944249 ) CEP152 (49Mb) 53.2Mb 97.5Mb Tel Fig.20: Classement des gènes candidats par le programme Endeavour. Légende : Une couleur de fond aléatoire est attribuée aux 16 premiers candidats, les candidats avec un rang global > 16 ont une couleur de fond blanc. Les candidats écrits en rouge ont obtenu un score de dissemblance maximum (les plus dissemblables aux gènes modèles). Les candidats barrés n'ont pas été trouvés pour la source de données consultée (données manquantes). Fig.21: Calcul des rapports Ka/Ks chez les primates (humain vs. macaque, première colonne) et chez les rongeurs (souris vs. rat, deuxième colonne). Des rapports plus élevés reflètent une évolution plus rapide. La troisième colonne est le rapport entre le Ka/Ks chez les primates et les rongeurs. Un rapport plus grand que 1 indique une évolution accélérée dans la lignée d’Homo Sapiens. MCPH1, CDK5RAP2, CENPJ et ASPM sont des gènes connus responsables de microcéphalie primaire. Gene MCPH1 CDK5RAP2 CENPJ ASPM RAD51 NUSAP1 CASC5 FAM82C CHAC1 VPS18 ZFYVE19 EIF2AK4 Human vs Macaque 0.6160 0.6866 0.5430 0.4940 0.4338 0.8070 0.9398 0.2241 0.0856 0.0187 1.0606 0.0792 Mouse vs Rat 0.5406 0.4073 0.3699 0.3691 0.4495 0.4442 0.5759 0.1364 0.1231 0.0319 0.3290 0.1087 Primate/Rodent 1.1394 1.6857 1.4679 1.3383 0.9650 1.8167 1.6318 1.6429 0.6953 0.5862 3.2237 0.7286 CASC5a CASC5b CASC5c CASC5d VPS18a VPS18b IVDa IVDb IVDc IVDd IVDe IVDf ZFYVE19 EIF2AK4a EIF2AK4b NUSAP1a NUSAP1b OIP5 RAD51a RAD51b BUB1B FAM82C CHAC1 C15orf23 ITPKA RTF1a RTF1b RTF1c TYRO3a TYRO3b GPR176a GPR176b BMF PAK6a PAK6b INOC1a INOC1b DISP2 DNAJC17 NDUFAF1 SRP14 SPINT1a SPINT1b DLL4 THBS1a THBS1b THBS1c THBS1d THBS1e THBS1f THBS1g LTKa LTKb PLCB2a PLCB2b BAHD1 RPAP1 GCHFR RHOV CCDC32a CCDC32b CCDC32c PPP1R14D EXDL1 FSIP1 RPUSD2 CHST14 CTL E3 S1 CTL E3 S1 CTL E3 S1 Fig.22: Etude transcriptomique. Heatmap généré avec le programme GenePattern, comparant l’expression de tous les gènes contenus dans l’intervalle de liaison de 2.7 Mb, aussi bien que CEP152, dans des lymphoblastes contrôles et des patients E3 et S1. Les carrés rouges indiquent la plus forte expression, les carrés bleu foncés indiquent la plus faible expression. Certains transcrits sont ciblés par plusieurs sondes annotées comme a, b, c, d. CEP152a CEP152b CEP152c CEP152d Fig.23: Le réseau KMN permet la liaison du kinétochore aux microtubules. Représentation de la surface d’un kinétochore, composé de nucléosomes centromériques (CENP-A et l'histone H3 diméthylé). Le complexe CCAN s’assemble sur cette interface et permet la liaison du kinétochore au complexe Mis12 via l’interaction directe entre CENP-C et NNF1 (non représenté). Le réseau KMN, composé de CASC5, du complexe Mis12 et Ndc80, possède deux activités de liaison aux microtubules: l’une par CASC5 et l'autre par Ndc80. Complexe NDC80 NSL1 Complexe MIS12 DSN1 MIS12 NNF1 Microtubule CCAN complex D’après Ruchaud et al., Nat. Rev. Mol. Cel. Bio., 2007 Fig. 24: Régulation de l’attachement du kinétochore aux microtubules. L’attachement du kinétochore aux microtubules est régulé par le degré de phosphorylation du réseau KMN. Un gradient de phosphorylation de AURKB émane du centromère intérieure. 1. Lorsque la tension est présente, le kinétochore est étiré par rapport à son état de repos de telle sorte que le complexe Ndc80 est positionné de manière distale du centromère. 2. Lors d’un défaut d’attachement, AURKB phosphoryle des substrats multiples (y compris le réseau KMN) qui sont alors proche du centromère intérieur où réside AURKB. Dans ce cas, la phosphorylation complète du réseau KMN entraine son inactivation et le détachement du kinétochore. 