CHAINE THERMALE DU SOLEIL - S.A.S au capital de 8.129.638,30 € - SIREN 310 968 540 - APE 741 j - Directeur de la publication : Biche Barthélémy - Coordination édition : Anne Mascarou
Photos : Chaîne Thermale du Soleil (E. Guerard - P. Le Chatelier - J. Vieussens - C. Linchet - A. Harnie Cousseau - C. La Rivière - J. Debergh - G. Thomas - R. Auvray - FOTOLIA - F. Mazuel)
Conception & Réalisation Agence Toile et Papier - 06 73 41 46 89 - Lamalou-les-Bains - Impression : IGC - Tirage : 50 000 exemplaires - Achevé d'imprimer : Décembre 2009
Edito
L’arthrose concerne environ 17 % des Français, soit 9 à 10 millions de personnes. La prévalence
de la gonarthrose est approximativement de 10 % chez les personnes âgées de 45 à 65 ans.
Longtemps l’arthrose n’a pas été considérée comme une maladie à part entière, mais comme un processus
naturel de vieillissement des articulations et la recherche de thérapeutiques efcaces a pâti de ce point de vue.
Aujourd’hui les patients arthrosiques bénécient de plus d’attention. Des recommandations ont été élaborées
pour les soulager et améliorer leur qualité de vie, tout en limitant la progression de la maladie. La prise en
charge se veut à la fois globale et personnalisée : elle associe des mesures pharmacologiques (antalgiques,
anti-arthrosiques, injections intra-articulaires, gels ou compresses anti-inammatoires) et des mesures non-
pharmacologiques (éducation du patient, semelles, cannes, kinésithérapie, perte de poids) an d’éviter ou
de retarder l’intervention chirurgicale. La perte de poids est également encouragée pour lutter contre l’arthrose
du genou : une perte de 5 kilos sur 10 ans divise de moitié le risque de gonarthrose en réduisant l’inammation
et la charge articulaire. La rééducation fonctionnelle avec un kinésithérapeute et l’éducation thérapeutique
du patient font également partie des mesures préconisées.
La cure thermale spécique «Gonarthrose», mise au point par la Chaîne Thermale du Soleil, avec le concours
de médecins rhumatologues, de kinésithérapeutes et de diététiciens, s’appuie sur le simple constat suivant :
lutter contre l’arthrose nécessite une véritable prise en charge globale.
Le cadre d’une cure thermale de 18 jours est idéal, car il regroupe sur un même lieu et dans une même
unité de temps, un ensemble d’actions médicales et de prévention qui, en complément de votre traitement
médicamenteux habituel, a prouvé cliniquement son efcacité. Cette nouvelle preuve, fournie par l’étude
Thermathrose, publiée en octobre 2009 dans la prestigieuse revue scientique Annals of Rheumatical Deseases,
révèle même, que des patients qui suivent une cure thermale en complément de leur médication habituelle,
sont deux fois plus soulagés que les patients témoins.
Dans ce livret, vous trouverez, en complément des protocoles de soins dispensés dans les cures thermales
orientation rhumatologie, des informations sur l'arthrose du genou et les séjours spéciques "gonarthrose",
conçus par trois établissements de la Chaîne Thermale du Soleil.
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La Gonarthrose : la maladie, ses symptômes,
ses facteurs de risque
L’arthrose est une affection chronique, qui conduit à la destruction du cartilage et au dysfonctionnement
de l’articulation. Celle du genou comporte, comme toutes les autres articulations, une surface cartilagineuse.
Une usure progressive du cartilage conduit à l’arthrose. Lorsque cette usure atteint la surface osseuse
et que le contact articulaire se fait «os contre os», la douleur devient alors sévère et l’impotence fonctionnelle
maximale.
La douleur est le symptôme principal. Elle varie selon
l'articulation concernée. Plus que la dégénérescence
du cartilage, c’est la réaction inammatoire induite
par cette dernière qui est douloureuse. Cela explique
pourquoi certaines arthroses indolores deviennent
soudainement douloureuses, souvent lors d'un
traumatisme ou de micro-traumatismes.
Les caractéristiques de l’algie arthrosique sont
bien particulières : elle se déclenche et augmente
avec les mouvements, elle gêne traditionnellement
l'assoupissement, et peut entraîner des réveils
nocturnes, elle réapparaît chaque fois que l'articulation
en cause est soumise à un effort.
Des facteurs de risques
maîtrisables
Certaines situations ou comportements peuvent favoriser
l'apparition de l'arthrose. Il est important de les connaître car grâce
à quelques principes simples d’hygiène de vie ou de vigilance,
il devient possible d’agir en amont, pour enrayer la progression.
Si l’hérédité et le sexe (la gonarthrose touche davantage les femmes
que les hommes), sont deux facteurs importants, sur lesquels
le patient n’a aucune inuence, le maintien d’un poids optimal
et l’activité physique sont en revanche des dimensions tout à fait
abordables avec une bonne hygiène de vie.
Le surpoids
Il est aujourd’hui prouvé que l’obésité constitue une situation
favorisant le développement de l’arthrose. Ainsi pour l’articulation
du genou un excès de poids expose dans le futur à un risque plus
grand de survenue d’une gonarthrose. De la même façon, en cas
d’arthrose du genou déclarée, l’augmentation du poids entraîne
une aggravation des lésions du cartilage.
La sédentarité
Les rapports sont étroits entre exercice physique et arthrose,
mais pas toujours dans le sens que l'on croit…Ainsi, des études
ont prouvé qu'une diminution de la force musculaire du muscle
de la cuisse (le quadriceps) précède l'apparition d'une arthrose
du genou (gonarthrose), et n'est donc pas une conséquence
de celle ci. "Bouger" est donc essentiel dans l'arthrose.
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Cure thermale :
une prise en charge complète
et efcace.
Douleurs, raideurs et gonements des articulations, tendinites, mal
de dos, réveils nocturnes… les pathologies touchant les articulations,
la colonne vertébrale et les os entraînent des souffrances
et des difcultés pour se mouvoir, qui affectent la qualité de vie.
Pour améliorer ces douleurs et favoriser la mobilité, les solutions
prescrites reposent généralement sur des traitements pharmaceutiques.
Malheureusement ces médicaments ne permettent pas de reconstituer
les cartilages dégénérés.
Pour une meilleure prise en charge en rhumatologie, eu égard
aux nombreux facteurs de risques associés, une approche globale
de la pathologie est essentielle, dans laquelle la médecine thermale
trouve toute sa place.
Les soins thermaux et de kiné-balnéothérapie (massages sous l’eau,
mobilisation en piscine) prodigués, à visée sédative et rééducative,
permettent d’améliorer la mobilité et de réduire la douleur, conduisant à
une moindre consommation de médicaments, et retardant un éventuel
recours à la chirurgie.
La cure est aussi l’occasion d’un déclic chez ces patients. En retrouvant conance en eux, ils reprennent des activités
délaissées depuis parfois quelques années, et adoptent alors, une hygiène de vie favorisant le ralentissement de
la maladie. Ce déclic est bien entendu encouragé par le contexte très spécique de nos établissements thermaux
qui mettent à disposition de nos curistes, des professionnels sensibilisés à leur pathologie (médecins rhumatologues,
kinésithérapeutes, diététiciens, éducateurs sportifs), et un programme d’activités conçu pour renforcer les effets
du traitement thermal (activités sportives, conférences, ateliers de diététique…).
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Zoom …
Les 4 actions de la cure thermale sur la gonarthrose :
n Diminuer la douleur
n Diminuer la consommation de médicaments et de soins
n Améliorer le confort de vie
n Repousser la chirurgie
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