Les observations microscopiques : Photographie d`une racine en

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Les observations microscopiques :
Photographie d'une racine en coupe transversale (les poils absorbants sont visibles en périphérie)
Un poil absorbant est une cellule différenciée (présentant une excroissance) de l'assise pilifère d'une racine
(zone où sont localisés les poils absorbants), pouvant absorber l'eau et les sels minéraux du sol.
Les poils absorbants ont une vie transitoire correspondant à la croissance de la racine. Ils ont un diamètre
de 12 à 15 micromètres de diamètre et de 1 à plusieurs millimètres de long.
Cylindre central
Xylème
Phloème
Microphotographies de coupes de racines de
renoncules (x 25, x100, x200 de gauche à droite)
Attention aux colorations, ici les parois cellulosiques sont colorées en vert et les parois lignifiées en rose, on reconnaît les
différents vaisseaux grâce à la taille et épaisseur de la paroi des cellules.
• Le xylème (du grec xylon, « bois ») est un constituant des tissus végétaux formé de vaisseaux. Les
vaisseaux du xylème sont constitués de faisceaux de cellules mortes alignées et entourées de lignine.
Ils ont la capacité de transporter de grandes quantités d'eau et de nutriments depuis le sol jusqu'à l'usine
photosynthétique : les feuilles. Le xylème conduit donc la sève brute (eau = éléments minéraux).
Le xylème est composé de cellules mortes. Ainsi, les solutés n'ont pas besoin de franchir de membrane
plasmique pour transiter dans la plante ce qui lui permet des gains substantiels d'énergie
• Le phloème est le tissu conducteur de la sève élaborée qui est une solution riche en glucides tels que le
saccharose, le sorbitol et le mannitol chez les plantes vasculaires. Le phloème est constitué de cellules
vivantes, à paroi cellulosique mince. Le transport de la sève se déroule de façon active, de cellule à cellule.
Dans les troncs des arbres, le phloème peut faire partie de l'écorce, pour cette raison son nom provient
d'un dérivé du mot grec phloos qui signifie « écorce ».
Photographie d’une coupe transversale d’une feuille et son
interprétation schématique (x100)
La face supérieure d’une feuille est constituée d’une couche de cellules non-chlorophylliennes constituant
l’épiderme supérieur recouvert d’une cuticule imperméable.
En dessous, le parenchyme palissadique chlorophyllien est constitué d’une ou plusieurs couches de
cellules cylindriques chlorophylliennes. (Leur disposition, verticale, permet au maximum de cellules de
capter la lumière)
Le parenchyme lacuneux chlorophyllien est formé de cellules chlorophylliennes espacées par de vastes
lacunes remplies d’air, ce qui facilite les échanges gazeux.
Sur la face inférieure, des trous appelés stomates sont délimités par deux cellules stomatiques et munis
d’une ouverture, l’ostiole.
Photographies de stomates fermé à gauche et ouvert à
droite (face inférieure d'une feuille)
Les ostioles des stomates sont les voies principales de la sortie d'eau au niveau des feuilles (transpiration)
et des échanges gazeux. Leur ouverture est contrôlée par les facteurs du milieu : humidité, lumière,
température.
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