3. Lorsque aucune tension n'est présente, le complexe Ndc80 est plus proximale du centromère, résultant en des niveaux de phosphorylation plus élevés. 1. Tension Phosphorylation minimale Réseau KMN ON 2. Défaut d’attachement Phosphorylation intermédiaire Activité du réseau KMN partielle Aurora B Complexe NDC80 Gradient de phosphorylation Réseau KMN KNL1 Résidu phosphorylé Welburn et al., Mol. Cel., 2010 Complexe Mis12 3. Pas de tension Phosphorylation complète Réseau KMN OFF Fig.25: Schéma de la protéine CASC5. La plus longue isoforme de la protéine CASC5 compte 2342 acides aminés et 27 exons codants. La mutation trouvée chez nos patients est indiqué par la flèche. L’astérisque représente le codon stop dans l'exon 19 induit par l’excision de l'exon 18 et le décalage du cadre de lecture subséquent. Les domaines connus d'interactions avec ses partenaires sont représentés. PP1 1 Motifs MELT 57 151 250 1076 Site de phosphorylation spécifique à la protéine humaine RVSF motifs Zwint-1 Domaine de liaison aux microtubules Domaines de localisation au kinétochore 1981 hMis12 complex 2108 p.M2041I (c.6125 G>A) 2342 * Fig.26: Schéma de l’activation du complexe SAC au kinétochore. Au kinétochore non-attaché, MPS1 phosphoryle CASC5. CASC5 phosphorylé lie alors BUB1 et BUB3 et recrute BUBR1 et le complexe RZZ. Ensemble, ces protéines recrutent l’hétérodimère MAD1 et MAD2. Ce complexe catalyse la conversion de MAD2 ‘ouvert’ en MAD2 ‘fermé’, qui peut alors s’associer avec CDC20. CDC20 et MAD2 forme alors le complexe MCC avec BUBR1 et BUB3 qui inhibe le complexe APC/C. CASC5 Arrêt du cycle cellulaire en métaphase Inhibition du complexe APC/C Fig.27: Séquences Sanger de l’exon 18 de CASC5. Le proband de la famille S (S3) est homozygote pour l’allèle muté et le contrôle (Ctl) est un contrôle non apparenté homozygote pour l’allèle sauvage. S3 Ctl I Fig.28: Conservation de la Met2041 à travers différentes espèces. ATG ATA Mammal cons. Human Pan Troglodytes Nomascus leucogenys Pongo abelii Callithrix jacchus Equus caballus Ailuropoda melanoleuca Sus scrofa Canis lupus familiaris Oryctolagus cuniculus Mustela putorius furo Mus musculus Rattus norvegicus Loxodonta africana Bos taurus NEREKLQIKIDEMDKILKKIDNCLTEMETE NEREKLQIKIDEMDKILKKIDNCLTEMETE NEREKLQIKIDEMDKILKKIDNCLTEMETE NEREKLQTKIDEMDKILKKIDNCLTEVEIE NEREKLHMRIDEMDNILKKIDNCLTAVEIE NEREKLQIRIDEMDNILKKIENSLTEVEIE NEREKLQIRIDQMDNILKKMDDCLTEVEIE NERKKLQIRIDEMDNILKKIENCLAEVEIE NQREKLQIRIDEMDDILKKISNCLTDVEKE NEKNKLQIKINEMDTILKKINNCLAEVETE NEREKLQIRMDEMENVLKKIENCLTEVEIE EKRKLQIKINEMDTILKKINNCLTAVEIE NEREKLQIRMREMDNILKKIDDCLTKVEIE SEREKLHKRINEMDNTLKKIDNYLTEVEIE Fig.29: Disparition de trois ESE au niveau de la mutation c.6125 G>A. Séquence normale : Séquence mutée : Fig.30: Défaut d’épissage du transcrit CASC5 en lignées lymphoblastoïdes. PCR sur de l’ARN extrait de nos cellules lymphoblastoïdes de patients rétrotranscrit en ADNc. Les amorces utilisées ciblent l’exon 17,18 et 19 du gène CASC5. P: Père non atteint (famille E); Pt : Patient E3; C1-C4: Contrôles non apparentés; RT+ ,-: Contrôles positif et négatif de rétrotranscription. Les flèches indiquent les amorces. Patients gene Exon17 Exon18 Exon19 320bp c.6125 G>A wt mRNA 316b Exon17 Exon18 mut mRNA 228b Exon17 Exon19 Exon19 230bp P Pt C1 C2 C3 C4 RT+ RT- Fig.31: Vérification du défaut d’épissage du transcrit CASC5 par la technique des minigènes. Des cellules HeLa sont transfectées avec des