BULLETIN D’INFORMATION N°18 Novembre 2010 Chers amis adhérents, Une actualité très riche en publications de scientifiques et chercheurs dans les divers continents nous permet de vous transmettre des informations très intéressantes qui font le bilan des recherches actuelles sur le SFC et ses causes éventuelles. Certaines de ces publications seront d’ailleurs mises prochainement sur notre site internet (en version originale et en français) dans leur intégralité. Même s’il reste encore de très nombreuses inconnues sur le SFC, notamment sur les causes de la maladie et sa prise en charge qui doit être pluridisciplinaire, de réels progrès ont été faits dans la prise en compte de ce syndrome et la reconnaissance de celui-ci par la communauté médicale. Il nous faut bien sûr rester prudents par rapport à certains effets d’annonce qui suscitent parfois beaucoup d’espoir vain. Mais le fait que des virologues, tels que le Dr Harvey Alter (découverte du virus de l’hépatite C) et de nombreux chercheurs , s’intéressent au SFC, montre à quel point cette pathologie est prise en compte de façon très sérieuse par les scientifiques . En France, une équipe de Montpellier dirigée par le chercheur Marc Sitbon a également publié sur le XMRV et les MLV. Nous remercions vivement le Pr J.-L. Preud’homme qui a bien voulu nous éclairer sur les liens complexes qui existent entre ces différents rétrovirus. Un document traduit de l’Anglais résumant une conférence du Dr Komaroff, pionnier des travaux sur le SFC, fait la synthèse des derniers résultats de cette recherche. Le document intégral sera également prochainement à votre disposition sur notre site ( partie réservée aux adhérents). Le prochain congrès organisé par le Pr P. Chérin et le Dr C. de Jaeger, pour lequel vous avez pu vous inscrire, est également un événement important pour nous tous et nous apportera des réponses sur le diagnostic et la prise en charge de nos pathologies. Enfin, la fibromyalgie est l’objet d’une publication de la Haute Autorité de Santé. Ce document d’une centaine de pages se trouve également sur notre site, accessible à tous. Il vient à la suite du rapport de l’Académie de Médecine qui fait référence. Nos délégués seront à votre disposition pour vous en expliquer les points essentiels. Amitiés à tous. F.B Sommaire : - Page 2 : SFC et rétrovirus murins, le mystère s'épaissit : Pr Preud’homme - Page 3 : Derniers résultats de la recherche sur le SFC : Dr Komaroff Pages 10, 11 : Nos jeunes adhérents sont formidables ! - Témoignages Pages 12, 13, 14 : Informations générales – Congrès- Vie de l’association Rappel : code d’accès adhérent :asso2010 Conseil Scientifique Conseil Scientifique M. le Dr Grégoire COZON Président du Conseil Scientifique Maître de conférences des Universités Praticien Hospitalier Service Immunologie Laboratoire Inserm E230 Hospices Civils - LYON Mme le Dr Patricia BEUDIN Service d’électro - encéphalographie CHU Gabriel Montpied CLERMONT-FERRAND M. le Pr Thomas BOURLET Virologue Praticien Hospitalier CHU - ST ETIENNE M. le Dr Jean-Louis BRUNET Immuno-Allergologue Hospices Civils LYON M. le Pr Patrick CHERIN Professeur de Médecine Interne Président du GERMMAD CHU Pitié Salpêtrière - PARIS M. le Pr Philippe DUCROTTE Gastro-entérologue CHU ROUEN M. le Dr Patrick GINIES Algologue Pt du Collège National des Médecins de la douleur CHU - MONTPELLIER M. le Dr Jérôme GRIMAUD Neurologue Hôpital Louis Pasteur CHARTRES M. le Pr J-Dominique de KORWIN Chef de Service Médecine Interne CHU Hôpital Central NANCY M. le Pr Pierre-Yves HATRON Pr de Médecine Interne Université de Lille II CHU Régional LILLE M. le Pr HERISSON Rhumatologue Réadaptation fonctionnelle Expert en thermalisme MONTPELLIER M. le Pr Michel ZANCA Médecine nucléaire et IRM fonctionnelle UMR 5587 – CNRS – UM2 Pôle Neurosciences Tête et Cou CHRU – Hôp. Lapeyronie - MONTPELLIER Article destiné au bulletin de l’Association Française du Syndrome de Fatigue Chronique et de Fibromyalgie. SFC et rétrovirus murins, le mystère s'épaissit. Les rétrovirus du lymphome murin (MLV) forment un groupe complexe dont les séquences permettent de distinguer ceux qui sont susceptibles d’infecter la souris seule (désignés par l’acronyme EMLV) d’autres espèces et non la souris (XLMV) ou les deux (PLMV). Il était clair que la publication, il y a un an, dans la prestigieuse revue Science de la découverte dans le SFC d'un rétrovirus comportant des séquences pratiquement identiques à celles d'un XMLV et résultant probablement de sa recombinaison avec un PMLV stimulerait de nombreuses études. Ce rétrovirus murin (MRV) appelé XMRV, avait d'abord été trouvé dans le cancer de la prostate aux États-Unis. Deux études conduites en Allemagne n'ont pas confirmé ce résultat, au contraire d'une autre étude américaine. Les résultats ont également été négatifs lors de l'examen de cancers prostatiques de malades souffrant de SFC, ce qui devrait apaiser les craintes soulevées par les recherches initiales. Depuis l'article de Science, quatre études européennes et américaines n'ont pas permis de mettre en évidence le XMRV dans le sang dans le SFC par biologie moléculaire, sans comporter les études immunologiques et virologiques qui ont complété l'étude de Science. Il en est de même de la dernière étude dans le SFC, publiée dans le numéro du 7 septembre de la toute aussi prestigieuse revue PNAS. Effectuée avec des prélèvements sanguins collectés de 1990 à 2010, cette étude de biologie moléculaire n'a pas retrouvé XMRV, mais a mis en évidence des séquences de MLV dans 86,5 % des cas de SFC (et même 96 % des membres d'une cohorte de malades diagnostiqués avec des critères très rigoureux) contre 6.8 % des sujets normaux. Les mêmes séquences ont été retrouvées lors d'examens répétés chez les mêmes malades. La