8 Mai 2016 | N. 35
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L’Australie a choisi le
constructeur français DCNS
pour la construction d’un
coût total de EUR 37 milliards
de sa nouvelle flotte de sous-
marins composée de 12
unités.
L’Arabie Saoudite a détaillé
les objectifs économiques du
royaume et son projet
d’investissement massif pour
l’ère post-pétrole dans sa
vision pour 2030.
Après la Russie, c’est la Chine
qui aurait voté une nouvelle
loi relative à l’encadrement
strict des activités des
organisations non-
gouvernementales (ONG).
Après la présidente Dilma
Rousseff au Brésil, c’est
désormais au tour du
président Nicolas Maduro au
Venezuela de risquer la
destitution.
De la comptabilité à
l’espionnage, l’agence
allemande de renseignement
BND aura le vétéran du
ministère des finances Bruno
Kahl comme nouveau
directeur en replacement du
un peu trop proche de la NSA
Gerhard Schindler, a décidé
la chancelière Angela Merkel.
Le réseau social américain
Facebook a annoncé de très
bons chiffres pour le T1 2016
alors qu’il compte 1,65
milliard d'utilisateurs et son
bénéfice a triplé.
En coopération avec la NASA,
L’Arabie Saoudite de 2030 devra dépasser le pétrole.
La Vision 2030 du royaume d’Arabie Saoudite, approuvée par le gouvernement et
présentée au public par le vice-prince héritier Mohammed Ben Salman, constitue
désormais la feuille de route pour le développement et les objectifs économiques
du pays riche en pétrole pour les 15 prochaines années. Selon Salman, le pétrole
restera une part essentielle de l’économie saoudienne mais doit maintenant
devenir seulement une part et non presque la totalité aussi puissante que le serait
une loi constitutionnelle en matière de droit. « Nous ne permettrons plus (jamais)
que notre pays soit à la merci de la volatilité des prix des matières premières ou
des marchés extérieurs, » a insisté le vice-prince. La première mesure
« révolutionnaire » consistera par conséquent en une IPO du géant pétrolier
étatique Aramco en plus de réductions étendues des subventions. Avec tout ce
rapide et profond changement propulsé par un méga-fonds de USD 2 trillions – le
futur plus important fonds souverain du monde – Salman et les dirigeants
saoudiens « sont confiants quant au futur du royaume. » Les observateurs
nationaux et étrangers évalueront désormais dans quelle mesure les grandes
entreprises saoudiennes bénéficieront dudit fonds en vue de leur expansion à
l’extérieur, et comment les entreprises étrangères peuvent prendre une part de ce
gigantesque gâteau.
Le commerce extérieur de l’UE a besoin de sécurité.
Dans le contexte d’une inquiétude croissante concernant les discussions
controversées du TTIP entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis, il semble
utile de rappeler quelques faits concernant l’UE. Quand la Russie, l’Ukraine, la
France et l’Allemagne ont signé l’accord de Minsk, une large part de l’opinion
publique européenne répétait qu’en face de la Russie, la France et l’Allemagne
seraient toutes deux impuissantes partant du postulat que l’armée russe serait bien
plus forte que celle de ces deux homologues. Les analystes de Cyceon
expliquèrent que la réalité sur le terrain différait clairement de la perception
populaire, considérant qu’il était plus pertinent de comparer les PIB et la puissance
de feu militaire – incluant la dissuasion nucléaire – pour réaliser finalement que la
France et l’Allemagne n’étaient pas ces soi-disant « nains » face à la Russie. La
même distorsion de la perception populaire a émergé concernant l’UE. En tant que
première puissance commerciale mondiale, avec 500 millions de consommateurs
et un PIB annuel par tête d’environ USD 25 000, l’UE est une superpuissance
économique. En fait dans le cadre des négociations sur le TTIP, estime le député
européen Alain Lamassoure, l’UE est plus en position de force que ce que
beaucoup pensent. L’UE a bénéficié d’un excédent commercial bilatéral à hauteur
d’environ EUR 120 milliards avec les Etats-Unis en 2015, rappelle Lamassoure.
Cependant la perception populaire est plutôt exacte concernant l’incapacité de l’UE
à jouer au niveau qu’elle mérite en fonction de sa force et de son poids
économiques. Reconnaissant que la politique commerciale de l’UE est
controversée parce qu’elle est soit trop libérale soit trop naïve, l’économiste et
maître de conférences à Sciences Po Laurence Daziano propose la création d’un
Conseil de sécurité commercial européen qui, dans le contexte de l’émergence
rapide de puissances économiques majeures telle que la Chine, recentrerait les
politiques européennes sur la création de croissance dans les pays membres, des
relations plus équilibrées avec les Etats-Unis et l’évaluation tant des menaces que
de mesures de sécurité pour les intérêts commerciaux européens. « Son premier
dossier pourrait concerner la question délicate du statut d'économie de marché de
la Chine et l'avenir de l'acier européen, » écrit Daziano.