PLAN
Titre
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1) FICHE D’IDENTITE (Situation en Europe par
rapport à la France) 1
2) HISTOIRE
3
3) TABLEAU (forces et faiblesses)
5
4) LES CONSEQUENCES DE LA
REUNIFICATION
7
5) BIBLIOGRAPHIE
a) Histoire – Géographie 4
e
b) Internet
c) Le PETIT ROBERT des
noms propres
d) Larousse Multimédia
1) FICHE D’IDENTITE (Situation en Europe par rapport
à la France
Nom officiel : République française.
Capitale : Paris.
Superficie : 549 000 km2.
Population : 57 700 000 hab. (Français).
PNB : 140 000 FF par habitant
IDH : 2
e
rang mondial
Taux de natalité : 13 %o
Taux de mortalité : 9 %o
Espérance de vie :
74 ans pour les hommes
82 ans pour les femmes
Langue : français.
Religions : catholicisme, protestantisme, islam.
Monnaie : franc français.
Régime : parlementaire.
Chef de l'état : président de la République, élu pour 7 ans au
suffrage universel direct.
Chef du gouvernement : Premier ministre.
Législatif : Parlement composé d'un Sénat (321 sénateurs,
élus pour 9 ans au scrutin indirect, renouvelables par tiers)
et d'une Assemblée nationale (577 députés, élus pour
5 ans).
Nom officiel : République fédérale d'Allemagne.
Capitale : Berlin.
Superficie : 357 000 km2.
Population : 81,8 millions d'hab. (Allemands).
PNB : 160 000 FF par habitant
IDH : 18
e
rang mondial
Taux de natalité : 10 %o
Taux de mortalité : 11 %o
Espérance de vie :
73 ans pour les hommes
80 ans pour les femmes
Langue : allemand.
Religions : protestantisme, catholicisme.
Monnaie : Deutsche Mark.
Régime : parlementaire.
Chef de l'état : président de la République, élu pour 5 ans
par l'Assemblée fédérale (Bundestag et certains
représentants des Länder).
Chef du gouvernement : chancelier fédéral.
Législatif : le Parlement compte deux chambres : le
Bundestag (Diète fédérale), dont les 672 membres sont élus
au suffrage universel dans le cadre des États de la R. F. A.,
et le Bundesrat (Chambre des États), dont les 68 membres
sont désignés par les gouvernements des Länder.
2) HISTOIRE
Peuplée principalement de tribus germaniques
partiellement soumises par les romains, l’Allemagne fera
partie du royaume des Francs, puis de l’Empire fondée par
Charlemagne. Elle se sépare progressivement de la France
mais prétend jusqu’en 1806 constituer le prolongement de
l’Empire romain (« Saint Empire Romain Germanique »)
dont le territoire comprend une partie de l’actuelle Pologne,
de la Russie (Königsberg), de l’Italie, l’Autriche, la Suisse,
les Pays-Bas, le Luxembourg, le Liechtenstein etc. Mais sa
structure étatique se délite de plus en plus. Après la Traité
de Westphalie (1648), les principautés et villes libres
acquièrent de droit d’alliance (jus foederis), la
Confédération helvétique et les Pays bas sont considérés
comme souverains. Le Saint Empire succombe enfin aux
guerres napoléoniennes (1806).
L’Acte final du Congrès de Vienne institue une
confédération d’Etats souverains en 1815.
Le dix-neuvième siècle sera marqué par la douloureuse
conquête de l’unité nationale au prix de guerres contre
l’Autriche (qui prend une voie séparée) puis contre la
France (qui perd l’Alsace et la Lorraine) et sous
l’hégémonie de la Prusse dont le roi prend le titre
d’Empereur.
Après une période de grand essor économique non
accompagnée d’une véritable démocratisation, l’Allemagne
se lance dans la première mondiale (1914-1918) à l’issue de
laquelle elle se trouve vainque et fortement affaiblie,
territorialement diminuée.
La République de Weimar peine à se consolider, mais tous
ses efforts seront anéantis par la crise économique de 1929
qui entraîne un taux de chômage dramatique. Ce sont ces
frustrations que va exploiter Adolf Hitler et le mouvement
national-socialiste qui prend le pouvoir en 1933.
Rétablissant la conscription, exacerbant la haine raciale
(lois de Nuremberg) et les appétits de puissance, il
incorpore, grâce à la faiblesse des pays occidentaux,
l’Autriche puis une partie de la Tchécoslovaquie, mais
déclenche une nouvelle guerre mondiale en s’attaquant à la
Pologne le 1er septembre 1939. Après des succès militaires
éclatants, l’entrée dans le conflit de l’Union Soviétique,
puis des Etats-Unis entraînera la défaite et la capitulation
sans condition ( 8 mai 1945).
L’Allemagne est anéantie et confrontée aux crimes les plus
atroces jamais commis dans l’histoire (extermination des
juifs européens ainsi que d’autres ethnies et d’opposants
politiques). Les alliés partagent son territoire en zones
d’occupation. Alors que la partie occidentale verra s’établir
un régime parlementaire et un dynamisme économique
exemplaire, intégré dans la Communauté européenne et
l’OTAN, la zone orientale sera annexé à l’Empire
soviétique et adoptera son modèle de société : économie
étatisée et dictature d’un parti unique. Les deux Allemagnes
resteront séparées jusqu’en 1990 et prendront un
développement entièrement différent, marquant
profondément les mentalités. La chute du Mur de Berlin
(1989) entraînera celle du régime communiste et de
l’indépendance de la République Démocratique
d’Allemagne.