contamination par du matériel d'origine murine paraît parfaitement exclue. Au contraire de la remarquable quasi identité des séquences de XMRV caractérisées précédemment, l'étude de PNAS a révélé plusieurs types différents de séquences proches de celles de PMLV et apparemment différentes de celles caractérisées chez des sujets normaux. Les discordances entre toutes ces études pourraient s'expliquer par des différences géographiques entre les virus dérivés des MLV, des différences technologiques et/ou une hétérogénéité des diagnostics de SFC. Il faut souligner que les techniques utilisées ont permis de séquencer une partie limitée et non l'intégralité des génomes viraux, ce qui empêche une comparaison parfaite dans un monde rendu complexe par les recombinaisons, réarrangements et mutations chers aux virus. Il est d'ailleurs probable que le mécanisme de la pathogénicité implique une coinfection par plusieurs MLV et possiblement d'autres virus. Quoiqu'il en soit, ces travaux sont en faveur d'un rôle des MLV dans le SFC. De nombreuses autres études dans des domaines variés sont bien sûr nécessaires avant d'arriver à une conclusion. Surtout, comme le soulignent pertinemment les biologistes moléculaires du CNRS de Montpellier dans leur éditorial accompagnant l'article de PNAS, la preuve ne peut venir que de l'effet de l'éradication des virus par des traitements adaptés. Ils rappellent que le rôle direct de la bactérie Helicobacter pylori dans les ulcères gastroduodénaux n'a été admis que quand leur guérison par des traitements antibiotiques a été démontrée. Ce type de recherche est maintenant envisageable dans le SFC, mais il faut en peser le rapport bénéfices/risques et elles ne paraissent pas faciles à conduire avec la rigueur indispensable. A titre anecdotique et personnel, j'ai vécu aux États-Unis et y ai participé à des recherches chez la souris. L'infection virale qui a conduit à mon entrée dans le SFC n'a pas été contractée à cette occasion, mais 5 ans plus tard lors d'un séjour aux États-Unis pendant lequel je n'ai pas eu le moindre contact avec des souris ou des cellules murines. JL Preud’homme, Médecin retraité, professeur d’Immunologie, SFC déclaré au décours d’une infection, par un virus non identifié, contractée aux États-Unis. . PNAS : Proceedings of the National Academy of Sciences. 2 Derniers Résultats de la Recherche sur le SFC Mai 2010 Anthony Komaroff, MD, Harvard Medical School, Massachussetts General Hospital. Document édité par Massachusetts SFC/ME & Association FM. Traduction française du texte original anglais par le Dr. Alain ROSE, spécialiste en Radiologie et Imagerie Médicale Introduction : Un message d'espoir Premières années: lutte des patients pour la reconnaissance de leur maladie Le Dr Komaroff montre l'existence d'un tournant décisif dans l'état de la recherche du SFC et des connaissances scientifiques, démontrant qu'un certain nombre de doutes quant à la validité du SFC comme maladie biologique ont finalement été surmontés. Historiquement, le SFC est une affection classée par de nombreux médecins et organismes de recherche comme une maladie psychiatrique. « La dépression atypique », la grippe « yuppie », la « neurasthénie » et « une incapacité à gérer le stress en raison de mauvaises capacités d'adaptation avec pour traitement une approche cognitive / comportementale » ont été quelquesunes des descriptions communes. « Y a-t-il des marqueurs biologiques pour caractériser les personnes atteintes du SFC ? Jusqu'à ce que cette question trouve une réponse, le scepticisme pouvait sembler approprié – parce que dans une maladie à base biologique, on pourrait s'attendre à pouvoir mesurer ce qui est véritablement biologique. « Ma réponse à cette question est, maintenant, absolument oui! La controverse est terminée! » nous dit le Dr. Komaroff. Une fois encore, le Dr Komaroff est revenu à la fin des années 1980 où le scepticisme concernant la maladie était de règle. Ce scepticisme a été partagé, non seulement par des psychiatres, mais aussi par des médecins des autres disciplines. Mais maintenant, le Dr Komaroff affirme : «Le temps de ce scepticisme est dépassé ». Le thème majeur de sa conférence est qu’on assiste à un tournant décisif des mentalités . Non seulement, il montre une accumulation des preuves les plus récentes indiquant que le SFC est véritablement une maladie à base biologique, mais il voit l'avenir avec optimisme vu les progrès rapides dans la recherche et le traitement du SFC. Il a reconnu que lorsque le sujet de la maladie n'était pas bien connu dans les années 1980, il y avait très peu de preuves pour appuyer ou rejeter le scepticisme. Mais au cours des 20 dernières années, il y a eu beaucoup de recherches qui ont clarifié et défini les principaux aspects de la maladie. Il a souligné que, généralement, la compréhension de la cause d'une maladie et son traitement efficace par la science médicale demande de nombreuses années de recherche médicale. Sa conférence a été en grande partie une présentation des résultats de la recherche sur la façon dont le SFC atteint les différents systèmes physiologiques de l'organisme. Il a également évoqué sa propre hypothèse quant à la causalité probable de la maladie. Enfin, il pense que beaucoup de progrès ont été accomplis dans l'acceptation du SFC par la communauté des médecins et des chercheurs. Le Dr. Komaroff a, en se fondant sur les diverses études, définitivement démontré que différents virus et certaines bactéries peuvent « déclencher et perpétuer la maladie ». Il n'y a pas si longtemps que le Centre américain de Contrôle des maladies – US Center for Disease Control and Prevention (CDC) – avait réfuté le rôle des virus dans la physiologie de la maladie. La recherche dans le SFC a été productive au cours des 20 dernières années durant lesquelles plus de 5.000 articles scientifiques ont été publiés, dont plus de 300 l'ont été dans les revues les plus prestigieuses du monde. Il y a eu plus de huit conférences internationales, consacrées à ce thème. 