La Psychologie à l`épreuve du Féminisme. Un levier de Résistance?

Faculté des Sciences
psychologiques
et de l'éducation
Comité organisateur
CHINIKAR Roxanne
DELIER Matilda
GOZZO Giulia
MASSA BERNUCCI Prisca
MENDELBAUM Léa
SILOVY Maïa
BAZAN Ariane
CASIER Charlotte
DURET Isabelle
FOUCHET Philippe
PIETTE Valérie
WALLEMACQ Catherine
WOLFF Susann
Comité scientique
ANDRIN Muriel
BAZAN Ariane
CASINI Annalisa
DEGRAEF Véronique
FOUCHET Philippe
LICATA Laurent
PIETTE Valérie
La Psychologie à
l’épreuve du Féminisme.
Un levier de Résistance?
Du jeudi 15 au samedi 17 octobre 2015
ULB, Campus Solbosch, auditoire DC2-206
Envoyez nom et prénom à psyfem@gmail.com
Compte BE14 3631 5044 1683
Etudiant.e.s: 10 euros
Chercheurs.euses d’emploi: 10 euros
Travailleurs.euses: 20 euros
« La psychologie à l’épreuve du féminisme »
Inscriptions e
Paiement e
Tarifs e
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Avez-vous déjà entendu parler de Feminist
Psychology ou de Psychothérapies Féministes?
Savez-vous ce qu’est le neurosexisme? Selon
vous, quels enjeux sous-tendent la fonction
reproductrice des femmes? Avez-vous déjà
entendu les noms de Hélène Deutsch, Joan
Rivière, Mélanie Klein, Luce Irigaray et Françoise
Collin? Connaissez-vous les concepts de mémoire
traumatique et de décorporalisation? Que vous
évoque le mot « féminité »?
Le colloque, « La Psychologie à l’épreuve du
Féminisme. Un levier de Résistance? », a pour
objectif de faire connaître des travaux, des
recherches et des pratiques encore peu connus
ou peu enseignés en Belgique. En eet, comme
pour beaucoup de disciplines scientiques
dont les premiers contours ont été tracés à la
n du 18ème siècle, l’expertise et les critiques
de femmes ont longtemps été déniées, voire
occultées, dans le champ de la psychologie. Si
les luttes féministes ont remporté des victoires
en luttant contre la domination masculine,
l’organisation patriarcale de notre société perdure
néanmoins et s’adapte aux nouvelles
coordonnées de l’époque contemporaine. Les
rapports de domination de genre sous-tendent
aujourd’hui des politiques austéritaires de
médicalisation, de pathologisation et de
marchandisation jamais égalées. Dans ce
contexte, la psychologie est autant susceptible
de constituer un berceau de contestation que
d’ériger des dispositifs normatifs et sécuritaires.
Mettre la psychologie à l’épreuve du féminisme
serait une manière de préférer la première option
à la seconde et permettrait peut-être, en ces
temps d’emprisonnement social et intellectuel,
de dégager de sérieuses perspectives ouvrant
l’horizon des possibles. En ce sens, l’articula-
tion entre féminisme et psychologie pourrait
constituer un véritable levier de résistance et de
créativité pour tracer de nouvelles voies d’étude
et d’accueil de la personne respectueuses de sa
singularité.
Cinq thématiques traçant le l de ce qui pourrait constituer un levier
de résistance ont été sélectionnées et délimitées dans le cadre du
colloque.
e Etre ou ne pas être mère?
e Psychanalyse et psychotraumatisme, une autre approche
e Le neurosexisme
e Thérapies féministes et hétéronormativité
e Du ´psy’ et des femmes: une rencontre complexe de l’histoire
Vendredi 16 octobre - auditoire DC2-206
08h00 - 09h00: Accueil
09h00 - 09h30: Introduction, Roxanne Chinikar
09h30 - 13h00: Matinée - Etre ou ne pas être mère?
Marika Moissee: Psychiatre et ethnologue, chercheuse C.N.R.S. rat-
tachée au Laboratoire d’anthropologie sociale.
Discussion
Isabelle Tilmant: Psychothérapeute à Bruxelles, spécialisée en théra-
pie de couples et dans l’accompagnement des femmes en questionne-
ment autour de leur désir d’enfant.
Discussion
Pause
Dominique Roynet: Médecin généraliste à Schaerbeek. Elle travaille
également au Planning Familial de Rochefort et fait des consultations
de sexothérapie. Chargée de cours au département de Médecine
Générale de l’ULB. Administratrice du GACEHPA (Groupe d’Action des
Centres Extra-Hospitaliers Pratiquant l’Avortement).