vecteurs contenant deux exons entourant notre exon d’intérêt. L’un des vecteurs contient l’exon 18 muté (EM), l’autre contient l’exon 18 sauvage (EWT). V : Vecteur vide. V EM EWT EM EWT EM EWT Fig.30: Défaut d’épissage du transcrit CASC5 en lignées lymphoblastoïdes. PCR sur de l’ARN extrait de nos cellules lymphoblastoïdes de patients rétrotranscrit en ADNc. Les amorces utilisées ciblent l’exon 17,18 et 19 du gène CASC5. P: Père non atteint (famille E); Pt : Patient E3; C1-C4: Contrôles non apparentés; RT+ ,-: Contrôles positif et négatif de rétrotranscription. Les flèches indiquent les amorces. Patients gene Exon17 Exon18 Exon19 320bp c.6125 G>A wt mRNA 316b Exon17 Exon18 mut mRNA 228b Exon17 Exon19 Exon19 230bp P Pt C1 C2 C3 C4 RT+ RT- Fig.31: Vérification du défaut d’épissage du transcrit CASC5 par la technique des minigènes. Des cellules HeLa sont transfectées avec des vecteurs contenant deux exons entourant notre exon d’intérêt. L’un des vecteurs contient l’exon 18 muté (EM), l’autre contient l’exon 18 sauvage (EWT). V : Vecteur vide. V EM EWT EM EWT EM EWT Fig.32: Détection de la protéine CASC5 en lignées cellulaires humaines. Les quantités de lysats cellulaires (WCL) de HEK293T, d’HELA et d’HTB10 indiquées sont séparées sur gel SDS-PAGE. CASC5 a été détecté par western blot avec un anticorps commercial anti-CASC5 (Bethyl). HTB10 HELA HEK WCL Input (µg) 200 100 50 200 100 50 200 100 50 250kDa HEK293T Fig.33: Détection de la protéine CASC5 chez nos patients. 300µg de lysats cellulaires provenant des pères de la famille E et S (UP) et des enfants atteints E3 et S1 (Pt) sont séparées sur gel SDS-PAGE. CASC5 a été détecté par western blot avec un anticorps commercial anti-CASC5 (Bethyl). UP Pt 250kDa Fig.34: Détection de la protéine CASC5 avec deux anticorps dirigés contre sa partie Net C-terminal. 100µg de lysats cellulaires provenant du père de la famille E (P) et du patients E3 (Pt) ont été séparés sur gel SDS-PAGE. CASC5 a été détecté par western blot avec deux anticorps polyclonaux dirigés contre des peptides de CASC5 (C-term à gauche; N-term à droite). C-term N-term 250kDa C P Pt P Pt Fig.35: Etude de l’expression et de la localisation de CASC5 en fibroblaste. Immunofluorescence sur une culture de fibroblastes du patient E3 et d’un contrôle. La protéine CASC5 est marquée en rouge, la tubuline alpha en vert et l’ADN en bleu (Hoechst). L’image de droite (Merged) est une superposition des trois couleurs. L’anticorps dirigé contre CASC5 est un anticorps monoclonal de souris (31F2). Patient atteint (E3) Contrôle CASC5 α-Tub + Hoechst Merged α-Tub + Hoechst Merged Fig.36: Etude de l’expression et de la localisation de partenaires de CASC5 et d’autres protéines responsables de microcéphalie primaire. Immunofluorescence sur une culture de fibroblastes du patient E3 et d’un contrôle. Les protéines d’intérêt sont marquées en rouge, la tubuline alpha en vert et l’ADN en bleu (Hoechst). L’image de droite (Merged) est une superposition des trois couleurs. Patient atteint (E3) Contrôle ZWINT BUBR1 ASPM CEP152 PCTN α-Tub + Hoechst Merged α-Tub + Hoechst Merged Tableau 4: Variants codant trouvés dans notre locus MCPH4 de 2.7Mb. Un seul variant reste après avoir écarté du séquençage FLX un artefact non confirmé par séquençage Sanger (nc). (Profondeur> 20, nombre de lectures> 90%). Start Pos End Pos 40939223 41757019 41672634 41245926 40266049 40313391 40226745 40330814 41829480 40328915 40328825 40751805 41815766 41819617 41689482 41689416 41813529 40583810 41106176 41149411 