3 La gravité réelle du SFC Le syndrome de fatigue chronique est-il réel? La plupart des patients décrivent leur fatigue comme étant très invalidante. Toutefois, il est possible de mesurer et d’évaluer la sévérité de la fatigue et d'autres symptômes dans cette maladie, à l'aide d'un instrument, appelé le SF36. C'est une méthode qui permet d'évaluer les patients en réalisant une enquête multidimensionnelle sur les paramètres spécifiques de santé et ensuite proposer des bilans afin de démontrer le niveau de déficience dans les divers groupes de patients. Comme le SFC est encore diagnostiqué principalement, de par la complexité de ces symptômes, après élimination des autres maladies, une question importante s’est toujours posée dans l'histoire de la maladie : Y a-t-il une preuve objective de processus pathologiques dans le corps qui ne se produisent pas chez les personnes saines, personnes déprimées ou personnes ayant d'autres maladies? Après 20 ans de recherche, le Dr Komaroff répond sans équivoque : « Oui ». Il a ensuite posé la question suivante : «Connaissons-nous l’origine des symptômes ? » Et il a répondu : « Non, nous ne comprenons pas encore. » Le Dr. Komaroff a effectué une mise au point de grande envergure qui a utilisé cette technique, en comparant la gravité de la maladie chez les individus sains, les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, de dépression, et de SFC selon un certain nombre de variables de la maladie. Il convient de noter que l'étude comportait un grand nombre de patients cliniques et de témoins sains, et que l'instrument de mesure, SF-36, est considéré comme l'un des meilleurs pour la détermination de la gravité d'une maladie. Comment le SFC affecte-t-il le corps ? Le cerveau Six domaines différents prouvent que le cerveau est très impliqué dans le processus du SFC, y compris les manifestations cliniques et les anomalies physiologiques démontrées par les technologies d'imagerie cérébrale : anomalies neuroendocriniennes,dysfonctionnement cognitif, troubles végétatifs et anomalies apparentes dans l'IRM, les tests SPECT (Tomographie par photons) et l'EEG (Électroencéphalogramme). Une description rapide des résultats montre que les états physiques dans le SFC et dans l'insuffisance cardiaque ont été à peu près comparables, bien inférieurs à celui des sujets sains et des patients déprimés. La douleur physique chez les patients atteints de SFC est la plus élevée de tous les groupes. Le ressenti des patients sur leur réelle vitalité et leur vie sociale était la plus faible de tous les groupes. Et pourtant, la santé mentale des patients souffrant du SFC était sensiblement meilleure que celle du groupe de patients déprimés. Dysfonctionnement neuroendocrinien Le système neuroendocrinien dans le cerveau contrôle et coordonne les glandes dans le corps qui produisent les hormones : une dysfonction neuroendocrine dans le SFC est mise en évidence dans le système limbique – axe hypothalamo-hypophysaire – système complexe d'interactions dans le cerveau impliquant le système limbique, l'hypothalamus et l'hypophyse. Tout cela remplit, non seulement des fonctions importantes telles que la régulation du système immunitaire et de la digestion, mais contrôle également la production de cortisol, de la prolactine et de l'hormone de croissance par des glandes situées ailleurs dans l'organisme. La sérotonine (5-HT) est également affectée. Quelle est l'implication économique du SFC.? Une étude du CDC (Centre américain de contrôle des maladies) a montré une baisse de capacité de 37% des ménagères et une baisse de 57% en moyenne dans la population active, d'où une perte estimée de 9,1 milliards de dollars chaque année pour l'économie, sans tenir compte des frais médicaux. 4 Le Dr. Komaroff cite une étude qui a mis en évidence des marqueurs spécifiques protéiques dans un tiers à la moitié des patients souffrant du SFC, marqueurs absents chez les sujets sains. Difficultés cognitives Elles sont apparentes dans les études neuropsychologiques de patients souffrant du SFC. Ces tests montrent des déficits de la mémoire, de l'attention et de la vitesse de traitement de l'information – déficits qui ne peuvent pas s'expliquer par des troubles psychiatriques concomitants. Ces protéines dans la moelle épinière sont caractéristiques d'une faible inflammation du cerveau montrant une anomalie du système immunitaire. Perte d’autonomie Une perte d’autonomie est observée dans 30% à 80 % des personnes atteintes du SFC. Cela signifie que pour ces patients, il y a un certain degré de déficience des systèmes nerveux sympathique et parasympathique. Une étude de 2008 a démontré que les patients SFC ont aussi des niveaux élevés d'acide lactique dans le liquide céphalorachidien par rapport aux témoins sains et aux patients souffrant d'anxiété généralisée. Les chercheurs impliqués dans cette étude postulent que l’accroissement du taux de lactate pourrait être dû à une augmentation du stress oxydatif, une condition qui déclenche une réaction en chaîne dans laquelle des isoprotanes (sous-produits du stress oxydatif) apparaissent avec une diminution du débit sanguin par la constriction des artérioles cérébrales, qui, à leur tour déterminent l'augmentation du taux de lactate dans le cerveau. Ils ont également formulé l'hypothèse que l'acide lactique pourrait apparaître en raison d'une dysfonction mitochondriale secondaire qui, elle-même, pourrait entraîner un accroissement de la glycolyse anaérobie et la production de lactate. Les IRM des patients souffrant du SFC