Discussion
Présidente de séance: Valérie Lootvoet, Directrice de l’Université des
Femmes, licenciée en journalisme et communication (ULB), titulaire
d’un DEA inter-universitaire en sociologie (ULB, UCL, Saint-Louis).
14h30-18h30: Après-midi - Le neurosexisme
Julie Carlier: Réalisatrice. Projection de son court métrage « Le genre
qui doute ».
Max Nisol: Psychologue systémicien et Formateur à Genres Pluriels
ASBL.
Discussion
Pause
Cynthia Kraus: Philosophe, Maîtresse de conférences à l’Université de
Lausanne en « études de genre » et « études sociales des sciences ».
Elle fait partie du réseau féministe international NeuroGenderings.
Discussion
Ariane Bazan: Psychanalyste, Docteure en biologie et en psychologie.
Professeure en Psychologie clinique à l’Université Libre de Bruxelles.
Discussion
Présidente de séance: Giulia Oly, Etudiante en Psychologie clinique
ULB. Promotion 2015.
La Psychologie à
l’épreuve du Féminisme.
Un levier de Résistance?
Jeudi 15 octobre - auditoire DC2-206
18h00 - 18h30: Accueil
18h30 - 18h45: Introduction
18h45 - 19h00: Mot du Doyen, Philippe Fouchet
19h00 - 21h30 : Soirée – Du ´psy’ et des femmes:
une rencontre complexe de l’histoire
Laura Di Spurio: Historienne, aspirante FNRS, prépare une thèse en
histoire contemporaine à l’ULB intitulée : « Comment l’adolescence
vient aux lles… Structures d’encadrement et régulations médico-so-
ciales des lles (Belgique, 1919-1980) ».
Discussion
Vanessa D’Hooghe: Doctorante en histoire à l’Université libre de
Bruxelles en co-tutelle avec l’Université d’Angers, a déposé sa thèse
intitulée « La féminité, un beau mot qui disparaît lentement». Réamé-
nagement d’une norme en crise (Belgique-France, 1970-1980) ». Char-
gée d’études chez Vie Féminine.
Discussion
Veerle Massin: Historienne, chargée de recherche au FNRS, membre
du Centre d’histoire du droit et de la justice (UCL). Elle s’intéresse aux
pratiques judiciaires, médicales et psychiatriques mises en place à
l’égard des femmes, de la jeunesse et des enfants, et à leur articulation
avec les politiques publiques et les discours scientiques. L’expérience
individuelle et sociale se trouve au cœur de ses travaux.
Discussion
Présidente de séance: Patricia Mélotte, Doctorante FRESH (FNRS/
ULB). Sa thèse s’intitule: « Les femmes face au sexisme: confrontation
ou évitement ? Étude des processus émotionnels et cognitifs lors d’in-
teractions comprenant une remarque sexiste. »
Samedi 17 octobre - auditoire DC2-206
08h30 - 09h30: Accueil
09h30 - 13h00: Matinée – Psychanalyse et
Psychotraumatisme, une autre approche
ronique Brancaleone: Philosophe, Psychothérapeute et Directrice
du Centre de Planning Familial et de consultation d’Uccle.
Discussion
Sabine Prokhoris: Psychanalyste et Philosophe. Auteure de « Le Sexe
Prescrit » et de « L’Insaisissable Histoire de la psychanalyse ».
Discussion
Pause
Judith Trinquart: Médecin légiste et de santé publique. Secrétaire gé-
nérale de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie. Membre
du CA de l’Association l’Amicale du Nid.
Discussion
Présidente de séance: Nadine Plateau, Co-fondatrice et administra-
trice de Sophia (réseau belge des études de genre), Présidente de la
commission enseignement du Conseil des femmes francophones de
Belgique.
14h30-18h30: Après-midi - Psychothérapies féministes
et hétéronormativité
Rosine Horincq Detournay: Psychologue clinicienne, Psychothéra-
peute systémique. Doctorante à l’Université Libre de Bruxelles et For-
matrice à l’association Magenta.
Discussion
Frédérique Herbigniaux: Sociologue, Témoignage de sa psychiatrisa-
tion.
Discussion
Pause
Stéphanie Pache: Historienne et médecin, formée en approche sys-
témique. Sa thèse d’histoire (Université de Lausanne) porte sur la psy-
chologie féministe américaine.
Discussion
Présidente de séance: Roxanne Chinikar, psychologue.
Conclusion et clôture
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