41476715 41634837 41148449 40939223 41757019 41672634 41245926 40266049 40313391 40226745 40330814 41829480 40328915 40328825 40751805 41815766 41819617 41689482 41689416 41813529 40583810 41106176 41149411 41476715 41634838 41148449 Ref Bases G A G A C T C A G G C G T C C C G T G G AC C Var Bases A A G A G T C T G A C A C C T A T T G C A GA T Ref AA M Q * E E G I K L L P Q Q R R R R R S T T T Y Var AA I T * E G G I K L L A K E G H L R R A T T D Y Region Name CASC5 RTF1 NUSAP1 CHAC1 EIF2AK4 EIF2AK4 EIF2AK4 SRP14 RPAP1 SRP14 SRP14 BAHD1 RPAP1 RPAP1 NDUFAF1 NDUFAF1 RPAP1 PLCB2 ZFYVE19 SPINT1 EXD1 NUSAP1 SPINT1 Known SNP Info db135 nc rs7168431 rs11557249 rs2307105 rs3207297 rs566792 rs7321 rs721772 rs8208 rs7535 rs3803357 rs8027526 rs11630901 rs1899 rs3204853 rs3743031 rs62021888 rs690347 rs690458 rs690733 rs7178777 rs659232 Fig.37: Compilation des variants observés par séquençage FLX de la région critique de 2.7Mb. Coding : 1 Unknown : 208 Non-coding : 207 Total variants 1982 Known : 1774 Coding : 21 Non-coding : 1753 Fig.38: Pédigrée de la famille B. Le proband est indiqué par une flèche. v ? B1 c Diabète gestationnel Diabète précoce + Retard Mental + Microcéphalie Diabète isolé B2 B3 Fig.39: Région homozygote en 4q23. Les noms des 25 gènes compris dans l’intervalle sont indiqués dans la colonne de gauche. Fig.40: Classement des gènes candidats par le programme Endeavour. Légende : Une couleur de fond aléatoire est attribuée au 16 premiers candidats, les candidats avec un rang global > 16 ont une couleur de fond blanche. Les candidats écrits en rouge ont réalisé un score de dissemblance maximum (les plus dissemblables des gènes modèles). Les candidats barrés n'ont pas été trouvés dans la source de données utilisée (données manquantes). Fig.41: Séquences Sanger de l’exon 4 de RG9MTD2. Le proband (B1) est homozygote pour l’allèle muté, la mère (M) est hétérozygote pour l ’allèle muté et le contrôle (Ctl) est un contrôle non apparenté homozygote pour l’allèle sauvage. B1 M Ctl Fig.42: Conservation de l’Arg133 à travers différentes espèces. CGA TGA Mammal cons. Human Pan Troglodytes Nomascus leucogenys Pongo abelii Callithrix jacchus Equus caballus Ailuropoda melanoleuca Sus scrofa Canis lupus familiaris Oryctolagus cuniculus Mustela putorius furo Mus musculus Rattus norvegicus Loxodonta africana Bos taurus DHLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT DDLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT DDLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT NIMALKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT DSLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT DSLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT DSLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT DSLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT DDLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT DSLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT DDLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRASHPVQFYLT DDLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRASHPVQFYLT DDLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT DSLMVLKDIKKLHKQIQRCYAENRRALHPVQFYLT Fig.43: Etude du transcrit BID1. L’ARN extrait de lignées lymphoblastoïdes de nos patients et d’un contrôle non apparenté a été rétrotranscrit et l’ADNc a été amplifié à l’aide d’amorces ciblant la mutation et produisant un fragment de 631pb. Pt1, 2 : Patients atteints ; C : Contrôle non apparenté ; RT- : Contrôle négatif de rétrotranscription. 800 bp 600 bp Pt1 RT- Pt2 RT- C RT-