indiquent des zones ponctuées de signal de haute intensité dans la matière blanche du cerveau. Les SPECT scans, qui mesurent le débit sanguin cérébral, indiquent des régions de diminution du flux sanguin chez les patients atteints du SFC. Les tests EEG qui mesurent l'activité électrique du cerveau de patients souffrant du SFC, montrent des pointes anormales, de fortes vagues et un schéma de cohérence spectrale. Cela conduit le Dr Komaroff à souligner qu'aucune des études sur le cerveau dont nous venons de parler ne montre des lésions cérébrales progressives ou chroniques mais plutôt des anomalies cérébrales qui « vont et viennent » et reflètent les flux et reflux de la sévérité des symptômes vécus par beaucoup de patients atteints de SFC. EEG : spectrale de cohérence À ce stade de la conférence, le Dr Komaroff est revenu à l'EEG pour étudier la cohérence spectrale dans le CFS. (L'EEG représente un électroencéphalogramme des ondes cérébrales). Ces mesures de cohérence spectrale témoignent d'un trouble dans le cerveau entre les émissions de deux neurones (c'est à dire que lorsque un neurone est activé, « émet », d'autres devraient émettre simultanément et quand ces autres neurones ne parviennent pas à émettre, une incohérence est créée). Différentes maladies peuvent se présenter avec différents schémas de cohérence spectrale. En fait, une étude démontre que les patients atteints de SFC qui ne sont pas sous médication peuvent être diagnostiqués à l'aide de la cohérence spectrale avec une précision de près de 90%. Fait important, ces anomalies du cerveau permettent aussi de distinguer clairement les personnes atteintes du SFC des personnes en bonne santé ou des personnes souffrant de dépression ou d'autres maladies. Anomalies du liquide rachidien dans le SFC études céphalo- Le cerveau humain baigne dans le liquide céphalo-rachidien dont un échantillon peut être obtenu par ponction lombaire. Cet échantillon reflétera ce qui se passe dans le cerveau. La meilleure méthode pour doser les protéines dans le liquide céphalo-rachidien est la spectroscopie de masse. 5 L'étude a également inclus des patients SFC traités, mais ces derniers ne pouvaient être diagnostiqués qu'avec une précision d'environ 73 %, un résultat qui pourrait résulter des effets de rattrapage de la médecine symptomatique dans ces cas, créant une cohérence accrue. La même étude différencie précisément les patients classés sains ou déprimés. Le Dr. Komaroff exprime l'espoir que la validation de ces résultats par d'autres études fera que la cohérence spectrale soit considérée comme une méthode fiable de diagnostic de SFC. Les mesures sensorielles à 24 heures et 48 heures sont restées extrêmement élevées ainsi que les mesures adrénergiques. La plupart des mesures des molécules immunitaires étaient supérieures à ceux des témoins sains de 80 à 100% pendant toute la période post-exercice. Mesurer les effets du malaise posteffort chez les patients SFC L'association est celle d'une corrélation, pas nécessairement d'une causalité. Le Dr. Komaroff a souligné que si cette étude met en lumière d'autres bio-marqueurs objectifs du SFC, elle ne prouve pas que ces biomarqueurs moléculaires soient la cause même du malaise post-effort. Sera-t-il possible de comparer les effets dans le corps, après effort, entre personnes en bonne santé et les « patients SFC » qui les ressentent ? Peut-on mesurer les changements physiologiques importants chez les patients SFC qui confirmeraient une réaction pathologique biologique à l'effort ? Anomalies immunologiques dans le SFC Le Dr. Komaroff a ensuite parlé du système immunitaire et son rôle dans le SFC. Il a mentionné quatre différentes anomalies immunologiques, en particulier : Le Dr. Komaroff a signalé, en effet, qu'une importante étude a montré des changements physiologiques chez les patients SFC qui ne se produisent pas chez des individus sains. Le corps humain contient des molécules capables de détecter la fatigue et la douleur. Ces molécules se trouvent dans les récepteurs des canaux ioniques, récepteurs d'adrénaline et molécules du système immunitaire. L'étude a démontré cela au moyen d'un dosage sanguin de ces groupes de molécules chez les patients SFC et chez les témoins en bonne santé, avant et après exercice, à compter de 25 minutes après exercice et puis jusqu'à 8 heures, 24 heures et 48 heures après. L'exercice consistait en 25 minutes d'ergocycle « bras-jambes combinées ». 1. Augmentation du nombre de CD8+ « cellules cytotoxiques » T portant des marqueurs d'activation (CD38 +, HLA-DR). Ce type de globules blancs normalement attaquent les virus. 2. Mauvais fonctionnement des cellules « natural killer » (NK) qui attaquent les virus. 3. Régulation excessive de la 2,5-A System : ce système antiviral est activé quand un virus à ARN est présent et cela se produit plus souvent dans le SFC que chez les témoins en bonne santé mais pas toujours. 4. Augmentation de la production de cytokines pro-inflammatoires, ces molécules immunologiques sont significativement élevées chez les patients SFC à certains moments, par exemple, lors d'une attaque d'agent infectieux. Les cytokines sont des petites protéines impliquées dans la signalisation intercellulaire qui génère finalement une réponse immunitaire. Il est intéressant de souligner que c'est ce processus qui fait que les gens se sentent si malades et non sous l’action de l'agent infectieux lui-même. La différence entre les patients et les témoins en bonne santé après l'exercice est absolument frappante. Chez les patients SFC, les changements dans les mesures spécifiques sensorielles, adrénergiques et le système immunitaire ont largement dépassé le groupe de contrôle. A 30 minutes, deux mesures « douleur » et une mesure « adrénergique » avaient augmenté