DM6 Exercice 1 : Partie A : QCM où il faut justifier soigneusement les réponses 1) Si deux événements A et B de probabilité non nulle sont incompatibles alors : a) A ∪ B = ∅ . Faux car A et B sont de probabilité non nulle donc P( A ∪ B ) ≥ P(A) > 0 b) P(A∩B) = P(A)P(B) Faux incompatibles ne veut pas dire indépendants c) P(A ∪ B ) = P(A) + P(B) Vraie car incompatible veut dire A ∩ B = ∅ donc P(A ∪ B ) = P(A) + P(B) – P( A ∩ B ) = P(A) + P(B) 2) Si deux événements A et B de probabilité non nulle sont indépendants, alors P(A∪B) est égale à : P(A∪B) = P (A )+P (B) –P (A)×P (B) = P (A )+P (B)(1−P( A)) = P (A )+P (B) P ( A ) = 1−P ( A ) +P (B)P ( A ) = 1−P ( A ) (1−P (B)) = 1−P ( A ) P ( B ) donc a et c sont fausses et b est vraie a) P ( A ) P(B) b) 1−P ( A ) P ( B ) c) P (A )P ( B ) 3) Si A et B sont à la fois incompatibles et indépendants alors nécessairement : indépendants donc P (A )×P (B) = P( A ∩ B ) et incompatibles P( A ∩ B ) = 0 d'où P (A )×P (B)=0 donc réponse b) a) P(A) = 0 et P(B) = 0 b) P(A) = 0 ou P(B) = 0 c) P(A) = 0 et P(B) ≠ 0 4) Si un événement A est indépendant de lui-même alors : a) P(A) = 0 b) P(A)=0 ou P(A)=1 c) P(A) = 1 2 P(A ∩ A ) = (P( A)) or P( A ∩ A ) = P(A) donc P (A )(1−P( A))=0 donc réponse b Partie B Il s'agit de démontrer la propriété suivante : « Soit E l'ensemble des éventualites d'une expérience aléatoire et P une loi de probabilité sur E. Si A et B sont des événements indépendants pour la probabilité P alors leurs événements contraires le sont aussi » 1) Justifier que l'intersection des événements A∪B et A ∩ B est l'événement impossible On peut faire des bulles pour illustrer la situation 2) a) Quelle est la réunion de ces deux événements ? D'après les bulles, on constate que A∪B et A ∩ B recouvre tout l'univers donc comme ils sont incompatibles, ils forment une partition de l'univers donc leur réunion est l'univers b) En déduire que P(E) = P(A∪B )+ P( A ∩ B ) Evident 3) L'égalite précédente peut s'écrire : 1=P( A)+P (B)−P ( A ∩B) + P( A ∩ B ) Or A et B sont indépendants donc P(A∩B)= P (A )×P (B) d'où l'égalité précédente devient : M. Philippe Page 1 / 2 1=P( A)+P (B)−P ( A)×P (B) + P( A ∩ B ) c'est à dire : P( A ∩ B ) = 1−P( A)–P (B)(1−P (A)) = P ( A ) – P (B)P ( A ) = P ( A ) (1−P(B)) = P ( A ) P ( B ) d'où la réponse Exercice 2 : x 1) Dresser le tableau de variation complet de la fonction f définie par f(x) = x 3e −2 e x +1 x e +1=0 ssi e =−1 ce qui est impossible donc par de valeurs interdites f est un quotient de fonctions dérivables sur ℝ avec le dénominateur ne s'annulant pas sur ℝ donc f est dérivable sur ℝ . x f '(x )= x x 3 e (e +1)−(3 e −2)e (e x +1)2 x x = 5e > 0 donc f est croissante sur ℝ . (e +1)2 x x la limite en –∞ ne pose pas de problème, on trouve -2 et celle en +∞ donc 3 après avoir factorisé par e le −x numérateur et dénominateur ( f (x)= x –∞ f ' ( x) f ( x) 3−2 e 1+e−x ) +∞ + 3 –2 2) La courbe représentative de f admet un centre de symétrie. Conjectuer les coordonnées de ce centre de symétrie puis démontrer votre conjecture ( ) semble répondre à la question : pour cela il faut démontrer que f(x)+f(-x)=1 ce 1 Le point C de coordonnées 0 ; 2 qui est facile à faire M. Philippe Page 2 / 2