- une adaptation morphologique de l’inflorescence de la variété « spring ».
Cette plus grande efficacité s’explique par la particularité anatomique de la fleur de la variété
« spring » : elle présente en effet de larges taches sombres qui attirent essentiellement les
insectes mâles (doc 2b). Ces derniers sont leurrés par la tache qu’ils prennent pour une
femelle et au niveau de laquelle ils adoptent un comportement d’accouplement.
Le document 2a montre bien que les fleurs de la variété « spring » sont visitées par les mâles
surtout pour un comportement d’accouplement (0.7) et moins pour la prise de nourriture (0.2).
Alors que pour ces mêmes fleurs, les femelles réalisent une visite pour la prise de nourriture
essentiellement (0.9). Lors du comportement d’accouplement, le pollen est déposé sur la fleur
visitée.
Ce comportement n’est pas observé pour la variété « okiep » ( les visites sont essentiellement
liées à une prise de nourriture chez le mâle et la femelle de l’insecte).
Partie 2 Exercice 2 (5 points)
Energie et cellule vivante
Lorsque l’inflorescence d’un pied d’Arum est prête à libérer du pollen, une brutale production
de chaleur est observée au niveau du spadice.
On cherche à identifier et comprendre le mécanisme à l’origine de cette production de chaleur.
1/ Un épisode particulier chez l'Arum : une production de chaleur.
A maturité, dans les inflorescences d’Arum la température du spadice peut atteindre les 50°c
alors que la température au niveau du spathe est bien moins importante (20 °C) comme le
montre le document 1. Cette forte augmentation de la température est liée à la mise en place
d’un métabolisme accéléré que l’on va étudier.
2/ Une production de chaleur par respiration.
Plusieurs indices laissent à penser que le mécanisme impliqué est la respiration. Nous allons
les voir avec l’étude des documents proposés. Ces indices sont les suivants :
- Production de CO2 (document 2)
Au cours de la journée, sur les mêmes intervalles de temps (entre 10h et 16h environ), on
note une augmentation de la température et en parallèle une forte augmentation de la
production de CO2 (la concentration passe de 0.1 μmol/sec à 1.2 μmol/sec à 12h).
- Consommation de O2 (document 3)
Au moment de la production de chaleur, la quantité de dioxygène consommé augmente
brutalement (elle est multipliée par 4) pour redescendre dès la fin de production de chaleur. Or
le dioxygène est un gaz indispensable à la respiration.
- Consommation de sucres (document 3)
Deux jours avant la production de chaleur, on note une augmentation significative de la
quantité d'amidon au niveau de l'inflorescence (elle est 100 mg/g plusieurs jours avant et
passe à plus de 200 mg/g juste avant la production). L'amidon est un glucide, polymère de
glucose. Or, le glucose est l'un des réactif de la respiration.
- Présence de mitochondrie (document 4).
Juste avant la production de chaleur et au moment même de cette production, l'abondance en
mitochondrie augmente de façon significative pour revenir à un taux initial juste après.
La mitochondrie est l'organite dans lequel se déroule la respiration. Sa recrudesdence au
niveau su spadice est en faveur de la réalisation de la respiration.
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