de près de quatre fois. À 8 heures, une mesure adrénergique avait été multiplié par six, et à 24 heures, multipliée par près de neuf. 6 l'organisme, le système immunitaire réagit et nous sommes malades pendant un certain temps. Puis, le système immunitaire gagne la bataille comme il le fait habituellement et l'agent pathogène est totalement éradiqué. C'est typiquement le genre d'infection « temporaire ». Composante génétique dans le SFC Le Dr. Komaroff a envisagé une composante génétique au SFC et a déclaré que la réponse est vraisemblablement oui. Il y a certaines molécules qui sont génétiquement liées, elles sont appelées antigènes d'histocompatibilité et se retrouvent avec une fréquence accrue et plus fréquentes dans cette maladie. Des études sur des jumeaux ont montré une hérédité d'environ 51% chez les vrais jumeaux qui sont donc beaucoup plus susceptibles d'avoir la maladie SFC que les faux jumeaux . Les variantes du gène neuroendocrinien : Y a til des gènes qui sont simplement construits différemment à la naissance et dont les personnes atteintes du SFC héritent et qui sont différents de la version la plus populaire de ce gène? Il semble qu'un petit nombre de tels gènes existe comme le montrent les études réalisées par le CDC. Toutefois, nous avons également, en tant qu'êtres humains, en nous, tout un groupe d’infections permanentes : par exemple, nous avons des bactéries qui vivent dans nos intestins. Il est prouvé que ces bactéries dans notre intestin, peuvent jouer un rôle important dans de nombreuses maladies différentes. Cependant, certaines infections pathogènes peuvent rester, comme, par exemple, les infections provoquées par le virus de l'herpès. Les aphtes dans la bouche sont causés par le virus de l'herpès - la plaie, elle-même, va et vient, mais le virus qui en est la cause reste en permanence dans le corps. Le système immunitaire ne peut éliminer le virus. Études d'expression génique dans le CFS Chez la plupart des gens, le virus de l'herpès est conservé mais "en sommeil", grâce au système immunitaire et ne provoque pas de symptômes. La même chose est vraie pour d’autres types de virus, comme les rétrovirus ; une fois que les personnes sont infectées par ces derniers, le système immunitaire ne peut pas se débarrasser d’eux. Le mieux qu'on puisse faire est de faire en sorte qu’ils ne se manifestent pas. Il s'agit d'un concept important depuis que M. Komaroff croit qu'il s'applique dans certains cas de SFC. Peut-être un mode plus utile pour l'enquête proviendrait d'études qui prennent en compte l'expression des gènes, c'est- à-dire, les gènes qui sont en fait « activés » pendant une « activité spécifique cellulaire ». Il est désormais possible d’observer le nombre de globules blancs des patients souffrant du SFC et de déterminer quels gènes sont activés ou désactivés à la différence de ces mêmes gènes chez les individus sains, les individus souffrant de dépression et les personnes ayant d'autres maladies. Infections microbe En fait, les patients souffrant de SFC ont des modèles différents d’expression des gènes, tels les gènes impliqués dans l'activation du système immunitaire, le métabolisme énergétique, la production de neuro-hormones impliquées dans la réponse au stress. et syndromes, plus d'un Une autre notion importante est que de nombreux syndromes peuvent être causés par de multiples agents pathogènes différents. Les rhumes sont causés par des centaines de virus différents. L'hépatite peut être causée par un groupe de virus différents. De nombreux syndromes sont dans ce cas et le Dr Komaroff estime que ce serait le cas pour le SFC. « De nombreuses études menées par différents laboratoires montrent que les gènes sont activés plus facilement chez les patients souffrant de SFC. » Infections et SFC Il note que certaines maladies ne peuvent se produire si seulement un agent infectieux pénètre dans le corps : plusieurs agents peuvent être nécessaires pour rendre la personne malade. Temporaire vs permanent La plupart des infections que nous avons, comme la grippe, sont celles qui vont et viennent. Un agent pathogène pénètre dans 7 (HHV-6), peut avoir sur le cerveau. Les essais In vitro ont démontré que le HHV-6, un virus qui est réactivé chez certains patients souffrant de SFC, peut infecter plusieurs types de cellules du cerveau, y compris les cellules du neuroblastome et du gliome, les cellules gliales et les neurones. De plus, cette infection peut persister dans le cerveau longtemps après l'exposition initiale. Les agents infectieux liés au SFC Le Dr. Komaroff a énuméré un certain nombre d'agents infectieux et les maladies qui ont été liés au SFC : Epstein Barr virus : une minorité de patients souffrant du SFC l'ont développé après une infection initiale par le virus d'Epstein Barr (il peut s'agir de personnes qui ont eu une mononucléose infectieuse et qui, au lieu de récupérer après 3-6 mois, deviennent des malades chroniques souffrant de SFC). Des études montrent également que le HHV-6 peut provoquer des convulsions chez les enfants et une encéphalite chez les jeunes et les moins jeunes et aussi bien chez les personnes immunodéprimées ou non. En plus de l'encéphalite, le HHV-6 peut provoquer une démyélinisation dans le cerveau par suite de l'infection des cellules gliales. Les cellules gliales forment la gaine de myéline entourant les axones des neurones en fournissant une couche isolante qui permet d'augmenter la vitesse des impulsions électriques se déplaçant le long de l'axone (ces axones myélinisés sont également connus comme la zone de substance blanche du cerveau). Fièvre Q : les gens peuvent développer le SFC après la fièvre Q. Cette maladie se produit généralement dans les communautés agricoles. Ross River virus : le virus Ross River est un virus à