Spcfr-antabuse-022016 01/02/2016
- Grossesse (voir section. 4.6.)
- Allaitement (voir section 4.6.).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
L’utilisation du disulfirame doit être évitée en cas d’affection hépatique avancée ou
sévère. En outre, chez les patients présentant une hépatotoxicité durant un traitement par
le disulfirame, il a été démontré que la morbidité et la mortalité peuvent généralement
être prévenues par une interruption temporaire du traitement au premier signe
d’apparition d’une jaunisse. Par contre chez les patients ayant continué le traitement
malgré l’apparition des symptômes d’hépatotoxicité, il a été rapporté une
encéphalopathie hépatique ainsi qu’une nécrose hépatocellulaire massive.
Une hépatotoxicité grave pouvant parfois nécessiter une transplantation hépatique ou
pouvant parfois entraîner la mort a été rapportée en cas d’utilisation du disulfiram.
Les tests de la fonction hépatique (y compris les transaminases) doivent être réalisés avant
de débuter un traitement avec le disulfirame (voir section 4.3). Une surveillance régulière
de la fonction hépatique est recommandée en particulier au moins tous les mois pendant
les 3 premiers mois du traitement qui doit être immédiatement et définitivement arrêté
chez les patients présentant une augmentation des transaminases de 3 fois la valeur
normale.
Une surveillance étroite s’impose jusqu’à la normalisation des tests de la fonction
hépatique.
Il faut donner aux patients l’instruction de rapporter immédiatement à leur médecin des
symptômes tels qu’une asthénie, une anorexie, des nausées, des vomissements, une
douleur abdominale ou un ictère afin d’évaluer rapidement l’état clinique et la fonction
hépatique du patient.
Les patients diabétiques recevant du disulfirame peuvent être exposés à un risque accru
de complications macro- et microvasculaires associées au diabète, ce, à cause des effets
indésirables additifs tels que neuropathie périphérique ou hypercholestérolémie induits
par le disulfirame (voir section 4.3.).La prudence s’impose en cas d’insuffisance rénale et
d’hypothyroïdie à cause de la possibilité d’une réaction accidentelle disulfirame-alcool.
En cas d’administration de disulfirame à des patients hypertendus, une surveillance étroite
de la pression sanguine, et une réduction de la posologie (de préférence à 250 mg/j) sont
recommandées.
Une grande prudence s’impose en cas de troubles respiratoires ou d’hypothyroïdie.
Le disulfirame doit être utilisé avec prudence chez les patients qui prennent de la cocaïne
en raison du risque accru d’allongement de l’intervalle QT.
Dans la mesure où Antabuse 400 mg comprimés contient du lactose, il ne doit pas être
administré aux patients atteints de troubles héréditaires rares d’intolérance au galactose,
SPCfr 3/13
CCDS v3, v4 & v5