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Exercice 17. On note El’ensemble des suites de points de [0,1], et on pose
d(u, v) =
∞
X
n=0
|un−vn|
2npour u, v ∈E.
1. Montrer que (E, d)est un espace métrique compact.
2. En est-il de même de (E, d∞), où d∞(u, v) = supn≥0|un−vn|?
Exercice 18. Soit Eun espace normé, et Fun sous-espace vectoriel de dimension finie de E.
1. Montrer que, si x∈E, la distance d(x, F )est atteinte.
2. On suppose de plus la norme de Estrictement convexe, au sens où, si kxk=kyk= 1,x6=yet
t∈]0,1[, alors
ktx + (1 −t)yk<1.
(a) Donner un exemple d’une telle norme.
(b) On revient au cas général. Montrer que, si x∈E, la distance d(x, F )est atteinte en un
unique point p(x)de F.
(c) Montrer que l’application p:E→Fainsi définie est continue.
Exercice 19. Soit Eun espace normé réel de dimension finie, et Kun compact de Edont 0soit un
point intérieur. On pose H={u∈L(E)/u(K)⊂K}. Montrer que |det u| ≤ 1pour tout u∈H.
Exercice 20. Soit Eet Fdeux espaces métriques, Fétant compact, et f:E×F→Rune fonction
continue. Pour chaque x∈E, on pose M(x) = maxy∈Ff(x, y). Montrer que la fonction M:E→R
ainsi définie et continue.
Exercice 21. L’espace R2est muni de sa structure euclidienne standard. Si Xest une partie bornée
non vide de R2et εun réel strictement positif, on note N(X, ε)le nombre minimal de boules ouvertes
de rayon εnécessaires pour recouvrir X.
1. Justifier l’existence de N(X, ε).
2. On note Dle disque unité fermé de R2. Montrer que, pour ε > 0, on a N(D, ε)≥ε−2.
3. Soit α > 1
2,C > 0et f: [0,1] →Dune fonction vérifiant
kf(s)−f(t)k ≤ C|s−t|αpour s, t ∈[0,1].
Montrer que fn’est pas surjective.
Exercice 22 (Différentes formulations de la compacité).Soit (E, d)un espace métrique. On dit que
(E, d)est précompact si, pour tout ε > 0, on peut recouvrir Epar un nombre fini de boules ouvertes
de rayon ε. On considère à présent les trois énoncés :
(i)si (Ui)i∈Iest une famille d’ouverts de Etelle que E=Si∈IUi, alors il existe une partie finie J
de Itelle que E=Sj∈JUj(Borel-Lebesgue),
(ii)toute suite de points de Epossède une valeur d’adhérence (Bolzano-Weierstrass),
(iii) (E, d)est précompact et complet.
1. Montrer que toute partie d’un espace métrique précompact est précompacte 1.
2. Reformuler l’énoncé (i)en termes de fermés. En déduire que (i)⇒(ii).
3. Montrer que (ii)⇒(iii).
4. On suppose enfin l’énoncé (iii)vrai, et on considère une famille (Ui)i∈Id’ouverts de Etelle
que E=Si∈IUi. On veut montrer que (i)est vrai, par l’absurde. On suppose donc qu’aucune
sous-famille finie de (Ui)i∈Ine recouvre E.
(a) Montrer l’existence d’une suite (un)n≥0de points de Evérifiant les conditions suivantes :
(i0)pour chaque n≥0, aucune sous-famille finie de (Ui)i∈Ine recouvre la boule B(un,2−n),
(ii0)d(un, un+1)≤2−npour n≥0.
(b) Conclure.
1. au sens où l’espace métrique (X, dX)– où dXdésigne la métrique induite – l’est.
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