ARN, endémique en Australie et dans les îles du Pacifique Sud et qui provoque la maladie transmise par les moustiques de la vallée Ross : « Ross valley fever ». La maladie de Lyme : la maladie de Lyme est une infection bactérienne (B burgdorferi). Le Dr. Komaroff a déclaré que la maladie de Lyme « peut conduire au SFC ». Le Parvovirus peut conduire au SFC. Komaroff a déclaré : « Nous avons, il mois, publié un document principalement avec Jonathon Kerr, qui cette corrélation ». Fait intéressant, le HHV-6 est également associé à la sclérose en plaques et les crises du lobe temporal, affections qui partagent d'autres anomalies physiologiques avec le SFC, telles que les anomalies de la substance blanche mentionnées précédemment et les aberrations des ondes cérébrales. Le Dr. Komaroff a fait remarquer toutefois que ce n'est pas parce que le SFC partage ce type d'anomalies avec la Sclérose En Plaques et l'Épilepsie Temporale que ces anomalies sont identiques ou que ces deux dernières affections sont reliées au SFC. Néanmoins, il pourrait y avoir un lien, et si c'était le cas, ce lien pourrait être imputé à HHV-6. Le Dr. y a un réalisé montre Les entérovirus sont un autre groupe de virus qu'il estime pouvoir être liés au SFC. Le CFS peut être lié au virus de la maladie de Borna mais ce lien n'est pas du tout démontré. Human Herpes Virus-6 (HHV-6) : le Dr. Komaroff et ses collaborateurs ont passé des décennies à étudier ce virus et son association avec le SFC. Plus d'informations sur le rôle de ce virus dans le SFC sont données ci-après. Les études de l'infection active par ce virus dans le SFC – qui montrent une association positive entre le SFC et le virus – sont beaucoup plus nombreuses que les études qui ne montrent pas d’association. En outre, lors de ces études, le nombre de patients chez qui une association entre ce virus et la maladie est démontrée est près de dix fois plus élevé que le nombre de patients où aucune association n'a été trouvée. Virus xénotropique de la leucémie murine (XMRV) : en Octobre 2009, la revue Science a publié un document important sur l'association possible de ce rétrovirus avec le SFC. Cette association possible sera examinée par la suite. Virus Herpès de l’homme-6 (HHV-6) Il y a donc un lien entre le HHV-6 et certains cas de SFC selon le Dr Komaroff, mais le fait que le HHV-6 puisse provoquer des SFC, reste à démontrer. En discutant des aspects neurologiques du SFC, le Dr Komaroff s'est étendu sur les effets qu'un virus particulier, le virus humain Herpès-6 8 Le Dr. Komaroff n'a jamais cru que ce serait aussi simple que cela. Nous savons, en effet, que déjà plusieurs agents peuvent déclencher la maladie. Peut-être que le XMRV sera l'un d'entre eux, soit une cause commune, soit une cause rare. Rétrovirus murin xénotropique (XMRV) Ce rétrovirus a été signalé comme pouvant être associé avec le SFC, en octobre dernier, dans une étude publiée dans la prestigieuse revue Science. Conclusions L'étude a montré la présence de l'acide nucléique, l'ARN ou l'ADN du virus, après son entrée dans les gènes humains, chez 67% des patients au lieu de 4 % chez les sujets témoins. Opinion actuelle du Dr Komaroff sur l'interaction entre les agents infectieux et le SFC Ensuite, l'étude a permis de trouver la protéine du virus chez 63% des patients SFC (19 sur 30) alors qu’on ne la trouve chez aucun des témoins (0 sur 16). Les agents infectieux, majoritairement les virus et parfois les bactéries, peuvent probablement déclencher et perpétuer le SFC. «Il y a suffisamment de preuves dans la littérature pour que ce soit maintenant bien établi. » Ces agents ont tous une propriété en commun : ils ne peuvent pas être éradiqués par le système immunitaire. « … Il y a maintenant des preuves solides que le SFC peut suivre une infection...». Il est possible que dans le SFC différents agents infectieux interagissent les uns avec les autres pour provoquer les symptômes. Par exemple, il est possible que si le XMRV est en jeu et se réveille qu'alors un second virus se réveille et les deux seraient nécessaires pour provoquer les symptômes de la maladie. Un tel processus « serait difficile à étudier mais c'est faisable ». En outre, les chercheurs ont déclaré avoir trouvé le virus lui-même non seulement dans les cellules mais aussi flottant librement dans le plasma et dans les cellules du sang. D'autres groupes ont tenté de répéter le premier élément de l'étude, à savoir la présence de l'acide nucléique viral chez les patients SFC vs les témoins. Toutefois, aucun des trois groupes européens n'ont fait de tests (ou n'ont pas publié les résultats) sur les trois éléments de l'étude publiée dans Science : protéine virale, présence du virus lui-même dans le sang et anticorps viraux dans le sérum. Il s'agit d'une lacune importante dans les études européennes. Toutefois, les trois études européennes n'ont pu trouver de l'acide nucléique viral XMRV que ce soit chez les patients ou chez les sujets sains. Réflexions finales Le Dr Komaroff se souvient qu'il y a 20 ans, c'était une période où beaucoup de gens étaient malades et la plupart des gens qui entouraient ces malades, y compris la communauté médicale, ne croyaient pas vraiment que les patients SFC étaient atteints d'une maladie à base biologique. Il n'y avait pas de tests de diagnostic ou de traitements disponibles. Donc, pour le moment, il y a un jugement provisoire parmi de nombreux experts des maladies infectieuses : il pourrait il y avoir eu une erreur dans l'étude originale. L’avis du Dr Komaroff concernant ces trois documents qui n'ont pu confirmer les résultats de la première étude est que même si ces études réalisées par des gens très qualifiés montrent un solide travail à bien des égards, il y a un problème avec l'ensemble de ces documents qui prouverait leur incapacité à trouver ce qu'ils cherchaient, c'està-dire l'acide nucléique viral. A son avis, « la poussière n'est pas encore retombée sur cette controverse et nous ne savons toujours pas si ce rétrovirus est associé avec le SFC.» Maintenant, après 20 ans et plus de 5.000 documents de recherche plus tard, il y a des centaines de laboratoires dans le monde entier qui étudient cette maladie. « Nous n'avons toujours pas de remède, il n'y a pas vraiment de bon test diagnostic mais je suis très impressionné de voir combien nous avons appris et comment l’attitude autour de moi dans la communauté médicale a changé, même si elle n'a pas évolué autant que je le voudrais... Il y a encore des sceptiques ». Si un seul microbe était la cause unique de la maladie, cela simplifierait le travail de chacun dans la découverte d'un traitement. 