Les interactions entre groupes sont précises, on développe nos idées dans le groupe, nos objectifs et
on détermine comment agir en fonction des autres groupes. C'est ce que les états font. Les
gouvernements décident des objectifs du pays et de l'interaction avec les autres pays. On a donc une
dynamique du groupe restreint, comme le gouvernement. Les citoyens élisent un nombre restreint
d'individu pour prendre des décisions. La pression provient à la fois de l'électorat et des autres
membres du groupe. Au sein du groupe, existe une pression vers l'uniformité, les décisions doivent
être unanimes.
On peut aussi parler de l'influence de l'idéologie, de la culture... Ces concepts appartiennent aux
sciences humaines.
Le thème
Le nationalisme (ou le racisme ou le préjugé), qui se caractérise par une revendication collective
d'appartenance à la nation (la Palestine demande d'être reconnue comme un état), entraîne la
remise en question des structures existantes au niveau des relations intergroupes et provoque le
désir soit de se désengager d'une relation d'interdépendance avec d'autres groupes, soit d'y exercer
une hégémonie (suprématie politique, économique et sociale). Qui revendique ? Beaucoup de
personnes ne sont pas d'accord, donc un groupe prétendant représenter la population exprime la
revendication. On doit comprendre à travers quel processus se construit la revendication. Si
l'Europe vire vers l'extrême droite, beaucoup de questions se poseront : que ferra-t-on des immigrés,
que deviendra l'union européenne ? Lorsque la droite gouverne, les droits des femmes sont en
danger comme en Pologne, Hongrie ou en Suisse. Les droits acquis ne sont pas forcément acquis
pour toujours, les choses peuvent changer parce qu'il y a des conflits de pouvoir qui sont des
conflits inter-groupes. Lorsqu'on a des structures sociales, on a une interdépendance en équilibre. Il
existe des règles qui régissent les conflits : entre les pays de l'Europe, personne ne se bat. Si on met
en question cette structure, tout peut changer. L'équilibre créé par la structure peut tomber à l'eau et
on ne sait pas ce qui va se passer. Les pays arabes après leurs révolutions, n'ont pas encore rétabli
un équilibre.
En Belgique, les flamands demandent l'appartenance au peuple flamand, ils mettent en question la
structure de la Belgique, ils veulent se dégager de l'interdépendance avec les francophones et
veulent y exercer une hégémonie. La police, les banques, toutes les institutions sont contrôlées par
les Flamands. Un groupe veut avoir le contrôle sur l'autre groupe. Les Francophones ont eu
l'hégémonie tout un temps. Ce genre de dynamique existe dans tous les pays du monde mais à des
niveaux différents.
D'un point de vue psychologique, la revendication d'appartenance à la nation implique que « le
groupe constitue une entité sociale », ce qui … s'articule généralement dans le cadre d'une certaine
idéologie qui (a) rend plus ou moins explicites une définition et une légitimation subjective du
groupe et de ses frontières, basée sur l'interdépendance historique, territoriale, linguistique,
religieuse ou culturelle entre ses membres, (b) diffuse un message de distinction endogroupe et de
différenciation intergroupe et (c) avance des revendications territoriales.
Une entité sociale, qu'est-ce que c'est ? Au début du 20° siècle, c'était la mode de faire de
l'ethnographie à cause d'une industrialisation et d'une colonisation importante. On découvrait des
nouvelles populations qui n'avaient jamais eu de contact avec nos sociétés. Le débat a démarré en se
demandant si ces groupes étaient des sociétés. Les anthropologues créaient leur nom s'ils n'en
avaient pas. Aujourd'hui, le débat continue. Quelles sont les frontières entre les groupes ? Les
nations sont des créations artificielles. La France n'étaient pas une nation au départ, les populations
parlaient des langues différentes. Ce sont les institutions scolaires, les administrations, les tribunaux
qui ont forcé l'utilisation du français et les dialectes ont disparu faisant de la France une nation. En
Angleterre, des chercheurs ont étudié l'évolution du nombre de personnes parlant le Gallois. En
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