Politiquement unifiée, la nouvelle Allemagne doit affronter
le coût de quarante cinq ans de séparation. Si l’unité est
globalement acceptée, un lourd travail reste à faire avant
que ne cicatrisents les plaies d’un passé complexe et
douloureux.
3) TABLEAU (forces et faiblesses)
Forces
Faible
La population allemande est proportionnellement la plus
importante de l’Union Européenne (81,8 M sur 367,13 M :
un peu plus d’un quart)
L'Allemagne vient au deuxième rang mondial (après
les États-Unis et à égalité avec le Japon) pour le
volume du commerce international. Les exportations
(produits industriels, métallurgiques et chimiques
notamment) représentent environ le quart du P. I. B.
Avec l'effondrement des régimes communistes à l'Est,
l'Allemagne, ouverte sur le monde, se retrouve placée
au centre de l'Europe géographique et économique.
L’industrie allemande fabrique traditionnellement des
produits de très haute qualité.
Les Allemands bénéficient d’un très haut niveau de
protection sociale.
Le taux de natalité est inférieur au taux de mortalité
(10%o < 11%o)
L'intégration des Länder de l'ancienne R. D. A., qui
nécessite, notamment, la modernisation des
infrastructures et des équipements, est extrêmement
coûteuse, le retard de la partie orientale souffrant de la
vétusté des équipements (usines, habitat), de la
médiocre productivité de la main-d'œuvre.
L'unification a réduit le traditionnel excédent
commercial.
L’industrie allemande souffre d’un retard en matière de
haute technologie en particulier dans le domaine des
télécommunications.
Le système de sécurité sociale est confronté à une explosion
des coûts en raison surtout du très fort chômage dans les
Länder orientaux
4) LES CONSEQUENCES DE LA REUNIFICTION
Après quarante-cinq ans de développement séparé,
les deux Etats allemands (République fédérale d’Allemagne
et République démocratique allemande) sont réunis,
formant l’ensemble économique et démographique le plus
important de l’Union Européenne. Les conséquences de ce
bouleversement sont immenses et constituent le principal
défi pour les années à venir. Après l’unité politique
formelle, il faut construire l’unité psychologique d’une
nation tout comme l’unité industrielle, agricole et sociale
d’une économie.
L’Allemagne constitue désormais un seul Etat, doté s’une
seule Constitution, de la même organisation fédérale, de la
même représentation internationale ; elle est membre de la
même alliance militaire ( l’OTAN). Mais si la partie
orientale a adopté le modèle de l’ancienne République
fédérale, les nouveaux Länder peinent encore à intégrer
pleinement la culture politique d’une démocratie
parlementaire et d’un Etat fédéral.
Deux générations ont vécu sous un régime communiste
extrêmement répressif qui ne bénéficiait certes pas d’un fort
soutien populaire. La chute du Mur et du régime a été
accueillie dans la joie et l’adhésion à la RFA a été
globalement acceptée. Pourtant, quarante cinq ans de
dictature ont forgé des mentalités, des réflexes, des
attitudes. Les anciens « Ossis » se sentent incompris,
méprisés par les « Wessis ». Si le mur et les barbelés ont
disparu du paysage, ils n’ont pas encore été chassés des
esprits. Ainsi, l’ancien parti unique, rebaptisé Parti du
Socialisme Démocratique (PDS) jouit paradoxalement
d’une assez forte popularité, non parce les habitants des
Länder de l’Est voudrait retrouver l’ancien régime, mais
parce qu’ils considèrent ce parti comme un moyen qui leur
permet d’exprimer leur différence et leur aspiration à la
dignité. Plus généralement, on remarque des tendances de
repli sur soi et des réflexes identitaires qui s’articulent à
travers des votes protestataires et des mouvements
extrémistes.
Ces phénomènes s’expliquent peut-être en partie par le
complexe de culpabilité qui marque la société allemande.
La dictature cherchait à corrompre les esprits en faisant de
toute personne un collaborateur potentiel. Sous la menace
permanente de la dénonciation, il est difficile de se tenir
entièrement à l’écart. Les Allemands des nouveaux Länders
sont partagés entre le désir de retrouver leur innocence et
celui de faire toute la lumière sur la période communiste.
Encore bien des années seront sans doute nécessaire avant
que ne disparaissent les différences de perception par
rapport aux plaies du passé.
Les conséquences de décennies de séparation se retrouvent
dans tous les domaines. Alors que les Allemands de la RFA
ont fait l’apprentissage d’une « économie sociale du
marché », les Allemands de la RDA ont été contraints à se
plier aux rigidités d’une économie planifiée. Or,
l’unification impose le modèle de l’économie occidentale,
exige, plus qu’une discipline formelle, l’esprit d’initiative et
le sens de la responsabilité personnelle. L’introduction de
ce système dans l’ancien environnement exige des
adaptations et produit des inégalités.
Dans le domaine industriel comme dans le domaine
agricole, des pans entiers sont soumis à une reconversion
totale. Les anciennes entreprises étatiques ont été
privatisées et revendues, souvent démantelées. Il faut
accompagner ces mesures, déjà très coûteuses d’un système
d’aides, complexe et parfois peu transparent. Certaines
entreprises se sont rapidement soumises aux nouvelles
exigences et donnent des résultats satisfaisants, mais la
plupart sont encore sur le chemin de l’apprentissage forcé.
Afin de regagner une certaine productivité, elles ont eu
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