9 Le Dr. Komaroff a cité des études actuellement menées par le CDC (US Center for Disease Control and Prevention) sur l'attitude des médecins envers la SFC. Ces études ont révélé que près de 75%-80% des médecins américains croient maintenant que le SFC est vraiment une maladie à base biologique. « Les médecins sont très frustrés par le SFC et ils ne sont pas toujours heureux de voir des patients atteints de cette maladie car tout médecin veut avoir une solution pour le patient. Et si le médecin n'a même pas un test de diagnostic et encore moins un remède, il le ressent comme un échec dans sa responsabilité envers le patient ». Le Dr. Komaroff pense que les attitudes à l'égard du SFC vont changer rapidement d'une manière positive : il est optimiste quant aux deux prochaines années : « Il y aura plus de progrès que ce qui s'est déjà produit au cours des 20 dernières années parce que les 5.000 études de recherche existantes offrent maintenant les bases réelles de progrès ». Sources : Document édité par Massachusetts SFC/ME & Association FM. Pour télécharger : la video conférence : www.masscfids.org/videofiles/komaroff/komaroff.html les diapos de la conférence : www.masscfids.org/news-a-events Nous remercions le Dr A. Rose pour la traduction de ce document ainsi que tous nos correspondants pour leurs informations sur les différentes publications actuelles. Ce document sera inséré dans notre site en version originale et en français. Egalement sur notre site internet, vous découvrirez le rapport canadien sur le SFC, document très complet. Si vous n’arrivez pas à l’imprimer, vous pouvez demander à notre secrétariat de vous l’envoyer. Nos jeunes adhérents sont formidables ! « Une vie rare » Une de nos adhérentes, Sophie Benarrosh a été nominée pour le prix Handi-livre 2010, pour son livre : « Une vie rare. Grandie par la maladie». Ed : Le manuscrit. Nous la félicitons chaleureusement pour cette belle récompense qui couronne un long et difficile combat contre cette « maladie rare » qu’est le SFC ou Encéphalomyélite Myalgique. C’est un témoignage très émouvant sur la difficulté à appréhender la maladie, alors que l’on est une jeune femme brillante à qui tout devrait réussir. C’est aussi un magnifique exemple de courage pour réussir à survivre malgré les difficultés du quotidien et se trouver un chemin de vie et d’espoir. 10 OPEN D’AVIRON INDOOR : 22 JANVIER 2011 Dans le précédent bulletin, nous avions inséré le témoignage de Julien, atteint de Fibromyalgie qui racontait comment il avait, avec beaucoup de persévérance, réussi à « apprivoiser » progressivement la maladie. Nous voudrions vous inviter à venir le soutenir lors de sa participation à l’Open d’Aviron Indoor (en salle), au Stade Pierre de Coubertin, le samedi 22 janvier 2011. C’est un bel exemple de courage et de volonté alors qu’il y a 2 ans, il souffrait beaucoup et avait dû mettre entre parenthèses, toute une partie de sa vie. Grâce à une rééducation progressive bien menée, un traitement médicamenteux adapté et un bon « coaching » en guise de soutien psychologique, il nous montre que chacun de nous peut aller mieux, qu’il faut s’en donner les moyens et y croire ! Il vient de créer son entreprise et mène maintenant une vie tout à fait normale. Il sera également soutenu par certains de ses amis sportifs qui font partie de notre performante équipe française de natation et Bertrand VECTEN, de CONCEPT 2, champion olympique d’aviron. C’est un événement à ne pas manquer. Nous aurons des T-shirts avec le logo de l’association et nous vous invitons à venir nombreux. (Sa participation est prévue en milieu de matinée. Les horaires vous seront précisés ultérieurement.) Pour Julien, c’est un entrainement quotidien « ACTIVEZ VOS VIES », slogan de cette compétition. Pour en savoir plus : http://www.open-concept2.fr/ Contact : [email protected] Les jeunes , le SFC et la Fibromyalgie Parmi nos jeunes adhérents, un certain nombre aimeraient pouvoir partager avec d’autres jeunes afin d’être moins isolés par la maladie. C’est un souhait que nous comprenons tout à fait et, pour ceux qui le voudraient, merci de nous adresser un courrier, certifiant que vous acceptez de transmettre vos coordonnées, par le biais de notre association à d’autres jeunes qui le souhaitent. Notre association est en effet tenue à une stricte confidentialité sur ses adhérents et ceci ne peut se faire qu’avec l’accord des participants. Nous mettrons en route, en début d’année 2011, un forum qui vous sera réservé. 11 Vie de l’association Notre association vient d’être agréée au niveau national par le Ministère de la Santé. N°agrément : N2010AG0019 Le 6 Octobre, avait lieu à Lille, un Conseil d’Administration. La plupart des bénévoles étaient présents. De gauche à droite : Robert, Trésorier adjoint, Monique, Christiane, Bernard, Marie-Thérèse, Délégués régionaux Jeanine, Secrétaire, Janine, Déléguée Générale Antoine, Trésorier Brigitte, Déléguée régionale Denise, Vice-présidente De gauche à droite : Christiane, Monique, Bernard, Marie-Thérèse, Françoise, Janine, Antoine, Brigitte,Jeanine, Robert Les CISS régionaux L’association est membre des Ciss Régionaux Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Champagne-Ardennes, Région Centre, Franche-Comté et Languedoc- Roussillon. Les actions principales du CISS sont de Faire connaître et défendre les droits des personnes malades Promouvoir les actions des représentants des usagers du système de santé dans les établissements et instances de santé Participer à la formation des représentants des usagers Relayer les besoins et les attentes de la population pour améliorer les recours aux soins, leur qualité et leur continuité Informer les associations d’usagers sur le système de santé (prise en charge, assurance maladie, nouvelles lois) Réunir et collecter les apports des nouvelles structures de santé régionale mises en place et à venir (maison de santé, maisons médicales, réseaux de santé) Pour répondre à vos questions liées à la santé, un n° de téléphone : Et également le site internet : www.leciss.org/sante-info-droits 12 0 810 004 333 Informations générales Congrès du 27 Novembre 2010 organisé par le Pr P. Chérin et le Dr Ch.de Jaeger Sur le thème : Syndrome de Fatigue Chronique et Syndromes douloureux chroniques Faculté de Médecine des St Pères (Paris Descartes) Amphithéâtre Claude Bernard 45, rue des St Pères – 75006 Paris Métro St Germain des Prés Les adhérents qui se sont inscrits à ce congrès ( programme sur le site) recevront dans les prochains jours, par courrier ou par mail, une confirmation d’inscription par le secrétariat du Dr de Jaeger. Un badge leur sera remis à l’entrée du congrès. Toutes les inscriptions doivent être prises auparavant. Merci d’envoyer votre inscription ou votre règlement rapidement. Il reste encore des places disponibles. A noter, rectificatif : veuillez rectifier le n° de rue de la faculté de Médecine : n° 45 rue des Saints Pères et non 75 comme indiqué par erreur dans notre lettre du 20 septembre. CARTE DE COTISATION « Couple » Pour permettre aux conjoints accompagnant leur épouse de bénéficier d’un tarif réduit aux congrès, nous avons instauré la carte de cotisation « couple » à 70€ (au lieu de payer deux cotisations à 44€). Ils pourront ainsi montrer leur soutien à notre cause en se déclarant aussi adhérent, étant entendu cependant que les documents seront envoyés en un seul exemplaire et à une seule adresse. COTISATIONS DÉDUCTIBLES des IMPÔTS Suivant le nouveau décret, les cotisations des associations pourront être déductibles à 60% des Impôts, au même titre que les dons. Cette réglementation est applicable à partir des cotisations 2011, valable pour l’année fiscale 2010. Les cartes de cotisation ainsi que les reçus fiscaux vous seront envoyés courant janvier 2011. La nouvelle feuille d’adhésion est jointe à ce bulletin. Les adhésions enregistrées à partir du 1er septembre sont valables pour l’année 2011. Important : Désormais les courriers d’adhésions sont à envoyer à : AFSFCF (ou Association Française du Syndrome de Fatigue Chronique et de Fibromyalgie) BP 4 62360 CONDETTE 13 ER PERMANENCES TELEPHONIQUES A PARTIR DU 1 SEPTEMBRE 2010 (Sauf congés scolaires et fêtes) Afin de réduire le coût de vos communications, les bénévoles peuvent vous rappeler sur un n° de téléphone fixe Démarches Administratives MDPH et Sécurité Sociale Anne SFC - Fibromyalgie Janine Vendredi matin 9h à 12h 06 32 58 74 92 SFC - Fibromyalgie Christiane 2e et 4e mardis du mois 9h à 12 h 06 32 16 38 69 SFC - Fibromyalgie Brigitte Fibromyalgie Florence Lundi matin 10h à 12h 06 87 07 78 91 SFC - Fibromyalgie Bernard 2e mercredi du mois 14h à 18h 03 27 27 44 99 Adhésions Manifestations Jeanine 2e jeudi du mois 15h à 18h 03.20.82.85.29 SFC Nicole 3e mercredi du mois 15h à 18h 06 84 07 76 16 SFC - Fibromyalgie Robert Mardi après-midi 14h à 18h 06 37 01 14 93 Du lundi au vendredi 14h à 16 h [email protected] 03 26 49 13 05 Lundi, mardi, jeudi, vendredi 13h à 19h 02 47 53 81 57 Permanences téléphoniques Informations générales – Répondeur - Enregistreur des messages – Réponses assurées du lundi au vendredi 10h à 15h 03 20 82 85 29 Lundi, mardi, jeudi, vendredi 13h à 19h00 02 47 53 81 57 Vous n’arrivez pas à joindre les bénévoles : merci de laisser un n° de téléphone (fixe de préférence). ENONCER vos coordonnées au moins deux fois, SVP – Nous vous rappellerons. Permanences Mensuelles à partir du 1erSEPTEMBRE 2010 (Sauf congés scolaires et fêtes) VILLE DATE ADRESSE e BOULOGNE Sur MER 2 Mercredi du mois 10h/12h Maison des Associations 19 rue Wicardenne - 62200 Boulogne sur Mer N° de TELEPHONE Prendre R.V. 06 62 44 58 48 Prendre R.V. 03 27 27 44 99 ou 06 62 44 58 48 Mail : [email protected] LILLE 1er Mardi du mois 14h30/17h Maison des Associations 72 rue Royale 59000 Lille -10min de la Gare LYON 1er Lundi du mois 14h/16h30 Château Sans Souci 36 av. Lacassagne – 69003 Lyon Bus/tram partir de la Gare Part-Dieu Vérifier au. 06 15 85 45 98 Maison Prévention Santé 6 rue Maguelone 34000 Montpellier Vérifier au 06 32 58 74 92 MONTPELLIER 2e Vendredi du mois 14h30/16h30 NICE 2e Mardi du mois 9h30/11h30 Espace Association Nice-Centre 45 Promenade du Paillon 06000 NICE Vérifier au 06 37 01 14 93 PARIS 2e Jeudi du mois 14h/16h Hôpital Saint Antoine 184 rue Fg St Antoine -75012 Paris Bât de l’Horloge, porte 2, 2ème étage Service de Médecine Interne Vérifier au 06 37 26 42 19 Métro Faidherbe-Chaligny SAINT QUENTIN TOURS 2e Vendredi du mois 9h30/11h30 Mairie de Quartier St Martin 132 rue de Ham - 02100 St Quentin Possibilité d’un rendez-vous individuel à l’Espace « Gentiana » 90 Avenue Maginot - 37100 Tours 14 Vérifier au 03 23 64 69 88 Pour les date et heure, téléphoner au 02 47 53 81 57